Le Docteur Ravel
avec un patient
La décision de la Cour de cassation donnant
un état civil aux enfants sans vie a plongé les
avorteurs dans l’effroi : il se pourrait que
l’avortement soit menacé ! Rendez-vous
compte, tel mouvement féministe observe
même que la Cour « semble indiquer que la vie
commence à la conception de l’embryon ». Mais
où va-t-on, je vous le demande ? Si vous voulez
en profiter pour remettre un peu d’ordre dans le
monde qui nous entoure, rappelez donc deux
ou trois choses à vos amis, à vos voisins de
paliers ou à vos enfants. Voilà une petite sélection
propre à faire venir le printemps…
D’abord, n’allez pas vous faire du mal en pensant
que la loi autorise l’avortement. Elle n’en a jamais
eu ni n’en aura jamais le moindre pouvoir pour
une bonne raison : cela n’est pas du domaine de
la loi mais de la morale. On n’imagine même pas
comment de simples élus du peuple pourraient
en avoir l’idée. Tout au plus la loi était-elle capa-
ble de dépénaliser l’acte, en supprimant la peine,
ce qu’elle a fait, mais, pour ce qui est de l’autori-
ser, n’allons pas lui donner plus de pouvoir
qu’elle n’en aura jamais. En revanche, il fau-
drait rappeler, dans les dîners en ville, chez le
coiffeur ou dans les homélies, que le respect du
prochain, qui commence avec le respect de
l’enfant à naître, à plus forte raison quand il est
malade ou handicapé, reste une donnée de
base de la vie en société, jusqu’à preuve du
contraire. Alors, soyez tranquilles, la morale a
encore de beaux jours devant elle, à condition
d’y croire et de le dire.
Ensuite, posez, comme allant de soi, l’exis-
tence objective du monde extérieur. Ça n’a l’air
de rien, mais c’est très original aujourd’hui. Et à
ceux qui exigeraient une preuve
Chercher Soigner Défendre
Pour la recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence
de la Fondation
Jérôme Lejeune
L
a
L
ettre
Madame Jérôme Lejeune
Vice-Présidente
Suis-moi !
Jean-Marie Le Méné
Président
>
Suite
page 2
hers amis !
Dans mon bureau, au carrefour des
couloirs animés de nos services, je me
réjouis de sentir battre le cœur de la
Fondation et de l'Institut. Là je com-
prends que "l'amour est inventif, jusqu'à
l'infini"1
Les équipes soignantes chaque jour,
réinventent les mots et les gestes qui
apaisent et qui soignent. Les chercheurs
sondent les mystères du corps avec tou-
jours plus d'ingéniosité pour tenter de
déjouer les pièges de la maladie. Et tous
les autres, ceux dont on ne parle jamais,
bâtissent l’avenir avec talent et imagina-
tion. Enfin, il y a vous, vous dont la géné-
rosité n'est jamais à cours d'idées, sans
qui rien ne serait possible ! Que pourrais-je
espérer de mieux pour continuer avec
confiance l'œuvre de Jérôme ?
Un immense Merci !
1St Vincent de Paul
C
POUR LA RECHERCHE SUR LES MALADIES DE L’INTELLIGENCE MARS 2008 N° 57 1
Brèves
>
Suite de l’édito
de J-M Le Méné
Messe pour la Vie – La messe pour
la Vie aura lieu le jeudi 3 avril 2008 à
19h00 en l’église de la Trinité (Paris 9e).
Elle sera présidée par Dom Jean-Charles
Nault, prieur de l'abbaye de Saint Wandrille.
La chorale, la Paloma, animera la messe
pour la 3e année consécutive. La messe
sera suivie d’un léger buffet dans la
crypte de l’église.
Nous souhaitons que cet anniversaire
ne soit pas seulement « en mémoire » de
Jérôme Lejeune mais qu’il soit l’occasion
chaque année d’un rassemblement spiri-
tuel de tous ceux qui s’engagent aux
côtés de l’Eglise dans le respect de
la culture de vie et dans l’espérance
de voir se lever une nouvelle généra-
tion de Serviteurs de la Vie…
Nous voulons que cette messe puisse
être dite dans les grandes paroisses de
Paris, pour que le témoignage de sa vie
entraîne de nouvelles vocations de
médecins, de chercheurs, de chré-
tiens. Venez nombreux témoigner de
votre engagement au service de la Vie.
