S ÉMINAIRE DE PROBABILITÉS (S TRASBOURG ) M ICHEL É MERY Une topologie sur l’espace des semimartingales Séminaire de probabilités (Strasbourg), tome 13 (1979), p. 260-280 <http://www.numdam.org/item?id=SPS_1979__13__260_0> © Springer-Verlag, Berlin Heidelberg New York, 1979, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire de probabilités (Strasbourg) (http://portail. mathdoc.fr/SemProba/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Université de Strasbourg Séminaire de Probabilités UNE TOPOLOGIE SUR L’ESPACE DES SEMIMARTINGALES par M. EMERY L’étude de la stabilité des solutions des équations différentielles stochastiques a conduit Protter à énoncer dans des solutions par rapport à la convergence des local dans Hp. Mais cette convergence [~9] résultat de continuité un semimartingales au sens provient pas d’une topologie, et ne cela alourdit les énoncés: il faut extraire des sous-suites. Dans cet nous aux munirons l’espace des semimartingales d’une topologie métrisable liée Hp, convergences localement dans complète, agissent et sur des résultats équations est conservée par qu’elle les dont semimartingales. (inspirés de ceux de nous Sp; montrerons quelques-unes des Nous réservons pour Protter) différentielles stochastiques par ESPACES D ET exposé, qu’elle est opérations qui exposé ultérieur un de stabilité des solutions des rapport à cette topologie. CONVERGENCE COMPACTE EN PROBABILITE. Tous les processus seront définis sur un 0~’ les conditions habituelles seront considérés comme égaux. D l’ensemble des processus même espace filtré vérifiant deux processus On notera T l’ensemble des càdlàg adaptés, SM celui des indistinguables temps d’arrêt, semimartingales. ’ DEFINITION. Pour X E D, rcp(X) = on pose |Xt|] , 2-n E[1 et on appelle dist ance de la convergence compacte distance sur Dans la D, bornée par suite, 1, donnée ar par abus de langage, l’espace topologique ainsi obtenu. dans la définition de d en probabilité la d cpX,Y ~ ~ nous désignerons Les inst ants constants aussi n par D qui apparaissent peuvent être remplacés par des temps d’arrêt: 261 Pour suffit qu’il et tels que, en converge dans D suite qu’une existe des temps d’arrêt Tk qui croissent intervalle ~o,Tk~ chaque sur , Xn tende il faut et il X, l’infini p.s. vers . X uniformément vers probabilité, Pour X E D et on définit de nouveaux XT , X _ X semimartingale XT- _ 0 { T~ 0~ . sur semimartingale. une intervalles stochastiques fermés l’expression martingale locale a ou et L’arrêtée à T 1R vers ouverts à droite. sauf mention du et x ~ sur une Tm suite de processus croissent qui sur des sauf dans Ici, contraire, dirons nous lesquels la propriété stochastiques lieu. Par a inft : ~ ( prendre Zn} ) . (C2~); peut même dire mieux temps d’arrêt lieu phénomènes ayant tout processus X de D est localement borné 1. Soit à T- d’une ou lieu localement s’il existe des intervalles qui croissent exemple, 1 Le mot localement peut avoir deux sens, suivant que l’on s’intéresse à des qu’une propriété T), à (arrêt à T-) ; I ~ T + 0 et est ( arrêt XT + convention, ((O,Tn(( processus de D par s~t XT _ par T E T, sup|Xs| s X*tt = On limite vers une vers càdlàg adaptés. Il existe des l’infini tels que chacun des processus . borné. inf ~ t : ~ Démonstration. Posons suite de k n,p k(n,P) temps d’arrêt qui croît Sk( p )) P(Sk(n tel que P chaque n, la suite n,p p) 2 p Pour vers . l’infini. Il existe donc Posons Meyer a déduit de P(Tnk(n,p) p) ce un entier Sk( Snk(n,p). n,p ). Tm = inf = une Pour T- donc Tm est majoré par T est évidemment croissante. Sa ~ est chaque n, est borné. D’autre limite est ~ infinie, part, car 2-m+1 . lemme le résultat suivant (qui ne sera pas utilisé 262 suite) : dans la COROLLAIRE. Soit positifs cn une suite dans D, Il existe alors des réels strictement 03A3cnXn (et tels que la série même la série Démonstration. D’après le lemme, il existe des temps et tels que, pour tout n, c= 1/(2nann). Pour on a, déduit autre démonstration, DEFINITION. Soit 1 S p a) On lixllsp b) s’il existe des que, pour chaque dans tels que ~ . de processus de D converge localement dans temps d’arrêt Il tend Remarquons que, s’il T m, en complets (voir plus loin). de Banach des processus X E D On dit qu’une suite vers les recollent ce . ~X*~~Lp m, m se moins directe mais pouvant s’étendre à et SM sont des