botulique proviennent du type de serin-
gues avec des aiguilles de meilleure
pénétration, plus fines et parfois silico-
nées, ainsi que de l'utilisation de canules
mousse évitant les saignements. «Il
s'agit d'un acte médical car des dangers
sont réels avec des contre-indications
absolues telles que les maladies de
la transmission neuromusculaire,
l'hypersensibilité connue à l'un des com-
posants, comme l'albumine, l'inflamma-
tion ou l'infection du site d'injection,
ainsi que la grossesse et l'allaitement. Il
n'existe pas d'étude contrôlée chez la
femme enceinte.» D'autres contre-indi-
cations concernent les interactions
médicamenteuses, notamment les
médicaments anticoagulants.
Risques faibles. En matière esthétique, la
toxine botulique permet d'atténuer les
rides de la mimique, principalement du
front, de la glabelle (surface située entre
les deux arcades sourcilières) et des
pattes-d'oie. Le médecin esthétique Phi-
lippe Sillard rappelle qu'il existe deux
sortes de rides. Celles de contraction
situées dans le haut du visage, typique-
ment liées au soleil ou au travail sur ordi-
nateur: «Les muscles se contractent et se
décontractent, jusqu'au moment où ils ne
se décontractent plus, comme des petites
crampes. La toxine botulique agit en
empêchant l'hypercontraction de ces
muscles.» Les rides d'affaissement, qui
concernent plutôt le bas du visage, sont
le plus souvent comblées en injectant de
l'acide hyaluronique, constituant naturel
de la peau qui diminue avec l'âge.
Le spécialiste ajoute que le risque lié à la
toxine botulique reste très faible aux
doses utilisées en médecine esthétique
(des doses beaucoup plus importantes
sont utilisées en médecine, neurologie ou
en ophtalmologie). «En ce qui concerne
ma pratique, elle évolue dans le sens d'un
rajeunissement des patientes», ajoute
Philippe Sillard. Il n'est plus rare de voir
des jeunes femmes de 25 ans demander
ce type de traitement. Mais pour lui, l'âge
n'est pas un critère en soi: «Soit il y aune
bonne indication à la toxine botulique,
soit non, quel que soit l'âge, avec un rôle
intéressant de prévention de l'apparition
des rides. Il faut savoir dire non, car cer-
taines patientes en veulent toujours plus,
mais cela reste marginal.» o
«LE FACTEUR LE PLUS IMPORTANT
EST LE PROFESSIONNALISME
DU MÉDECIN QUI EFFECTUE
LES INJECTIONS.»
Alyona Gaillard, porte-parole de Laclinic
22 I CHIRURGIE EST.OUr
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Date: 31.07.2012
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Type de média: Magazines populaires
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Parution: hebdomadaire
N° de thème: 666.40
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