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FICHE PAYS
Algérie
Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 2 381 741 km², dont 85 % de désert (1er pays d’Afrique par
sa taille).
Capitale : Alger (4,4 M d’habitants dans le Grand Alger).
Principales autres villes : Oran, Constantine, Annaba, Sétif.
Monnaie : Dinar Algérien, 1 EUR = 107,94 DZD
moyenne 4
ème
trimsestre 2014.
Langue :
arabe (langue nationale, 80 % d’arabophones), berbère et
français (langues parlées). Le français est largement utilisé dans les milieux
d’affaires.
Population : 39,5 M d’habitants (01/01/2015)
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Démographie : Taux de croissance annuel de la population proche de 2,15 %.
70 % des Algériens ont moins de 35 ans.
Infrastructures : Réseau ferroviaire de 4 000 km (sera porté à 12 500 km d’ici 2025). L’autoroute Est-Ouest reliant
Tlemcen à Annaba, soit 1 216 km (toujours en construction à l’extrême est du pays). De nombreux projets structurants
sont en cours de réalisation sur l’ensemble du territoire.
Données politiques
Type de régime
Système présidentiel. L’Algérie est régie par sa cinquième constitution, datant du 8 décembre 1996, révisée en 2008. Le
Président de la République est élu au suffrage universel direct pour cinq ans. Il désigne le Premier ministre.
Les principaux dirigeants
Président de la République : Abdelaziz BOUTEFLIKA, réélu le jeudi 17 avril 2014 au premier tour de l’élection
présidentielle algérienne pour un mandat de cinq ans.
Premier ministre : Abdelmalek SELLAL, nommé en septembre 2012 par le Président de la République.
Pouvoir exécutif : essentiellement détenu par le Président de la République et, dans une moindre mesure, par le conseil
constitutionnel.
Pouvoir législatif : détenu par le Parlement constitué de deux chambres : l’Assemblée Populaire Nationale (APN)
composée de 462 membres élus au suffrage universel pour cinq ans, et le Conseil de la Nation (chambre haute) constitué
de 144 membres nommés pour 1/3 par le Président de la République et par les élus locaux pour les 2/3 restants.
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Données économiques en 2014
Indicateurs
PIB
Dette publique brute en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance
Taux d’inflation
Taux de chômage
Algérie
France
228 Mds USD
8,8 % (dette extérieure : 4 %)
5 886 USD
4%
2,9 %
10,6 %
2 060,6 Mds EUR
95 %
45 384 USD
0,4 %
0,5 %
10 %
Source : France : Banque Mondiale, INSEE / Algérie : FMI & ONS
Situations économique et financière
Au cours des années 2000, l’Algérie a connu une situation économique positive grâce à une conjoncture pétrolière
favorable. En 2014, le PIB a atteint 228 Mds USD et un PIB par habitant de 5 886 USD. Les projections pour l’année 2015
tablent sur un taux de croissance du PIB de 3,9%, dont 5% hors hydrocarbures. Dans un contexte de forte croissance hors
hydrocarbures (environ 6% au cours de la dernière décennie), le chômage a chuté de manière continue pour osciller
autour de 10% depuis 2010 ; il reste cependant élevé chez les « jeunes » (autour de 25%).
L’économie algérienne est fortement dépendante des revenus issus des hydrocarbures, qui représentent environ 35% de
son PIB, mais 95% de ses exportations, et près de 60% de ses recettes budgétaires. Cette prédominance de l’exploitation
des ressources naturelles du pays a un impact sur le développement des autres secteurs d’activités. Dans ce contexte, le
gouvernement algérien prépare activement ‘’l’après-pétrole’’ en encourageant la diversification de son économie et des
sources de croissance, tout en assurant une politique prudente de gestion de ses équilibres financiers externes.
La chute du prix du baril sur les marchés mondiaux au deuxième semestre 2014, couplée à la hausse tendancielle des
importations ont impacté négativement les comptes externes de l’Algérie. C’est ainsi que la balance des paiements
algérienne a affiché un solde courant négatif en 2014. Pour autant, l’assouplissement du cadre des affaires entamé depuis
2011 (réintroduction du paiement par remise documentaire, allègement des procédures d’agrément des projets d’IDE) ne
semble pas être remis en cause et le rétablissement du crédit à la consommation, acté dans le cadre de la loi de finances
2015, devrait intervenir au cours du second semestre.
