Reflets conjoncturels 4e trimestre 1992 Quelques indicateurs pour l'économie genevoise En bref Au quatrième trimestre 1992, aucune amélioration ne s"est fait sentir dans la conjoncture économique à Genève et J'on devra vraisemblablement attendre le deuxième semestre de 1993 pour apercevoir quelques signes de reprise. Tous les secteurs de l'économie genevoise sont acluellement louchés par la récession. L Industrie connaît une baisse d'activité: le degré d'utilisation de la capacité technique de production décroît et la marche des affaires se détériore. Le secteur du bâtiment et du ~énie civil n'est soutenu que par la construction d immeubles d'habitation; sinon, tous les indicateurs - pour 1992 et pour les mois à venir - sont au rouge. Le commerce extérieur n'est pas en reste: les exportations stagnent et les importations. à l'instar du ralentissement intérieur. s'effondrent. La baisse d'activité s'accompagne d'un recul de l'emploÎ, particulièrement dans le secteur secondaire. et d'un accroissement inquiétant du ch6mo$e. Le déséquilibre sur le marché du travail et, plus genéralement, la conjoncture maussade affectent la masse salariale (- 2,5 % en variation annuelle réelle pour les trois premiers trimestres). L 'hôtellerie genevoise subit la crise d'ici et d'ailleurs: les h6tes réduisent leur durée de séjour, entraînant un recul des nuitées (- 17 % dUJuatrième trimestre 1991 à la même période de 1992). COintrin, le trafic passagers et marchandises ralentit. La demande se contracte, le renchérissement ralentit. L'indice des prix à la consommation ne progresse plus que de 3,2 % en variation annuelle à fin 1992, poussé principalement par la hausse des loyers. Les graphiques marqu ants du trim estre Marche des affaires dans l'ensemble de l' Industrie Importations du c anton de Genève Donnêes corrigées des variations saisonnières Moyennes trimestrielles Norrore Indice '" Genève MIO F Tota ux tri mestriels 2500 - Suisse 2250 2000 o IV t750 1500 t250 ·40 r.J r"-. V 1"""'" '\ ~ \. " JOO 1987 1988 1989 1990 1991 1992 Détérioration de la situa tion au quatrième trimestre: ' l'i ndustrie accuse le coup ... 1987 1988 1989 1990 1991 1992 .,. et la tendance à la baisse des importations s'accentue. Plus que la valeur absolue des séries, ce sont leurs variations qu i, dans une optique conjoncturelle, doivent retenir l'attention. Les séries ainsi traitées sont signalées par un sous-titrc: Donnees corrigées des variations saiSOlUlièrcs. Pour faciliter l'analyse des séries, un procédé courant de dcssaisonaliSltioll est appliqué, lorsquc cela est pertinent, pour enlever les fl uctuations saisotUlièrcs. On peul retrouver les va lcurs observées (avant dessaisonalisation) dans le "Bulletin statistique" trimcstriel du ses . ~ Rue du 31 -Décembre 8 Case postale 36 1211 Genève 6 SERVICE CANTONAL DE STATISTIQUE Renseignements: cp 787 67 07 Reproduction autoriséc avee mention dc la source . ~ DEPARTEMENT DE L'ECONOMtE PUBLIQUE Genève, Illars 1993 Prix du numéro: 9 francs. Abotmcmenl ruulUcl : 36 francs Hausse inexorable du chômage Au quatrième trimestre 1992, le nombre de chômeurs inscrits s'est encore accru de manière continue et atte int 12 139 à la fin de l'année. Le taux de chômage correspondant, basé sur la population active de 1980, est de 6,8 %. En moyeIll1e trimestrielle, le chômage a progressé de 15,7 %. Pour l'ensemble de la Suisse également, l'augmentation est importante ct le taux de chômage atteint 4,2 % à fin décembre. Genève reste l'un des cantons les plus louchés: en décembre, seul le Tessin enregistre un taux plus élevé (6,9 %) et le canton de Vaud se situe au même niveau (6,8 %). En décembre, 812 places vacantes ont été annoncées à l'Office cantonal de l'emploi; la moyenne trimestrielle s'établit à 961, en recul de 16,4 % par rapport au trimestre précédent. Aggravation également du côté des rédu ctions d ' horaire pour motif éco nomiq ue: après lUl léger recul durant l'été, le nombre d 'heures chômées atteint lm nouveau sonunet de 206 000 heures en décembre. En moyclUle trimestrielle, 3 176 travailleurs sont concernés (2 795 au troisième trimestre). Les branches économiques les plus touchées sont l'industrie des métaux, l'industrie des machines ct appareils et le bâtiment. Quant aux travailleurs étrungers (sans les intemationaux), leur nombre total recule de 1,6 % de décembre 1991 à dé· cembre 1992 ct s'établit à 99 196 persOlmes en fin d'almée. Pour les frontaliers, la baisse est de 3,7 % et pour les déten· teurs de permis B, de 6,7 %. Le nombre de travailleurs avec un pennis d 'établissement augmente de 0,9 % en une aJUlée, lout en cnregislfant un léger recul à partir du mois d'aont. Chômeurs et offres d'emploi Nombre ChOmeurs 1 ~ 5000 Jf\ V J ) -~ o 1987 1986 1989 1990 1991 1992 Réduction de l'horaire de travail Milliers 250 Heu/es chOmées par mois 200 r\J 150 V 1\ ( 100 50 o U 1987 V 1"VL, . 