Mathématiques Terminales ES et L Corrigés des exercices Rédaction : Isabelle Tenaud Jean-Yves Hély Sébastien Kernivinen Coordination : Sébastien Kernivinen Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits. ©Cned-2013 © Cned - Académie en ligne C orrigé Séquence 1 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 Le jeu télévisé Le premier mois Vincent touche 1 000 €. Le versement augmente, sur le modèle des intérêts composés, de 3 % chaque mois. Ainsi le 2e mois Vincent touchera 1 030 € (on obtient ce résultat en calculant 1 000 × 1, 03 = 1 030 ). Pour le 3e mois on calcule 1 030 × 1, 03 = 1 060, 90. Le 3e mois Vincent touchera 1 060,90 €. Chaque mois on multiplie la somme versée le mois précédent par 1,03. La suite v est une suite géométrique de raison q = 1,03 et de premier terme v 1 = 1 000. On a donc v n = v 1 × q n −1 d’où v n = 1 000 × 1,03n −1. La somme versée à Vincent le dernier mois est égale, en euros, à v . 12 La calculatrice nous donne v 12 = 1 000 × 1, 0311 = 1 384 , 233... Le 12e mois Vincent touchera 1 384,23 €. La somme totale gagnée par Vincent durant les 12 mois est S = v 1 + v 2 + ...... + v 12. Méthode 1 – Calculatrice À l’aide de la touche rép sur TI 82 ou Ans sur Casio 25+ on obtient rapidement les 12 premières valeurs. La somme des 12 valeurs correspond à un gain total de 14 192,02 €. Durant ces 12 mois Vincent aura gagné la somme de 14 192 €. On a choisi de ne garder que deux décimales. ▶ Sur TI ▶ Sur 82 à l’aide de la touche mode on fait ▾ ▸ ▸ ▸ entrer quitter Casio 25+ on fait MENU (RUN) EXE SHIFT SET UP Corrigé Séquence 1 – MA01 3 © Cned - Académie en ligne À l’aide de la touche ▾ on descend jusqu’à obtenir : On fait alors F1 (Fix) 2 EXE pour avoir comme écran : Méthode 2 – Tableur « OpenOffice.org Calc » A B C Gain du n-ième mois Gain au bout de n mois 1 Rang 2 n vn Somme 3 1 1 000 1 000 4 2 1 030 2 030 5 3 1 060,90 3 090,90 6 4 1 092,73 4 183,63 7 5 1 125,51 5 309,14 8 6 1 159,27 6 468,41 9 7 1 194,05 7 662,46 10 8 1 229,87 8 892,33 11 9 1 266,77 10 159,10 12 10 1 304,77 11 463,87 13 11 1 343,92 12 807,79 14 12 1 384,23 14 192,02 Activité 2 B3 → 1 000 B4 → = B3*1,03 C3 → = B3 C4 → = arrondi(C3+B4 ;2) On retrouve les mêmes résultats. Filon de minerai Comme les quantités extraites diminuent chaque année de 1 % le coefficient multiplicateur est égal à 0,99. Ainsi T1 = T0 × 0, 99 = 20 000 × 0, 99 = 19 800. On retrouve bien le résultat donné dans l’énoncé. De même T2 = T1 × 0, 99 = 19 800 × 0, 99 = 19 602. T3 = T2 × 0, 99 = 19 602 × 0, 99 = 19 405, 98 (soit 19 406 arrondi à la tonne). D’où T1 = 19 800 ; T2 = 19 602 ; T = 19 406. 3 4 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 Le coefficient multiplicateur étant 0,99 on a Tn +1 = Tn × 0,99. La suite (T ) est une suite géométrique de raison q = 0,99 et de premier n terme T0 = 20 000. On a donc Tn = T0 × q n soit Tn = 20 000 × 0, 99n . L’année 2012 correspond au rang n = 62. On calcule T62 = 20 000 × 0, 9962 = 10 725, 36... La quantité de minerai extraite en 2012 est environ égale à 10 725 tonnes. Posons S = T + T + ...... + T . n 1 2 n D’après le Tableur « OpenOffice.org Calc » on trouve : S67 = 990 218 et S68 = 1 000 316. 1 A B C D Année Rang Quantité en tonnes Somme en tonnes n Tn Sn 2 3 1950 0 20 000 20 000 4 1951 1 19 800 39 800 5 1952 2 19 602 59 402 69 2016 66 10 303 980 018 70 2017 67 10 200 990 218 71 2018 68 10 098 1 000 316 C3 → 20 000 C4 → = arrondi(C3*0,99) D3 → = C3 En 2017 le filon n’est pas totalement épuisé. C’est, en théorie, dans le courant de l’année 2018 que le filon devrait être épuisé. D4 → = D3+C4 Remarque Dans le tableur les valeurs sont toutes arrondies à l’unité. En arrondissant à 2 ou 3 décimales les résultats seraient légèrement différents. Le filon serait tout de même épuisé en 2018. Corrigé Séquence 1 – MA01 5 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 À chaque rebond, la balle remonte aux ment. P0 9 de la hauteur atteinte précédem10 Ainsi h1 = h0 × 0, 9 = 100 × 0, 9 d’où h1 = 90. h2 = h1 × 0, 9 = 90 × 0, 9 d’où h2 = 81. P1 P2 h1 h0 À l’issue du 1er rebond la balle remonte à 90 cm du sol et à l’issue du 2e rebond elle remonte à 81 cm du sol. h2 P9 h9 S 1er 2e 3e 9e 10e REBONDS Les trajets en pointillé sont virtuels À chaque rebond la hauteur précédente est multipliée par 0,9. Ainsi hn +1 = 0, 9 × hn . La suite h est une suite géométrique de raison q = 0,9 et de premier terme h0 = 100. On sait que hn = h0 × q n d’où hn = 100 × 0, 9n . n +1 On a h − 100 × 0, 9n n +1 − hn = 100 × 0, 9 n hn +1 − hn = 100 × 0, 9 (0, 9 − 1) hn +1 − hn = −10 × 0, 9n . On en déduit hn +1 − hn < 0 et la suite h est décroissante. La balle demeure à moins de 20 cm du sol dès que hn < 20. On cherche donc le plus petit entier n tel que hn < 20. La suite h étant décroissante il suffit de faire des essais à la calculatrice. On trouve h15 = 20, 58... et h16 = 18, 53... Pour tout n ≥ 16 on a donc hn < 20. À partir du 16e rebond la balle restera à moins de 20 cm du sol. La balle rebondit 10 fois sur le sol. Appelons P0 le point d’où la balle est lâchée et S le point où elle touche le sol avant de rebondir (voir figure). Appelons Pi le sommet atteint après le i-ème rebond (pour 1 ≤ i ≤ 9). La distance d parcourue par la balle depuis le lâcher jusqu’au moment où elle touche le sol pour la dixième fois est donnée par d = P0 S + S P1 + P1 S + S P2 + P2 S + S P3 + P3 S + ……+ S P9 + P9 S. 6 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 On a donc d = h0 + 2h1 + 2h2 + 2h3 + ...... + 2h9 . d = h0 + 2(h1 + h2 + h3 + ...... + h9 ). La somme h1 + h2 + h3 + ...... + h9 est la somme de 9 termes consécutifs d’une suite géométrique. 1− q 9 1 − 0 , 99 h1 + h2 + h3 + ...... + h9 = h1 × = 900 (1− 0, 99 ). = 90 × 1− q 1− 0 , 9 Remarque Pour comprendre les trajets de la balle, des trajets virtuels ont été tracés « en décalé » sur la figure. Les deux premiers rebonds ainsi que le dernier sont représentés. Exercice 2 D’où d = 100 + 1 800 (1− 0, 99 ) = 1 202, 6... (arrondi en cm à 1 203). La balle aura parcouru une distance égale à 12,02 m environ avant de rebondir pour la dixième fois. Le premier mètre coûte 50 €. Chaque mètre supplémentaire creusé coûte 5 % de plus que le précédent. En appelant un le prix du n-ième mètre équipé on a la relation un +1 = 1, 05 × un ce qui prouve que la suite u est une suite géométrique de raison q = 1,05 et de premier terme u1 = 50. D’où un = u1 q n −1 ce qui donne un = 50 × 1, 05n −1. On pose Sn = u1 + u 2 + ...... + un . La somme Sn est donc la somme de n termes consécutifs d’une suite géométrique. 1− q n 1− 1, 05n On a Sn = u1 × = 50 × . D’où Sn = 1 000 (1, 05n − 1). 1− q 1− 1, 05 Le prix à payer pour équiper une falaise de 50 mètres de hauteur est égal à S50 . Calculons S50 = 1 000 (1, 0550 − 1) = 10 467, 399... L’équipement d’une falaise de 50 m de hauteur coûte 10 467 €. On cherche la hauteur maximale de la falaise qui peut être équipée, sachant que le budget est de 120 000 €. Comme chaque mètre supplémentaire a un coût, la suite S est obligatoirement croissante. On cherche donc le plus grand entier n tel que Sn ≤ 120 000. La suite S étant croissante il suffit de faire des essais à la calculatrice. On obtient S98 = 118 275, 51... et S99 = 124 239, 29... Pour n ≥ 99 on a Sn > 120 000. Pour un budget de 120 000 € on pourra équiper une falaise de 98 m de hauteur. Corrigé Séquence 1 – MA01 7 © Cned - Académie en ligne Exercice 3 Désignons par a la somme, exprimée en centimes d’euro, versée le n-ième n jour du mois de février (1 ≤ n ≤ 28). L’énoncé nous dit que a1 = 1, a2 = 2, a3 = 4 , etc. La somme versée étant doublée d’un jour au jour suivant, la suite a est une suite géométrique de premier terme a1 = 1 et de raison q = 2. On a donc, pour 1 ≤ n ≤ 28, an = a1q n −1 d’où an = 2n −1. Calculons a10 = 29 = 512. Le 10 février le grand-père versera 512 centimes d’euro, soit 5,12 €. La somme totale versée à la date du 10 février est donnée par 1− 210 S10 = = 1 023. 1− 2 Le 10 février Énora disposera d’une somme de 1 023 centimes d’euro, soit 10,23 €. Le séjour au ski coûtant 1 000 €, Énora ne peut pas partir au ski avec cette somme. En désignant par S la somme totale versée le n-ième jour du mois de février n 1− 2n on a Sn = = 2n − 1. 1− 2 La somme totale augmente chaque jour, la suite S est donc une suite croissante. La calculatrice nous donne S16 = 65 535 et S17 = 131 071. Comme 1 310, 71 > 1 000, Énora pourrait partir au ski dès le 17 février. Le grand-père avait promis de verser une somme d’argent jusqu’au 28 février. Calculons donc S28 = 228 − 1 = 268 435 455. Remarque Voir sur Internet la légende de l’échiquier. Exercice 4 Cette somme, convertie en euros, s’élève à la coquette somme de : 2 684 354,55 €. Le 28 février Énora serait donc millionnaire! Pas sûr que le grand-père ait prévu cela… Chaque année les remboursements augmentent de 2 %. Le premier rembour- sement est b1 = 20 000. On a b2 = b1 × 1, 02 = 20 000 × 1, 02 = 20 400. b3 = b2 × 1, 02 = 20 400 × 1, 02 = 20 808. Ainsi b2 = 20 400 et b3 = 20 808. Le coefficient multiplicateur est égal à 1,02. La suite (bn ) est donc une suite géométrique de premier terme b1 = 20 000 et de raison q = 1,02. 8 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 On sait que b = b q n −1 d’où b = 20 000 × 1, 02n −1. n 1 n n −qn − 1 1 1, 02 Sn = b1 × = 20 000 × d’où Sn = 1 000 000 (1, 02n − 1). 1− q 1− 1, 02 L’acquéreur rembourse le prêt en 7 versements. On calcule donc S . 7 On a S7 = 1 000 000 (1, 027 − 1) soit S7 = 148 685, 66... (arrondi à 148 686). L’acquéreur remboursera au total la somme de 148 686 €. Corrigé Séquence 1 – MA01 9 © Cned - Académie en ligne Corrigé de l’activité du chapitre 3 Activité 3 Marché des télécommunications On estime que, chaque année, 20 % de la clientèle de A change pour B alors que 30 % de la clientèle de B change pour A. En 2010 la société A comptait 900 clients et la société B en comptait 100. On note an le nombre de clients de la société A en (2010 + n). Pour n = 1 on obtient a = 900 × 0, 8 + 100 × 0, 3 = 750. On a bien a = 750. 1 1 Calculons a2 = 750 × 0, 8 + (1 000 − 750 ) × 0, 3 = 675. On trouve a2 = 675. a a a a 750 5 675 9 On a 1 = = et 2 = = . D’où 2 ≠ 1 , ce qui prouve que la a0 900 6 a1 750 10 a1 a0 suite (an ) n’est pas géométrique. La suite (an ) n’est pas géométrique. La société A récupère tEFTBDMJFOUÒMFTPJU an × 0, 8 ; tEFMBDMJFOUÒMFEFMBTPDJÏUÏ#TPJU (1 000 − an ) × 0, 3. D’où an +1 = an × 0, 8 + (1 000 − an ) × 0, 3. En développant on trouve an +1 = 0, 5an + 300. Voici des captures d’écran de calculatrice. Sur Casio 25+ on fait Ans au lieu de rép . On observe que la suite (an ) semble décroissante et que le terme an semble se rapprocher du nombre 600. Conjecture suite (an ) semble décroissante ; ▶ le terme a semble se rapprocher du nombre n ▶ la = 600. On peut penser qu’à moyen terme le nombre de clients va se stabiliser : 600 pour la société A et 400 pour la société B. 10 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 5 ▶ On donne un = 2n +1 3n On peut écrire un = D’où ▶ On . 2n × 2 3n n n 2 2 2 = 2 × . Comme 0 < < 1, lim = 0. 3 3 n → + ∞ 3 lim un = 0. n →+∞ 22n donne v n = . 3n +1 (2 ) = 2 On peut écrire v n De plus n n n 4 1 4 4 = × . Comme 1 < , lim = + ∞ . 3 n →+∞ 3 3n × 3 3 3 1 > 0. D’où lim v n = + ∞ . 3 n →+∞ n n 2 3 ▶ On donne w = n 3 − 2 . n n 2 3 2 3 On sait que 0 < < 1 et 1 < . D’où lim = 0; lim = +∞ 3 2 n → + ∞ 3 n → + ∞ 2 n 3 et lim − = − ∞ . D’où lim w n = − ∞ . n → + ∞ 2 n→+∞ Exercice 6 Soit (un ) une suite géométrique de raison q (avec q > 0) telle que : u1 = 8 et lim u1 + u 2 + ...... + un = 10. n→+∞ On sait que si la limite de la somme de n termes consécutifs, d’une suite géométrique est finie alors la raison q vérifie 0 < q < 1. u D’après le cours on peut écrire lim u1 + u 2 + ...... + un = 1 . 1− q n→+∞ 8 Comme u1 = 8 on obtient = 10 ce qui donne 8 = 10 (1 – q). 1− q La raison q est solution de l’équation 8 = 10 (1 – q) d’où q = 0,2. La raison de la suite géométrique (un ) est q = 0,2. Corrigé Séquence 1 – MA01 11 © Cned - Académie en ligne Exercice 7 On donne, pour n ≥ 0, un = 2n +1 et Sn = u 0 + u1 + ...... + un . 3n Montrons que la suite (un ) est une suite géométrique. n 2 2n × 2 21 Calculons u 0 = = 2× . = 2. On a aussi un = 3 3n 30 2 La suite (un ) est géométrique de raison q = et de premier terme u 0 = 2. 3 4 8 Calculons u1 et u 2. D’après la définition de la suite u1 = et u 2 = . 3 9 4 10 4 8 38 Calculons S1 = u 0 + u1 = 2 + = et S2 = u 0 + u1 + u2 = 2 + + = . 3 3 3 9 9 10 38 Ainsi S1 = et S2 = . 3 9 u 2 Comme 0 < q < 1, la limite de la suite (Sn ) est finie et lim Sn = 0 = = 6. 2 1− q n→+∞ 1− D’où lim Sn = 6. 3 n →+∞ Exercice 8 3 3 Soit (u ) la suite définie, pour n ≥ 0, par u = . Calculons u 0 = . n n n +1 2 2 3 n 3 3 1 On peut écrire un = = d’où un = × . n +1 n 2 2 2 2 ×2 1 La suite (un ) est une suite géométrique de raison q = et de premier 2 3 terme u 0 = . 2 Comme 0 < q < 1, lim un = 0. n→+∞ Calculons la somme R = u 5 + u 6 + ...... + u 36 . 1 1− 32 2 1− q 3 = × On a R = u 5 × 1 1− q 26 1− 2 32 1 3 On peut écrire R = × 1− . 32 2 32 = 32 1 × 1− . 25 2 3 On pose S = u + u + ...... + u . Ainsi S est la somme de termes consécutifs n 5 6 n n 1 3 3 et de premier terme u 5 = = . 6 2 64 2 3 u 3 2× 3 lim Sn = . D’après le cours lim Sn = 5 = 64 = d’où 32 1 1− q 64 n→+∞ n→+∞ 1− 2 d’une suite géométrique de raison q = 12 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 Corrigé des activités du chapitre 4 Activité 4 Abonnement à un magazine a. On trace la droite (D) d’équation y = 0,85x + 1,8 et la droite (d) d’équation y = x dans un repère orthonormé. y 12 (D) y = 0,85 x + 1,8 (d) y = x (D) (d) 1,8 1 O 1 u0= 8 u1 u2 u3 12 x b. On place u 0 = 8 sur l’axe des abscisses. On obtient u1 comme ordonnée du point de (D) d’abscisse u 0 = 8. La droite (d) permet de ramener u1 sur l’axe des abscisses ; il suffit ensuite de réitérer la construction précédente avec u1, u2 , etc. On peut aussi faire la construction sur une calculatrice. c. Conjecture : la suite semble avoir pour limite le réel 12, abscisse du point d’intersection des deux droites. Corrigé Séquence 1 – MA01 13 © Cned - Académie en ligne On pose, pour tout entier naturel n, v = u − 12. n n Ainsi v 0 = u 0 − 12 = 8 − 12 = −4. a. Exprimons v n +1 en fonction de v n . v n +1 = un +1 − 12 (par définition de la suite v) v n +1 = 0, 85un + 1, 8 − 12 = 0, 85un − 10, 2 un +1 v n +1 = 0, 85 (v n + 12) − 10, 2 un v n +1 = 0, 85v n . La suite (v n ) est une suite géométrique de raison q = 0,85 et de premier terme v 0 = −4. b. On sait que, pour tout n ≥ 0, v n = v 0 × q n d’où v n = −4 × 0, 85n . Par définition v n = un − 12 d’où un = v n + 12. On a donc, pour tout entier naturel n, un = 12 − 4 × 0, 85n . c. Comme 0 < 0,85 < 1, la suite géométrique de terme général 0, 85n est décroissante. Comme – 4 < 0, la suite géométrique de terme général v n = −4 × 0, 85n est croissante. Le fait d’ajouter 12 au terme v n ne change rien au sens de variation : la suite (un ) a le même sens de variation que la suite (v n ). Les suites (v n ) et (un ) sont croissantes. Remarque On peut aussi montrer que un +1 − un = 12 − 4 × 0, 85n +1 − 12 + 4 × 0, 85n = 4 × 0, 85n (1− 0, 85) = 0, 6 × 0, 85n . d. Comme 0 < 0,85 < 1, lim 0, 85n = 0 et lim − 4 × 0, 85n = 0. n→+∞ n→+∞ On a un = v n + 12 et lim v n = 0. Ainsi lim un = 12. n→+∞ n→ + ∞ Un magazine, vendu uniquement par abonnement, avait 8 milliers d’abonnés en 2010. D’une année sur l’autre 15 % des abonnés ne se réabonnent pas, donc 85 % se réabonnent. On sait d’autre part que chaque année il y a 1 800 nouveaux abonnés ce qui fait 1,8 millier de nouveaux abonnés par an. 14 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 a. On désigne par un le nombre de milliers d’abonnés en (2010 + n) . Ainsi u 0 = 8 et un +1 = 0, 85 × un + abonnements renouvelés 1 ,8 . nouveaux abonnés Le nombre d’abonnements à ce magazine peut donc être modélisé par la suite (un ). b. L’année 2016 correspond au rang n = 6. Calculons u 6 = 12 − 4 × 0, 856 = 10, 491 4... On peut estimer à 10 491 le nombre d’abonnés à ce magazine en 2016. Activité 5 Évolution de population Au 1er janvier 2005, une ville avait une population de 100 000 habitants. Pour tout entier naturel n, on note un le nombre d’habitants de cette ville au 1er janvier de l’année 2005 + n. Ainsi u 0 = 100 000. On sait que ▶ le nombre d’habitants de la ville augmente chaque année de 5 % du fait des naissances et des décès ; ▶ du fait des mouvements migratoires, 4 000 personnes supplémentaires viennent s’installer chaque année dans cette ville. Calculons le nombre d’habitants en 2006 et en 2007. On a u1 = 1, 05 × u 0 + 4 000 = 1, 05 × 100 000 + 4 000 = 109 000. De même u 2 = 1, 05 × u1 + 4 000 = 1, 05 × 109 000 + 4 000 = 118 450. Ainsi u1 = 109 000 et u 2 = 118 450. On a u1 − u 0 = 9 000 et u 2 − u1 = 9 450. Ainsi u1 − u 0 ≠ u 2 − u1, ce qui prouve que la suite u n’est pas arithmétique. u1 109 000 u 118 450 = = 1, 09 et 2 = = 1, 086... u 0 100 000 u1 109 000 u u Ainsi 1 ≠ 2 , ce qui prouve que la suite u n’est pas géométrique. u 0 u1 On a La population d’une année s’obtient en multipliant le nombre d’habitants de l’année précédente par 1,05 et en ajoutant 4 000. D’où un +1 = 1, 05 un augmentation naturelle + 4 000 . nouveaux habitants Corrigé Séquence 1 – MA01 15 © Cned - Académie en ligne a. On pose v n = un + 80 000. D’où un = v n − 80 000. Calculons v 0 = u 0 + 80 000 = 100 000 + 80 000 soit v 0 = 180 000. b. On peut écrire v n +1 = un +1 + 80 000 v n +1 = 1, 05 un + 4 000 + 80 000 un +1 v n +1 = 1, 05 un + 84 000 v n +1 = 1, 05 (v n − 80 000 ) + 84 000 v n +1 = 1, 05v n . D’où un La suite v est géométrique de raison q =1,05 et de premier terme v 0 = 180 000. c. On sait que v n = v 0q n d’où v n = 180 000 × 1, 05n . On sait que un = v n – 80 000 . D’où un = 180 000 × 1, 05n − 80 000. a. L’année 2020 correspond au rang n = 15 . Calculons u15 = 180 000 × 1, 0515 − 80 000 = 294 207, 07... On peut estimer la population de la ville à 294 207 habitants en 2020. b. On a un +1 − un = 180 000 × 1, 05n +1 − 80 000 − (180 000 × 1, 05n − 80 000 ) un +1 − un = 180 000 × 1, 05n × 1, 05 − 180 000 × 1, 05n − 80 000 + 80 000 un +1 − un = 180 000 × 1, 05n (1, 05 − 1) un +1 − un = 9 000 × 1, 05n . D’où un +1 − un > 0 et la suite u est croissante. c. On cherche le plus petit entier n tel que un > 200 000. Comme la suite u est croissante il suffit de faire des essais à la calculatrice . On obtient u 9 = 199 239, 07... et u10 = 213 201, 03... Pour tout n > 9 on a donc un > 200 000. Dès l’année 2015 la population de cette ville devrait dépasser 200 000 habitants. 16 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 4 Exercice 9 u = 4 On considère la suite (un ) définie par 0 . un +1 = 1, 5un − 1 Calculons les termes u et u . 1 2 Pour n = 0 on obtient u1 = 1, 5u 0 − 1 = 1, 5 × 4 − 1 d’où u1 = 5. Pour n = 1 on obtient u 2 = 1, 5u1 − 1 = 1, 5 × 5 − 1 d’où u 2 = 6, 5. Ainsi u1 = 5 et u 2 = 6, 5. Calculons u1 − u 0 = 5 − 4 = 1 et u 2 − u1 = 6, 5 − 5 = 1, 5. u u 5 6, 5 Calculons 1 = et 2 = = 1, 3. u0 4 u1 5 Comme u1 − u 0 ≠ u 2 − u1 la suite (un ) n’est pas arithmétique. u u Comme 1 ≠ 2 la suite (un ) n’est pas géométrique. u 0 u1 On définit la suite (v ) par v = u − 2. D’où u = 2 + v . n n n n n a. Calculons v 0 = u 0 − 2 = 4 − 2 = 2 et exprimons v n +1 en fonction de v n . On peut écrire v n +1 = un +1 − 2 v n +1 = 1, 5un − 1− 2 = 1, 5un − 3 un +1 v n +1 = 1, 5(2 + v n ) − 3 v n +1 = 1, 5v n . Ceci prouve que la suite (v n ) est géométrique de raison q = 1,5 et de premier terme v 0 = 2. b. On sait que v n = v 0 q n d’où v n = 2 × 1, 5n . On sait que un = 2 + v n . Ainsi un = 2 + 2 × 1, 5n . c. On a 1 < 1,5 d’où lim 2 × 1, 5n = + ∞ . n→+∞ De même lim un = + ∞ . n→+∞ Corrigé Séquence 1 – MA01 17 © Cned - Académie en ligne Exercice 10 1 Soit (un ) la suite définie par u1 = 2 et, pour tout n ≥ 1, un +1 = un + 2. 2 La TI 82 affiche les valeurs de u , u et u (sur Casio 25+ faire Ans au lieu 2 3 4 de rép ). ← u1 ← u2 ← u3 ← u4 On trouve u 2 = 3 ; u 3 = 3, 5 et u 4 = 3, 75. D’après la représentation graphique des termes de la suite on conjecture que : t MBTVJUFTFNCMFDSPJTTBOUF t MBTVJUFTFNCMFBWPJSQPVSMJNJUFMFSÏFM ᐉ = 4. On considère la suite (v ) définie, pour n ≥ 1, par v = 4 − u . n n n a. Calculons v 1 = 4 − u1 = 4 − 2 d’où v 1 = 2. Exprimons v n +1 en fonction de v n . 1 On peut écrire v n +1 = 4 − un +1 = 4 − un + 2 2 un +1 1 1 v n +1 = 2 − un = 2 − ( 4 − v n ) car v n = 4 − un d'où un = 4 − v n . 2 2 1 v n +1 = v n . 2 un La suite (v n ) est géométrique de raison q = 0 ,5 et de premier terme v 1 = 2. b. Le premier terme étant v 1 on a v n = v 1q n −1 = 2 × (0, 5)n −1. 1 On peut encore écrire v n = 2 × 2 n −1 1 soit v n = . 2n − 2 1 Par définition v n = 4 − un d’où un = 4 − v n . On en déduit un = 4 − . n −2 2 c. On a 0 < 0,5 < 1 d’où lim v n = 0 ce qui implique n→+∞ 18 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 lim un = 4. n→+∞ Exercice 11 Partie A – Étude de l’offre de la banque A La banque A propose un placement à intérêts composés au taux annuel de 3,5 %. Le coefficient multiplicateur est donc égal à 1,035. La suite a est une suite géométrique de raison q = 1,035 et de premier terme a0 = 10 000. On sait que an = a0 × q n d’où an = 10 000 × 1, 035n . Le capital disponible au début de l’année 10 est donné par a . 10 Calculons a10 = 10 000 × 1, 03510 = 14 105, 987... (arrondi au centime d’euro à 14 105,99). Le capital disponible au début de l’année 10 est égal à 14 105,99 €. Partie B – Étude de l’offre de la banque B La banque B propose un placement à intérêts composés au taux annuel de 2 % du capital. Les intérêts obtenus sont augmentés d’une prime annuelle de 170 € intégrée au capital. On a b0 = 10 000 et b1 = 10 370. Calculons b2 = b1 × 1, 02 + 170 = 10 370 × 1, 02 + 170 d’où b2 = 10 747, 40. On a b1 − b0 = 10 370 − 10 000 = 370 et b2 − b1 = 10 747, 40 − 10 370 = 377, 40. b 10 370 b 10 747, 40 On a 1 = = 1, 037 et 2 = = 1, 036 393... b0 10 000 b1 10 370 Comme b1 − b0 ≠ b2 − b1 la suite b n’est pas arithmétique. b b Comme 1 ≠ 2 la suite b n’est pas géométrique. b0 b1 On obtient le capital d’une année en multipliant le capital de l’année précé- dente par 1,02 et en ajoutant la prime annuelle égale à 170 € . . D’où bn +1 = 1, 02 × bn + 170 capital + intérêts prime Pour tout entier naturel n on pose u = b + 8 500. n n Corrigé Séquence 1 – MA01 19 © Cned - Académie en ligne a. Calculons u 0 = b0 + 8 500 = 10 000 + 8 500 soit u 0 = 18 500. b. Exprimons un +1 en fonction de un . On a un +1 = bn +1 + 8 500 un +1 = 1, 02bn + 170 + 8 500 = 1, 02bn + 8 670 bn +1 un +1 = 1, 02(un − 8 500 ) + 8 670 car un = bn + 8 500 bn d'où bn = un − 8 500 un +1 = 1, 02un . La suite u est une suite géométrique de raison q = 1,02 et de premier terme u0 = 18 500. c. On sait que un = u 0 × q n d’où un = 18 500 × 1, 02n . On en déduit bn = 18 500 × 1, 02n − 8 500. Le capital disponible au début de l’année 10 est donné par b . 10 Calculons b10 = 18 500 × 1, 0210 − 8 500 = 14 051, 396... (arrondi au centime d’euro à 14 051,40) . Le capital disponible au début de l’année 10 est égal à 14 051,40 €. On a a > b . L’offre de la banque A est donc (légèrement) plus intéres10 10 sante que celle de la banque B . Sur 10 ans la différence n’est que de 54,59 € en faveur de la banque A. Exercice 12 4 On donne v 0 = 100 et v n +1 = v n + 28. 5 On pose, pour n ≥ 0, u = v − α . Exprimons u n n n +1 en fonction de un . 4 a. On peut écrire un +1 = v n +1 − α = v n + 28 − α (avec v n = un + α ) 5 4 4 1 un +1 = (un + α ) + 28 − α = un + 28 − α . 5 5 5 4 Pour que la suite u soit géométrique de raison q = il faut avoir 5 1 28 − α = 0, d’où α = 5 × 28 = 140. 5 20 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 Pour α = 140 la suite u est géométrique et on a la relation un = v n − 140. Calculons u 0 = v 0 − 140 = 100 − 140 soit u 0 = −40. b. On sait que un = u 0 × q n n 4 d’où un = −40 × = −40 × (0, 8 )n . 5 On en déduit v n = 140 + un soit v = 140 − 40 × (0, 8 )n . n 750 5 L’indice d est donné par d = − v . n n 7 7 n 750 5 750 5 250 On calcule d 0 = − v0 = − × 100, soit d 0 = . 7 7 7 7 7 750 5 750 5 On sait que d n = − v n , d’où d n = − × 140 − 40 × (0, 8 )n . 7 7 7 7 50 200 On obtient d n = + × (0, 8 )n . 7 7 Les indices v et d sont des indices trimestriels. Pour calculer les valeurs n n des deux indices au bout des trois ans, nous devons calculer v 12 et d 12. La calculatrice nous donne 50 200 v 12 = 140 − 40 × (0, 8 )12 = 137, 251... et d 12 = + × (0, 8 )12 = 9,106... 7 7 En arrondissant les deux indices à l’unité on obtient v 12 = 137 et d 12 = 9. Remarque On pouvait aussi calculer directement une valeur approchée de d 12 connaissant v 12 ≈ 137, 251. Corrigé Séquence 1 – MA01 21 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices de synthèse de la séquence 1 Exercice I En 2010 la forêt possède 50 milliers d’arbres. On a donc u = 50. 0 Comme 5 % des arbres sont abattus chaque année, le coefficient multiplicateur est égal à 0,95. On sait de plus que 3 milliers d’arbres sont replantés chaque année. On a donc la relation suivante, valable pour tout entier n : un +1 = (1− 0, 05)un + 3 soit un +1 = 0, 95 un + 3. abattage de 5 % arbres replantés (milliers ) Ainsi u 0 = 50 et, pour tout entier naturel n, un +1 = 0, 95 un + 3. On considère la suite v définie pour tout entier naturel n par v = 60 − u . n n D’où un = 60 − v n . a. Exprimons v n +1 en fonction de v n . On a v n +1 = 60 − un +1 = 60 − (0, 95 un + 3) = 57 − 0, 95 un un +1 v n +1 = 57 − 0, 95(60 − v n ) = 57 − 57 + 0, 95 v n v n +1 = 0, 95 v n . un La suite v est donc une suite géométrique de raison q = 0,95 et de premier terme v 0 . b. Calculons v 0 = 60 − u0 = 60 − 50 d’où v 0 = 10. On sait que v n = v 0 × q n d’où v n = 10 × 0, 95n . c. Par définition v n = 60 − un ce qui donne un = 60 − v n . n Ainsi, pour tout entier naturel n, un = 60 − 10 × (0, 95) . L’année 2015 correspond au rang n = 5. Le nombre d’arbres de la forêt en 2015 est donné, en milliers, par u 5 . La calculatrice donne u 5 = 52, 262 19... On a 1 000 × u 5 = 52 262,19... (arrondi à l’unité à 52 262) On estime à 52 262 le nombre d’arbres de la forêt en 2015. 