hakim bah jacques allaire création novembre 2018

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CRÉATION NOVEMBRE 2018
THÉÂTRE
DOSSIER DE PRODUCTION
et si d ieu
est mort !
HAKIM BAH
JACQUES ALLAIRE
© Hervé Bohnert
LE TARMAC | LA SCÈNE INTERNATIONALE FRANCOPHONE
159 AVENUE GAMBETTA | 75020 PARIS
WWW.LETARMAC.FR
GÉNÉRIQUE
ET SI DIEU EST MORT ! CRÉATION NOVEMBRE 2018
Texte Hakim Bah
Un spectacle de Jacques Allaire
Scénographie Jacques Allaire
Son Guillaume Allory
Lumière Christophe Mazet
Costumes Jacques Allaire, Wanda Wellard
Avec Boutaïna El Fekkak, Jean-Pierre Baro, Malik Faraoun, Criss Niangouna, Jacques Allaire...
(ditribution en cours)
Production : Le Tarmac - La scène internationale francophone
Coproduction (en cours) : La Comédie de Saint-Etienne - Centre dramatique national, Tropiques Atrium - Scène nationale de
Martinique, Théâtre de Chelles...
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
NOTE D'INTENTION | LE PROJET
Jacques Allaire
Et si Dieu est mort est un projet de création d'un texte qu’Hakim Bah écrira à partir du livre Ainsi
parla Zarathoustra de Nietzsche.
Il y a un certain temps que je voulais travailler sur ce texte fondateur de la pensée moderne et
sur les questions qui se posent de nos jours. Essentiellement la question de l'émancipation de
l'humanité des dogmes économiques, politiques, religieux, etc. Mais je souhaitais traiter le livre
et ses questions comme on pourrait le faire d’un mythe, et non comme le flot déversé d'une
vérité d'un seul homme ainsi que peut apparaître Zarathoustra. Et il me semblait nécessaire
de le faire depuis l'invention d'une fable qui ne soit pas l'adaptation de Nietzsche mais le
Zarathoustra comme matériau de pensée et nourriture d'une invention poétique.
Il s'agit de se détourner en conséquence de toute forme d'adaptation et pour cela j'avais le désir
de m'associer à un auteur de notre temps, un jeune auteur qui se confronterait et s'emparerait
de cette matrice pour inventer une "fable" à partir de sa langue et de sa culture.
Ainsi, en consultation avec Le Tarmac, nous nous sommes tournés vers Hakim Bah et lui avons
proposé d'écrire pour moi et soumis cette commande d'une pièce, Et si Dieu est mort.
Ce n'est donc pas une adaptation mais une commande qui est faite à Hakim Bah : d'écrire
à travers le texte de Nietzsche sur les questions qui se posent à l'homme moderne. Il s’agit
de les problématiser par la création d'une fable et l'invention de personnages ainsi que l'ont
fait à leur manière Ibsen (Brand) ou Byron (Manfred), ou encore Hermann Hesse (Le retour de
Zarathoustra), sans parler du livret d'opéra de Strauss.
Zarathoustra a valeur de mythe aujourd'hui, aussi puissamment que Faust, à l'égal des
grands mythes qui ont nourri la dramaturgie mondiale. Ce texte est à la fois pensée et texte
philosophique. Un récit et un poème lyrique autant qu'une odyssée peuplée d'étranges
créatures. Il pose surtout à notre temps les questions de son dépassement dans une parole
et une pensée libératrice qui explosent littéralement les cadres normatifs avec lesquels
notre temps se débat encore : replis identitaires, conservatismes, murs et patrie frontière et
famille. Mythologies délirantes, origines pures que chacun se renvoient : les vrais français,
la vraie Amérique, la Russie éternelle, le peuple élu d'Israël, les fondamentalistes de la vraie
foi, les races, etc. Tout ce fatras nauséabond où les peuples risquent de s'engluer à force
de manipulation, de négligence, de directivisme d'état ou de mercantilisation des rapports
humains et de consumérisme.