1986 1J 1969 1990 1991 1992 Entrée des commandes dans l'ensemble de l'industrie Moyennes tfÏmestfleGes Norrbre indice Selon le test conjoncturel régionalisé! de l'EPFZ, la marche des affaires dans l'ensemble de l'i ndustri e genevo ise s'est nellcment détériorée au quatrième trimestre 1992. Le résultat particulièrement mauvais de l'enquête du mois de novembre, à laquelle les infonnateurs ont répondu entre début et mi-décembre, est sans doute dû en partie au résultat négatif de la votation du 6 décembre sur l'entrée de la Suisse dans l'EEE. Les entrées de cOimnandes ont sensiblement diminué en fin d'aImée, les camets de conUllandes sont jugés insuffisanunent remplis et, par conséquent, la production tend à la baisse. 50 Genève o -50 1987 , ..6 , ..9 1991 1990 1992 Marche des affaires dans la chimie Norrbre indice Moyennes trimestrielles 60 L1lOrlogerie-bij outeric ct la chimie, qui étaient les seules branches échappant à la récession au troisième trimestre, cOlUmissent toutes deux lme dégradation de la marche de leurs affaires en fin d 'rumée. Les entrées de commandes Le test conjoncturel est une application régionale de l'enquête conçue en Suisse par le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) à l'EPFZ. Il est réalise grâce â un échantillon d'entreprises qui répondent régulièrement à des questions qualitatives sur la marche de leurs affaires, Une quantification des réponses intcrvient ensuite selon la méthode du solde. Les principes de l'enquête et des compléments méthodologiques figurent dans la feuille "Sources et méthodes des Reflets conjoncturels", mai 1983. 1 Ollres d 'erTlllol 10000 Passage difficile même pour les branches phares de l'industrie 1. 1 --- Au troisième trimestre, l'indice de l'emploi se situe à 101,7 poin ts (3e trimeslfe 1985 = 100). En variation alll1Uelle, le recu l est de - 2,2 % (Suisse: - 3,3 %), dont - 8,1 % dans le secteur secondaire et - 0,6 % dans le tertiaire. Le degré d'utilisation de la capacité technique de production des entreprises décroît encore au quatrième trimestre et at· teint 82 % . Rappelons qu'il égalait 83 % - soit le niveau moyen à long tenne - au troisième trimestre, et 85 % au deuxième, La part des heures supplémentaires dans le total du travail est en baisse dans presque toutes les branches de l'industrie ct le nombre de persOlUlcs occupées continue à diminuer. Le bénéfice bmt des entreprises se replie au cours du trimestre. En lin de mois 15000 o Genève Suisse -60 , .. 7 -2- , ..6 1989 1990 ,gg, 1992 diminuent et les carnets de conunandes sont jugés trop peu chargés. Mais la situation bénéficiaire s'est améliorée, bien que faiblement, dans l 'horlogerie-bijouterie au quatrième trimestre. Dans l'industrie ch.imique, par contre, le bénéfice bnlt est en recul. Marche des affaires dans la métallurgie Norrbre indice Moyennes tr imestrielles Simation encore et toujours morose dans la métallurgie à fin 1992 : les entrées de conunandes ' ne cessent de décroître, ainsi que la production. De plus, les perspectives pour le début 1993 ne sont guère réjouissantes. L'industrie des machines et appareils a subi une légère aggravation de la marche de ses affaires au quatrième trimestre: la production se réduit et le stock de produits fmis est jugé trop élevé, en raison d'une contraction des entrées de conunandes. Mais c'est la seule branche qui bénéficie de perspectives positives pour les trois premiers mois de 1993 et au-delà. 1987 L'indicateur synthétique de la marche des affaires dans les arts graphiques ne s'est guère redressé, après avoir atteint un très bas niveau en août et septembre. Les camets de commandes sont nettement trop peu chargés actuellement et les répondants sont très pessimistes quant à l'évolution des affaires de la branche à très court tenne. L'industrie alimentaire, des boissons ct du tabac a connu un net refroidissement en octobre et novembre, suivi d'une reprise en décembre - reprise qui est sûrement due aux tètes de fin d'aimée et à l'accroissement des entrées de commandes qui en a résulté. Le degré d'utilisation de la capacité teclmique de production est descendu au-dessous de 80 % au quatrième trimestre (79,7 %) et la situation bénéficiaire ne cesse de se détériorer. Une stagnation de l'activité est attendue pour le début de 1988 1990 1989 1991 1992 Marche des affaires dans les arts graphiques Norrbre Indice Moyennes tr imestrielles 50 Genève Suisse o 1993. Récession durable dans la construction 1987 Le secteur de la construction tenninc l'année conune il l'a conunencée: cahin-caha. On a encore construit. Après tout, 2 132 logements ont été mis sur le marché en 1992 (WI des bons scores rumuels) ainsi que 184000 m2 de surfaces "utilitaires" (par comparaison: 204 000 m2 en 1991 ). Mais tous les indicateurs témoignent d'wle baisse de l'activité pour 1992. Les li vraisons de matériaux ont encore reflué: tOI1nage annuel de ciment: 25 % de moins qu'en 1991 ; tOlmage de plâtre: - 7 % ; tOImage de fer à béton: - 33 %. Les emplois ont fortement diminué. Pour les trois premiers trimestres de 1992, le nombre moyen d'emplois à l'exploitation passe à 13 357, soit 16 % de moins qu'en 1991. Et le recul est beaucoup plus marqué pour le gros œuvre-génie civil (- 20 %) que pour le second œuvre (- Il %). Ces baisses répétées n'annoncent rien de bon pour 1993, d'autant plus qu'elles affectent particulièrement le gros œuvre. Fait confinué par l'évolution de l'entrée des commandes de janvier à septembre dans le secteur principal de la construction: - 19 % par rapport à 1991. Ou encore par l'état de ses résen'es de travail au 1er octobre: 15 % de moins en une année. Ou enfin par la valeur rumuelle des bâtiments mis en chantier: - 31 % entre 1991 et 1992. Et si le recul n'est pas encore plus grand, c'est grâce aux inuneubles d'habitation, dont un bon nombre relève d'ailleurs du secteur subventiolUlé. Car il ne faut compter ni sur les villas (la valeur des villas mises en chantier en 1992 est à peu près équivalente à celle du premier trimestre 1989), ni sur les "bâtiments sans logements" (la valeur des inuneubles commerciaux, industriels et artisanaux dégringole de 63 % en une aimée) pour soutenir l'industrie du bâtiment. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: la construction, et particulièrement le gros œuvre, n'arrivent pas à repartir. On n 'observe aucun signe de redémarrage pour les mois à venir et des effets sur l'activité du second œuvre sont encore à venir. Le nombre de requêtes déposées et celui des autorisa- 1988 1990 1989 1991 1992 Indice des livraisons de ciment 1984.100 ,.... 160 140 100 i 80 " ro., 1<:\ 120 ~ l~ l l~ "0 li "". \1 \.. J ,~I'- 60 - , Genève 40 1987 l\ Suisse ~, 1988 1989 1990 1991 1992 Réserves globales de travail Gtmeve Suisse Mio F 2500 A la lin du trimestre -- -Genève 2000 1500 1000 Suisse .,~ /' ~ /- !~\ /~ /"', /\ .... 500 12000 """,, 9000 6000 ~ r---.. 3000 o o 1987 1988 1989 1990 1991 1992 Enqu~teSSE -3- Mio F 15000 tians délivrées pour des logements neufs, comparables à ceux des meilleures armées. ne charlgeront rien à la tendance actuelle. Importa tion. Données corrigées des variations saisonnières Mio F 2500 Totaux Irimestriels Net déc rochem ent d es importati ons 2250 Au quatrième trimestre, les importa tions sc sont montées à 1 384 millions de francs, soit 300 millions de moins (- 18 %) qu'un an auparavant. Ce niveau est le plus bas atteint depuis fin 1987. Alors que l'on attendait l.Ule reprise, la tendance à la baisse s'est prolongée sur quatre trimestres consécutifs. Tous les groupes de produits concourent à ce résultat : matières premières et demi-produits: - 7 %; produits énergétiques: - 27 %; biens d'équipement: - 18 %; biens de consonullation: - 25 %. De même selon l'origine: Europe: - 13 %~ Amérique: - 9 %; Océanie: - 16 %; Asie: - 36 %. Les exportations atteignent 2 204 millions de francs (- 79 millions de francs ou - 4 %, en variation armuelle), sous l'influence d'une contraction des venles de métaux précieux et pierres gemmes (- 96 millions de francs ou - 22 %). Dans les branches qui reflètent l'activité industrielle traditiOlUlelle du canton, on observe lUle évolution positive pour l'horlogerie (+ 9 %), une ba isse très sensible pour la bijouterie-joaillerie (- 13 %), une stagnation pour les machines, appareils et électronique (+ 0,3 %) et une baisse pour la chimie (- 4 %). La stabilité globale du marché européen résulte de ventes moindres chez nos partenaires traditiOIUlels (CEE, AELE) et de l'émergence des exportations vers l'Est européen. Les autres marchés sont généralement en baisse: Amérique et Asie: - 6 %~ Océanie: - 3 %. Par contre, on constate l'exception du relativement petit marché