Annales sur le thème de l`alimentation

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Annales sur le thème de l’alimentation
PARTIE 1 (8 points)
NOURRIR L'HUMANITÉ – Martinique 20114
L’utilisation croissante d'engrais dans les cultures conduit souvent à une production agricole
qui stagne. Une équipe de chercheurs est parvenue à mettre au point une méthode de
fertilisation inédite, fondée sur les vers de terre, qui réduit l’utilisation des engrais. Avez-vous
déjà entendu ce vieux proverbe paysan ?
« Dame Nature sait comment s’obtient la fertilité de la terre, elle en a confié le secret aux vers
de terre. »
Document 1 : actions des vers de terre dans le sol et sur les micro-organismes qu'il renferme
Document 1a : structure d’un sol en présence de vers de terre
Les vers de terre creusent des galeries. On trouve dans les sols non labourés jusqu’à 500 m de
galeries par m² sur environ 20 cm de profondeur.
Document 1b : masse de vers de terre, porosité et micro-organismes d’un sol
Un sol poreux permet une bonne aération propice au développement des microorganismes.
(Pores : petites cavités susceptibles d’être remplies d’air ou d’eau. Porosité : rapport du
volume des pores sur le volume total du sol)
Document 2 : transformation de la matière organique
Dans la plupart des écosystèmes, les vers de terre sont des facteurs clé dans la fragmentation
de la matière organique. L’activité conjointe des trois espèces de vers de terre (de surface, de
petite profondeur, de profondeur) permet la dégradation fine de la matière organique ainsi que
son enfouissement dans le sol en plusieurs étapes. Dans un premier temps, la litière à la
surface du sol va être fragmentée par les vers de terre de surface. On estime que cette litière
fragmentée sera à son tour consommée par les vers de terre de profondeur, la dégradant
encore plus et permettant son enfouissement progressif dans le sol. Cette matière organique
fortement dégradée et présente à différents niveaux du sol poursuit son cycle de
transformation en matière minérale en étant ingérée par les vers de terre de petite profondeur.
La terre et la matière organique digérées par les vers de terre sont excrétées sous forme de
turricules ou "déjections" à la surface du sol, mais aussi au niveau de toutes les galeries
profondes. La présence de micro-organismes (bactéries et champignons) au niveau des
turricules achève la minéralisation de la matière organique. Les vers de terre n’augmentent
pas les quantités d’éléments nutritifs, ils les rendent assimilables par les plantes. Plus de 90
pour cent des galeries sont colonisées par des racines de plantes qui les utilisent pour pénétrer
sans résistance dans les couches profondes du sol où elles trouvent des conditions nutritives
idéales.
Composition des turricules et de la terre cultivable avoisinant les galeries :
Turricules en
surface
Terre cultivable 0 - 20 cm de
profondeur
Azote global (%)
0,35
0,25
Carbone organique (%)
5,2
3,32
31,4
27,4
Elément N en mg/L (NO3 )
22,0
4,7
Elément P en mg/L (PO43- )
150,0
20,8
Elément K en mg/L ( K2O)
358
32
Elément Ca disponible en mg/L
(Ca2+ )
2793
1993
Elément Mg disponible en mg/L
(Mg2+ )
492
162
Humidité (%)
-
Odette MENARD 'Colloque en agroenvironnement CRAAQ 2005
Document 3 : vers de terre et complexe argilo-humique (CAH)
Les déjections des vers de terre (turricules) forment des agrégats issus du mélange de matière
organique (humus) et de matière minérale (argile). L'accrochage des argiles (charge négative)
avec l'humus (charge négative) se fait par des ions positifs.
La formation d’un CAH stable se réalise à l’intérieur du tube digestif du ver de terre, qui
sécrète une « colle », la glomaline, qui stabilise le CAH et le rend résistant à la dégradation
par l’eau.
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Rédacteur du journal de votre lycée, dans le cadre de la semaine du
développement durable, rédigez un article qui explique le bien fondé du vieux
proverbe paysan : « Dame Nature sait comment s’obtient la fertilité de la terre,
elle en a confié le secret aux vers de terre » et qui montre que les vers de terre sont
une alternative possible à l’utilisation intensive d’engrais.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos
connaissances (qui intègrent entre autres les connaissances acquises dans différents champs
disciplinaires).