Pensée visionnaire dont il s'agit de s'emparer mais j'ai posé quelques contraintes à Hakim
Bah en lui proposant de passer par les filtres de Ibsen, de Tchekhov ou encore de quelques
nouvelles de Jack London. Un peu comme si le texte, l'ensemble de ces textes était un édifice
de verre qui aurait explosé et serait tombé en éclats. Je lui ai proposé d'écrire depuis les débris
de verre et les éclats, la fable des sensations qu'ils lui inspirent, et sans jamais chercher à
restituer l'édifice, sans chercher à remettre en ordre d'origine les morceaux de verre brisé, ni à
tous les utiliser, mais en acceptant d'être guidé par l'organisation des sensations et les fictions
que cela lui inspire. Ces morceaux de "verre brisés" sont la matière depuis lesquels Hakim Bah
écrira et inventera la pièce Et si Dieu est mort.
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
NOTE D'INTENTION | L'ÉCRITURE
Hakim Bah
Quand on lit Zarathoustra on est frappé tout de suite par le style.
La poésie.
Le récit-poème.
Une forme peut-être à prendre pour la pièce à venir ?
Partir de Zarathoustra ?
Mais comment partir de Zarathoustra sans parler de Zarathoustra ?
Mais comment parler de Zarathoustra sans parler de Nietzsche ?
Car l’un et l’autre se confondent quelque fois.
Car il y a en Nietzsche le drame humain (et c’est ce qu’on retrouve dans Zarathoustra).
Mais pas seulement.
Car Zarathoustra donne un chemin pour le surmonter.
Car Zarathoustra refuse qu’on succombe à la pitié.
On ne peut pas comprendre Nietzsche en ignorant sa vie. Son drame. Sa douleur.
Il y a en lui la solitude, la folie mais aussi et surtout le dépit amoureux.
Et justement l’amour.
L’amour avorté.
L’amoureux déçu.
S’il y a eu Zarathoustra c’est parce qu’il y a eu quelque part une grande déception amoureuse.
Déception à la suite de la rencontre de l’être aimé : « Le texte, je tiens à le préciser, parce qu’un
malentendu s’est répandu à ce sujet, n’est pas de moi : il est dû à l’étonnante inspiration d’une
jeune Russe avec qui j’étais à l’époque lié d’amitié, Mlle Lou Von Salomé. »
La rencontre de Nietzsche avec Lou Andréas Salomé.
Relation brève mais gravée à jamais en lui.
Zarathoustra n’est-il pas (peut-être) quelque part l’enfant manqué des deux ?
Le fruit de l’amour refoulé.
L’amour manqué qui a enfanté l’enfant manqué.
L’enfant manqué que finalement Nietzsche seul portera, la grossesse et l’accouchement.
Enfant dont il sera ainsi le père et la mère.
Imaginons :
Ils sont trois.
Amis au départ.
Nietzsche, Paul, Lou.
Seront même quatre.
Peut-être même cinq.
Puisqu’il y aura la sœur et la mère qui haïssent Lou, qu’elles trouvent sale et dépravée.
Et qui feront tout pour l’éloigner de Nietzsche.
Pourtant Nietzsche aime Lou, caresse même l’idée de faire un ménage à trois avec Paul
s’il le faut.
Paul laisse paraître un peu de jalousie.
Lou refuse l’aventure amoureuse avec Nietzsche.
Paul et Lou finissent par conspirer contre Nietzsche et l’éloigner d’eux.
Nietzsche se sent, trahi, mal aimé, rejeté du monde.
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
NOTE D'INTENTION | L'ÉCRITURE
Nietzsche se retire ainsi du monde, se retrouvant seul et sentant la folie le gagner, une folie
douloureuse qui lui rappelle celle de son père : « Mon père dut supporter d’incroyables
souffrances. La maladie ne voulait pas reculer, au contraire elle croissait de jour en jour. Il
s’éteignit dans la douleur et la paix le 27 Juillet 1849 ».