e.v,t. que D ce appelle Sp l’espace = chaque Il w résultat de ce l’infini la convergence uniforme de la série sur processus Y E D, Remarque: Une vers 2-n , est alors clair que les limites ainsi obtenues pour un croissant T sur ~n~ mcn|Xn|~cnam~cnan~ d’où, toujours converge dans D. soit fini. Posons maintenant sup chaque m, 03A3cn|Xn|) en est T qui croissent vers l’infini et tels vers zéro quand tend vers ainsi, de les choisir tels que, de Sp le lemme 1 plus, XTm n l’infini. permet, quitte à et tous les diminuer soient Sp. La topologie de D est liée résultat suivant, dont souplesse qui converge X dans D. démonstration figure àans Soient Si la suite b)âi convergences localement dans L3~, Sp par le et qui illustre la de l’arrêt à T-. PROPOSITION 1. a) une aux vers la suite une suite converge vers X dans X localement dans dans D, D, il en X un élément de. existe une sous-suite Sp. converge vers X localement dans Sp, elle converge vers 263 Cette proposition d’un usage constant dans la suite: elle fournit sera caractérisation de la topologie de D parfois plus maniable que la distance On peut la reformuler ainsi: Pour que suffit que, de toute sous-suite qui converge vers une suite pour tout q Avant d’en venir l’espace D. est La de D extraire peut en Sq vers encore la convergence probabilité en une sous- la même limite. deux propriétés pas si l’on substitue à P change Xn (D,d ) métrique une n’en est pas affectée). général le terme d’une série dans D telle que la série E n Xn converge dans converge, donc les série E[1^(Xn)*t] (An); forment complet. est converge. Nous allons établir que entier, la n ne pourrait le ne complet: Démonstration. Soit r cp (Xn) on mentionnons aux semimartingales, topologie particulier que les moins de p que l’on Sp, X sous-sous-suite une en converge localement dans fini, PROPOSITION 2. L’espace En SP. Elle entraîne d. et il D, il faut X dans vers puisse extraire S dépendent probabilité équivalente (car Enfin, D converge suite converge localement dans croire: si de on X localement dans convergences localement dans qui, Xn une une suite de Cauchy pour la convergence évanescent, déduit que, hors d’un ensemble sommes la série = D. partielles en Pour tout t de la série probabilité. converge n On en vers un T- processus croissant A ~ D. Posons converge, pour tout k, dans Tk = inf{t>0 : l’espace complet La série des S1, (Xn) k puisque ~(Xn)Tk-~Sl = ~(Xn)*Tk-~L1 = E[(Xn)*Tk-] ~ k ~ . Soit Yk sa somme. de n Xn convergence ESPACE vers Y Yk se recollent en un lieu localement dans a = SI, processus Y, et la donc dans D. CONVERGENCE DES SEMIMARTINGALES Le but de topologie qui ne Les processus ce soit est de munir paragraphe en un sens devra pas seulement prendre martingales, mais aussi, en compatible en l’espace SM des semimartingales d’une avec l’intégration stochastique: compte les valeurs Mt prises quelque sorte, les accroissements elle par les semi- infinitésimaux dMt. 264 DEFINITION. Pour M ~ SM, on pose sup ~~ où le sup porte l’ensemble des processus prévisibles bornés par 1. On sur des appelle topologie ~~ semimartingales la topologie distance bornée par 1 Ici et dans la SM définie par la sur d sm (M,N) = r sm (M-N). le suite, point symbolise l’intégration stochastique: (X.M)t = t0 Xs dMs . Comme pour La D, nous appellerons de topologie est très SM la convergence compacte Si, . par exemple, s-l ne mesures de Radon sur encore SM forte, plus indépendants fient à la convergence d du un un réel et M rsm de r sm ). semimartingales s’identifie à compact. Remarquons cependant que les de D et S14 s’identi- topologies espace vectoriel une topologique. semimartingale. Si rsm(M). que (l+e(B))r sm quelconque, où (M), On 1, déduit que, pour X en e(B) il est est la partie entière l’inégalité triangulaire). Soient maintenant tingales, tout temps, fait de SM la définition de I~~[ (utiliser topologie probabilité. en Démonstration. Soient ~ de que la encore X=l dans la définition de et la convergence des JR+, pour les processus sur ainsi obtenu. comporte qu’un seul point, les semimartingales sont les mesures en norme sur clair forte probabilité (prendre en la convergence des LEMME 2. La di st ance l’espace topologique de limites (B ) une suite de réels et respectives À et M. Il une s’agit suite de semimar- de vérifier que tend 03BBM. On écrit vers Le