Politiques fiscale et économique
Après le plan quinquennal 2009-2014 allouant une enveloppe de 286 Mds USD au développement du réseau
d’infrastructures et à la diversification de l’économie, le gouvernement a adopté un nouveau plan d’investissement public
d’un montant de 262 Mds USD portant sur la période 2015-2019. Il vise à parachever les grands projets du plan
précédent, en particulier dans les secteurs de l’eau et des transports ferroviaire et routier. L’enveloppe supplémentaire
servira à financer de nouveaux projets majeurs dans les domaines prioritaires du logement, des transports, de
l’agriculture, du tourisme et du numérique.
Ces voies de développement sur lesquelles le gouvernement algérien s’est engagé visent à placer l’économie sur un
sentier de croissance durable, moins dépendant de la ressource pétrolière.
Par ailleurs, si l’économie algérienne n’a pas été impactée directement par la crise financière de 2008, en raison de la
faible exposition internationale de son secteur bancaire, elle a en revanche subi le contrecoup économique de la crise.
C’est dans ce contexte que les autorités algériennes ont adopté en 2009 une série de mesures toujours d’actualités,
même si certaines ont été assouplies, afin, d’une part, de limiter la hausse des importations et, d’autre part, de
promouvoir la production nationale parmi lesquels :
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



Partenariat national obligatoire pour tout investissement en Algérie (règle du 51-49%) ;
Interdiction du crédit à la consommation (en cours d’abrogation pour les produits fabriqués en Algérie) ;
Recours obligatoire au crédit documentaire pour les opérations d’importations, mesure assouplie depuis le
er
1 janvier 2014 ;
Accord préalable à tout projet d’investissement de l’ANDI (Agence nationale de développement de
l’investissement) ou du CNI (Conseil national des investissements) pour les investissements étrangers,
er
mesure assouplie depuis le 1 janvier 2014.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Dès son indépendance, l’Algérie a affirmé son engagement sur la scène internationale en intégrant l’Organisation des
Nations Unies (ONU) et la Ligue arabe (LA) en 1962, puis la Banque mondiale l’année suivante. La République algérienne
démocratique et populaire est également membre de l’Union africaine et de l’Union du Maghreb arabe, organisation
économique formée par les cinq pays du Grand Maghreb. Par ailleurs, l’Algérie est l’un des membres fondateurs du
processus euro-méditerranéen de Barcelone lancé les 27 et 28 novembre 1995. Ossature de la future zone de libreéchange euro-méditerranéenne, le processus a été ratifié par 27 États des deux côtés de la Méditerranée. Dans le
prolongement des accords de Barcelone, l’Algérie a également rejoint l’Union pour la Méditerranée (UPM) le 13 juillet
2008, sous l’impulsion de la France et de l’Égypte.
er
Le 1 septembre 2005, l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne est entré en vigueur. Visant à établir
une zone de libre-échange à l’horizon 2017, cet accord d’association doit mettre en œuvre un processus progressif de
démantèlement des barrières douanières. Il permet une meilleure accessibilité aux marchés des deux côtés de la
Méditerranée. Après avoir été gelé depuis septembre 2010 en attendant l’aboutissement d’une renégociation, le
calendrier de démantèlement tarifaire a été modifié depuis et repousse à 2020 l’instauration de la zone de libre-échange
entre l’Algérie et l’UE.
er
L’Algérie est également membre depuis le 1 janvier 2009 de la Zone arabe de libre-échange (ZALE) ayant pour but la
facilitation et le développement des échanges commerciaux entre les États arabes. Néanmoins, des négociations sont en
cours pour exclure des avantages douaniers une liste de 1 644 produits de l’industrie agroalimentaire, des produits
agricoles, du textile, papier carton et d’électroménager des pays membres de la ZALE.