Justement, son père : « Quoi que je fusse encore très jeune et inexpérimenté, j’avais pourtant
déjà une idée de la mort. La pensée d’être à jamais séparé de mon père s’empara de moi
et je pleurai amèrement. Les jours suivants passèrent entre les larmes et les préparatifs de
l’enterrement. Même si je ne saisissais pas totalement l’ampleur de la menace, l’atmosphère
de tristesse et d’inquiétude dut faire sur moi une impression des plus troublantes. C’est de
cette époque funeste, lourde de conséquences, que ma vie prit un cours différent. Je tiens
pour un grand privilège d’avoir eu un tel père : les paysans devant qui il prêchait disaient de lui
"c’est à cela que doit ressembler un ange !" ».
Un père parti trop tôt. Nietzsche avait quoi? Quatre ans? Peut-être plus. Ou peut-être moins.
La mort du père est en quelque sorte la mort de Dieu pour Nietzsche.
La mort de la famille aussi.
Puisque que ni la mère, ni la sœur n’arriveront à combler le vide : « La manière dont, jusqu’à
l’instant présent, ma mère et ma sœur me traitent, m’inspire une indicible horreur : c’est une
véritable machine infernale qui est à l’œuvre, et cherche avec une infaillible sûreté le moment
où l’on peut me blesser le plus cruellement – dans mes plus hauts moments… car aucune
force ne permet alors de se défendre contre cette venimeuse vermine… C’est avec ses parents
que l’on a le moins de parenté : ce serait le pire signe de bassesse que de vouloir se sentir
"apparenté" à ses parents ».
Et voilà que la douleur lui donne des ailes.
Il va enfanter de Zarathoustra dont il sera à la fois le père et la mère.
Qui « à un degré inouï, dit non à tout ce à quoi l’on a toujours dit oui jusqu’alors, peut-être en
même temps le contraire d’un esprit négateur… ».
Dans le texte à venir, comme il faut parler du texte à venir, il sera peut-être question de tout
ça. Ou peut-être d’une infime partie de tout ça. Les personnages porteront sûrement d’autres
noms. Seront confrontés sûrement à d’autres situations. Car il faut se le dire, il ne s’agit pas
d’écrire sur Nietzsche mais de partir de Zarathoustra pour parler du drame humain. De la mort
de Dieu.
Mais de quel Dieu ?
Il sera donc question de Dieu. De famille. De diner. D’amitiés. De naissance. D’amour. De justice.
D’errance. De mort. De quête de bonheur. De. De…
Ou peut-être sera-t-il simplement question d’un rêve, en fin de compte ?
Du rêve de l’enfant voyant son père sortir de sa tombe pour venir le chercher et l’amener avec
lui.
Et puis il y aura aussi certainement
Un peu de Brand de Ibsen.
Un peu de Manfred de Lord Byron.
Un peu de Dura Lex de Lev Koulechov.
Et un peu d’autres choses à venir.
À creuser.
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Pourquoi et comment je fais des spectacles ?
Jacques Allaire
Mes spectacles sont le fruit de la querelle que j’entretiens avec le monde dans lequel je vis.
Je cherche à rendre compte des temps dans lesquels nous vivons en explorant des formes
artistiques qui puissent y répondre et en me détournant des genres ou des questions de genre
(comédie, drame, etc.).
Je travaille peu sur des textes dramatiques mais sur des oeuvres, des pensées ou des systèmes
de pensée (Georges Bernanos, révolte de 1907, Karl Marx, réflexions sur l’art par des élus
et propos du président Chirac, l’Odyssée), Frantz Fanon, ou encore à partir de poèmes de
Mandelstam, de Block, de Pessoa ou d’autres.
Tout relève pour moi d’un processus de composition collage / arrachage / réécriture.
Je procède indifféremment avec les textes, espaces, acteurs, musiques, vêtements, lumière
ou encore accessoires. J’opère un travail de diffraction du temps, dislocation de l’espace et
fais le choix d’un abandon de toute logique narrative et structurelle de scènes, de chronologie,
au profit de visions - on peut dire à la manière d’un rêve ou d’un cauchemar - et dont les durées
sont expérimentées par le plateau et soumises d’abord à mes croquis préparatoires. En cela
ma démarche s’apparente peut-être à celles des artistes ou plasticiens.
