I] En quoi la toxine botulique est-elle nuisible

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Introduction :
Nous avons parmi plusieurs idées choisit de parler de la toxine botulique, de ses
avantages comme de ses inconvenients ; de ses effets visibles en apparence ainsi
que de la façon dont elle agit à l’interieur du corps ; notre problematique étant :
comment une molécule nuisible, la toxine botulique, peut-elle etre utilisée contre
le vieillissement de la peau.
Dans un premier temps nous définiront le côté néfaste de la molécule et ses
effets sur l’homme ainsi que certaines de ses utilisations autres que son
utilisation contre le vieillissement de la peau, que nous étudierons dans une
seconde partie.
I] En quoi la toxine botulique est-elle nuisible ?
Clostridium Botulinum est un bacille anaérobe Gram positif qui se trouve de
façon ubiquitaire dans les environnements terreux et humides. Toutes les
souches de Clostridium Botulinum ne produisent pas de toxines, seules les
bactéries infectées par un phage sont capables de le faire. La fabrication de
toxine se produit à la mort de la bactérie et inhibe la libération présynaptique
d’acétylcholine entraînant un défaut de paralysie.
La toxine botulique est l’un des poisons les plus violents connus à ce jour. La
dose léthale a été mesurée à 1ng/kg4. Pour exemple : 1mg de toxine pure
suffirait à causer la mort de 30 à 40 milliard de souris.
L'acétylcholine intervient dans la contraction musculaire lors des réflexes
de flexion ou d'extension au niveau de la jonction neuromusculaire. Les
neurones la produisant s'appellent neurones cholinergiques. L’influx nerveux
provoquant la libération d’acétylcholine au niveau de la jonction
neuromusculaire va entraîner une contraction musculaire. La toxine botulique A,
originellement synthétisée en une chaîne polypeptidique simple est composée
d’une chaîne lourde et d’une chaîne légère. C’est la chaîne lourde qui est
responsable de la sélectivité de la liaison avec la terminaison nerveuse et qui
pour traverser la membrane cholinergique, pénètre au niveau présynaptique
par un precessus d’endocytose. Par la suite, la chaîne légère est libérée dans le
cytoplasme de la terminaison nerveuse où elle inactive les protéines impliquées
dans le mécanisme de la synapse. La toxine botulique, en inhibant la libération
de l'acétylcholine dans la fente synaptique, la contraction musculaire ne peut
avoir lieu. La fibre musculaire se comporte comme s'il y avait dénervation.
C’est dans le transfert de ce message d’un neurone à un autre neurone
qu’intervient la synapse : jonction permettant le transfert de ces messages.
Il existe deux sortes de synapses : les synapses chimiques, les plus
nombreuses, comportent un petit espace entre les deux neurones (ou entre un
neurone et une autre cellule). Lorsque l’influ nerveux atteint le bouton
synaptique du premier neurone, il déclenche la libération de petites molécules de
neurotransmetreurs qui servent de relais à l’influ nerveux en traversant l’espace
qui sépare les deux neurones. En s’attachant au recepteur synaptique du second
neurone, elles lui transmettent le message qui est à nouveau codé sous forme de
signal electrique.
Les synapses electriques, elles, permettent le passage direct de l’influ
nerveux sans intermédiaire. Grâce à ces deux types de synapses, les
informations relatives au corps humain circulent dans le système nerveux.
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