Enfin, l’Algérie est candidate à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les négociations autour de l'accession de à
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont connu, en 2014, une certaine accélération appuyée par la ferme volonté
algérienne de parachever, dès que possible, ce processus ouvert depuis 1987.
Commerce extérieur
Importations en 2014 :
58,33 Mds USD (+6 %)
Exportations en 2014 :
62,96 Mds USD (-3,11 %)
Part de marché de la France dans les importations en 2014 :
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ème
10,87 % des importations (2
)
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État des lieux du commerce extérieur
Le commerce extérieur de l’Algérie est caractérisé par la prédominance des exportations d’hydrocarbures (plus de 95%
des exportations) et une dynamique forte des importations.
Sur l’ensemble de l’année 2014, les échanges extérieurs de l’Algérie font apparaître une légère régression des
exportations (-3,11% à 62,9 Mds USD). Les importations algériennes ont quant à elle, progressé (+6% à 58,3 Mds USD).
L’excédent commercial s’est ainsi réduit en conséquence de 53,5% (à 4,6 Mds USD) par rapport à 2013.
Le taux de couverture des importations par les exportations atteint 108% en 2014 contre 118% en 2013.
Les exportations algériennes
Les exportations algériennes se sont élevées à 62,96 Mds USD en 2014 contre 64,97 Mds USD en 2014, soit une baisse de
3,11%. Les exportations hors hydrocarbures sont en forte progression (+39,5%) mais demeurent marginales, à 2,81 Mds
USD.
Les importations algériennes
La structure des importations est restée inchangée au cours de l’année 2014. Les achats de céréales, en progression de
11,1% à 3,68 Mds USD, représentent le premier poste des importations algériennes (6,5% du total). Les véhicules de
tourisme, deuxième poste d’importations, sont en recul de 20,6%, à 2,96 Mds USD, suivis des produits pharmaceutiques,
qui ont connu une évolution dynamique, de 13,15% à 2,59 Mds USD. Les importations de produits laitiers et d’appareils
électriques pour la téléphonie ont également fortement progressé, passant respectivement de 62,5% (à 2,05 Mds USD) et
de 43,4% (à 1,05 Mds USD).
Importations algériennes
Produits
Céréales
3679
11,08%
6,31%
Véhicules de tourisme
2956
-20,64%
5,07%
Produits pharmaceutiques
2588
13,15%
4,44%
Véhicules de transport
2299
-9,56%
3,94%
Huiles de pétrole ou de minéraux
bitumineux
2203
-41,90%
3,78%
Laits et produits laitiers
2045
62,47%
3,51%
Barres en fer et en acier
1833
-4,46%
3,14%
Turboréacteurs et turbopropulseurs
1699
33,47%
2,91%
Autres
39028
10,70%
66,91%
Source : Douanes algériennes
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Part dans le total des
importations algériennes
2014
Importations 2014
(en MUSD)
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Évolution 2014/2013
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L’Union Européenne est le premier partenaire commercial de l’Algérie
D’après les Douanes algériennes, les pays de l’Union Européenne sont toujours les principaux partenaires de l’Algérie. Ils
représentant 50,56% de ses importations et 64,36% de ses exportations en 2014. L’Espagne reste le premier client de
l’Algérie sur l’année 2014, avec un montant importé s’établissant à 9,7 Mds USD, suivie de l’Italie (8,4 Mds USD) et de la
ème
France (6,7 Mds USD), 3 client en 2014. La Grande-Bretagne (dont les importations en provenance d’Algérie se sont
inscrites en baisse de 21,5%, à 5,5 Mds USD, se place 4ème client contre 3ème en 2013), suivie des Pays-Bas (5,1 Mds
er
USD) et des États-Unis (4,7 Mds USD, 1 client en 2012).
er
La Chine demeure, comme en 2013, le 1 fournisseur de l’Algérie en 2014, avec des exportations en hausse de 19,9% à
er
8,2 Mds USD. La France, 1 fournisseur jusqu’en 2012 demeure au deuxième rang, avec des exportations en progression
de +1,4% à 6,3 Mds USD. On notera la régression des exportations italiennes (-12,3% à 4,9 Mds USD) et espagnoles (-2,7%
à 4,9 Mds USD), à mettre en regard de leur évolution particulièrement dynamique en 2013 (respectivement de +8,7% et
+16,9%).
