Communication dans le groupe La forme du message On doit cette expérience datant de à trois auteurs: Hovland, Lumsdaine et Scheffield. Les auteurs cherchent à savoir si, en matière d’influence, il est plus efficace de développer des arguments qui vont dans le sens de son propre point de vue (argumentation unilatérale) ou si il est préférable de présenter aussi quelques arguments qui vont à l’encontre du message à faire passer (argumentation bilatérale). L’expérimentation présentée s’est déroulée durant la seconde guerre mondiale en réponse à une question du gouvernement américain qui se demandait comment convaincre les soldats que la guerre contre le Japon risquait de durer plus longtemps qu’ils ne le pensaient. Les auteurs ont donc comparé l’efficacité de deux stratégies de Persuasion distinctes. Le premier groupe entend des arguments unilatéraux en faveur d’une guerre longue uniquement, en négligeant le point de vu opposé. Exemple : L’étendue des forces japonaises ou encore les difficultés d’une guerre dans le pacifique. Le deuxième groupe entend des arguments bilatéraux : quelques arguments en faveur d’une guerre courte étaient donnés puis étaient réfutés pour laissés place aux arguments en faveur d’une guerre longue. Il était demandé aux soldats leur estimation de la durée de la guerre avant et après avoir entendu le message persuasif. Les résultats ont montré que les deux types d’argumentation sont d’une grande efficacité. Ici tous les soldats sont convaincus que la guerre sera plus longue qu’ils ne l’imaginaient avant. Cependant, le message unilatéral semble plus influent auprès de Sujets préalablement convaincus que la guerre serait courte, mais aussi auprès des individus ayant un faible niveau d’instruction. Par contre, le message bilatéral semble plus efficace auprès des soldats à niveau d’instruction plus élevé et moins préalablement convaincus que la guerre serait courte. Appel à la peur et influence On doit cette expérience datant de 1953 à Janis et Feschbach. Certains spots aux images violentes, réalisés par exemple par la sécurité routière, ont été fait en posant l’hypothèse qu’ils auraient un impact sur la conduite réelle des automobilistes. C’est ce que les auteurs nomment l’« appel à la peur » dont on peut penser qu’il facilite la Persuasion comme celle de rouler moins vite par exemple. Ces auteurs ont monté une expérience afin de déterminer si l’appel à la peur facilite ou pas le processus d’influence. Cette étude concernait l’hygiène dentaire. Les chercheurs tentent de savoir comment faire le mieux passer aux gens l’idée qu’il fallait se brosser soigneusement les dents chaque jour afin d’éviter les maladies buccodentaires. L’ensemble des participants devait livrer à l’expérimentateur leur attitude à l’égard des pratiques d’hygiène buccodentaire. Ensuite, les Sujets participants étaient répartis en quatre groupes : Appel à la peur important Appel à la peur modéré Appel à la peur minimal Absence d'appel à la peur Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 1: Les sujets de ce groupe sont exposés à un message effrayant: 71 terribles maladies, dues à une mauvaise hygiène dentaire, sont présentées (Photos dures). Groupe 2: Les sujets de ce groupe sont exposés à un message moyennement effrayant: 49 maladies légères, dues à une mauvaise hygiène dentaire, sont présentées (Dessins). Groupe 3: Les sujets de ce groupe sont exposés à un message peu effrayant: 18 maladies bénignes, dues à une mauvaise hygiène dentaire, sont présentées (graphiques). Groupe 4: Les sujets de ce groupe ne sont exposés à aucun message persuasif (groupe contrôle). A la suite de ces présentations particulières, l'ensemble des sujets recevait des recommandations sur la meilleure façon de se brosser les dents. Une semaine après, l’ensemble des sujets devait à nouveau répondre à la question concernant leur attitude à l’égard des pratiques d’hygiène buccodentaire. Les résultats de l'étude sont les suivants: Les appels à la peur ne possèdent donc pas l’efficacité qu’on pouvait leur accorder de prime abord. Ce sont, en effet, les sujets qui ont été exposés aux messages ayant le moins recours à la peur qui changent le plus d’attitude. Influence selon la crédibilité de la source On doit cette expérience datant de 1975 à Hovland et Weiss. Ils présentent à leurs Sujets divers textes destinés à les influencer sur plusieurs thèmes. Un de ces thèmes concernait : la possibilité de construire des sous-marins nucléaires. Les sujets étaient séparés en deux groupes. Un premier groupe recevait un texte avec une source très crédible : un physicien de renom et spécialiste des questions nucléaires, Julius Robert Oppenheimer ; tandis que l'autre groupe recevait le même texte mais avec une source non crédible : il s'agissait d'un journaliste de la PRAVDA, organe officiel du comité central du parti politique communiste soviétique. Les résultats paraissent indiscutables. Le pourcentage de personnes ayant changé d'opinion quant à la possibilité de construire des sousmarins nucléaires, est plus important pour les sujets du premier groupe avec la source crédible. Les auteurs notent cependant ce qu’ils appellent « un effet d’assoupissement ». L’ensemble des sujets a été réinterrogés 4 semaines plus tard et les résultats font apparaître une influence identique. Tout se passe donc comme si les sujets avaient oublié la source du message. La source de la compréhension On doit cette expérience, datant de 1936, à Lorge. Celle-ci sera réinterprétée par Asch en 1948. L'auteur soumet à ses Sujets la proposition suivante: Je soutiens qu’une petite rébellion de temps en temps est une bonne chose et est aussi nécessaire dans le monde politique que les tempêtes dans le monde physique. Il dit à la moitié de ses sujets que l'auteur de cette phrase est: Jefferson. Il dit à l'autre moitié que la proposition est de: Lénine. Il crée ainsi deux groupes qui peuvent être schématisés comme suit: Groupe 1 « Je soutiens qu’une petite rébellion de temps en temps est une bonne chose et est aussi nécessaire dans le monde politique que les tempêtes dans le monde physique ». Groupe2 « Je soutiens qu’une petite rébellion de temps en temps est une bonne chose et est aussi nécessaire dans le monde politique que les tempêtes dans le monde physique ». On précise que cette phrase est de Jefferson. Les résultats sont les suivants: On précise que cette phrase est de Lénine. Le prestige de l’auteur (Jefferson versus Lénine) a une influence sur le jugement de la phrase qui va changer de signification. On insiste sur le mot « petite » quand c’est Jefferson. La rébellion est minimisée, réinterprétée. A l'inverse, on insiste sur le mot « Rébellion » quand c’est Lénine Celle-ci est maximisée, réinterprétée. Pour Asch, la majorité détermine non pas le jugement de l’objet, mais plutôt contribue à la définition ou à la signification même de l’objet pour les sujets. Théorie de l’engagement et de la dissonance cognitive Pour expliquer les conduites des personnes; deux courants de pensée se démarquent : La conception mentaliste: (présente dès le début de la psychologie) Elle consiste à expliquer les comportements par les cognitions (les pensées). Elle pourrait rapidement se résumer par « Je fais ce que je pense ». La conception matérialiste: Elle est plus récente et consiste à expliquer les cognitions (pensées) par les comportements ou pratiques. Ce qui revient à « je pense ce que je fais ». On parle aussi de théorie de la rationalisation dans le sens où l’on cherche à rationaliser ses actes pour expliquer ses conduites d’une part, mais surtout pour éviter, ce que les auteurs appellent, l’état de Dissonance cognitive. « On ne chante pas parce qu'on est heureux, mais on est heureux parce qu'on chante.» Alain C’est de cette seconde conception que va naître la théorie de l’Engagement ou théorie de la manipulation vers les années 1970 avec Kiesler. Il considère l’engagement comme « le lien qui existe entre un individu et ses actes. » On a l'idée que seuls nos actes nous engagent. Mais aussi que l'engagement peut être plus ou moins fort, que l'on peut être engagé à différents degrés. Les diverses expériences sur ce thème montrent comment les auteurs manipulent cette variable (l’engagement). En effet il existe 5 facteurs permettant de moduler la force du lien qui existe entre la personne et ce