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Bruxelles, le 23 novembre 2010
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
« Oreste » de Yannis Ritsos
à l’affiche du Festival nouvelles scènes « MonologueS d’automne »
Un spectacle mis en scène par Ioannis Katsanos
Les 3, 4 et 6 décembre 2010 à 19h30 et le 5 décembre 2010 à 18h00
(ULB - Campus du Solbosch – Salle André Delvaux – Bâtiment F1 – avenue Paul Héger 20 -
1000 Bruxelles)
Le Festival « Monologues d’automne » clôturera sa 4e édition avec la représentation d’ « Oreste »
(Yannis Ritsos), un spectacle mis en scène par Ioanis Katsanos avec le soutien de la Faculté de
philosophie et lettres de l’ULB. Une représentation théâtrale du mythe en grec moderne précédée d’un
argumentaire en français et accompagnée d’une projection du texte en anglais sur grand écran.
À découvrir du 3 au 6 décembre prochains à l’ULB.
Le mythe d’Oreste…
Dans la mythologie grecque, Oreste est un Atride, fils du roi Agamemnon et de Clytemnestre. Ce n’est
encore qu’un jeune homme au moment où Agamemnon, de retour de Troie, est assassiné par
Clytemnestre et son amant Égisthe. Sa sœur, Electre, craignant pour la vie de son frère, réussit à le
confier à leur oncle Strophios qui vit en Phocide. Là-bas, il se lie d’amitié avec son cousin Pylade.
Parvenu à l’âge adulte, Oreste revient à Argos accompagné de Pylade, pour réaliser l’oracle d’Apollon
: venger son père en tuant sa mère Clytemnestre et Égisthe.
L’Oreste de Yannis Ritsos (1966) …
Plus que tragique, Oreste (1966) de Yannis Ritsos est un héros dramatique. C’est un choix
douloureux qu’il devra faire, un dilemme qu’il essayera de résoudre lors de cette nuit-là.
Yannis Ritsos, dans sa réécriture du mythe d’Oreste, interroge le rapport entre l’individu et son image
héroïque, la question de l’aliénation au sein d’un combat commun, et avant tout la question de l’action.
Yannis Ritsos ne cherche pas à mettre en scène la culpabilité d’Oreste mais à nous révéler la scission
intérieure du héros et la menace de la disparition de son ego. Deux forces contraires agissent à
l’intérieur de lui au moment du passage à l’acte : la volonté de conserver son intégrité individuelle et
l’impératif de son devoir social.