premier terme est majoré Il reste à voir que, pour M tendent vers par et tend donc (l+3(03B m) rsm(Mn-M), fixée, tend zéro. Mais si l’on avait lim n processus lim (p. r prévisibles Xn > e. (JJ, nM) sm bornés par 1 tels que Or ceci est donc la démonstration. r vers incompatible zéro si les > e > 0, avec le lemme zéro. réels n il existerait des > lim vers E , donc que suivant, qui achève 265 SOUS-LEMME. Soit M l’espace de continue uniforme) une dans semimarting-ale. L’application linéaire X des H~ de existe des temps d’arrêt T arbitrairement l’inégalité (démontrée On écrit on en tendent vers Passons maintenant à THEORIE 1. une une limite, Cauchy suite de et posons M tel que, pour tout processus pour X prévisible borné ( où elle A E Fs ) , prévisibles bornés coïncide, avec sur tend semimartingale, que vers Nn Nn = Mn - M. vers - Pour tout processus X )e; r par la semimartingale n, que, et que Nous J(X) savons il existe ~~1 e (il s’agit r cp Mk). On en n~k, pour 2s , J est continue de muni de la convergence uniforme dans prévisibles élémentaires l’intégration stochastique par rapport à M. Un permet alors d’affirmer vaut X.M pour tout X que, pour tout X zéro dans D. Pour achever la tend n > k, les processus théorème de Dellacherie et Mokobodzki Posons d . L’application linéaire limite, D; d’autre part, donc dans D. Cauchy dans l’espace complet D. r cp (X.l;1k) des processus l’espace pour appliqué à g la zéro unifor- l’espace X borné prévisible du sous-lemme ci-dessus déduit, toujours vers J(l). = Soit e > 0. Il existe k tel que, pour simplement tendent de est une Xn propriété importante prévisible borné, est , S2, suite de d’où, à ~~~II ~ IIMT-IIH2 zéro localement dans une sa est dans SM est complet . L’espace J(X) MT- Il [6]) dans Démonstration. Soit Appelons (voir ~6~). lesquels pour déduit que si des processus prévisibles les mément, de la convergence semimartingales grands 3 et X.M est D. Démonstration. Nous utilisons l’espace H2. (muni processus prévisibles bornés ~ démonstration, que M prévisible borné. prévisible borné, X.Nn il suffit d’établir zéro dans SM, c’est-à-dire que la limite, soit 4a, de la 266 suite un de Cauchy entier dans IR+ est nulle. Si elle r tel que, pour tout m n> m, l’est pas, il existe ne tire on en a; r sm (Nn) - a , , et,, à la limite, 3a. Il existe alors X prévisible borné par 1 tel que a ~ 2a. On peut maintenant écrire, pour nm, - 2a - > Ainsi, X.Nn Hp ESPACES tend pas ne on si N est Il porte sur équivalente un processus à variation de M ce équivalente à Hp, la norme Î Il . Lorsque semimartingales (sur où N A). ). ° = 1, A prévisible (avec tout est + M telles que de M en une martingale semimartingale jP(Ñ,A), Il est norme des N + A Hp de on est obtient est la [~6]). . espace de Banach. classique Ap voir ceci, un = , + = A est la ~A~Ap est une norme décomposition canonique variation dans l’espace Hp que L (muni des de M et où de la . l’espace mesures), , norme martingales l’est aussi. s’identifie à la Toute . prévisibles à reste à vérifier que p décompositions qui précède, des processus l’espace complet. Il ’ ~ prenant simplement Démonstration. D’après tribu et A intéressons qu’aux exposants p finis, L’espace Hp 3. Soit == des toutes les nous en décomposition canonique est I + nous ne . A martingale locale processus à variation finie un spéciale. Comme norme m . jp(N,A) (l’inf locale N et une une Hp désigne l’espace que ~M~Hp = est finie qui est absurde ce pose jP(N,A) = Rappelons zéro dans D, vers a.. = DE SEMIMARTINGALES Soit finie, 2a - a des P-mesures bornées sur d’où le résultat.’Pour p la est 267 soit quelconque, Al converge dans A telle suite dans une limite A, vers une qui tend , 0 oc (An) et, lorsque L zéro dans vers tend aussi vers zéro dans On peut remarquer, avec Yor, ~An~Ap tend m Pour énoncer la proposition il 1, convergence localement dans Sp. Les convergence localement dans HP, en résultat est aussi a fallu donner lignes qui montrant et soit T DEFINITION. Soit l’espace des semimartinales sur l’infini, Lp A dans vers une conséquence en un sens M Pour un à la notion de suivent visent à introduire la (lemme particulier 4 b) que les équivalentes. temps d’arrêt . On appelle Hp(T-) lesquelles inf = LT-=MT- " M v.a. converge donc deux définitions naturelles de cette convergence sont où l’inf porte est fini, E An la [l0]. immédiate du théorème 4 de IIMI’HP(T-) vers oc . La série restant dominée par la v.a. de en LP: n An ce que E que sur " semimartingales L qui coincident toutes les avec [O,T[. LEMME 4. Soient SM. Alors T E T, a) 2 b) ; 2 c) IIMIIHP(T-) ~ =( Dans le locale et un T- de A. Le c), inf M=N+A = l’inf porte ; jP(NT,AT-) sur les . décompositions processus à variation finie b) entraîne en particulier A; de M en une martingale remarquer l’arrêt à T de N et à que si ~ = 0 , M est nulle ~ 0, T(~ . Démonstra.tion. , a) La première inégalité résulte la seconde de b) La . première inégalité ~MT-~Hp = inf L=M T- est évidente, Hp ~ 2 la seconde résulte de Linf ~L~Hp =M . _ sur 268 c) Soit M = N + A de la sus forme cp première où cp est i temps d’arrêt fixé dans dont la décomposition une est l’énoncé). = ~M~Hp(T-) inf inf inf LEMME Tk (Pour ne (Mn) 5. Soit croissant une pour les vers une présente aucune ~MT+B~Hp i’ - LP s 0 du lemme 1 est le résultat suivant: pour tout le lemme avec difficulté I semimartin~ales. tels que, analogie complète d’égalités, a): semimartingales, l’infini toujours le ~ [N,N]1 2T + T-0|dAs| + |0394(A+B)T inf suite de est jP(NT,AT+B) inf M=N+A = L’analogue, du = B E E M=N+A - FT-mesurable (T On peut alors écrire la suite ~LT~Hp = et notons E l’ensemble des proces- M, une v.a. conséquence une de n temps d’arrêt Il existe des et tout k, Mn E il faudrait vérifier 1, que c’est encore vrai pour p Démonstration. Une conséquence du théorème de Doléans-Dade - et cela infini.) ([7]) et Yen est . . que toute par 1 et N+A au de lemme semimartingale se décompose chaque semimartingale les Tk tels que, Mn, c) Hp vers que, our localement dans l’infini tels ’ On dit - ne une reste alors qu’à en Mn tout Nous pouvons maintenant énoncer, ( 1, le lemme est dans qu’une k, (grâce et suite (Mn) de semimartingales converge M E SM s’il existe des temps d’arrêt - choisir est borné par T de sauts bornés décomposition telle les processus permet de conclure que chaque DEFINITION. Soit et il sur soient tous bornés. Comme le saut 4 martingale locale à processus à variation finie. On choisit un 1) en une _ -) k pour les semblable à la proposition 1 pour les processus tende vers Tk vers zéro. semimartingales, càdlàg: croissant une propriété 269 (Mn) THEOREME 2. Soient a) Si la suite (Mn) converge vers M dans SM, il converge vers M localement dans qui b) vers Si la suite (Mn) M une suite de semimartingales, converge existe en une une semimar- sous-suite Hp. vers M localement dans Hp, elle conver~e M dans SM. 1, Comme pour la proposition condition nécessaire et suffisante de convergence dans en une regrouper les deux assertions de l’énoncé peuvent se SM. La démonstration du théorème fait appel à deux lemmes. Le premier démon- lorsque SM est muni d’une autre distance; trera le théorème ensuite qu’elle LEMKE 6. Si,, est la quantité M E, pour rp(M) équivalente à on nous verrons d . pose ] inf [ sup ~0394NT~Lp + rcp([N,N]1 2 + |dAs|) = dp(M,N) rp(M - N) .. est vrai lorsque ladis~tanc_e est dsm sur une distance remplacée SM y est et le SM, sur , théorème 2 par la distance dp. Démonst ration. l) La fonction (théorème r est à valeurs finies [7]) de Doléans-Dade et Yen: (et même ~ 1 ) . choisir une telle que les sauts de N soient bornés par e, et 2) L’inégalité triangulaire tend ment dans Sp. o vers Grâce zéro, au une lemme d~ sous-suite 5, on peut, est La par T arbitrairement + de |dAnsl grands, peut N+A de M est bornée par 1. une tende Nn + sous-suite vers distance, montrons que si (Mn) vers tend translation, + proposition 1 permet d’extraire telle que rcp une (Mn ) où M= 0. Il existe alors des décompositions sup M p décomposition on [N’,N’]1 2 . + Avant de finir de vérifier que rP(Mn-M) effet, résulte facilement de [N+N’,N+N’]1 2 ~ [N, N]2 3) En An de ) ~ (que Mn tend . nous vers ramener au cas telles que 0 zéro localement + T-0 |dAns|Î se zéro locale- noterons dans Sp: encore pour des zéro dans LP. Mn) 270 On en donc déduit ~Mn~Hp(T-) ~ ~[Nn, ]12T ~ ~[Nn,]12T-+0|dAns Mn tend 4) Pour montrer que sépare Mn = dp est c un --> de pour des T arbitrairement il reste à voir que si lemme, Hp, tend zéro. Soient t vers un 0 et On choisit grand assez pour que Mn chaque semimartingale on temps d’arrêt T telle que 1ln (théorème une Mn un tel que décomposition tende peut aussi la supposer