22 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 ( a. On peut écrire un +1 − un = 60 − 10 × (0, 95)n +1 − 60 − 10 × (0, 95)n un +1 − un = 10 × (0, 95)n (1− 0, 95) ) un +1 − un = 0, 5 × (0, 95)n . b. D’après ce qui précède on peut dire que, pour tout entier naturel n, un +1 − un > 0. La suite u est strictement croissante et donc strictement monotone. Calculons 50 × 1,10 = 55. On cherche le plus petit entier n tel que u > 55. n La suite u étant strictement croissante on fait des essais à la calculatrice. On a 2010 + 14 = 2024 . Le nombre d’arbres de la forêt aura dépassé de 10 % le nombre d’arbres de la forêt en 2010 à partir de 2024. On a 0 < 0,95 < 1, d’où lim ( 0, 95)n = 0 et lim − 10 × ( 0, 95)n = 0. n→+∞ n→+∞ Ainsi lim un = 60. n→+∞ 0OTBJURVF t MBTVJUFu est strictement croissante ; t lim un = 60 ; n→+∞ t QPVSUPVUFOUJFSn, un < 60 car 60 − un = 10 × (0, 95)n . Ainsi le nombre d’arbres devrait continuer à augmenter d’année en année et se rapprocher de 60 000, sans jamais atteindre ce nombre (en théorie bien entendu). Exercice II a. On désigne par C n le capital, exprimé en euros, disponible le 1er janvier de l’année (2013 + n). Le capital disponible le 1er janvier 2014 est donc C1. Le taux annuel du placement étant de 3,5 % le coefficient multiplicateur est égal à 1,035. Le 31 décembre 2013 Monsieur Magot a placé 700 € supplémentaires . Calculons 2 000 × 1, 035 + 700 = 2 770. Ainsi C1 = 2 770. Le capital disponible le 1er janvier 2014 est égal à 2 770 € . b. Le capital C n +1 est égal au capital C n multiplié par 1,035 auquel on ajoute 700 € . D’où C n +1 = 1, 035 C n + 700. Corrigé Séquence 1 – MA01 23 © Cned - Académie en ligne Pour tout entier naturel n, on pose : u = C + 20 000. n n a. Calculons u 0 = C 0 + 20 000 = 2 000 + 20 000 = 22 000. Exprimons, pour tout entier n, un +1 en fonction de un . On peut écrire un +1 = C n +1 + 20 000 = 1, 035C n + 700 + 20 000 = 1, 035C n + 20 700 relation de récurrence C n +1 un +1 = 1, 035 × (un − 20 000 ) + 20 700 un +1 = 1, 035 × un . La suite (un ) est une suite géométrique de raison q = 1,035 et de premier terme u 0 = 22 000 . b. On sait que un = u 0 × q n d’où un = 22 000 × (1, 035)n . c. On connaît la relation un = C n + 20 000 d’où C n = un − 20 000. Ainsi, pour tout entier naturel n, C n = 22 000 × (1, 035)n − 20 000. d. Le capital disponible le 1er janvier 2018 est donné, en euros, par la valeur de C 5 . La calculatrice nous donne C 5 = 6 129, 098... (arrondi à 6 129 à l’euro près). Le capital disponible le 1er janvier 2018 est égal à 6 129 €. Désignons les 4 mensualités par m , m , m et m . Ces quatre mensualités 1 2 3 4 forment quatre termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison r = 800. On sait que m1 + m2 + m3 + m4 = 6 000. On peut écrire m1 + m1 + r + m1 + 2r + m1 + 3r = 4m1 + 6r = 4m1 + 6 × 800 = 6 000. m2 m3 m4 On en déduit 4m1 = 1200 d’où m1 = 300. Ainsi m1 = 300 ; m2 = 1100 ; m3 = 1900 ; m4 = 2 700. Les quatre mensualités s’élèvent respectivement à 300 €, 1 100 €, 1 900 € et 2 700 €. Exercice III On peut indiquer dans un tableau les étapes montrant les soldes sur le compte courant et sur le compte épargne. 24 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 Date n Solde du compte courant Sn Solde du compte épargne en 28-01-12 1 500 250 28-02-12 2 500 + 250 =750 0, 5 × 750 = 375 28-03-12 3 500 + 375 = 875 0, 5 × 875 = 437, 5 28-04-12 4 ? n 500 + 437,5 = 937,5 0, 5 × 937, 5 = 468, 75 Sn = 500 + 0, 5 × Sn −1 Sn = 500 + en −1 en = 0 , 5 × Sn Le 28 mars 2012 le solde S 3 est égal à 500 + 0, 5 × S2 = 875 et e 3 = 437, 5. Le 28 avril 2012 le solde S 4 est égal à 500 + 0, 5 × S 3 = 937, 5 et e 4 = 468, 75. D’après le tableau précédent on a : e n +1 = 0, 5 × Sn +1 = 0, 5 × (500 + en ). On a donc en +1 = 0, 5 × (en + 500 ). a. Pour tout nombre entier naturel n non nul, on définit la suite v par v n = 500 − en . Calculons v 1 = 500 − e1 = 500 − 250 = 250. Exprimons v n +1 en fonction de v n . On a, pour tout n > 0, v n +1 = 500 − en +1 = 500 − 0, 5(en + 500 ) e n +1 v n +1 = 500 − 250 − 0, 5en = 250 − 0, 5(500 − v n ) en v n +1 = 0, 5v n . La suite v est une suite géométrique de raison q = 0,5 et de premier terme v 1 = 250. b. On sait que, pour tout n ≥ 1, v n = v 1 × q n −1 d’où v n = 250 × (0, 5)n −1. c. Calculons S = v 1 + v 2 + ...... + v 12. La somme S est la somme de 12 termes consécutifs d’une suite géométrique. 1− q 12 1− (0, 5)12 = 250 × On calcule S = v 1 × . D’où S = 500 × 1− (0, 5)12 . 1− q 1− 0 , 5 Corrigé Séquence 1 – MA01 25 © Cned - Académie en ligne a. On sait que en = 500 − v n , soit en = 500 − 250 × (0, 5)n −1. b. Le montant C de la somme capitalisée sur le plan épargne est donné par C = e1 + e2 + ...... + e12. On a C = (500 − v 1) + (500 − v 2 ) + (500 − v 3 ) + ...... + (500 − v 12 ) C = 12 × 500 − (v 1 + v 2 + ...... + v 12 ) C = 6 000 − S = 6 000 − 500 × 1− (0, 5)12 C = 5 500 + 500 (0, 5)12 C = 5 500,122... La somme capitalisée sur le plan d’épargne le 29 décembre 2012 sera égale à 5 500,12 €. Exercice IV À l’étape 2 on a colorié 8 nouveaux carrés ; ainsi c = 8. 2 Dans chacun des 8 carrés où l’on a colorié un carré à l’étape 2 on colorie 8 nouveaux carrés, ce qui fait 8 × 8 nouveaux carrés à l’étape 3 ; ainsi c 3 = 64. On a donc c 2 = 8 et c 3 = 64. On admet que la suite c est géométrique. Son premier terme est c1 = 1 et sa raison q = 8. On sait que c n = c1 × q n −1 d’où c n = 8n −1. On désigne par S n le nombre total de carrés coloriés à l’issue de l’étape n . a. Ainsi S1 = 1; S2 = 1+ 8 ; S 3 = 1+ 8 + 64 ce qui donne S1 = 1; S2 = 9 ; S 3 = 73. On a S2 = 9S1 mais S 3 ≠ 9S2 , ce qui prouve que la suite S n’est pas géométrique . b. Sn est la somme de n termes consécutifs de la suite c qui est une suite géométrique . 1− q n 1− 8n 8n − 1 On a Sn = c1 × . Ainsi Sn = d’où Sn = . 1− q 1− 8 7 c. La suite S est une suite croissante car le nombre total de carrés coloriés augmente à chaque étape . On cherche d’abord quel est le plus petit entier n tel que Sn ≥ 1000, puis ensuite le plus petit entier n tel que Sn ≥ 1000 000. 26 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 1 – MA01 À l’aide de la calculatrice on trouve : Pour n ≥ 5 on a Sn ≥ 1000 et pour n ≥ 8 on a Sn ≥ 1000 000. d. Comme 1 ≤ 8, On a donc lim 8n = + ∞ , lim (8n − 1) = + ∞ et n→+∞ n→+∞ 8n − 1 = + ∞ . n→+∞ 7 lim lim Sn = + ∞ . n→+∞ Le nombre de carrés augmente très vite mais l’aire de chacun d’eux diminue très vite elle aussi. On peut néanmoins penser qu’en coloriant de plus en plus de carrés on va finir par colorier quasiment tout le carré initial . Intuitivement on pense que lim an = aire du carré initial, d’où lim an = 1. n→+∞ n→+∞ Remarque n 8 On peut démontrer que an = 1− , d’où lim an = 1. 9 n→+∞ Corrigé Séquence 1 – MA01 27 © Cned - Académie en ligne C orrigé Séquence 2 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 Étude d’une fonction coût Soit C la fonction définie sur [0 ; 20] par C ( x ) = 2x 3 − 54 x 2 + 500 x + 392. La fonction C est une fonction polynôme dérivable sur [0 ; 20]. La fonction dérivée C ‘ est définie par C '( x ) = 6 x 2 − 108 x + 500. Le trinôme 6 x 2 − 108 x + 500 a pour discriminant ∆ = −336. Comme ∆ < 0 le trinôme garde un signe constant sur [0 ; 20] ; ce signe étant le même que celui du coefficient de x 2 , le trinôme est positif sur [0 ; 20]. La fonction C est croissante (strictement) sur [0 ; 20]. Dressons le tableau de variation de la fonction C. x 0 C '( x ) 20 + 4 792 C (x ) 392 Soit A le point de (C ) d’abscisse x = 14. Calculons C (14 ) = 2 296 et C '(14 ) = 164. Une équation de la tangente à la courbe (C ) au point A est y − C (14 ) = C '(14 ) × ( x − 14 ) ce qui donne ici y − 2 296 = 164 ( x − 14 ). On obtient y = 164 x . Une équation de la tangente en A est y = 164 x . Cette tangente passe par l’origine du repère. a. La recette R ( x ) est donnée par R ( x ) = 230 x . Le bénéfice B ( x ) est défini par B ( x ) = R ( x ) − C ( x ) = 230 x − (2x 3 − 54 x 2 + 500 x + 392). Ainsi B ( x ) = −2x 3 + 54 x 2 − 270 x − 392. Corrigé Séquence 2 – MA01 29 © Cned - Académie en ligne b. Étudions le sens de variation de la fonction B sur l’intervalle [5 ; 20]. La fonction B est une fonction polynôme dérivable sur [5 ; 20]. La fonction dérivée B ‘ est définie par B '( x ) = −6 x 2 + 108 x − 270. Le trinôme −6 x 2 + 108 x − 270 a pour discriminant ∆ = 5 184. Les racines du trinôme sont x 1 = 3 et x 2 = 15. Comme x 1 ∉[5 ; 20] , seule la racine x 2 convient. "JOTJ t B '( x ) = 0 pour x = 15 t B '( x ) < 0 pour x ∈ ]15 ; 20] t B '( x ) > 0 pour x ∈[5 ; 15[. La fonction B est donc croissante sur [5 ; 15] et décroissante sur [15 ; 20]. Dressons le tableau de variation de la fonction B. x 5 B '( x ) 15 + 0 20 – 958 B(x ) – 642 – 192 c. Le bénéfice est maximal lorsque l’entreprise fabrique 15 objets. On a Bmax = 958 €. a. On voit intuitivement que le bénéfice s’annule pour une valeur x dans [5 ; 15] et pour une valeur x dans [15 ; 20]. La calculatrice donne B (8 ) = −120 et B (9 ) = 94 puis B (19 ) = 254 et B (20 ) = −192. L’entreprise reste bénéficiaire si elle fabrique un nombre x d’objets tel que 9 ≤ x ≤ 19. b. L’entreprise veut assurer un bénéfice d’au moins 500 €. On cherche donc tous les entiers x tels que B ( x ) ≥ 500. La calculatrice donne B (10 ) = 308 et B (11) = 510 puis B (18 ) = 580 et B (19 ) = 254. Le bénéfice est au moins égal à 500 € pour les valeurs entières de x telles que 11 ≤ x ≤ 18 , c’est-à-dire pour x ∈{11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17 ; 18}. 30 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 Activité 2 Fonction de demande et élasticité Partie A – Étude d’une fonction On considère la fonction f définie sur par f ( x ) = 20 ( x + 1) x 2 + 2x + 2 . Pour que la fonction f soit définie il faut avoir x 2 + 2x + 2 ≠ 0. On peut écrire x 2 + 2x + 2 = ( x 2 + 2x + 1) + 1 = ( x + 1)2 + 1 ce qui montre que, pour tout x réel, x 2 + 2x + 2 > 0. La fonction f est bien définie sur . a. La fonction f est le quotient de deux fonctions polynômes dérivables sur . Comme le dénominateur ne s’annule pas sur , la fonction f est dérivable sur . u ( x ) = x + 1 u '( x ) = 1 d’où Posons 2 v '( x ) = 2x + 2 = 2( x + 1) v ( x ) = x + 2x + 2 On a f = 20 × u u 'v − uv ' soit f ' = 20 × . v v2 D’où f '( x ) = 20 × = 20 × = 20 × Ainsi f '( x ) = x 2 + 2x + 2 − ( x + 1) 2( x + 1) ( x 2 + 2x + 2)2 x 2 + 2x + 2 − 2x 2 − 4 x − 2 ( x 2 + 2x + 2)2 − x 2 − 2x ( x 2 + 2x + 2)2 −20 x ( x + 2) ( x 2 + 2x + 2)2 . . La fonction dérivée a le même signe que le trinôme − x ( x + 2). Ce trinôme s’annule pour x = −2 et pour x = 0. t f '( x ) = 0 pour x ∈{ −2 ; 0} t f '( x ) > 0 pour x ∈] − 2 ; 0[ t f '( x ) < 0 pour x ∈] − ∞ ; − 2[ ∪ ]0 ; + ∞ [. b. La fonction f est croissante sur ] − 2 ; 0[, décroissante sur ] − ∞ ; − 2[ et sur ]0 ; + ∞ [. Corrigé Séquence 2 – MA01 31 © Cned - Académie en ligne Dressons le tableau de variation de la fonction f. −∞ x f '( x ) –2 – +∞ 0 0 + 0 – 10 f (x ) – 10 Partie B – Fonction de demande et élasticité a. Le prix unitaire de 600 euros correspond à x = 6. On calcule donc f (6 ) = 2, 8. Pour un prix unitaire de 600 euros, le nombre d’objets demandés est égal à 2 800. b. Lorsque le prix unitaire de 600 euros augmente de 1 % il est égal à 606 euros. On calcule donc f (6, 06 ) = 2, 777 1... Pour un prix unitaire de 606 euros, le nombre d’objets demandés est égal à 2 777. c. On calcule 2 777 − 2 800 × 100 = −0, 821... 2 800 Lorsque le prix passe de 600 € à 606 € la demande baisse de 0,82 %. L’élasticité E ( x ) est définie par E ( x ) = x × a. E ( x ) = x × −20 x ( x + 2) ( x 2 + 2x + 2)2 D’où E ( x ) = × f '( x ) . f (x ) x 2 + 2x + 2 − x 2 ( x + 2) = . 2 20( x + 1) ( x + 1)( x + 2x + 2) − x 2 ( x + 2) ( x + 1)( x 2 + 2x + 2) . − x 2 ( x + 2) ≤ 0 b. Pour x ≥ 0 on a d’où E ( x ) ≤ 0. ( x + 1)( x 2 + 2x + 2) > 0 32 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 Si x > 0 alors E ( x ) < 0, ce qui signifie que si un prix x non nul augmente de 1 % alors la demande f ( x ) diminue. c. Sur l’écran de la calculatrice la courbe représentant la fonction E montre que la fonction E semble décroissante sur [0 ; + ∞ [. Les résultats affichés sur l’écran nous permettent de dire que pour un prix de 181 € environ l’élasticité est égale à – 0,5. d. Lorsqu’un prix passe de 600 à 606 euros, ou de 100 à 101 euros, il augmente dans les deux cas de 1 %. En calculant l’élasticité par rapport à ces deux prix on obtient donc la variation de la demande. Calculons E (6 ) = −0, 822 8... et E (1) = −0, 3. Remarque Lorsque le prix passe de 600 à 606 € la demande baisse de On note que le réel E (6) est très 0,82 % ; lorsque le prix passe de 100 à 101 € la demande proche du résultat obtenu en c. baisse de 0,3 %. Corrigé Séquence 2 – MA01 33 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 C (q ) Le coût moyen est défini, pour q ≠ 0, par CM (q ) = . q Le coût marginal de production est défini par C ma (q ) = C '(q ). Dérivons la fonction « coût moyen ». On a C ' (q ) = M C '(q ) × q − C (q ) 2 . q Si le coût moyen admet un minimum pour une valeur q 0 on a C 'M (q 0 ) = 0. C (q 0 ) On a donc q 0C '(q 0 ) − C (q 0 ) = 0 d’où q = 0 C '(q ) . 0 C (q 0 ) C (q 0 ) Comparons CM (q 0 ) et C ma (q 0 ). On a CM (q 0 ) = = = C '(q 0 ). C (q 0 ) q0 C '(q 0 ) Par définition du coût marginal C '(q 0 ) = C ma (q 0 ), ce qui implique CM (q 0 ) = C ma (q 0 ). Ainsi, pour la valeur q 0 telle que C 'M (q 0 ) = 0, on a bien CM (q 0 ) = C ma (q 0 ). Soit A 0 le point d’abscisse q 0 situé sur la courbe représentant la fonction « coût total ». ( ) Le point A0 a pour coordonnées q 0 ; C (q 0 ) . Le coefficient directeur de la tangente en A0 est m = C '(q 0 ). L’équation de la tangente en A0 est de la forme y = C '(q 0 ) × q + b. Déterminons la valeur de b en écrivant que A0 est sur la tangente. Au point A0 on peut écrire C (q 0 ) = C '(q 0 ) × q 0 + b d’où b = 0. L’équation de la tangente au point A0 d’abscisse q 0 est y = C '(q 0 ) × q . La tangente en A0 passe par l’origine du repère. Exercice 2 On considère la fonction « coût » définie sur l’intervalle [0 ; 20] par C ( x ) = 2x 3 − 54 x 2 + 500 x + 392. La fonction « coût moyen » est définie sur l’intervalle [5 ; 20] par CM ( x ) = 2x 2 − 54 x + 500 + 34 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 392 . x a. Déterminons la dérivée de la fonction CM . 392 2x 3 − 27x 2 − 196 C 'M ( x ) = 4 x − 54 − ce qui s’écrit aussi C 'M ( x ) = 2 × . x2 x2 b. Comme x 2 > 0, C 'M ( x ) a le même signe que 2x 3 − 27x 2 − 196. Développons ( x − 14 )(2x 2 + x + 14 ) = 2x 3 + x 2 + 14 x − 28 x 2 − 14 x − 196 = 2x 3 − 27x 2 − 196. Ainsi C 'M ( x ) a le même signe que ( x − 14 )(2x 2 + x + 14 ). c. Le trinôme 2x 2 + x + 14 a un discriminant négatif ( ∆ = −111). Pour tout x réel il garde le signe du coefficient de x 2. Ainsi, pour tout x de l’intervalle [5 ; 20], 2x 2 + x + 14 > 0. La dérivée C 'M ( x ) a donc le même signe que x − 14. t C 'M ( x ) = 0 pour x = 14 t C 'M ( x ) < 0 pour x ∈[5 ; 14[ t C 'M ( x ) > 0 pour x ∈ ]14 ; 20]. Dressons le tableau de variation de la fonction CM sur l’intervalle [5 ; 20]. x 5 C 'M ( x ) 14 – 0 20 + 358,4 239,6 CM ( x ) 164 a. La fonction « coût marginal » est définie sur l’intervalle [5 ; 20] par C ma ( x ) = C '( x ) = 6 x 2 − 108 x + 500. b. Déterminons la fonction dérivée de la fonction C ma . On a C 'ma ( x ) = 12x − 108 = 12( x − 9 ). t C 'ma ( x ) = 0 pour x = 9 t C 'ma ( x ) < 0 pour x ∈[5 ; 9[ t C 'ma ( x ) > 0 pour x ∈ ]9 ; 20]. La fonction C ma est décroissante sur [5 ; 9] et croissante sur [9 ; 20]. Corrigé Séquence 2 – MA01 35 © Cned - Académie en ligne Dressons le tableau de variation de la fonction C ma sur l’intervalle [5 ; 20]. x 5 9 C 'ma ( x ) – 0 20 + 110 740 C ma ( x ) 14 c. Le coût moyen est minimal pour x = 14. Comparons CM (14 ) et C ma (14 ). CM (14 ) = 164 et C ma (14 ) = 164. On a donc CM (14 ) = C ma (14 ). Les courbes représentatives des deux fonctions C et C M ma sont tracées sur la figure 1. Elles se coupent au point K (14 ;164 ). y Figure 1 700 y = CM(x) = 2x2 –54 x + 500 + 600 y = Cma(x) = 6x2 –108 x + 500 392 x 500 400 300 200 100 O Exercice 3 K(14;164) 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 x Partie A On considère les fonctions C et B définies sur l’intervalle [0 ; 60] par C ( x ) = 450 − 5x et B ( x ) = − x 2 + 55x − 450. La fonction C est une fonction affine : elle est donc représentée par un seg- ment sur [0 ; 60]. 36 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 On calcule C (0 ) = 450 et C (60 ) = 150. Le segment d est tracé sur la figure 2. La dérivée de la fonction B est définie par B '( x ) = −2x + 55. t B '( x ) = 0 pour x = 27, 5 t B '( x ) < 0 pour x ∈ ]27, 5 ; 60] t B '( x ) > 0 pour x ∈[0 ; 27, 5[. Dressons le tableau de variation de la fonction B sur l’intervalle [0 ; 60]. x 0 27,5 B '( x ) + 60 0 – 306,25 B(x ) – 450 – 750 La courbe (B ), qui est une partie de parabole, est tracée sur la figure 2. Figure 2 y d 400 K(30;300) 300 200 (B) 100 0 x 10 20 30 40 50 60 –100 –200 –300 –400 –500 d –600 (B) y = B(x) = – x2 + 55x – 450 y = C(x) = 450 –5x –700 –800 Corrigé Séquence 2 – MA01 37 © Cned - Académie en ligne a. Résolvons l’inéquation B ( x ) ≥ 0, c’est-à-dire − x 2 + 55x − 450 ≥ 0. Le trinôme − x 2 + 55x − 450 a pour discriminant ∆ = 1225 et pour racines x 1 = 10 et x 2 = 45. Comme le coefficient de x 2 est négatif (il est égal à – 1) le trinôme est positif entre les racines. L’ensemble des solutions de l’inéquation B ( x ) ≥ 0 est l’ensemble S tel que S = [10 ; 45]. Graphiquement on vérifie que t MBDPVSCFDPVQFMBYFEFTBCTDJTTFTQPVSx = 10 et pour x = 45 ; t TVSMJOUFSWBMMF>ø<MBDPVSCFFTUTJUVÏFBVEFTTVTEFMBYFEFTBCTcisses. b. Soit K le point de la courbe (B) d’abscisse x = 30. Ce point K a pour ordonnée y = B ( 30 ) = 300. Pour x = 30 on a 450 − 5x = 450 − 150 = 300, ce qui prouve que le point K est sur le segment d. Calculons B '( 30 ) = −60 + 55 = −5. Le nombre dérivé B '( 30 ) est égal au coefficient directeur du segment d , ce qui prouve que le segment d est tangent à la courbe (B) au point K ( 30 ; 300 ). Le segment d est tangent à la courbe (B) au point K ( 30 ; 300 ). Partie B La dépense, exprimée en euros, est égale à : 200 000 + 5 × N ( x ) = 200 000 + 5 × (50 000 − 1000 x ) = 450 000 − 5 000 x . La dépense, exprimée en milliers d’euros, est donc égale à 450 − 5x = C ( x ). La recette R(x), exprimée en euros, est égale à : x × N ( x ) = x × (50 000 − 1 000 x ) = 1 000 x × (50 − x ). La recette R(x), exprimée en milliers d’euros, est R ( x ) = x (50 − x ) = 50 x − x 2. Le bénéfice pour un spectacle est B ( x ) = R ( x ) − C ( x ) = 50 x − x 2 − ( 450 − 5x ) = − x 2 + 55x − 450. Le bénéfice, exprimé en milliers d’euros, est donc B ( x ) = − x 2 + 55x − 450. 38 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 a. D’après les variations de la fonction B le bénéfice sera maximal pour x = 27, 5. Le bénéfice est maximal lorsque le prix du billet est fixé à 27,50 €. b. Le bénéfice est positif ou nul si B ( x ) ≥ 0. Le bénéfice est positif ou nul si le prix x du billet, exprimé en euros, est tel que 10 ≤ x ≤ 45. Exercice 4 La fréquence f (t ) est donnée par f (t ) = 300t pour t ≥ 0. 3t + 2 300 = 60. 5 Le pourcentage de personnes qui connaissent le nom de ce remède au bout d’une semaine est égal à 60 %. Le pourcentage de personnes qui ignorent le nom de ce remède au bout d’une semaine est donc égal à 40 %. Calculons f (1) = ▶ Résolvons l’équation f (t ) = 75. 300t = 75 ce qui donne 3t + 2 300t = 75( 3t + 2) = 225t + 150. D’où t = 2. On résout l’équation ▶ Résolvons l’équation f (t ) = 93, 75. 300t On résout l’équation = 93, 75 ce qui donne 3t + 2 300t = 93, 75( 3t + 2) = 281, 25t + 187, 50. D’où t = 10. 0OFOEÏEVJU t "VCPVUEFEFVYTFNBJOFTEFTQFSTPOOFTDPOOBJTsent le nom de ce remède. t Au bout de dix semaines 93,75 % des personnes connaissent le nom de ce remède. Les deux fonctions u : t 300t et v : t 3t + 2 sont définies et dérivables sur [0 ; + ∞ [. De plus la fonction v ne s‘annule pas sur [0 ; + ∞ [. u est donc dérivable sur [0 ; + ∞ [ v ( 3t + 2) − 3t 2 f '(t ) = 300 × . D’où f '(t ) = 300 × . 2 ( 3t + 2) ( 3t + 2)2 La fonction f = et l’on a Sur l’intervalle [0 ; + ∞ [ on a f '(t ) > 0. La fonction f est donc strictement croissante sur [0 ; + ∞ [. Corrigé Séquence 2 – MA01 39 © Cned - Académie en ligne Dressons le tableau de variation de f sur l’intervalle [0 ; 18]. t 0 18 f '(t ) + On a f (18 ) ≈ 96, 43. 675 7 f (t ) 0 Le tracé de la courbe C, représentative de la fonction f, est sur la figure 3. y Figure 3 TA 100 90 C 80 70 60 50 A(1;60) 40 C 30 20 y = f(t) = 300 t 3t + 2 y = 24 t + 36 TA 10 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 t Les coordonnées du point A sont A (1 ; f (1)) ce qui donne A (1 ; 60 ). Pour t = 1 le nombre dérivé est f '(1) = 24. Une équation de la tangente au point A est y = 24(t − 1) + 60 soit y = 24t + 36. Une équation de la tangente TA est y = 24t + 36. Cette tangente TA est tracée sur la figure 3. a. Le graphique nous montre que l’équation f (t ) = 90 admet une solution t proche de 6. Calculons f (6 ) = 90. Au bout de 6 semaines 90 % des personnes connaissent le nom de ce remède. 40 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 b. Le graphique nous montre que l’équation f (t ) = 95 admet une solution t proche de 12. Calculons f (12) = 94 , 736... et f (13) = 95,121... Au bout de 13 semaines 95 % des personnes connaissent le nom de ce remède. Il faut donc 7 semaines pour passer de 90 % à 95 %. c. On sait qu’au bout de 6 semaines 90 % des personnes connaissent le nom de ce remède. Pour faire passer ce taux de 90 % à 95 % il faudrait sept semaines supplémentaires de publicité. La courbe nous montre aussi qu’à partir de t = 6 la croissance de la fonction f est assez lente. Il est donc raisonnable d’arrêter la campagne au bout de six semaines. Exercice 5 Partie A a. On lit sur le graphique f ( 4 ) = 100, ce qui montre qu’il y a saturation pour x = 4. b. La fonction f étant croissante sur l’intervalle [0 ; 4], sa dérivée est positive sur cet intervalle. La fonction f étant décroissante sur l’intervalle [4 ; 8], sa dérivée est négative sur cet intervalle. Il y a « envie » sur l’intervalle [0 ; 4] et « rejet » sur l’intervalle [4 ; 8]. a. Pour x = 4 la dérivée s’annule en changeant de signe, d’où v ( 4 ) = 0. b. La fonction v est une fonction affine, d’où v ( x ) = ax + b. On sait que v ( 4 ) = 0 et v (0 ) = 50. t v (0 ) = 50 implique v (0 ) = b = 50 t v ( 4 ) = 4a + 50 = 0, d’où a = −12, 5. La fonction v est définie par v ( x ) = −12, 5x + 50. c. On a v '( x ) = −12, 5 ce qui montre que v est décroissante sur [0 ; 8]. La fonction f est définie par f ( x ) = ax 2 + bx + c . On lit sur le graphique f (0 ) = f (8 ) = 0 et f ( 4 ) = 100. Comme f (0 ) = 0 alors c = 0. Corrigé Séquence 2 – MA01 41 © Cned - Académie en ligne 64a + 8b = 0 soit, après simplification, D’où 16a + 4b = 100 8a + b = 0 ← L1 4a + b = 25 ← L2 L1 − L2 donne 4a = −25, d’où a = −6, 25. 2L2 − L1 donne b = 50. La fonction f est définie sur [0 ; 8] par f ( x ) = −6, 25x 2 + 50 x . Partie B La fonction de satisfaction f 100 x f (x ) = . x +1 On peut écrire 100 − Ainsi f ( x ) = 100 − est définie, pour tout x de [0 ; + ∞ [, par 100 100 ( x + 1) − 100 100 x = = = f ( x ). x +1 x +1 x +1 100 . x +1 100 , d’où 100 − f ( x ) > 0. Ceci montre que, pour x +1 tout x de [0 ; + ∞ [ , f ( x ) < 100. On en déduit : 100 − f ( x ) = Aucun réel x ne permet d’obtenir la saturation. La fonction envie v est la dérivée de la fonction f. u ( x ) = x u '( x ) = 1 d’où . Posons w ( x ) = x + 1 w '( x ) = 1 u u 'w − uw ' On a f = 100 × , d’où f ' = 100 × . w w2 On obtient v ( x ) = f '( x ) = 100 × ( x + 1) − x 2 ( x + 1) = 100 2 ( x + 1) . Ainsi v ( x ) = 100 ( x + 1)2 . La fonction v est strictement positive sur l’intervalle [0 ; + ∞ [. Il y a « envie » sur tout l’intervalle [0 ; + ∞ [ et « rejet » sur aucun intervalle. Partie C La fonction de satisfaction f est définie sur l’intervalle [0 ; 30] par f ( x ) = 2 000 x x 2 + 100 . Les fonctions x 2 000 x et x x 2 + 100 sont dérivables sur [0 ; 30] et x 2 + 100 > 0. 42 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 La fonction f est dérivable sur [0 ; 30]. u ( x ) = x u '( x ) = 1 . Posons d’où 2 w '( x ) = 2x w ( x ) = x + 100 u u 'w − uw ' On a f = 2 000 × , d’où f ' = 2 000 × . w w2 On obtient f '( x ) = 2 000 × Ainsi f '( x ) = 2 000 × ( x 2 + 100 ) − x (2x ) ( x 2 + 100 )2 (10 − x )(10 + x ) ( x 2 + 100 )2 = 2 000 × 100 − x 2 ( x 2 + 100 )2 . . a. Comme x ∈[0 ; 30] la fonction dérivée a le même signe que 10 − x . t 10 − x = 0 pour x = 10 t f '( x ) = 0 pour x = 10 t 10 − x < 0 pour 10 < x ≤ 30 t f '( x ) < 0 sur ]10 ; 30] t f '( x ) > 0 sur [0 ; 10[. t 10 − x > 0 pour 0 ≤ x < 10. Il y a « envie » sur l’intervalle [0 ; 10] et « rejet » sur l’intervalle [10 ; 30]. b. La fonction f est croissante sur [0 ; 10] et décroissante sur [10 ; 30]. Dressons le tableau de variation de f. x 0 f '( x ) 10 + 30 0 – 100 f (x ) 0 60 Il y a saturation lorsque f ( x ) = 100. La croisière doit durer 10 jours pour qu’il y ait saturation. On cherche les réels x tels que f ( x ) ≥ 80. D’après le tableau de variation de f on peut dire que l’équation f ( x ) = 80 admet deux solutions dans [0 ; 30]. L’une est inférieure à 10 et l’autre supérieure à 10. La calculatrice donne f (5) = 80 et f (20 ) = 80. Le niveau de satisfaction des clients est supérieur ou égal à 80 % de la saturation sur la période [5 ; 20], c’est-à-dire entre le 5e et le 20e jour. Corrigé Séquence 2 – MA01 43 © Cned - Académie en ligne Corrigé des activités du chapitre 3 Activitié 3 Fuite de gaz Soit f la fonction définie sur l’intervalle 0 ; +∞ par f (x ) = 1 3 3 1 − = 3× − . 2x + 1 (2x + 1)2 2x + 1 (2x + 1)2 Partie A a. La fonction f est dérivable sur 0 ; +∞ car c’est la somme de deux fonctions définies et dérivables sur 0 ; +∞ . Cherchons la dérivée de la fonction x Elle est définie par x − v '( x ) v 2( x ) 1 (2x + 1)2 = 1 . v (x ) . Pour cela calculons d’abord la dérivée de la fonction v définie par v ( x ) = (2x + 1)2. Posons u ( x ) = 2x + 1 d’où u '( x ) = 2. Comme v = u 2 on a v ' = 2uu ' ce qui donne v '( x ) = 2 × ( 2x + 1) × 2 . On obtient u u' −2 −2 × (2x + 1) × 2 f '( x ) = 3 × − (2x + 1)2 (2x + 1)4 −2 × (2x + 1) 4 = 3× + (2x + 1)3 (2x + 1)3 −4 x + 2 = 3× . (2x + 1)3 6(1− 2x ) . Ainsi, pour x ≥ 0, f '( x ) = (2x + 1)3 b. Sur [0 ; + ∞ [, la fonction dérivée a le même signe que 1− 2x . t 1− 2x = 0 pour x = 0, 5 t 1− 2x > 0 pour 0 ≤ x < 0, 5 t 1− 2x < 0 pour x > 0, 5. La fonction f est croissante sur [0 ; 0,5] et décroissante sur [0, 5 ; + ∞ [. Dressons le tableau de variation de f sur [0 ; 15]. 44 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 x 0 0,5 f '( x ) + 15 0 – f (15) = 0, 093... 0,75 f (x ) 90 961 0 c. Le taux de gaz est maximal au bout de 0,5 min c’est-à-dire au bout de 30 secondes. Le taux maximal est égal à 0,75. (on peut aussi dire que le taux maximal est de 75 %). Le tracé de la courbe, pour x ∈[0 ; 15], est sur la figure 4. Figure 4 y 0,8 0,7 Cf 0,6 3 y = f (x) = 2x + 1 Cf 0,5 3 (2x + 1)2 0,4 0,3 0,2 0,1 0 x 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 On voit d’après le graphique que le taux de gaz est inférieur ou égal à 0,10 ppm au bout de 14 minutes environ. La calculatrice nous donne f (13, 98 ) = 0,100 014..., f (13, 99 ) = 0, 099 947... et f (14 ) = 0, 099 881... Le taux de gaz est devenu négligeable au bout de 14 min. On cherche les réels x tels que f ( x ) > 0, 62. D’après le graphique il existe deux valeurs de x telles que f ( x ) = 0, 62. Appelons α et β ces deux valeurs avec α < β. On lit sur le graphique α ≈ 0, 25 et β ≈ 1, 25. Corrigé Séquence 2 – MA01 45 © Cned - Académie en ligne À l’aide de la calculatrice on obtient f (0, 20 ) = 0, 612... et f (0, 21) = 0, 624... D’où 0, 20 < α < 0, 21. f (1, 21) = 0, 620 7... et f (1, 22) = 0, 618... D’où 1, 21 < β < 1, 22. −0, 21 < −α < −0, 20 d’où 1 < β − α < 1, 02. D’après ce qui précède 1, 21 < β < 1, 22 L’écart entre α et β est donc (légèrement) supérieur à 1. On conclut que le personnel de l’usine a été affecté par la fuite de gaz. Partie B a. Sur [0 ; 0,5] la fonction f est strictement croissante et f (0 ) = 0. Sur [0,5 ; 15] la fonction f est strictement décroissante et f (15) = 0, 09... On a donc f (0 ) = 0 et f ( x ) > 0 pour x ∈[0, 5 ; 15]. b. Le nombre de solutions de l’équation f ( x ) = k est égal au nombre de points d’intersection de la courbe Cf avec la droite horizontale d’équation y = k . La courbe obtenue dans la partie A nous permet de remplir le tableau suivant. k 0 0,5 0,75 0,80 Nombre de solutions de l’équation f ( x ) = k 1 2 1 0 t 4VS MFT JOUFSWBMMFT < > < > FU < > MB GPODUJPO f est strictement monotone. Il suffit donc de calculer les images des extrémités des intervalles. t 4VS MFT JOUFSWBMMFT < > FU < > MB GPODUJPO f n’est pas monotone. Dans ce cas il ne suffit plus de connaître les images des extrémités : on calcule f (0, 3) = 0, 703..., f (0, 7) = 0, 729..., f (1) = 0, 666 et fmax = f (0, 5) = 0, 75. On sait que sur [0,3 ; 0,7] et sur [0,3 ; 1] le maximum de la fonction f est fmax = f (0, 5). Comme f (0, 3) < f (0, 7) l’image de l’intervalle [0,3 ; 0,7] est l’intervalle [f (0, 3) ; f (0, 5)]. Comme f (0, 3) > f (1) l’image de l’intervalle [0,3 ; 1] est l’intervalle [f (1) ; f (0, 5)]. Donnons tous les résultats dans un tableau. Intervalle Intervalle image 46 © Cned - Académie en ligne [0 ; 0,3] [0,3 ; 0,5] [0,3 ; 0,7] [0,3 ; 1] [f (0 ) ; f (0, 3)] [f (0, 3) ; f (0, 5)] [f (0, 3) ; f (0, 5)] [f (1) ; f (0, 5)] Corrigé Séquence 2 – MA01 [1 ; 5] [f (5) ; f (1)] Activité 4 Tarifs postaux Les tarifs donnés dans l’énoncé nous permettent d’obtenir le tableau suivant : x 10 18 20 f ( x ) 0,60 0,60 0,60 23 46 50 1 1 1 56 100 123 250 1,45 1,45 2,40 2,40 Le tracé de la courbe représentant la fonction f « tarifs postaux », sur l’inter- valle ]0 ; 250[, est sur la figure 5. y Figure 5 Les 4 segments sont : ▶ ouverts à gauche ; ▶ fermés à droite. 