MOLIÈRE / JACQUES OSINSKI George Dandin 09 › 17 novembre 12 © Pierre Grosbois MOL IÈ R E / J A C Q U E S O S IN S K I GÉ NÉ R IQ UE Texte Molière Mise en scène Jacques Osinski Dramaturgie Marie Potonet Avec Vincent Berger, George Dandin Christine Brucher, Madame de Sotenville Clément Clavel, Clitandre Delphine Cogniard, Claudine Jean Claude Frissung, Monsieur de Sotenville Delphine Hecquet, Angélique Grégoire Tachnakian, Lubin Scénographie Christophe Ouvrard Costumes Hélène Kritikos Lumières Catherine Verheyde Musique Extraits de George Dandin Musique de Lully, Paroles de Molière Par les musiciens du Louvre sous la direction de Marc Minkowski, avec Agnès Mellon (enregistrement réalisé en 1988) Régie générale Karim Youkana Construction du décor Atelier décor du CDNA, Responsable de l’atelier Denis Janon, Peintre du décor Daniel Martin Réalisation des costumes Atelier du CDNA - Frédérique Payot, Carole Perron, Annabelle Verrier Production Centre Dramatique National des Alpes - Grenoble, Coréalisation avec la MC2 Grenoble Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Contacts presse Sonia Araujo 04 72 07 32 90 [email protected] Justine Ben Lagha 04 72 07 49 54 [email protected] Durée : 1h25 D AT E S Ve 09 novembre > 20h Sa 10 novembre > 20h Di 11 novembre > 15h Ma 13 novembre > 20h Me 14 novembre > 20h Je 15 novembre > 20h Ve 16 novembre > 20h Sa 17 novembre > 20h www.croix-rousse.com Téléchargez dossiers et photos HD identifiant & mot de passe : pressetxr Cliquez sur l’image pour découvrir une interview vidéo du metteur en scène TA R IF S De 5 € à 26 € B OR D DE S C È NE Rencontre avec l’équipe artistique le mercredi 14 novembre à l’issue de la représentation Place Joannès Ambre 69004 Lyon - Adm. 04 72 07 49 50 - Loc. 04 72 07 49 49 - Fax 04 72 07 49 51 - [email protected] - www.croix-rousse.com Le Théâtre de la Croix-Rousse, association loi 1901, est conventionné et subventionné par la Ville de Lyon, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et le Conseil Général du Rhône. Licences d’entrepreneur de spectacles 1-1054499, 2-1054500, 3-1054505. Siret n° 313 915 019 00050. APE 9001Z. George Dandin © Pierre Grosbois MOL IÈ R E / J A C Q U E S O S IN S K I Bienvenue dans une trépidante et cruelle comedie Lorsqu’il s’agit de dépeindre les travers de ses contemporains, Molière n’est jamais en reste ! En épousant la fille de nobles campagnards endettés, un riche paysan troque le patronyme de “Dandin” contre un auguste “de la Dandinière”. La belle affaire ! Ici, l’amour n’est pas livré avec la particule. Pour seul cadeau de mariage, ce paysan cossu écope des cornes de cocu. Apprenant d’un valet trop bavard que sa femme lui fait des infidélités, il tente à plusieurs reprises de prendre celle-ci en flagrant délit et de faire valoir sa bonne foi auprès de beaux-parents peu convaincus. Mais Clitandre et Angélique, les deux amants, maîtrisent parfaitement leur jeu et dupent en quelques manches le mari… Dandin perd la partie ! Derrière le rire d’une farce bien troussée, Jacques Osinski revendique la noirceur de la pièce. Univers clos, tours de passe-passe et jeu de portes qui claquent, on se croirait presque chez Feydeau. Mais dans ce mouvement généralisé, Dandin est pris au piège et condamné à se faire sans cesse claquer la porte au nez. Après un Dom Juan très remarqué, le directeur du Centre dramatique national des Alpes s’attache une nouvelle fois à relire Molière : son Dandin est tranchant et efficace, à l’image de la violence des rapports de classe. Dans une ambiance étrange et cauchemardesque, qui n’occulte pas la force comique, il règle ce ballet de fantoches comme un mécanisme d’horlogerie. A bas la sympathie, à bas les sentiments… bienvenue dans une trépidante et cruelle comédie. Je suis devenu là-dessus savant à mes dépens et connais le style des nobles lorsqu’ils nous font nous autres, entrer dans leur famille. L’alliance qu’ils font est petite avec nos personnes. C’est