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L’AFSSAPS chargé de donner les autorisations de mise sur le marché tou-
che de l’argent comme prestataire de service auprès des firmes pharmaceu-
tiques. Le conflit d’intérêt est patent…
De nombreux médicaments chimiques introduits de façon trop rapide sur le
marché sont toxiques. 15 à 20% des médicaments n’ont même pas d’autori-
sation de mise sur le marché. Plusieurs études récentes tendent à montrer
que dans 98 % des cas de cancer et de cancer métastatique, la plupart des
chimiothérapies sont inefficaces. Les chimiothérapies qui ne sont pas bien
encadrées ne font que précipiter les patients en fin de vie.
Or, légaliser l’euthanasie, reviendrait à autoriser le gavage des patients de
produits chimiques plus ou moins nocifs et à éliminer ensuite ces mêmes
patients, parce qu’ils n’ont plus de défenses immunitaires. Cette logique pré-
cipite la médecine dans un cycle : diagnostic industriel - chimiothérapie
industrielle - euthanasie industrielle.
Cette médecine n’a rien de moderne. C’est une régression. De plus, elle
tend à vouloir vivre comme un parasite sur le dos de l’État en multipliant à
tout va les actes payants pour faire du rendement et du chiffre d’affaire.
Trop d’abus existent déjà. Toute personne classée en fin de vie par un ser-
vice clinique doit avoir le droit à bénéficier d’une chance, de voir son cas
analysé par des médecins indépendants à l’organisme qui le soigne, pour
valider ou non le diagnostic de fin de vie. Le droit à la dignité de l’être
humain, passe par le respect de son droit de vie.
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En conclusion, le risque est donc l’orientation vers une médecine de
régression, où les patients vont de plus en plus tomber dans des traque-
nards médicaux, faits de dépistages, de traitements d’opérations et de
vaccins inutiles. Sans parler de l’absorption de quantité de médicaments
chimiques particulièrement nocifs. Conséquence de ce manque patent de
rigueur professionnelle, l’euthanasie pourrait servir dans de nombreux cas à
masquer les fautes. Et pour la société, la multiplication des dépenses, va
aboutir à ce que dans les années qui viennent, l’État ne puisse plus assurer
sa fonction sociale de prise en charge des soins pour tout le monde.
La loi française consacre le principe de l'inviolabilité du corps humain.
Elle classe l'euthanasie active comme un crime (meurtre avec préméditation).
Dans une société qui a aboli la peine de mort, ce droit d’euthanasie autorisé
par la loi serait une terrible régression. Aux États-Unis, un condamné à mort
est exécuté par l’injection en intraveineuse de produit anesthésique de type
tiopental, à l’aide d’une seringue électrique. L’euthanasie repose sur le
même principe d’injection de produit anesthésiant, par seringue électrique.
Nos sociétés, si elles n’ont pas la capacité à se ressaisir pour réformer la
médecine, pour qu’elle soigne mieux et qu’elle dépense moins, vont être