africain: + 18 %. Venir et rester si peu ... Au quatrième trimestre. l 'hôtellerie genevoise a enregistré 206509 arr ivées et 456 608 nu itées. Le nombre de visiteurs est sensiblement plus importa.nt qu'il y a tU1 an à pareille époque (+ 3,8 %); en revanche, les nuitées reculent (-17,1 %). Cest donc par une baisse de la durée moyenne de séjour que se manifeste la crise: de 2,72 jours en 1991, elle est passée à 2,29 jours cette année. Ce phénomène est particulièrement sensible pour les hôtes de Suisse, qui ont réduit leur durée de séjour de près d'Wl quart, mais se constate également pour les séjours des hôtes étrangers (- 15 % en moyetme). L'offre n'ayant pas varié, le taux d'occupa.tion baisse~ de 44 % au quatrième trimestre de 1991, il tombe à 37% pour la même période de 1992. Cette évolution négative est corroborée par l'enquête trimestrielle de conjoncture menée auprès des responsables des établissements de la branche. La marche des affaires est orientée négativement et le chiffre d'affaires baisse de près de 18 %. Seule note optimiste, les nuitées des hôtes étrangers pourraient s'accroître au début de 1993, particulièrement dans les établissements de haut de ganunc. Dans la restauration, les chiffres indiquent une légère reprise de l'activité dans les grands é tablissements, une morosité prolongée dans les autres. Cointr in: ralentissement automnal L'évolution du trafic à l'aéroport genevois marque W1 ralentissement sensible en automne. Malgré IDl mois de décembre plutôt bon, la tendance à la reprise s'estompe. Ce mouvement touche davantage le fret que le trafi c passagers et relativise quelque peu l'optimisme que pouvaient susciter les résultats relevés depuis le début de rannée. Toutefois. le bilan global pour l'aImée demeure positif: en moyenne, + 3,9 % de passagers et presque + 6.0 % de fret de plus qu'en 1991 (grâce aussi à l'eflèt de base dû à la crise du Golfe ... ). 2000 1750 1500 1250 V 1'" ....V f'../ ~ '\L/ \. 1000 1967 1988 198. 1990 1991 1992 Exportation. Données corrigées des variations saisonnières Mio F Totaux trimestriels 2500 - .A 2250 V "/' 2000 \..J 1/ t750 1 J 1500 ./'""" V t250 1000 1987 1988 198. 1990 1991 1992 Nuitées Données corrigées des variations saisonnières MilHars Totaux mensuels 250 225 200 ~ 175 ,. M.I, . lf\N ~ ~ r"J \.. "\1 150 1967 1968 198' 1990 1991 1992 Passager s du trafic commerc ial local Données corrigées des variations saisonnières Milliers Totaux mensuels 550 500 450 400 .A A,l\ ;vvr VV ./""'\t\ AA ,~ A 'VVI.... \1 350 300 1967 -4- 1968 196' 1990 1991 1992 Fret local Le ralentissement du trafic passagers intervient après un été marqué par la stabilisation. Le mouvement s'amorce en septembre (à peine 0,04 % de moins par rapport à septembre 1991), s'accélère en octobre (- ID,7 %) et se confinne en novembre (encore inférieur de 2,5 % à novembre 1991). Noêl et le mois de décembre apportent une amélioration relative Données corrigées des variations saisonnières Totau~ mensuels Tonnos 5500 5000 par rapport à 1991 (+3, 1 %)et 1990(+4,9%). Le trafic des marchandises marque, au dernier trimestre, une invcrsion de tendance, avec un mois de novembre particulièrement mauvais: près de 6 % de perdus sur la moyenne 1988-1991! A l'instar vraisemblablement du conunerce extérieur et des industries genevoises qui l'alimentent, ce trafic subi t pleinement l'elTet de la conjoncture économique. 4500 4000 ~ \. 'V ,.j tv...J' ~ J lA • \,J1 'V", • 3500 3000 La dénation ? 1987 Au quatrième trimestre, l'indice gene\'ois des prix à la consommation progresse de 1,1 %, contre 1,5 % au trimestre correspondant de 1991. Cette é\'olution est imputable principalement d la prise en compte semestrielle des loyers, à la hausse des prix des cours de fonnation et des vacances ainsi qu 'au recul saisOimier de divers produits alimentaires. 1986 1989 1990 1991 1992 Indice des prix à la consommation Varliltions annueUes % 6 6 Sur une base mumeIle, le taux de renchérissement se fixe à 3,2 % en 1992, contre 5,5 % J'année précédente. La hausse des loyers constitue, et de loin, le prîncipalmoteur de l'augmentation de l'indi ce. Sans eux, le taux ruulUel de renchérissement se fixerait à 2,2 %, ce qui donne d'une part une image encore plus attiédie des pressions à la hausse des prix, d'autre part une idée de l'i.mpact de ce seul poste de dépenses sur le budget dcs ménages. En jruwier 1993 , le taux mutuel de renchérissement se situe à 3,3 %. 