choisie telle soient bornés par qu’elle ci-dessus entraîne que la réel strictement positifs. Il existe recollement, sur , 0. Donc M est nulle. z zéro localement dans 3) le point zéro dans vers MT- et 0, vers entier et Nn 0, = Pour terminer la démonstration du converge + ~0394NnT~Lp il reste à vérifier distance, une M converge grands; d’où par | ~Lp les points. Mais si 5) Lp zéro dans vers suite constante | ~ + T-0|dAns vers que les sauts de de Doléans-Dade et zéro; Nn Yen). Posons maintenant | Bn=[(Nn)T,(Nn)T]12+|d(An)T-s Cn La suite Bn [Nn, Nn ]1 2 = tend vers dAns | +| zéro dans Sp, , . donc r cp (Bn) tend vers zéro; en étant , nul lnm rcpcp (Cn) n rcp (Bn-Cn) est majoré par e+2 t (définition de rc P ), e+2 t. D’autre part, sup ~0394NnS~L tend zéro, car Lp sur vers :: SET ~ ~0394NnS~Lp + ~0394Nns~Lp De + s + 2-t, sups qui (définition est arbitrairement Avant de montrer que les distances achèvera la démonstration du théorème 2, de la distance dp . ~0394NnS~Lp + 1 ~[Nn, ]12T~Lp lnm et dp un de petit. et . dsm on déduit alors que - sont équivalentes, ce qui second lemme est consacré à l’étude 271 LEMME 7. La distance dP fait de SM dp Démonstration. Pour montrer que . de (~,M) ÀM n’est pas --> fait de SM évidente), 6: et seulement si de toute sous-suite Mn , tend (Mn) Cauchy remplacer pour par dp, admet d’en extraire sous-suite, une Bn = on critère au M pour d~ si sous-sous-suite peut extraire Il s’agit, étant donnée une une Nn + An + suite de sous-suite qui converge. Quitte à la une 2donc peut supposer que on décomposition une vers on complétude. Passons maintenant à la Hp grâce de tend la continuité dans H . M localement vers cas au (Mn) suite une ( seule e .v.t . un ramène on se de convergence établi dans le lemme M qui topologique complet. espace vectoriel un telle que, en posant , ait 2 n ~ sup E Bn La série processus croissant la proposition Rn tels que lim peu les un diagonal de Cantor k, E On en n Comme Tk, vers vers l’infini et une on au lemme supposer que tous les Mn sont dans sous-sous-suite une 5, reste, le donc, d’après zéro dans D. Il existe = croissant Tk donne nous tend 0 pour tout k. Grâce = diminuer tout Em~nBm, = des temps 1, et son convergente dans l’espace complet D, est alors sous-suite f(n) peut, quitte à Le h(n)=gof(n) procédé telle que, pour 00. tire, en Il ~0394NnT~ ~ 2-n , omettant désormais l’indice BmT- - on en Il ~Rh(n)T--Rh(n+1)T-~Il n = p k, ~ . p déduit,, puisque = ( ) h n +1 h n +1 - Il E - Il ~ (C~t~I~ T- + ~ f~~ Î ~- ~)( L p + 2-h(n) , + r Il L P 272 que la série ~ est La sous-suite gales (Mh(n)) forment les limites de ces convergence de Mh(n) d. distance est donc de suites M vers recollent se sont équivalentes. 6, Cauchy il (Le et elles sont plus forte pour 6 est principe une plus fortes lemme 6 et de que la et 6 fait aussi de SNï (~1~) d (respectivement tivité, (lemme 6) donc été suggéré suite de Cauchy un dp et d cp ); espace vectoriel un espace que la restriction Soit 6 pour par que les distances la proposition 1, norme Sp). dans les deux cas, c’est la limite pour graphe fermé Hp, nous en a qu’à vérifier reste ne cela résulte du Hp est vers l’infini,r même semimartingale M, et la en une Ces deux distances font chacune de SM topologique complet, norme T croît pour la - tenu du lemme (pour dP, et les semimartin* lieu localement dans a Démonstration du théorème 2. Compte dans Cauchy Cauchy dans Hp. Quand suite de une convergente. = dp d , + avec elle est donc vectoriel à SM de d le fait que la Toute suite de dsm. avec Dellacherie). et dP d sm la même limite convergente (car pour topologique complet. Le théorème du permet alors d’affirmer que les distances comparables 6 et à et le résultat. d) définissent la même topologie, d’où, par transi- - ETUDE D’UN CONTRE-EXEMPLE Avant de passer à l’étude des propriétés à l’aide d’un exemple emprunté à Kazamaki possède ([~4])~ topologie des de SM, donnons, propriétés qu’elle ne ’ pas. Soit, tielles de la sur (Q,F,P), (T ) d’espérances satisfasse aux E[Tn]= n; suite on indépendante munit 0 de la de v.a. de lois exponen- plus petite filtration qui conditions habituelles et fasse de chaque On supposera que les Sn = inf T une tende ~n vers croissent suffisamment vite l’infini (ceci a vers lieu dès que E T un temps d’arrêt. l’infini pour que ~). soient A 6, 273 le processus croissant