Je cherche à réaliser et prendre ce risque, celui de la réalisation d’une « oeuvre » vivante et il
ne m’appartient pas de la juger. J’ai un attachement à faire des spectacles au nom du peuple
plutôt que pour le peuple et le désir de poser chaque spectacle comme un manifeste artistique.
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
HAKIM BAH
Né en 1987 à Mamou (Guinée), Hakim Bah a suivi une formation en Master mise en scène
et dramaturgie à l’Université Paris-Ouest Nanterre. Depuis 2012, il est invité régulièrement en
résidences d’écriture : en France à la Maison des Auteurs des Francophonies en Limousin, au
Théâtre de l’Aquarium, à la Cité Internationale des Arts à Paris, au Centre Intermonde de la
Rochelle et au Tarmac; au Burkina Faso au festival Les Récréatrales; et en Guinée au festival
l'Univers des Mots. Ses textes sont lus, créés et joués dans différents lieux en France, en Afrique
et en Belgique : Convulsions à Théâtre Ouvert ; La Nuit porte caleçon au Studio Théâtre de
Vitry, au Tarmac et au Vieux Colombier ; Le cadavre dans l’œil aux festivals d’Avignon, des
Francophonies en Limousin et des Regards croisés ; Ticha-Ticha au Théâtre de la Tête Noire,
au Printemps des Inédits, à L'Apostrophe de Cergy, au Théâtre de l'Aquarium, au Théâtre 13 et à
Ecritures en partage ; Sur la pelouse à la Comédie de l’Est, aux Récréatrales et au CCFG : Gentil
petit chien, aux Récréâtrales avec L’École de la Comédie de Saint-Étienne.
Ses pièces ont reçu de nombreux prix :
Prix RFI Théâtre
Prix des Journées Lyon des Auteurs de Théâtre
Prix d’écriture Théâtrale de la ville de Guérande
Prix des Inédits d'Afrique et d'Outremer
Prix du public au festival Text'Avril
...
Il a été bénéficiaire de plusieurs bourses d'écriture :
Institut Français
SACD-Beaumarchais
Centre National du Livre
Centre National du Théâtre
Ses pièces sont régulièrement éditées :
Chez Lansman Éditeur
A bout de Sueurs
Ticha-Ticha
Sur la pelouse
Le Cadavre dans l’œil
Chez Théâtre Ouvert
Convulsions
Il écrit aussi des nouvelles : Tachetures, Editions Ganndal ; et de la poésie : Aube des Satins,
Bacchanales - Revue de la Maison de la poésie Rhône-Alpes, L’Envers en vers, Editions Edilivre
Pétaudière, Inédit.
Il est par ailleurs directeur artistique du festival Univers des Mots en Guinée, ainsi que de la
compagnie Paupières Mobiles en France.
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
JACQUES ALLAIRE
Titulaire d’une maitrise de philosophie, Jacques Allaire se passionne pour celle de Husserl et
Maine de Biran auquel il consacre son mémoire de fin d’études.
Il suit parallèlement une formation de comédien au Conservatoire d’art dramatique de Rennes
puis essentiellement à l’Atelier de Jean Brassat à La Courneuve.
Il commence alors sa carrière d’acteur et joue notamment dans de nombreuses créations
contemporaines mais aussi des pièces d’auteurs classiques sous la direction de Tatiana
Stepantchenko, Gilles Dao, Maria Zachenska, Frédéric Borie, Alain Béhar, Jean-Marc Bourg,
Patrice Bigel, Dag Jeanneret, Jean-Claude Fall, Gilbert Rouvière, Patrick Sueur, Kamel Abdelli,
Marianne Clevy, Claude-Jean Philippe, Jean-Pierre Baro...
En tant que metteur en scène, il signe depuis le début des années 2000 des spectacles forts
et singuliers qui puisent dans le théâtre comme dans la poésie aussi bien que la philosophie.
Il conçoit ses créations comme des matériaux qui relèvent du collage et assure souvent luimême les scénographies, bandes son et adaptations des textes de ses créations.
Il a également été membre du comité de lecture de la Maison Antoine Vitez et du bureau des
lecteurs de la Comédie Française pour laquelle il a dirigé des lectures au Théâtre du Vieux
Colombier et au studio du Louvre, théâtre de l'Odéon, Avignon... Il intervient également à
l’école nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier.