2,5 On ne peut pas tracer la courbe « sans lever le crayon ». 1,5 2 Fonction “tarifs postaux” 1 0,5 0 20 50 100 150 200 250 x D’après la représentation graphique on peut dire que la fonction f est constante sur chacun des intervalles ]0 ; 20], ]20 ; 50], ]50 ; 100] et ]100 ; 250]. On dit que f est une fonction « constante par intervalle ». Pour cette fonction f qui est « constante par intervalle » les images sont des valeurs isolées. Ainsi, par exemple, tous les réels de l’intervalle ]50 ; 100] ont la même image qui est 1,45. Cela nous permet d’obtenir les images des six intervalles dans le tableau suivant : Intervalle Intervalle image ]0 ; 20] ]0 ; 50] {0, 6} {0, 6 ; 1} ]50 ; 250] * {1, 45 ; 2, 4} [100 ; 200] [150 ; 200] * {1, 45 ; 2, 4} * {2, 4} [100 ; 500] {1, 45 ; 2, 4 ; 3, 25} * Remarque Cet exemple nous montre que l’image d’un intervalle par une fonction n’est pas toujours un intervalle. Les ensembles { 0, 6} et { 2, 4} sont des intervalles réduits à un point. Les ensembles repérés par une étoile (*) ne sont pas des intervalles. Corrigé Séquence 2 – MA01 47 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 6 La fonction f est définie pour x ≠ 1 par f ( x ) = x 3 − 2x 2 − 5x + 6 . x −1 La fonction f n’est pas définie pour x = 1; elle ne peut donc pas être continue sur . L’écran de la calculatrice semble pourtant montrer une courbe tracée « sans lever le crayon » mais c’est impossible car f (1) n’existe pas. C’est donc qu’il y a un « trou » dans la courbe, au niveau du point de coordonnées (1 ; − 6 ). Soit g la fonction définie sur par g ( x ) = x 2 − x − 6 . Comme g est définie sur et que f (1) n’existe pas, les deux fonctions ne sont pas égales. Ainsi f ≠ g . La fonction g est une fonction trinôme : elle est continue sur . Quand on trace la courbe (C ) représentative de la fonction f et la courbe (P) représentative de la fonction g elles semblent se « superposer ». Pourquoi ? Développons ( x − 1)( x 2 − x − 6 ) = x 3 − x 2 − 6 x − x 2 + x + 6 = x 3 − 2x 2 − 5x + 6. D’où f ( x ) = x 3 − 2x 2 − 5x + 6 ( x − 1)( x 2 − x − 6 ) = . x −1 x −1 Pour x ≠ 1 on obtient f ( x ) = x 2 − x − 6 = g ( x ). Mais pour x = 1 on a g (1) = −6 alors que f (1) n’existe pas. Remarque Sur la figure 18 de l’énoncé on peut observer que pour x = 1 on a y = ce qui montre que 1 n’a pas d’image par f. Exercice 7 Effectivement il est « normal » d’observer deux courbes superposées ; la seule différence c’est que la courbe (P) est une parabole complète alors que la courbe (C ) est une « parabole trouée ». Le côté des petits carrés verts ne peut pas dépasser la moitié de la largeur du rectangle. D’où 0 ≤ x ≤ 5. Le volume de la boîte est égal à l’aire du rectangle de base multipliée par la hauteur de la boîte, c’est-à-dire la longueur x du côté des petits carrés. 48 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 Ainsi V ( x ) = x ( 16 − 2x )(10 −2 x ) = x ( 4 x 2 − 52x + 160 ) aire du rectangle de base soit V ( x ) = 4 x 3 − 52x 2 + 160 x . a. Une fonction polynôme est toujours dérivable. La dérivée de V est définie par V '( x ) = 12x 2 − 104 x + 160 = 4( 3x 2 − 26 x + 40 ). Le trinôme 3x 2 − 26 x + 40 a pour discriminant ∆ = 196 et pour racines 20 x 1 = 2 et x 2 = . 3 Comme x ∈[0 ; 5], seule la solution x 1 = 2 convient. Le trinôme 3x 2 − 26 x + 40 est positif à l’extérieur de ses racines et négatif entre ses racines. Pour le volume V, défini sur [0 ; 5], cela implique que la dérivée est positive sur [0 ; 2] et négative sur [2 ; 5]. b. Dressons le tableau de variation de la fonction V. x 0 V '( x ) 2 + 0 5 – 144 V (x ) Courbe de la fonction V 0 0 Le volume maximal est égal à 144 pour x = 2 . D’où Vmax = 144 cm3 . On cherche un intervalle [a ; b ] tel que, pour tout x de [a ; b ], V ( x ) ≥ 108. fonction V est continue et strictement croissante sur [0 ; 2]. On a V ([0 ; 2] = [0 ; 144 ]. Comme 108 ∈[0 ; 144 ], il existe un réel α unique tel que : α ∈[0 ; 2] et V (α ) = 108. La calculatrice donne V (0, 94 ) = 107, 775... et V (0, 95) = 108, 499... On a V (0, 94 ) ≤ V (α ) ≤ V (0, 95). La fonction V est croissante sur [0 ; 2] d’où 0, 94 ≤ α ≤ 0, 95. ▶ La ) fonction V est continue et strictement décroissante sur [2 ; 5]. On a V ([2 ; 5] = [0 ; 144 ]. Comme 108 ∈[0 ; 144 ], il existe un réel β unique tel que : β ∈[2 ; 5] et V ( β ) = 108. ▶ La ) Corrigé Séquence 2 – MA01 49 © Cned - Académie en ligne La calculatrice donne V ( 3, 25) = 108, 062... et V ( 3, 26 ) = 107, 548... On a V ( 3, 26 ) ≤ V ( β ) ≤ V ( 3, 25). La fonction V est décroissante sur [2 ; 5] d’où 3, 25 ≤ β ≤ 3, 26. Le volume est supérieur ou égal à 144 cm3 sur l’intervalle [0,95 ; 3,25]. Exercice 8 On considère la fonction f définie sur Conjecture par f ( x ) = x + 1+ 2 . x +1 2 semble croissante sur l’intervalle I = [ −2, 35 ; 2, 35]. (elle semble même constante sur un petit intervalle...) ▶ la fonction f x –2 –1 0 f (x ) –0,6 1 3 0,3 0,5 0,75 1 2 valeur 3,1 arrondie 3,03 3 3,4 3,13* La conjecture précédente est fausse car 0, 5 < 1 et f (0, 5) > f (1). La courbe obtenue sur l’écran de la calculatrice coupe l’axe des abscisses en un seul point. L’équation f ( x ) = 0 admet une solution et une seule. On désigne par α cette solution. La fonction f est continue et strictement croissante sur [ −2 ; 0] et f ([ −2 ; 0]) = [ −0, 6 ; 3]. Comme 0 ∈[ −0, 6 ; 3] il existe un réel unique α tel que α ∈ −2 ; 0 et f (α ) = 0. La calculatrice donne f ( −1, 58 ) = −0, 007... et f ( −1, 57) = 0, 007... On a f ( −1, 58 ) ≤ f (α ) ≤ f ( −1, 57). La fonction f est croissante sur [ −2 ; 0] d’où −1, 58 ≤ α ≤ −1, 57. La courbe obtenue sur l’écran de la calculatrice coupe la droite d’équa- tion y = 1, 5 en un seul point. L’équation f ( x ) = 1, 5 admet une solution et une seule. On désigne par β cette solution. La fonction f est continue et strictement croissante sur [ −2 ; 0] et f ([ −2 ; 0]) = [ −0, 6 ; 3]. Comme 1, 5 ∈[ −0, 6 ; 3] il existe un réel unique β tel que β ∈[ −2 ; 0] et f ( β ) = 1, 5. 50 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 La calculatrice donne f ( −0, 77) = 1, 485... et f ( −0, 76 ) = 1, 507... On a f ( −0, 77) ≤ f ( β ) ≤ f ( −0, 76 ). La fonction f est croissante sur [ −2 ; 0] d’où −0, 77 ≤ β ≤ −0, 76. Les coordonnées du point A sont ( 0 ; 3). La fonction dérivée de f est définie par f '( x ) = 1− Une équation de la tangente en A est y = x + 3. 4x ( x 2 + 1)2 d’où f '(0 ) = 1. Pour étudier les positions relatives de C et de TA on va étudier le signe de la différence y − f ( x ). 2 2 2x 2 On a y − f ( x ) = x + 3 − x − 1− = 2− = . x2 +1 x2 +1 x2 +1 Cette différence est toujours positive ou nulle. t TJ x ≠ 0 alors C est située en dessous de TA ; t TJ x = 0 alors C est tangente à TA . Ceci confirme ce que l’on peut observer sur la figure de l’énoncé. La droite (D ) passe par les points de coordonnées ( −1 ; 0 ) et ( 0 ; 1). La droite (D ) a pour équation y = x + 1. 2 2 Par définition f ( x ) = x + 1+ d’où f ( x ) − ( x + 1) = . x2 +1 x2 +1 Comme x 2 + 1 > 0 on a, pour tout réel x , f ( x ) − ( x + 1) > 0. Ainsi, pour tout réel x, la courbe C est située au-dessus de la droite (D ). On en déduit que, pour tout réel x, x + 1 < f ( x ) ≤ x + 3. Corrigé Séquence 2 – MA01 51 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices de synthèse de la séquence 2 Exercice I Partie A – Recherche d’un minimum 5 On donne K ( 0 ; 2, 5) soit encore K 0 ; . Les coordonnées du point A 2 a2 sont a ; . 2 On sait aussi que KA = ( x A − x K )2 + ( y A − y K )2 . Les différentes valeurs de la longueur KA sont données dans un tableau. a 0 1 2 (x A ;y A ) (0 ; 0) 1 1 ; 2 (2 ; 2) KA 5 2 5 5 5 ; 2 1 17 = 4 2 1+ 4 = 5 4+ 5 = 2, 236... 17 = 2, 061... 2 5 5 = 2, 236... t 4VS 0 ; 5 Remarque D’après la figure donnée dans l’énoncé et les valeurs trouvées on peut conjecturer que la longueur KA diminue lorsque a ∈[0 ; a0 ] et augmente lorsque a ∈[a0 ; 5 ], avec 1 ≤ a0 ≤ 2. Pour a = 0 les points K et A ont la même abscisse ; la droite (KA ) est verticale. Pour a = 5 les points K et A ont la même ordonnée ; la droite (KA ) est horizontale. t 4VS 5 ; + ∞ La figure de l’énoncé nous montre que la longueur KA augmente lorsque a augmente. KA = ( x − x )2 + ( y − y )2 A K A K 2 ) a2 5 2 1 1 d’où KA = a 2 + − = a 2 + a 2 − 5 = a 2 + a 4 − 10a 2 + 255 4 4 2 2 ( a 4 6 2 25 1 4 KA = − a + a − 6a 2 + 25. soit KA = 4 4 4 2 52 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 ( ) On pose, pour x ≥ 0, d ( x ) = x 4 − 6 x 2 + 25. a. La dérivée de la fonction d est définie sur [0 ; + ∞ [ par d '( x ) = 4 x 3 − 12x = 4 x ( x 2 − 3) = 4 x ( x − 3 )( x + 3 ). Cette dérivée s’annule pour x = 0 et pour x = 3 (la valeur − 3 ne convient pas car − 3 < 0) . Ainsi d '( x ) a le même signe que le trinôme x ( x − 3 ) qui est négatif entre les racines et positif à l’extérieur. On obtient le tableau de variation suivant : x 0 d '( x ) 0 La fonction d est : t EÏDSPJTTBOUFTVS 0; 3 +∞ 3 – 0 + 25 t DSPJTTBOUFTVS 3; +∞ d (x ) 16 1 4 1 a − 6a 2 + 25 = d (a ). 2 2 La fonction « racine carrée » est croissante sur [0 ; +∞ [ d’où la longueur KA varie comme d (a ). b. On a KA = Pour a = 3 la distance KA est minimale. c. La distance minimale est égale à 1 16 = 2. On a KAmin = 2. 2 Partie B – Recherche d’un maximum x2 est symétrique par rapport à l’axe des 2 ordonnées (la fonction f est paire). Le point B, symétrique du point A par rapport à l’axe des ordonnées, se trouve donc sur la parabole ᏼ . La parabole ᏼ d’équation y = Soit H le milieu du segment [ AB ] (le point H est sur l’axe des ordonnées). 1 On a aire( ABK ) = AB × HK . 2 a 0 1 2 5 AB = 2a 0 2 4 2 5 HK aire( ABK ) 5 2 0 2 2 1 2 1 0 0 Corrigé Séquence 2 – MA01 53 © Cned - Académie en ligne t 4VS 0 ; 5 D’après la figure donnée dans l’énoncé et les valeurs trouvées on peut conjecturer que l’aire augmente lorsque a ∈[0 ; a1] et diminue lorsque a ∈[a1 ; 5 ], avec 0 ≤ a1 ≤ 2. t 4VS 5 ; + ∞ La figure de l’énoncé nous montre que l’aire augmente lorsque a augmente. On a aire( ABK ) = 1 AB × HK . 2 t 4VS 0 ; 5 Lorsque 0 ≤ a ≤ 5 le point H est en dessous du point K. 5 a2 Ainsi HK = y K − y H = − . 2 2 5 a2 a 1 On a alors aire( ABK ) = × 2a × − = ( 5 − a 2 ). 2 2 2 2 t 4VS 5 ; + ∞ Lorsque a ≥ 5 le point H est au-dessus du point K. a2 5 Ainsi HK = y H − y K = − . 2 2 a2 5 a 1 On a alors aire( ABK ) = × 2a × − = (a 2 − 5). 2 2 2 2 a i (5 − a 2 ) si 0 ≤ a ≤ 5 D’où aire( ABK ) = 2 . a 2 i (a − 5) si a ≥ 5 2 On s’intéresse maintenant au cas où 0 ≤ a ≤ 5 et on pose g (a ) = aire ( ABK ). a a. D’après ce qui précède on a alors g (a ) = (5 − a 2 ). 2 54 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 b. Le tableur « OpenOffice.org Calc » nous donne les valeurs de g (a ) en prenant pour les valeurs de a un pas de 0,1. On en déduit que, sur l’intervalle 0 ; 5 , la fonction « aire » est d’abord croissante puis décroissante. Le maximum semble être atteint pour a ≈ 1, 3 et ce maximum vaut environ 2,2. x c. Soit g ( x ) = (5 − x 2 ) pour 0 ≤ x ≤ 5. 2 La fonction dérivée de g est définie sur l’intervalle 0 ; 5 par 1 1 2 2 g '( x ) = (5 − x ) + x ( −2x ) = (5 − 3x ). 2 2 5 3 5 3 5 − x × + x On peut écrire g '( x ) = × − x 2 = × 2 3 2 3 3 15 3 15 g '( x ) = × − x × + x. 2 3 3 La fonction dérivée s’annule pour x = 15 . 3 Elle est strictement positive pour 0 ≤ x < pour 15 < x ≤ 5. 3 15 et strictement négative 3 Corrigé Séquence 2 – MA01 55 © Cned - Académie en ligne Le maximum est atteint pour x = 15 . (La calculatrice nous 3 15 donne = 1, 290... ) 3 15 15 15 5− . d. L’aire maximale du triangle ABK est égale à g = 6 9 3 5 15 On a airemax = . 9 La calculatrice donne 5 15 = 2,151... 9 L’aire maximale est égale à 2,15 au centième près. Ces résultats sont cohérents avec ceux obtenus à l’aide du tableur. Exercice II La courbe C a pour équation y = f ( x ) = ax 3 + bx 2. On sait que : f ( 0 ) = 0 ; f ( 4 ) = 1 ; f '( 0 ) = 0 ; f '( 4 ) = 0. La dérivée de la fonction f est définie sur [0 ; 4] par f '( x ) = 3ax 2 + 2bx . On obtient f ( 4 ) = 64a + 16b = 1 et f '( 4 ) = 48a + 8b = 0. On simplifie la seconde équation et le couple (a , b ) est solution du système 64a + 16b = 1 . 6a + b = 0 64a + 16b = 1 On résout 6a + b = 0 1 −16 3 −32 1 3 . De même 16b = 3 d’où b = . 32 16 1 3 1 3 On trouve (a , b ) = − , d’où f ( x ) = − x 3 + x 2. 32 16 32 16 On obtient −32a = 1 d’où a = − a. La fonction polynôme f est dérivable sur [0 ; 4 ]. 3 3 3 On a f '( x ) = − x 2 + x = x ( 4 − x . 32 8 32 ) On retrouve que f '(0 ) = 0 et f '( 4 ) = 0. x ≥ 0 Sur [0 ; 4] on a d’où f '( x ) ≥ 0. 4 − x ≥ 0 56 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 La fonction f est croissante sur [0 ; 4]. Dressons le tableau de variations de f sur [0 ; 4]. x 0 f '( x ) 0 4 + 0 1 f (x ) 0 3 b. Le point K a pour coordonnées K (2 ; 0, 5) et on a f '(2) = . 8 3 1 Une équation de la tangente TK est donnée par y = ( x − 2) + . 8 2 3 1 Une équation de la tangente TK est y = x − . 8 4 3 c. La pente de la tangente TK est p = ce qui, exprimé en pourcentage, 8 donne p = 37, 50 %. La pente de la tangente TK est de 37, 50 %. Le tracé de la courbe C est sur la figure 6. Les tangentes à la courbe C aux points (0 ; 0 ) et ( 4 ; 1) sont horizontales car f '(0 ) = f '( 4 ) = 0. Il semble que la courbe C traverse sa tangente au point K. On conjecture i C semble être au-dessus de TK sur l'intervalle [0 ; 2[; i C semble être en dessous de TK sur l'intervalle ]2 ; 4 ]. (voir exercice d’apprentissage n° 2 – Séquence 8) Figure 6 y C 1 TK 1 3 3 2 x + x 32 16 y = f(x) = y= 3 x 8 1 4 C 0,5 0 TK K (2 ; 0,5) 1 2 3 4 x Corrigé Séquence 2 – MA01 57 © Cned - Académie en ligne Exercice III Partie A – Étude de la demande Soit g la fonction définie sur [0 ; 5] par g ( x ) = 50 . x2 + x +1 a. La fonction g est une fonction rationnelle définie sur [0 ; 5] ; elle est donc dérivable sur [0 ; 5]. On a g '( x ) = −50(2x + 1) 2 2 ( x + x + 1) . b. Sur [0 ; 5] on a 2x + 1 > 0. Ainsi, pour tout x de [0 ; 5], g '( x ) < 0. La fonction g est strictement décroissante sur [0 ; 5]. Dressons son tableau de variation. x 0 5 g '( x ) – 50 50 31 g(x ) Le point A d’abscisse 0 situé sur la courbe C a pour ordonnée 50. g Calculons g '(0 ) = −50. La tangente en A(0 ; 50 ) a pour équation y = −50 x + 50 = −50 ( x − 1). La courbe C et la tangente (T ) sont tracées sur la figure 7. g y Figure 7 A(0 ; 50) 50 40 y = g(x) = Cf y = f(x) = 1,25x2 + 3 (T) y = –50(x – 1) 10 K (q0 ; p0) (T) © Cned - Académie en ligne x +x+1 Cg 20 58 2 Cf 30 0 50 Cg 1 Corrigé Séquence 2 – MA01 2 3 4 5 x Partie B – Étude de l’offre 5 Soit f la fonction définie sur [0 ; 5] par f ( x ) = x 2 + 3. 4 La dérivée de f est définie sur [0 ; 5] par f '( x ) = 5 x . D’où f '(0 ) = 0 et 2 f '( x ) > 0 pour x ∈]0 ; 5]. La fonction f est strictement croissante sur [0 ; 5]. On a f (0 ) = 3 et f (5) = 34 , 25. La courbe C est tracée sur la figure 7. f Partie C – Recherche du prix d’équilibre Soit K (q ; p ) le point d’intersection des deux courbes C et C . 0 0 g f Le prix d’équilibre p0 est compris entre 7 et 8 alors que la quantité q 0 associée est comprise entre 1 et 2. D’où 7 ≤ p0 ≤ 8 et 1 ≤ q 0 ≤ 2. On pose, pour tout x de [0 ; 5] h( x ) = f ( x ) − g ( x ) . a. En dérivant les deux membres de cette égalité on obtient h '( x ) = f '( x ) − g '( x ). >0 D’où h '( x ) > 0. <0 La fonction h est strictement croissante sur [0 ; 5]. b. La calculatrice nous donne h (1) = f (1) − g (1) = −12, 416... et h (2) = f (2) − g (2) = 0, 857... La fonction h est continue et strictement croissante sur [1 ; 2] et de plus h (1) × h (2) < 0. L’équation h ( x ) = 0 admet donc une solution unique, notée q 0 , sur l’intervalle [1 ; 2]. c. À l’aide de la calculatrice on trouve : h (1, 916 ) = −0, 001... et h (1, 917) = 0, 008... Ainsi h (1, 916 ) ≤ h (q 0 ) ≤ h (1, 917). La fonction h est strictement croissante sur [1 ; 2] d’où 1, 916 ≤ q 0 ≤ 1, 917. Une valeur arrondie à 10 −2 de q 0 est q 0 = 1, 92. Le nombre p est l’image de q par la fonction f et aussi l’image de q par 0 0 0 la fonction g. On a donc p0 = f (q 0 ) = g (q 0 ). Corrigé Séquence 2 – MA01 59 © Cned - Académie en ligne g (1, 917) ≤ g (q 0 ) ≤ g (1, 916 ) Comme 1, 916 ≤ q 0 ≤ 1, 917 on a f (1, 916 ) ≤ f (q 0 ) ≤ f (1, 917) 7, 585 ≤ p0 ≤ 7, 591 . d’où 7, 588 ≤ p0 ≤ 7, 594 On en déduit 7, 588 ≤ p0 ≤ 7, 591. Une valeur arrondie à 10 −2 du prix d’équilibre p0 est p0 = 7, 59. Exercice IV Partie A Soit g la fonction définie sur [5 ; 80] par g ( x ) = x 3 − 1200 x − 100. La fonction g est une fonction polynôme dérivable sur [5 ; 80]. On a g '( x ) = 3x 2 − 1200 = 3( x 2 − 400 ) = 3( x − 20 )( x + 20 ). Cette dérivée a le même signe que ( x − 20 ). t g '( x ) = 0 pour x = 20 t g '( x ) < 0 pour 5 ≤ x < 20 t g '( x ) > 0 pour 20 < x ≤ 80 La fonction g est décroissante sur [5 ; 20] et croissante sur [20 ; 80]. Le tableau de variation de g est le suivant : La calculatrice donne : g (20 ) = −16 100 ; g ( 40 ) = 15 900 ; g ( 34 ) = −1596 ; g ( 35) = 775 ; g ( 34 , 5) = −436, 375. x 20 5 g '( x ) – 0 –5 975 80 + 415 900 g(x ) –16 100 Sur l’intervalle [20 ; 40] la fonction g est continue et strictement croissante. On a g (20 ) × g ( 40 ) < 0, d’où l’équation g ( x ) = 0 admet une solution unique α sur l’intervalle [20 ; 40]. Comme g ( 34 , 5) < 0 et g ( 35) > 0, on peut dire qu’une valeur arrondie de α à l’unité près est α = 35. 60 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 Donnons le signe de g ( x ) dans un tableau. x α 5 g(x ) – 80 0 + Partie B Soit f la fonction définie sur [5 ; 80] par f ( x ) = x + 50 + 1200 x + 50 x2 . a. La fonction rationnelle f est définie sur [5 ; 80] et dérivable sur ce même intervalle. 1200 x + 50 Dérivons la fonction h définie par h ( x ) = . x2 u ( x ) = 1200 x + 50 u '( x ) = 1200 . d’où Posons 2 v '( x ) = 2x v ( x ) = x On trouve h '( x ) = 1200 x 2 − 2x (1200 x + 50 ) x 4 = −1200 x − 100 x3 . La dérivée de la fonction f est telle que f '( x ) = 1+ h '( x ) = 1− 1200 x + 100 x3 = x 3 − 1200 x − 100 x3 Ainsi, pour x ∈[5 ; 80], on obtient f '( x ) = g(x ) x3 . . b. La fonction dérivée f ‘ a le même signe que la fonction g. La fonction f est décroissante sur [5 ; α ] et croissante sur [α ; 80]. Dressons le tableau de variation de f. On a : t f ( 80 ) ≈ 145. t f (α ) ≈ f ( 35) et f ( 35) = 119, 32... x α 5 – f '( x ) 0 297 80 + f (80 ) f (x ) f (α ) Corrigé Séquence 2 – MA01 61 © Cned - Académie en ligne Le tracé de la courbe (C ) est sur la figure 8. y Figure 8 220 (C) 200 180 (C) y = f(x) = x + 50 + (D) y = 130 1200x + 50 x2 160 140 120 (D) 100 80 60 40 20 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 x Les solutions de l’équation f ( x ) = 130 sont les abscisses des points d’inter- section de la courbe (C ) et de la droite (D) d’équation y = 130. D’après le graphique l’équation f ( x ) = 130 admet deux solutions x 1 et x 2. On lit x 1 ≈ 20 et x 2 ≈ 60. Partie C Le coût total de fabrication est défini sur [5 ; 80] par x 3 + 50 x 2 + 1200 x + 50 C (x ) = . x Le coût moyen de fabrication par centaine d’objets est défini par CM ( x ) = C ( x ) x 3 + 50 x 2 + 1200 x + 50 = . x x2 Ainsi CM ( x ) = x + 50 + 1200 x + 50 x2 d’où CM ( x ) = f ( x ). D’après l’étude de f on sait que f est minimale pour x = α et que α ≈ 35. Le coût moyen est minimal pour une fabrication de 35 centaines d’objets. 62 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 Le prix de vente d’une centaine d’objets est égal à 130 milliers d’euros. Le prix de vente de x centaines d’objets est donc égal à 130 x milliers d’euros. Le coût total de fabrication de x centaines d’objets est égal à C ( x ), exprimé en milliers d’euros. Pour que l’entreprise soit rentable il faut avoir 130 x > C ( x ). On peut diviser les deux membres par x car x > 0. C (x ) On obtient 130 > , ce qui s’écrit aussi 130 > CM ( x ) ou encore 130 > f ( x ). x La calculatrice donne f (20, 06 ) = 130, 004... et f (20, 07) = 129, 984... f (59, 97) = 129, 993... et f (59, 98 ) = 130, 000 56... On a donc f ( x ) < 130 lorsque 20, 07 ≤ x ≤ 59, 97. Pour être rentable l’entreprise doit fabriquer au minimum 2 007 objets et au maximum 5 997 objets. Exercice V Partie A – Variation d’une fonction Soit f la fonction définie pour tout x ∈[0 ; 100] par f ( x ) = x 3 + 4 x 2 + 6 x − 1. La fonction f est une fonction polynôme dérivable sur [0 ; 100]. La dérivée est définie par f '( x ) = 3x 2 + 8 x + 6. Le trinôme 3x 2 + 8 x + 6 a pour discriminant ∆ = −8. Comme ∆ < 0 le trinôme garde toujours le même signe ; le coefficient de x 2 est positif donc le trinôme est toujours positif. Pour tout x ∈[0 ; 100], f '( x ) > 0. La fonction f est strictement croissante sur [0 ; 100]. a. Calculons f (0 ) = −1 ; f (0, 5) = 3,125 ; f (1) = 10. b. La fonction f est continue et strictement croissante sur [0 ; 1]. On a f (0 ) × f (1) < 0, d’où l’équation f ( x ) = 0 admet une solution unique α sur l’intervalle [0 ; 1]. c. On calcule f (0,150 ) = −0, 006... et f (0,151) = 0, 000 6... Ainsi f (0,150 ) < f (α ) < f (0,151). La fonction f est strictement croissante sur [0 ; 1] d’où 0,150 < α < 0,151. On en déduit le signe de f ( x ) sur l’intervalle [0 ; 100]. x f (x ) α 0 – 0 100 + Corrigé Séquence 2 – MA01 63 © Cned - Académie en ligne Partie B – Taux d’intérêt Développons ( 2 (1+ X )4 = (1+ X )2 = 1+ 2X + X 2 ) = 1+ 4X + 6X 2 2 + 4X 3 + X 4 . D’où (1+ X )4 = 1+ 4 X + 6 X 2 + 4 X 3 + X 4 . a. Calculons les intérêts successifs pour le second type de placement. 1re Année t 2 t S 2 Taux Intérêt 2e t tS 3e 3 t 2 3 tS 2 4e 2t 2t S La somme T4 obtenue à la fin des quatre années est : t t 3 3 T4 = S + S + t S + t S + 2t S = S × 1+ + t + t + 2t d’où T4 = (5t + 1)S . 2 2 2 2 b. On sait que S 4 = S (1+ t )4 , d’où S 4 − T4 = S (1+ t )4 − (1+ 5t )S = S (1+ t )4 − (1+ 5t ) . 4 D’après la première question on a (1+ t ) = 1+ 4t + 6t 2 + 4t 3 + t 4 ce qui donne : S 4 − T4 = S (1+ 4t + 6t 2 + 4t 3 + t 4 − 1− 5t ) = S (t 4 + 4t 3 + 6t 2 − t ) = S × t × (t 3 + 4t 2 + 6t − 1). S 4 − T4 = S × t × f (t ). c. Le deuxième placement est préférable au placement à intérêt composé au taux d’intérêt t lorsque S4 – T4 < 0, c’est-à-dire lorsque f (t ) < 0. D’après la partie A on sait que f (t ) < 0 lorsque t < α . On sait aussi que 0,150 < α < 0,151, d’où S 4 − T4 < 0 lorsque t ≤ 0,150. Si t ≤ 0,150 alors le deuxième placement est préférable au placement à intérêt composé au taux d’intérêt t. On peut aussi dire que, pour un taux inférieur ou égal à 15 %, le deuxième placement est préférable au placement à intérêt composé au taux d’intérêt t. 64 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 2 – MA01 C orrigé Séquence 3 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 Tri sélectif Une enquête portant sur le tri sélectif a été réalisée et 2000 personnes ont été interrogées. On leur a posé la question : « Triez-vous le verre et le papier ? ». Voici les résultats pour les effectifs : Tri Age Oui Non Total par ligne Moins de 40 ans : J 700 400 1100 40 ans et plus : J 500 400 900 Total par colonne 1200 800 2000 : Total général On choisit au hasard une personne parmi les 2000 personnes interrogées, on utilise donc la loi équirépartie, l’univers Ω étant formé par l’ensemble des 2000 personnes interrogées. P (T ) = card (T ) 1200 = = 0, 6 card ( Ω ) 2000 P (J ) = card ( J ) 1100 = = 0, 55 card ( Ω ) 2000 P (T ∩ J ) = 700 = 0, 35. 2000 On choisit maintenant au hasard une personne parmi celles faisant du tri sélec- tif. On utilise toujours une loi équirépartie, mais il faut tenir compte que l’univers a changé, c’est maintenant l’événement T pour lequel card ( T ) = 1200. La probabilité qu’une personne ait moins de 40 ans sachant card ( J ∩T ) 700 7 qu’elle fait du tri sélectif est donc égale à = = . card (T ) 1200 12 Corrigé Séquence 3 – MA01 65 © Cned - Académie en ligne On remarque que cette probabilité est différente de la valeur de P ( J ) déterminée à la question précédente. En observant les valeurs des probabilités de la question , on obtient que 700 card ( J ∩T ) 700 2000 P ( J ∩T ) = = = . card (T ) 1200 1200 P (T ) 2000 De la même façon, si on choisit une personne au hasard parmi les personnes ayant moins de 40 ans, l’univers est J pour lequel card ( J ) = 1100. La probabilité qu’une personne fasse du tri sélectif sachant card ( J ∩T ) 700 7 qu’elle a moins de 40 ans est donc égale à = = et card ( J ) 1100 11 card ( J ∩T ) P ( J ∩T ) on a aussi = . card ( J ) P (J ) Plus généralement, et même s’il n’y a pas équiprobabilité, on utilisera des quotients analogues pour étudier ce type de probabilité liée à une condition. Activité 2 Dans l’initialisation, 30 dates d’anniversaire sont fixées aléatoirement entre 1 et 365 (on suppose qu’il n’y a pas d’année bissextile). Lors du traitement, chaque date (numérotée k) parmi les 29 premières dates d’anniversaire (le compteur k va de 1 à 29) est comparée avec les dates qui la suivent (ce sont les dates numérotées de k + 1 à 30). Si deux dates coïncident, le booléen « trouvé », qui a été initialisé avec la valeur « faux » prend la valeur « vrai ». À la sortie, la valeur du booléen « trouvé » est affichée : si aucune coïncidence n’a été trouvée, « faux » est affiché, et, si une coïncidence a été trouvée, c’est « vrai » qui est affiché. Pour obtenir un algorithme qui donne la fréquence des groupes où il existe des coïncidences d’anniversaires dans 1000 groupes de 30 personnes, on insère l’algorithme précédent, dans une boucle. Variables dates : tableau des trente jours d’anniversaire ; trouvé : un booléen qui indique si deux dates coïncident ; i, k, p : trois compteurs de boucles ; N : un entier naturel f : un nombre réel compris entre 0 et 1. Initialisation i =0 N =0 66 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 Traitement Pour i de 0 à 1000 Pour k de 1 à 30 dates[k] prend une valeur entière aléatoire comprise entre 1 et 365 inclus trouvé prend la valeur faux Pour k de 1 à 29 Pour p de k+1 à 30 Si dates[k] = dates[p] alors trouvé prend la valeur vrai Si trouvé = vrai N + 1→ N N / 1000 → f Sortie Affiche f En faisant fonctionner cet algorithme, on trouve, par exemple, f = 0, 839. Cette fréquence peut paraître surprenante car on s’attend généralement à une fréquence plus faible. Les probabilités conditionnelles, qui seront définies dans cette séquence, permettront de calculer la probabilité que deux anniversaires coïncident dans un groupe de 30 personnes et de comprendre les fréquences observées lors des simulations. Corrigé Séquence 3 – MA01 67 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 Par lecture de l’arbre, P (B ) = 0,8⫻0,3 + 0,2⫻0,6 (probabilités des deux che- mins en gras) soit P (B ) = 0,36. 