défini par sant un saut Mn Fixons à l’inst ant d’amplitude ~ A tendent vers Mn la obtenue martingale en compen- Tn: : + . Sur l’intervalle n. et t,, At= on a, pour m > n, Mn = le processus croissant A dans A. Les pour martingales chaque n, donc aussi dans SM. Cet exemple permet l’espace de répondre par la négative à . plus: déjà dans l’espace non des processus à variation finie peuvent tendre La La supprimant dont et on dsm, , inf r vers se At r(A) ~ rcp( [Mn,Mn]1 2 + |d(A-Mn)s|) avec = des ([N,N]1 2 |dBs |) + , ne pas.) l’est n’est pas que l’on obtient rp (voir définit pas la même distance: elle en sépare on martingales, une semimartingales. ne t,, des limite qui une demander si elle une H2 semimartingales spéciales le terme de sauts dans la définition de n’est pas le lemme t opologie pas les points. En . 6), en et que dp effet,, peut écrire . Comme les processus r(A) = 0, topologie r(M) = quantité pourrait toujours des décomposition canonique continue pour la opération (L’espace martingales locales n’est pas fermé dans Sbl. des des processus à variation finie 3) sur SM. 1) L’espace 2) trois questions [Mn,Mn] et la f onction et r ne A-Mn sépare sont nuls sur [[0,S [[, ceci entraîne pas A de 0. QUELQUES RESULTATS DE CONTINUITE Un théorème de stabilité dans SM pour les stochastiques, qui la topologie de d’autres énoncés SM, en constitue la sera Dans l’énoncé qui (sinon, on ne principale application démontré dans relation suit,, avec on équations cette un différentielles (et justificationi) prochain exposé; nous regroupons ici topologie. . suppose Y borné saurait pas définir les sur de des intervalles fermés intégrales stochastiques). 274 PROPOSITION 3. Soient X un prévisibles qui tendent vers (prévisible) Y localement prévisible, processus X en restant dominés par borné. Alors, intégrales stochastiques tendent pour toute vers même un processus semimartingale M, les X.M dans S~I. Démonstration. Le processus X étant dominé par Y, (à T+), peut donc supposer que X= 0. Par arrêt suite de processus une est dominé par 2Y; on peut supposer que Y est décomposition N+ A de M telle que les on une constante. Soit alors E> O. Il existe sauts de N sont plus petits une e/Y. que On écrit alors, pour un p quelconque, sup T Le terme de sauts est 1 premier, l’autre se borné, auquel d[N,N] convergent vers PROPOSITION 4. tendent S1, L’application cas,par convergence et a LI. Démontrons-le pour le (à T-) , les dominée, on v.a. Les processus fortiori C2 x SM de ~. Par arrêt analogue. zéro dans vers zéro dans zéro dans vers traitant de manière peut supposer tendent donc que e; il reste à vérifier que les processus plus petit et ~ à dans SNI ui fait correspondre foM est continue. Dans cet énoncé, l’espace vables doit être muni de la compact de la fonction ainsi que le lemme Voici un et de C2 des fonctions deux fois topologie ses ci-dessous, une fonction jusqu’à généralisent avatar de la formule du LEMME 8. Soient f de la convergence uniforme dérivées se C2, M sur l’ordre 2. Cette sans changement une f(Mt) = f(M0) + t0f’(Ms-) continûment déri- difficulté au tout proposition, cas vectoriel. de variable: semimartingale. Alors dx) dMs + t0(10xf"(Ms-x0394Ms) d[M,M]s. Démonstration. 0n décompose dans cette formule le processus croissant en sa partie continue Mc,Mc> et sa partie de sauts E QMs. Nous [M,M] laissons le lecteur vérifier que l’on retrouve ainsi le terme du second ordre et le terme de sauts de la formule usuelle. - 275 Démonstration et fn C2. f dans vers proposition 4. Nous supposons de la Nous voulons montrer que f D’autre se la convergence dans SM étant part, arrêt à T-, quitte à extraire dans S2). Les . sous-suite, une v.a. (Mn - M~~ Mn que tend tendent alors extraction de sous-suite les fait tendre vers tendent maintenant sont bornées par par une et n’ l’infini, et, de 1N, même constante une même fonction supposer que f vers (k,k+l,k+2,...) à la sous-suite n on a le droit de M dans H~ (et L2. Une a fortiori nouvelle zéro p.s. Les temps d’arrêt l} Tk = f sous-suite. une bornées, et, sont zéro dans vers SM, grands. [M,M] vers M dans foM dans SM. vers locale, notion une supposons donc que M et nous tend arbitrairement restreindre à des intervalles Par oMn vers suffit de le démontrer pour limite, il Par identification de la tend que C2 c en s’arrêtant à on est ramené = sup~M~ + tendent vers f, en se restreignant où toutes les Mn 1. En multipliant f et les à support compact qui vaut 1 f’ et f" uniformément et cas au f’ et f" sont bornées et uniformément f, Tk- sur [-c, c], continues, peut on et que f, IR. sur Nous allons maintenant établir la convergence de chacun des trois termes apparaissant dans la formule du lemme 8. 