4 2 o 6 6 4 2 o L'indice suisse des prix de gros reste pratiquement stable nu quatrième trimestre (+ 0, 1 %). Le renchérissement des biens de consonul1at ion (+ 0,6 %) est compensé par le repli des matières premières et produits semi-fabriqués (- 0,2 %) ainsi que par celui des produits énergétiques (- 0,2 %). Sur une base annuelle, cet indice reste stable entre fin 91 et fin 92. 1989 1986 1990 Masse salaria le 1991 1992 1993 1 Données corrigées des variations saisonnières MioF Totaux Irimestnels 3500 Poursuite du repli de la masse salariale Au troisième uimestre 1992 , la masse salariale versée par les entreprises du canton (organisations intemationa les non comprises) s'élève à 3007 millions de francs, soit 1,5 % de plus qu'au trimestre correspondant de 1991. 3250 Pour les neuf premiers mois de l'rumée, la variation annuelle nominale de la masse salariale est de + 1,7 %. L'augmentation moyenne de l'indice genevois des prix à la consonunalion étant de + 4,3 % pour cette période, la masse salarial e enregistre un recul de 2,5 % en tennes réels, conue une baisse de 2,1 % pour la période correspondante précédente. Les indemnités de chômage ne sont pas comprises dans le calcul. 2750 1'-- 3000 /' ./'1/ 2500 ./' V'-.-/ Er 2250 1987 1986 1989 1990 1991 1992 , . Selon enquête parlielle du ses Indice du cours de change effectif du franc suisse La nature des relevés laisse à penser qu'wle partie des salaires cnregistrés pour Wl trimestre peut concerner en fait Wl trimestre précédcnt. Ces chiffres doivent donc être interprétés avec prudence. Cela dit, révolution 1991-1992 traduit incontestablement la poursuite du ralentissement de l'activité économique, d l'instar des autres indicateurs a disposition. Aussi est-i l vraisemblable que la masse salariale nominale cOImaÎtra, pour l'almée 1992, lUle variat ion proche de zéro. Nov. 1977 _ 100 160 Moyennes mensuelles r... 150 r- ~ 140 [....1 1"" 130 ""-- ' J,/\ 120 Taux d'intérêt en décrue ~ 110 Le cours effec tif du franc fléc hit à peine entre septembre et décembre 1992 (-0,9 %), mais son évolution durant le tri- ~ 100 f"\~ V ~ -Nommai mestre est très irrégulière: en octobre, progression favorisée par la fuite des capitaux de la zone du SME; en novembre, baisse liée aux écarts croissants entre les taux d'intérêt euro- 90 1987 -5- 1986 1989 1990 1991 Iv" Ré.' 1992 pécns et suisses ainsi qu'à la revalorisation du dollar~ en dé~ ccmbre, appréciation en raison, d'une part, des tensions existant au sein du SME et à l'égard des 1TI00maies scandinaves et, d'autre part, du ralentissement du renchérissement en Suisse. Le dernier trimestre se caractérise donc par: la hausse du dollar, poussé par la reprise conjoncturelle et les perspectives d'une nouvelle politique économique; les pressions contre les mOImaies les plus faibles du SME et le franc français~ le lnaintien d 'une politique monétaire restrictive en Allemagne, car le renchérissement y reste vif malgré le fléchissement de la conjoncture. Taux d'intérêt pour les francs suisses sur l'euro-marché à 3 mols MoyerYles mensuelles % 10 8 6 4 En douze mois, le franc suisse a peu varié (+ 1,6 %): il s'cst dévalorisé par rapport au mark, au schilling, au franc français, au florin (- 1,5 % à - 1,7 %), au dollar (- 2,4 %) ct au yen (- 5,6 %), mais s'est apprécié vis-à-vis de l'ECU (+ 2,5 %), de la livre (+ 14,7 %) el de la lire (+ 16,4 %), à la su ite des réalignements intervenus en Europe. Le cours effectif moyen de 1992, inférieur de 2,5 % à celui de 1991, correspond à celui de 1989. 2 o 1987 1988 1990 1989 1991 1992 Amorcée au milieu de l'aImée, la décrue des taux d'intérêt s'est amplifiée au quatrième trimestre et se poursuit en début d'almée. Ainsi, par exemple, les taux d'intérêt des dépôts à trois mois dans les grandes banques sont passés de 8,63 % à fin juin à 6,28 % à fin septembre et 5,50 % à fin décembre. Les écarts avec les taux allemands se sont creusés. Le repli des taux d'intérêt s'étend du marché monétaire au marché des capitaux, c'est-à-dire des placements de court tenne à ceux de long tenne. Indicateur suisse du climat de consommation L'inquiétude des consommateurs Norrbre indice D'après l'enquête téléphonique trimestrielle exécutée en janvier 1993 par l'Office fédéral des questions conjoncturelles, le climat de consommation en Suisse est à peine moins morose en ce début d'mmée qu'au cours du deuxième semestre de 1992. Les ménages interrogés considèrent que la situation économique générale en Suisse demeure mauvaise et ne s'améliorera pas notablement en 1993. Leur situation budgétaire continue de se dégrader et l'opportwlité de procéder à