PARTIE 1 (8 points)
NOURRIR L'HUMANITÉ – Emirats Arabes Unis 2014
Monsieur X est agriculteur, éleveur de porcs et céréalier ; il fertilise ses champs en épandant
du lisier (déjections de porcs). Conscient des problèmes de pollution aux nitrates et soucieux
de respecter la « directive nitrate » du Conseil de l’Union européenne, il envisage de faire
évoluer ses pratiques agricoles vers une agriculture biologique. Monsieur X sait que cela
nécessite une conversion progressive. Avant de prendre sa décision, il consulte un conseiller
agrobiologiste.
Document 1 : la culture de la féverole.
Document 1a : une pratique agricole, l’utilisation de la féverole en rotation.
La féverole est une plante de la famille des
Légumineuses. Comme le pois, la féverole est
riche en protéines et en amidon, ce qui en fait un
aliment intéressant pour la nutrition des animaux :
elle convient pour les ruminants, les volailles, les
porcs.
Pour l’agriculture, la féverole est considérée
comme un relais azoté dans la rotation des
cultures. Elle constitue ainsi un excellent
précédent pour les céréales, notamment le blé dont
les besoins azotés sont importants. A titre
d’exemple, dans le Sud- Ouest de la France, une
féverole d’hiver laisse dans le sol de quoi couvrir
environ 67% des besoins d’une culture de blé. Par
ailleurs, sa culture assure des rendements corrects,
de l’ordre de 40 à 80 quintaux/ha selon le sol et la
pluviométrie. L’un des atouts agronomiques de
cette légumineuse est en outre qu’aucun apport
d’azote n’est nécessaire pour sa culture.
D’après fiche technique de la culture de la
féverole – Techn’ITAB
Document 1b : les échanges d’azote entre la plante et le sol.
Pour son métabolisme, la plante a besoin d’une source d’azote (N) qu’elle absorbe dans le sol
: généralement les ions nitrate NO3-, ou ammonium NH4+ . Certaines plantes, de la famille des
Légumineuses, présentent au niveau de leurs racines des nodosités qui modifient leurs
échanges d’azote.
Document 2 : schéma des interactions dans le complexe argilo-humique.
Document 3 : variation de la teneur en ions nitrate d'une eau souterraine en fonction des
pratiques culturales.
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
L’agrobiologiste propose à Monsieur X d’utiliser la féverole en rotation pour
commencer sa conversion de l’agriculture traditionnelle vers l’agriculture biologique.
Développez l’argumentaire de l’agrobiologiste visant à montrer à Monsieur X
l’impact de cette pratique agricole pour ses rendements ainsi que sur
l’environnement et la santé.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos
connaissances (qui intègrent entre autres les connaissances acquises dans différents champs
disciplinaires).
PARTIE 1 (8 points)
NOURRIR L'HUMANITÉ – Emirats Arabes unis 2013
Le « poisson aromatisé à la fumée » est préparé avec des arômes de fumée mais sans être soumis à
un procédé de fumage.
Au Canada, le règlement « B.21.025 », qui vise à assurer l'innocuité des produits de poisson
aromatisé à la fumée distribués et vendus, impose un certain nombre de règles dont on cherche à
comprendre l’intérêt.
Document 1 : conditions de conservation du poisson aromatisé à la fumée.
« Les emballages étanches à l'air (emballages sous vide) […] empêchent l'échange facile de
l'oxygène avec toute portion du contenu. Le poisson aromatisé à la fumée contenu dans des
emballages étanches à l'air et qui n'a pas été traité par un autre moyen de conservation doit
porter la mention « Garder congelé jusqu'à utilisation ».
Ce règlement a été élaboré suite aux incidents de botulisme (une forme d'intoxication
alimentaire) découlant de la consommation de poisson aromatisé à la fumée, emballé sous
vide, mais non congelé au départ. La bactérie responsable, Clostridium botulinum de type E,
est très répandue dans les milieux marins et, de ce fait, présente dans plusieurs poissons. Cet
organisme présente un problème particulier de santé publique, car dans des conditions
favorables, il peut proliférer […] sans que l'aliment ne montre aucun signe de détérioration.
Le règlement B.21.025 interdit la vente d’animaux marins ou d’eau douce auxquels on a
ajouté un arôme de fumée liquide s’ils sont emballés dans un contenant étanche à l’air sauf si
le contenant a subi, après scellage, un traitement par la chaleur et pendant une période
permettant de détruire toutes les spores de Clostridium botulinum, ou si la teneur en sel des
produits dans le contenant est égale ou supérieure à neuf pour cent. »
Document 2 : observation de l’aspect et de l’odeur du poisson au bout de 3 jours de
conservation dans des conditions différentes
Conditions de
conservation du
Emballé sous vide et
poisson
placé au réfrigérateur
Non emballé et
placé au
réfrigérateur
Non emballé et
placé à
température
ambiante
Aspect
Aspect de la peau
Pigmentation brillante.
