permet de ressentir cette peau étrangère, et d’obtenir une représentation du corps. L’appareil psychique des soignants permet de contenir l’angoisse vécue par le sujet. Les soignants élaborent la mise en mots et en récit de l’expérience éprouvée par le patient. Cet ouvrage est constitué de plusieurs histoires cliniques qui permettent de mettre en avant l’intérêt et les bénéfices de cette pratique. Elle s’avère particulièrement efficace dans les cas graves d’autismes présentant des comportements automutilatoires. Les conduites auto- et hétéro-agressives diminuent significativement au fil des séances. Force est de constater que le pack a des effets positifs mais qu’il doit s’inscrire dans un projet défini, combiné à d’autres types de prises en charge. Pour finir, nous dirons qu’avec ce livre, Pierre Delion donne une réponse à ses détracteurs, et aux multiples accusations concernant sa pratique. Tout au long de son écrit, il prône la défense du packing, en en montrant la pertinence, et les améliorations notables chez ses patients. À tout un chacun de se faire son avis sur la question, tout en prenant en compte le parti pris de Pierre Delion. Clio Dupouy À propos de… Michèle Gastambide et JeanPierre Lebrun Oreste, face cachée d’Œdipe ? Actualité du matricide Toulouse, érès, coll. « Humus entretiens », 2013 Dans cet entretien passionnant, Michèle Gastambide et Jean-Pierre Lebrun, tous deux psychanalystes, proposent la relecture de l’Orestie, trilogie écrite par Eschyle en -458 avant J.-C., afin de porter une réflexion nouvelle sur la clinique actuelle. Nul 213 doute pour eux que le mythe d’Œdipe préserve sa place dans la compréhension du développement de l’enfant. Freud y a décrit la tragédie du destin d’où découle l’interdit de l’inceste. Oreste représenterait, quant à lui, l’impossible de la jouissance incestueuse pour qui se veut humain. Présentons ici brièvement le mythe supportant la réflexion des auteurs : Oreste, fils d’Agamemnon roi d’Argos et de son épouse Clytemnestre, frère cadet d’Iphigénie et d’Électre, devient en proie à un conflit aliénant. Avant de partir en guerre vers Troie, Agamemnon sacrifie sa fille Iphigénie aux Dieux pour s’assurer la victoire. À son retour, par désir de vengeance pour le meurtre de sa fille et afin de conserver le trône qu’elle avait occupé en l’absence de son époux, Clytemnestre charge son amant d’assassiner ce dernier. Or, en ces temps, c’est la loi du talion qui règne, exigeant que la justice soit rendue « sang pour sang », et Clytemnestre sait qu’elle ne pourra ellemême y échapper indéfiniment. Déclaré « vengeur du père » par Apollon, Oreste apparaît comme le fils désigné pour rendre justice à son père en tuant sa propre mère. Cette dernière, consciente de la justice qui la condamne, décide alors d’exiler son fils (on peut penser dès lors qu’elle ne se soucie guère des besoins et espoirs de celui-ci et qu’elle lui dénie toute existence en dehors d’elle). Pour Oreste, le conflit psychique s’intensifie et devient insupportable. Comment obéir à la justice face à une telle abomination ? Comment résoudre un conflit où le désir ardent de venger un père dont on a été déprivé s’oppose à l’impossible acte du matricide ? Faire couler le sang de la mère, c’est aussi répandre le sien propre, attaquer la chair dont il est issu et trancher ce lien qui les unit. Mais pour lui, comme chez tout « enfant », continuent d’exister des pulsions destructrices, ainsi que des sentiments de haine et d’agressivité envers la figure maternelle. Ils sont Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 80.14.5.13 - 19/12/2014 10h04. © ERES NOTES DE LECTURE REVUE DE PSYCHOTHÉRAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 63 partie intégrante du développement de l’enfant et de son processus d’autonomisation. Ils contribuent nécessairement à l’apparition du sujet humain. Les craintes de représailles et les sentiments coupables de l’enfant face à ces ressentis risquent néanmoins d’entraîner un refoulement à l’excès et un besoin de réparation de l’objet trop profondément ancré. Nous constatons ainsi que la configuration sociale actuelle, qui laisse trop souvent le couple mère-enfant en tête-à-tête, n’est pas faite pour apaiser cette violence de l’enfant envers sa mère. Les auteurs soulignent comment une mère, qui fait peser sur sa progéniture la tâche impossible de la compléter, obture ainsi pour lui la possibilité de prendre appui sur une intervention paternelle concrète. Le père assassiné, le père absent, le père dénié, ne peut plus soutenir pour son enfant une identification qui lui permettrait d’exister ; la violence de l’enfant ne peut plus s’adresser au père. Or, en restant sourde aux messages d’autonomie de son enfant et à sa voix intérieure qui lui dicte la limite de sa toute-puissance et la