Elias ABOU-HAIDAR
Libéralisme et capitalisme d'État
en Égypte
L'impossible privatisation
des banques publiques
L'Harmattan
L'Harmattan Inc.
L'Harmattan Hongrie
L'Harmattan Italia
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Hargita u. 3
Via Bava, 37
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1026 Budapest
10214 Torino
France
H2Y 1K9 HONGRIE
ITALIE
DU MEME AUTEUR
La Fracture
(roman), Editions Eddif, Casablanca,
1999 (392 pages).
REMERCIEMENTS
Ce travail a été réalisé alors que je bénéficiais d'une
allocation de recherche au CEDEJ (Le Caire), allocation qui m'a
été octroyée pour une période de deux ans par le Ministère français
des Affaires Etrangères.
Les avancées les plus décisives ont pu être réalisées après
que je sois entré en contact avec l'Agence Financière pour le
Proche et le Moyen Orient, en la personne de Stéphane Latouche.
Je peux affirmer sans grand risque d'erreur que c'est de la
collaboration avec l'Agence qu'est né ce travail, et que sans cette
collaboration, il n'aurait pu exister sous sa forme actuelle. Tout en
gardant l'entière responsabilité de ce texte, je dois beaucoup à la
disponibilité et la grande expérience du personnel de l'Agence
Financière. Que tous ici, et particulièrement Stéphane Latouche
(qui a bien voulu lire une première épreuve de ce texte), acceptent
mes remerciements les plus chaleureux.
Je remercie au même titre toutes les personnalités
égyptiennes (universitaires, chercheurs, banquiers, officiels, etc.)
qui ont bien voulu me recevoir, et celles pour qui ma présence n'a
été d'aucun embarras dans des entretiens plus formels et "officiels".
Plus particulièrement, c'est avec plaisir que je cite Samia Sa'ïd
Imam, avec qui la rencontre a été
particulièrement
éclairante. C'est
de là que vient le titre, "capitalisme d'Etat" — elle parlait de
beaurocrat capitalism.
Je remercie également les experts étrangers
en poste au Caire, avec qui j'ai eu des échanges fructueux.
A un niveau plus général, je tiens à rendre hommage aux
chercheurs et universitaires dont les travaux m'ont permis assez
rapidement de faire de grandes avancées dans la compréhension de
la situation de l'Egypte, moi qui ne suis qu'économiste : John
Waterbury, Alain Roussillon, Ali Eddine Hilal Dessouki, Mustafa
Kamal Es-Sayyid, Raymond Hinnenbusch, François Burgat, Iman
Farag, Dina el-Khawaga, Françoise Clément, et bien d'autres.
Je remercie également Elisabeth Longuenesse pour ses
conseils avisés, sa bienveillante disponibilité et sa rare gentillesse.
Enfin, je tiens à remercier celle qui m'a suggéré cette étude
et qui m'a soutenu (et supporté) tout au long de sa réalisation,
Tourya Guaaybess.
Naturellement, j'assume l'entière responsabilité de ce que
j'ai écrit, des analyses que je fais, et des erreurs éventuelles que je
commets.
Elias
ABOU-
HAIDAR.
Introduction : Cadre général de l'analyse
INTRODUCTION : CADRE GENERAL DE
L'ANALYSE
I. INTRODUCTION GENERALE
1. Justification du travail
L'Egypte faisant encore partie de la classe à risques' des
pays à marchés émergents, il est indispensable de poursuivre
l'étude de la réforme des structures de son économie, et en
particulier la réforme du secteur financier. Du succès de ces
politiques d'ajustement — dont on a vu ailleurs l'effet dévastateur
des échecs, même transitoires — dépend la capacité de l'économie
égyptienne à croître
z
, et à financer sainement sa croissance.
L'objectif d'une approche des réformes économiques en
Egypte partant d'une remise en cause des relations entre l'Egypte et
le F.M.I.
3
était de parvenir à déceler les véritables dynamiques de
l'ajustement structurel. D'emblée, l'ambition a été de situer la
réflexion au-delà des positions simplistes, abordant de tels
phénomènes sur une base dogmatique, quel que puisse être au
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