L’École supérieure de théâtre de l’UQAM présente une production libre Collage de textes de Nelly Arcan, Alessandro Baricco, Sofia Brault, Marie Cardinal, Evelyne de la Chenelière, Louise Dupré, Marie-Ève Lussier et Heiner Müller Mise en scène de Sofia Brault et Marie-Ève Lussier Salle Marie-Gérin-Lajoie 30 avril au 3 mai 2014 DISTRIBUTION Marie-Lou Bariteau Pénélope Deraîche-Dallaire Jessica Léveillée-Lemay ÉQUIPE DE PRODUCTION Marie-Ève Bernard Conception sonore Laurence Boutin-Laperrière Scénographie Myriam Gaudreau Direction de production Simon Lardie Conception vidéo Dominic Dubé Conception d’éclairage Marie-Audrey Jacques Conception de costumes Jonathan Riverin Assistance à la mise en scène/ dramaturgie/régie Mots des metteures en scène/SOFIA BRAULT et MARIE-ÈVE LUSSIER Rivages, c'est pour moi l'occasion de réécrire mon imaginaire. Mon imaginaire est colonisé par des pièces de théâtre, des mots, des personnages qui proviennent d'une source que personne ne connaît mais qui a assez tari d'eau. Hamlet, Oreste, Ulysse, Valmont, Achille, Lear, Jean, tous les Jean. Aujourd'hui, je me venge du théâtre. Je me venge avec amour. Je réécris mon histoire. Je la réécris avec des fragments, des morceaux enchevêtrés, des mots recrachés, ravalés. Je m'abreuve d'Ève et de Margaux, je me dépose parmi les mots de Louise, j'inscris dans ma chair la vie de Marie. J'apprivoise Nelly. Et j'arrache à Müller ses cadavres. Je reprends le monde qui nous a donné naissance. Je le garde dans notre écriture. Sofia Brault Rivages, c’est aussi fouiller dans les albums photos, retracer les mots d’anniversaire, de Noël, de graduation, sonder les recoins de ma mémoire. C’est plonger dans mon histoire personnelle, celle de ma relation avec ma mère, et me rendre compte que tant de textes d’autres femmes y font écho. Me rendre compte que cette histoire n’est pas qu’une histoire avec un petit « h ». C’est une grande Histoire, éclatée certes, mais qui concerne une multitude de femmes. Rivages, c’est une volonté de raconter l’Histoire des femmes, de la sortir du silence dans lequel elle a été noyée. Il faut dire cette longue attente des femmes sur leurs rivages. Dire cette impatience de voir les hommes revenir de leurs périples extravagants. Dire, enfin, cet espoir d’un jour abandonner les rivages et partir au large. Marie-Ève Lussier « […] Alors vous comprendrez qu’il ne me reste plus qu’à écrire, même s’il y a déjà tant de mots alignés, tant de tentatives désespérées de se faire comprendre, tant de manières de se faire croire qu’on a une réflexion unique alors que finalement ça tourne en rond, finalement on gravite tous dans la même orbite de pensée […] Quand on écrit, on a la chance d’avoir du temps pour choisir ses mots, pour être clair et original, alors que dans la conversation courante ça va trop vite et c’est pour ça que je ne suis pas douée pour la conversation courante qui demande un sang-froid incroyable que je n’ai pas. Alors vous comprendrez qu’il ne me reste qu’à écrire pour rattraper mon manque de clarté et d’originalité dans la conversation courante, et pour ne pas rester muette devant la démoralisation générale. Si je ne me concentrais pas sur le théâtre, peut-être que j’en viendrais à gesticuler sur place comme une noyée, ne sachant aller ni à gauche ni à droite pour combler les brèches innombrables, complètement dépassée, affolée par l’ampleur des choses à accomplir, à réparer, à consoler, indécise parce qu’il y a trop à faire pour le temps qui m’est alloué, et alors mon corps inoccupé ne serait plus qu’une suite de sursauts rythmés par les chocs perpétuels que me procure le malheur, parce que je n’arrive pas à cesser d’être effrayée par notre tendance à nous rendre malheureux, et mes sursauts deviendraient si rapides dans la multiplication de mes frayeurs qui se chevauchent, et mes gestes deviendraient si éparpillés dans leur incapacité d’agir, que je finirais peut-être par entrer en convulsions, ce qui n’est souhaitable à personne. Alors vous comprendrez qu’il ne me reste qu’à écrire pour ne pas entrer en convulsions. Je ne