comportement et/ou des actions de comportements confiants, et donc fait référence à la notion
du risque afférant à la prise de décision de faire confiance à quelqu’un. Dans ce sens, elle est
étroitement liée à la notion d’incertitude « individual’s behavioral reliance on another person
under a condition of risk » Curral et Judge (1995). Autrement dit, un état de certitude total
concernant les actions futures d’un partenaire implique que le risque soit éliminé et que la
confiance soit dans ce cas superflue (Lewis et Weigert, 1985).
Et d’autre part, comme une volonté d’être vulnérable et de compter sur le partenaire
d’échange « Volonté de compter sur un partenaire en qui on a confiance » Mayer, Davis, and
Schoorman (1995), Dahlstrom et Nygaard, (1995), Doney, Cannon, & Mullen.
D’autres approches considérées comme « intégratives » ont par ailleurs, été proposées par
quelques chercheurs (Moorman et alii, 1992, 1993 ; Smith et Barclay, 1997). Selon ces
auteurs, la confiance est envisagée à la fois comme une croyance et/ou une attente et/ou un
sentiment et comme une intention de comportement « La confiance comme attente cognitive
ou un sentiment affectif et la confiance comme un comportement de prise de risque ou la
volonté de s’engager dans de tel comportement » Smith et Barclay (1997). Rousseau el al
(1998) proposent également une définition synthétique : « la confiance est un état
psychologique comportant l’intention d’accepter une vulnérabilité fondée sur les attentes
positives des intentions et du comportement d’autrui ».
Ces définitions ne conduisent pas pourtant, comme on pourrait le penser à première vue, vers
une approche fédératrice. Celles-ci ne retiennent aucunement les différentes significations de
la confiance, tant au niveau de sa conception (comme attente, sentiment, croyance, volonté et
comportement) qu’au niveau de son contenu avec ses composantes cognitive, affective et
conative. A fortiori, aucune définition ne prend en compte de façon simultanée ces trois
composantes.
Rousseau et al (1998) admettent d’ailleurs implicitement le caractère général de leur
définition et recommandent de ne pas occulter les multiples significations possibles de la
confiance dans toute procédure d’opérationnalisation.
Insérer tableau 1 : Les différentes acceptions de la confiance
Le tableau 1 montre la prééminence de la composante cognitive dans les recherches en
marketing B to B traduisant une tendance générale dans la prise en compte de la confiance
comme une attente/croyance. A contrario, il existe très peu de travaux faisant référence à la
composante affective. Quant à la composante conative, même si elle a été intégrée par