Ses créations
Callipolis (une utopie) (2017)
Texte librement écrit par Jacques Allaire à partir d’interviews réalisées par Jacques Allaire
et Olivia Barron avec les élèves du lycée Michelet de Lannemezan, et librement inspiré des
textes de Platon, T. More, J.-J. Rousseau, T. Campanella, C. Fourier, É.-G. Morelly, N. Chomsky,
K. Malevitch, P. Lafargue, B. Russell, R. L. Stevenson et autres (utopistes)
Production déléguée Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées
Le dernier contingent (2015)
Librement inspiré du roman d’Alain Julien Rudefoucauld
Production déléguée Scène Nationale de Sète et du bassin de Thau
La République de Platon (2015)
D’après le texte de Platon
Restitution d’ateliers menés avec les élèves de 1re théâtre du lycée Jean Durand de
Castelnaudary
Ni Une, Ni Deux (2015)
Variation sur un texte d’Eugène Durif
Production déléguée Scène Nationale de Sète et du bassin de Thau
Les Damnés de la terre (2013)
D’après l’oeuvre de Frantz Fanon
Production déléguée Le Tarmac
Spectacle lauréat du CNT
Je suis encore en vie (2013)
Spectacle de Jacques Allaire
Production déléguée Le Tarmac
Spectacle lauréat du CNT au titre des dramaturgies plurielles
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ET SI DIEU EST MORT ! Hakim Bah - Jacques Allaire
JACQUES ALLAIRE
La liberté pour quoi faire ? ou la proclamation aux imbéciles (2011)
D’après des écrits de combat de Georges Bernanos
Production déléguée Scène Nationale de Sète et du bassin de Thau
Spectacle choisi pour bénéficier du soutien de la Charte interrégionale de diffusion signée par
l’Onda, Arcadi, OARA, ODIA Normandie et Réseau en scène - Languedoc-Roussillon
Les habits neufs de l’Empereur (2010)
De H.C Andersen
Production de la Comédie Française
Le Tigre et L’Apôtre - ou l’impossible récit d’un évènement de l’histoire (2007)
Librement inspiré de la révolte de 1907 et de la poésie d’Alexandre Block
Production déléguée Commande du Printemps des comédiens
Marx Matériau - celui qui parle (2006)
À partir des écrits de Karl Marx
Production déléguée Théâtre des 13 Vents - Centre dramatique national de Montpellier
Bambi, elle est noire mais elle est belle (2006)
De Maimouna Gueye
Production déléguée le Tarmac
Montaigu et Capulet (Roméo & Juliette) (2006)
Variation sur la petite histoire d’Eugène Durif
Co mise en scène avec Stéphanie Marc
Le poète, le cochon et la tête de veau (2005)
De Jacques Allaire
Création d’après les poèmes de Pessoa, Mandelstam et des paroles d’élus sur l’art
Ulyssindbad (2001)
De Xénia Kalogeropoulou.
Mise en scène et interprétation avec la troupe du Théâtre des 13 Vents - Centre dramatique
national de Montpellier
Deux perdus dans une nuit sale (2000)
De Plinio Marcos
Co mise en scène avec Gilles Dao, Compagnie MG-Pessoa
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L’ÉQUIPE DU SPECTACLE
Guillaume Allory I Concepteur sonore
Musicien de rock et de jazz improvisé formé au conservatoire de Nîmes (batterie et guitare), il participe
à la création musicale de Les vivants et les morts mis en scène par Julien Bouffier, Baal mis en scène
par Mathias Beyler, ou encore Syndrome par la compagnie PULX. Par ailleurs régisseur, il travaille avec
le collectif MXM, Georges Lavaudant, Evelyne Didi, Jean-Pierre Baro, Olivier Py, Frederic Fisbach, Gilbert
Rouvière, Julien Bouffier, Amélie Nouraud, la compagnie Moebius...
Pour Jacques Allaire, il signe la musique de La liberté pour quoi faire?ou la proclamation aux imbéciles,
Les damnés de la terre et Le dernier contingent.