pourrai jamais savoir si le théâtre est vraiment la meilleure façon d’utiliser mon temps, si je parviens à être claire et originale, si je comble ne serait-ce qu’une petite brèche quelque part, si mes amis aiment sincèrement ce que j’écris, si ce que j’écris vaut toutes les heures qui me privent de mes enfants, si mon agitation théâtrale est moins vaine que des convulsions dans l’espace, mais une chose est certaine, c’est que j’y mets toute ma bonne foi et c’est la moindre des choses quand on a la chance d’être entendue. » Evelyne de la Chenelière, 2003 Tout comme elle, m.e.s. Brigitte Haentjens, 2006 La pièce/RIVAGES D’où me vient cette violence Et qu’en faire? (de la Chenelière, 2012) Des filles qui veulent plaire. Qui veulent être aimées. Qui, grandissant, contemplent leur mère. Refusant toutefois d’être à son image. Des mères qui veulent plaire. Qui veulent être aimées. Qui, devenues mères, sont désormais dans l’attente. Ne sachant faire autrement. Des filles et des mères prisonnières d’un état passif, figées à l’endroit de leur identité, en attente d’un débordement. Ce sont ces femmes que Rivages met en scène. Plus avant, il s’agit de la douleur que ressentent ces femmes prises dans l’incapacité de s’accomplir, de transcender et de se défaire des rôles de mère et de fille ainsi que des idées qui se perpétuent de génération en génération : idées qu’elles jugent dépassées, figées dans le temps, mais dont elles peinent à se départir. Ce sentiment douloureux ancré dans leur identité vient entraver les relations que ces femmes, presque au bout du fil, tentent d’entretenir avec les hommes. S’étant depuis l’enfance définies en regard de leur mère, ces femmes se définissent dorénavant par rapport à l’homme. La douleur se creuse jusqu’au moment où elles décideront de panser la plaie tenue béante depuis trop longtemps. Mais comment s'affranchir des rôles imposés, des idées douloureuses, insupportables, devenues destructrices, inscrites dans la lignée immémoriale des femmes? Telle Pénélope dans le récit d’Homère, comment les mères et les filles peuvent-elles au contraire quitter le rivage sur lequel elles attendent les hommes qui, comme Ulysse, sont partis au large depuis un temps désormais oublié? Enfin, comment quitter le rivage en tant que mères et filles devenues femmes épanouies, libres, en pleine conscience, sujet plutôt qu’objet? Construit à la manière de l’art mythique qu’est le tissage, Rivages est une courtepointe réalisée à partir d’un textile constitué des fibres littéraires d’auteur-e-s qui ont abordé le féminin. En définitive, refusant de «prétendre à de nouvelles idées», ou d’ajouter à la «cadence effrénée de nouveaux textes dramatiques» (de la Chenelière, 2012), c’est en rapiéçant les paroles du passé avec celles de jeunes femmes modernes que Rivages tente de faire déborder les femmes vers la mer. BRAULT, LUSSIER ET LE FÉMINISME […] les filles en série nous disent qu’être une femme, c’est être au moins deux. Parce que les filles, au fond, ne sont jamais seules, et qu’il faut donc absolument penser leur démultiplication. Il faut voir la femme non plus seulement comme dédoublée en regard et en fonction du masculin, ce qui veut donc dire comme aliénée, mais comme ontologiquement plusieurs, collectives. Vu ainsi, on peut se dire qu’à l’intérieur de chaque femme, il n’y a pas un homme ou des hommes; il y a des femmes et encore mieux : des filles. (Delvaux, 2013) Lorsque Sofia et moi avons commencé à réfléchir à ce projet, il y a de cela plus d’un an, nous nous sommes vite rendues compte que le mot « féminisme » n’avait plus l’éclat qu’il avait dans les années 1970 et 1980, alors que les femmes de la génération de nos mères militaient dans les rues pour réclamer l’équité entre les sexes. Considéré à la fois comme désuet, embêtant et exagéré, ce mot, que nous prononcions d’abord un peu timidement, il faut l’avouer, nous semblait complètement évacué de l’imaginaire collectif, sans doute enterré non loin des tout aussi dérangeants « souveraineté », « révolution » et « bien commun ». Nous affirmions vouloir faire