des acquisitions importantes reste négative. Cependant, ils peuvent encore constinlerde l'épargne. La sécurité des places de travail reste le souci majeur des consommateurs en ce début d'ruUlée, malgré la légère remontée de cet indicateur par rapport à son niveau d'il y a trois mois . • Niveaux trimestriels 30 20 .... r-', / \ V\ 10 o - ""\ \ \. -. -10 -20 -30 \ -40 \. ....... ...., -50 -60 1987 1988 1989 1990 1991 "92 Prél'isions pour l'économie suisse en 1993 - Variations en termes réels par rapport à 1992, cn pour cent Organismes ofliciels CQC (déc. PID Consonunalion privée Consonunalion publique Itn'cslisscments, tOlal Conslruction Matériel et équipements EX1>OI1ations (bicns et services) Importations (bicns et services) Indice des prix à la collSonllllation 1) 2) 1992~ OCDE ~déc. 19922 0,8 0,0 1,5 - 1,3 - 2,0 0,0 2,5 l ,O 3,0 Donnée inconnue Déflateur de la consorrunation privée Sans majoration des droits de douane sur les carbw-ants l,l l ,O l,5 -0,7 2,7 l,8 3,4]) Instituts universitaires KOF ~)lmv. 1993~ 0,7 0,0 l,5 - 2,5 - 1,6 - 4,0 0,9 0,3 2,8 Çianv. BAX CREA 1 993~ ~se2!:. 1992~ -0,5 -0,4 0,2 -3,6 - 3,0 - 4,8 1,8 -0,2 3,3 l,O 0,8 0,5 l,l 0,2 2,6 5,6 7,4 1,:52) Bangues ~déc. CS SBS 19922 ~déc . 1992~ UBS (déc. 1992) -0,3 -0,4 l,O 0,5 0,0 l ,O 0,3 -0,5 1,0 - 2,0 -3,0 2,0 l,O - 2,0 2,0 2,4 l,O 2,,51) - 1,0 - 4,0 0,2 - l,9 2,8 2) 3,1 Sources : CQC OCDE KOF BAX CREA CS SBS UBS : Conunission pour les questions conjoncturelles, Département férléral de l'économie publique : Organisation de coopération ct de développement économiques : Centre de recherches conjoncturelles de l'EPF Zurich : Groupe de travail bâlois pour la recherche conjoncturelle. Université de Bâle : Centre dc recherchcs économIques appliquées, Université de Lausanne : Crédit Suisse : Société de Banque Suisse : Union de Banques Suisses ses · Genève DV/mdlCONIIPRVEe093.DQCn2 fêvrier 1993 -6- 1992: RÉCESSION DURABLE, REPRISE DIFFÉRÉE; LA FIN DE 1993 MARQUERA-T-ELLE LE DÉBUT D'UN NOUVEL ESSOR? Le point de vue des principaux instituts établissant des prévisions pour l'économie suisse L'économie suisse devait connaître une légère reprise au cours de la deuxième moitié de 1992; cette reprise se voit différée d'lme année et est encore entachée de nombreuses incertitudes. La montée du chômage incitera-t-elle les ménages à épargner davantage, affaiblissant du coup encore la demande intérieure ? L'évolution des marchés financiers mondiaux pennettra-t-cllc la poursuite de la détente des taux d'intérêt ? Le refus de l'accord sur l'Espace économique européen (EEE) lors de la votation du 6 décembre 1992 privera-t-il l'économie de quelques impulsions positives cn 1993, notamment par des investissements ajournés ou déplacés hors des frontières ? La situation conjoncturelle en Europe s'améliorera-twelle cOI~une escompté au cours de cette année? La croissance de la consommation privée s'est sensiblement affaiblie en 1992 (+ 0,4 % en variation mUluelle au cours des trois premiers trimestres de 1992), à cause de la stagnation du revenu disponible réel des ménages, du recul de l'emploi, de la détérioration de la fortune des propriétaires faisant suite au recul des prix dans 1ïnUllObilier et de la perte de confiance des consommateurs. Ces mêmes facteurs contribueront encorc à modérer la croissance de la consonunation privée en 1993 : en définitive, la variation annuelle en tennes réels pourrait être de - 0,5 à + 1,0 %, avec toutefois une croissance un peu plus soutenue au deuxième semestre, en raison de l'amélioration progressive des perspcctives conjoncturelles. La consommation publique sera vraisemblablement la composante de la demande intérieure qui s'accroîtra le plus en 1993. Cependant, elle ne représente qu 'environ 15 % de cette dernière - ct du produit intérieur brut (pœ) - et elle ne s'accroîtra que de + 0,2 li. + 2,5 % au cours de cette mmée (+2,8% en 1991, +3,0% attendu en 1992), en raison des mesures d'économie prises par les pouvoirs publics pour limiter leur déficit. Les investissements diminueront probablement de nouveau en 1993. Toutefois, l'ampleur de la baisse sera beaucoup plus faible que l'année passée. La varia tion annuelle réelle des investissements dans la construction, estimée à - 8,0 % pour 1992, pourrait attcindre - 3,0 à + 0,2 % pour l'almée en cours. En effet, les perspectives dcvielUlent moins défavorables grâce à la baisse des taux d'intérêt hypothécaires, à l'arrêt prévu de la chute des prix des biens inunobiliers et à la demande encore soutenue de