notre bien seul qu’ils épousent.” Molière George Dandin, Acte I, scène 1 CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected] George Dandin © Pierre Grosbois MOL IÈ R E / J A C Q U E S O S IN S K I NOTE D’INTENTIONS George Dandin raconte l’histoire d’un homme qui possédait tout et qui , en voulant plus (à savoir la noblesse et peut-être bien l’amour), se retrouve dépossédé de tout. D’une construction étonnamment moderne, la pièce marche droit au but, faisant de Dandin le narrateur de sa propre déconfiture. Limpide, l’intrigue ne s’égare jamais. Trompé par sa jeune épouse, Dandin tente inutilement de se faire entendre des parents de celle-ci, les petits nobles Sotenville. Ces efforts absurdes mènent au désastre. George Dandin n’a personne d’autre à qui parler que lui-même. Les autres sont des murs. ”Ma maison m’est effroyable maintenant et je n’y rentre point sans y trouver quelque chagrin” s’écrie l’homme dès le début de la pièce. Cette maison devenue ”effroyable” est au centre de la scénographie. Avec Christophe Ouvrard, mon scénographe, nous avons pensé qu’il était possible que tout se passe sur le palier d’un immeuble. Clitandre, le courtisan, et Dandin, le paysan, sont voisins sans être du même monde. Exclu de chez lui, Dandin se trouve face à une porte qui lui claque sans cesse au nez. Pourtant il s’obstine. C’est d’ailleurs sans doute cette obstination, caractéristique des grands personnages de Molière, qui le réduit à n’être plus rien ni personne aux yeux du monde. Sa jalousie monstrueuse est l’expression de son incapacité à se faire reconnaître en tant qu’être humain. Malmené et humilié à plaisir, Dandin n’est plus qu’un fantoche qui se raccroche à des mots que personne ne veut entendre, déclenchant un rire à la fois libérateur et cruel. Nulle comédie sans doute n’a jamais si bien conté la violence des rapports de classe, les différences inconciliables. Entre Dandin et les Sotenville, entre les Sotenville et Clitandre, il n’y a pas de pont. L’amour seul semblerait apte à résoudre les problèmes. Mais d’amour, il n’y a point dans George Dandin, sauf peut-être paradoxe de Molière ! - entre les deux personnages les plus affreux (les plus drôles aussi), les parents Sotenville. Aucun des personnages n’est sympathique. La comédie est brutale et efficace. Elle déclenche assurément les rires. Mais il viendra certainement à l’esprit de plus d’un spectateur le fameux mot de Musset : ”lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer”... Jacques Osinski, juin 2012 CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected] George Dandin MOL IÈ R E / J A C Q U E S O S IN S K I Jacques Osinski METTEUR EN SCÈNE Né en 1968, Jacques Osinski se forme à la mise en scène grâce à l’Institut Nomade de la Mise en Scène à Paris et à Saint-Pétersbourg. En 1991, il fonde la compagnie La Vitrine et met en scène de nombreuses pièces de théâtre. Parmi celles-ci : L’Ile des esclaves de Marivaux , La Faim de Knut Hamsun, L’ombre de Mart de Stig Dagerman , Richard II de Shakespeare, Dom Juan de Molière et Le Songe de Strindberg. En 2007, Jacques Osinski crée pour la première fois en France L’Usine du jeune auteur suédois Magnus Dahlström. En 2008, il retrouve Shakespeare pour la création du Conte d’hiver. Puis, il met en scène Woyzeck de Georg Büchner. En 2010, il met en scène Le Grenier de l’auteur contemporain japonais Yôji Sakaté puis Le Triomphe de l’amour de Marivaux, privilégiant l’alternance entre textes du répertoire et découvertes. Depuis janvier 2008, il dirige le Centre dramatique national des Alpes – Grenoble. Parallèlement à son activité théâtrale, Jacques Osinski travaille également pour l’opéra. © DR Christophe Ouvrard Hélène Kritikos S C É NO GR A P HE C O S T U MIÈ R E Il se forme à la scénographie et aux costumes à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux puis à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. Après avoir été l’assistant de