Pas de décoloration
Terne. Pigmentation
en voie de
décoloration.
Décoloration de la
pigmentation bien
avancée.
Aspect de la chair
Lisse et brillante, pas
de changement de
couleur initiale
Terne.
Terne.
Saveur et odeur
Saveur douce. Pas de
mauvaise odeur.
Aigre et presque
nauséabonde.
Nauséabonde.
Document 3 : les différentes formes de vie de Clostridium botulinum de type E et les passages
d’une forme à une autre en fonction des conditions du milieu.
Lorsque les conditions du milieu deviennent défavorables (manque de nourriture, température
inférieure à 3,3°C ; teneur en sel supérieure ou égale à 9%...), la bactérie se transforme en une
spore très résistante, incapable de se multiplier ou de libérer la toxine botulique.
Lorsque les conditions redeviennent favorables (présence de substances nutritives,
température favorable (voir le tableau ci-dessous), teneur en sel inférieure à 9%), la spore
germe pour donner une bactérie, qui pourra se multiplier et libérer la toxine botulique.
Températures favorables au développement des bactéries Clostridium botulinum de type E
Température en °C
La plus favorable
Minimale
Croissance de la population bactérienne
30
3,3
Germination de la spore en bactérie
37
10
Etape du cycle de vie de la bactérie
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Un consommateur, peu attentif aux mentions notées sur l’emballage du poisson
aromatisé à la fumée emballé sous vide, veut conserver celui-ci dans son réfrigérateur,
à 5°C.
Convainquez-le de respecter la recommandation « Garder congelé jusqu'à utilisation »,
en expliquant notamment comment une réfrigération à 5°C limite les signes de
détérioration mais ne garantit pas l’innocuité de ce produit.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos
connaissances (qui intègrent, entre autres, les connaissances acquises dans différents
champs disciplinaires).
PARTIE 1 (8 points)
NOURRIR L'HUMANITÉ – Asie 2012
En septembre 2011, huit cas graves de botulisme ont été recensés dans le sud de la France.
Après avoir mené des recherches et effectué des analyses, les autorités ont trouvé l'aliment à
l'origine des maux dont souffraient les huit patients : de la tapenade d'olives vertes, mal
stérilisée dans un appareil de type lessiveuse.
On cherche à comprendre si l'appareil de stérilisation est en cause.
Document 1 : Informations sur Clostridium botulinum, agent pathogène responsable du
botulisme
Le botulisme est une maladie paralytique rare mais grave due à une neurotoxine bactérienne:
la toxine botulique. Celle-ci est produite par différentes-espèces de bactéries anaérobies du
genre Clostridium, la plus connue étant Clostridium botulinum.

Cycle de développement de Clostridium botulinum en fonction des conditions du
milieu

Quelques températures importantes pour Clostridium botulinum
Température
Croissance de la bactérie
Transformation de la spore en bactérie
Entre 5 °C et 37 °C
Aux alentours de 37 °C
Destruction de la toxine botulique et des
bactéries
Supérieure à 80 °C
Destruction des spores les plus
thermorésistantes
Supérieure à 120 °C
Document 2 : Quelques conditions de pression et de température de vaporisation de l'eau
Pression en hPa*
Température de
vaporisation de l'eau en °C
Dans un stérilisateur de type lessiveuse
1 013
100
Dans un autoclave de type « cocotte minute
»
2 061
121
* 1 hPa = 100 Pa
Document 3 : Appareils domestiques utilisés pour stériliser des conserves
Mise en place des bocaux dans un stérilisateur type «
lessiveuse » ou dans un autoclave type « cocotte
minute »
Stérilisateur de type « lessiveuse »
Autoclave de type « cocotte minute »
C'est une « marmite à pression » qui permet la cuisson
à la vapeur ; cet appareil est muni d'un système de
verrouillage permettant de cuire rapidement et à une
température élevée : jusqu'à 121°C.
C'est une marmite dans laquelle les conserves
doivent être stérilisées deux fois à 24 heures
d'intervalle pour être certain d'éliminer toutes les
formes de bactéries.