Adresse : Eglise de la Trinité, 3 rue de la
Trinité, 75009 Paris (Métro : Trinité
d’Estienne d’Orves, ligne 12)
Anniversaire – Madame Lejeune,
vous êtes toujours « en mouvement », des
idées plein la tête. Vous vous déplacez
chaque jour de la rue Galande jusqu’au
37, rue des Volontaires pour nous rendre
visite et réceptionner votre lot de travail
pour les prochaines 24 heures. Votre
efficacité est bien connue et même
reconnue par chacun de nous. Pas un
donateur qui n’ait son nom connu de
vous ! Vous tenez, autant que possible,
à remercier chaque donateur et quand
c’est possible, vous leur écrivez person-
nellement pour les remercier. Le mois
dernier, vous avez fêté vos 80 ans. Chère
Madame Lejeune, merci de votre
générosité et de tout cœur, nous vous
souhaitons un joyeux anniversaire !
Académie pontificale pour la Vie
Madame Lejeune, le Pr Marie-Odile
Rethoré et Aude Dugast participent à la
XIVe Assemblée générale de l’Académie
pontificale pour la Vie, les 25, 26 et 27
février sur le thème : « L’approche des
malades incurables et mourants : les
aspects scientifiques et éthiques ».
Guide de parents aux parents
d’un enfant porteur d’une trisomie 21
(0-7 ans) – La Fondation a travaillé avec
une trentaine de parents pour réaliser cet
ouvrage. Ce guide a pour but de faciliter
leur vie et celle de leur enfant et d’aider
celui-ci à progresser dans tous les actes
de la vie quotidienne.
Guide de parents
aux parents d’un
enfant porteur
d’une trisomie 21
(0-7 ans). Prix : 5 .
À commander
auprès de Charlotte
Leslé, service
Familles et Vie
Quotidienne, par
par tél. : 01 40 46 94 04.
« AutoDéfi pour la trisomie 21 » :
26 avril – La Fondation Jérôme Lejeune,
en partenariat avec 21 hypermarchés
Auchan et la Fédération Française des
Véhicules d’Epoque, organise une
grande journée au profit de la
recherche sur la trisomie 21 (voir p. 9).
Pour tout renseignement, contacter
Olivier Roubaud au 01 44 49 73 42.
Parlez-en autour de vous !
Appel aux patients
(voir le dossier de la Lettre)
Nous recherchons des patients
trisomiques 21 âgés de plus de 18
ans afin de faire un diagnostic précis et
de trouver le traitement qui leur convient
le mieux dans le cadre d’une étude sur
les apnées du sommeil (Morphée).
Nous recherchons également des
patients porteurs de trisomie 21,
ayant des antécédents de malfor-
mation cardiaque, âgés de plus de
8 ans et pesant plus de 21 kg dans
le cadre de l’étude IntrépidAnEUploidy.
Le but est d’identifier le ou les gènes
impliqués dans la trisomie 21.
Pour tout renseignement, s’adresser
à l’Institut Jérôme Lejeune,
37 rue des Volontaires 75015 Paris,
Tél. : 01 56 58 63 05.
NOUVEAU
en bonne et due forme de l’humanité
de l’embryon, répondez que vous refu-
sez par principe de suivre cette voie.
Réfugiez-vous avec insolence derrière
le mot d’Aristote : « c’est être un rustre
que de ne pas savoir distinguer entre
ce qui exige de nous une démonstra-
tion, et ce qui, au contraire, nous en
dispense ». Renversez la charge et
imposez à ceux qui veulent le
détruire de faire la preuve que l’em-
bryon n’est pas un homme. Vous
pouvez dormir sur vos deux oreilles,
c’est impossible, cela n’a jamais été fait
et ne le sera jamais par personne.