l’architecte et designer Martine Bedin, il fait ses débuts au théâtre avec le metteur en scène Laurent Gutmann sur Légendes de la forêt viennoise d’Horvàth. Depuis, il crée de nombreux décors et costumes pour le théâtre avec des metteurs en scène comme Jean Boillot, Anne-Laure Liegeois, Astrid Bas, Marie Potonet et Jean Claude Gallotta … Depuis 2001, il est le collaborateur régulier de Jacques Osinski (Richard II de Shakespeare, Dom Juan de Molière, Le Songe de Strindberg, L’usine de Dahlström, L’éveil du printemps de Wedekind, Woyzeck de Büchner, Un fils de notre temps de Horvàth, Dehors devant la porte de Borchert, Le Grenier de Sakaté, Le triomphe de l’amour de Marivaux…) À l’Opéra, il crée pour Jacques Osinski, les décors et costumes de Didon et Enée de Purcell, ceux du Carnaval et la Folie de Destouches, et ceux de Iolanta de Tchaïkovski. En 2011, il rejoint le metteur en scène Denis Morin pour lequel il crée le décor de l’Opéra Lumières à l’Opéra de Paris, Palais Garnier. Petite fille et fille de tailleurs pour hommes installés à Tunis, Hélène Kritikos - artiste d’origine grecque - a été formée à ESMOD, école de stylisme parisienne. Elle participe aux présentations de collections d’Azzedine Alaïa et Thierry Mugler. Après un passage à l’atelier de costumes du Théâtre du Soleil, sa carrière la mène dans les années 80 au domaine de la publicité où elle croise des photographes tels que Jean-Loup Sieff, Jean-Louis Beaudequin ou des réalisateurs tels que Bill Evans, Billy August… Elle revient ensuite au spectacle vivant, conçoit et crée des costumes pour la danse ou le théâtre (Jacques Osinski, Pascale Henry, Karol Armitage, JeanJacques Vanier, Anne-Laure Liegeois, Marie Potonet, François Veyrunes, Philippe Macaigne…). Sa démarche actuelle tend à intégrer l’aspect scénographique à son travail sur le costume proprement dit, dans une approche globale du visuel scénique. CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected] George Dandin MOL IÈ R E / J A C Q U E S O S IN S K I Vincent Berger / GE OR GE D A NDIN Formé à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre INTERPRÈTES National de Strasbourg, Vincent Berger est membre du collectif artistique du Centre dramatique national des Alpes depuis 2008. Il rencontre Jacques Osinski, en 2002, pour la création de L’Ombre de Mart de Stig Dagerman. Après, il devient Sganarelle dans Dom Juan de Molière puis Rolf dans L’Usine de Magnus Dahlström. Il joue ensuite dans Dehors devant la porte puis dans Le Grenier de Yoji Sakaté. Il travaille également sous la direction de Dan Jemmett dans Femmes gare aux femmes de Thomas Middleton, Alain Bezu dans L’Illusion comique de Corneille, Le Barbier de Séville de Beaumarchais, Britannicus de Racine, La Nuit des rois de Shakespeare, La Prisonnière, spectacle musical de Beethoven avec un livret de Marcel Proust, etc. Au Théâtre de la Croix-Rousse, on a pu le voir dans La Comédie des Erreurs de Shakespeare mis en scène par Dan Jemmett. © Pierre Grosbois Christine Brucher M A D A ME DE S O T E N V IL L E Elle suit une formation au CNS d’Art Dramatique de Paris. Elle a joué dernièrement dans 1000 francs de récompense de Victor Hugo mis en scène par Laurent Pelly et présenté en février 2011 au Théâtre de la Croix-Rousse. Elle joue également dans Coccianando de Lucia Laragione, En caravane d’après Elizabeth Von Arnim et Talking Heads de Alan Bennett, La Fausse Suivante de Marivaux, La Nuit des Rois de William Shakespeare, George Dandin de Molière et Le Deuil éclatant du bonheur d’après Katherine Mansfield, Les Cercueils de zinc de Svetlana Alexievitch et Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès, Les Fruits d’or de Nathalie Sarraute, Entrevue au parloir de Ferdinand Seltz, Hamlet de Shakespeare, Daniel Romand dans La Ménagerie de Verre de Tennessee Williams, Belle famille de Victor Haïm, Les Petites Filles modèles d’après la Comtesse de Ségur, Douce de Dostoievski, La nuit va