0,8 0,2 0,3 B La bonne réponse est la b). 0,7 B (Il faut tenir compte de P (A ) et P ( A ) donc cela ne peut être la a)) 0,6 B 0,4 B A P ( A ∩ B ) = 0,2 × 0,6 = 0,12 donc la bonne réponse est la c). (ne A pas confondre avec P A (B ) ). PA (B ) = 0,3 donc la bonne réponse est la a). C’est la pondération de la branche : A ––––––– B. Exercice 2 1 2 P ( A ) = , P (B ) = 1 1 et P ( A ∩ B ) = . 4 10 1 P ( A ∩ B ) 10 1 1 = = ×2= . On utilise la formule : PA (B ) = 1 10 P (A) 5 2 1 P ( A ∩ B ) 10 1 2 = = ×4 = . De même, PB ( A ) = 1 10 P (B ) 5 4 1 2 P ( A ) = , P (B ) = 1 2 et P ( A ∪ B ) = . 3 3 On utilise la formule P ( A ∪ B ) = P ( A ) + P (B ) − P ( A ∩ B ). 1 1 2 1 1 1 D’où P ( A ∩ B ) = + − = − = . 2 3 3 2 3 6 1 P (A ∩B ) 6 1 = = . On utilise la formule suivante : PA (B ) = 1 3 P (A) 2 1 P (A ∩B ) 6 1 De même PB ( A ) = = = . 1 2 P (B ) 3 68 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 Exercice 3 Les données de l’énoncé permettent de déterminer le nombre de personnes qui ont les yeux bleus et qui ne fument pas, le nombre de celles qui fument et qui n’ont pas les yeux bleus et enfin le nombre de celles qui n’ont pas les yeux bleus et qui ne fument pas. F F Total B 4 16 20 B 36 24 60 Total 40 40 80 On utilise ensuite la loi équirépartie sur Ω ou des lois équiréparties sur les univers utilisés pour les probabilités conditionnelles. Ω Ω 0,75 = P(B) P(B) = 0,25 0,5 = P(F) P(F) = 0,5 B P (F) = 4 = 0,2 B 20 F Exercice 4 B 36 P (F) = = 0,6 60 B F 0,8 = P (F) B 0,4 = P (F) B F F P (B) = 4 = 0,1 F 40 F F P (B) =16 = 0,4 40 F 0,6 =P (B) F 0,9 = P (B) F B B B B « Lorsque M1 est en panne, la probabilité que M2 tombe en panne est 0,5 » traduit une probabilité conditionnelle : la probabilité que M2 tombe en panne sachant que M1 est en panne est de 0,5 soit : PM (M2 ) = 0,5. 1 Comme on nous donne PM (M2 ) , on construit l’arbre avec M1, M1 d’abord : 1 re 2e machine 1 machine 0,50 0,004 0,996 M1 M2 M2 P(M1) = 1 – P(M1) = 1 – 0,004 = 0,996. M2 M1 M2 On utilise la formule : PM (M1)= 2 P (M1 ∩ M2 ) P (M2 ) avec P (M2 ) = 0, 006 (donné dans l’énoncé) et d’après l’arbre, Corrigé Séquence 3 – MA01 69 © Cned - Académie en ligne P (M1 ∩ M2 ) = P (M1) × PM (M2 ) = 0, 004 × 0, 5 = 0, 002 1 0, 002 1 = . d’où PM (M1) = 2 0, 006 3 Remarque On pourrait à l’aide de P( M2 ) calculer les autres probabilités de l’arbre du . On a par exemple : P (M2 ) = 0, 004 × 0, 5 + 0, 996 × PM (M2 ) = 0, 006 1 d'où PM (M2 ) = 1 Exercice 5 0, 006 − 0, 004 × 0, 5 = 0, 0040 à 10−4 près . 0, 996 On introduit les événements A : « la pièce est acceptée » et D : « la pièce est défectueuse ». 3 = 0, 03 . 100 98 % des pièces bonnes sont acceptées donc la probabilité que la pièce soit 98 acceptée sachant qu’elle est bonne (c’est-à-dire non défectueuse) est de 100 soit de 0,98. 3 % des pièces sont défectueuses donc P (D ) = Donc PD ( A ) = 0, 98 . De même 97 % des pièces défectueuses sont refusées (donc non acceptées) se traduit par : PD ( A ) = 0, 97 . On commence donc l’arbre par D, D car on a PD (A ) et PD ( A ) soit : 0,03 0,97 0,03 A 0,97 A 0,98 A 0,02 A D P (D ) = 1− 0, 03 = 0, 97 D’après la loi des nœuds, PD ( A ) = 1− 0, 97 = 0, 03 D et PD ( A ) = 1− 0, 98 = 0, 02 La probabilité qu’une pièce soit bonne mais refusée est P (D ∩ A ) . D’après l’arbre ci-dessus : P (D ∩ A ) = 0, 97 × 0, 02 = 0,0194. Une erreur de contrôle se produit si : ▶ ▶ soit la pièce est défectueuse mais acceptée soit la pièce est bonne mais refusée donc la probabilité qu’il y ait une erreur de contrôle est P (D ∩ A) + P (D ∩ A ) . 70 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 Or d’après l’arbre, P (D ∩ A) = 0,03 × 0,03 = 0,0009 et P (D ∩ A ) = 0,0194. La probabilité qu’il y ait une erreur de contrôle est donc de 0,0009 + 0,0194 soit de 0,0203. La probabilité qu’une pièce acceptée soit mauvaise est la probabilité que la pièce soit mauvaise (c’est-à-dire défectueuse) sachant qu’elle est acceptée à savoir PA (D ). P (D ∩ A ) P (A) avec P ( A ) = P (D ∩ A ) + P (D ∩ A ) = 0, 00099 + 0, 97 × 0, 98 = 0, 9515. PA (D ) = Or 0, 0009 ≈ 0, 000946. La probabilité qu’une pièce acceptée soit 0, 9515 mauvaise est d’environ 0,000946. Donc PA (D ) = Exercice 6 Résumons la situation par un arbre de probabilité. D’après l’énoncé : 1 1 4 p1 = P ( A1) = ; PA ( A2 ) = ; PB (B2 ) = 1 1 2 3 5 1 2 1 2 A1 1 3 A1 ∩ A2 D’après la formule des probabilités totales : B1 2 3 A2 Les événements A1 et B1 forment une partition de ⍀. 1 5 4 5 B2 A2 A1 ∩ B2 B1 ∩ A2 P ( A2 ) = P ( A2 ∩ A1) + P ( A2 ∩ B1) P ( A2 ) = P ( A1) × PA ( A2 ) + P (B1) × PB ( A2 ) 1 1 1 1 1 1 1 1 8 4 P ( A2 ) = × + × = + = = B2 2 3 2 5 6 10 30 15 B1 ∩ B2 soit p = 4 . 2 15 Les événements A n −1 et Bn −1 forment une partition de Ω. pn –1 1 – pn –1 An –1 An An –1 ∩ An P ( An ) = P ( An ∩ An −1) + P ( An ∩ Bn −1) Bn –1 1 3 pn = P ( An ) = P ( An −1) × PA n −1 1 5 Bn An Bn –1 ∩ An Donc Bn ( An ) + P (Bn −1) × PB n −1 ( An ) 1 1 pn = P ( An ) = pn −1 × + (1− pn −1) × 3 5 1 1 1 2 1 pn = pn −1 − + = pn −1 + 5 3 5 5 15 Corrigé Séquence 3 – MA01 71 © Cned - Académie en ligne ( ) Pour montrer que la suite u n est une suite géométrique on peut exprimer un +1 en fonction de un en utilisant la définition de la suite un et la relation prouvée à la question précédente. Pour tout entier n, on a : 3 2 1 3 2 2 2 3 2 un +1 = pn +1 − = pn + − = pn − = pn − = un . 13 15 5 13 15 65 15 13 15 ( ) ( ) 2 Ainsi, pour tout entier n non nul, u n +1 = u n : la suite u n 15 2 3 géométrique de raison et de premier terme u1 = p1 − = 15 13 2 On en déduit u = u × n 1 15 2 Comme lim n →+∞ 15 n −1 7 2 = × 26 15 n −1 = 0 car 0 < est la suite 1 3 7 − = . 2 13 26 n −1 . 2 < 1, 15 n −1 3 7 2 3 3 et lim pn = . pn = u n + = × + 13 26 15 13 13 n →+∞ Exercice 7 Soit A (resp. B, C, D ) l’événement : « l’élève choisit l’itinéraire A (resp. B, C, D ) ». Soit R l’événement : « l’élève arrive en retard ». P (D ) = 1− P ( A ) − P (B ) − P (C ) car A , B , C et D forment une partition de l’univers. 1 1 1 1 Donc P (D ) = 1− − − = . 3 4 12 3 On cherche P (C ). R PR (C ) = P (R ∩ C ) P (R ) Pour déterminer P (R ), on peut utiliser la formule des probabilités totales : P (R ) = P (R ∩ A ) + P (R ∩ B ) + P (R ∩ C ) + P (R ∩ D ) P (R ) = P ( A ) × PA (R ) + P (B ) × PB (R ) + P (C ) × PC (R ) + P (D ) × PD (R ) 1 1 1 1 1 1 1 P (R ) = × + × + × + × 0 3 20 4 10 12 5 3 P (R ) = 7 120 1 1 × P (R ∩ C ) 12 5 2 = PR (C ) = = 7 P (R ) 7 120 72 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 Remarque On peut s’aider d’un arbre pondéré pour calculer P ( R ). 1 3 1 3 A B C D 1 20 19 20 1 10 9 10 1 5 4 5 R R R R R R R∩A Exercice 8 1 12 1 4 R∩B R∩C 0 1 R R R∩D Désignons par E l’événement « la personne est en état d’ébriété » ; T l’événement « l’alcootest se révèle positif ». L’énoncé nous donne les résultats suivants : P (E ) = 0, 02 ; PE (T ) = 0, 96 ; PE (T ) = 0, 01. On veut calculer PT (E ). P (E ∩T ) On sait que : PT (E ) = . P (T ) ▶ Calcul de P (E ∩T ). On a P (E ∩T ) = PE (T ) × P (E ) P (E ∩T ) = 0, 01× 0, 98 P (E ∩T ) = 0, 009 8.. ▶ Calcul de P (T ). On a T = (T ∩ E ) ∪ (T ∩ E ). Les événements T ∩ E et T ∩ E sont incompatibles donc P (T ) = P (T ∩ E ) + P (T ∩ E ). Soit P (T ) = PE (T ) × P (E ) + PE (T ) × P (E ) P (T ) = 0, 96 × 0, 02 + 0, 009 8 P (T ) = 0, 029. On a donc PT (E ) = 0, 009 8 = 0, 337 9... 0, 029 La probabilité qu’une personne dont l’alcootest est positif ne soit pas en état d’ébriété est environ égale à 0,338. Corrigé Séquence 3 – MA01 73 © Cned - Académie en ligne La probabilité trouvée peut paraître surprenante car il y a environ une chance sur trois qu’une personne contrôlée positive ne soit pas en état d’ébriété ! Ce résultat est dû au faible taux (2 %) de conducteurs en état d’ébriété. Un raisonnement identique nous donne : PT (E ) = P (E ∩T ) P (E ∩T ) = P (T ) P (T ∩ E ) + P (T ∩ E ) PT (E ) = 0, 95 × 0, 01 0, 96 × 0, 05 + 0, 01× 0, 95 PT (E ) = 0,165 2... . La probabilité des faux positifs est PT (E ) = 0,165. On fait de même pour les faux négatifs. PT (E ) = P (E ∩T ) P (E ∩T ) = P (T ) P (T ∩ E ) + P (T ∩ E ) PT (E ) = 0, 05 × 0, 04 0, 05 × 0, 04 + 0, 95 × 0, 99 PT (E ) = 0, 002 1... . La probabilité des faux négatifs est PT (E ) = 0, 002. La probabilité pour une personne dont l’alcootest est positif de ne pas être en état d’ébriété reste encore assez forte, bien qu’elle ait diminué de moitié environ (de 33 % à 16,5 %). Par contre la probabilité pour une personne dont l’alcootest est négatif d’être en état d’ébriété est assez faible. On observe que le test est plus fiable dans celui des deux cas où la probabilité p = P(E) est la plus grande. Exercice 9 Lorsque le logiciel de programmation utilisé ou la calculatrice le permet, on peut utiliser une seule boucle en faisant trier la liste des dates d’anniversaire. Il suffit alors de comparer chaque date à la suivante. Variables dates : tableau des trente jours d’anniversaire trouvé : un booléen qui indique si deux dates coïncident. k : un compteur de boucles. Initialisation Pour k de 1 à 30 dates[k] prend une valeur entière aléatoire comprise entre 1 et 365 inclus Trier la liste du plus petit au plus grand trouvé prend la valeur faux 74 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 Traitement Pour k de 1 à 29 Si dates[k] = dates[k+1] alors trouvé prend la valeur vrai Sortie Affiche trouvé Le logiciel Algobox ne permet pas de trier de listes. Ci-dessous les programmes correspondant à l’algorithme précédent. Casio Exercice 10 Texas Instruments L’expérience aléatoire est formée à partir de trois expériences aléatoires indépendantes. Elles ne sont pas identiques comme celles qui ont été utilisées en Première ES, mais on procède de même : on utilise donc la loi de probabilité telle que la probabilité d’une liste de résultats soit le produit des probabilités des résultats partiels qui la constituent. On note UC l’événement « on obtient 1 avec le dé cubique », UO l’événe- ment « on obtient 1 avec le dé octaédrique », U D l’événement « on obtient 1 avec le dé dodécaédrique ». 1 1 1 1 On a P (U ) = P (UC ) × P (U O ) × P (U D ) = × × = . 6 8 12 576 Avec des notations analogues on a : 2 4 8 64 1 P (Q ) = P (QC ) × P (QO ) × P (QD ) = × × = = . 6 8 12 576 9 Soit X la variable aléatoire égale au gain algébrique d’un jeu. La loi de probabilité de X est : xi P (X = xi ) E (X ) = 3× 3 1 576 −1 64 576 0,01 x n 1 64 511 1− − = 576 576 576 1 64 511 5,11 n − 61 − 1× + 0,01× n × = . 576 576 576 576 Corrigé Séquence 3 – MA01 75 © Cned - Académie en ligne Le jeu est favorable au joueur lorsque E ( X ) > 0 ce qui équivaut à 61 61 . Comme 5,11 n − 61 > 0 c’est-à-dire n > ≈ 11, 93 la plus petite 5,11 5,11 valeur de n est égale à 12. Exercice 11 Le candidat répète 10 fois la même épreuve à 2 issues possibles : 1 S « le candidat répond correctement à la question posée » ; P (S ) = p = 3 puisque le candidat répond au hasard. 2 S « le candidat répond mal » ; P (S ) = 1− P (S ) = 1− p = . 3 Les réponses à chaque question sont indépendantes. On est donc en présence d’une suite de 10 épreuves de Bernoulli. Soit X le nombre de réponses exactes. X suit la loi binomiale de paramètres 10 1 et . 3 Pour être reçu, il faut répondre au moins à 8 questions. La probabilité d’être reçu est donc : P ( X = 8 ) + P ( X = 9 ) + P ( X = 10 ) 10 1 8 2 2 10 1 9 2 1 10 1 10 2 0 = × × + × × + × × 3 8 3 3 9 3 3 10 3 1 8 4 1 2 1 67 = × 45 × + 10 × × + = ≈ 0,003. 3 9 3 3 9 19 683 76 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 Corrigé des exercices de synthèse de la séquence 3 Exercice I Une fabrique artisanale de jouets en bois vérifie la qualité de sa production avant sa commercialisation. Chaque jouet produit par l’entreprise est soumis à deux contrôles : d’une part l’aspect du jouet est examiné afin de vérifier qu’il ne présente pas de défaut de finition, d’autre part sa solidité est testée. Il s’avère, à la suite d’un grand nombre de vérifications, que : ▶ 92 % des jouets sont sans défaut de finition ; ▶ parmi les jouets qui sont sans défaut de finition, 95 % réussissent le test de solidité ; ▶ 2 % des jouets ne satisfont à aucun des deux contrôles. On prend au hasard un jouet parmi les jouets produits. On note : ▶ F l’événement : « le jouet est sans défaut de finition » ; ▶ S l’événement : « le jouet réussit le test de solidité ». Construction d’un arbre pondéré associé à cette situation. ) 1 b. On sait P (F ∩ S ) = P (F ) × P (S ) , soit 0 , 02 = 0 , 08 × PF (S ) , donc PF (S ) = . F 4 c. On a aussi PF (S ) = 1− PF (S ) = 0 , 75 et on peut construire l’arbre pondéré : ( a. Les données sont P ( F ) = 0 , 92, PF ( S ) = 0 , 95 et P F ∩ S = 0 , 02. PF(S) = 0,95 S PF(S) = 0,05 S PF(S) = 0,75 S PF(S) = 0,25 S F P(F) = 0,92 P(F) = 0,08 F ( ) et , comme F et F forment une partition de l’uniP (S ) = P (F ∩ S ) + P (F ∩ S ) = P (F ) × P (S ) + P (F ) × P (S ) a. On a S = (F ∩ S ) ∪ F ∩ S vers, on a : F F = 0, 92 × 0,, 95 + 0, 08 × 0, 75 P (S ) = 0, 934. Corrigé Séquence 3 – MA01 77 © Cned - Académie en ligne b. On cherche PS (F ). On a PS (F ) = P (F ∩ S ) P (F ) × PF (S ) 0, 92 × 0, 95 = = ≈ 0, 936. P (S ) P (S ) 0, 934 a. La variable aléatoire B prend trois valeurs : 10 ; 5 et 0. P (B = 10 ) = P (F ∩ S ) = P (F ) × PF (S ) = 0, 92 × 0, 95 = 0, 874 ; () P (B = 0 ) = P S = 1− P (S ) = 0, 066 ; P (B = 5) = 1− P (B = 10 ) − P (B = 0 ) = 0, 06. bi 10 5 0 P (B = bi ) 0,874 0,06 0,066 b. E(B) = 10 ⫻ 0,874 + 5 ⫻ 0,06 + 0 ⫻ 0,066 E(B) = 9,04 Comme la quantité fabriquée est suffisamment importante pour que la constitution du lot de 10 jouets puisse être assimilée à un tirage avec remise, la variable aléatoire X suit la loi binomiale Ꮾ(10 ; 0,934 . ) On cherche P ( X ≥ 8 ) et on a : P ( X ≥ 8) = P ( X = 8) + P ( X = 9) + P ( X = 10) 10 10 10 = 0,934 8 × 0,0662 + 0,934 9 × 0,066 + 0,93410 8 9 10 P ( X ≥ 8) ≈ 0,9757. Exercice II Les données nous permettent de construire l’arbre pondéré. 0,96 T P(T ∩ M) = 0,96p 0,04 T P(T ∩ M) = 0,04p 0,01 T P(T ∩ M) = 0,01 (1–p) 0,99 T P(T ∩ M) = 0,99 (1–p) M p 1– p M Déterminons P (M ) = T P (T ∩ M ) . P (T ) On a P (T ) = P (T ∩ M ) + P (T ∩ M ) P (T ) = 0, 96p + 0, 011 ( − p) P (T ) = 0, 95p + 0, 01. 78 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 D’où PT (M ) = 0, 96p 96p = . 0, 95p + 0, 01 95p + 1 ▶ Posons f (p ) = 96p p = 96 × . 95p + 1 95p + 1 Déterminons la dérivée. (95p + 1) − 95p 96 f '( p ) = 96 × = . (95p + 1)2 (95p + 1)2 La fonction f est croissante sur [0 ; 1] car f '( p ) > 0. p 0 1 f (p ) ▶ Tableau 1 0 de valeurs. p f (p ) 0,001 0,005 0,01 0,02 0,05 0,10 0,087 7 0,325 4 0,492 3 0,662 1 0,834 8 0,914 3 ▶ Déterminons PT (M ) = 0,20 0,96 P (T ∩ M ) . P (T ) On a P (T ) = 1− P (T ) = 1− (0, 95p + 0, 01) P (T ) = −0, 95p + 0, 99. D’où PT (M ) = ▶ Posons g (p ) = 0, 99(1− p ) 99(1− p ) = . −0, 95p + 0, 99 99 − 95p 99(1− p ) . 99 − 95p Déterminons la dérivée. 99( −99 + 95p + 95 − 95p ) −4 × 99 g '( p ) = = . (99 − 95p )2 (99 − 95p )2 La fonction g est décroissante sur [0 ; 1] car g '( p ) < 0. p 0 g (p ) ▶ Tableau p g (p ) 1 1 0 de valeurs. 0,001 0,005 0,01 0,02 0,05 0,10 0,999 9 0,999 8 0,999 6 0,999 2 0,997 9 0,995 5 0,20 0,99 Corrigé Séquence 3 – MA01 79 © Cned - Académie en ligne On sait que P (M ) + P (M ) = 1, d'où P (M ) = 1− P (M ). T T T T Posons h ( p ) = PT (M ). D’où h ( p ) = 1− f ( p ). Comme la fonction f est croissante sur [0 ; 1], h est décroissante sur [0 ; 1]. p 0 1 h (p ) ▶ Tableau 1 0 de valeurs. p h (p ) 0,001 0,005 0,01 0,02 0,05 0,10 0,912 3 0,674 6 0,507 7 0,337 9 0,165 2 0,085 7 0,20 0,04 On sait que P (M ) + P (M ) = 1, d'où P (M ) = 1− P (M ). T T T T Posons k ( p ) = PT (M ). D’où k ( p ) = 1− g ( p ). Comme la fonction g est décroissante sur [0 ; 1], k est croissante sur [0 ; 1]. p 0 1 k (p ) ▶ Tableau 1 0 de valeurs. p k (p ) 0,001 0,005 0,01 0,02 0,05 0,10 0,000 04 0,000 2 0,000 4 0,000 8 0,002 1 0,004 5 0,20 0,01 Quelques commentaires Probabilité conditionnelle PT (M ) Fonction f Variations de la fonction Valeurs prises 80 © Cned - Académie en ligne ( ) P M T g ( ) PT M P (M ) (faux positifs) (faux négatifs) h = 1− f k = 1− g T croissante sur I = 0 ; 0, 2 de 0 à 0,96 Corrigé Séquence 3 – MA01 décroissante sur I décroissante sur I toujours proches de 1 de 1 à 0,04 croissante sur I toujours proches de 0 On remarque tout d’abord que la valeur diagnostique du test n’est pas une notion intrinsèque au test lui-même : elle varie fortement suivant la probabilité p qui dépend de la population ciblée. Si la population est une population à risque, p n’est pas faible et il n’y a pas trop de « faux positifs » ; la positivité du test sera donc un élément important du diagnostic. Par contre, pour une maladie rare, un test de dépistage systématique de toute une population aura l’inconvénient majeur de fournir beaucoup de faux positifs. Le nombre des personnes non malades dont le test est positif et, pour la société, le prix des tests de dépistage systématique, sont des problèmes éthiques et économiques liés à la mise en place de tels tests. Autres remarques ( ) probabilités conditionnelles PT (M ) et PT M varient en sens contraires. ▶ P M est toujours proche de 1, ce qui est rassurant. T ▶ Les ( ) probabilité qu’une personne soit malade alors que le test est négatif, PT (M ), est donc toujours proche de 0. ▶ La Exercice III Le mathou n’ayant aucune mémoire, les essais successifs sont modélisés par la succession d’épreuves répétées et indépendantes, et pour chacune d’elles on utilise la loi équirépartie. On a donc : 1 a. P ( X = 1) = , 6 b. P ( X = 2) = 5 1 5 × = , 6 6 36 5 5 c. P ( X = 6 ) = 5 × 1 = 5 ≈ 0, 067. 6 6 66 6 d. P ( X ≤ 6 ) = 1− P ( X > 6 ) = 1− 5 ≈ 0, 665 car P ( X > 6 ) est la probabilité 6 que le mathou pousse une mauvaise porte à chacun des six premiers essais. On note Tn l’événement « le mathou trouve le fromage au n-ième essai ». Comme le mathou a une mémoire parfaite, s’il ne trouve pas le fromage le nombre de portes entre lesquelles il va choisir diminue de 1 à chaque essai. On obtient l’arbre suivant : 1er essai 1/6 T1 5/6 T1 2e essai 1/5 T2 4/5 T2 3e essai 1/4 3/4 T3 ........ 6e essai ........ T3 Corrigé Séquence 3 – MA01 81 © Cned - Académie en ligne Les valeurs prises par la variable aléatoire Y sont donc 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Avant même de trouver la loi de Y, on peut donc savoir que P (Y ≤ 6 ) = 1, effet le mathou fait six essais au maximum. 1 5 1 1 5 4 1 On trouve P (Y = 1) = , P (Y = 2) = × = , P (Y = 3) = × × = 6 6 5 6 6 5 4 5 4 3 2 1 1 1 …, P (Y = 6 ) = × × × × × = . 6 5 4 3 2 1 6 en 1 , 6 La loi de la variable aléatoire Y est donc la loi équirépartie. Pour tester l’hypothèse selon laquelle les mathoux ont une mémoire, on peut faire faire un très grand nombre d’essais à plusieurs mathoux et calculer la fréquence de découverte du fromage en au plus six essais. Si cette fréquence est très proche de 0,67, on en déduira que les mathoux n’ont aucune mémoire, si cette fréquence est proche de 1, on en déduira que ces animaux ont une excellente mémoire. Exercice IV On rencontre une personne par hasard, on utilise donc la loi équirépartie sur l’univers formé par l’ensemble des dates d’une année. L’événement A « avoir la même date d’anniversaire que vous » contient une seule éventualité et 1 donc P ( A ) = ≈ 2, 7 × 10 −3. 365 Si les personnes sont plus nombreuses que les jours de l’année, il y a néces- sairement plusieurs personnes dont les dates d’anniversaire coïncident. En tenant compte du 29 février, on trouve qu’à partir de 367 personnes on est sûr qu’il y a plusieurs anniversaires à la même date, la probabilité qu’au moins deux personnes aient leur anniversaire le même jour est donc égale à 1. Nommons ces 30 enfants e1, e2 ,... ,e 30 . Soit D1et 2 l’événement « les enfants e1 et e2 ont des dates d’anniversaire 364 ≈ 0, 997 car 2011 n’est pas une différentes ». On a P (D1et 2 ) = 1− P ( A ) = 365 année bissextile. Soit D1et 2et 3 l’événement « les enfants e1, e2 et e 3 ont des dates d’anniversaire différentes ». D’où P (D1et 2et 3 ) = P (D1et 2 ) × 363 car la probabilité que la date d’anniversaire 365 du troisième enfant soit différente des deux premières sachant que les deux 363 premières sont différentes est égale à car les deux dates d’anniversaire 365 des deux premiers enfants sont exclues. 82 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 ) On a donc P (D1et 2et 3 = 364 363 × . 365 365 ) On obtient de même que P (D1et 2et 3et 4 = 364 363 362 × × . 365 365 365 En appelant D l’événement « les anniversaires des 30 enfants sont tous à des dates différentes » on obtient 30 −1= 29 fracttions 364 363 362 336 . P D = × × × ... × 365 365 365 365 ( ) Calcul de P (C ) L’événement C « deux anniversaires au moins coïncident » est l’événement contraire de l’événement D () donc P (C ) = 1− P D = 1− 364 363 362 336 × × × ... × . 365 365 365 365 Pour calculer cette probabilité et déterminer l’entier N, on peut utiliser les algorithmes suivants : Calcul de P (C ) Détermination de N Variables k : compteur de boucles ; n : un entier naturel ; p : un nombre réel compris entre 0 et 1. Initialisation p =1 n = nombre de personnes du groupe Traitement Pour k de 1 à n − 1 365 − k mettre p × dans p 365 Sortie Afficher 1− p Variables k : compteur de boucles ; N : un entier naturel ; p : un nombre réel compris entre 0 et 1. Initialisation p =1 Traitement Pour k de 1 à 367 Tant que p < 0, 5 365 − k mettre p × dans p 365 N =k Sortie Afficher N On peut utiliser un tableur de la façon suivante. On a rempli les colonnes A, B et C ; dans la cellule D2, on a recopié C2, c’est364 à-dire la fraction ≈ 0 , 997, dans la cellule D3 on a rentré la formule 365 364 363 D2*C3 c’est-à-dire , et on l’a recopiée ce qui permet d’obtenir × 365 365 364 363 362 336 dans la cellule D30. La colonne E donne donc les × × × ... × 365 365 365 365 probabilités de rencontrer au moins une coïncidence de dates d’anniversaire en fonction du nombre de personnes du groupe. Corrigé Séquence 3 – MA01 83 © Cned - Académie en ligne Pour 30 enfants, on trouve P (C ) 0,706. La probabilité P (C ) dépasse 0,5 à partir de N =23. 84 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 3 – MA01 C orrigé Séquence 4 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 La moyenne d’accord, mais laquelle ? La moyenne arithmétique de 5 et 15 est 10. La moyenne géométrique de 5 et 15 est 5 3 soit environ 8,7. La moyenne arithmétique est la plus avantageuse pour Céleste. Appelons a et b les notes d’un quelconque des élèves. La moyenne arithmé- tique de cet élève est : Conclusion La moyenne arithmétique est toujours plus grande ou égale à la moyenne géométrique, donc c’est toujours la plus avantageuse, indépendamment des notes de l’élève. Activité 2 n un 0 1 2 3 4 5 6 7 1 2 4 8 16 32 64 128 a +b et la moyenne géométrique est G = a × b . 2 a +b 1 − ab = ( a − b )2 ≥ 0 Comme A − G = 2 2 puisqu’un carré est toujours positif, on a A ≥ G . A= Propriétés des suites géométriques de premier terme 1 et de raison q strictement positive M3 Représentation graphique de la suite (un ) M2 M1 1 0 M0 1 Corrigé Séquence 4 – MA01 85 © Cned - Académie en ligne Propriétés de la suite (u ) n a. u1+ 2 = u 3 = 8 et u1 × u 2 = 2 × 4 = 8. b. u 3+ 4 = 128 = u 3 × u 4 . Explication : um + n = 2m + n = 2m × 2n = um × un . c. Le résultat du b) s’écrit f (m + n ) = f (m ) × f (n ). du point C est égale à q fois l’ordonnée du point B. ▶ La moyenne arithmétique des abscisses des points A et C est égale à l’abscisse du point B. ▶ La moyenne géométrique des ordonnées des points A et C est égale à l’ordonnée du point B. ▶ L’ordonnée Activité 3 Prolongement à Z a. p –3 –2 –1 M3 up = f (p ) 2−3 = 1 1 = = 0,125 2 8 3 1 = 0, 25 4 1 2−1 = = 0, 5 2 2−2 = 0 20 = 1 1 21 = 2 2 4 3 8 M2 M1 M–3 M–2 M0 M–1 O 1 1 1 1 1 × = puis f ( −2 − 1) = f ( −3) = . 4 2 8 8 1 c. On calcule f ( 3) × f ( −2) = 8 × = 2 puis f ( 3 − 2) = f (1) = 2. 4 On obtient le même résultat. b. On calcule f ( −2) × f ( −1) = d. Calculons par exemple f ( −7) × f ( 3) et f ( −7 + 3). 1 1 1 f ( −7) × f ( 3) = ×8 = et f ( −7 + 3) = f ( −4 ) = . 128 16 16 Le résultat est encore le même. 86 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 Pour cette question, on revient à q > 0. Pour justifier que pour tous entiers relatifs m et n, on a f (m + n ) = f (m ) × f (n ), on commence par fixer deux entiers relatifs m et n quelconques. Puis on calcule séparément f (m + n ) et f (m ) × f (n ) , si on trouve le même résultat c’est gagné ! D’après les règles connues sur les puissances entières (éventuellement négatives), on sait que : f (m + n ) = 2m + n = 2m × 2n (ici, m ou/et n peuvent être négatifs). Comme nous avons prolongé f à de sorte que la définition f (k ) = 2k reste vraie pour k négatif, on a encore f (m ) = 2m et f (n ) = 2n ; donc 2m × 2n = f (m ) × f (n ). Par conséquent, f (m + n ) = f (m ) × f (n ). Puisque les entiers relatifs m et n ont été choisis quelconques, on peut conclure que : pour tous entiers relatifs m et n, on a f (m + n ) = f (m ) × f (n ). Justifions que f est strictement positive ; autrement dit, que pour tout entier relatif p , f ( p ) > 0. On commence par remarquer que si m est un entier positif alors f (m ) = 2m est strictement positif, puis que si m est un entier négatif alors −m est un 1 entier strictement positif, donc f (m ) = 2m = est strictement positif. −m 2 On conclut que, dans tous les cas, pour tout entier relatif p , f ( p ) > 0. Activité 4 Prolongement à Première étape La fonction f : RaR p a 2p est alors définie en … ; –3 ; –2,5 ; –2 ; –1,5 ; –1 ; –0,5 ; 0 ; 0,5 ; 1 ; 1,5… Autrement dit, f est définie pour m tous les réels du type avec 2 m ∈Z. 1 O 1 Corrigé Séquence 4 – MA01 87 © Cned - Académie en ligne Le tableau précédent peut ainsi s’écrire : Abscisse m −3 = 2 Ordonnée m f 2 −6 2 −2, 5 = −5 2 −2 = 1 1 1 8 32 4 −4 2 −1, 5 = −3 2 −1 = −2 −0 , 5 = − 2 2 8 0= 2 1 1 1 1 0 2 0, 5 = 1 1 2 1= 2 2 1, 5 = 2 2 3 2 2= 4 2 2, 5 = 4 8 5 2 3= 32 6 2 8 2 Ecrivons différemment les nombres du tableau précédent… pour y voir plus clair. 5 −5 1 On calcule 2 = 32 puis 2 = . 32 Ces valeurs sont dans le tableau précédent. ( ) ( ) On en déduit le tableau : Abscisse m 2 Ordonnée f m 2 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) ( 2) −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 × 2 Dans le cas présent (où q = 2), à la lecture de la 2e ligne du tableau précédent, une règle semble se dégager. L’égalité suivante résume cette règle : m f = 2 ( 2) m . Le point M 5 dont l’abscisse est la moyenne (arith- M3 2 métique) des abscisses des points M2 et M 3 a pour ordonnée 32 alors que le milieu du seg- ment [M 2M 3 ] a pour ordonnée la moyenne (arith- I M5/2 M2 métique) des ordonnées de ces points c’est-à-dire 4+8 = 6. On vérifie que 32 < 6 (la moyenne 2 géométrique est plus petite que la moyenne arithmétique). Le milieu (appelé I) du segment [M2M 3 ] est donc situé au-dessus du point M 5 . 