qu'elle fait. Pour engager un sujet, les auteurs utilisent différentes techniques : Le caractère public ou privé de l’acte (Il est plus engageant de faire quelque chose sous le regard d’autrui que dans l’anonymat) Le fait de répéter un acte est plus engageant pour une personne que de le faire une seule fois. Le caractère irréversible ou réversible de l’acte. Plus la personne perçoit qu’elle ne pourra pas faire marche arrière (sentiment qu’elle ne pourra plus revenir sur le comportement qu’elle est sur le point d’émettre), plus elle est engagée. Le caractère coûteux ou non coûteux de l’acte. Pour avoir toutes les chances d’être accepté, un acte coûteux doit être précédé d’un acte moins coûteux. Aussi, pour faire accepter un acte moins coûteux, il est préférable d’amener préalablement les personnes à refuser un acte très coûteux. Le sentiment de liberté. Plus la personne se voit libre de faire ou de ne pas faire, plus elle fera. La simple évocation de ce sentiment par l’expérimentateur : « vous êtes libre de … » amènent davantage les personnes à accepter l’acte. En résumé, l’engagement d’un individu dans un acte correspond au degré auquel il peut être assimilé à cet acte. Théorie de la dissonance cognitive : On doit cette théorie à un chercheur américain du nom de Festinger. Il définit la dissonance cognitive comme "un état de tension désagréable du à la présence simultanée de deux cognitions (idées, opinions, comportements) psychologiquement inconsistantes". Le postulat de base est que les individus aspirent à éliminer les faits de pensée ou les faits comportementaux, présents en eux, qui sont contradictoires. En s'appuyant sur la théorie de la consistance et sur la théorie de la rationalisation des conduites, Les chercheurs étudient comment les personnes tentent de réduire cette dissonance en changeant d'opinion par exemple. En présence d’éléments contradictoires dans la pensée : attitudes ≠ comportements, les individus se trouvent dans un état de malaise, de tension. Ils vont donc devoir mettre en place des stratégies permettant de réduire la dissonance. Comment réduire la dissonance cognitive ? On peut adopter les stratégies de rationalisation : on réduit la dissonance tout en conservant attitudes et comportements on peut ajouter des éléments consonants ou encore minimiser l’importance des éléments dissonants Modification d’un des éléments dissonants : deux possibilités : 1. 2. changer de comportement changer d’attitude Généralités sur la notion d’influence L’Influence sociale est une notion banale, quotidienne. Elle serait inhérente à la vie en société. On ne peut parler de l’influence sociale sans traiter de la notion de norme. En effet, malgré la diversité de nos actions et pensées, celles-ci sont en fait incroyablement régulées … La plupart de nos comportements sont très encadrés. L’absence de norme serait paralysante. Sans support social, on implose. Les Normes sociales existent à tous les niveaux. Les cadres de références collectifs (normes) sont le produit des interactions des Sujets entre eux. Chacun va converger vers les réponses des autres (influence mutuelle ou Conformisme). La convergence ne se fait pas forcément autour d’une moyenne. Dans son sens large, on peut définir l’influence sociale comme suit : « L’influence sociale concerne les processus par lesquels les individus et les groupes façonnent, diffusent et modifient leurs modes de pensées et d’actions lors d’interactions sociales réelles ou symboliques. » Dès le début du siècle, avec la psychologie des foules de Le Bon, on observe deux influences théoriques contradictoires. La première approche insiste sur l’imitation et les ressemblances entre les gens pour expliquer les phénomènes collectifs et individuels. Cela débouche sur les travaux sur la conformité, la comparaison sociale ou encore la soumission à l’autorité. Le problème est que ce courant est incapable d’expliquer l’innovation, la dissidence. La deuxième approche insiste, quand à elle, non plus sur la conformité mais sur les conflits qu’elle traverse. Les recherches sur l’influence identifient une source et une cible, un message, son contenu et son support. On y trouve toujours un balancement entre les explications de types cognitives (ex : incertitudes) et les explications en terme de socio-affectifs ou relationnels (ex : sentiment d’appartenance au groupe). On distingue habituellement deux types d’influence : 1. 