bien aux défigurés d’après Barbey d’Aurevilly, Les Histoires de l’oncle Jacob et Anathème d’après Stanislas Wyspianski. Ce sera sa deuxième collaboration avec Jacques Osinski après L’Usine de Magnus Dalström. Clément Clavel / C L I TA NDR E Formé au Cours Florent puis à l’École Supérieur d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. Il travaille sous la direction de Stéphane Braunschweig, Annie Mercier, Gildas Milin, Julie Brochen, les Sfumato, Jean Paul Wenzel, Joël Jouanneau... En 2010, avec Chloé Catrin, il crée la compagnie La Stratosphère. Il joue dans Pitchfork Disney de Philip Ridley, Ithaque de Strauss, Le Conte d’Hiver de Shakespeare, Les Criminels de Ferdinand Bruckner. Delphine Cogniard / C L A U DINE Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Au théâtre, elle a travaillé sous la direction de Jacques Osinski dans Le moche de Marius Von Mayenburg, Woyzeck de G. Büchner, Dehors devant la porte de W. Borchert, L’Usine de Magnus Dahlström, Dom Juan de Molière, Le Songe d’August Strindberg. Également, elle a joué dans Les trois soeurs d’A.Tchekhov, Le mental de l’équipe d’E. Bourdieu, La Place Royale de Corneille, Dickie, un Richard III d’après Shakespeare, Portrait d’une femme de Michel Vinaver, Cru Que Quoi, Amazones et Les mamelles de Tirésias d’Appolinaire, La collection et l’Amant d’Harold Pinter, Le Misanthrope de Molière, Quand on aime de G. Foissy. CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected] George Dandin MOL IÈ R E / J A C Q U E S O S IN S K I Jean Claude Frissung MON S IE U R DE S O T E N V IL L E INTERPRÈTES Au théâtre, il a travaillé entre autres avec Victor Garcia, Maurice Massuelles, Claude Yersin, Michel Dubois, Charles Joris, Gaston Jung, Jean Guichard, Jacques Alric, G. Vassal, Guy Lauzin, M. Kulhman, André Gilles, Olivier Périer, JeanPierre Sarrazac, Jean-Paul Wenzel, Martine Drai, Alain Mollot, Jacques Nichet, Guy Rétoré, Jean Marie Frin, JeanYves Lazennec, Didier Bezace, Alain Mergnat, Alain Barsacq, Jean-Luc Lagarce, Eric de Dadelsen, Michel Raskine, Christian Schiaretti, Daniel Benoin, Jacques Lassalle, Joël Pommerat, François Berreur, Yves Beaunesne, Robert Bouvier, Zabou Breitman. Au Théâtre de la Croix-Rousse, on a pu le voir dans La Médaille de Lydie Salvayre, mis en scène par Zabou Breitman. © Pierre Grosbois Grégoire Tchanakian / L UBIN Diplômé de l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg en 2004, Grégoire Tachnakian a notamment travaillé avec Pascal Turbé pour Haute surveillance de Jean Genet et Cupide cupidon de W. Matthieu, avec Hermine Karagheuz pour L’Echange de Paul Claudel et Soudain Rimbaud, avec Fernando Scarpa pour Luther Stories. Au cinéma, il a joué en 2001 dans Les Acteurs anonymes de Benoît Cohen. En 2005, il travaille au Théâtre national de Strasbourg avec Stéphane Braunschweig pour Brand d’Ibsen.Puis en septembre 2005, il est engagé dans la troupe du Théâtre Dijon Bourgogne, où il travaille avecPhilippe Minyana pour On ne saurait penser à tout d’Alfred de Musset et avec Robert Cantarella pour Hippolyte de Robert Garnier. En 2006 il joue dans La Maison des Morts de Philippe Minyana, mise en scène Robert Cantarella, Comédie-Française, Théâtre du Vieux Colombier, Paris. Delphine Hecquet / A NGÉ L IQ U E Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Dans le cadre de sa formation au CNSAD elle met en scène avec Dominique Valadié Variations autour du Rayon vert d’Eric Rohmer. Elle joue dans Hedda Gabler de Henrik Ibsen, Léonie est en avance de Feydeau, La Mouette d’Anton Tchekhov, Juste la fin du monde de Jean-Luc Largarce, Chaise et Rouge, noir et ignorant d’Edward Bond, Chicago Fantasy une comédie musicale, Retour à Bilbao de May Bouhada, Ce formidable bordel d’Eugène Ionesco, Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes. Elle rencontre Jacques Osinski lors de sa dernière création Ivanov d’Anton Tchekhov. CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected]