Reflets conjoncturels. Quelques indicateurs pour l`économie

Reflets
conjoncturels
Quelqu
es
indicateurs pour
l'
économie genevoise 4e
trimestre
1992
En
bre
f
Au quatrième trimestre 1992, aucune amélioration ne
s"est fait sentir dans la conjoncture économique à
Genève
et
J'on devra vraisemblablement attendre
le
deuxième semestre de 1993 pour apercevoir quelques
signes de reprise.
Tous les secteurs de l'économie genevoise so
nt
acluelle-
ment louchés
par
la récession. L Industrie connaît une
baisse
d'activité:
le degré d'utilisation de la capacité
technique
de
production décroît et la marche des affaires
se détériore. Le secteur du bâtiment et du
~énie
civil
n'est soutenu que
par
la construction d immeubles
d'habitation; sinon, tous les indicateurs -pour 1992 et
pour les mois à venir -sont au rouge. Le commerce ex-
térieur
n'est
pas
en
reste:
les exportations stagnent et
les importations. à l'instar
du
ralentissement intérieur.
s'effondrent. La baisse d'activité s'accompagne d'un
Les graphiques
marqu
ants du tr
im
es
tre
Marche
des
affaires da
ns
l'ensembl
e de l'I
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Norrore Indice
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Genève
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o
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1987 1988
Moyennes trimestrielles
1989 1990
1991
1992
Détérioration de la situa
ti
on au quatr
me trimestr
e:
'
l'industrie a
cc
us
e le coup ...
Plus que la valeur absolue des séries, ce sont leurs variations qui, dans une
optique con
jo
ncture
ll
e, doivent retenir
l'
attention.
Pour faciliter l'analyse des séries, un procédé courant de dcssaisonaliSltioll
est
app
li
qué, lorsquc cela est pertinen
t,
pour enlever l
es
fl
uctuations saisot
Ulièrcs.
~
Rue du
31
-Décembre 8
Case postale 36
1211 Genève 6
SERVICE CANTONAL DE STATISTIQUE
Renseignements:
cp
787
67
07
Reproduction autoriséc avee mention dc la source
recul de l'emploÎ, particulièrement dans
le
secteur
secondair
e.
et d'un accroissement inquiétant
du
ch6mo$e. Le déséquilibre sur
le
marché du travail e
t,
plus genéralement, la conjoncture maussade affectent la
masse salariale (- 2,5 % en variation annuelle réelle
pour les trois premiers trimestres).
L 'hôtellerie genevoise subit la crise d'ici
et
d'ailleurs:
les h6tes réduisent leur durée de séjour,
ent
raînant
un
recul des nuitées (- 17 %
dUJ
uatrième trimestre
1991
à
la même période
de
1992). COintrin,
le
trafic passa-
gers et marchandises ralentit.
La demande se contracte, le renchérissement ralentit.
L'indice des prix à la consommation ne progresse plus
que de 3,2 % en variation annuelle à fin 1992, poussé
principalement
par
la hausse des loyers.
M
IO
F
2500
2250
2000
t750
1500
t250
"
JOO
Import
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tions
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n de Genève
Donnêes corrigées des variations saisonnières
To
taux t
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mestriels
IV
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r.J
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1987 1988 1989 1990 1991 1992
.,. et la tendance à
la
baisse d
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importa
ti
ons
s'
accentu
e.
Les séries ainsi
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aitées so
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signalées par un sous-ti
trc:
Do
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nees
corrigées des varia
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ons
saiSOlUlièrcs.
On pe
ul
retrouver l
es
va
lcurs observées (avant dessaisonalisation)
dans
le "Bulletin statistique"
tr
imcstriel du ses .
.
~
DEPARTEMENT DE L'ECONOMtE PUBLIQUE
Genève, Illars 1993
P
ri
x du n
uméro:
9 francs. Abotmcmenl
ruulUc
l : 36 francs
Hausse inexorable
du
chômage
Au
quatrième trimestre 1992, le nombre de
chômeurs
ins-
crits
s'est
encore accru de manière continue et atteint
12
139
à
la
fin de l'année.
Le
taux de chômage correspondant, basé
sur
la
population active de 1980, est de 6,8 %. En
moyeIll1e
trimestrielle, le chômage a progressé de 15,7 %. Pour
l'ensemble de
la
Suisse également, l'augmentation est impor-
tante ct le taux de chômage atteint 4,2 % à fin décembre. Ge-
nève reste l'un des cantons les plus louché
s:
en décembre,
seul le Tessin enregistre un taux plus élevé (6,9
%)
et le
canton de Vaud se situe au même niveau (6,8 %). En décem-
bre, 812
pl
aces
vacantes
ont été annoncées à l'Office canto-
nal de l'emploi; la moyenne trimestrielle s'établit à 961, en
recul de
16,4
% par rapport au trimestre précédent. Aggrava-
tion également du côté des
rédu
ctions d'
horaire
pour
motif
économiqu
e:
après
lUl
léger recul durant l'été, le nombre
d 'heures chômées atteint
lm
nouveau sonunet de 206 000
heures en décembre.
En
moyclUle
trimestrielle, 3
176
tra-
vailleurs sont concernés
(2
795 au troisième trimestre). Les
branches économiques
le
s plus touchées sont l'industrie des
métaux, l'industrie des machines ct appareils et
le
bâtiment.
Quant aux
travailleurs
étrungers
(sans les intemationaux),
leur nombre total recule de 1
,6
% de décembre
1991
à dé·
cembre
1992
ct s'étab
lit
à 99 1
96
per
sOl
mes en fin d'almée.
Pour les frontaliers, la baisse est de 3,7 % et pour les déten·
teurs de permis B, de 6,7 %. Le nombre de travailleurs avec
un pennis d'établissement augmente de 0,9 % en une
aJUlée,
lout en cnregislfant un ger recul à partir du mois d'aont.
Au
troisième trimestre, l'indice de
l'empl
oi se situe à 101,7
points (3e trimeslfe 1985 =
100).
En variation
alll1Uelle,
le
recul est
de
-2,2 %
(Suisse:
-3,3 %), dont -
8,1
% dans le
secteur secondaire et -0,6 % dans le tertiai
re.
Passage difficile même pour
les
branches phares de
l'industrie
Selon le test
co
njoncturel régionalisé! de
l'
EPFZ,
la
marche
des affair
es
dans l'ensemble de
l'i
ndustri
e genevoise
s'est
nellcment détériorée
au
quatrième trimestre
1992
. Le résultat
particulièrement mauvais de l'enquête du mois de novembre,
à laquelle les infonnateurs ont répondu entre début et mi-dé-
cembre, est sans doute en partie au sultat négatif de la
votation
du
6 décembre sur l'entrée de la Suisse dans l'EEE.
Les entrées de cOimnandes ont sensiblement diminué en fin
d'aImée, les camets de conUllandes sont jugés insuffisanunent
remplis et, par conséquent, la production tend à la baisse.
Le degré d'utilisation
de
la capacité technique de production
des entreprises décroît encore au quatrième trimestre et at·
teint 82 %. Rappelons qu'il égalait
83
% - soit
le
niveau
moyen à long tenne -au troisième trimestre, et 85 % au
deuxième, La part
des
heures supplémentaires dans
le
total
du
travail est en baisse dans presque toutes les branches de
l'industrie ct le nombre de
persOlUlcs
occupées
co
ntinue à
diminuer. Le bénéfice
bmt
des entreprises se replie au cours
du
trimestre.
L1lOrlogerie-bijo
ut
er
ic ct la chimie, qui étaient les seules
branches échappant à la récession au troisième trimestre,
cO
lUmi
ssent toutes
deux
lme dégradation de la marche de
leurs affaires en
fin
d'rumée. Les entrées
de
commandes
1.
Le test conjoncturel est une application régionale de l'enquête conçue
en
Suisse
par le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) à l'EPFZ.
Il
est réalise grâce
â un
éc
hantillon d'entreprises qui répondent régulièrement à des questions
qualitatives sur
la
marche de leurs affaires, Une quantification des réponses
intcrvient ensuite selon
la
méthode du solde. Les principes de l'enquête et des
compléments méthodologiques figurent dans
la
feuille "Sources et méthodes
des Reflets conjoncturels", mai 1983.
Nombre
15000
10000
5000
o
Chômeurs
et
offres
d
'em
ploi
1 1 1
ChOmeurs
Ollres
d'erTlllol
---
Jf\
)
1987 1986 1989 1990
Réduction de l'horaire de travail
En
lin
de
mois
J
V
~
-~
1991 1992
Mill
iers Heu/es chOmées par mois
250
200
150
100
50
o
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(
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U
VL,
1
J
1987 1986 1969 1990 1991
Entrée
des
commandes
dans
l'ensemble
de l
'i
ndustrie
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V
1992
Norrbre indice
50 Moyennes
tfÏmestfleGes
Genève
o
-50 1987 ,
..
6 ,
..
9 1990 1991 1992
Marche des affaires dans
la
chim
ie
Norrbre indice
60
o
Genève
-60 ,
..
7
-2-
Moyen
nes
trimestrielles
Suisse
,
..
6 1989 1990
,gg,
1992
diminuent et les carnets de conunandes sont jugés trop peu
chargés. Mais
la
situation bénéficiaire s'est améliorée, bien
que
faiblement, dans l 'horlogerie-bijouterie au quatrième
trimestre. Dans l'industrie ch.imique, par contre, le bénéfice
bnlt est en recul.
Simation encore et toujours morose dans la métallurgie à
fin
1992
: les entrées de conunandes '
ne
cessent de décroître,
ainsi que
la
production. De plus, les perspectives pour le dé-
but
1993 ne sont guère réjouissantes. L'industrie des
machines et
appareils
a subi une légère aggravation de la
marche de ses affaires
au
quatrième trimestre:
la
production
se
réduit et le stock de produits fmis est jugé trop élevé, en
raison d'une contraction des entrées de conunandes. Mais
c'est la seule branche qui bénéficie de perspectives positives
pour
les trois premiers mois de
1993
et
au
-delà.
L'indicateur synthétique de la marche des affaires dans l
es
arts graphiques ne s'est guère redressé, après avoir atteint
un
très bas niveau en août et septembre. Les camets de com-
mandes sont nettement trop peu chargés actuellement et les
répondants sont très pessimistes quant à l'évolution des affai-
res
de la branche à très court tenne. L'industrie alimentaire,
des
boissons ct
du
tabac
a connu
un
net refroidissement en
octobre et novembre, suivi d'une reprise en décembre
-reprise qui est sûrement due aux tètes de
fin
d'aimée et à
l'accroissement des entrées
de
commandes qui en a résulté.
Le
degré d'utilisation de la capacité teclmique de production
est descendu au-dessous
de
80 % au quatrième trimestre
(79,7
%)
et
la
situation bénéficiaire ne cesse de
se
détériorer.
Une
stagnation de l'activité est attendue pour
le
début
de
1993.
Récession
durable
dans la construction
Le
secteur de
la
construction tenninc l'année conune il l'a
conunencée: cahin-caha. On a encore construit. Après tout,
2
132
logements ont été mis sur le marché en
1992
(WI
des
bons scores
rum
uels) ainsi que 184000 m2 de surfaces
"utilitaires" (par comparaison: 204 000 m2 en
1991
).
Mais
tous
les indicateurs témoignent d'wle baisse de l'activité pour
1992.
Les
li
vraisons de
matériaux
ont encore reflué: tOI1-
nage annuel de ciment: 25 % de moins qu'en
1991
;
tOlmage
de
plâtre: - 7 % ;
tOImage
de fer à béton: -
33
%.
Les em-
plois ont fortement diminué. Pour les trois premiers trimes-
tres de 1992, le nombre moyen d'emplois à l'exploitation
passe à
13
357, soit
16
% de moins qu'en 1991.
Et
le recul
est beaucoup plus marqué pour le gros œuvre-génie civil
(-
20
%) que pour le second œuvre
(-
Il
%).
Ces
baisses répétées n'annoncent rien de bon pour 1993,
d'autant plus qu'elles affectent particulièrement le gros œu-
vre.
Fait confinué p
ar
l'évolution de
l'entrée
des comman-
des de janvier à septembre dans le secteur principal de la
construction: -
19
% par rapport à
19
9
1.
Ou encore par l'état
de
ses résen'es de travail au 1
er
octobre:
15
%
de
moins en
une année. Ou enfin par la valeur rumuelle des bâtiments
mis
en
chantier:
- 31 % entre
19
91 et 1992. Et si le recul
n'est pas encore plus grand, c'est grâce aux inuneubles
d'habitation, dont un bon nombre relève d'ailleurs du secteur
subventiolUlé. Car il ne faut compter
ni
sur les villas (la va-
leur des villas mises en chantier en 1992 est à peu près équi-
valente à celle du premier trimestre 1989),
ni
sur les
"bâtiments sans logements" (la valeur des inuneubles com-
merciaux, industriels et artisanaux dégringole de
63
% en
une aimée) pour soutenir l'industrie du bâtiment.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes: la construction, et parti-
culièrement le gros œuvre, n'arrivent pas à repartir. On
n'observe aucun signe
de
redémarrage pour les mois à venir
et des effets sur l'activité du second œuvre sont encore à
venir. Le nombre de requêtes déposées et
ce
lui des autorisa-
Marche
des
affaires
dans
la
métallurgie
Norrbre
indice Moyennes trimestrielles
1987 1988 1989 1990 1991 1992
Marche
des
affaires
dans
les
arts
graphiques
Norrbre
Indice
50
Genève
o
1987
Suisse
1988 1989 1990
Indice des livraisons de ciment
1984.100
160
140
120
1<:\
,....
ro.,
~
i
l
~
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100
80
60
Genève Suisse
40
- ,
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1987 1988 1989
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1990
Réserves
globales
de
travail
Gtmeve
Mio F
2500
2000
Genève
--
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1000
/-
500
o 1987
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Suisse
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1988 1989 1990
Moyennes trimestrielles
1991
1992
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J
1
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1991 1992
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1991 1992
Enqu~teSSE
Suisse
Mio F
15000
12000
9000
6000
3000
o
tians délivrées pour des logements neufs, comparables à ceux
des meilleures armées.
ne
charlgeront rien à
la
tendance ac-
tuelle.
Net
c
roc
heme
nt
d
es
imp
o
rtati
ons
Au quatrième trimestre, les i
mpor
tations sc sont montées à
1 384 millions de francs, soit 300 millions de moins
(-
18
%)
qu'un an auparavant.
Ce
niveau est le plus bas atteint depuis
fin 1987. Alors que
l'
on
attendait
l.Ule
reprise,
la
tendance à
la baisse s'est prolongée sur quatre trimestres consécutifs.
Tous les groupes de produits concourent à ce résultat :
matières premières et demi-produits: - 7 %; produits éner-
ti
qu
es:
-27 %; biens d'équipement: - 18 %; biens de
consonullation: -25 %.
De
même selon l'origine: Europe:
-
13
%~
Amérique: - 9 %; Océanie: -
16
%;
Asie:
-36
%.
Les exp
or
tations atteignent 2 204 millions de francs
(-
79
millions
de
francs ou - 4 %, en variation armuelle), sous l'in-
fluence
d'une
contraction des venles de métaux précieux et
pierres gemmes
(-
96 millions de francs ou -22 %). Dans les
branches qui reflètent l'activité industrielle traditiOlUlelle du
canton, on observe
lUle
évolution positive pour l'horlogerie
(+ 9 %), une baisse très sensible pour la bijouterie-joaillerie
(-
13
%),
une stagnation pour les machines, appareils et
électronique
(+
0,3
%)
et une baisse pour la chimie
(-
4 %).
La
stabilité globale du marché européen résulte de ventes
moindres chez nos partenaires traditiOIUlels (CEE, AELE) et
de l'émergence des exportations vers l'Est européen. Les
autres marchés sont généralement en
baisse:
Amérique et
Asie:
- 6
%~
Océanie:
- 3
%.
Par contre, on constate l'ex-
ception du relativement
pe
t
it
marché africain: +
18
%.