Enfin, s’il vous reste de l’énergie, col-
portez à temps et à contre temps
cette belle pensée de Camus : « Mal
nommer les choses, c’est accroître
les malheurs du monde ». En nom-
mant bien les choses, ce qui est un
vaste programme dans le domaine du
respect de la vie, vous permettez à
la vérité d’éclore, la vérité qui libère
et qui rend heureux. Quand je vous
parlais du printemps…
2
AGENDA
Conseil scientifique :
le Pr Kamoun, nouveau président
Trisomie 21 et maladie d’Alzheimer
DOSSIER
L’Institut Jérôme Lejeune :
son pôle Recherche
AutoDéfi 21 : en route pour la recherche
Création de la premièrre classe
spécialisée à Libreville (Gabon)
Entretien… avec Haude-Gaël
Sommaire N°57
3
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3
Chercher
e Pr Pierre Kamoun est le nouveau président du Conseil scientifique de la Fondation.
Ancien directeur d’une unité de recherche du CNRS et ancien chef de service de biochimie à
l’Hôpital Necker-Enfants Malades, le Pr Kamoun a mené de nombreux travaux sur le chromosome 21.
L
Conseil scientifique :
le Pr Kamoun, nouveau président
Interview du
Pr Pierre Kamoun
Vous êtes au Conseil scientifique de la Fondation
depuis 2003. Comment avez-vous intégré le Conseil ?
Pierre Kamoun : j’ai dirigé, avec le Docteur Pierre-Marie
Sinet, une unité de recherche du CNRS consacrée à l’étude
du chromosome 21. Ce service s’est ouvert en 1965, avec
Henri Jérôme, biochimiste et ami de Jérôme Lejeune. Nous
étions en contact étroit avec Jérôme Lejeune qui
aimait discuter de biochimie avec nous. C’est ce qui
explique que Pierre-Marie Sinet et moi-même ayons été
appelés à siéger dans le Conseil scientifique de la Fondation.
Vous venez d’être élu Président du
Conseil scientifique, quelles sont vos
perspectives pour les mois, les
années à venir ?
P.K. : j’ai accepté d’être le Président du
Conseil scientifique parce que j’estime que
le travail de la Fondation est très utile.
Mon but est de poursuivre l’œuvre entre-
prise, il y a dix ans, par Bernard Kerdelhué.
Une difficulté a cependant récemment
surgi dans le fonctionnement du Conseil
scientifique : l’apparition de charges
sociales sur les bourses de thèse
attribuées à des étudiants travaillant dans des laboratoires
français. Ces charges n’existent pas pour les étudiants
français ou étrangers, travaillant dans des laboratoires
étrangers. Cette pénalisation des laboratoires français
est préoccupante. Nous devons encourager nos
chercheurs à travailler sur les déficiences mentales
d’origine génétique et leur faciliter l’accès aux
subventions.
Quels sont les projets de recherche qui vous semblent
les plus prometteurs dans le domaine des déficiences
intellectuelles d’origine génétique ?
P.K. : travailler sur les modèles animaux pour la trisomie 21,
c’est ce qu’il y a de « mieux » pour l’instant. Chaque gène
mériterait d’être étudié dans le détail, car on ne sait pas
combien (et quels) gènes sont responsables du retard
mental observé dans la trisomie 21, ni à quels moments de
développement ces gènes sont importants. On a observé
que, plus le temps passait, plus le retard mental du
jeune enfant trisomique 21 s’accentuait, aussi était-il
intéressant de pouvoir freiner l’action de certains
gènes.
C’est un travail complexe. Enfin le rôle majeur d’un gène
du chromosome 21 dans la maladie d’Alzheimer fait de
la trisomie 21 un modèle d’étude intéressant de cette mala-
die sur les sujets âgés, porteurs d’une trisomie 21.
Quel est, selon vous, l’apport de la Fondation dans le
milieu scientifique et médical ?
P.K. : la Fondation Jérôme Lejeune a une vocation interna-
tionale ce qui la distingue des autres organismes caritatifs
français. Au dernier Conseil scientifique, des chercheurs
appartenant à 12 pays, répartis en 5 continents, ont déposé
des demandes d’aide à la recherche.