un théâtre féministe et, instantanément, nous nous métamorphosions en femmes frustrées, frigides et capricieuses qui entretenaient pour les hommes une haine démesurée. Fort heureusement, en approfondissant nos recherches sur le sujet, nous avons découvert avec joie une foule de prises de parole féministes actuelles. Que ce soit à travers des mouvements de revendications politiques – comme les Pussy Riot en Russie ou les Femen, originaires d’Ukraine – ou par le biais de manifestations artistiques – La fureur de ce que je pense1, Les tranchées : Maternité, ambigüité et féminisme, en fragments 2 , pour n’en nommer que quelques-unes – la question du féminin semble de nouveau se poser. À sa façon, notre projet témoigne lui aussi de cette renaissance du féminisme. Cependant, face aux interrogations, aux doutes et aux protestations que soulevait dans notre entourage notre désir de prendre la parole en tant que femmes, nous en sommes venues nous-mêmes à questionner notre besoin de lier notre féminité à notre acte d’écriture. Pourquoi, en effet, ne pas simplement écrire? Pourquoi écrire en clamant haut et fort que nous sommes des femmes qui écrivent? Et qu’est-ce que signifie au juste le fait de « prendre la parole en tant que femmes »? 1 Montage dramatique réalisé à partir de textes de Nelly Arcan, mis en scène par Marie Brassard et présenté au printemps 2013 à l’Espace Go. 2 Ouvrage de Fanny Britt, publié à l’automne 2013 par Nouveau Projet. Louise Dupré, auteure et universitaire québécoise, a consacré la majeure partie de ses recherches à l’écriture au féminin et à ses spécificités. Elle affirme à ce propos « [qu’il] y a un débordement, un trop-plein dans beaucoup d’œuvres de femmes. Une délinquance, un nonrespect de la mesure. » (Dupré, 1996) Écrire au féminin, ce serait donc déborder. Déborder pour faire éclater le stéréotype d’un féminin doux, délicat et préoccupé d’abord et avant tout par le privé et l’intime. Écrire, somme toute, pour faire exister un féminin hors-cadre, un féminin pluriel. Dans son numéro de l’hiver dernier, la revue Spirale a présenté, sous la direction de Martine Delvaux, un dossier intitulé « Féministes? Féministes! ». Lors de la table ronde organisée à l’occasion du lancement de la revue, les participantes Martine Delvaux, Valérie Lefebvre-Faucher et Monique Régimbald-Zeiber se réjouissaient du pluriel employé dans le titre du dossier. Aujourd’hui, la force du mouvement réside effectivement dans le fait qu’il est multiple, qu’il regroupe plusieurs façons de résister au monde patriarcal dans lequel nous vivons toutes et tous. Loin d’affaiblir la lutte, ces diverses approches participent à l’élaboration d’un nous également pluriel, un nous qui, parce qu’il n’est pas monolithique, permet aux individualités de se manifester en son sein. Dans ce numéro de Spirale, Martine Delvaux et Valérie Lebrun cosignent un article dans lequel elles posent la question « Qui parle quand une femme parle? ». Nous pourrions aussi demander « Qui écrit quand une femme écrit? ». Or, comme le précisent les deux auteures : […] il n’y a rien d’intime dans l’expérience du je en littérature. […] On aime à dire que ce que les femmes racontent, quand elles se mettent à dire je, reste confiné à un espace intime, difficile à pénétrer. Pourtant, reste toutes ces voix qu’elles font résonner, ces survivances impossibles à ignorer. (Delvaux, 2013) En prenant la plume ou les ciseaux pour réaliser notre montage dramatique, Sofia et moi avons convoqué plusieurs voix, plusieurs survivances. Les je qui peuplent Rivages ne sont pas ceux d’une seule fille ou d’une seule mère. Ils sont ceux de plusieurs filles, de plusieurs mères. Ils sont ceux, aussi, de plusieurs auteures; Evelyne, Louise, Marie, Nelly. De plusieurs personnages; Simone, Margaux, Ève, Pénélope, Ophélie, Électre, Médée. Et si ces je se répondent si puissamment, c’est sans aucun doute parce qu’ils appartiennent tous au même nous. Ils sont tous de la « généalogie infinie », celle des mères et des filles. Celle des femmes. (Dupré, 2006) Marie-Ève Lussier Osamu Yokonami LA MER : ESPACE D’INSCRIPTION FÉMINISTE Pour connaître la prairie, il faut cesser de regarder la prairie et plonger. (Atwood, 1972) La mer appelle. Tu le découvriras […] Elle ne fait que ça, au fond : appeler. Jamais elle ne s'arrête, elle pénètre en toi, elle te reste collée après, c'est toi qu'elle veut. Tu peux faire comme si de rien n'était, c'est inutile. Elle continuera à t'appeler. Cette mer que tu vois et toutes les autres que tu ne verras pas mais qui seront là, toujours, aux aguets, patientes, à deux pas de ta vie. Tu les entendras appeler, infatigablement. (Alessandro Baricco, 1998) Ce passage du texte Océan mer d’Alessandro Baricco est demeuré intact au fil des divers remaniements textuels qui ont mené à Rivages, faisant ainsi presque figure de base fondatrice du collage dramatique. À l’issue des multiples discussions et du temps passé avec les metteures en scène, bien que subjectivement, j’ai constaté que, tout comme les personnages de Baricco appelés par la mer et menés sur son rivage à se réunir dans une pension afin de pouvoir renaître et grandir, Marie-Ève Lussier et Sofia Brault avaient probablement elles aussi été appelées par la mer. En définitive, le théâtre est peut-être devenu leur lieu de réunion, leur pension Almayer, où elles ont pu se pencher sur la question du féminin. Qu’est-ce que la mer au fond ? La mer est un espace ; un espace sans cesse renouvelé nous rappelle Baricco en écrivant que « [l]a mer efface, la nuit. La marée recouvre. Comme si personne n'était jamais passé. » (1998) La mer est un espace qui appartient à quiconque veut se l’approprier. À la manière de Robert Kroetsch qui considère le Nord et l’écriture comme une métaphore réciproque, on pourrait comparer la mer à une page blanche, vierge, à inscrire. La mer pourrait bien être ce territoire où les femmes partiraient en quête d’inscription : tentant de reprendre le contrôle sur leur vie réelle et d’avoir la main haute sur leur vie imaginaire. En d’autres termes, « la recherche d’une subjectivité [féministe] adéquate procède d’abord d’une prise de distance par rapport à la société. Mais la distanciation n’est jamais simple. » (Danielle Schaub, 2008) Pour y arriver, à la manière d’un rite initiatique qui nécessite l’abandon engagé d’un moi dépassé pour l’adoption d’une nouvelle identité, les femmes devraient procéder à une prise de conscience de la contamination qu’elles ont subie au sein de la société. Et l’instant d’après, par une immersion dans la mer, un débordement, figure d’acte de résistance aux limitations qui font d’elles des objets de désir, les femmes pourraient affirmer leur refus de se soumettre aux contraintes qui les enferment dans des stéréotypes. Profitant de cette stratégie de prise de conscience féministe, elles procèderaient ainsi au nettoyage des modèles de représentations habituels, acceptés ou acquis inconsciemment, pour développer leur subjectivité et celle du sexe féminin. Ce dépassement des limitations, illustré sur scène par le passage du rivage à la mer, marque une détermination à ne plus se laisser coloniser, à prendre le plein contrôle de sa vie. Plus encore, pour arriver à se débarrasser des contraintes oppressantes, les femmes pourraient bien tenter d’atteindre cet espace infini pour l’explorer et le cartographier à leur image : « Ce souci rappelle les tentatives postcoloniales de réécrire les cartes d’un monde effacé par le discours dominant des colonisateurs et d’en réinstaurer les réalités cartographiquement. » (Graham Huggan, 1994) Dans Rivages, l’abandon et la fuite vers la mer s’amorcent lorsqu’apparaissent sur scène les spectres des femmes mythiques que sont Ophélie, Électre et Médée, symboles de toutes ces femmes mortes, tuées, suicidées dans le passé. Par la résurrection de ces femmes sur la scène, de leurs sentiments et de leurs revendications, celles-ci viennent interroger le statut de la nature féminine contemporaine. Plus encore, représentantes sorties directement des récits mythologiques qui ont agi tels des mythes au fil du temps, ces héroïnes, en transmettant aux femmes