1 terme: Comme vers 2me foM0 fn p.s. donc tend en vers M0 p.s., fnoMn0 tend probabilité. terme: En remarquant que ~ |f’noMn - f’oM| on Mn0 f uniformément et vers démontrées dans n ~6~), f’noMn sup|f"| |Mn-M| , vers foM dans S2, puis, grâce aux inégalités que f oM - f’n-f’| + sup| obtient la convergence de ~~I~~Î - 1 1 . 2 Ainsi, 3me la convergence du terme: Posons La différence à h:n - M, étudier, terme a lieu dans fn (Mt - H, donc dans SM. f"(Mt - x0394Mt) . 276 dx x se décompose la en S somme At S 00 At = t01 x Xns dxd(2[M.Nn]+[Nn,Nn])s Btt Comme étant tend majorée, à tendant vers borné, l’inégalité L2. Par la fonction bornée vers près, constante une zéro dans vers zéro dans . s converge uniformément f ri totale de A est Mais, Nn dx s 0 o H2, en étant dominée, implique que, (rappelons restant borné + A tend f’n tend que et et, ~0|d[M,Nn]s H1, 1 donc dans SM. la fonction uniformément vers x pour w, zéro dans vers L1, zéro dans vers de Kunita-Watanabe entraîne que conséquent, la variation f" , par tend Passons à B. La converge uniforme de continue et bornée f" finie, où , (Xns - X ) x = , S de deux processus à variation Bt + dx X x S 00 s vers fixés, tend p.s,). zéro X (w) vers Par convergence borné, E[~01 x |Xns tend vers vers zéro dans Remarques. de zéro; 1) Xs | dx d[M,N]s ] H1 Au cours de la zéro avec M. démonstration, zéro dans vers L1, et B tend nous rencontré la continuité avons On vérifierait de même que associe dépendent continûment vers tend donc dans SM..p l’application qui, à N, tendent Î il s’ensuit que du couple (hI,N), ~M,M~ et et que L’application linéaire M et ~-r Mc est donc continue de SM dans SM. 2) Nous laissons le lecteur qui catives stochastiques et nulles en (~3~) types ments de aux intégrales multipli- démontrer que les applications qui à sont continues (f (f,M) associent décrit l’espace des fonctions C2 0). Nous allons maintenant étudier deux s’intéresserait l’influence, sur la topologie de transformations qui laissent stable l’ensemble temps et les changements de probabilité. SM: de les SM, de change- 277 Rappelons qu’un changement t, tei que, pour chaque C, de l’opération de changement T, _T = inf{t: Ct~T}; jM PROPOSITION 5 . Soit continue de C, soit Xt Xç1 £t " " £çt ... 1 pour un temps et c changement de temps. L’application ôI un Ct . SM(03A9,F,P,(Ft)t~0) ; = M -+ est dans SM. jM Mn sous-suite, une M~ M vers (N)T- l’infini vers avec T; en (iç_- + = 1£1 dans M~ converge SM, et il M vers M tend = outre, H~: peut pour des zéro dans vers On j§, H~(T-) . sous-entendant l ’indice n, en I,ç _, s ’agit, quitte dans lieu localement dans a N~ temps d’arrêt T arbitrairement grands, temps T tend vers converge de vérifier que supposer que la convergence de Le processus croissant brut un temps d’arrêt Nous noterons d’une barre un temps: Démonstration. On suppose que à extraire de temps est , de sorte que l’ùll_1(T-) _ Puisque la d’établir 2 + 5 S H j j~ norme est contrôlée ~X~Hl ~ l’inégalité ~X~Hl c changements et du fait que la norme H~ PROPOSITION 6 , probabilité correspondre norme (qui ~M~ a) il suffit, pour conclure, Mais ceci résulte facilement du fait + ~|dA ’0 ~ Î] équivalente à est S§ ne change pas lorsqu’on remplace elle-même) de a) On £M(P) si Q est absolument cont inue par jol(P) la P ar une dans j§(Q) (qui rapport à P, la à toute semimartingale fait est continue. reprend et est la même pour P et complète, inf M#L+A m La topologie de généralement, Démonstration. = H~, temps conservent les martingales uniformément intégrables de projection canonique de D . norme équivalente Q. Plus topologies par la « . b) ’ * m que les . i d’où le résultat . . exa.ctement la démonstration du théorème 2: les sont toutes deux Q); on en plus fortes que la déduit que la distance d~sm topologie + d~sm est de 278 b) âP bornée. ~bo == supposer prévisible On notera Mn Soit la Zt Nous cherchons à en une sous-suite . Quitte à remplacer Mn H4(R-;P~. que Nn Mn de vers chaque tend inf(R,S) vers