2. « Informative » : contenu dans le message explicite « Normative » : indépendante du contenu du message, elle renvoi au système de valeur. Il faut également différentier l’influence manifeste de l’influence latente. Cette dernière est plus dure à détecter puisqu’elle est différée dans le temps, progressive et inconsciente. Il existe deux types d’influence des majorités : Elle peut être quantitative : elle détient son pouvoir du nombre même de ces adhérents (voir exemple: "Effet Asch") Elle peut être qualitative : elle détient sont pouvoir de sa compétence, de son prestige, de son autorité légitime ou non. Communications sociales informelles dans les groupes : Il peut y avoir des écarts entre les opinions dans un groupe. Il peut alors surgir des pressions à l’uniformité pour atteindre ou restaurer l’homogénéité, le consensus. En effet, il est perçu comme nécessaire pour atteindre les objectifs. Il va y avoir des forces à communiquer pour résoudre les divergences. Plus le groupe est cohésif, plus les sujets cherchent à communiquer pour limiter les écarts. Il peut y avoir une mise à l’écart éventuel de certains. En effet, Plus il y a divergence, plus il devrait y avoir convergence. Or, à partir d’une certaine différence, on ne va plus prendre en compte les réponses de l’autre ; on ne fait plus de concession. C’est trop différent pour être pris en considération. Le postulat de base est le suivant: Il existe une tendance à estimer ses propres opinions et capacités Si on a une absence de moyens objectifs d’évaluation de ses capacités, opinions ou performances, (c’est courant), on va se comparer à autrui. La comparaison à autrui (la réalité sociale) est un substitut à la réalité physique. Le degré d’incertitude est corrélé avec le consensus social, synonyme de vérité pour les sujets. Le besoin d’atteindre le consensus serait premier, puis vient la diminution de l’incertitude. C’est un point de vu plus motivationnel que cognitif. L’Influence sociale est une notion banale, quotidienne. Elle serait inhérente à la vie en société. On ne peut parler de l’influence sociale sans traiter de la notion de norme. En effet, malgré la diversité de nos actions et pensées, celles-ci sont en fait incroyablement régulées … La plupart de nos comportements sont très encadrés. L’absence de norme serait paralysante. Sans support social, on implose. Les Normes sociales existent à tous les niveaux. Les cadres de références collectifs (normes) sont le produit des interactions des Sujets entre eux. Chacun va converger vers les réponses des autres (influence mutuelle ou Conformisme). La convergence ne se fait pas forcément autour d’une moyenne. Dans son sens large, on peut définir l’influence sociale comme suit : « L’influence sociale concerne les processus par lesquels les individus et les groupes façonnent, diffusent et modifient leurs modes de pensées et d’actions lors d’interactions sociales réelles ou symboliques. » Dès le début du siècle, avec la psychologie des foules de Le Bon, on observe deux influences théoriques contradictoires. La première approche insiste sur l’imitation et les ressemblances entre les gens pour expliquer les phénomènes collectifs et individuels. Cela débouche sur les travaux sur la conformité, la comparaison sociale ou encore la soumission à l’autorité. Le problème est que ce courant est incapable d’expliquer l’innovation, la dissidence. La deuxième approche insiste, quand à elle, non plus sur la conformité mais sur les conflits qu’elle traverse. Les recherches sur l’influence identifient une source et une cible, un message, son contenu et son support. On y trouve toujours un balancement entre les explications de types cognitives (ex : incertitudes) et les explications en terme de socio-affectifs ou relationnels (ex : sentiment d’appartenance au groupe). On distingue habituellement deux types d’influence : 3. 