d’aujourd’hui toute leur fureur, leur force et leur sagesse, viennent leur donner accès à une autre existence, à une nouvelle subjectivité, telles des guides permettant de quitter les rivages vers la mer, vers le débordement tant désiré. Certes, ce débordement, ce dépassement des limites ne demeure que le stade d’un long processus lié à l’affirmation d’une identité. Si les femmes doivent s’éloigner du rivage, de la société, elles finiront probablement par réintégrer cet espace, tôt ou tard. Ce n’est effectivement qu’une fois qu’elles auront développé une subjectivité assez forte pour pouvoir faire face aux contraintes ou briser les modèles en place qui figent l’image de la Femme, que lorsqu’elles « [auront] développé une identité propre cristalline, ni poreuse ni pénétrable par les idéaux masculinistes qui déterminent ce qu’une femme est sensée être, [qu’] elles [pourront] se permettre de retourner vers la civilisation. » (Schaub, 2008) Au final, c’est débarrassées du sentiment de vulnérabilité, fortes de leur expérience de la mer, forgées d’une nouvelle identité de femmes, qu’elles seront capables de soupeser les réalités des hommes, plutôt que de les rejeter telles des harpies. Au fond, c’est cette position franche et assumée de femmes voulant entrer en dialogue avec les hommes que vise à mettre en scène le texte Rivages. Des femmes qui, acceptant ce long processus d’allers et retours entre les rivages et la mer, veulent avancer d’égal à égal avec les hommes. Si le théâtre est le lieu d’où les metteures en scène de Rivages ont pu amorcer leur mouvement et celui des femmes vers la mer, je ne peux qu’attendre chaque moment futur où elles partiront et reviendront pour rendre compte de leurs cartographies de la mer à leur image, féministes. Jonathan Riverin BIBLIOGRAPHIE PAR TABLEAU Prélude Alessandro Baricco, Océan mer (voix de Lise Roy) Sofia Brault, Un nom pour deux Tableau 1 : Une promesse Céline Gariépy, À Rivière à Martre Evelyne de la Chenelière, Au bout du fil Louise Dupré, Tout comme elle Tableau 2 : Petite fille sage Evelyne de la Chenelière, L’Imposture Louise Dupré, Tout comme elle Marie Cardinal, Les mots pour le dire Tableau 3 : Mauvaise mère Louise Dupré, Tout comme elle Sofia Brault et Marie-Ève Lussier, Mauvaise mère, inspiré de Louise Dupré, Tout comme elle Evelyne de la Chenelière, Henri et Margaux Tableau 4 : Les filles ne tuent pas leur mère ni les mères leurs filles Louise Dupré, Tout comme elle Marie Cardinal, Les mots pour le dire Tableau 5 : Ma mère est extravertie Evelyne de la Chenelière, Culpa Tableau 6 : Reflets dans un œil d’homme Marie-Ève Lussier, Comment fais-tu pour vivre dans les ruines de ton corps, maman?, inspiré de Heiner Müller, Louise Dupré et Nelly Arcan Nelly Arcan, Putain Evelyne de la Chenelière, La chair et autres fragments de l’amour, adaptation du roman Une vie pour deux de Marie Cardinal Sofia Brault, Une vie ridicule, inspiré d’Evelyne de la Chenelière Tableau 7 : Le débordement Sofia Brault, Je dois écrire, inspiré de Louise Dupré Heiner Müller, Hamlet-machine Marie-Ève Lussier, Une terroriste dans les entrailles, inspiré du personnage de Médée Tableau 8 : Les idées de ma mère Sofia Brault, Les idées de ma mère, inspiré d’Evelyne de la Chenelière, Lettre à Nelly Arcan Tableau 9 : Ma mère Marie Cardinal, Les mots pour le dire Sofia Brault et Marie-Ève Lussier, Ma mère, inspiré de Louise Dupré, Tout comme elle Louise Dupré, Tout comme elle Evelyne de la Chenelière, Au bout du fil Tableau 10 : Aimes-tu ça être ma mère, maman? Sofia Brault et Marie-Ève Lussier, Aimes-tu ça être ma mère, maman?, inspiré d’Evelyne de la Chenelière, L’Imposture Épilogue Sofia Brault, Rejoindre la mer, inspiré de François Peraldi, Marie Cardinal, Les mots pour le dire, et Evelyne de la Chenelière, La chair et autres fragments de l’amour Les sommes amassées par la vente des billets sont remises à la Fondation UQAM et servent à financer des bourses pour les étudiants de nos programmes. LES ÉTUDIANTS EN SCÉNOGRAPHIE ONT ÉTÉ FORMÉS PAR : Yvon Baril (Direction technique et direction de