2 1 ◀ O 88 © Cned - Académie en ligne 1 Corrigé Séquence 4 – MA01 Plaçons ces points sur le graphique. Deuxième étape En réitérant le processus de dichotomie on complète le tableau suivant : Point abscisse M −3 –3 M 11 M 5 M 9 − − − 4 11 − 4 2 5 − 2 ordonnée 0,125 0,15 Point M1 M1 M3 4 2 4 abscisse ordonnée − 0,18 1 1 3 4 2 4 1,19 1,41 1,68 M −2 M 7 − 4 9 − –2 4 0,21 M1 1 2 0,25 M − 4 7 − 4 0,30 3 M 5 2 4 − 3 − 2 0,35 M −1 M 3 M 1 − 5 –1 4 0,42 M5 M3 M7 4 2 4 5 3 7 4 2 4 2,38 2,83 3,36 0,5 M2 2 4 − − 4 3 4 0,59 − 2 1 2 0,71 M9 M5 4 2 M 1 − − M0 4 1 0 4 0,84 1 M 11 M3 4 9 5 11 4 2 4 4,76 5,66 6,73 3 8 On place ensuite les nouveaux points du nuage sur un nouveau graphique. Ceci peut s’obtenir directement avec Geogebra à l’aide de la seule commande : L = Séquence[(i,2^i),i,-3,3,0.25] Dans cette expression, il est demandé au logiciel de construire une liste (appelée L) de points de coordoni nées (i , 2 ) pour toutes les valeurs de i comprises entre −3 et 3 distantes de 0,25. 1 O 1 Corrigé Séquence 4 – MA01 89 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 Ecrivons sous la forme a b ou a b c d avec a ≠ c , les expressions suivantes : a. 23,7 × 25 = 23,7+ 5 = 28,7. b. 0, 4 3 × 0, 4 −2,5 = 0, 4 3 − 2,5 = 0, 40,5. 3, 9 × 3, 9 −2 = 3, 90,5 × 3, 9 −2 = 3, 90,5 − 2 = 3, 9 −1,5. c. 3−8,1 × 22 d. 2 3 Exercice 2 × 2−2,1 = 3−8,1 × 3−2 × 22 × 2−2,1 = 3−10,1 × 2−0,11. f est une fonction exponentielle, donc il existe un nombre réel q > 0 tel que pour tout réel x, f ( x ) = q x . Comme f (2) = 1, 2 le réel q doit vérifier q 2 = 1, 2. Comme en plus q > 0 , nécesx sairement q = 1, 2. 1 x 2 Finalement, la fonction f vérifie pour tout réel x, f ( x ) = 1, 2 = 1, 2 x 2 soit f ( x ) = 1, 2 . ( ) Autrement dit, f est la fonction exponentielle de base 1, 2. Exercice 3 5,5 5 4,5 4 3,5 x x–0,8 3 2,5 2 1,5 1 x 0,8 x 0,5 0 90 © Cned - Académie en ligne 1 2 Corrigé Séquence 4 – MA01 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 On observe que les deux fonctions sont décroissantes mais que la fonction exponentielle de base 0,8 décroit (beaucoup) plus vite et ceci est d’autant plus vrai que l’intervalle d’observation contient de grandes valeurs de x. Exercice 4 a. Notons f la fonction cube. L’équation x 3 = 1 équivaut à f ( x ) = 1, ou encore f ( x ) = f (1) puisque f (1) = 13 = 1. Comme la fonction « cube » est continue et strictement croissante sur , il ne peut exister, au plus qu’un nombre réel x tel que f ( x ) = f (1). Comme, de manière évidente, le réel x = 1 convient, c’est que c’est le seul. Conclusion : L’ensemble des solutions de l’équation x 3 = 1 est = 1 . {} b. De la même façon, l’équation x 3 = 2 équivaut à f ( x ) = 2, qui n’admet elle aussi qu’une solution réelle. Conclusion Pour obtenir une valeur approL’ensemble des solutions de l’équation chée de cette solution vous pou 1 vez, à l’aide d’une calculatrice, 3 x = 2 est = 2 3 . calculer 21/3 (cette écriture est justifiée à la question ). c. Des arguments analogues aux précédents montrent que l’équation x 3 = −8 admet une unique solution réelle. Comme −2 convient, on conclut que l’ensemble des solutions de l’équation x 3 = −8 est = −2 . 1 3 d. De même, l’ensemble des solutions de l’équation x = −5 est = −5 3 . Pour déterminer le réel strictement positif x tel que x −1,5 = 2 , nous allons { } ( ) utiliser la formule x a soit b = − 1 . 1, 5 ( ) Ainsi, x −1,5 L’équation x − 1 15 , −1,5 b = x ab avec a = −1, 5 et b choisi de sorte que ab = 1 = x 1. ( ) = 2 devient donc x −1,5 − 1 15 , = ( 2) − 1 15 , soit x = ( 2 ) −1 15 , . Conclusion On peut simplifier cette écriture : ( 2) − 1 1 −2 15 , = (22 ) 3 =2 1×( − 2 ) 2 3 −1 = 2 3. L’ensemble des solutions de l’équation − 1 x −1,5 = 2 est = 2 3 . Corrigé Séquence 4 – MA01 91 © Cned - Académie en ligne Exercice 5 Il ne peut s’agir que de la courbe (Ꮿ 3 ) puisque sa fonction f associée ne vérifie pas f (0 ) = 1 et que c’est la seule. Parmi les courbes restant à attribuer, la courbe d’une fonction décroissante. (Ꮿ 2 ) est la seule à être celle Comme une fonction exponentielle de base q > 0 est décroissante seulement lorsque q < 1 , la courbe Ꮿ 2 est celle de la fonction exponentielle 2 de base . 3 ( ) (Ꮿ 1) a une ordonnée d’environ 2,5. Le point d’abscisse 1 de la courbe (Ꮿ 4 ) a une ordonnée d’environ 3. Par conséquent, la fonction g associée à (Ꮿ 1) vérifie g (1) = 2, 5. Comme g Le point d’abscisse 1 de la courbe est une fonction exponentielle (notons q, sa base) pour tout réel x on sait que g ( x ) = q x . En particulier, g (1) = q 1 = q . Donc q = 2, 5. (Ꮿ 1) est donc associée à la fonction exponentielle de base 2,5. La courbe (Ꮿ 4 ) est donc associée à la fonction exponentielle de base 3. Remarquons que la courbe (Ꮿ 4 ) passe par le point de coordonnées (1 ; 3) La courbe donc sa fonction associée (notons la h) vérifie h (1) = 3 ce qui est bien le cas puisque h ( x ) = 3x . 92 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 Corrigé de l’activité du chapitre 3 Activité 5 Laquelle choisir ? ( ) Appelons A le point de coordonnées 0 ; 1 . Pour toute base q > 0, la foncx tion exponentielle de base q est définie par f ( x ) = q . Comme, pour toute base q > 0, f (0 ) = q 0 = 1, la courbe de f passe par A. 0.5^x 0.3^x 16 3^x 2^x 1.5^x 14 12 Conclusion Toutes les courbes des fonctions exponentielles passent par le point A. 10 8 6 4 0.9^x 1.1^x 2 1.1^x 2^x 1.5^x 3^x –10 –8 –6 –4 Une équation de la droite soit y = x + 1. 0 A 2 4 6 8 10 Ᏸ de pente 1 passant par A est : y − 1 = 1× ( x − 0) 9 8 a. Pour tracer la droite Ᏸ on peut entrer simplement dans le champ de saisie y = x + 1 et pour la fonction exponentielle on peut entrer y = e^x. 7 6 5 4 3 2 q = 2.7 1 –3 –2 –1 0 –2 1 2 3 4 5 6 7 b. En faisant varier q à l’aide du curseur, on peut faire en sorte que la tangente à la courbe de la fonction exponentielle de base q se superpose avec la droite Ᏸ ; cette superposition étant obtenue lorsque q est environ égal à 2,7. Corrigé Séquence 4 – MA01 93 © Cned - Académie en ligne c. Puisque, par définition, f ′(a ) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe de la fonction f au point d’abscisse a, on a : f ′(0 ) ≈ 2, 7. d. On peut lire f ′(0 ) sur l’équation de la tangente en x = 0 à la courbe de la fonction exponentielle (cette équation apparait dans la fenêtre algèbre), et f ′(0 ) est le coefficient de « x » dans l’équation de la tangente. Par exemple, pour q = 0,1 on lit f ′(0 ) ≈ −2, 3 comme on peut le voir sur le graphique cidessous. 10 9 8 7 6 5 4 3 2 q = 0.1 1 –4 –3 f '(0 ) –2 –1 0 −2,30 −0, 69 −0,11 1 2 3 4 5 6 7 0, 26 0,41 0, 59 0, 69 0,79 0,83 1,3 1,5 1,8 2 2,2 2,3 q 0,1 0,5 f '(0 ) 0,88 0,91 0,95 0,99 1,00 1,03 1,06 1,10 1,5 2,01 q 2,4 2,5 2,6 2,7 2,72 2,8 2,9 3 4,5 7,5 0,9 e. « La fonction exponentielle f de base q ≈ 2, 7 vérifie f ′(0 ) = 1 ». 94 © Cned - Académie en ligne 8 Corrigé Séquence 4 – MA01 9 Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 6 A = e2 × e −1,5 × e = e2 × e −1,5 × e0,5 = e2−1,5+ 0,5 = e1 = e. B= e −1 × e5,5 e×e 0 ,8 = e −1+ 5,5 − (1+ 0,8 ) = e2,7 . 2 2 1 C = = e −3 = e( −3) × 2 = e −6 . e3 ( ) D= ex e −2x × e2 = e x − ( −2x )+ 2 = e 3x + 2. E = e x × (e − x − 1) = e x × e − x − e x × 1 = e x − x − e x = e0 − e x = 1− e x . Exercice 7 a. Soit x un réel fixé. On calcule ( ) (e x + e − x )2 − (e x − e − x )2 = e x 2 ( ) ( ) − (e − 2 + e )= 4 ( ) 2 2 2 + 2 × ex × e− x + e− x − ex − 2 × ex × e− x + e− x = e2x + 2 + e −2x −2x 2x Conclusion Pour tout réel x, (e x + e − x )2 − (e x − e − x )2 = 4. b. On calcule ex ex + e− x = ex e x (1+ e − x e − x ) = 1 1+ e −2x . Conclusion Pour tout réel x, ex ex + e− x = 1 1+ e −2x . Corrigé Séquence 4 – MA01 95 © Cned - Académie en ligne Corrigé des activités du chapitre 4 Activité 6 Le clone de sa dérivée En faisant varier q, la valeur de q pour laquelle les deux courbes se super- posent est environ 2,7. (on retrouve environ la même valeur que celle trouvée à l’activité 5 lorsque nous cherchions la base q pour laquelle la fonction exponentielle de base q vérifiait f ′(0 ) = 1). Le fait qu’il soit possible de superposer la courbe d’une fonction et la courbe de sa fonction dérivée est déjà un résultat remarquable en soi. Nous remarquons aussi (graphiquement) que ceci est possible pour une fonction exponentielle, et il semble que ça ne le soit que pour une seule de celles-ci. Ceci signifie que exp ′( x ) = exp( x ) pour tout réel x. Activité 7 Stoïque par dérivation exp(0 + h ) − exp(0 ) . h Comme toutes les fonctions exponentielles (et parce qu’elles prolongent les suites géométriques de 1er terme u 0 = 1) la fonction exp vérifie exp(0 ) = 1 . Mais la fonction exp vérifie en plus exp ′(0 ) = 1. Par définition du nombre dérivé, exp ′( 0 ) = lim h →0 eh − 1 La limite précédente s’écrit donc 1 = lim . h →0 h Nous avons vu que exp(0 ) = 1 et que exp ′(0 ) = 1 , on en déduit bien que : exp ′(0 ) = exp(0 ). La relation fonctionnelle des fonctions exponentielles s’écrit : e x + y = e x × e y , pour tous réels x et y. Donc e 4 ,7+ h − e 4 ,7 = e 4 ,7 × eh − e 4 ,7 = e 4 ,7 × (eh − 1). exp( 4 , 7 + h ) − exp( 4 , 7) Par définition du nombre dérivé : exp ′( 4 , 7) = lim . h h →0 D’après la factorisation précédente : exp( 4 , 7 + h ) − exp( 4 , 7) e 4 ,7 × (eh − 1) = lim h h h →0 h →0 exp ′( 4 , 7) = lim h 4 ,7 ( e − 1) C’est-à-dire exp ′( 4 , 7) = lim e × . h h →0 96 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 Comme e 4 ,7 ne dépend pas de h, on peut écrire (eh − 1) exp ′( 4 , 7) = e 4 ,7 × lim . h →0 h On reconnaît la limite du . Donc exp ′( 4 , 7) = e 4 ,7 × 1 ; autrement dit : exp ′( 4 , 7) = exp(4,7). On peut penser que le résultat précédent se généralise pour un réel a quel- conque. On conjecture que pour tout réel a, exp ′(a ) = exp(a ). Activité 8 Comportements asymptotiques (limites) a. La suite (en ) est géométrique de raison q = e et de 1er terme 1. Comme e >1 , lim en = +∞ . n →+∞ b. Pour tout n ∈ , on note An le point d’abscisse n de la courbe de la fonction exponentielle. Les coordonnées de A 100 sont environ (100 ; 2,69 × 1043 ) ; celles de A 200 sont environ (200 ; 7,23 × 1086 ). Avec le logiciel Geogebra, on observe que l’ordonnée en du point An grandit très vite (bien plus vite que n) lorsque n prend de grandes valeurs. Ceci est cohérent avec lim en = +∞ . n →+∞ 1 et de 1er terme 1. e n n 1 1 Comme < 1 , lim e −n = lim e −1 = lim = 0. e n →+∞ n →+∞ n →+∞ e –1 a. La suite (e −n ) est géométrique de raison q = e = ( ) b. Pour tout n ∈ , on note Bn le point d’abscisse −n de la courbe de la fonction exponentielle. Les coordonnées de B100 sont environ ( −100 ; 3, 72 × 10 −44 ) ; celles de B200 sont environ ( −200 ;1, 38 × 10 −87 ). Avec le logiciel Geogebra, on observe que l’ordonnée e −n du point Bn diminue et se rapproche très vite de zéro en lui restant supérieure (bien plus « vite » que n ne grandit) lorsque n prend des valeurs de plus en plus grandes. On pense donc que lim e −n = 0. n →+∞ Corrigé Séquence 4 – MA01 97 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 4 Exercice 8 Une équation de la tangente (T) à la courbe de la fonction exponentielle au point d’abscisse 1 est : y = exp ′(1) × ( x − 1) + exp(1) ; soit encore y = e( x − 1) + e ; soit enfin y = e × x . La droite (T) passe par l’origine O du repère. Exercice 9 a. On a successivement e 3x +1 = e x équivaut à e 3x +1 × e − x = e x × e − x équi- vaut à e 3x +1− x = e x − x équivaut à e2x +1 = e0 équivaut à 2x+1= 0 équivaut à x = − 1 . 2 L’ensemble des solutions de l’équation e 3x +1 = e x est donc (e ) b. On transforme 2 x e 2 2 ex = = e x −1 . e (e ) = x 2 D’où, l’équation e x { } = − 21 . 2 2 2 équivaut à e x −1 = e x soit encore e e = 1 , soit finalement e −1 = 1 ce qui est toujours faux (quelque soit x). Donc = ∅. x 2 −1− x 2 2 c. e x = 1 2 2 équivaut à e x × e x = 1 soit encore e x + x = 1 . ex 2 Comme 1 = e0 , l’équation équivaut encore à e x + x = e0 ou bien à : x 2 + x = 0 soit finalement à : x ( x + 1) = 0. Donc = {−1 ; 0}. ( ) ( ) 2 d. L’équation e2x − 2e x + 1 = 0 équivaut à e x − 2 e x + 1 = 0. Ceci signifie que le nombre e x est une solution de l’équation du second degré t 2 − 2t + 1 = 0. Or, cette dernière équation équivaut à (t − 1)2 = 0 ; elle n’admet donc qu’une seule solution qui est t = 1. Par conséquent, l’équation e2x − 2e x + 1 = 0 est équivalente à e x = 1 soit aussi e x = e0 , soit enfin x = 0. Conclusion : = 0 . {} e. L’équation x e =e − x +1 ou enfin à 1 x = − x + 1. 2 2 Soit finalement x = . Conclusion : 3 98 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 ( ) 1 équivaut à e x 2 = e − x +1 ou encore à 2 3 = . 1x 2 e = e − x +1 , Exercice 10 a. L’inéquation e5x + 2 ≤ e7x − 4 équivaut à 5x + 2 ≤ 7x − 4 puisque la fonction exponentielle conserve l’ordre des nombres réels. Comme 5x + 2 ≤ 7x − 4 équivaut à x ≥ 3 , l’ensemble des solutions de l’inéquation est : = 3 ; + ∞ . ( ) − e1 ≥ 0 équivaut à e 3 1 soit encore à e 3x ≥ e −1 . e Puisque la fonction exponentielle conserve l’ordre, cette dernière inéquation équivaut à 3x ≥ −1 soit finalement x ≥ − 1 . b. L’inéquation e x 3x ≥ 3 L’ensemble des solutions de l’inéquation est donc = − 1 ; + ∞ . 3 c. L’inéquation e2x − e1+ x < 0 équivaut à e2x < e1+ x . Puisque la fonction exponentielle conserve l’ordre, cette dernière inéquation équivaut à 2x < 1+ x soit x < 1. L’ensemble des solutions de l’inéquation = −∞ ; 1 . e2x − e1+ x < 0 est donc d. Pour résoudre l’inéquation e x + e − x > 2 nous commençons par chercher à ne faire apparaitre que des exposants qui soient des entiers positifs de e x . Pour cela, on factorise e x + e − x ainsi e x + e − x = e − x (e2x + 1) de sorte que l’inéquation e x + e − x > 2 devienne e − x (e2x + 1) > 2 ; puis en multipliant chacun des deux membres de cette inéquation par le même nombre strictement positif e x on obtient l’inéquation équivalente suivante : e x × e − x (e2x + 1) > e x × 2 soit encore e2x + 1 > 2e x ( ) − 2(e ) + 1> 0. soit enfin e x 2 x Ceci signifie que e x est solution de l’inéquation t 2 − 2t + 1 > 0. Résolvons d’abord cette dernière inéquation. Comme t 2 − 2t + 1 = (t − 1)2 qui est un carré toujours positif ou nul, l’inéquation (t − 1)2 > 0 ne sera pas vérifiée si (t − 1)2 = 0 , c’est-à-dire si t = 1. Donc l’ensemble des solutions de l’inéquation t 2 − 2t + 1 > 0 est = ] − ∞ ; 1[∪]1 ; + ∞ [. Par conséquent, e x est solution de l’inéquation t 2 − 2t + 1 > 0 si et seulement si e x ∈] − ∞ ; 1[∪]1 ; + ∞ [, autrement dit, si et seulement si e x ≠ 1. Comme e x = 1 ⇔ x = 0, l’ensemble des solutions de l’inéquation e x + e − x > 2 est = ] − ∞ ; 0[∪]0 ; + ∞ [. Corrigé Séquence 4 – MA01 99 © Cned - Académie en ligne Exercice 11 a. On a : h ( x ) = eu ( x ) avec u ( x ) = x 2 + 1 x − 3. 2 u qui est une fonction polynôme est dérivable sur et u ′( x ) = 2x + 1 . 2 Le théorème 3 s’applique : h est donc une fonction dérivable sur h ′( x ) = u ′( x )eu ( x ) = (2x + 2 1 1) × ex + 2 x − 3 , 2 et pour tout réel x. b. On a : k ( x ) = eu ( x ) avec u ( x ) = 7x 3 + 5x 2 − 3x . u qui est une fonction polynôme est dérivable sur et u ′( x ) = 21x 2 + 10 x − 3. Le théorème 3 s’applique : k est donc une fonction dérivable sur et 3 2 k ′( x ) = u ′( x )eu ( x ) = (21x 2 + 10 x − 3) × e7x + 5x − 3x , pour tout réel x. Exercice 12 a. Calculons la dérivée de la fonction f définie pour tout x ∈[0 ; + ∞ [ par f (x ) = e x . f est une fonction dérivable sur ]0 ; + ∞ [ (pas en zéro, a priori) et pour tout x ∈ ]0 ; + ∞ [ , on peut écrire f ( x ) = eu ( x ) où u ( x ) = x . On sait que 1 1 f ′( x ) = u ′( x )eu ( x ) avec u ′( x ) = ; donc f ′( x ) = e x. 2 x 2 x b. Calculons la dérivée de la fonction g définie pour tout x ∈ ]0 ; + ∞ [ par 1 g(x ) = e x . g est une fonction dérivable sur ]0 ; + ∞ [ et pour tout x ∈ ]0 ; + ∞ [ , on peut 1 écrire g ( x ) = eu ( x ) où u ( x ) = . x −1 −1 x1 u(x ) On sait que g ′( x ) = u ′( x )e avec u ′( x ) = ; donc g ′( x ) = e ou 1 x2 x2 ex encore g ′( x ) = − . x2 2 c. Calculons la dérivée de la fonction h définie pour tout réel x par h ( x ) = e −9 x . h est une fonction dérivable sur et pour tout réel x, on peut écrire h ( x ) = eu ( x ) où u ( x ) = −9 x 2. On sait que h '( x ) = u ′( x )eu ( x ) avec u ′( x ) = −18 x ; 2 donc h '( x ) = −18 x e−9 x . d. Calculons la dérivée de la fonction k définie pour tout réel x à l’aide du logiciel XCAS. 100 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 −3x + 2 par k ( x ) = e 7x + 5 Exercice 13 La fonction f est dérivable sur et pour tout x réel, f ′( x ) = e x + 1. Comme pour tout réel x, on sait que e x > 0 a fortiori, e x + 1 > 0 soit pour tout réel x, f ′( x ) > 0. D’après un théorème du cours, f est une fonction strictement croissante sur . Exercice 14 La fonction f est dérivable sur et pour tout x réel, f ′( x ) = e x + xe x . Pour étudier le signe de f ′( x ) on factorise : f ′( x ) = e x ( x + 1). Comme pour tout réel x, e x > 0, le signe de f ′( x ) est celui de x + 1. Le tableau suivant en découle : x f '( x ) −∞ −1 – f (x ) Exercice 15 La fonction f définie sur 0 +∞ + −1 e par f ( x ) = 20 x − 1 est dérivable et pour tout réel x, e 3x 20e 3x − 20 x × 3 × e 3x 20e 3x (1− 3x ) 20(1− 3x ) f ′( x ) = . = = (e 3x )2 (e 3x )2 e 3x Corrigé Séquence 4 – MA01 101 © Cned - Académie en ligne Le signe de f ′( x ) est donc le même que celui de 1− 3x . Le tableau suivant en découle : x 1 3 −∞ + f '( x ) +∞ 0 – 20 −1 3e f (x ) A l’aide du logiciel Geogebra, on entre au clavier dans le champ de saisie : 20x/exp(3x)-1 1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 –0,4 –0,2 0 0,1 –0,2 0,3 0,5 0,7 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9 2,1 2,3 2,5 2,7 2,9 –0,4 –0,6 –0,8 –1 La courbe de f coupe l’axe des abscisses en deux points d’abscisses x 1 et x 2 avec x 1 < x 2. Par lecture sur le graphique précédent, on trouve x 2 ≈ 1 environ. 102 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 Lorsqu’on demande au logiciel de calculer f (1) , la valeur a = −0, 004 apparaît dans la fenêtre Algèbre ; après avoir, si besoin, ajusté le nombre de décimales à 3 (Menu Option > Arrondi). Il semble donc que f (1) < 0. Comme la fonction f est décroissante sur l’intervalle [ 1 ; + ∞ [, l’ordre de f (1) et f ( x 2 ) 3 est l’ordre contraire de celui de 1 et x 2. Puisque f ( x 2 ) = 0, on a f (1) < f ( x 2 ) donc, nécessairement 1 > x 2 c’est-à-dire, x 2 < 1. Exercice 16 (d’après bac ES – Polynésie – juin 2011) VRAIE. On peut même affirmer que la solution de f ( x ) = 0 est située dans l’intervalle ] − ∞ ; 1[. FAUX. Par exemple, si x appartient à l’intervalle ]1 ; 6[⊂ ]1 ; + ∞ [, f ′( x ) < 0 ; puisque f est décroissante sur cet intervalle. VRAIE. On calcule g ( 6 ) = ef ( 6 ) = e 3 , puisqu’on lit dans le tableau f ( 6 ) = 3. FAUX. Comme g ’(3) = f ’(3)ef (3) et f ’(3) < 0, g ’(3) < 0. Corrigé Séquence 4 – MA01 103 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices de synthèse de la séquence 4 Exercice I La fonction f est dérivable sur . On commence par calculer sa dérivée : f ′( x ) = e x − 1 dans le but d’étudier son signe. Comme f ′( x ) est la somme de e x qui est toujours positif et de −1 qui est toujours négatif on ne peut conclure directement. On ne peut pas non plus factoriser f ′( x ). On résout donc les inéquations : f ′( x ) ≥ 0 ⇔ e x − 1≥ 0 f ′( x ) ≤ 0 ⇔ e x − 1 ≤ 0 ⇔ e x ≥ 1 ⇔ e x ≤ 1 ⇔ e x ≥ e0 ⇔ x ≥ 0 ⇔ e x ≤ e0 ⇔ x ≤ 0 (Justification pour la dernière ligne : exp est croissante sur donc exp ne change pas l‘ordre sur ). On en déduit que f est strictement croissante sur ]0 ; + ∞ [ et strictement décroissante sur ] − ∞ ; 0[. Exercice II t Pour tout t ≥ 0, q (t ) = Ce 8 est la quantité en cm3 de la substance à l’instant − t en minutes. Pour déterminer C, on se sert de la donnée de la quantité initiale présente c’est-à-dire quant t = 0. On a q (0 ) = C × e 0 = 5 d’après l’énoncé, soit : C = 5 car e 0 = 1. t t − 8 On a donc q (t ) = Ce = 5×e 8. − Remarque Ici, la variable s’appelle t (et non x) mais les calculs de dérivées s’effectuent de même. Ne pas se laisser perturber par les notations. q est dérivable sur [0 ; +∞ [ et q (t ) = 5e u (t ) t 1 1 avec u (t ) = − = − × t et u '(t ) = − . 8 8 8 t t −1 − 8 5 −8 u (t ) = 5× ×e = − e . On a donc : q '(t ) = 5 × u '(t ) × e 8 8 On étudie le signe de q '(t ) sur [0 ; +∞ [ : t − 5 On a − < 0 et e 8 > 0 pour tout t ∈[0 ; +∞ [ donc pour tout t ≥ 0, q '(t ) < 0. 8 La fonction q est donc strictement décroissante sur [0 ; +∞ [. Remarque Ceci est cohérent puisque la substance est éliminée progressivement. Pour un tel exercice, il faut s’efforcer de faire attention à la cohérence des résultats trouvés. Cela peut permettre de détecter une erreur de dérivée par exemple (comme celle u (t ) d’oublier u ’ en dérivant t e ). 104 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 ( La suite q (n ) q (n ) = 5e −n 8 )n ∈ est définie pour tout entier naturel n par n −1 = 5 e 8 . On reconnaît la suite géométrique de premier terme 5 et de raison e −1 8. Comme la fonction exponentielle est strictement croissante sur l’intervalle ] − ∞ ; 0] , que − 1 et 0 appartiennent à cet intervalle, e e −1 8 8 −1 8 < e0 soit < 1. (q (n ))n ∈ est donc une suite de raison (bien sûr, strictement positive) strictement inférieure à 1. Donc lim q (n ) = 0. n →+∞ t 0 2 4 6 8 10 q (t ) 5 3,894 3,033 2,362 1,840 1,433 y y = q(t) 0,5 0 t 1 Corrigé Séquence 4 – MA01 105 © Cned - Académie en ligne 50 % de 5 cm3 est égal à 2, 5 cm3 . On cherche à résoudre l’inéquation q (t ) ≤ 2, 5 graphiquement. On peut s’aider du graphique précédent en traçant la droite d’équation y = 2, 5 ou de la calculatrice (on peut utiliser un tableau de valeurs de q (t ) de pas 0,1 par exemple). Au bout de 5,6 minutes, soit 5 minutes et 36 secondes, il reste moins de 50 % de la substance injectée dans le sang. Remarque Les 5 premières minutes, il y a plus de 50 % de la substance dans le sang et après t = 6 minutes, il y a moins de 50 % de la substance On pourra résoudre exactement l’inéquation q (t ) ≤ 2, 5 dans le sang. plus tard avec la fonction ln. Exercice III 2 La fonction f définie sur par f ( x ) = e − x est dérivable et pour tout réel x, 2 f ′( x ) = −2x e − x . 2 Le signe de f ′( x ) est celui de −2x puisque pour tout réel x, on a e − x > 0 (une exponentielle est toujours strictement positive). x f '( x ) −∞ +∞ 0 + 0 – 1 f (x ) Voici les écrans obtenus avec : 106 © Cned - Académie en ligne Casio Texas Instruments Réglages VWindow Xmin = -10 ; Xmax = 10 ; Ymin = -0,5 ; Ymax= 1,2. Réglages Window Xmin = -10 ; Xmax = 10 ; Xgrad = 1 ; Ymin = -0,5 ; Ymax= 1,2 ; Ygrad = 1. Corrigé Séquence 4 – MA01 La courbe semble confondue avec l’axe des abscisses à partir d’une certaine valeur mais ce n’est pas le cas. Il suffit pour le vérifier de changer la fenêtre d’observation par exemple : conduit à puis conduit à Ainsi, dans une fenêtre adaptée (unités suffisamment petites sur l’axe (Oy) par rapport à l’axe (Ox)) on observe que l’écart entre la courbe et l’axe (Ox) n’est jamais nul (mais pour x = 3 il est déjà très faible et il devient vite imperceptible à la calculatrice dès que x prend des valeurs plus grandes que 5). Ceci s’explique par un « écrasement très rapide » de la courbe de la fonction exponentielle sur l’axe des abscisses, accentué ici pour la fonction f par le fait que x 2 grandit encore plus vite que x lui-même. Exercice IV (d’après bac ES – Métropole / La Réunion – septembre 2009) On considère les fonctions f, g et h définies et dérivables pour tout nombre réel x de l’intervalle [4 ; 6] par : f ( x ) = 100(e x − 45), g ( x ) = 106 e− x et h ( x ) = g ( x ) − f ( x ). a. La fonction h est dérivable sur l’intervalle [ 4 ; 6] et pour tout réel x ∈[ 4 ; 6], h ′( x ) = g ′( x ) − f ′( x ) = 106 × ( −1) × e − x − 100e x = −100(e x + 104 e − x ). Comme pour tout réel x, on sait que e x > 0 et e − x > 0 , à coup sûr, e x + 104 e − x > 0. D’où, pour tout réel x ∈[ 4 ; 6] , h ′( x ) < 0. Conclusion h est une fonction strictement décroissante sur [ 4 ; 6]. Corrigé Séquence 4 – MA01 107 © Cned - Académie en ligne b. Le tableau de variations de la fonction h en découle : x 4 6 h '( x ) – h( x ) Conclusion c. Pour justifier que l’équation h ( x ) = 0 admet une solution L’équation h ( x ) = 0 admet unique α sur l’intervalle [ 4 ; 6], une solution unique α sur l’innous allons montrer que h ( 4 ) > 0 tervalle [ 4 ; 6]. et h (6 ) < 0; ce qui permettra de conclure, puisque la fonction h est continue et strictement décroissante sur l’intervalle [ 4 ; 6]. On calcule h ( 4 ) = 106 e −4 − 100e 4 + 4500 ≈ 17 355, 8 puis h (6 ) = 106 e −6 − 100e6 + 4500 ≈ −33 364 ,1. a. Recopier puis compléter le tableau de valeurs suivant (les résultats seront arrondis à la centaine la plus proche) : x 4 4,2 4,4 4,6 4,8 5 h(x) 17400 12800 8600 4600 600 –3600 5,2 5,4 5,6 5,8 6 –8100 –13100 –18800 –25500 –33400 b. Sur la figure suivante, la courbe représentative Ꮿ h de la fonction h : 28000 24000 20000 12000 8000 4000 α 4,82 0 3,6 3,8 4 –4000 4,2 4,4 4,6 –8000 –12000 –16000 –20000 –24000 –28000 –32000 108 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 4,8 5,0 5,2 5,4 5,6 5,8 6,0 6,2 6,4 c. Par lecture sur le graphique précédent on trouve 4 , 8 < α < 4 , 9. Exercice V Partie I On a : g '( x ) = e x − 1. Ainsi : g '( x ) > 0 ⇔ e x − 1> 0 ⇔ e x > 1 ⇔ e x > e0 ⇔ x > 0 ; g '( x ) < 0 ⇔ x < 0 et g '( x ) = 0 ⇔ x = 0. On déduit de la précédente étude, le tableau de variations de g. −∞ x Signe de g ’ +∞ 0 – 0 + g 0 g (0 ) = e0 − 0 − 1 = 1− 1 = 0. On déduit du tableau de variations précédent que le minimum de g sur est 0 donc, pour tout x de , g ( x ) ≥ 0 soit e x − x − 1 ≥ 0 ou encore : e x ≥ x + 1. Partie II La tangente Ᏸ à Ꮿ au point d’abscisse 0 a pour équation : Ᏸ : y = f '(0)( x − 0) + f (0) soit Ᏸ : y = e0 ( x − 0 ) + e0 (la dérivée de la fonction exponentielle est la fonction exponentielle). Ainsi Ᏸ a pour équation : y = x + 1. (déjà vu dans le cours sur la fonction exponentielle). : e x ≥ x + 1 d’après la partie I. Cela signifie que Ꮿ est toujours au-dessus de Ᏸ. Pour tout x de Corrigé Séquence 4 – MA01 109 © Cned - Académie en ligne y Ᏸ Ꮿ 1 0 Exercice VI (d’après bac ES – Amérique du Sud – novembre 2010) y 1 x 1 On considère la fonction numérique f définie et dérivable sur telle que, pour tout réel x, on ait : f (x ) = 1 x O x2 − x 2e x −1. 2 On note f ′ sa fonction dérivée sur . Le graphique ci-contre est la courbe représentative de cette fonction telle que l’affiche une calculatrice dans un repère orthonormé. On peut conjecturer que, sur l’intervalle [ −3 ; 2], la fonction f est décrois- sante. On calcule ( ) ( ) 2x − 2x e x −1 + x 2e x −1 = x − x e x −1(2 + x ) = x 1− ( x + 2)e x −1 = xg ( x ) 2 où g ( x ) = 1− ( x + 2)e x −1 pour tout x de . f ′( x ) = Étude du signe de g ( x ) suivant les valeurs de x. a. Pour tout entier naturel n, on a g (n ) = −(n + 2)en −1 + 1 = −e −1(n + 2)en + 1. 