Par ailleurs, la spécificité des domaines
soutenus par la Fondation comble, en
France, un vide institutionnel et caritatif.
Cette année, nous fêtons les 50 ans de
la découverte de l’origine de la trisomie
21. Le Conseil scientifique a-t-il des projets
pour honorer cette avancée scientifique ?
P.K. : c’est en effet une date à fêter car la
découverte de Jérôme Lejeune a permis la
naissance et le développement d’une
nouvelle discipline : la cytogénétique
médicale. Nous pourrions rédiger un article
historique et le publier dans une revue qui jouit d’un grand
prestige dans le milieu scientifique…
Considérez-vous la trisomie 21 comme une maladie
orpheline ?
P.K. : la trisomie 21 est inclassable. La trisomie 21 n’est
pas une maladie orpheline car elle est plus fréquente que ne
l’indique la définition d’une maladie orpheline. Mais on pourrait
dire qu’elle est un peu orpheline sur le plan de la recherche
scientifique, au moins en France (une conception sur 650).
Que pensez-vous du terme « maladie génétique de
l’intelligence » utilisé par Jérôme Lejeune ?
P.K. : Jérôme Lejeune n’aimait pas parler de syndrome de
Down associé au concept de dégénération raciale. Après,
c’est un problème de sémantique. Lors des publications,
le mot « trisomie 21 » passe inaperçu. En revanche le
terme « déficience intellectuelle d’origine génétique » a son
équivalent en anglais.
4
aurent Meijer est spécialiste en enzymologie, chercheur en biologie cellulaire et pharma-
cologique au laboratoire du CNRS de Roscoff ; il s’intéresse tout particulièrement à la
kinase Dyrk1A, importante dans le fonctionnement des cellules nerveuses.
L
Interview de
Laurent Meijer
Vous travaillez à la fois
sur la trisomie 21 et la
maladie d’Alzheimer. Quel
lien y a-t-il entre ces deux
maladies ?
L.M. : On a remarqué des
signes précoces caractéristiques
de la maladie d’Alzheimer chez
les adultes trisomiques 21 à
partir d’une quarantaine d’années.
L’un des deux gènes identi-
fiés, responsables de cette
dégénérescence mentale,
est Dyrk1A. Nous cherchons
des molécules qui bloquent,
contrôlent, régulent les anomalies associées à la maladie
d’Alzheimer et Dyrk1A est une cible de notre travail.
À quoi sert Dyrk1A ?
Laurent Meijer : le chromosome 21 est le plus petit des
chromosomes. Il existe sur ce chromosome, près de 225
gènes connus qui sont responsables de la synthèse d’au
moins 225 protéines.
Dyrk1A est l’une de ces protéines, responsable d’une
réaction de phosphorylation (c’est-à-dire l’accrochage de
phosphate sur les protéines cellulaires). C’est un
processus qui existe dans toutes les cellules et sans doute le
mécanisme majeur de régulation du fonctionnement et de la
vie des cellules. Ce processus est régulé par les kinases
(enzymes catalysant les réactions de phosphorylation). Il y a
518 kinases chez l’homme. Des anomalies de phosphory-
lation sont impliquées dans la plupart des grandes patholo-
gies humaines.
On a constaté, grâce à des études de phénotypes (caracté-
ristiques apparentes chez une personne : aspect physique,
comportement, etc.), des modèles cellulaires, des modèles
animaux, que la kinase Dyrk1A est impliquée dans les
maladies neurodégénératives.
Ainsi, Dyrk1A est impliquée dans une partie des problèmes
de la trisomie 21 comme les problèmes cardiaques,
l’organisation du cerveau. Les problèmes proviennent de la
copie supplémentaire de ce gène (chromosome 21 surnumé-
raire), qui conduit donc à une quantité supplémentaire de
Dyrk1A (50 % de plus que la quantité normale).
Pourquoi travaillez-vous sur la trisomie 21 ?