Christophe Mazet I Concepteur lumière
Au théâtre il travaille avec les compagnies du Zinc Théâtre, Adesso e Sempre, In Situ pour ne citer
qu’elles. En danse, il signe la création lumière du spectacle de Mathilde Monnier Rino in dance au Zénith
de Montpellier. On le retrouve également sur de nombreuses tournées nationales et internationales
ainsi que diverses créations lumières avec des groupes musicaux tels que Rinôcèrôse, Dimoné, Enzo
Enzo ou encore dans l’événementiel avec les créations lumières du Château de Castries, de l’Abbaye de
Valmagne ainsi que la mise en lumières de nombreuses galeries d’expositions et lieux publics.
Il a déjà signé pour Jacques Allaire les lumières de Le tigre et l’apôtre ou l’impossible récit d’un
événement de l’histoire (2007), de La liberté pour quoi faire? Ou la proclamation aux imbéciles (2011),
des Damnés de la terre (2013) et du Dernier contingent (2015).
Wanda Wellard I Costumière
D’origine anglaise, elle vit depuis 2000 en France où elle s’établit comme costumière de spectacle en
2008. Elle travaille régulièrement pour l’Opéra de Montpellier et le Théâtre des Treize Vents - CDN de
Montpellier. Touche à tout, elle a également officié au Théâtre du Capitole à Toulouse, pour les Folies
d’O à Montpellier, pour le cinéma (Battle Of The Year, production US), pour la publicité... Elle signe ici sa
4è collaboration avec Jacques Allaire, après sa participation à la réalisation des costumes de La liberté
pour quoi faire ? Ou la proclamation aux imbéciles (2011), des Damnés de la terre (2013) et du Dernier
contingent (2015).
Boutaîna El Fekkak I Comédienne
Après une enfance passée au Maroc, elle part faire des études de philosophie à Montréal avant de
venir en France et d’intégrer l’école du TNS à Strasbourg. Depuis 10 ans elle travaille pour de nombreux
metteurs en scènes tels que Alain Ollivier, Hervé Pierre, Philippe Delaigue, Sébastien Bournac, Jean
Bellorini, Frédéric Maragnani, Bruno Bayen, Caroline Guiéla N'Guyen, Julien Fisera, Frank Vercruyssen
(Tg Stan), Jérémie Scheidler, Stéphane Braunshweig mais aussi à la Comédie Française… Parallèlement,
elle crée un collectif soutenu par la région Rhône-Alpes et l’Institut Français afin de jouer des textes
contemporains issus de commandes à des auteurs francophones d’origine marocaine tels que Laroui
ou encore Laabi. Elle est également dramaturge auprès de la compagnie de cirque XY pour la mise en
scène de Haïka. Elle organise avec Hervé Pierre à la Comédie Française un hommage à Tayeb Saddiki.
Elle a récemment joué dans le long-métrage de Ahmed Maanouni Julie-Aïcha.
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L’ÉQUIPE DU SPECTACLE
Jean-Pierre Baro I Comédien
Comédien et metteur en scène formé à l’ERAC, Jean-Pierre Baro a travaillé, entre autres, auprès de JeanPierre Vincent, Gildas Milin, Thomas Ostermeier, Didier Galas, David Lescot, Lazare... Il dirige depuis 2004
la compagnie Extime avec laquelle il met en scène L’humiliante histoire de Lucien Petit et Léonce et
Léna/Chantier de G. Büchner à l’Odéon/Ateliers Berthier, Ok, nous y sommes d’Adeline Olivier au Studio
Théâtre de Vitry, Ivanov {ce qui reste dans vie} au Théâtre Monfort. Il participe en 2010 au « directors
lab » au Lincoln Center de New York et en 2011 aux rencontres internationales des jeunes créateurs
du Festival TransAmériques à Montréal. Il joue à plusieurs reprises sous la direction de Jacques Allaire,
dans La liberté pour quoi faire ? Ou la proclamation aux imbéciles d’après Georges Bernanos en 2011
et Les Damnés de la terre d'après les textes de Frantz fanon en 2013. Parallèlement, Il enseigne et mène
régulièrement des stages et ateliers professionnels, notamment au Conservatoire d’Orléans et de Tours,
au CDN Orléans, au CNAC, à l’ERAC, à L’ESAD, à l’Institut Français du Cameroun et à l’ENSAD.