logements. Néanmoins, les taux restent très élevés pour la Suisse (7,0 à 7,5 % au début 1993, mais 4,0 à 6,0 % pendant les années 80), les conséquences de la dégringolade des prix inunobilicrs perdurent ct l'excédent de locaux industriels et artisanaux pèse sur la branche de la construction. De plus, les collectivités publiques, cherchant à limiter leur déficit budgétaire, n'accroîtront pas leurs invcstissements dans ce domaine en 1993. Les investissements en matériel ct cquipcmcnt ont progrcssé fortement au cours dc la deuxième moitié des années 80 (+ 8,8 % de variation aru1Uelle réelle moyelUlc de 1985 à 1990). Le potentiel de production, massivement développé au cours de ces années, s'est donc trouvé sous-utilisé lorsque la demande globale a fléchi en 1991. La faible hausse de la demande intérieure attendue en 1993 ne néccssitera donc pas Wl gros ef1à rt d'investisscment en équipcment et ce ne sont que les entreprises exportatriccs qui devront investir pour rester compétitivcs sur les marchés intcmationaux. Cet agrégat variera donc, en tennes réels, entre - 4,8 et + 2,6 %, scIon les prévisions des instituts. l'économie cette année: l'on attend W1C croissance dl.! + 0,2 à + 5,6 % de cet agrégat. Cette progression n'est toutefois pa s très forte, relativement; elle avait déjà été de + 4 ,2 % pour janvier-septcmbre 1992 par rapport à la même période de 1991. De plus, la poursuite de la hausse des exportations est soumise à plusieurs hypothèses "extemes", telles que l'amélioration de la conjoncture cn Europe au deuxième semestre, le raffcnnissement du dollar américain face au franc suisse et "expansion des marchés d'exportati on extraeuropéens. Les importations stagneront ou s'accroîtront faiblement en 1993, après avoirreculé en 1991 (- 1,7 %) et 1992 (- 3,2 %). Les facteurs qui stimuleront les importntions sont les prix à l'importation en décélération grÏlcc à l'OC DE l'affaiblissement du renchérissement dans (provenance d'cnviron 90 % des importations suisses), un cours du franc lUI peu renforcé en moyelme mmuellê réclle et Wle reconstitution des stocks dans certaines branches de l'industrie en vue de perspectives favorables pour l'uvenir. Par contre, la faible hausse de la demande intéricure - environ + 0,2 % cette année - exercera un eITet modératcur sur les importations. Une récession somme toute assez faible en 1991 et 1992 (- 0,1 % de variation en tennes réels du PIn de 1990 li 1991 et - 0,5 % attendu pour 1991/1992) devrait faire place ô une reprise peu vigoureuse en 1993, voire même à une stagnutioll. La phase dc faiblesse conjoncturelle se poursuivra au premier semestre de cette mmée el ce n'est qu 'au cours de la dcuxième moitié de l'année qu'une légère hausse de l'activité économique pourrait se profiler. La varialion en tennes réels du PlB devrait ainsi se situer entre - 0,5 et + 1,1 % pour l'aunée 1993. Le renchérissement a alteint son apogée en 1991 (moyenne annuelle: + 5,9 %). La politique monétaire de la Banque nationale suisse (BNS), d'abord restrictive, ensuite plus assouplie, mais toujours orientée "crs la stabilité monétaire à moyen tenne, de même que la faiblesse de la demande ont contribué il atténuer fortement la progression des prix cn 1992 (+ 4,0 %) et continueront à le faire au cours de cette année. Le taux de renchérissemcnt ne devrait donc se monter qu'à 2,03,4 % pour 1993, tout en admettant unc majoration dcs droits de douane sur les combustibles de 20 centimes. Ladite majoration relèverait l'indice de 0,3 à 0,5 % cn moyenne annuelle. En 1992, le taux de chômage a fortement progrcss..! : 2,2 % en janvier, 4,2 % en déccmbre, 3,0 % en moyelUlc annuelle. CeUe dégradation sur le marché du travail se poursuivra certainement en 1993 : une diminution de l'emploi est prévisible, surtout pendant la première moitié de l'année, accompagnée par une augmenlation de l'oŒrc de main d'œuvre. Le taux de chômage pourrait donc atteindre 3,2 Îl 5,0 % en moyeIUlc armuelle [le taux suisse atteignant déjà 4,6 % ell janvier, les prévisions à moins de 4,5 % - qui datent d 'ailleurs de septembre à décembre 1992 - paraisselll trop optimistes]. . La croissance .réelle de l'économie suisse restera, celte année encore, largement en deçà de sa croissance potentielle et ce n'est qu'en 1994 qu'une nette amélioration de la situation éco~ nomique pourrait apparaître. Le marché du travnil prendra plus longtemps à rctrouver son équilibre et le seuil incompressible de chômage sera vraisemblablemcnl plus élevé il l'avenir. • Les exportations dc biens et services, qui représentent environ 40 % du pœ suisse, seront sans doute lUl soutien pour -7- Service cantonal de statistique (SCS) - Genève No 92/ 1V Tableau synoptique sur l'économie genevoise Situation 1991 Unité ou période 1. Population résidante Total (sans les saisonniers) Gain migr. annuel : Suisses Gain migr. annuel : Etrangers Nombre Nombre Nombre Fin trim. Fin trim . Fln trim . 