Ve
nir
et rester si peu ...
Au
quatrième trimestre. l 'hôtellerie genevoise a enregistré
206509
ar
rivées et 456 608 nuitées. Le nombre de visiteurs
est sensiblement plus importa.nt qu'il y a
tU1
an à pareille épo-
que (+ 3,8 %); en revanche, les nuitées reculent
(-17,1
%).
Ces
t donc p
ar
une baisse de la durée moyenne de séjour que
se manifeste la cr
ise:
de
2,72
jo
urs en 1991, elle est passée à
2,29 jours cette année. Ce phénomène est particulièrement
sensible pour les hôtes de Suisse, qui ont réduit leur durée de
séjour
de
près d'Wl quart, mais se constate également pour
les séjours des hôtes étrangers
(-
15
% en moyetme).
L'offre n'ayant pas varié, le taux d'occupa.tion
baisse~
de
44 % au quatrième trimestre de 1991,
il
tombe à
37%
pour
la
même période de 1992.
Cette évolution négative
es
t corroborée par l'enquête trimes-
trielle de conjoncture menée auprès des responsables des
établissements de la branche.
La
marche des affaires est
orientée négativement
et
le chiffre d'affaires baisse de près
de
18
%. Seule note optimiste, les nuitées des hôtes étrangers
pourraient s'accroître
au
début de 1993, particulièrement
dans les établissements
de
haut de ganunc. Dans
la
restaura-
tion, les chiffres indiquent une légère reprise de l'activité
dans les grands établissements, une morosité prolongée dans
les autres.
Co
intri
n:
ralentissement aut
om
nal
L'évolution du trafic à l'aéroport genevois marque
W1
ralen-
tissement sensible en automne. Malgré
IDl
mois de décembre
plutôt bon,
la
tendance à
la
reprise s'estompe. Ce mouvement
touche davantage le fret que le tra
fi
c passagers et relativise
quelque peu l'optimi
sme
que pouvaient susciter les résultats
relevés depuis
le
début de rannée. Toutefois. le bilan global
pour l'aImée demeure
positif:
en moyenne, + 3,9 % de pas-
sagers et presque + 6.0 % de fret de plus qu'en
1991
(grâce
aussi à l'eflèt de base
à
la
crise du Golfe ...
).
Importa
ti
on.
Données corrigées des variations saisonnières
Mio
F
Totaux
Irimestriels
2500
2250
2000
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1967 1988
198. 1990 1991 1992
Expor
tation.
Données corrigées des variations saisonnières
Mio F
Totaux
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198. 1990
1991
1992
Nuitées
Données corrigées des variations saisonnières
MilHars
Totaux
mensuels
250
225
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M.I
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175
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1967 1968
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1990 1991 1992
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rs
du
traf
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commer
cial
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Données corrigées des variations saisonnières
Milliers
Totaux
mensuels
550
500
.A
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A A A
A,l\
;vvr
VV
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'VVI....
\1
450
400
350
300 1967
1968
196'
1990
1991
1992
-4-
Le
ralentissement du trafic
passagers
intervient après
un
été
marqué
par
la stabilisation. Le mouvement s'amorce en sep-
tembre
peine 0,04 %
de
moins
par
rapport à septembre
1991), s'accélère en octobre
(-
ID,7
%)
et se confinne en
novembre (encore inférieur de 2,5 % à novembre 1991). Noêl
et le mois de décembre apportent une amélioration relative
par
rapport à
1991
(+3,
1
%)et
1990(+4,9%).
Le
trafic
des
marchandises
marque, au dernier trimestre, une
invcrsion
de
tendance, avec un mois de novembre particuliè-
rement
mauvais:
près de 6 % de perdus
sur
la moyenne
1988-1991! A l'instar vraisemblablement du conunerce exté-
rieur et des industries genevoises qui l'alimentent, ce trafic
subi t pleinement
l'
elTet
de la conjoncture économique.
La dénation ?
Au
quatrième trimestre,
l'indice
gene\'ois des
prix
à la con-
sommation progresse de
1,1
%,
contre 1,5 % au trimestre
correspondant de 1991. Cette é\'olution est imputable princi-
palement d la prise
en
compte semestrielle des loyers, à la
hausse
des
prix des cours de fonnation et des vacances ainsi
qu'au recul saisOimier de divers produits alimentaires.