Échanges commerciaux avec les autres régions
Les pays de l’OCDE, hors UE, viennent en deuxième position après l’UE avec une part de 14,47% des importations de
l’Algérie en provenance de ces pays, et de 16,65% des exportations.
On observe une diminution des exportations réalisées vers les pays de l’OCDE passant de 12,21 Mds USD en 2013 à 10,48
Mds USD en 2014, soit plus de 14% en valeur relative. Par contre, les importations de l’Algérie en provenance de ces pays
ont enregistré une hausse de 21,22% en 2014.
Le volume global des échanges avec les autres pays d’Europe, hors UE et OCDE, régresse de plus de 26% par rapport à
2013, passant de 1,26 Mds USD en 2012 à 0,94 Mds USD en 2014.
Les pays d’Asie affichent quant à eux une augmentation du volume global des échanges avec l’Algérie de près de 13,75%
passant de 15,32 Mds USD à 17,43 Mds USD entre 2013 et 2014.
Egalement, le volume global des échanges avec les pays du Maghreb (U.M.A) a enregistré une hausse de 7,93%, passant
de 3,67 Mds USD en 2013 à 3,96 Mds USD en 2014.
Concernant les pays Arabes (hors U.M.A), le volume global des échanges commerciaux avec l’Algérie est passé de 3,21
Mds USD à 2,68 Mds USD entre 2013 et 2014, soit une baisse de 16,57%.
Enfin, les pays d’Amériques ont enregistré une augmentation de 1,68% de leurs échanges globaux avec l’Algérie, passant
de 6,68 Mds USD en 2013 à 6,8 Mds USD en 2014.
Commerce bilatéral : l’Algérie est un partenaire commercial de premier plan pour la France
Selon les douanes françaises, les exportations françaises vers l’Algérie ont enregistré en 2014 une progression +4,2%
(contre une régression de 6,9% en 2013) pour atteindre 6,16 Mds EUR. Les céréales, dont les ventes ont diminué de
12,1% en 2014 (à 976 M EUR) sous l’effet d’une conjoncture céréalière défavorable, restent le premier poste
d’exportations françaises, tandis que les produits pharmaceutiques (+6,3% à 782 M EUR) deviennent le second poste
d’exportations devant les véhicules automobiles, deuxième poste en 2013 et premier poste en 2012.
Les importations françaises en provenance d’Algérie, à l’image de la structure des exportations de ce pays, sont
constituées à 94% d’hydrocarbures, dont le pétrole brut (47% de nos importations, soit 2,1 Mds€), le gaz naturel (28%,
soit 1,2 Md EUR), les produits pétroliers raffinés (18%, soit 782 M EUR) et les gaz industriels (1,5%, soit 64 M EUR).
A noter par ailleurs la forte progression des importations françaises d’engrais et produits azotées (191,6% à 217 M EUR),
qui représentent 4,9% de nos importations en provenance d’Algérie en 2014 et atteste ainsi d’une diversification
croissante des échanges commerciaux bilatéraux France-Algérie.
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Premier partenaire commercial de la France sur le continent africain, l’Algérie demeure un partenaire de premier plan.
Elle maintient en 2014 sa position de troisième marché pour les exportations françaises hors pays de l’OCDE, après la
Chine et la Russie, devant la Turquie.
Avec un montant d’environ 10 Mds EUR, les échanges entre la France et l’Algérie pour l’année 2014, sont quasiment
stables par rapport à l’année 2013. Les mesures mises en place par le gouvernement algérien, dès décembre 2008, ont eu
un effet modéré sur les exportations françaises.
Les exportations françaises vers l’Algérie : une progression de 1,44 % par rapport à 2014
Les exportations françaises vers l’Algérie ont enregistré en 2014 une augmentation de 1,44%, à 6,3 Mds USD.