384 243 -1774 1 413 2. Emploi Indice de l'emploi: Genève 1) Indice de l'emploi: Suisse 2) 1) Travailleurs étrangers , permis B + C · frontaliers , saisonniers Indice Indice Nombre Nombre Nombre Nombre An An Fin An An An Nombre % % Heures Nombre Fin trim . Fln trim. An trim . Total trim . Fin td m. 4, Indice suisse de la production Industrielle Indice Fin trim. 5 , Consommation d'électricité dans l'Industrie Mwh 3. Marché du travail Chômeurs, total Taux de chômage : Genève Taux de chômage: Suisse Réduction d'horaire Offres d'emploi, total 1992 IV Il III IV 384 723 -1525 1782 365202 -1625 1388 365645 -1208 386 568 -1 187 1401 102.4 102.9 100 800 69122 31262 416 102.0 103.0 103367 68877 30918 3572 101.8 103.2 103098 68878 30705 3515 6934 3.9 1.9 365365 1032 8175 4.6 2.5 565436 1285 202 Total trim . Variations annuelles (%) 1 Il III IV 0,8 0.6 0 ,7 0 ,6 1003 III III III III III III III III 101.7 102.3 102826 68874 30463 3489 99196 68 763 30 101 332 -1,6 -1,8 -1,5 0.4 -2,3 -24.8 9510 5.3 2.7 535512 1375 10386 5.8 3.3 454318 1 127 12139 6.8 4.2 564 050 812 191 193 182 129 740 131 162 124735 131783 Moy.trim. Moy, trim, -15.2 -28.8 -14.7 -24.8 -9.8 -24.0 MioF Mio F Mio F Fin trim . Total trim . Total trim . 598,2 244,6 215,0 508,0 369,3 152,7 Milliers Tonnes Total trim. Total trim, 1236 13619 Milliers Total trim , Mio F Mio F trim. tdm. trim. trim. trim. trim . -2,2 -2,2 -2,0 -3.3 -2,3 -1 ,6 -2,9 0,1 -0.3 -0 .5 -2,9 -3,7 -2,3 -33,6 -35,5 -20.2 63,9 74,6 89,3 75,1 III III Il III III Il III III Il III III Il -15,6 -0,9 -8,9 -21 .3 0,0 -0,5 1,7 129 278 -2,6 -3.6 -1.8 -0.4 -11 .5 -27,1 -29.6 -34.4 III III III III III III III III 572,8 136,8 173,6 508,2 743.1 145,4 305.1 186.9 -30.2 152.8 15,3 1436 13052 1307 13808 1 416 12916 1 186 13 903 10,3 4,4 5,0 10,6 561 486 562 628 7.4 -9, 4 -9,4 -16,9 Total trim. Total trim. 2283 1683 2075 1736 2353 1636 1969 1445 15,7 10,9 16,7 -2,0 -3,3 -1,4 -6,3 -17.6 Mio F Total trim. 3492 3 197 3209 3007 1,5 2,1 1,5 climat de consommation Indice Fin trim . -50 -46 -52 -54 -48 III III III III 13. Indice des prix 4) · à la consommation, Genève · à la consommation , Suisse · de gros, Suisse Indice Indice Indice Fin trim . Fin trim , An trim, 135.5 131.2 183.6 137.3 133,1 184,1 136,4 134.2 184.3 136,3 134,3 183,5 139.8 135,7 183.6 4.9 4.9 0.7 4.3 4.2 0 ,3 3.7 3,5 -0,2 3 .2 3,4 0 ,0 14. Produit Intérieur brut (CH) 5) MioF Total trim, 52280 50 820 52780 52310 -0 ,6 -0,2 -0,6 8 ,1 6.0 8,8 3,5 ~~ 6, Test conjoncturel dans l'Industrie Marche des affaires: Genève Indice Marche des affaires: Suisse Indice 7. Construction Réserves de travail Bâtiments autorisés Bâtimen ts mis en chantier -18.6 -15.2 77.7 163.4 24,7 -60.9 26,4 -1 3.1 8. Aéroport Trafic local, passagers Fret local 9. Hôtellerie, nuitées 466 P 4.1 7,3 -4.0 2.1 10. Commerce extérieur Exportations Importations 11. Masse salariale 2251 1367 12. Indicateur suisse du 15. Indice PICTET capital et revenus · des actions suisses Indice Indice · des obligations en fr. suisse % · rendement des obligations Fin trim . Fin tri m. Fin trim . 193.1 137.2 7,2 1 209,5 140,6 7, 13 216,0 140,1 7,59 6.82 5,90 III III III III 16. Cours effectif du franc Indice Fin trim, 142.7 137.1 137,9 146,2 145,0 -5,8 -4 ,1 2,8 1,6 17. Cours du $ US Franc Fin trim . 1.39 1,51 1,43 1.28 1,42 9,4 -6.5 -13,5 2,2 1. Indice de l'emploi de l'OFS (Je trim. 1985 = 1(0). 2 , Total sans les internationaux. 3, Rapport entre le nombre total de chÔmeurs et la population résidante active de 1980. 4 , Les indices sont calculés avec quatre décimales. Les arrondis expliquent les éventuelles différences entre les taux de variation indiqués ici et ceux calculés par le lecteur. 5 . A prix constants, en francs de 1980, Sources: Bulletin statistique, Service cantonal de statistique , Genève, Bulletin mensuel, Banque nationale suisse , Zurich . La Vie économique , Département fédéral de l'économie publique , Berne, légende des signes /// o p 11 donnée révisée donnée inconnue aucune donnée ne peut correspondre à la définition valeur inférieure à la moitié de la dernière position décimale retenue donnée provisoire valeur peu significative