séparation à venir, elle encourt le risque de voir surgir une violence exacerbée entre eux. La rupture peut alors devenir totale, meurtrière, ou mener au suicide du sujet étouffant son désir propre. Ce mythe, antérieur d’une génération à celui d’Œdipe, fait écho à l’organisation sociétale actuelle ; le modèle familial aujourd’hui très fréquent est celui de la monoparentalité, où la puissance maternelle semble avoir pris le dessus sur la loi du père, et où l’on entend souvent parler de « l’enfant et son parent » comme si l’autre parent était secondaire, voire absent ou dénié. Bien souvent, ce parent qui reste présent, c’est la mère… Et, en effet, comment ne pas saisir l’écho renvoyé par le mythe d’Oreste face à ces jeunes qui viennent confier de plus en plus dans nos institutions à quel point cette mère peut les étouffer, les empêcher de grandir, de se séparer, et donc d’être ? Mère tant aimée et autant détestée, nourrissant inlassablement ce lien toxique qui empêche de se lier à l’autre, au tiers… Comment devenir Homme quand la mère fusionne avec l’enfant au point de ne lui permettre jamais de se distancer ? Et pour certains de verbaliser le fantasme interdit : « Ou alors il faudrait que je la tue ? » La question revient se poser aux jeunes d’aujourd’hui comme elle s’est (im)posée à Oreste des millénaires auparavant. La flamboyance du mythe œdipien et de sa reconnaissance par tous depuis les théories freudiennes a permis de penser la cellule familiale dans la triangularité, où les rôles sont tenus par père et mère, chacun représentant symbolique indispensable au bon développement psychoaffectif de l’enfant. L’intervention de chacun est égale qualitativement, quantitativement, plus ou moins, peut-on concéder, selon les familles. L’on se demande alors comment s’est re-présenté à notre société moderne le mythe d’Oreste, où le tiers disparaît, le père laissant la place à la toute-puissance maternelle, non qu’il semble l’avoir voulue mais qu’elle se soit auto-déclarée omnipotente et seule responsable de l’enfant. Nous ne pouvons faire ce jour l’économie de considérer ces nouveaux aménagements de la famille dans la clinique car ils entraînent des modifications dans la manière qu’a l’enfant de construire sa subjectivité et la façon dont il se socialise. Lebrun souligne que, de nos jours, les choses se passent comme si l’effacement du père ne permettait plus d’adresser la violence à ce dernier, et qu’il ne reste alors à l’enfant que « le meurtre de sa mère pour pouvoir se séparer de son premier autre, l’Autre maternel, pour lui permettre de s’en dés-asujettir ». Force est de constater que les revendications de l’égalité des sexes ont permis de nouvelles perspectives, Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 80.14.5.13 - 19/12/2014 10h04. © ERES 214 parfois indispensables et bienheureuses, parfois moins. Cette quête de l’égalité a donné effectivement plus de place aux femmes : dans l’économie, dans les statuts professionnels, dans les décisions intrafamiliales, etc. Les femmes, les mères, sont valorisées dans cette recherche d’égalité, on leur reconnaît force et courage, intelligence et persévérance, qualités que l’on attribuait auparavant davantage aux hommes. Tandis que les hommes se sont vus soudainement encouragés à laisser s’exprimer une part plus féminine de leur personne, à parler de sentiment, on leur a proposé de prendre place au foyer avec un congé de paternité rallongé, de s’investir dans les tâches ménagères, et l’on a vu naître les assistants maternels masculins, les sages-femmes hommes, etc. Mais il semble que cette recherche de l’égalité ait paradoxalement engendré un déséquilibre et entraîné la confusion des rôles et des places. Si parfois la mère peut être celle qui incarne la loi face à un père plus maternant, le véritable questionnement intervient lorsque cette dernière évince son époux de l’histoire familiale, comme si cette place que les femmes ont pu prendre dans la société devait continuer à grandir encore dans la cellule familiale, jusqu’à faire disparaître le père, celui qui sépare et qui partage pourtant l’autorité parentale… jusque-là. Il devient de plus en plus fréquent de rencontrer des familles monoparentales où le rôle maternel est celui qui prime, sinon le seul qui tienne place. La loi du père et son rôle de séparateur de la fusion mère-enfant semblent, à ce moment, déniés, rejetés par certaines mères qui veulent, à l’instar de Clytemnestre, occuper toute la scène, faire valoir une toute-puissance à laquelle aucun homme ne peut prétendre faire obstacle. Elles règnent en maîtresse absolue sur leur enfant, le tiers devenant une menace face au duo symbiotique ainsi formé. L’on s’étonne aujourd’hui de voir toute forme d’autorité rejetée par 215 les jeunes et adolescents ; il y a peu, l’on