production/Organisation et gestion d’un groupe de production théâtrale) Guy Beausoleil (Histoire du théâtre) Anick La Bissonnière (Conception de décors) Nancy Bussières (Conception d’éclairage) Alexandre Cadieux (Pratiques théâtrales au Québec) Nancy Tobin/Claude Cyr (Conception sonore) Claire Lamarre/Azraëlle Fiset (Travail d’atelier et technique de scène) Yves Labelle (Conception vidéo) Stéphane Lépine (Dramaturgie) Anne-Marie Matteau/Linda Brunelle (Conception de costumes) Patrick Martel/Marthe Adam (Marionnettes) Émilie Martz-Kuhn (Théâtre actuel) LES ÉTUDIANTS EN ÉTUDES THÉÂTRALES ONT ÉTÉ FORMÉS PAR : Yvon Baril (Direction technique et direction de production/Organisation et gestion d’un groupe de production théâtrale) Guy Beausoleil (Espace scénique/Histoire du théâtre) Geneviève Billette (Écriture et montage dramatique) Alexandre Cadieux (Pratiques théâtrales au Québec/Critique dramatique) Étienne Fortin (Analyse de spectacle) Marie-Ève Gagnon (Exercice public) Yves Jubinville (Théâtre et société) Claire Lamarre (Techniques scéniques) Stéphane Lépine (Dramaturgie) Marie-Christine Lesage/Manon Oligny (Atelier FTA) Angela Konrad (Mise en scène et direction d’acteur/Atelier sur Müller) Émilie Martz-Kuhn (Théâtre actuel/Théâtre documentaire) Lise Roy (Textes et pratiques de jeu) Christian St-Pierre (Critique dramatique) Stéphane Zarov (Théâtre américain) Cette production a été réalisée dans le cadre des cours suivants Production théâtrale libre NANCY BUSSIÈRES / Techniques scéniques NANCY BUSSIÈRES / Atelier de production décors et costumes AZRAËLLE FISET ENCADREMENT PÉDAGOGIQUE : NANCY BUSSIÈRES MARIE-CLAUDE LEFEBVRE YVON BARIL PIERRE PRZYSIEZNIAK LISE ROY GILLES-FRANÇOIS THERRIEN ÉQUIPE TECHNIQUE ÉTUDIANTE : JULIE LAFONTAINE LAURENCE LAFRENIÈRE LAURENCE LANDRY CAMILLE ST-GERMAIN Assistance à la mise en scène, régie & éclairage Voix & diction Direction de production Peinture scénique Jeu et mise en scène Coupeur costumier Techniciennes de spectacle Aide en atelier CRÉDITS MUSICAUX : Dschinnjah, Kotelett & Zadak / Do, Randy McMillan / Op. 68 N. 1 Melody, Schumann / Baby one more time, Britney Spears /Basscapes_Subbasonly, Suonho / Nagwa, Ya Salam Orchestra DIRECTION DE L’ÉCOLE ALAIN FOURNIER MARIE-CHRISTINE LESAGE CAROLE MARCEAU MARTINE BEAULNE ALAIN FOURNIER Direction de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM Direction de l’unité des programmes de cycles supérieurs Direction du programme de premier cycle Direction artistique PERSONNEL DE SOUTIEN : AZRAËLLE FISET STAN KWIECIEN YVES HALLÉ LUC MALTAIS SYLVAIN RATELLE GUY ROUILLARD CHARLES-HUGO DUHAMEL LUCIE MATTE AMÉLIE JODOIN YVES GEMME ALAIN LABADIE STÉPHANIE BEAUBIEN Responsable de production Responsable des salles de théâtre Technicien de scène Technicien de scène Technicien de scène Chef d’atelier de décors Technicien d’atelier de décors Chef d’atelier de costumes Couturière stagiaire Appariteur Appariteur Assistant technique à la production L’École a accueillis cette année les metteurs en scène suivants : Christian Lapointe, Catherine Vidal, Jacques Lessard, Maxime Denommée, Christian Vézina, Louis-Karl Tremblay, Philippe Cyr. L’an prochain elle accueillera : Alice Ronfard, Gill Champagne, Normand CanacMarquis, Éric Jean, Olivier Kemied, Geneviève Blais et André Perrier. REMERCIEMENTS : Angela Konrad et Anick La Bissonnière pour leur temps et leurs conseils, Antoine Bernard pour les notes de piano. PRODUCTIONS LIBRES À VENIR À L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE THÉÂTRE : Rivages Montage et mise en scène de Sofia Brault et Marie-Ève Lussier. Production initiée et créée par les finissants de l'École supérieure de théâtre, du 30 avril au 3 mai 2014 La montagne rouge (sang), de Steve Gagnon, mise en scène d’Adam Faucher Production initiée et créée par les finissants de l'École supérieure de théâtre, du 7 au 10 mai 2014 La petite sirène Mémoire-création de Patricia Bergeron, les 29 et 31 mai. École supérieure de théâtre Pavillon Judith-Jasmin, local J-2335 405, rue Sainte-Catherine Est Montréal (Québec) H2L 2C4 www.theatre.uqam.ca