Stéphanie Hince, Samantha Losier
et Louise Redick
UdeH - Kapuskasing
Ohé! Ohé! Venez voir la course de
souliers des étudiantes et les
étudiants du cours de « Gestion en
marketing » de lʼUniversité de
Hearst. Celles-ci et ceux-ci sont
regroupé-e-s en équipes qui
sʼengagent dans une compétition
pour savoir qui va obtenir le bénéfice
net cumulatif le plus élevé en
vendant des chaussures. À vrai dire,
cʼest une simulation pour leur
permettre dʼavoir une idée des défis
auxquels une entreprise doit faire
face pour faire connaître ses
produits. Cʼest aussi pour apprendre
comment interagir dans un marché
particulier, celui de la vente de
souliers, et de prendre des décisions
pour assurer la viabilité dʼune
entreprise.
Chaque entreprise commence la
simulation avec le même montant
dʼargent dans lʼencaisse. Tout au
long de ce projet, elle peut
acheter des études de marché pour
être en mesure de prendre des
décisions basées sur des faits
concrets, comme le cycle saisonnier
de la demande, le bénéfice net
cumulatif de la concurrence et des
tests de préférence des consomma-
teurs et consommatrices, par
exemple. Par contre, elles nʼont
aucun contrôle sur le contenu de la
publicité de leur entreprise, mais
elles peuvent cependant décider du
montant à y investir.
Chaque entreprise a le pouvoir de
décider quels produits elle vendra
dans chacun de deux marchés, cʼest-
à-dire celui des grandes surfaces et
celui des boutiques spécialisées
telles que Les Boys Sports, La
Source du sport et Sports Experts.
La concurrence est forte. La ruée
vers les souliers va faire quʼune
équipe sera gagnante. Chacune
dʼentre elles sera évaluée dʼaprès
ses décisions relatives aux prévi-
sions de ventes en nombre de paires
de souliers, au taux de commission
des représentantes et représentants,
au prix de vente et au montant à
investir en publicité, entre autres.
L’expérience de l’Agence chaussures plus
Gino Gosselin et Steve Tremblay
UdeH - Kapuskasing
Le but de lʼexpérience était donc de réussir à vendre le plus de chaussures
possible en minimisant nos coûts de production afin de réaliser le meilleur
bénéfice net. Plusieurs stratégies étaient possibles et permises. Notre
compagnie, par exemple, avait opté pour une stratégie à court terme
beaucoup plus conservatrice au niveau des coûts de publicité, stratégie qui
a dʼailleurs porté fruit au début du jeu, mais qui a rapidement eu un effet
néfaste sur nos ventes à moyen terme.
Les entreprises qui participaient au jeu avaient même lʼoption de tenter
dʼattirer, pour ne pas dire subtiliser, les vendeuses et vendeurs de leur
concurrence en leur offrant un meilleur taux de commission. Tous les coups,
ou à peu près, étant permis!
La simulation en marketing nous a permis de nous mettre dans « les
chaussures » des gestionnaires dʼentreprise sur le marché du travail. Nous
avons dû faire face à plusieurs imprévus ainsi quʼà des situations
inhabituelles qui sont souvent directement reliés avec la commercialisation
de produits dans notre région.
Cette initiative de notre Université sʼest avérée une expérience extrêmement
enrichissante pour toutes les personnes impliquées. En participant
activement à une telle activité, nous avons été en mesure de réaliser que ce
nʼest pas toujours évident, la vente au détail dans le nord de lʼOntario!
leTrait d’union
Le marché des chaussures
Quelle affaire!
Simulation, réalité ou fiction?
Patrick Dillon
UdeH - Hearst
Par le biais de cette activité, il a été possible de vivre un petit moment de
réalité dans le monde des affaires. Lʼexpérience sʼest avérée vraiment
agréable et enrichissante. Elle mʼa permis de me mettre à la place dʼun vrai
vendeur et de comprendre les difficultés quʼil rencontre ainsi que les étapes
à franchir pour quʼune entreprise progresse. Chaque intervention peut
signifier le succès ou la faillite de la compagnie.
Suite en page 4.