Sur une base mumeIle, le taux de renchérissement se fixe à
3,2
% en 1992, contre 5,5 % J'année précédente. La hausse
des loyers constitue,
et
de loin, le
prîncipalmoteur
de l'aug-
mentation de l'indice. Sans eux, le taux
ruulUel
de renchéris-
sement se fixerait à 2,2
%,
ce qui donne d'une part une image
encore plus attiédie
des
pressions à la hausse des prix,
d'autre part une idée de l'i.mpact de ce seul poste de dépenses
sur le budget dcs ménages. En jruwier 1993, le taux mutuel
de renchérissement se situe à 3,3 %.
L'indice suisse des
prix
de
gros reste pratiquement stable
nu
quatrième trimestre
(+
0,1 %). Le renchérissement des biens
de conson
ul1at
ion
(+
0,6
%)
est compensé par le repli des
matières premières et produits semi-fabriqués
(-
0,2 %) ainsi
que par celui des produits énergétiques
(-
0,2 %). Sur une
base annuelle, cet indice reste stable entre fin
91
et
fin
92.
Poursuite
du
repli de la masse salariale
Au troisième
uime
stre 1992, la
masse
salariale
versée par
les entreprises du canton (organisations intemationales non
comprises)
s'é
lève à
3007
millions de francs, soit 1
,5
% de
plus qu'au trimestre correspondant
de
1991.
Pour les
neuf
premiers mois de l'rumée, la variation annuelle
nominale de la masse salariale est de + 1,7
%.
L'augmenta-
tion moyenne de l'indice genevois des prix à la consonuna-
lion étant de + 4,3 % pour cette période, la masse salariale
enregistre un recul de 2,5 % en
tennes
réels, conue une
baisse de
2,1
% pour la période correspondante précédente.
Les indemnis de chômage ne sont pas comprises dans le
calcul.
La
nature des relevés laisse à penser qu'wle partie des salai-
res cnregistrés pour
Wl
trimestre peut concerner en fait
Wl
trimestre précédcnt.
Ces
chiffres doivent donc être interprétés
avec prudence. Cela dit,
révolution
1991-1992 traduit incon-
testablement la poursuite
du
ralentissement de l'activité éco-
nomique, d l'instar des autres indicateurs a disposition. Aussi
est-il vraisemblable que la masse salariale nominale
cOImaÎ-
tra, pour l'almée 1992,
lUle
variation proche de zéro.
Taux d'intérêt en décrue
Le
cours effec
tif
du
franc
fléchit à peine entre septembre et
décembre 1
992
(-0,9
%), mais son évolution durant le tri-
mestre est très irrégulière: en octobre, progression favorisée
par la fuite des capitaux
de
la zone
du
SME; en novembre,
baisse liée aux écarts croissants entre les taux d'intérêt euro-
-5-
Fret local
Données corrigées des variations saisonnières
Tonnos
Totau~
mensuels
5500
5000
\.
~
lA
,.j
tv...J'
'V
J
\,J1
'V",
~
4500
4000
3500
3000 1987 1986 1989 1990 1991 1992
Indice
des
prix
à la
consommation
% Varliltions
annueUes
6
6
4
2
o
6
6
4
2
o 1986 1989
Masse
salar
ia
le
1
1990
1991
1992 1993
Données corrigées des variations saisonnièr
es
MioF
3500
3250
3000
2750
2500
2250
1'--
./'1/
./'
V'-.-/
E-
1987 1986 1989 1990
,. Selon enquête parlielle du
ses
Totaux
Irimestnels
/'
r
1991 1992
Indice
du
cours
de
change
effectif
du
franc suisse
Nov
.
1977
_
100
160
150
140
130
120
110
100
90 1987
r...
~
~
~
1986
r-
[....1
1""
f"\~
V
1989
1990
Moyennes mensuelles
""--
,/\
'J
~
Iv"
Nommai
Ré.
'
--
1991
1992
1 / 8 100%
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