La structure sectorielle des exportations françaises à destination de l’Algérie est ainsi modifiée : les céréales restent le
premier poste d’exportations françaises représentant près de 23% du total exporté, suivis des produits pharmaceutiques
(près de 12%) et des véhicules automobiles (presque 12%, exceptionnellement premier poste d’exportations en 2012 du
fait d’une forte croissance de la demande algérienne).
Les importations françaises en provenance d’Algérie
Les importations françaises en provenance d’Algérie ont atteint un montant de 6,7 Mds USD, (quasiment stable hausse <
à 1% par rapport à 2013). Elles sont constituées à 94 % d’hydrocarbures. Hors hydrocarbures, les importations d’engrais
et fertilisants ont été multiplié par 16 passant de 7,3 M USD en 2013 à 119,7 M USD en 2014.
La place de la France dans les échanges algériens
Selon les statistiques douanières algériennes (qui font apparaître des différences techniques diverses avec les statistiques
françaises), la part de marché de la France s’affiche en recul de -1,44 pt, à 11,39%, avec des importations algériennes en
er
provenance de France en baisse de -2,84%. La France a perdu ainsi sa place de 1 fournisseur de l’Algérie au profit de la
Chine, les importations algériennes en provenance de cette dernière ayant progressé de +14,33% en 2013 (pour une part
de marché de 12,43%). Suivent l’Italie (avec 10,3% de part de marché) et l’Espagne (9,26%), en provenance desquelles les
importations algériennes enregistrent des hausses conséquentes (respectivement de +8,7% et +16,9%). De même les
importations algériennes en provenance d’Allemagne (+10,33% pour une part de marché de 5,22%), des Etats-Unis
(+35,7% pour une part de marché de 4,3%) et de la Turquie (+15,4% et 3,8% de part de marché) ont enregistré des
hausses conséquentes sur l’année 2013.
Enfin, en absorbant 10,71% des importations algériennes, la France est 3 client de l’Algérie derrière l’Espagne
(15,43%) et l’Italie (13,29%). Traditionnellement premiers destinataires des exportations algériennes, les Etats-Unis
ème
ne sont plus, en 2014, que le 6 client de l’Algérie, sous l’effet d’une baisse de leurs importations en provenance
d’Algérie.
ème
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Les dix premiers postes d'exportations françaises vers l'Algérie en 2014
Céréales
Produits pharmaceutiques
15.9%
44.7%
Véhicules automobiles
12.7%
Produits laitiers et fromages
Produits sidérurgiques de base
11.8%
Machines pour l'extraction ou la
construction
Ordinateurs et équipements
périphériques
1.7% 1.8% 1.9%
1.9%
2.2%
Produits pétroliers raffinés
3.3%
Instruments et appareils de mesure,
d'essai et de navigation
2.1%
Parties et accessoires pour véhicules
automobiles
Autres
Source : Douanes françaises
Parts de marché des 10 premiers clients de l’Algérie
dans la structure de ses exportations en 2014
Pays client
En valeur
(M USD)
En % du total Tendance
Parts de marché des 10 premiers fournisseurs de
l’Algérie dans la structure de ses importations en 2014
Fournisseur
En valeur (M
USD)
En % du total
Tendance
Espagne
9 713
15,43
↓
Chine
8 197
14,05
↑↑
Italie
8 369
13,29
↓
France
6 342
10,87
↑
France
6 744
10,71
↑
Italie
4 983
8,54
↓↓
Grande-Bretagne
5 482
8,71
↓↓
Espagne
4 982
8,54
↓
Pays-bas
5 080
8,07
↑↑
Allemagne
3 774
6,47
↑↑
Etats-Unis
4 691
7,45
↓↓
États-Unis
2 858
4,90
↑↑
Turquie
2 905
4,61
↑↑
Turquie
1 932
3,64
↑
Brésil
2 709
4,30
↓
Argentine
1 625
3,31
↑↑
Belgique
2 155
3,42
↑↑
Rep Corée
1 419
2,79
↑↑
Chine
1 817
2,89
↓↓
Grande-Bretagne
1 380
2,43
↑↑
Source :Douanes algériennes
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Les principaux postes d’exportations françaises vers l’Algérie en 2014
Secteurs
1
2
3
4
5
Céréales
Produits pharmaceutiques
Véhicules automobiles
Machines, appareils et engins mécaniques et pièces
Moteurs et machines électriques
Montant en millions EUR
1 084
571
568
535
234
Source : Business France d’après GTA
Avec une population de près de 40 M d’habitants et un statut de pays émergent, l’économie algérienne représente un
potentiel de développement important dans de nombreux secteurs d’activités, en dépit des récentes mesures mises en
place par le gouvernement algérien. Depuis 2009, l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne constitue
une porte ouverte pour les sociétés hexagonales aspirant à travailler en Algérie.