Un premier chauffage à 100°C détruit les bactéries
et les toxines. Seules les spores subsistent. La durée
de stérilisation est fonction de l'aliment stérilisé.
On laisse reposer 24 heures. Au cours du
refroidissement, les spores germent en bactéries. On
porte à ébullition une deuxième fois, pendant la
même durée. Les bactéries issues des spores sont
totalement détruites, avant d'avoir eu le temps de se
transformer en spores à nouveau.
COMMENTAIRE RÉDIGÉ :
Suite à l'intoxication par la tapenade, on a pu lire dans le journal local: « ... La tapenade avait été réalisée avec un
appareil de type lessiveuse, inadapté pour la stérilisation. »
Expliquez au journaliste, auteur de l'article, que le respect du mode opératoire du stérilisateur de type «
lessiveuse », tout comme celui de la « cocotte minute », aurait pu éviter cette intoxication alimentaire.
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos connaissances.
PARTIE 3 (6 points)
NOURRIR L'HUMANITÉ – Métropole 2014
Document 1 : histoire de
la choucroute.
Au IIIème siècle avant notre ère, les Chinois surent conserver les choux en les laissant
fermenter dans des cuves fermées, en présence de sel1. On sait aujourd'hui que la fermentation
du chou est une fermentation lactique qui se déroule sans dioxygène. Elle est due à diverses
bactéries présentes naturellement sur les feuilles de chou, comme Lactobacillus plantarum. La
fermentation du chou produit de l'acide lactique. On obtient un chou acide qui, une fois cuit,
est tout à fait consommable et peut se conserver entre un et deux ans. Les historiens ont pu
établir que les Huns, en tentant d'envahir la Chine, ont appris la technique du chou acide.
Refoulés par la résistance décidée de l'armée chinoise, les Huns ont repris leur cavalcade
dévastatrice vers le Couchant et, traversant l'Autriche et la Bavière, ont cédé à ces régions la
méthode de fermentation lactique du chou. Dans ces contrées de langue germanique, chou
acide se dit Sauerkraut, et il paraît qu'en 451 les Huns d'Attila introduisirent cette Sauerkraut,
ou choucroute, en Alsace.
1
Le sel détruit les cellules du chou, ce qui enrichit le milieu en nutriments favorisant l'activité
des lactobacilles.
Document 2 : pH de croissance de quelques micro-organismes
Exemple : les levures se multiplient pour des pH compris entre 2 et 8.
Document 3 : bienfaits de la choucroute
La choucroute, facile à conserver et riche en vitamine C*, est un repère dans l'évolution
alimentaire, tant elle améliora la nutrition et la santé des populations, l'hiver. Elle contribua,
de façon non négligeable, au développement économique […].
* Une carence sévère en vitamine C entraîne une maladie qui peut être mortelle, le scorbut.
QUESTION 1 :
A partir des documents et de vos connaissances, citer trois paramètres de la fabrication de la
choucroute pouvant influencer la croissance des microorganismes.
QUESTION 2 :
A partir des documents 1 et 2, expliquer comment une molécule produite lors de la
fermentation de certains aliments permet leur conservation.
QUESTION 3 :
On cherche le lien entre le pH de la choucroute et sa conservation possible sur plusieurs
années. Indiquer uniquement la réponse exacte sur votre copie:
a) Le pH de la choucroute est compatible avec la croissance des bactéries Salmonella typhi et
Bacillus subtilis.
b) Le pH de la choucroute est incompatible avec la croissance de levures et autres
moisissures.
c) Le pH du chou cru est incompatible avec la multiplication de micro-organismes
pathogènes.
d) Si le pH de la choucroute se stabilisait autour de 4,5, certains micro-organismes
responsables d'infections alimentaires pourraient se développer.
QUESTION 4 :
D'après Alexandre Dumas : « Le célèbre capitaine Cook attribue aussi en grande partie
l'excellente santé de ses matelots dans tous ses voyages à la grande quantité de choucroute
qu'il leur faisait distribuer, la choucroute étant d'une digestion plus facile que le chou
ordinaire ».
Extrait du Grand Dictionnaire de cuisine, publié en 1873.
A l’aide des documents et de vos connaissances, donnez deux intérêts de la choucroute,
indépendants de sa digestion, favorisant la santé d’un équipage lors d’un long voyage
PARTIE 3 (6 points)
NOURRIR L'HUMANITÉ – Septembre 2013
Louis PASTEUR, scientifique français du
XIXème siècle, également chimiste et
physicien de formation, fut un pionnier de la
microbiologie, science étudiant les microorganismes.