on vers zéro dans vers zéro dans peut trouver des temps d’arrêt R Q) Mn tels que sont arbitrairement H4(T-;P). SM(Q). Ecrivons la tend vers zéro pour Q et tels grands décomposition canonique pour P. tendent H4(Q), zéro dans vers qui tende donc aussi pour zéro dans Les An sous-suite, une Les temps T = converge An + par (pour P, arbitrairement grands temps d’arrêt S qui croissent semimartingales convergeant extraire le crochet soit borné. sur suite de une ], Z,Z> P-martingale de Z calculé pour P. Il existe des l’infini Q-p.s. tels que, dans P;Q ,on peut Quitte à remplacer P par la probabilité équivalente Nn Pour vérifier que vers zéro dans donc dans tend aussi L4(P) donc dans L4(Q); ainsi, SM(Q). vers zéro dans posons > (où et le crochet est calculé pour est, comme + Bn Nn, P). Le processus Bn est à variation finie, arrêté à T. Le théorème de est pour Q la Girsanov-Lenglart([5]) dit que décomposition canonique de N. L’inégalité de Kunit a-Wat anabe entraîne (T0|dBns|)2 ~ Nn,Nn>T 0 dZ,Z>s Comme Nn L (P) donc dans tend vers zéro dans L (Q); T0|dBns| déduit que . H4(P), le premier facteur tend le second est borné dans tend vers zéro dans L2(Q), L (p), vers donc dans puis, à l’aide de zéro dans L (Q). On en l’inégalité [Nn-B, ]12T~[Nn,]12T+0|dBns, que Nn tend vers Donnons, l’étude des et Meyer zéro dans pour finir, équations (j~8]), processus donné H (Q) une donc aussi dans dernière propriété, qui différentielles. On sait, que l’ensemble des lois de est une ~ nous grâce à probabilité, semimartingale, un sera utile dans théorème de Jacod sous lesquelles est dénombrablement un convexe. 279 L’énoncé suivant, dans lequel Soient Supposons donnée E ’~ .. tend 1 ), vers une une toujours donné l’espace filtré (Pk) suite semimartingales, suite de de semimartingales: tende M semimartingale. une P telles que probabilités k, Mn et que, pour chaque M dans suppose montre que cela s’étend à la convergence des (n,F,P,(Ft)t~ ~) , PROPOSITION 7. on M dans vers k SM(P ). Alors supposer seulement que Mn , calculée pour 03A9k vraie comparables définies (d E k est bien d p k ). Soit donc dk(L,Lk) Nn une suite de Lk = Lk’ sur 03A9k~03A9k,. clair que Lk sépare semimartingale limite vers une avec il sur = f~k 0, est notera dk la les points Cauchy Lk. car Mais, chaque elle est dk dk, sont les mêmes plus forte que chaque dk, complète. pour d. Elle converge, pour étant plus forte que semimartingale (théorème L est limite pour 2 d topologies qui, pour chaque k, coïncide de Jacod et donc pour d, il est Meyer), et, de la suite comme Nn. - REFERENCES [1] N. BOURBAKI. Espaces vectoriels topologiques, chapitre 1. Hermann, Paris, 1966. [2] Cl. DELLACHERIE. Quelques applications du lemme de Borel-Cantelli à la théorie des semimartingales. Séminaire de Probabilités XII, p.742. [3] Pk. 0. La ->’ et d = E dsm Le processus L une on de vérifier que les s’agit Il suffit pour cela de vérifier que d est cp et pourrait probabilités 0 Ylc entraîne -~ SM par les distances distance: elle une pour les on Pk- (proposition 6), sur 0}, l’événement Nous voulons montrer que réciproque étant semimartingales et M sont des Démonstration. On appellera dsm Mn SM(P). Remarque: Le théorème de Jacod-Meyer permet d’affaiblir l’hypothèse: distance (avec M. EMERY. Stabilité des solutions des équations différentielles stochas- tiques. Z. Wahrscheinlichkeitstheorie 41, 241-262, 1978. 280 [4] N.KAZAMAKI. Z. [5] Change of time, stochastic integrals, and probabilités. ment continu de P.A. MEYER. Inégalités de Séminaire de Probabilités [7] martingales. Wahrscheinlichkeitstheorie 22, 25-32, 1972. E. LENGLART. Transformation des [6] weak locales par martingales changement absolu- Z. Wahrscheinlichkeitstheorie normes XII, pour les p. 39, 65-70, 1977. intégrales stochastiques. 757. P.A. MEYER. Le théorème fondamental sur martingales locales. les Séminaire de Probabilités XI, p. 463. [8] P.A. MEYER. Sur théorème de C. Stricker. un Séminaire de Probabilités XI, p. 482. [9] Ph. PROTTER. Hp-Stability of solutions of stochastic differential Z. Wahrscheinlichkeitstheorie [10] M. YOR. Inégalités C. R. Acad. Sci. [11] 44, 337-352, 1978. entre processus minces et Paris, t. 286 (8 mai applications. 1978). Théorème de Dellacherie-Mokobodzki. Dans ce IRMA volume. (L.A. au C.N.R.S.) René Descartes F-67084 STRASBOURG-Cedex 7 rue equations.