4. « Informative » : contenu dans le message explicite « Normative » : indépendante du contenu du message, elle renvoi au système de valeur. Il faut également différentier l’influence manifeste de l’influence latente. Cette dernière est plus dure à détecter puisqu’elle est différée dans le temps, progressive et inconsciente. dddd Voir l’expérience de shérif sur l’effet autocinétique. On voit que la conformité au groupe pourrait être plus importante que le souci de vérité. Moscovici nous dit que « de ce point de vu, l’objectivité est intersubjective ». Les gens cherchent donc à faire une estimation précise de leurs capacités ou opinion, ils vont alors se comparer à des personnes relativement proches d’eux. Lorsque ces personnes « proches de nous » ne sont pas présentes, on cherche à réduire l’écart entre les opinions des personnes présentes et les nôtres. C’est un besoin. Il va y avoir pression à l’uniformité et donc au conformisme. L’écart ne doit pas être trop important pour se comparer, si l’écart est trop important, il va y avoir une production de la déviance. La pression à l’uniformité sera fonction : De la pertinence des opinions et capacités en question pour le groupe De l’importance du groupe pour l’individu. Ainsi et pour conclure « Qui se ressemble, s’assemble » Le problème des capacités tient en ce sens qu’on n’atteint jamais le repos social. On cherche toujours à faire mieux que les autres dans un esprit de compétition et donc de choisir quelqu’un que l’on estime pour chercher à le dépasser. La notion de comparaison sociale va être reprise par un certain nombre d’autres auteurs et va être retravaillée. Lorsqu’on se compare aux autres, on cherche à la fois à se conformer mais aussi à se différentier. Pour ce, certains sujets vont avoir recourt à ce que l’on appelle : la conformité supérieure de soi ou « l’Effet P.I.P » (Primus Inter Pares) que l’on doit à Jean-Paul Codol en 1975. Les individus jonglent entre la nécessité d’être à la fois conforme et singulier. L’effet PIP correspond à celui qui va se présenter comme étant encore plus dans les normes que les autres. A l’inverse de la conformisation, il existe donc aussi la différentiation sociale : Elle permet l’originalité sociale, la créativité sociale, l’émergence de l’innovation selon Lemaine. En effet, la comparaison sociale (la référence à autrui) peut aussi conduire à de la différentiation sociale et non plus à du conformisme. Lorsque la comparaison à autrui est menaçante pour l’identité, on cherche à la restaurer à travers la différence, l’altérité, la création puis l’accentuation de cette hétérogénéité. On cherche à se rendre incomparable en introduisant des nouveaux espaces de comparaison échappant ainsi à la mauvaise image de soi. Qu’est-ce qui rend le changement possible ? Influence et changement : Cela provient d’individus faisant parti de la majorité qualitative. L’idée peut se résumer ainsi: « Pour renverser le roi, il faut être le roi soi-même. » L’innovation peut venir d’un individu particulier qui doit avoir, gravi les échelons, gagné la confiance des autres, par un conformisme initial. Les seules personnes pouvant apporter l’innovation sont celles qui ont le pouvoir et qui sont fidèles à leurs positions (consistance) (exemple : Marx, Freud, Copernic...) Une minorité au départ n’a aucun pouvoir. Elles vont l’obtenir grâce à leur style de comportements qui doivent être consistant. Voir expérience sur l'influence minoritaire L’influence de la minorité est indirecte, latente et différée mais se poursuit dans le temps. Alors que l’influence des majorités c’est l’inverse à tous les niveaux. Le conflit peut être considéré comme rapport entre agents sociaux. On a deux dimensions distinctes: 1. 2. Cognitive (le désaccord versus l’accord) Relationnelle (contrariété, animosité, antipathie versus bienveillance, amabilité) Si on a désaccord/bienveillance : possibilité de négociation au niveau cognitif et donc possibilité de changement positif Si on a accord/ bienveillance : statu quo, reproduction Si on a désaccord/animosité : Absence de négociation, pas de changement possible Si on a accord/animosité : Répulsion, on va changer, modifier son point de vu. Aussi le conflit peut-il être bénéfique ou pas.