Ses travaux sur les micro-organismes sont à
l’origine des techniques de production et de
conservation de certains produits
alimentaires.
Document 1 :
la fabrication de la bière
La bière est un produit dont la fabrication et la conservation impliquent des microorganismes.
En effet, certains micro-organismes sont responsables de la fermentation à l’origine de
l’alcool. La fabrication d’une bière nécessite deux grandes étapes comme le montre le schéma
suivant :
SCHEMA SIMPLIFIE DES ETAPES DE FABRICATION D’UNE BIERE
*Le moût désigne le mélange obtenu après pression et cuisson des céréales comme le malt,
orge germé utilisé dans la fabrication de la bière.
Document 2 :
Conseils de Louis PASTEUR aux brasseurs
Des années 1862 à 1877, Louis PASTEUR étudia les micro-organismes responsables de la
fermentation. Il découvrit ainsi une nouvelle catégorie d’êtres vivants, capables de vivre sans
dioxygène et de produire de l’alcool par fermentation : les levures.
À cette occasion, Pasteur indiqua aux brasseurs qu’une température de 25°C et une absence
de dioxygène permettaient une fabrication optimale de la bière.
Il découvrit également que le moût pouvait perdre ses qualités sous l’action de certains microorganismes apportés par « les poussières de l'air ».
Il proposa alors aux brasseurs une technique permettant de « préserver les moûts des
souillures et des maladies » en chauffant le moût à 100°C pendant une heure. Cette méthode,
appliquée à tous « les liquides altérables », est connue aujourd’hui dans le monde entier sous
le nom de "pasteurisation".
D’après le site internet de l’institut Pasteur, http://www.pasteur.fr
Document 3 :
Données expérimentales sur les conditions de développement des levures de
boulanger
3a. Résultat d’une expérience réalisée avec des levures de boulanger à 25°C
Une suspension de levures de boulanger est placée à 25°C. On étudie, grâce à un dispositif
d’expérimentation assistée par ordinateur, l’évolution des concentrations en dioxygène (O2),
dioxyde de carbone (CO2) et éthanol (alcool) dans la suspension.
QUESTIONS
Question 1 : on s'intéresse à la production d'alcool dans la fabrication de la bière.
Répondre à la question 1 de l'annexe 2 à rendre avec la copie
Question 2 : on s'intéresse aux conditions optimales de fermentation des levures.
Répondre à la question 2 de l'annexe 2 à rendre avec la copie
Question 3 : on s'intéresse aux conditions de production d'alcool par les levures.
Répondre à la question 3 de l'annexe 2 à rendre avec la copie
Question 4 : on s'intéresse à l'étape de cuisson dans l'obtention du moût.
Répondre à la question 4 de l'annexe 2 à rendre avec la copie
Question 5 : on s'intéresse aux conditions d'ajout des levures.
Répondre à la question 5 de l'annexe 2 à rendre avec la copie
ANNEXE 2
A l’aide de vos connaissances et des documents, compléter les phrases suivantes en
cochant uniquement la réponse exacte :
Question 1 :
La fabrication d’une bière repose sur la production d’alcool lors de l’étape :
□ d’aromatisation avec du houblon
□ de refroidissement du moût
□ de fermentation du moût
□ de brassage des céréales.
Question 2 :
D’après Pasteur, les conditions optimales nécessaires à la fermentation des levures sont une :
□ absence de dioxygène et une température de 25°C
□ absence de dioxygène et une température supérieure ou égale à 55°C
□ présence de dioxygène et une température de 25°C
□ présence de dioxygène et une température supérieure ou égale à 55°C
Question 3 :
La production d’éthanol par les levures de boulanger débute lorsque la concentration en :
□ dioxygène est nul
□ dioxyde de carbone est nul
□ dioxygène atteint 5mg/L
□ dioxyde de carbone est inférieur
à 10 UA (unité arbitraire)
Question 4 :
L’étape de cuisson utilisée dans l’obtention du moût est nécessaire pour :
□ détruire les levures
□ détruire les micro-organismes
□ aromatiser le moût
□ produire l’alcool
responsables des souillures
Question 5 :
Le refroidissement du moût avant l’ajout des levures est indispensable pour :
□ oxygéner le moût
□ produire du dioxyde de carbone
□ permettre le développement optimal des levures
□ détruire les micro-organismes responsables des souillures
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