De réelles opportunités de partenariats
L’Algérie s’impose comme le principal importateur de denrées agroalimentaires du continent africain. Cette situation
s’explique par un niveau de dépendance extérieure très important. Le secteur des biens alimentaires occupe une forte
proportion dans la structure des importations algériennes (18,9 %), avec un volume de 11 Mds USD pour l’année 2014, en
hausse de 14,9 % par rapport à 2013. La fluctuation des importations agroalimentaires témoigne d’une dépendance vis-àvis des matières premières et des cours mondiaux, notamment en ce qui concerne le blé et le lait qui sont parmi les
premières positions dans les importations du pays et parmi les premiers postes d’exportations hexagonales vers l’Algérie.
De nombreuses opportunités sont à saisir pour les sociétés françaises d’un secteur qui amorce une mutation avec
l’avènement de la grande distribution, la privatisation des terres agricoles et le développement des infrastructures.
En matière de biens d’équipements industriels, la demande algérienne est croissante, portée par les grands projets du
nouveau plan quinquennal qui court jusqu’en 2019. Les importations de machines électriques et d’engins mécaniques
constituent une part importante et se maintiennent en hausse. Les produits et les matériels pour le BTP, la construction
mais aussi l’ingénierie française sont recherchés.
Après deux années record, le marché automobile algérien devrait revenir en 2015 à un niveau plus conforme à son
potentiel réel avec un repli de l’ordre de 20,64% par rapport à l’année précédente. Cette décroissance s’explique par
l’érosion de l’effet des revalorisations salariales, la diminution de l’impact des mesures en faveur des jeunes
entrepreneurs (ANSEJ) et la « concurrence » de l’immobilier.
L’Algérie est un pays traditionnellement très médicalisé et représente un fort potentiel pour l’industrie pharmaceutique
française. Le marché algérien du médicament est estimé à quasiment 2,6 Mds USD pour l’année 2014, en hausse de
er
+13,15 % par rapport à 2013. La dépense moyenne par an et par habitant s’élève à 66 USD. La France est le 1 fournisseur
de l’Algérie. En 2014, elle a exporté vers l’Algérie environ 755 M USD de produits pharmaceutiques (chapitre 30 du code
des douanes), ce qui représente environ 30 % de parts du marché. De réelles opportunités existent pour les
professionnels du secteur avec la construction de 9 CHU et la modernisation de 15 autres.
Enfin, une part élevée de l’investissement du pays est consacrée au développement du secteur des transports urbains et
ferroviaires, ainsi qu’à l’eau et à l’environnement. Les réalisations de tramways, de métros, les travaux d’extension et de
modernisation du réseau ferroviaire, la réalisation d’infrastructures routières et d’autouroutes ainsi que des projets dans
l’eau et l’assainissement, vont fournir de nouvelles opportunités pour l’ingénierie et les fournisseurs de produits, de
systèmes et de matériels roulants français, traditionnellement bien positionnés.
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Les investissements
La balance des services et des revenus affiche un déficit légèrement plus faible qu’à l’ordinaire, à -14 Mds USD. Les
transferts nets sont en revanche en progression, à +3 Mds USD en 2014 contre +2,8 Mds USD en 2013. La balance
courante fait apparaitre une très forte baisse en 2014, à -8,3 MUSD contre +0,8 Md USD en 2013. Enfin, les flux d’IDE sont
en baisse à 1,5 Md USD en 2014 contre 2 Mds USD en 2013.