110 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 1 Comme −e −1 = − < 0 et que lim (n + 2) = +∞ et lim en = +∞ , on a e n →+∞ n →+∞ lim −e −1(n + 2)en = −∞ ; par conséquent, lim g (n ) = −∞ . n →+∞ n →+∞ b. On calcule g ′( x ) = −e x −1 − ( x + 2)e x −1 = −e x −1( x + 3). Comme pour tout réel x, on sait que e x −1 > 0 , le signe de g ′( x ) est le contraire de celui de x + 3. c. Le tableau de variations suivant en découle : x g ′( x ) g(x ) −∞ +∞ –3 + 0 – 1+ e −4 2 d. Comme g (1) = −2, g (1) < 0. Comme g (0 ) = 1− ≈ 0, 26 ; g (0 ) > 0. Comme e g est une fonction continue et strictement décroissante sur l’intervalle [0 ; 1], d’après la propriété des valeurs intermédiaires, l’équation g ( x ) = 0 possède donc une unique solution dans 0 ; 1 . On note α cette solution. La calculatrice indique g (0, 2) ≈ 0,115 et g (0, 21) ≈ −0, 003 ce qui justifie, d’après le tableau de variations précédent que 0, 20 < α < 0, 21. e. On a les équivalences x ∈] − ∞ ; − 2] ⇔ x ≤ −2 ⇔ x + 2 ≤ 0 ⇔ − ( x + 2) ≥ 0. On sait aussi que pour tout réel x (a fortiori, pour tout x ∈] − ∞ ; − 2]) e x −1 > 0. Donc pour tout x ∈] − ∞ ; − 2], −( x + 2)e x −1 ≥ 0. Par conséquent pour tout x ∈] − ∞ ; − 2], 1− ( x + 2)e x −1 ≥ 1. Autrement dit, pour tout x ∈] − ∞ ; − 2], g ( x ) ≥ 1. f. Comme ] − ∞ ; − 3] ⊂ ] − ∞ ; − 2], d’après la question précédente, pour tout x ∈] − ∞ ; − 3], g ( x ) ≥ 1. g est donc de signe positif sur l’intervalle ] −∞ ; − 3]. Par ailleurs, la lecture du tableau de variations de g nous indique que ▶ ▶ sur l’intervalle [ −3 ; α ] la fonction g décroit de 1+ e −4 à 0 donc pour x ∈[ −3 ; α ], g ( x ) ≥ 0. sur l’intervalle [α ; + ∞ [ la fonction g décroit de 0 en prenant des valeurs négatives (ce qui est cohérent avec le résultat lim g (n ) = −∞ ) donc n →+∞ pour x ∈[α ; + ∞ [, g ( x ) ≤ 0. Corrigé Séquence 4 – MA01 111 © Cned - Académie en ligne On peut résumer ces résultats dans le tableau suivant : x g(x ) α −∞ + +∞ − 0 Sens de variations de la fonction f a. Puisque pour tout réel x, f ′( x ) = xg ( x ), du tableau de signes de la question f. précédente découle le tableau de signes de f ′( x ) : x −∞ − x g(x ) + − f ′( x ) α 0 0 0 + +∞ + 0 + − + 0 − b. Puis, d’après un théorème du cours donnant les variations d’une fonction dérivable à partir du signe de sa dérivée, on en déduit le tableau de variations de f suivant : x f '( x ) −∞ – 0 +∞ α 0 + 0 – f (x ) 0 c. La conjecture de la question est fausse puisque sur l’intervalle [0 ; α ] (c’est-à-dire entre 0 et 0,21 environ) la fonction f est strictement croissante. On peut expliquer ceci par le fait que l’intervalle [0 ; α ] est petit (moins de 0,21 de long) en regard de l’échelle du graphique de la question mais aussi par le fait que f (α ) est petit (0, 002 environ). 112 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 4 – MA01 C orrigé Séquence 5 Corrigé de l’activité du chapitre 2 Activité 1 Retour sur la fonction exponentielle y On sait que le tableau de variation de la fonction exponentielle et sa courbe sont : x ]1 ; + exp ′( x ) f ′( x 0 + 1 exp(x ) 1 O Soit a un réel. On s’intéresse au nombre de solutions de l’équation exp( x ) = a dans à-dire au nombre d’antécédents de a par la fonction exp. y Ꮿexp y = ex 1 x c’est- Deux cas de figure se présentent : ▶ Si a ≤ 0 alors : la courbe représentant la fonction exp et la droite d’équation y = a n’ont pas de point d’intersection car exp( x ) > 0 pour tout x de . 1 x O a Dans ce cas, il n’y a aucun antécédent de a donc aucune solution x à l’équation exp( x ) = a . y=a Corrigé Séquence 5 – MA01 113 © Cned - Académie en ligne y y = ex ▶ Si a > 0 alors : la courbe représentant la fonction exp et la droite d’équation y = a ont un unique point d’intersection. Dans ce cas, l’équation exp( x ) = a admet une et une seule solution α dans . y=a a 1 O 114 © Cned - Académie en ligne ␣ Corrigé Séquence 5 – MA01 x Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 L’ingrédient essentiel à la résolution des calculs de cet exercice est la relation fonctionnelle de la fonction ln : ln(ab ) = lna + ln b , valable pour tous les réels a et b strictement positifs. ln 4 = ln(2 × 2) = ln 2 + ln 2 = 2ln 2 (ici, a = b = 2). ln 6 = ln(2 × 3) = ln 2 + ln 3 (ici, a = 2 et b = 3). ln 24 = ln( 3 × 23 ) = ln 3 + ln(23 ) = ln 3 + 3ln 2. ( ) ln ( −4 )2 = ln( 42 ) = ln(24 ) = 4 ln 2. ln 54 = ln(2 × 33 ) = ln 2 + ln( 33 ) = ln 2 + 3ln 3. ( ) ln 4 = ln 4 − ln 27 = ln(22 ) − ln( 33 ) = 2ln 2 − 3ln 3. 27 ln( 36 ) = ln(6 ) = ln(2 × 3) = ln 2 + ln 3. ln( 9 ) = ln 9 − ln 8 = ln( 32 ) − ln(23 ) = 2ln 3 − 3ln 2. 8 Exercice 2 ln 63 − ln 7 = ln( 32 × 7) − ln 7 = ln( 32 ) + ln 7 − ln 7 = 2ln 3. ln(27 3 ) = ln( 33 ) + ln( 3 ) = 3ln 3 + 1 ln 3 = 7 ln 3. 2 2 2 2ln 21− ln 49 = 2ln( 3 × 7) − ln( 7 ) = 2ln 3 + 2ln 7 − 2ln 7 = 2ln 3. Exercice 3 Exercice 4 ) ( 2 2 A = ln( 11 − 10 ) + ln( 10 + 11) = ln ( 11 − 10 ) × ( 11 + 10 ) = ln 11 − 10 = ln(1) = 0. 1 −3ln 5 B = ln + ln 25 − 5ln 5 = − ln 5 + ln(52 ) − 5 × 1 ln 5 = − ln 5 + 2ln 5 − 5 ln 5 = . 2 2 2 5 1 C = 5ln − 4 ln 3 = 5 × ( − ln 3) − 4 × 1 ln 3 = −7ln 3. 2 3 4 5 3 D = ln + ln + ln = ln 4 − ln 5 + ln 5 − ln 3 + ln 3 − ln 4 = 0. 5 3 4 Exercice 5 ln 6 − ln 3 E =e ln 6 =e 3 = eln 2 = 2. Corrigé Séquence 5 – MA01 115 © Cned - Académie en ligne F =e G − 1 ln 4 2 =e − 1 ln( 22 ) 2 =e − 1 2ln( 2) 2 28 ln ln28−ln4 =e = e 4 = eln7 = 7. = e − ln( 2) = 1 ln( 2) e 1 = . 2 2 3 2 3 H = e2ln 3+ 3 ln 2 = eln( 3 )+ ln( 2 ) = eln( 3 × 2 ) = 32 × 23 = 72. I = ln 1 = − ln(e5 ) = −5. e5 Exercice 6 Vrai / Faux a. VRAI. On se souvient qu’une valeur approchée de e est 2,7. En tout cas, avec certitude, on sait que 2 < e < 3. Comme la fonction ln est strictement croissante sur 0 ; + ∞ , on en déduit que ln 2 < ln e < ln 3, c’est-à-dire ln 2 < 1 < ln 3. ln 2 , puisqu’en ln 0, 5 divisant par ln 0, 5 qui est strictement négatif, l’inégalité change de sens. b. FAUX. L’inéquation x × ln 0, 5 ≤ ln 2 est équivalente à x ≥ 1 1 ln 2 2 ln 2 2 ln 2 1 Comme = = = − , finalement l’inégalité est équivalente à ln 0, 5 ln 1 − ln 2 2 2 1 x ≥− . 2 Conclusion = − 21 ; + ∞ c. FAUX. À l’aide de la relation fonctionnelle de la fonction ln, on calcule x = ln 3 + ln 4 = ln( 3 × 4 ) = ln12, d’où ln x = ln(ln12). Reste à voir que ln(ln(12)) n’est pas égal à 12 ; si c’était le cas : ln(ln(12)) = 12 alors en appliquant la fonction exp à chaque membre de cette égalité, on aurait eln(ln(12)) = e12 , soit encore ln12 = e12 ce qui signifierait que les points A (12 ; ln12 et B (12 ; e12 ) seraient confondus. Ceci n’est pas vrai puisque le point A est sur la courbe de la fonction ln, le point B est sur la courbe de la fonction exp et que ces courbes n’ont pas de point commun (vérifiez-le sur votre calculatrice). Par conséquent, ln(ln(12)) n’est pas égal à 12. ) d. FAUX. D’après la relation fonctionnelle de la fonction exponentielle, x = e5 × e7 = e5+ 7 = e12 , donc ln x = ln e12 = 12. 116 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 5, 2 × 4 , 9 25, 48 = ln . e. VRAI. On calcule b − a = ln 5, 2 − ln11+ ln 4 , 9 = ln 11 111 25, 48 Comme 25, 48 > 11, > 1. Comme la fonction ln conserve l’ordre des 11 25, 48 inégalités (car elle est strictement croissante sur ]0 ; + ∞ [ ), ln > ln1, 11 25, 48 autrement dit ln > 0. On a donc montré que b − a > 0 soit a < b. 11 Conclusion Si a = ln11− ln 4 , 9 et b = ln(5, 2) alors a < b. Corrigé Séquence 5 – MA01 117 © Cned - Académie en ligne Corrigé de l’activité du chapitre 3 Activité 2 La symétrie orthogonale par rapport à la première bissectrice et Pour définir le point A de coordonnées (2 ; 3) dans le logiciel Geogebra, on peut entrer dans le champ de saisie A = (2,3) ; autrement dit, on sépare les coordonnées par une virgule (le séparateur décimal est le point). B 5 4 A 3 C D 2 E 1 0 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 –1 F –2 –3 G :y=x –4 –5 Pour construire le symétrique B ′ du point B , on trace la perpendiculaire à ∆ passant par B. Le point B ′ est sur cette perpendiculaire à la même distance que B de la droite ∆ mais de l’autre côté de la droite ∆ (c’est-à-dire, dans l’autre demi-plan bordé par ∆ ). On remarque que le point B ′, symétrique orthogonal du point B par rapport à la 1re bissectrice, est en fait le point E. On construit de même les autres symétriques : 118 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 B 5 E’ 4 C’ 3 A D 2 D’ C A’ E 1 B’ 0 –5 –4 –3 –2 –1 F 1 0 2 3 4 5 –1 G’ –2 F’ G –3 –4 :y=x –5 En ajoutant au graphique précédent les points H’ et l’, on complète le tableau suivant : A Point M C D E F G H I 2 (2 ; 3) (1 ; 5) ( 4 ; 2) (2 ; 2) (5 ; 1) ( −3 ; − 1) ( −2 ; − 4 ) (3 ; –5) (π ; e ) Coordonnées de M Point M‘ symétrique de M Coordonnées de M‘ B A′ B′ C′ D′ E′ F′ G′ H′ I′ 2 (3 ; 2) (5 ; 1) (2 ; 4) (2 ; 2) (1 ; 5) (–1 ; –3) (–4 ; –2) ( −5 ; 3) (e ; π ) À l’aide du tableau précédent, compléter la conjecture suivante : « Si un point M a pour coordonnées (a ; b ) alors le symétrique de M par rapport à la première bissectrice a pour coordonnées (b ; a )». Corrigé Séquence 5 – MA01 119 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 7 a. Le point A est sur la courbe de la fonction ln donc ses coordonnées vérifient l’équation de cette courbe ; autrement dit, en notant ( x A ; y A ) les coordonnées de A, on doit avoir y A = ln x A . Comme x A = e −2 , on calcule y A = ln(e −2 ) = −2ln e = −2. ( ) La phrase complétée est donc A e −2 ; − 2 ∈Ꮿ ln . b. Notons a le nombre par lequel il faut remplacer les pointillés dans B (..... ; y ∈Ꮿ ln . Pour la même raison qu’à la question précédente, a doit vérifier lna = y , c’est-à-dire, a = e y (y est une donnée de l’énoncé, même si on ne sait pas combien vaut ce nombre). La phrase complétée est donc B e y ; y ∈Ꮿ ln . ) ( ) c. L’opération consistant à échanger les coordonnées d’un point est la symétrie par rapport à la première bissectrice du repère. Comme les points des courbes des fonctions exp et ln s’échangent par cette symétrie, la phrase complétée est C ( x ; y ) ∈Ꮿ exp ⇔ D ( y ; x ) ∈Ꮿ ln . d. D’après une propriété du cours à savoir, ln x = 5 ⇔ x = e5 . e. Remarquons d’abord que ln e x = x . x Puis e x × e − ln e = e x × e − x = e x − x = e0 = 1. x Il fallait donc écrire e x × e − ln e = 1. Exercice 8 a. L’image de 0,5 par la fonction ln est ln 0, 5. On a aussi ln 0, 5 = ln 1 = ln(2−1) = − ln 2. 2 b. Notons b l’antécédent de −0, 5 par la fonction ln. On écrit que ln b = −0, 5 est équivalent à b = e −0,5 . c. Si on note a le nombre ayant pour image 2,7 par la fonction exp alors ea = 2, 7 c’est-à-dire a = ln 2, 7. d. L’équation ln x = 0 est équivalente à x = e0 soit encore x = 1. Donc l’ensemble des solutions est = 1 . {} e. L’équation ln x = 1 est équivalente à x = e1 soit encore x = e. Donc l’ensemble des solutions est = e . {} 120 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 Corrigé des activités du chapitre 4 Activité 3 Le sens de variation de la fonction réciproque On considère les fonctions f et g définies pour tout réel positif x par f ( x ) = x 2 et g ( x ) = x . a) Pour montrer que les fonctions f et g sont réciproques nous allons utiliser la définition suivante : Définition On dit que les fonctions f et g sont réciproques lorsque partant d’un nombre a, en appliquant d’abord la fonction f puis la fonction g, on retrouve le nombre a. Conclusion Pour commencer, on se donne un nombre réel positif a quelconque. En lui appliquant la fonction f on obtient le nombre réel a 2. En appliquant ensuite la fonction g au résultat précédent, on obtient a 2 . Comme on a choisi a tel que a ≥ 0, on sait que a 2 = a. Par conséquent, nous avons démontré que partant d’un nombre réel positif a et en lui appliquant successivement f puis g on retrouve le nombre a de départ. Les fonctions f et g sont réciproques. b) Appliquer la fonction f revient à appliquer la fonction « carré » aux réels positifs. Comme la fonction « carré » est strictement croissante sur [0 ; + ∞ [, la fonction f est strictement croissante. La fonction g (définie sur [0 ; + ∞ [) est la fonction « racine carrée », qu’on sait strictement croissante. Nous allons voir à la question suivante, que ce cas particulier se généralise : une fonction et sa fonction réciproque ont la même monotonie (c’est-à-dire que si l’une est strictement croissante, l’autre aussi ; si l’une est strictement décroissante, l’autre aussi). 25 20 Cas général : On considère deux fonctions u et v réciproques, 15 10 a. On dessine une courbe Ꮿ u d’une fonction u (ici u est strictement croissante). 5 O 5 10 15 20 25 –5 Corrigé Séquence 5 – MA01 121 © Cned - Académie en ligne 25 puis la courbe Ꮿ v , symétrique de Ꮿ u par rapport à la première bissectrice du repère. 20 15 10 On constate que ces deux courbes « montent ». On conjecture donc que si u est strictement croissante, la fonction v, réciproque de u, elle aussi, est strictement croissante. 5 O 5 10 15 20 25 –5 Pour le démontrer, on revient à la définition d’une fonction strictement croissante : On dit que la fonction f est strictement croissante lorsqu’elle conserve l’ordre, autrement dit, lorsque, pour deux nombres c et d quelconques, si c < d alors f (c ) < f (d ). On suppose donc que la fonction u est strictement croissante. Ceci signifie que si c et d sont deux réels quelconques tels que c < d alors u (c ) < u (d ). On veut démontrer que la fonction v aussi est strictement croissante. On va démontrer la contraposée, autrement dit : Si a et b sont deux réels quelconques tels que v (a ) ≥ v (b ) alors a ≥ b. On considère deux réels quelconques a et b tels que v (a ) ≥ v (b ). On doit prouver que a ≥ b. Pour cela, on a besoin de la définition de v : c’est la fonction réciproque de la fonction u, autrement dit, pour tout réel x, lorsqu’on applique d’abord la fonction u à x puis la fonction v au résultat, le résultat final estv le nombre x de départ. On pose c = v (b ) (ce qu’on peut schématiser par b c ). v On pose aussi d = v (a ) (ce qu’on peut schématiser par a d ), de sorte que c ≤ d. u u On peut schématiser par c u (c ) et d u (d ). v u Les deux schémas s’écrivent b c u (c ) . On applique donc successivement la fonction v au nombre b puis la fonction u au nombre v (b)=c. Comme v et u sont des fonctions réciproques, on retrouve le nombre b ; autrement dit, u (c ) = b. v u De même, le schéma a d u (d ) signifie qu’on applique successivement deux fonctions réciproques, donc u (d ) = a. 122 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 ▶ Si c = d , alors u (c ) = u (d ). Comme u (c ) = b et u (d ) = a , a = b. Donc, à coup sûr, a ≥ b (une égalité est un cas (particulier) d’une inégalité large). ▶ Sinon, c < d . Par hypothèse (u est strictement croissante), u (c ) < u (d ). Comme u (c ) = b et u (d ) = a , l’inégalité s’écrit b < a. Là encore, à coup sûr, a ≥ b (une inégalité stricte implique une inégalité large). Dans tous les cas, on a démontré que a ≥ b. Donc, si a et b sont deux réels quelconques tels que v (a ) ≥ v (b ) alors a ≥ b. Conclusion : la fonction v est strictement croissante (dès que la fonction u (réciproque de v) l’est). b. On conjecture donc que si u est strictement décroissante, la fonction v, réciproque de u, aussi est strictement décroissante. La démonstration de ce résultat est tout à fait analogue à celle faite dans la question précédente en changeant le sens des inégalités et échangeant les mots croissante et décroissante. Activité 4 Quelle dérivée pour la fonction ln ? Conformément au programme, on admet que la fonction ln est dérivable sur 0 ; + ∞ . On considère la fonction f définie sur 0 ; + ∞ par f ( x ) = eln( x ) . Comme les fonctions exp et ln sont réciproques, pour tout réel x, on calcule eln x = x , donc f ( x ) = x . Comme pour tout réel x, f ( x ) = x , la dérivée de f vérifie pour tout réel x, f ′( x ) = 1. La dérivée de x eu ( x ) s’écrit, pour tout x réel, u ′( x )eu ( x ) . Par conséquent, comme f ( x ) = eu ( x ) avec u ( x ) = ln x on en déduit f ( x ) = ln ( x )eln x soit ′ ′ encore, f ′( x ) = x ln′( x ). Aux questions et , nous avons vu que f ′( x ) = 1 et f ′( x ) = x ln′( x ). 1 Donc 1= ln′( x ) × x soit ln′( x ) = . x Corrigé Séquence 5 – MA01 123 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 4 Exercice 9 Exercice 10 Une équation de la tangente à la courbe de la fonction ln au point d’abscisse 1 est y − ln1 = ln′ 1( x − 1) soit y = 1( x − 1) ou encore y = x − 1. 1 En considérant que la courbe est proche de sa tangente en x = 1 lorsqu’on s’intéresse à des points de la courbe dont l’abscisse est proche de 1, on peut approcher l’ordonnée ln x d’un point de la courbe par l’ordonnée du point de même abscisse (ici x) mais situé sur la tangente. On obtient ainsi que ln x est proche de x − 1 lorsque x reste proche de 1. Donc une valeur approchée de ln x au voisinage de 1 est 1,1− 1 = 0,1. En fait, l’erreur faite en remplaçant ln1,1 par 0,1 est 0,1− ln1,1 soit, avec 15 décimales, 0, 004689820195675. Résolution d’équations avec ln et exp 2 a. D’abord, il faut x > – . Des équivalences suivantes : 5 ln(5x + 2) = ln 3 ⇔ eln( 5x + 2) = eln( 3) ⇔ 5x + 2 = 3 ⇔ x = 1 , 5 découle = { }. 1 5 1 b. D’abord, il faut x < . Des équivalences suivantes : 2 ln( −2x + 1) = 0 ⇔ eln( −2x +1) = e0 ⇔ − 2x + 1 = 1 ⇔ x = 0, découle = {0}. 1 c. D’abord, il faut x > – . Des équivalences suivantes : 2 ln( 3x + 1, 5) = ln 5 − ln 2 ⇔ ln( 3x + 1, 5) = ln 5 2 ⇔ 3x + 1, 5 = 5 2 ⇔ x = 1, 3 {} découle = 1 . 3 d. Il faut d’abord x > 5. Des équivalences suivantes : ) ln( x − 5) + ln( x − 3) = ln 3 + ln 5 ⇔ ln(( x − 5)( x − 3) = ln15 ln(( x − 5)( x − 3) ) = eln15 ⇔ e ⇔ ( x − 5)( x − 3) = 15 124 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 puis ( x − 5)( x − 3) = 15 ⇔ x 2 − 8 x = 0 ⇔ x ( x − 8 ) = 0, découle x = 0 ou x = 8. Comme x > 5, = { 8}. e. En appliquant la fonction ln à chacun des membres de l’égalité e x = 7, on obtient ln e x = ln 7, soit x = ln 7. Donc = {ln 7}. f. Comme la fonction exp ne prend que des valeurs strictement positives (donc elle ne prend pas la valeur −2) , l’équation e x = −2 n’a pas de solution réelle ; autrement dit, = ∅. Exercice 11 Résolution d’inéquations avec ln et exp a. Il faut d’abord x > 0. La fonction ln étant (strictement) croissante, ln x > ln 3 équivaut à x > 3. Donc = 3 ; + ∞ . b. Il faut d’abord x > –1. La fonction ln étant strictement croissante, ln( x + 1) ≥ ln 3 ⇔ x + 1 ≥ 3 ⇔ x ≥ 2. Donc = 2 ; + ∞ . c. Il faut d’abord x > 0. La fonction ln étant strictement croissante, ln x ≤ 1 ⇔ ln x ≤ ln e ⇔ x ≤ e. Donc = 0 ; + e . d. Comme 1 −x = ex , e 2x −x < 6 ⇔ e2x + x < 6 ⇔ e 3x < 6 ; puis, comme la e e fonction exp est (strictement) croissante e 3x < 6 ⇔ 3x < ln 6 ⇔ x < ln 6 . Donc = −∞ ; ln6 . 3 3 e. Il faut d’abord x ∈ −1 ; 1 . ln(1− x 2 ) ≥ 0 ⇔ ln(1− x 2 ) ≥ ln1 ⇔ 1− x 2 ≥ 1, puisque la fonction ln est strictement croissante. Enfin, 1− x 2 ≥ 1 ⇔ x 2 ≤ 0 ⇔ x = 0 (un carré est toujours positif ou nul). Donc = {0 }. Exercice 12 Application de la fonction ln aux suites géométriques n a. Comme lim 2 = +∞ , il existe (au moins) un entier n tel que 2n ≥ 315. n →+∞ n Remarquons d’abord qu’on peut écrire 2n = eln 2 = en ln 2. 15 De même, 315 = eln 3 = e15 ln 3 . Corrigé Séquence 5 – MA01 125 © Cned - Académie en ligne Donc dire qu’un entier n vérifie 2n ≥ 315 est équivalent à 15ln 3 (car ln 2 > 0 ). ln 2 15ln 3 Comme la calculatrice nous indique que 23 < < 24 , le plus petit entier ln 2 n 15 n pour lequel 2 ≥ 3 est n = 24. en ln 2 ≥ e15 ln 3 ⇔ n ln 2 ≥ 15ln 3 ⇔ n ≥ b. Comme lim 0, 9n = 0, il existe (au moins) un entier n tel que 0, 9n ≤ 0, 001. n →+∞ n Remarquons d’abord qu’on peut écrire 0, 9n = eln 0,9 = en ln 0,9 . −3 De même, 0, 001 = 10−3 = eln(10 ) = e −3 ln10 . Donc dire qu’un entier n vérifie 0, 9n ≤ 0, 001 est équivalent à −3ln10 en ln 0,9 ≤ e −3 ln10 ⇔ n ln 0, 9 ≤ −3ln10 ⇔ n ≥ . ln 0, 9 (Attention au changement de sens de la dernière inégalité dû au fait qu’on a divisé par ln 0, 9 < 0 ). −3ln10 Comme la calculatrice nous indique que 65 < < 66, le plus petit ln 0, 9 n entier n pour lequel 0,9 ≤ 0,001 est n = 66. Exercice 13 a. Si x ∈] − 4 ; + ∞ [, alors x + 4 > 0. Donc la fonction f est bien définie et dérivable sur ] − 4 ; + ∞ [. En posant u ( x ) = x + 4 on peut écrire f ( x ) = ln(u ( x )) dont la dérivée est u ′( x ) 1 f ′( x ) = . Donc f ′( x ) = . u(x ) x +4 b. Si u ∈] − ∞ ; 0[, alors −3u > 0. Donc la fonction g est bien définie et dérivable sur ] − ∞ ; 0[. En posant h (u ) = −3u on peut écrire g (u ) = ln(h (u )) dont la dérivée est h ′(u ) −3 1 g ′(u ) = . Donc g ′(u ) = = . h (u ) −3u u c. Si t ∈] − ∞ ; 0[, alors 7t 2 + 3 > 3 > 0. Donc la fonction h est bien définie et dérivable sur ] − ∞ ; 0[. En posant u (t ) = 7t 2 + 3 on peut écrire h (t ) = ln(u (t )) dont la dérivée est u ′(t ) 7 × 2t 14t h ′(t ) = . Donc h ′(t ) = . = u (t ) 7t 2 + 3 7t 2 + 3 Exercice 14 Soit f la fonction définie sur [ −4 ; 6] par f ( x ) = e x − 2x − 1. a. La fonction f est dérivable sur [ −4 ; 6] et on calcule f ′( x ) = e x − 2. 126 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 On résout d’abord l’équation f ′( x ) = 0, équivalente à e x − 2 = 0 ⇔ e x = 2 ⇔ x = ln 2. La dérivée de f ne s’annule donc que pour une seule valeur réelle égale à ln 2. On calcule aussi f (ln 2) = eln 2 − 2ln 2 − 1 = 2 − 2ln 2 − 1 = 1− 2ln 2. Pour étudier le signe de f ′( x ) on résout ensuite l’inéquation f ′( x ) > 0. f ′( x ) > 0 ⇔ e x − 2 > 0 ⇔ e x > 2 ⇔ x > ln 2, puisque la fonction exp est strictement croissante sur [ −4 ; 6]. b. Des résultats précédents découlent le tableau de signes de f’ et le tableau de variations de f : x –4 – f '( x ) 6 ln2 0 + f (x ) 1 – 2 ln2 Exercice 15 e D’abord, pour qu’un réel x soit solution de l’équation ln x = il est nécessaire x d’avoir x > 0. e L’équation ln x = fait intervenir deux fois la variable x et on ne peut pas « l’isox ler » à l’aide d’une factorisation. Ainsi, comme souvent dans une telle situation, pour résoudre cette équation, on introduit une fonction auxiliaire ; ici la fonction e e f définie par f ( x ) = ln x − , de sorte que, pour prouver que l’équation ln x = x x admet une unique solution il faut et il suffit de prouver qu’il existe un unique réel x, solution de l’équation f ( x ) = 0. On va donc étudier les variations de f et pour ce faire, on calcule f ′( x ). 1 e x +e f ′( x ) = − − = . 2 x x2 x Le signe de f ′( x ) est celui de x + e. Comme x > 0, f ′( x ) > 0. Donc f est une fonction strictement croissante sur 0 ; + ∞ . x f '( x ) f ′( x 0 + f (x ) Corrigé Séquence 5 – MA01 127 © Cned - Académie en ligne Il nous faut montrer maintenant que la fonction f prend (au moins) une valeur négative et (au moins) une valeur positive. e e On calcule f (1) = ln1− = −e < 0 puis f ( 3) = ln 3 − . 1 3 Pour voir que f ( 3) > 0, il suffit d’observer que ln3 > 1 et e < 3. On peut donc compléter le tableau de la manière suivante : x 0 f '( x ) a 1 + + 3 + f ′( x + f (3) 0 f (x ) f (1) Comme f est une fonction continue sur 0 ; + ∞ , strictement croissante sur l’intervalle [1 ; 3], que f (1) < 0 et f ( 3) > 0, d’après la propriété des valeurs intere médiaires, l’équation ln x = admet une unique solution. On la note a. Le tracé x sur la calculatrice (ou avec Geogebra) semble indiquer que a soit proche de 2,7. On pense alors à e ≈ 2,7. e Le calcul de f (e) = ln(e) − = 1− 1 = 0 nous donne la réponse : étant donné que le e Conclusion nombre a est l’unique réel x tel que f ( x ) = 0 et que par ailleurs, f (e ) = 0 ; nécessairement, a = e. Exercice 16 L’ensemble des solutions de l’équation e ln x = est = {e }. x La fonction f est définie sur [1; +∞[ par f ( x ) = ln x − x 2 − 1. 2 Posons u ( x ) = x − x − 1, de sorte que f ( x ) = ln(u ( x )). (On admet que u ( x ) > 0, dès que x > 1). La fonction f est dérivable sur ]1; +∞[ et sa dérivée u '( x ) . Pour résoudre u '( x ) ≥ 0, on a besoin de calculer la dérivée est f '( x ) = u(x ) de u. Pour cela, on écrit : u ( x ) = x − x − 1 x + 1. 1 1 D’où u '( x ) = 1− x + 1+ x − 1 (dérivée d’un produit) 2 x −1 2 x +1 i.e. . u '( x ) = 1− 128 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 x + 1− ( x − 1) 2 x 2 − 1 − 2x x 2 − 1− x = = . 2 x 2 −1 2 x 2 −1 x 2 −1 2 u ′( x ) ≥ 0 ⇔ x 2 − 1 − x ≥ 0 ⇔ x 2 − 1 ≥ x ⇔ x 2 − 1 ≥ x 2 (car x ∈]1 ; + ∞ [ donc x > 0 ). Donc u ′( x ) ≥ 0 ⇔ x 2 − 1 ≥ x 2 ⇔ − 1 ≥ 0. Comme cette dernière inégalité est toujours fausse, l’inégalité équivalente u ′( x ) ≥ 0 aussi. Autrement dit, pour tout réel x de ]1 ; + ∞ [, u ′( x ) < 0 ; par conséquent, f ′( x ) < 0, puisque u ( x ) > 0. Conclusion f est une fonction strictement décroissante sur ]1 ; + ∞ [. Corrigé des exercices de synthèse de la séquence 5 Exercice I On considère la fonction f définie sur l’intervalle [1 ; 3] par f ( x ) = x ln x − . 2 x Partie I On considère la fonction u définie sur l’intervalle [1 ; 3] par u ( x ) = x 2 − 2 + 2ln x . On calcule u ′( x ) = 2x + x 2 + 1 2 = 2 . x x Tout réel x de l’intervalle [1 ; 3] vérifie x > 0 donc, u ′( x ) > 0 si x ∈[1 ; 3]. La fonction u est donc strictement croissante sur [1 ; 3]. x 1 u ′( x ) 3 + 7 + 2ln 3 u( x ) –1 Comme la fonction u est continue et strictement croissante sur l’intervalle [1 ; 3] , que f (1) < 0 et f ( 3) > 0, la propriété des valeurs intermédiaires permet d’affirmer que l’équation u ( x ) = 0 admet une unique solution a dans l’intervalle [1 ; 3]. Un tracé avec le logiciel Geogebra de la courbe de u (la molette de la souris permet de zoomer) indique que 1, 2 < a < 1, 3. Par ailleurs, à 10 −3 près, on calcule u (1,2) ≈ −0,195 u (1,3) ≈ 0,215 ce qui prouve que a ∈[1, 2 ; 1, 3]. Comme la fonction u est strictement croissante sur [1 ; a ], que u (1) < 0 et u (a ) = 0, la fonction u reste strictement négative sur [1 ; a[. De même, comme la fonction u est strictement croissante sur [a ; 3], que u(a ) = 0 et u ( 3) > 0, la fonction u reste strictement positive sur ]a ; 3]. Corrigé Séquence 5 – MA01 129 © Cned - Académie en ligne On résume ceci dans le tableau de signes suivant : x 1 – u( x ) 3 a 0 + Partie II x ln x − . A l’aide des dérivées des fonc2 x tions usuelles et de la formule donnant la dérivée d’un quotient on calcule : 1 × x − ln x × 1 1 1 1 ln x x 2 − 2 + 2ln x = − − f ′( x ) = − x = . 2 2 2 2 2 2 x x x On remarque que le numérateur de l’expression précédente est égal à u ( x ), u( x ) d’où : f ′( x ) = . 2x 2 Comme 2x 2 est toujours strictement positif lorsque x ∈[1 ; 3], le signe de f ′( x ) est le même que celui de u ( x ). Le tableau de signes de f ′( x ) est donc le même que celui de la question I. . a. On va calculer la dérivée de f ( x ) = b. Le tableau de variations de f en découle : x – f '( x ) f (x ) a 1 3 0 + 1 2 3 ln 3 − 2 3 f (a ) a lna − . Le nombre a est caractérisé (car c’est le seul) 2 a lna 1 a = − . par u (a ) = 0, autrement dit, par a 2 − 2 + 2lna = 0 ; soit encore, a a 2 lna Ainsi, pour le calcul de f (a ), on peut remplacer l’expression par l’expresa 1 a a 1 a 1 a2 – 1 sion (qui lui est égale) − . On obtient f (a ) = − − = a − = . a 2 2 a 2 a a Numériquement, on trouve (en utilisant le zoom de Geogebra) a ≈ 1, 2478 et c. Par définition, f (a ) = f (a ) ≈ 0,44648. ( ) On note A le point de coordonnées 1 ; 1 . 2 1−0 1 2 a. Le coefficient directeur de la droite (OA ) est égal à = . Le coefficient directeur de la tangente ∆ à 130 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 Ꮿ 1− 0 2 au point d’abscisse e est égal à f ′(e ). On calcule f ′(e ) = 2ln e − 2 + e2 2 = 2 − 2 + e2 2 1 = ; ce qui prouve qu’ils sont égaux 2 2e 2e et donc que les deux droites sont parallèles. b. 3 2,5 2 1,5 1 A 0,5 0 –1,5 –1 –0,5 0 –0,5 e 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 –1 –1,5 ) c. Sur le graphique suivant, on a placé le point B de coordonnées (a ; f (a ) et tracé la tangente à la courbe Ꮿ au point B. Cette dernière est parallèle à l’axe des abscisses puisque son coefficient directeur est égal à f ′(a ) = 0. 3 2,5 2 1,5 1 B 0,5 0 –1,5 –1 –0,5 0 –0,5 0,5 1 a 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 –1 –1,5 Corrigé Séquence 5 – MA01 131 © Cned - Académie en ligne Exercice II (d’après bac) Dans l’intervalle ]0 ; + ∞ [ l’équation f ( x ) = e2 admet deux solutions puisque e2 > 2ln 2 + 3. La tangente à la courbe Ꮿ au point d’abscisse ln(1,5) admet un coeffi- cient directeur strictement négatif puisque ln(1, 5) appartient à l’intervalle ]0 ; ln 2[, sur lequel la fonction f est strictement décroissante et sa dérivée strictement négative. 1 f ( − ln( 2)) est égal à ln ou encore à −2ln 2. 