En 2016, il crée une adaptation de Disgrâce de John Maxwell Coetzee (CDN Orléans, Théâtre national de
la Colline...) et prépare également la création d’un texte de Samuel Gallet, une pièce en itinérance (CDR
de Vire, Comédie de Saint-Etienne, Scènes du Jura...).
Jean-Pierre Baro est artiste associé au CDN de Sartrouville depuis janvier 2013 et metteur en scène
associé aux Scènes du Jura pour la saison 2016-2017.
Criss Niangouna I Comédien
Né au Congo en 1975, Il commence le théâtre dans les années 90 avec les compagnies de Brazzaville :
Cie Salaka, Cie Deso et le théâtre d’art africain. Il fonde avec son frère Dieudonné la Cie Les Bruits de la
Rue. Il joue dans des festivals en Afrique : le Carré, le Festival International de l’Acteur, Jucotej (Kinshasa),
Expression 7 (Brazzaville), les Rencontres Internationales de Théâtre du Cameroun (Yaoundé), le festival
de Carthage (Tunisie) et travaille dans de nombreux projets en France, notamment dans Sony Labou
Tansi face à douze mots, une sélection de textes de Ifé Orisha mis en scène par Gabriel Garran, Hamlet
de Shakespeare mis en scène par Serge Limbvani, Combats de nègres et de chiens de Koltes mis en
scène par Serge Catanese, Les Damnés de la terre d’après Frantz Fanon, mis en scène par Jacques
Allaire, et de nombreuses pièces mises en scène par Dieudonné Niangouna dont Le Socle des vertiges,
Shéda, Le cœur des enfants léopards, Nkenguegi. Plus récemment, il a travaillé sur le projet théâtral
dédié à Sony Labou Tansi, Sony Congo ou la chouette petite vie bien osée de Sony Labou Tansi de
Bernard Magnier mis en scène par Hassane Kassi Kouyaté, créé au Tarmac en février 2015. Il a également
joué dans Au nom du père et du fils et de JM Weston, écrit et mis en scène par Julien Mabiala Bissila,
créé au Tarmac en novembre 2015.
Malik Faraoun I Comédien
Son père Abbès Faraoun, figure de la décentralisation, passé notamment par le T.N.S et la comédie des
Alpes, lui transmet son savoir de 1980 à 1982. Par la suite, il entre au CNSAD de Paris de 1982 à 1986
où il suit notamment les cours de Jean-Pierre Miquel, Pierre Vial et Gérard Desarthe en interprétation,
et les cours de Bernard Dort en Dramaturgie/histoire du théâtre ainsi que le cours de langage de Michel
Bernardy. Il suit parallèlement à sa carrière des stages professionnels de hauts niveaux avec les comédiens du
Théâtre d’ Art de Moscou, le Théâtre Sfumato de Sofia, ou l’unité nomade de formation à la mise en scène
du conservatoire de Paris. Il dispense divers stages AFDAS, ainsi que des cours au lycée Molière à Paris
dans le cadre de la Comédie Française et dans le cadre de ses engagements extérieurs.
Il a joué notamment au théâtre avec Brigitte Jacques, Jean Pierre Vincent, Jean Louis Benoit, Matthias
Langhoff, Andrei Serban, Georges Lavaudant, Adel Hakim, Elisabeth Chailloux, Roger Planchon… Et au
cinéma avec Marcel Bluval, Ilan Duran Cohen, Alain Tasma, Robert Kechichian… Parrallèlement à son
activité d'interprète, il est responsable pédagogique du CRR de Versailles depuis 2011.
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CONTACTS
Bureau FormART
73 Rue Broca - 75013 PARIS
T. +33 (0)9 70 46 78 18
[email protected]
Cécile Jeanson
Directrice de production
[email protected]
Isabelle Melmoux
Directrice de production
[email protected]
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