Au total, la balance des paiements a clôturé 2014 avec un solde négatif de 7,2 Mds USD, contre un solde équilibré en
2013 et d’importants excédents en 2012 (12,1 Mds USD) et en 2011 (20,14 Mds USD). Cela démontre une nouvelle fois la
vulnérabilité de la balance des paiements à toute contre-performance des exportations d'hydrocarbures, celles-ci
représentant en effet 95 % des exportations de l’Algérie.
Une bonne tenue des indicateurs macroéconomiques domestiques
Le niveau des réserves de change (or non compris) est équivalent à plus de 3 années d’importations (179 Mds USD fin
2014 contre 194 Mds USD fin 2013), l’endettement extérieur est résiduel (3,7 Mds USD), l’inflation est à nouveau
maitrisée (à +2,9 % en 2014 contre +3,4% en 2013 et +8,9% en 2012). Concernant le taux de change du dinar algérien par
rapport aux autres monnaies des économies émergentes, le taux de change annuel moyen du dinar s’étant fortement
déprécié face au dollar à 96 DA en mars 2015, contre 80 DZD au début de l’année 2014.
Environnement des affaires et conseils pratiques
Moyens de paiement
Pour l’essentiel, les paiements internationaux sont réalisés en euros (EUR) et en dollars (USD). La principale raison est le
poids de l’Union Européenne parmi les fournisseurs de l’Algérie, le continent européen assurant plus de 50 % des
importations algériennes en 2014. De plus, le dinar algérien (DZD) n’est que partiellement convertible dans le cadre des
opérations de commerce extérieur (convertibilité commerciale uniquement).
Concernant le paiement des importations, la remise documentaire est rétablie comme un mode de paiement autorisé.
(article 81 de la loi de Finances 2014). Cette nouvelle mesure devrait contribuer à lever les difficultés de trésorerie des
PME.
Le système de paiement algérien se caractérise donc par une faible utilisation des moyens scripturaux, une
amélioration constante des délais de recouvrement mais la persistance d’incidents de paiement. Quel que soit le
mode de paiement retenu, toutes les opérations d’importation ou d’exportation doivent être domiciliées auprès
d’une banque.
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FICHE PAYS
La pratique des affaires
La langue française constitue un avantage important pour les opérateurs français souhaitant opérer sur le marché
algérien. Il est recommandé une certaine vigilance quant à l’interprétation du langage, les expressions et termes
employés par les partenaires n’auront pas nécessairement la même signification pour les deux parties. Comme
dans tous les pays « méditerranéens », les relations d’affaires en Algérie sont intimement liées au degré de
convivialité qui peut s’installer dans les relations « extra-professionnelles ». L’affectif est une composante
essentielle dans la culture algérienne et les relations d’affaires ne sauraient y déroger.
Force est de constater que les produits français bénéficient d’une image privilégiée auprès des Algériens en raison
de la proximité culturelle et géographique, et de la réputation d’expertise française.
Il est à noter que le week-end algérien s’étale, depuis le 14 août 2009, du vendredi au samedi (et non plus du jeudi
au vendredi).
Sous certains aspects, l’Algérie est donc un marché d’approche facile par sa proximité à la fois géographique, mais
aussi linguistique avec la France. Les difficultés propres à un marché en transition y demeurent présentes, mais
l’Algérie est aujourd’hui un marché concurrentiel.
Les bonnes pratiques en matière de commerce international
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de
favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en
échange de services fournis par l'administration, ou par d'autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui
travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des
contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des
administrations.
L'entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d'une part parce
que certains pays la condamnent fortement aux travers de mesures anti-corruption, d'autre part parce que la
corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l'entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour
faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin
ouvrent la voie vers une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel
de l'entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l'éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit
des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les
transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures
visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre
connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en
mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
Pour en savoir plus
Guide des affaires
ALGERIE
Actualisation à
paraître mai 2015
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Rédigée par : Amine Madaoui
Revue par : Georges Regnier
Version mise à jour le 15 mars 2015
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