4 Exercice III On considère la suite (un ) définie par son 1er terme u 0 = 6 et par la relation de récurrence : 1 Pour tout entier naturel n, un +1 = un + 3. 4 On pose v = u − 4. n n a. On fixe arbitrairement un entier naturel n. On a un = v n + 4 et aussi, un +1 = v n +1 + 4. En utilisant ces deux égalités, la relation de récurrence sur 1 1 la suite (un ) devient v n +1 + 4 = v n + 4 + 3, soit encore v n +1 = v n . 4 4 1 n étant arbitraire, ceci prouve que la suite (v n ) est géométrique de raison . 4 Son 1er terme vaut v 0 = u 0 − 4 = 2. ( ) 1 b. Le terme v n de la suite géométrique (v n ) de 1er terme v 0 = 2 et de raison 4 n n 1 1 est donné par la relation v n = v 0 c’est-à-dire, v n = 2 . 4 4 n 1 D’où un = 2 + 4. 4 c. Comme (v n ) est une suite géométrique de raison positive et strictement inférieure à 1, elle tend vers zéro. La suite (un ) converge donc vers 4. On pose a = lnv . n n a. On fixe n dans . v 1 On calcule la différence an +1 − an = lnv n +1 − lnv n = ln n +1 = ln = −2ln 2, vn 4 ce qui montre que (an ) est une suite arithmétique et de raison −2ln 2. 132 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 b. On calcule aussi le 1er terme terme général est donné par : a0 = ln 2. On sait que pour une telle suite le an = ln 2 + ( −2ln 2) × n. c. La valeur de n pour laquelle an est égal à −13ln 2 = ( −2ln 2) × n + ln 2 c’est-à-dire, n = 7. Exercice IV −13ln 2 vérifie (d’après bac) Partie A a. La recette pour 200 litres (c’està-dire, pour 2 centaines de litres) de médicament vendus est R (2) = 1, 5 × 2 = 3 milliers d’euros, autrement dit, 3000 € . Coût total (en milliers d’euros) y 9 b. Ci-contre, le graphique avec le segment représentant la fonction R. 8 Γ1 7 Lectures graphiques 6 a. Les bornes de la « plage de rentabilité » sont les abscisses des points d’intersection de la courbe et du segment. On lit sur le graphique : 0,5 et 4,5. Comme entre 0,5 et 4,5 les recettes sont supérieures aux coûts de production, la plage de rentabilité est l’intervalle [0, 5 ; 4 , 5]; c’est-à-dire entre 50 litres et 450 litres produits. 5 R 4 3 2 1 A 쐌 O 1 2 ␣ 3 b. On lit sur le graphique les ordonnées des points d’abscisse 2 : R (2) = 3 et CT (2) = 1, 25. Par conséquent, le bénéfice réalisé par le laboratoire lorsque 200 litres de médicament sont commercialisés est approximativement égal à B (2) = R (2) − CT (2) = 3 − 1, 25 = 1, 75 6 x 4 5 millier d’euros, soit 1750 euros. Volume du médicament produit (en centaines de litres) Corrigé Séquence 5 – MA01 133 © Cned - Académie en ligne c. Le bénéfice semble maximal pour 2,5 (ou un peu plus) centaines de litres de médicament. Pour obtenir cette valeur graphiquement, on peut chercher à « descendre le plus possible » le segment représentant R en le gardant parallèle au segment R initial et de sorte que ce segment coupe toujours la courbe Γ 1 (ce qui revient aussi à tracer la tangente à la courbe Γ 1 qui est parallèle au segment représentant R puis à lire l’abscisse du point de tangence) ; ainsi on obtient un point de la courbe Γ 1 dont la distance (comptée verticalement) au segment représentant R est la plus grande possible ; cette distance est justement le bénéfice. Il vaut alors environ 4 , 25 − 2 = 2, 25 milliers d’euros, soit 2250 € environ. Partie B Dans la suite de l’exercice, on admet que la fonction coût total CT est définie sur 2 l’intervalle [0, 25 ; 5] par CT ( x ) = x − 2x ln( x ). Le bénéfice est la différence des recettes et des coûts de fabrication ; donc, pour x centaines de litres commercialisés, il vaut B ( x ) = 1, 5x − x 2 + 2x ln( x ) en milliers d’euros. On calcule B (2) = 4 ln 2 − 1 ≈ 1, 773. On retrouve (presque) la valeur 1,750 obtenue à la question b. de la partie A. On calcule B ′( x ) = 1, 5 − 2x + 2 1× ln( x ) + x × 1 = 3, 5 − 2x + 2ln( x ). x On donne ci-dessous le tableau de variation de la fonction B ′ , dérivée de la fonction B, sur l’intervalle [0, 25 ; 5]. x 0,25 1 5 1,5 B ’(x) y1 y2 On précise les encadrements : 0, 22 < y 1 < 0, 23 et −3, 29 < y 2 < −3, 28. a. Comme y 1 > 0 et que la fonction B ′ croît pour x ∈[0, 25 ; 1], l’équation B ′( x ) = 0 n’admet pas de solution dans l’intervalle [0, 25 ; 1]. En revanche, comme B ′(1) > 0, que B ′(5) < 0 et que la fonction est continue et strictement décroissante sur l’intervalle [1 ; 5], elle vérifie la propriété des valeurs intermédiaires : il existe un réel α de [1 ; 5] tel que B ′(α ) = 0. Comme en plus, la fonction B ′ est strictement décroissante sur l’intervalle [1 ; 5], ce réel est unique. 134 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 5 – MA01 Remarquons d’abord que B ’(2,76) = 0,010... et B ’(2,77) = – 0,002... b. x α ≈ 2, 77 0,25 B ′( x ) – 0 5 + 2,13 B(x ) – 0,38 – 1,41 Dans ce tableau, les nombres sont des valeurs approchées. a. Le bénéfice est maximal lorsque x = α (avec α ≈ 2, 77) c’est-à-dire pour une production de 277 litres de médicament. Le bénéfice maximal correspondant est alors environ de 2130 €. b. A la question c. de la partie A, nous avions obtenu par lecture graphique un bénéfice maximal de 2250 € pour un coût de production d’un peu plus de 250 litres de médicament. Corrigé Séquence 5 – MA01 135 © Cned - Académie en ligne C orrigé Séquence 6 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 La distance parcourue est 3 × 10 m = 30 m. Pour obtenir une valeur approchée de la distance parcourue dans ce deuxième cas, on va considérer que la vitesse est constante entre deux valeurs. Par exemple entre t = 0 s et t = 0, 5 s, on considère que la vitesse reste égale à 9 m.s –1, une valeur approchée de la distance parcourue entre ces deux instants est alors 9 × 0, 5 m = 4 , 5 m. Ainsi la distance d parcourue pendant les 10 s peut être estimée : d ≈ (9 × 0,5 + 7,6 × 0,5 + 6,1× 0,5 + 4,6 × 0,5 + 3,7 × 0,5 +... + 0,4 × 1+ 0,2 × 1+ 0,2 × 1+ 0,1× 1) m d ≈ 21,65 m. 왘 Le produit de la question peut être interprété comme le calcul de l’aire d’un rectangle ayant un côté de mesure 10 (la durée) et un côté de mesure 3 (la vitesse). La distance parcourue est alors la mesure de l’aire du rectangle. La mesure de l’aire est faite avec l’unité donnée par le repère (qui n’est pas nécessairement orthonormé), cette unité est coloriée sur le graphique et elle –1 représente 1 m de distance parcourue puisque 1m.s × 1s = 1m. vitesse (en m.s–1) 1 0 0,5 1 2 3 4 unité d’aire = distance parcourue : 1m 9 10 temps (en secondes) La somme de la question peut être interprétée comme la somme d’aires de rectangles dont les côtés parallèles à l’axe des abscisses sont les intervalles de temps et dont les côtés parallèles à l’axe des ordonnées sont les vitesses. 왘 Corrigé Séquence 6 – MA01 137 © Cned - Académie en ligne vitesse (en m.s–1) 9 7,6 6,1 4,6 1 O 0,5 1 2 3 4 9 10 temps (en secondes) On évalue de façon analogue l’aire sous la courbe qui a été enregistrée. v(t) en m.s–1 1 O 1 5 t 10 en secondes −1 L’aire d’un carreau correspond toujours au produit 1m.s × 1s = 1m. La distance parcourue D peut être évaluée à au moins 32 m en comptant les carreaux entiers qui sont coloriés. On peut estimer à environ 6 carreaux l’aire sous la courbe qui n’a pas été prise en compte dans les carreaux entiers. Finalement, la distance D peut être estimée à 38 m. Activité 2 138 © Cned - Académie en ligne n Les ordonnées des points O, B1, B2, B3 et B4 sont obtenues en utilisant la fonction carré. Corrigé Séquence 6 – MA01 1 2 1 2 2 2 3 2 4 2 Ꮽ 1 = 0 + + + + u.a. 5 5 5 5 5 1 30 Ꮽ 1 = × u.a. 5 25 Ꮽ 1 = 0,24 u.a. De même : 1 1 2 2 2 3 2 4 2 2 Ꮽ 2 = + + + + (1) u.a. 5 5 5 5 5 1 55 Ꮽ 2 = × u.a. 5 25 Ꮽ 2 = 0,44 u.a. Les figures permettent de conjecturer un encadrement de Ꮽ ( Ᏹ) : Ꮽ 1 ≤ Ꮽ ( Ᏹ) ≤ Ꮽ 2 , soit 0,24 u.a. ≤ Ꮽ ( Ᏹ) ≤ 0,44 u.a.. Remarque On peut prendre la moyenne des termes extrêmes de l’encadrement pour donner une valeur approchée : Ꮽ ( Ᏹ) ≈ 0,34 u.a. Les figures ont été faites avec du papier millimétré et le carré OA 5B5C qui donne l’unité d’aire vaut 25 cm2 donc Ꮽ ( Ᏹ) ≈ 0,34 × 25 cm2 , soit Ꮽ ( Ᏹ) ≈ 8,5 cm2. Dans cette séquence, étant données une fonction f à valeurs positives et sa représentation graphique sur un intervalle a ; b , on s’intéresse à « l’aire sous b la courbe ». La mesure de cette aire, en unités d’aire, est notée ∫ f ( x ) dx . a On admettra que pour la fonction carré, b 2 ∫a x dx = 3 b −a 3 3 pour a ≤ b. ) On obtient ainsi la valeur exacte de Ꮽ ( Ᏹ : 13 − 03 1 1 Ꮽ ( Ᏹ = ∫ x 2 d x u.a. = u.a. = u.a. 0 3 3 ) Corrigé Séquence 6 – MA01 139 © Cned - Académie en ligne Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 12 13 03 1 t dt = − = . On admet que la courbe de la fonction racine est 0 3 3 3 ∫ symétrique de la courbe de la fonction carré par rapport à la droite d’équation y = x . Ainsi, dans le carré OIAJ, la mesure de l’aire au-dessus de la courbe de 1 la fonction racine est égale , l’intégrale précédente. L’aire du carré mesure 1, 3 on obtient la mesure de l’aire sous la courbe de la fonction racine par différence, 1 1 2 donc ∫ t dt = 1− = . 0 3 3 Dans le carré OIAJ, comme l’aire sous la courbe de la fonction carré est égale à l’aire au–dessus de la courbe de la fonction racine, l’aire entre les deux courbes est égale à l’aire du carré moins deux fois l’aire sous la courbe de la fonction 1 1 1 carré. Cette aire mesure donc : 1− 2∫ t 2 dt = 1− 2 × = . 0 3 3 y=x Remarque Les deux courbes partagent donc le carré OIAJ en trois domaines de même aire. J A y= x y = x2 O Exercice 2 4 2 1 1 4 3 − ( −4 )3 64 16 µ1 = t dt = = . = 4 − ( −4 ) ∫−4 8 3 12 3 µ2 = Exercice 3 I a 2 1 1 a 3 − ( −a )3 a 2 t d t = = . a − ( −a ) ∫ − a 2a 3 3 n Pendant la première heure, l’accélération, c’est-à-dire la dérivée de la vitesse, est constante, donc la vitesse est représentée par un segment de droite de 140 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 ) l’origine jusqu’au point de coordonnées (1; 80 . La vitesse est ensuite constante pendant deux heures. Pendant la dernière demi-heure, l’accélération (négative) est constante, la vitesse est représentée par un segment de droite jusqu’au point ) de coordonnées ( 3, 5 ; 0 . vitesse (en km.h-1) 80 20 O 1 temps (en heures) Comme on l’a vu dans l’activité 1, la distance parcourue D peut être évaluée en déterminant « l’aire sous la courbe ». 1 1 D = × 1× 80 + 2 × 80 + × 0, 5 × 80 = 220 km. 2 2 Le trajet a duré 3h 30min, on divise donc par 3,5 pour obtenir la vitesse moyenne : 220 vm = ≈ 62,86 km.h–1. 3,5 Exercice 4 D’après le théorème 1, F '( x ) = 1 et G '( x ) = 1 . On remarque que les x +1 fonctions F et G ont la même fonction dérivée sur 2 ; 100 . 2 x +1 2 Or on sait que, pour tout x de 2 ; 100 , on a x 1 2 1 x 1 ∫1 t 2 + 1 dt = ∫1 t 2 + 1 dt + ∫2 t 2 + 1 dt F (x ) = ∫ 1 2 1 2 t +1 L’intégrale 2 d’après la relation de Chasles, et donc dt + G ( x ). 1 ∫1 t 2 + 1 dt est une constante, donc en dérivant on retrouve bien F '( x ) = G '( x ). Corrigé Séquence 6 – MA01 141 © Cned - Académie en ligne Exercice 5 Réponse c) : c’est la relation de Chasles. Réponse b) : l’aire du rectangle construit sur −4 ; 0 et ayant pour hauteur la valeur moyenne doit avoir une aire égale à l’aire sous la courbe de la fonction f sur −4 ; 0 . L’aire hachurée qui dépasse du 1 rectangle doit être compensée par l’aire -4 0 coloriée. Cela n’est pas possible pour 2 et 1 3,5 donc la bonne réponse est 3. On peut estimer, à l’aide des carreaux, que l’intégrale I = appartient à l’intervalle b) [ 9 ;11]. 0 ∫−3f ( x ) dx La proposition « si deux fonctions f et g continues et positives sur a ; b sont b b f ( x ) d x = g ( x ) d x , alors f ( x ) = g ( x ) pour tout x de a ; b » telles que a a ∫ ∫ est fausse. En effet on peut seulement conclure que l’aire sous la courbe de f est égale à l’aire sous la courbe de g sur l’intervalle a ; b . En particulier, on obtient une telle égalité si on prend pour fonction g la fonction constante égale à la valeur moyenne de f (voir la figure de la définition 2). 142 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 Corrigés des activités du chapitre 3 Activité 3 Pour tout réel x, on obtient F '( x ) = G '( x ) = H '( x ) = 3x 2. Les fonctions dérivées sont égales, mais les fonctions ne sont pas égales puisqu’elles sont chacune la somme de la fonction cube et d’une constante, les trois constantes utilisées étant différentes. 2 Pour tout x de ]1; + ∞[ , on a F '( x ) = G '( x ) = H '( x ) = . ( x − 1)2 Là encore les trois fonctions F, G et H ont les mêmes fonctions dérivées. Si on x −3 . Les fonctions F et G sont transforme G ( x ) on obtient G ( x ) = F ( x ) = x −1 égales, mais la fonction H est différente (par exemple H (0 ) = 5 et G (0 ) = 3). Activité 4 On considère les deux fonctions f et F définies sur ]0 ; + ∞[ par f ( x ) = ln x et F ( x ) = x ln x − x . En appliquant la règle de dérivation d’un produit, on obtient, pour tout x de ]0 ; + ∞[ , 1 F '( x ) = 1× ln x + x × − 1 = ln x + 1− 1 = f ( x ). x Pour trouver une fonction G différente de F, telle que G ' = F ', il suffit d’ajouter une constante à l’expression F ( x ) : posons par exemple G ( x ) = F ( x ) + 2 = x ln x − x + 2. Et, pour trouver une fonction H différente de F et de G, il suffit d’ajouter une constante différente, posons par exemple H ( x ) = F ( x ) − 3,01 = x ln x − x − 3,01. On peut ainsi créer une infinité de fonctions ayant pour dérivée la fonction f, il suffit d’ajouter une constante à la fonction F. Ici on a une condition supplémentaire : on cherche donc une constante C telle que K ( x ) = F ( x ) + C = x ln x − x + C avec K (1) = 1× ln1− 1+ C = 0. On en déduit que C = 1 et donc la fonction K est définie par K ( x ) = x ln x − x + 1. Activité 5 On reconnaît la somme des dérivées de x x 6 , x x 2 et x x . Une 6 2 possibilité est donc F ( x ) = x + x + x . Remarque : on peut aussi ajouter en plus une constante. Ici c’est un peu moins simple car on ne reconnaît pas les dérivées de fonctions puissances, un facteur multiplicatif est nécessaire. Corrigé Séquence 6 – MA01 143 © Cned - Académie en ligne 1 6 3 Ainsi x x 5 est la fonction dérivée de x x ; x x est la fonction 6 1 4 dérivée de x x ; x −3 est la fonction dérivée de x −3x . 4 fonction qui convient est la fonction F définie par 1 1 F ( x ) = x 6 + x 4 − 3x + 1000 (on peut choisir d’ajouter n’importe quelle 6 4 Une constante). −1 1 ] [ Pour f ( x ) = + sur 0 ; + ∞ , on reconnaît la somme des dérivées de x2 x la fonction inverse et de la fonction logarithme, on peut proposer par exemple 1 F ( x ) = + ln x + 52,3. x L’expression de la dérivée de la fonction F définie sur par F ( x ) = (ax + b )e x est F '( x ) = ae x + (ax + b )e x = (ax + (a + b ))e x (on a dérivé un produit). Pour obtenir l’expression de f ( x ), c’est-à-dire ( 3x + 1)e x , il suffit que les nombres a a = 3 a = 3 , soit . Donc la fonction F définie sur et b vérifient le système a + b = 1 b = −2 par F ( x ) = ( 3x − 2)e x a pour dérivée f. 144 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 6 F (x ) = x 5 − F (x ) = Exercice 7 1 3 4 x − x 3 + 2x 2 + 2x + 12, 3 4 F (x ) = − x2 1 +4 x x F (x ) = − F (x ) = 5 + 333 x 1 2 x + 2x + 3ln x . 2 Dans chaque cas, sur l’intervalle I, on détermine la primitive F de la fonction f telle que F ( x 0 ) = y 0 . F ( x ) = x 2 + 3x + k et F ( 2) = 22 + 3 × 2 + k = 0, d’où k = −10 et F ( x ) = x 2 + 3x − 10. F ( x ) = e x + k et F ( 0 ) = e0 + k = −4 , d’où k = −5 et F ( x ) = e x − 5. F ( x ) = ln x + k et F (1) = ln1+ k = 2, d’où k = 2 et F ( x ) = ln x + 2. Exercice 8 u Dans cet exercice, il faut savoir que les primitives de la fonction f = u 'e sont toutes les fonctions F = eu + k , où k est une constante. F ( x ) = e x + e 2x − e − x + k x F ( x ) = −2e 2 + k − ( F (x ) = 4 3x e +k 3 (x 2 ) F (x ) = e +k 1 2 F ( x ) = e2x − 3e x + 4 x + k ) Comme f ( x ) = e2x + 5e x − 1 e − x = e x + 5 − e − x , on obtient F ( x ) = e x + 5x + e − x + k . Exercice 9 On raisonne comme à la question de l’activité 5. L’expression de la dérivée de la fonction F définie sur par F ( x ) = (ax + b )e x est F '( x ) = ae x + (ax + b )e x = (ax + (a + b ))e x . Pour obtenir l’expression de Corrigé Séquence 6 – MA01 145 © Cned - Académie en ligne f ( x ), c’est-à-dire (2x + 3)e x , il suffit que les nombres a et b vérifient le système a = 2 a = 2 , soit . Donc la fonction F définie sur par F ( x ) = (2x + 1)e x 3 1 a + b = b = est une primitive de f. Exercice 10 On sait que : x = ( x − 1) + 1. 2001 D’où f ( x ) = [( x − 1) + 1] ( x − 1) ; f ( x ) = ( x − 1)2002 + ( x − 1)2001. n On connaît une primitive de x ( x − 1) qui est x Ainsi F ( x ) = Exercice 11 1 ( x − 1)n +1. n +1 1 1 ( x − 1)2003 + ( x − 1)2002. 2003 2002 fonction f1 est à valeurs strictement positives, donc F1 est strictement croissante sur . Seule la courbe d peut convenir. ▶ La fonction f2 est à valeurs négatives, puis positives, puis négatives, donc F2 est décroissante, puis croissante, puis décroissante. Seule la courbe c peut ▶ La convenir. ▶ Les fonctions f3 et f4 sont à valeurs négatives sur ]−∞ ; 0[ et à valeurs positives sur [ 0 ; + ∞[ . Donc F3 et F4 sont décroissantes sur ]−∞ ; 0[ et croissantes sur [0 ; + ∞[ . Les courbes a et b correspondent à ces variations. Quand on observe les tangentes à la courbe b, on peut voir que les coefficients directeurs diminuent, puis augmentent, puis diminuent. Comme les coefficients directeurs sont donnés par les nombres dérivés, la fonction dérivée de la fonction représentée par la courbe b est décroissante, puis croissante, puis décroissante, ce qui correspond à la fonction f3 . Donc F3 est représentée par la courbe b et F4 est représentée par la courbe a. 146 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 Corrigé de l’activité du chapitre 4 Activité 6 On rappelle la propriété 10 : soit f une fonction continue et positive sur a ; b b et F une de ses primitives, on a alors : ∫ f (t ) dt = F (b ) − F (a ). a 1 Une primitive sur 2 ; 5 de la fonction « carré » est la fonction t t 3 3 5 1 1 117 donc I = ∫ t 2 dt = 53 − 23 = . Une primitive de la fonction inverse sur 2 3 3 3 51 dt = ln5 − ln2. 2 ; 5 est la fonction logarithme népérien ln, donc J = ∫ 2t 1 Une primitive sur 2 ; 5 de la fonction t t 2 + est la fonction t 1 3 t t + lnt . 3 5 1 1 117 1 + ln 5 − ln 2. Donc K = ∫ t 2 + dt = 53 + ln 5 − 23 + ln 2 = 2 3 t 3 3 On observe immédiatement que K = I + J . Une primitive sur 2 ; 5 de la fonction t 6t 2 est la fonction t 2t 3 . 5 Donc L = ∫ 6t 2 dt = 2 × 53 − 2 × 23 = 234. On obtient 6I = 6 × 2 117 = 234 = L. 3 On généralise ici ce qui a été observé dans la question . On a b b b ∫a f (t ) dt = F (b ) − F (a ) et ∫a g (t ) dt = G (b ) − G (a ), donc b ∫a f (t ) dt + ∫a g (t ) dt = F (b ) − F (a ) + G (b ) − G (a ). Comme F est une primitive de f sur a ; b et G une primitive de g, on en déduit, d’après les règles de la dérivation, que (F + G )' = F '+ G ' = f + g . Ainsi la fonction F + G est une primitive de f + g et on a ∫a (f + g )(t ) dt = (F (b ) + G (b )) − (F (a ) + G (a )) = F (b ) − F (a ) + G (b ) − G (a ). b ) On a donc bien : ∫ (f + g (t ) dt = ∫ f (t ) dt + ∫ g (t ) dt . b a b b a a On généralise ici ce qui a été observé dans la question . D’après les règles de la dérivation (αF )' = αF ' = αf , donc la fonction αF est une primitive de la fonction αf et on a : b b ∫a (αf ) (t ) dt = (αF )(b ) − (αF )(a ) = α(F (b ) − F (a )) = α ∫a f (t ) dt . Corrigé Séquence 6 – MA01 147 © Cned - Académie en ligne Corrigés des exercices d’apprentissage du chapitre 4 Exercice 12 2 2 24 − ( −3)4 −65 A = ∫ 2x d x = x 4 = = . −3 2 2 4 −3 2 B= 3 2 2 q e dq = eq = e2 − e0 = e2 − 1. 0 0 ∫ 2 2 1 1 1 1 1 1 C = dt = − = − − − = − + 1 = . 1 2 2 2 t 1 2 1 t ∫ D= = E= e 2 1 1 1 2 e = + = + x + d x x ln x lne − + ln1 ∫1 x 2 2 1 2 e e2 − 1 e2 + 1 + 1− 0 = . 2 2 ∫ 1 e −4 e 4 e 4 − e −4 1 −4 x 1 e dx = − e −4 x = − . −− = −1 4 −1 4 4 4 On utilise ici le fait que u 'u a pour primitive 1 2 u . 2 e e lnt e1 1 1 1 1 2 F= dt = × lnt dt = (lnt ) = (ln e )2 − (ln1)2 = . 1 t 1 t 2 2 1 2 2 ∫ ∫ Remarque Dans ces calculs d’intégrales, il est prudent de faire des contrôles (calculer des valeurs approchées avec la calculatrice, vérifier que l’intégrale sur a ; b d’une fonction positive sur a ; b est positive…). 148 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 3 Exercice 13 1 3 −2x 1 1 −2x 1 −2× 3 1 −2× 0 1− e −6 = − −− e e d x e e = − = 6 . 3 − 0 ∫0 3 2 6 6 0 Exercice 14 Sur 0 ; + ∞ F '( x ) = ln x + x × ] 1 + 3x 2 − 1 = ln x + 3x 2 = f ( x ), donc F est une x [ primitive de f sur ]0 ; + ∞[ . ) ( e )( ( ) e A = ∫ ln x + 3x 2 d x = x ln x + x 3 − x = e ln e + e 3 − e − 1ln1+ 13 − 1 = e 3 . 1 1 Exercice 15 Montrons que, pour tout réel x, les points de Ꮿ d’abscisses x et − x sont ) symétriques par rapport à l’axe des ordonnées. Ces deux points, M( x ; f ( x ) et ) M'( − x ; f ( − x ) , ont la même ordonnée car x n’apparaît qu’au carré dans l’expression de M' f(-x)=f(x) M f ( x ). Les deux points M et M’ sont donc bien symétriques par rapport à l’axe des ordonnées et la courbe Ꮿ est donc symétrique par rapport J à l’axe des ordonnées. Dans cet exercice, la symétrie permettra d’utiliser l’égalité : -x I O x b 0 ∫−b f ( x ) dx = ∫0 f ( x ) dx . 0 a Et on rappelle que ∫ f ( x ) d x = − ∫ f ( x ) d x . 0 a Calculs approchés d’intégrales Pour A 0 1 −1 0 La symétrie donne A = ∫ f ( x ) d x = ∫ f ( x ) d x = I(1). D’où A ≈ 0,34134. Pour B 2 2 −2 0 B = ∫ f ( x ) d x = 2∫ f ( x ) d x . B = 2 × l(2) B ≈ 0,954 5. Corrigé Séquence 6 – MA01 149 © Cned - Académie en ligne Pour C C= ∫ 3,5 1,5 3,5 =∫ 0 0 3,5 1,5 1,5 0 f ( x ) dx = ∫ f ( x ) dx + ∫ f ( x ) dx f ( x ) dx − ∫ f ( x ) dx 0 = l(3,5) – l(1,5) C ≈ 0,499 77 – 0,433 20 C ≈ 0,066 57. Pour D 1 0 1 −3 3 −3 1 0 0 0 D = ∫ f ( x ) dx = ∫ f ( x ) dx + ∫ f ( x ) dx D = ∫ f ( x ) d x + ∫ f ( x ) d x car f est paire. D = l(3)+l(1) D ≈ 0,839 99. Pour E −1 4 0 4 –4 4 1 1 1 0 0 0 E = ∫ f ( x ) dx = ∫ f ( x ) dx = ∫ f ( x ) dx + ∫ f ( x ) dx E = ∫ f ( x ) dx − ∫ f ( x ) dx E = I(4) − I(1) E ≈ 0,158 63. Ainsi A = 0,341 34 B = 0,954 5 C = 0,066 57 D = 0,839 99 E = 0,158 63 Pour G, on obtient 4 G = 2∫ f ( x ) d x = 2 × I(4). 0 G ≈ 0,99994. On remarque que G est vraiment très proche de 1 et que G semble aussi très proche de l’aire totale sous la courbe considérée entièrement, x variant dans tout entier. C’est pour obtenir un tel résultat que le coefficient 1 est introduit dans la 2π fonction f (ce coefficient peut paraître un peu surprenant mais sa justification n’est pas accessible en terminale). La fonction f et les intégrales analogues à celles que vous venez de calculer sont extrêmement importantes en probabilité et en statistiques car elles nous serviront à calculer des probabilités où l’univers est infini. 150 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 Exercice 16 La fonction dérivée de f est définie sur par : f '( x ) = e − x − ( x + 3)e − x = ( − x − 2) e − x . Comme une exponentielle est toujours positive, f '( x ) est du signe de − x − 2, donc la fonction f est croissante sur ]−∞ ; − 2] et décroissante sur [−2 ; +∞[ . La fonction F est une primitive de f sur si, pour tout réel x, on a : F '( x ) = f ( x ), soit ae − x − (ax + b )e − x = ( x + 3)e − x , c’est-à-dire −axe − x + (a − b )e − x = ( x + 3)e − x . Il suffit donc que les réels a et b −a = 1 , ainsi les réels a = −1 et b = −4 conviennent. vérifient le système a − b = 3 Pour tout x supérieur à –3, f ( x ) est positif car x + 3 et e − x sont positifs. Donc la mesure, en unités d’aire, de l’aire A1 du domaine du plan limité par la courbe Ꮿ, l’axe des abscisses et les droites d’équation x = −3 et x = 4, est donnée par 4 ∫−3 f ( x ) d x = F ( x ) 4 = ( − x − 4 )e − x −3 )( ( 4 ) = −8e −4 − −1× e 3 = e 3 − 8e −4 . −3 Donc A1 = e 3 − 8e−4 u.a. ≈ 19,94 u.a. B C e2 On trouve f ( −2) = e2. Les variations de la fonction f montrent que f admet un maximum en −2, donc f ( x ) ≤ e2 pour tout réel x. L’aire A 2 est donc égale à l’aire du rectangle ABCD moins l’aire précédente. D’où J A Exercice 17 ( ) A 2 = 7e2 − A1 = 7e2 − e 3 − 8e −4 u.a. ≈ 31,78 u.a. I O ] D [ Sur 0 ; + ∞ , on a f '( x ) = 1+ 2 qui est positif, donc la fonction f est crois- sante sur ]0 ; + ∞[ . x2 Corrigé Séquence 6 – MA01 151 © Cned - Académie en ligne 2 , donc cette différence est négative sur ]0 ; + ∞[ et la x courbe Ꮿ est située sous la droite Ᏸ. On a f ( x ) − ( x + 1) = − y = f(x) y = x+1 J O I e En unités d’aire, l’aire A(Ᏹ) du domaine Ᏹ est mesurée par l’intégrale e e 2 ∫1 ((x +1) – f (x )) dx = ∫1 x dx = [2ln x ]1e = 2lne − 2ln1= 2. Comme l’unité de longueur dans le repère est égale à 2 cm, on a : A(Ᏹ) = 2u.a. = 2 × 4cm2 = 8cm2. Exercice 18 Le graphique sur papier millimétré nous permet d’évaluer approximativement l’aire du domaine compris entre le segment [OB] et la courbe de Lorenz. On peut estimer cette aire à 19cm2 environ. 2 Comme l’aire du triangle OAB est égale à 50cm , on obtient : 19 IG ≈ , c’est-à-dire IG ≈ 0, 38. 50 ( ) La droite (OB) a pour équation y = x car on a B 100 ; 100 . La courbe Ꮿ a pour équation y = 0, 009 x 2 + 0, 033x . 152 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 En unités d’aire, l’aire de concentration est mesurée par l’intégrale K, avec K=∫ 100 0 100 K=∫ 0 ( x − (0,009x 2 + 0,033x )) d x (−0,009x 2 + 0,967x ) dx 100 0,967 2 K = −0,003x 3 + x 2 0 K = 1835. En unités d’aire, le triangle OAB mesure L’indice de Gini est alors égal à IG = 100 × 100 = 5000. 2 1835 ≈ 0,37, ce qui est une valeur proche de 5000 la valeur trouvée graphiquement. Dans ce pays, l’indice de Gini vaut donc environ 0,37, la répartition des revenus des ménages est assez concentrée. D’après le tableau, on peut dire que les 20 % des ménages les moins favorisés détiennent seulement 6,01 % du revenu national. En calculant 100 − 56,15 = 43, 85, on voit par contre que les 20 % des ménages les plus riches détiennent 43,85 % du revenu national. De même les 10 % des ménages les plus riches détiennent 27,72 % du revenu national, soit un peu plus du quart. Exercice 19 Le nombre moyen m de personnes malades est égal à la valeur moyenne de la fonction f sur l’intervalle 0 ; 10 . m= 1 10 1 3 1 4 10 ( )d 10t − t f t t = 10 ∫0 10 4 0 m= 1 10000 10000 − = 750. 10 4 Il y a donc en moyenne 750 personnes malades par jour durant les dix premiers jours. Sur l’intervalle 0 ; 30 , on a : f '(t ) = 60t − 3t 2 = 3t (20 − t ). Corrigé Séquence 6 – MA01 153 © Cned - Académie en ligne t + f '(t ) 30 20 0 0 − 4000 f (t ) 0 0 Donc t 0 = 20 et le nombre maximum de malades est f (20 ) = 4000. On calcule le nombre moyen M de malades sur l’intervalle 16 ; 24 : 24 1 1 3 1 4 24 1 M= f (t )dt = 10t − t = (55296 − 24576) = 3840. 24 − 16 ∫16 8 4 16 8 154 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 Corrigés des exercices de synthèse de la séquence 6 Exercice I (Exercice proposé au baccalauréat) Nouvelle Calédonie mars 2007. Sur 0 ; 1 la fonction f est dérivable et f '( x ) = 8( − x + 1) qui prend des valeurs positives donc f est croissante sur 0 ; 1 . 1 1− x qui prend des Sur 1; 5 la fonction f est dérivable et f '( x ) = − 1 = x x valeurs négatives donc f est décroissante sur 1; 5 . a) La fonction F définie sur 0 ; 1 par F ( x ) = −4 3 x + 4 x 2 est une primitive 3 de f sur 0 ; 1 . 