pouvait encore entendre une opposition frileuse : « T’es pas mon père » qui reconnaissait néanmoins la place de ce dernier comme détenteur d’une certaine autorité (à défaut d’une autorité certaine), sa présence et son pouvoir à soumettre étant alors acceptés par l’enfant. Mais aujourd’hui, si un enseignant ose lever le ton sur un enfant, alors il est coupable, et la plainte est déposée. Si la gifle est donnée par l’adulte, on ne s’étonne plus tant de la voir retournée par l’enfant ou l’adolescent. La loi du talion semble resurgir dans les écoles, collèges et lycées ainsi qu’au sein de la cellule familiale. Parfois c’est l’enfant seulement qui insulte et qui frappe l’adulte, la Loi lui appartient, l’acte domine, mais ses mots font défaut. Il se revendique en victime innocente car non responsable… « Non responsabilisé » serait le mot plus exact : l’effacement du père et des limites et interdits qu’il pose laissent l’enfant dans le vide du sens, le vide du symbolique, et le trop-plein de la mère qui retient sa progéniture contre son émancipation pourtant nécessaire et vitale. Le mythe d’Oreste vient souligner l’importance du « dire » car auparavant la parole faisait l’autorité puisqu’elle se référait symboliquement à une place d’exception, celle du père ou de ses substituts. Celui-ci fixait en somme les places et les droits de parole de chacun. Mais, de nos jours, « l’importance de la parole ne semble plus la même, chacun pouvant de sa place, contester ou approuver ce que les autres disent avec le même poids » (p. 52). C’est ainsi que poser l’interdit plonge les sujets dans le doute, la perplexité, la méfiance ou le refus. L’autorité est aujourd’hui d’emblée suspectée, vue comme limitante, venant entraver le développement de la singularité. Dès lors, elle ne peut plus être utile pour légitimer quiconque à « contraindre » l’enfant. Entendons-nous bien, le terme même de « contraindre » est devenu insupportable Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 80.14.5.13 - 19/12/2014 10h04. © ERES NOTES DE LECTURE REVUE DE PSYCHOTHÉRAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 63 pour le jeune (et son parent), interprété comme une obligation à faire comme l’autre le veut, et non comme sa vraie définition l’indique « maintenir qu’il faut se confronter à cela ». L’urgence aujourd’hui est de proposer de nouvelles assises pour fonder l’autorité et soutenir le désir de grandir de l’enfant, car devenir sujet, c’est aussi s’approprier sa condition « d’être de langage », et, comme le dit très justement Lebrun : « Là où on s’évertue souvent, aujourd’hui, à vouloir rétablir du père, il est en effet plus utile de repérer que c’est la langue qui déjà véhicule le tiers, que c’est la nomination qui permet la perte de l’immédiat » (p. 251). La langue (et/ou le langage) est ce qui permet de venir border le vide, et de trouver le sens, sens trouvé/ créé de sa propre condition d’humain, nécessairement séparé et individué de la fusion initiale. Poursuivons un peu l’histoire d’Oreste. Ce dernier hésite longtemps avant d’agir, le conflit psychique le ronge. Il veut se venger de celle qui l’a privé de son père encore trop tôt pour l’aider à grandir, et, en même temps, elle est cette mère qui l’a fait naître au monde et à qui il veut payer sa « dette de vie ». Quel droit de vie ou de mort peut-il alors vraiment posséder sur cette femme dont l’emprise le tourmente pourtant jour et nuit ? Oreste sait qu’auprès d’elle, il ne pourra devenir homme, il connaît les lois et voudrait y obéir, faire partie de la cité dont il a été exilé par sa mère ; mais les mots de sa sœur Électre, l’exhortant au matricide, et la désignation de « vengeur du père » par le Dieu Apollon ne suffisent pas d’emblée à le convaincre de la nécessité de l’acte. Tuer la mère reste un acte sans pardon possible. Il faut que ce soit elle-même, au moment de l’entrée de son fils dans sa chambre, qui le reconnaisse comme le « monstre » de son cauchemar prémonitoire, celui qui fait couler son sang (Oreste avait eu l’écho de ce cauchemar et s’était immédiatement identifié au serpent attaquant Clytemnestre). Par cette dénomination « Voilà le monstre de mon rêve », elle est celle qui autorise le fils à trancher le lien qui les unissait, à se libérer du joug maternel pour devenir homme, prêt à affronter la colère des Érinyes et qui permettra, par sa lutte morale et l’impossibilité des dieux à trancher sur ce qui justifie ou non l’acte (en tentant de répondre à la question insoluble : « De qui l’enfant est-il d’abord l’enfant ? »), la création du premier tribunal pour que la loi du talion cesse, et qu’une nouvelle forme de jugement puisse être tenue par un jury impartial. Pour Gastambide enfin, notons que « L’enfant est accouché sujet par son geste matricide dont il est en même temps l’acteur et l’effet. Et, en même temps, ce geste crée sa mère. Il la crée autre, objet, séparée » (p. 139). Cette lecture sur l’actualité du matricide m’a fait prêter davantage l’oreille aux paroles circulant dans les instituts de soin et, hier encore, j’entendais résonner dans les couloirs d’un IME la chanson de Stromae « Papaoutai » comme venant créer l’écho aux écrits de Gastambide et Lebrun : « Un jour ou l’autre on sera tous papa. Et d’un jour à l’autre on aura disparu. Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? Des géniteurs ou des génies ? Dites-nous qui donne naissance aux irresponsables ? », et ce matin, pour une autre adolescente en service de soin, l’équipe se demandant : « Madame estelle capable de créer la place au père ? » Cet homme en question qui disait ne pas avoir réussi à enfiler le « déguisement du père », bien qu’il sache ce que cela doit recouvrir… A-t-il renoncé à la loi pour la donner entièrement à sa femme ? Ou cette dernière l’y a-t-elle contraint par d’habiles détournements ? Quel destin peut s’ouvrir à l’adolescente qui nous est confiée ? Quelles seront les solutions que Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 80.14.5.13 - 19/12/2014 10h04. © ERES 216 nous envisagerons avec elle pour éviter la confrontation délétère avec la mère ? En conclusion, nous pourrions proposer que le thérapeute, quel qu’il soit, devrait dans de tels cas, par sa présence, venir incarner le père ou, du moins, cette parole qu’il érigeait, afin de laisser apparaître le tiers entre l’enfant et sa mère, venir, dans ces rouages si serrés, amener ce « petit peu de jeu », cet espace minuscule qui laissera l’opportunité de glisser le levier (thérapeutique !) qui viendra donner la limite qui fait défaut à la relation symbiotique mère-enfant et qui rendra le symbolique à l’enfant. À l’envers de l’Œdipe qui va du symbolique au réel, avec Oreste nous nous retrouvons sur cette voie qui doit alors partir du réel pour rejoindre le symbolique, qui s’élève du vide originel vers l’acte de langage. Oreste est rendu acteur de sa séparation, du « faire », il parvient au « dire » : du meurtre de sa mère, il pourra justifier par la suite, face aux colères des Érinyes, du bien-fondé de son acte et accéder au statut d’humain, autonome dans sa pensée et dans ses choix de vie. Nous laisserons ici le dernier mot à Athéna, déesse de la démocratie et de la raison, instauratrice du premier tribunal humain : « Il a fini par régner, le Dieu de la parole. » Alain Dubois À propos de… Anne M. Lovell, Stefania Pandolfo, Veena Das, Sandra Laugier Face aux désastres, une conversation à quatre voix sur la folie, le care et les grandes détresses collectives Paris, Éditions Ithaque, 2013 On pourra trouver abusif le sous-titre « une conversation à quatre voix » si l’on s’attend, en effet, à 217 ce que les auteures échangent et s’interpellent à propos des situations qu’elles analysent, pour trois d’entre elles, et qu’elle commente et théorise, pour la dernière. Et, cependant, c’est bien de cela dont il va s’agir au terme de l’ouvrage dans l’esprit du lecteur qui aura été conduit à partager le sort des personnes dont auront été mises en valeur, et précisément décrites, les manières de s’efforcer « d’incarner leur subjectivité » au cœur des désastres intimes ou collectifs qui peuvent surgir. Que l’on se trouve à recueillir les témoignages de ceux, vulnérables entre tous, puisqu’aux prises avec des troubles psychiatriques, qui ont dû vivre les déchirements du continu de l’existence collective produits par la survenue du cyclone Katrina à la Nouvelle Orléans ou qu’il s’agisse de se tenir à flot dans la misère mêlée d’un bidonville de Rabat ou d’un quartier pauvre de Delhi et d’une expérience délirante. L’ouvrage est issu d’un séminaire organisé par A.M. Lovell (anthropologue, directrice de recherche à L’INSERM) en 2008 et s’inscrit dans les nouveaux développements de l’approche anthropologique de la « folie », lesquels renouvellent ce champ. Ainsi a-t-on longtemps, en anthropologie de la médecine ou en ethnopsychiatrie, pris principalement en considération les dimensions culturelles façonnant les formes d’expression des maladies mentales, oscillant entre la mise en valeur de modèles locaux ou indigènes de la maladie (autant de manières de faire maladie que de cultures !), ou, à l’inverse, la tentation de mettre en évidence, au travers de la variété des formes locales, les catégories universelles des maladies mentales ; cependant que déjà certaines recherches s’attachaient à décrire et comprendre « ce que c’est que d’être un patient », comment se construisait socialement une identité de malade, et partant à déconstruire certaines modalités Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 80.14.5.13 - 19/12/2014 10h04. © ERES NOTES DE LECTURE