L.M. : j’ai d’abord travaillé sur la kinase Dyrk1A puis mes
travaux m’ont fait comprendre l’importance de Dyrk1A
dans la trisomie 21. Dyrk1A contribue aux malformations.
Je cherche donc un moyen de la réguler, de l’inhiber ou
simplement de réduire son activité par des voies pharmaco-
logiques simples. Je recherche et caractérise ainsi tou-
tes les petites molécules inhibitrices qui bloquent
Dyrk1A et qui pourraient avoir comme effets d’atténuer les
surhandicaps de la trisomie 21, d’améliorer le développe-
ment, de permettre aux patients de mieux s’adapter à leur
environnement. Ce sont de petites améliorations qui
pourraient changer la vie des patients. Nos premiers inhi-
biteurs sont des dérivés d'une molécule issue d'une éponge
de l'indo-Pacifique, dérivés synthétisés par nos collabora-
teurs chimistes de l'université de Rennes, le Pr. J.P. Bazureau
et le Dr. F. Carreaux.
Pourriez-vous nous présenter le programme financé
par la Fondation ?
L.M. : la Fondation Jérôme Lejeune finance la recherche,
l’optimisation et la caractérisation d’inhibiteurs. Dans ce
genre de travaux, il faut rester vigilant face aux effets secondaires
possibles. Par exemple, une molécule peut inhiber une kinase
mais aussi être toxique. Il n’est alors pas envisageable de l’utiliser.
C’est un travail d’exploration. C’est un long travail… mais
je suis très patient ! Tout gain thérapeutique sera bon à
prendre.
Trisomie 21
et maladie d’Alzheimer
Chercher
UN CHERCHEUR NOUS EXPLIQUE
Nous souhaitons vous présenter de façon régulière dans la Lettre, un des
programmes que nous finançons. Le projet de Laurent Meijer porte sur la
recherche d’inhibiteurs pharmacologiques pour la trisomie 21 et la maladie
d’Alzheimer. La Fondation a versé 15 000 (sur 2 ans) pour ce projet.
Dossier
5
Institut conçoit et
mène des program-
mes de recherche clinique
en lien avec les patients
et les familles volontai-
res. Il mène ces études
pour mieux connaître les
déficiences intellectuelles
d’origine génétique en
vue d’améliorer les
traitements et de mieux
prévenir d’éventuelles
complications.
Parallèlement, l’Institut
mène des programmes de
recherche fondamentale et
pharmaceutique.
Cette recherche est
actuellement entièrement
financée par la Fondation
Jérôme Lejeune.
Le Docteur Henri
Bléhaut, directeur de
la recherche de la
Fondation et de l’Institut
Jérôme Lejeune, nous
explique l’importance de
ces études.
L’Institut Jérôme Lejeune :
son pôle recherche
L’
Interview du
Docteur Henri Bléhaut
Quel est le déroulement d’une étude de recherche ?
Henri Bléhaut : lorsque le patient vient en consultation à l’Institut, il peut
demander à entrer dans une étude de recherche. Cela ne change pas fonda-
mentalement le déroulement de la consultation : la priorité reste toujours le
malade et son suivi médical. Cependant, une consultation réalisée dans ce
cadre peut comporter des éléments supplémentaires comme répondre à des
questions particulières, avoir un complément d’examen médical, une prise de
sang ou une évaluation psychométrique adaptée à l’étude.
Toutes les personnes du service de recherche sont étroitement impliquées
dans chaque essai ; l’infirmière, notamment, joue un rôle-clé dans la réalisation
des études cliniques, y compris dans les contacts téléphoniques et les prises de
rendez-vous. Elle effectue des prélèvements sanguins en vue d’examens courants
ou plus complexes, réceptionne les résultats des examens biologiques et prévient
les médecins en cas d’anomalie nécessitant une réponse urgente. Elle veille à ce
que les patients et leur représentant légal aient bien reçu l’information nécessaire
et collecte leurs consentements quand ils participent à des études de recherche.
Une infirmière effectuant un prélèvement sanguin sur une patiente.
La recherche clinique
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