1 −4 8 1 −4 3 2 +4= . b) On a : f ( x ) d x = F ( x ) = x + 4 x = 0 0 3 0 3 3 ∫ 1 Donc l’aire du domaine plan limité par la courbe ( Ꮿ), l’axe des abscisses, et la droite d’équation x = 1, est égale à 8 u.a. 3 1 − 1 = ln x = g ( x ). Donc la fonction x G est une primitive de la fonction g sur 1; 5 . a) Sur 1; 5 , on a G '( x ) = 1× ln x + x × déduit que la fonction F définie sur 1; 5 par x2 x2 F ( x ) = G ( x ) − + 5x = x ln x − + 4 x est une primitive de f sur 1; 5 . On 2 2 remarque que, comme la fonction f, la fonction F a des expressions différentes b) On en sur les intervalles 0 ; 1 et 1; 5 . On a : 5 5 x2 5 ∫1 f ( x ) dx = [F ( x )]1 = x ln x − 2 + 4 x = (5ln5 + 7,5) − (3,5) = 5ln5 + 4. 1 Donc l’aire du domaine plan limité par la courbe ( Ꮿ), l’axe des abscisses et les droites d’équation x = 1 et x = 5, est égale à (5 ln5 + 4) u.a. L’énoncé précise que les appels arrivent de façon continue. On constate que la fonction f est continue sur [0 ; 5] puisque la valeur des deux expressions Corrigé Séquence 6 – MA01 155 © Cned - Académie en ligne étant la même pour x = 1, on peut tracer la courbe de f sans lever le crayon. Par 5 conséquent, on peut considérer l’intégrale ∫ f ( x )dx . 0 D’après la relation de Chasles, on a : 1 5 8 f ( x ) d x = f ( x ) d x + ∫0 ∫0 ∫1 f ( x ) dx = 3 + 5ln5 + 4 ≈ 14,714. Le nombre total d’appels reçus pendant 5 minutes est donné, en milliers, par 8 + 5ln5 + 4, ce nombre est donc à peu près égal à 14700. 3 5 f ( 0 ) = 3 (c’est l’ordonnée du point A) et f '( 0 ) = 2 (c’est le coefficient directeur Exercice II de la droite (AB)). La tangente T a donc pour T B équation y = 2x + 3. L’aire Ꮽ, qui est coloriée, est comprise entre 3 et 4 carreaux, soit 3u.a. ≤ Ꮽ ≤ 4 u.a. A ex on a x=1 J O ax + b a) Comme f ( x ) = 1+ Cf f '( x ) = 0 + f '( x ) = I b) Ainsi f (0 ) = 1+ b et f '(0 ) = , a × e x − (ax + b ) × e x (ex ) 2 −ax + a − b ex . a−b = a − b. Il suffit donc de trouver deux 1 1+ b = 3 , les nombres a = 4 et b = 2 conviennent. nombres a et b tels que a − b = 2 On a donc bien f ( x ) = 1+ 4x + 2 pour tout réel x. ex −4 x − 6 On admet que la fonction définie sur par F ( x ) = x + est une x e primitive de f sur . La mesure, en unités d’aire, de la partie du plan limitée par la courbe Ꮿf , l’axe 156 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation x = 1, est égale à : 1 10 −4 x − 6 −10 −6 1 = 1+ − = 7 − ≈ 3, 32. f ( x ) d x = F ( x ) = x + 0 0 e e 1 e x 0 ∫ 1 10 Donc Ꮽ = 7 − u.a. ≈ 3,32u.a ce qui est cohérent avec le résultat de la e question : 3u.a. ≤ Ꮽ ≤ 4 u.a. Exercice III D’après le graphique le coût unitaire est minimal lorsque l’artisan fabrique 36 bijoux par mois. Cela correspond à l’abscisse du point le plus bas de la parabole P. On sait que f ( x ) = x 2 + bx + c . Comme f (0 ) = 1 400 alors c = 1 400. On peut aussi écrire : f '( 36 ) = 0. Or f '( x ) = 2x + b d’où 2( 36 ) + b = 0. Ainsi b = −72 et f ( x ) = x 2 − 72x + 1 400. On pouvait aussi utiliser d’autres renseignements : f ( 36 ) = 104 et f (80 ) = 2 040. Pour calculer le coût moyen unitaire on va calculer des valeurs moyennes d’intégrales. 40 1 40 1 1 3 2 Calculons ( ) 36 1 400 f x dx = x − x + x 40 ∫0 40 3 0 1 59 200 40 3 1 480 . = 3 = 80 1 80 1 1 3 2 ( ) 36 1 400 f x dx = x − x + x 80 3 80 ∫0 0 1 156 800 80 3 1 960 . = 3 = Corrigé Séquence 6 – MA01 157 © Cned - Académie en ligne La calculatrice donne 1 480 1 960 = 493, 33... et = 653, 33... 3 3 Pour 40 bijoux par mois le coût unitaire moyen est environ 493 € Pour 80 bijoux par mois le coût unitaire moyen est environ 653 € Exercice IV CT (q ) = CF + CV (q ) Coût total Coût fixe Coût variable Comme C ( x ) est la dérivée de C ( x ) alors ma T q q A = C ma ( x ) dx = CT ( x ) = CT (q ) − CT (0 ). 0 0 ∫ On donne CV (0 ) = 0 et CF = 5 000. D’où CT (0 ) = CF + CV (0 ) = 5 000 = CF A = CT (q ) − CF = CT (q ) − 5 000. On donne C (q ) = 3q 2 − 120q + 1 000. ma On peut écrire CT (q ) = CF + A d’après la question q CT (q ) = CF + ∫ C ma ( x ) dx 0 q soit CT (q ) = C F + ∫ (3x 2 − 120 x + 1 000)dx 0 q CT (q ) = CF + x 3 − 60 x 2 + 1 000 x 0 CT (q ) = CF + q 3 − 60q 2 + 1 000q Soit finalement CT (q ) = q 3 − 60q 2 + 1 000q + 5 000. Exercice V Partie A Pour tout réel x de 0, 5 ; 25 , on a f '( x ) = qui est l’expression proposée. 158 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 18 18 − 2x 2 + 16 x − 2x + 16 = ce x x Comme x est positif sur l’intervalle 0, 5 ; 25 , le signe de f '( x ) est le même que celui du numérateur ou, en divisant par 2, que celui de − x 2 + 8 x + 9. Pour ce dernier trinôme ∆ = 82 − 4 × ( −1) × 9 = 100 donc il y a deux racines qui sont x1 = −8 − 10 −8 + 10 = 9 et x 2 = = −1. Le trinôme, donc f '( x ), est du signe de 2 × ( −1) 2 × ( −1) a (ici a = −1) sauf à l’intérieur des racines. Sur l’intervalle 0, 5 ; 25 on obtient donc : x 25 9 0,5 + Signe de f '( x ) − 0 La fonction f est donc croissante sur 0, 5 ; 9 et décroissante sur 9 ; 25 . a) f (1) = 18 × ln1− 1+ 16 − 15 = 0. b) f (18 ) ≈ 1, 03 et f (19 ) ≈ −19, donc le produit f (18 ) × f (19 ) est négatif. Or la fonction f est continue (car dérivable) et strictement décroissante sur 18 ; 19 donc l’équation f ( x ) = 0 admet une solution unique α sur 18 ; 19 . Comme f (18, 05) ≈ 0, 07 et f (18, 06 ) ≈ −0,117, on trouve α ≈ 18, 05 à 10−2 par défaut. c) Les résultats précédents et les variations de f permettent d’en déduire le signe de f ( x ) suivant les valeurs de x. x 1 0,5 + Signe de f '( x ) α 9 + 0 – 25 – f (9) Variation de f 0 0 f (0,5) Signe de f ( x ) f (25) – 0 + 0 – Donc f ( x ) est positif sur 1; α et négatif sur 0, 5 ; 1 et sur α ; 25 . Corrigé Séquence 6 – MA01 159 © Cned - Académie en ligne Comme f ( x ) indique le bénéfice mensuel de l’entreprise, l’entreprise est bénéficiaire lorsque f ( x ) > 0, c’est-à-dire lorsque 1< x < α. Le réel x désigne le nombre de centaines de panneaux solaires fabriqués et vendus, donc, pour être bénéficiaire l’entreprise doit fabriquer au moins 101 panneaux solaires et au plus 1805. Le bénéfice maximum est égal à f ( 9 ) en milliers d’euros. Or f ( 9 ) ≈ 87, 55, donc le bénéfice maximum est égal à 87550 €, l’entreprise ne peut donc pas réaliser un bénéfice mensuel de 100000 €. Partie B 0, 5 ; 25 , la fonction f a pour primitive, sur cet intervalle, la fonction F définie par x3 x3 F ( x ) = 18G ( x ) − + 8 x 2 − 15x , soit F ( x ) = 18 x ln x − + 8 x 2 − 33x . 3 3 Comme G est une primitive de la fonction ln sur On calcule la valeur moyenne de la fonction f sur 1; 18 : m= 1 18 1 18 f ( x ) d x = F ( x ) ≈ 59, 753. ∫ 1 1 18 − 1 17 La valeur moyenne du bénéfice mensuel de l’entreprise est donc environ 59800 €. Exercice VI a) La droite (OA ) a pour équation y = x . Sur 0 ; 1 le signe de la différence ) ( d ( x ) = x − f ( x ) = x 1− e x −1 est le même que le signe de 1− e x −1. Comme 0 ≤ x ≤ 1, on a −1 ≤ x − 1 ≤ 0 ce qui donne e −1 ≤ e x −1 ≤ e0 puisque la fonction exponentielle est croissante sur . On en déduit que e x −1 ≤ 1 donc 1− e x −1 ≥ 0. La différence d ( x ) est positive sur 0 ; 1 donc la courbe Ꮿ f est située sous le segment [OA], la courbe Ꮿ f est une courbe de Lorenz. 0 ; 1 par F ( x ) = (ax + b )e x −1 est une primitive de la fonction f si F '( x ) = f ( x ) sur 0 ; 1 . Or b) La fonction F définie sur F '( x ) = ae x −1 + (ax + b )e x −1 = (ax + (a + b ))e x −1, il suffit donc que les réels a = 1 . Les nombres a = 1 et b = −1 conviennent, donc a et b vérifient a + b = 0 la fonction F définie sur 0 ; 1 par F ( x ) = ( x − 1)e x −1 est une primitive de la fonction f sur 0 ; 1 . 160 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 c) La situé mesure, entre le en unités segment [OA] 1 d’aire, et la de courbe 1 l’aire du Ꮿf est domaine égale à ) x2 x2 1 1 1 x −1 = − −( −1)e −1 = − . x − f ( x ) d x = − F ( x ) = − ( x − ) e 1 ( ∫0 2 2 e 2 2 0 0 1 L’aire du triangle OAI a pour mesure . Donc, si on suppose que la courbe Ꮿ f 2 ) 1 ( représente la répartition de la masse salariale des ouvriers d’une entreprise, 1 1 − l’indice de Gini correspondant est égal au quotient 2 e = 1− 2 ≈ 0,264. 1 e 2 On sait que la courbe de la fonction carré est située sous la droite (OA). x3 La fonction G définie sur 0 ; 1 par G ( x ) = est une primitive de la fonction 3 carré sur 0 ; 1 . Comme 1 x3 1 2 1 1 1 1 x d x = = , l’aire de concentration vaut − = et 0 3 2 3 6 3 0 ∫ l’indice de Gini correspondant à une masse salariale représentée par la courbe de 1 1 − 1 la fonction carré est : 2 3 = ≈ 0,333. 1 3 2 J A Les deux coefficients de Gini montrent que ces répartitions sont plutôt égalitaires, la première plus que la seconde. Les courbes montrent que les deux répartitions sont différentes, surtout pour les salaires les plus bas, alors que pour les salaires les plus importants les deux répartitions sont assez semblables puisque les courbes sont presque confondues. Cf Cg O I Corrigé Séquence 6 – MA01 161 © Cned - Académie en ligne Exercice VII Partie A Résolutions graphiques f ( x ) = 8 pour x = 3. f ( x ) = 4 pour x = 8. g ( x ) = 11 pour x = 12. f ( x ) = g ( x ) pour x = 6. f ( x ) ≥ g ( x ) pour 0 ≤ x ≤ 6. Lecture graphique f (0) = 20 ; f (14) = 2,5 ; g (0) = 3 ; g (3) = 3,5. La fonction f est décroissante sur [ 0 ; +∞[ et la fonction g est croissante sur [0 ; +∞[ . Ainsi f ' ≤ 0 et g ' ≥ 0 sur [ 0 ; +∞[ . Partie B Interprétation graphique a) ▶ Le prix est de 80 euros ; les prix sont en ordonnée et exprimés en dizaines d’euros. On cherche donc x tel que f ( x ) = 8. On trouve x = 3. Les quantités sont en centaines d’unités. Pour un prix de 80 euros la quantité achetée est égale à 300 unités. Conclusion ▶ De Prix en euros Quantité achetée 80 300 40 800 même si le prix est de 40 euros, on a f (8 ) = 4. Pour un prix de 40 euros la quantité achetée est égale à 800 unités. b) Le prix est de 110 euros. Pour trouver la quantité vendue on cherche x tel que g ( x ) = 11. On trouve x = 12. Si le prix est 110 euros la quantité vendue est égale à 1 200 unités. c) Pour la courbe Ꮿ g l’ordonnée minimale est égale à 3. Cette ordonnée correspond à un prix de 30 euros. Le prix « plancher » de la centaine d’unités est de 30 euros. 162 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 Équilibre du marché Les deux courbes Ꮿf et Ꮿ g semblent se couper au point K ( 6 ; 5 ) . Vérifions-le par le calcul. 40 = 5. Ainsi K ∈Ꮿf . On a f (6 ) = 8 1 On a g (6 ) = × 36 + 3 = 5. Ainsi K ∈Ꮿ g . 18 Les coordonnées du point K sont donc K (6 ; 5). Le prix d’équilibre p0 , exprimé en dizaines d’euros, est égal à 5. Le prix d’équilibre est de 50 euros. La situation est favorable au consommateur Remarque lorsque g ( x ) > f ( x ) et défavorable aux Pour x = 6 la situation est équilibrée (ni favorable, ni défavorable). consommateur lorsque g ( x ) < f ( x ). Pour 0 ≤ x < 6 la situation est défavorable aux consommateurs. Pour 6 < x la situation est favorable aux consommateurs. Rente des producteurs x On donne PP = x 0 p0 − ∫ 0 g ( x ) dx en milliers d’euros. 0 1 Comme g ( x ) = x 2 + 3, une primitive G de g est définie pour x ≥ 0 par 18 1 3 G ( x ) = x + 3x . 54 6 1 3 P = 30 − x + 3 x D’où p 54 0 216 Pp = 30 − + 18 = 30 − 22. 54 Pp = 8 en milliers d’euros. Le profit des producteurs est égal à 8 000 euros. L’intégrale 6 ∫0 g ( x ) dx est égale à l’aire, exprimée en u.a., du domaine plan limité par la courbe Ꮿ g , l’axe des abscisses et les droites d’équation x = 0 et x = 6. Le produit x0p0 est la mesure de l’aire du rectangle limité par l’axe des abscisses, la droite d’équation p = p0, l’axe des ordonnées et la droite d’équation x = x0. Ainsi Pp est la mesure de l’aire du domaine limité par la courbe Ꮿ g , l’axe des ordonnées et la droite parallèle à l’axe des abscisses d’équation p = 5. Corrigé Séquence 6 – MA01 163 © Cned - Académie en ligne Cette aire est coloriée sur la figure. f : fonction de demande 40 f (x ) = x +2 PRIX 20 (en dizaines d'euros) g : fonction d’offre g(x ) = 1 2 x +3 18 Ꮿg 15 10 K 5 4 Ꮿf 3 2 1 x O 1 2 3 4 5 6 10 QUANTITÉ (en centaines)15 164 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 6 – MA01 C orrigé Séquence 7 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 La probabilité d’obtenir 3 en lançant un dé cubique non truqué est égale 1 ≈ 0,16667 car on utilise la loi équirépartie sur Ω = 1, 2, 3, 4 , 5, 6 . De 6 même, en lançant un dé dodécaédrique non truqué cette probabilité est égale 1 à ≈ 0, 08333. 12 { à } Pour calculer la probabilité d’obtenir le nombre d en choisissant au hasard dans [0 ; 1[ un nombre décimal s’écrivant avec au plus 9 chiffres après la virgule, −9 on utilise la loi équirépartie. On trouve donc 10 . par f ( x ) = x 3 + x − 1. La fonction f est continue, dérivable sur , strictement croissante sur (car f '( x ) = 3x 2 + 1 > 0 a) Soit f la fonction définie sur sur ). On a f (0 ) = −1 et f (1) = 1, on obtient donc le tableau de variation suivant : x −∞ 0 α 1 +∞ 1 f (x ) 0 −1 b) On choisit au hasard un nombre X de l’intervalle 0 ; 1 . Dans les questions précédentes, les probabilités obtenues avec des lois équiréparties sont de plus en plus proches de 0 car les univers contiennnent de plus en plus d’éléments. Il y a maintenant un nombre infini de possibilités. La situation est nouvelle. On propose P ( X = α ) = 0. Corrigé Séquence 7 – MA01 165 © Cned - Académie en ligne Commentaire Dans le cas où l’univers est fini, la probabilité d’un événement A est P (A) = ∑ ai ∈ A P (ai ), où A est formé par la réunion des ai . De façon analogue, dans le cas fini, pour une variable aléatoire on a P ( X ∈ E ) = ∑ P ( X = x i ). x i ∈E On ne peut pas généraliser ceci puisque, ici, d’une part, E peut avoir une infinité d’éléments et d’autre part toutes les probabilités P ( X = x i ) sont nulles ce qui donnerait une somme nulle, ce qui, bien sûr, ne convient pas. On est donc amené à définir différemment la probabilité d’un événement comme on le verra dans le cours. Activité 2 [0 ; 20[ Montant des achats (en €) [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200] Amplitude de la classe = 20 largeur du rectangle Aire du rectangle 0,09 Hauteur du rectangle 0,0045 20 20 40 40 60 0,20 0,01 0,22 0,011 0,24 0,006 0,16 0,004 0,09 0,0015 La graduation maximale indiquée sur l’axe des ordonnées est 0,011, c’est la hauteur du troisième rectangle. Ce ne sont pas les fréquences qui sont indiquées sur l’axe des ordonnées car les fréquences sont les mesures des aires des rectangles. Les hauteurs des rectangles sont obtenues en divisant les aires par les amplitudes, c’est-à-dire en divisant les fréquences par les amplitudes. On dit que les résultats obtenus sont des densités de fréquence. Ce sont les densités de fréquence qui sont indiquées sur l’axe des ordonnées. densité de fréquence 2,5 % 0,01 montant des achats en € 0 166 © Cned - Académie en ligne 20 40 Corrigé Séquence 7 – MA01 60 100 140 200 Remarque ▶ La classe modale est la classe qui a la plus grande densité (la troisième pour cet exemple), elle ne coïncide pas toujours avec celle qui a la plus grande fréquence (la quatrième ici). ▶ Quand les classes ont toutes la même amplitude, les hauteurs des rectangles sont proportionnelles aux aires, les densités sont proportionnelles aux fréquences, il peut alors exister une confusion sur la nature des graduations de l’axe des ordonnées (confusion volontaire ou involontaire). ▶ Quand l’axe des ordonnées est gradué et nommé, on peut enlever le rectangle qui donne l’unité pour les aires. ▶ La densité de fréquence peut être supérieure à 1 (ce n’est pas une fréquence !). Corrigés des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 Il ne s’agit pas d’une densité de probabilité car l’aire sous la courbe ne mesure 1 pas 1 mais 2 × . 3 La fonction représentée est constante Remarque sur I = 0 ; 0, 5 , donc continue. La constante vaut 2 qui est positif. L’aire sous la courbe est celle d’un rectangle 1 qui mesure 2 × = 1. Il s’agit bien d’une 2 densité de probabilité. Remarque Cette densité est supérieure à 1, ce qui est possible car il s’agit d’une densité et non pas d’une probabilité. La fonction n’est pas continue en 0,5 et en 1,5, il ne s’agit donc pas d’une densité de probabilité. L’intervalle I contient des nombres négatifs ce qui est tout à fait possible ! La fonction est affine par morceaux sur I = −1; 1 , elle est donc continue. Elle est à valeurs positives et l’aire sous la courbe mesure 2×1 = 1. Il s’agit donc d’une densité de 2 probabilité. Corrigé Séquence 7 – MA01 167 © Cned - Académie en ligne Exercice 2 La fonction f est une fonction polynôme, elle est donc continue sur 0 ; 1 ; elle est à valeurs positives. 1 1 3 4 ∫0 4 x dx = x 0 = 1 donc la fonction f est bien une densité de On a 4 probabilité. ) ( a) La probabilité P 0, 5 ≤ X ≤ 0, 75 est la mesure de l’aire colorée sur le graphique. 1 On a O P ( 0,5 ≤ X ≤ 0,75) = ∫ O,5 O,75 m 1 0,75 0,75 4 x 3 dx = x 4 0,5 0,5 = 0,754 − 0,54 ≈ 0,254. b) On a P ( X ≤ m ) = 0, 5 ⇔ ∫ 4 x 3 d x = 0, 5 m 0 4 ⇔ m = 0, 5 Remarque 2 ⇔ m = 0, 5 ⇔m = D’où m ≈ 0, 84. 0, 5 . L’aire sous la courbe est partagée en deux parties d’aire 0,5 par le segment formé par les points d’abscisse m (en pointillés sur le graphique). On dit parfois que m est la médiane. Corrigés des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 3 Comme le facteur peut arriver à tout instant avec les mêmes chances, on modélise son heure d’arrivée par la variable aléatoire F qui suit la loi uniforme sur 0 ; 30 . 1 1 Sa densité est donc la fonction constante sur 0 ; 30 qui vaut = . 30 − 0 30 168 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 7 – MA01 a) On a P (F = 25) = 0 : c’est le cas pour toutes les probabilités de la forme P ( X = α ) pour toute valeur α prise par une variable aléatoire à densité. Par conséquent, dans ce qui suit, on peut écrire des inégalités larges ou strictes, des intervalles ouverts ou fermés sans que cela change les résultats. 20 − 15 1 = . b) On a P (15 < F < 20 ) = P X ∈15 ; 20 = 30 − 0 6 ) ( 20 − 0 2 = . c) On a P (F < 20 ) = P F ∈0 ; 20 = 30 − 0 3 ) ( 30 − 15 15 1 = = . d) On a P (F > 15) = P F ∈15 ; 30 = 30 − 0 30 2 ) ( L’heure moyenne de son passage est donnée par l’espérance de la variable aléatoire F. Comme E(F ) = 10 h 15 min. Exercice 4 0 + 30 = 15 on peut dire que le facteur passe en moyenne à 2 Le tram passe à 7 h, 7 h 10 et 7 h 20. L’événement E « Ayana attend le tram { {} } moins de deux minutes » est l’événement E = X ∈ 7 ∪ 8 ; 10 ∪ 18 ; 20 . On a donc : P (E ) = P ( X = 7) + P ( 8 ≤ X ≤ 10 ) + P (18 ≤ X ≤ 20 ) = 0+ 10 − 8 20 − 18 4 + = = 0, 2. 200 − 0 20 − 0 20 L’événement F « Ayana attend le tram plus de cinq minutes » est l’événement { } F = X ∈0 ; 5 ∪ 10 ; 15 . On a donc : P (F ) = P ( 0 < X ≤ 5) + P (10 < X ≤ 15) = Exercice 5 5 − 0 15 − 10 10 + = = 0, 5. 20 − 0 20 − 0 20 Les valeurs prises par la variable aléatoire T correspondent aux dix chiffres possibles : 0, 1, 2,… , 9. Il s’agit donc d’une variable aléatoire discrète, prenant un nombre fini de valeurs. Corrigé Séquence 7 – MA01 169 © Cned - Académie en ligne La variable aléatoire T est la première décimale de X donc P (T = 0 ) = P ( 0 ≤ X < 0,1) = 0,1− 0 = 0,1 puisque X suit la loi uniforme sur 0 ; 1 . ) On a aussi P (T = 1) = P ( 0,1 ≤ X < 0, 2 = 0, 2 − 0,1 = 0,1. On obtient ainsi P (T = k ) = 0,1 pour tout entier k tel que 0 ≤ k < 10. { } La loi de T est donc la loi équirépartie sur l’ensemble fini 0, 1, 2,... , 8, 9 . Corrigé de l’activité 5 du chapitre 4 Activité 5 Étude de la fonction définie sur par f ( x ) = 1 2π x2 e 2. − Pour tout réel x, on a f ( − x ) = f ( x ) puisque x n’apparaît que par x 2. Deux points de la courbe représentative de f d’abscisses opposées ont donc la même ordonnée, on en déduit que la courbe est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. La fonction f est de la forme 1 2π eu où u est la fonction définie sur x2 . La fonction f est donc dérivable sur et, pour tout réel x 2 x2 − −x on a f '( x ) = e 2 qui est du signe contraire de x. La fonction f est donc 2π par u ( x ) = − croissante sur ]−∞ ; 0 ] et décroissante sur [ 0 ; + ∞[ . La calculatrice donne 10 ∫−10f (t ) dt ≈ 1. Cette valeur et l’allure de la courbe permettent de conjecturer que l’aire tout entière mesure une unité d’aire. 1 / 2/ 0,4 C’est pour obtenir ce résultat que le 1 coefficient est introduit dans la 2π fonction f (ce coefficient peut paraître un peu surprenant mais sa justification O 170 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 7 – MA01 1 n’est pas accessible en terminale). La fonction f est continue sur puisqu’elle est dérivable, elle est à valeurs positives comme l’exponentielle, l’aire sous la courbe de f semble égale à 1 u.a., la fonction semble donc être une densité de probabilité. Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 4 Exercice 6 X suit la loi ᏺ(0 ; 1). a) P ( −0, 5 ≤ X ≤ 1, 3) ≈ 0, 5946 b) P ( X ≤ −1) ≈ 0,1586 c) P ( X ≥ 1, 8 ) ≈ 0, 0359. Le réel x tel que P ( X ≤ x ) = 0, 8 est tel que x ≈ 0, 8416. Exercice 7 X suit la loi ᏺ(12 ; 9 ). a) P (10 ≤ X ≤ 14) ≈ 0,4950 (attention σ = 3) b) P ( X ≤ 13) ≈ 0, 6305 c) P ( X ≥ 7) ≈ 0, 9522. Le réel x tel que P ( X ≤ x ) = 0,9 est tel que x ≈ 15, 8446. Exercice 8 Chaque courbe est symétrique par rapport à la droite d’équation x = µ et, l’écart-type σ mesurant la dispersion, plus il est important, plus la courbe est « étalée ». On en déduit donc que ▶ la courbe 1 représente la fonction de densité de la loi ᏺ(5 ; 0, 52 ), ▶ la courbe 2 représente la fonction de densité de la loi ᏺ(7 ; 1), ▶ la courbe 3 représente la fonction de densité de la loi ᏺ(5 ;1), ▶ la courbe 4 représente la fonction de densité de la loi ᏺ(7 ; 22 ). La courbe C est symétrique par rapport à la droite d‘équation x = 9 et elle est « étalée » comme la courbe 1, elle représente donc la fonction de densité de la loi normale ᏺ(9 ; 0, 52 ). Exercice 9 On utilise la variable aléatoire Z = ᏺ(0 ; 1). X − µ X − 15 = , Z suit la loi normale σ σ Corrigé Séquence 7 – MA01 171 © Cned - Académie en ligne Comme X < 12 ⇔ σZ + 15 < 12 ⇔ Z < calculatrice donne −3 −3 , on obtient P Z < = 0, 4. La σ σ −3 ≈ −0,2533 on en déduit σ ≈ 11, 84. σ On utilise la variable aléatoire Z = ᏺ(0 ; 1). Comme X < 7 ⇔ 0, 5Z + µ < 7 ⇔ Z < La calculatrice donne Exercice 10 X −µ X −µ = , Z suit la loi normale σ 0, 5 7− µ 7− µ , on obtient P Z < = 0, 3. 0, 5 0, 5 7− µ ≈ −0, 5244 , on en déduit µ ≈ 7, 2622. 0, 5 X suit la loi normale ᏺ(61, 5 ; 0, 42 ). La probabilité qu’une pièce tirée au hasard, ait un diamètre compris entre 60,7 mm et 62,3 mm vaut P (60,7 ≤ X ≤ 62,3) ≈ 0,9545. Il s’agit de la probabilité de l’événement contraire, soit environ 0, 0455. Exercice 11 P (( X ≤ 61) ∩ (60, 7 ≤ X ≤ 62, 3)) P (60, 7 ≤ X ≤ 61) ≈ 0, 0868. = P (60, 7 ≤ X ≤ 62, 3) P (60, 7 ≤ X ≤ 62, 3) 2 X suit la loi normale ᏺ(6000 ; 400 ). ( ) P 5800 ≤ X ≤ 6200 ≈ 0, 3829. P ( X ≤ 5700 ) ≈ 0, 2266. P ( X ≥ 6400 ) ≈ 0,1586. Les vaches qui produisent moins de x litres de lait par an forment 30% du troupeau. Le réel x tel que P ( X ≤ x ) = 0, 30 correspond donc à la production maximale des 30 % des vaches les moins productives du troupeau. On trouve x ≈ 5790 litres. La production minimale prévisible des 20% des vaches les plus productives du troupeau est le nombre x tel que P ( X ≥ x ) = 0, 20 c’est-à-dire P ( X ≤ x ) = 0, 80 et la calculatrice donne x ≈ 6336 litres. 172 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 7 – MA01 Corrigés des exercices de synthèse de la séquence 7 Exercice I La corde AM a une longueur supérieure à 3 lorsque le point M appartient (qui est en trait épais). En appliquant la loi uniforme aux au « petit » arc BC longueurs des arcs, la probabilité demandée est égale au quotient des longueurs 1 de l’arc et du cercle, on obtient . 3 A M 3 3 I O I 3 B C I O 3 E D M On obtient la corde de milieu I en traçant la perpendiculaire à la droite (OI). La corde de milieu I a une longueur supérieure à 3 lorsque le point I appartient au segment [OE], le point E étant le milieu de [OD]. En appliquant la loi uniforme aux longueurs des segments du segment OD , la probabilité demandée est 1 égale au quotient des longueurs des segments [OE] et OD , on trouve . 2 La corde de milieu I a une longueur supérieure à inférieure à 3 lorsque la distance OI est 1 , c’est-à-dire lorsque le point I appartient au disque de centre O et 2 1 . En appliquant la loi uniforme aux aires incluses dans le disque de 2 2 1 π 2 1 = . centre O et de rayon 1, on trouve la probabilité 2 4 π ×1 de rayon Corrigé Séquence 7 – MA01 173 © Cned - Académie en ligne On observe que les probabilités obtenues sont différentes. L’expression « choisie au hasard » n’est donc pas assez précise dans cet exemple puisque le résultat dépend de la façon de choisir la corde. Ce phénomène est connu sous le nom de « paradoxe de Bertrand » du nom de Joseph Bertrand qui a mis cela en évidence en 1888. Exercice II a) On souhaite que P ( X > 83) ≤ 0, 01. On pose Z = X −µ X −µ = , d’où σ 2 83 − µ X = 2Z + µ ce qui s’écrit aussi P (2Z + µ > 83) ≤ 0, 01, soit P Z > ≤ 0, 01 2 83 − µ ou encore P Z ≤ ≥ 0, 99. 2 La variable aléatoire Z suit la loi normale ᏺ(0 ; 1), pour P (Z ≤ z ) = 0, 99 la calculatrice donne z 1 ≈ 2,327. La fonction z P (Z ≤ z ) est croissante (l’aire sous la courbe augmente quand z augmente), on obtient donc 83 −µ ≥ 2,327 2 d’où µ ≤ 78, 35. b) Si X suit la loi ᏺ (78,35 ; 4), on trouve P ( X ≤ 75) ≈ 0, 047. La législation n’est pas respectée car environ 4 % des bouteilles contiennent moins de 75 cl. a) Pour respecter la législation on cherche µ tel que P ( X ≤ 75) ≤ 0, 001 soit P (2Z + µ ≤ 75) ≤ 0, 001 ou encore 75 − µ P Z ≤ ≤ 0, 001. 2 P (Z ≤ z ) = 0, 001, la calculatrice donne z 2 ≈ −3, 09. D’où Pour 75 − µ ≤ −3, 09 soit 2 µ ≥ 81,18. b) On choisit µ = 81,18 et la probabilité qu’une bouteille déborde au remplissage est alors P ( X ≥ 83) ≈ 0,181 soit environ 18 %. On cherche maintenant µ et σ tels que P ( X ≤ 75) ≤ 0, 001 et P ( X ≥ 83) ≤ 0, 01, 75 − µ 83 − µ c’est-à-dire tels que P Z ≤ ≤ 0, 001 et P Z ≥ ≤ 0, 01. σ σ 174 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 7 – MA01 75 − µ 83 − µ ≤ z 2 et ≥ z1, c’est-àσ σ dire 75 − σz 2 ≤ µ ≤ 83 − σz1 soit à peu près 75 + 3, 09σ ≤ µ ≤ 83 − 2, 326σ. Les nombres µ et σ doivent donc vérifier La condition sur les valeurs extrêmes est 75 + 3, 09σ ≤ 83 − 2, 326σ. Il suffit donc de choisir σ ≤ 1, 47 puis une valeur de µ comprise entre les deux valeurs extrêmes. Exercice III La probabilité qu’une plaque soit conforme est égale à P ( µ − 3σ ≤ X ≤ µ + 3σ ) ≈ 0, 997 donc la probabilité qu’une plaquette ne soit pas conforme vaut environ 0,003. Première méthode On utilise la variable aléatoire Z = ᏺ(0 ;1). Comme X − µ X − 125 = , Z suit la loi normale σ 0, 5 µ − h ≤ X ≤ µ + h ⇔ 125 − h ≤ 0, 5Z + 125 ≤ 125 + h ⇔ −2h ≤ Z ≤ 2h , on cherche h tel que P ( −2h ≤ Z ≤ 2h ) = 0, 99. On sait que la courbe de la loi centrée réduite ᏺ(0 ; 1) est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées donc P ( −2h ≤ Z ≤ 0 ) = P (0 ≤ Z ≤ 2h ) = On sait que P (Z ≤ 0 ) = 0, 99 = 0, 495. 2 1 et, comme 2 P (Z ≤ 2h ) = P (Z ≤ 0 ) + P (0 ≤ Z ≤ 2h ) = 0, 5 + 0, 495 = 0, 995, il suffit de chercher h tel que P (Z ≤ 2h ) = 0, 995. La calculatrice donne alors 2h ≈ 2, 576, d’où h ≈ 1, 29 et les poids d’alerte sont µ − h ≈ 123, 71 et µ + h ≈ 126, 29. Grâce à des échantillons prélevés en fin de chaîne, ces poids d’alerte permettent de déceler l’existence d’anomalies de fonctionnement avant le dépassement des normes µ − 3σ et µ + 3σ. Deuxième méthode En utilisant la symétrie de la courbe de la fonction de densité de la loi ᏺ( µ ; σ 2 ) par rapport à la droite d’équation x = µ, on obtient Corrigé Séquence 7 – MA01 175 © Cned - Académie en ligne 1 P ( µ ≤ X ≤ µ + h ) = P ( µ − h ≤ X ≤ µ + h ) = 0, 495. La même symétrie prouve 2 1 que P ( X ≤ µ ) = , on cherche donc h tel que P ( X ≤ µ + h ) = 0, 995 car 2 1 P ( X ≤ µ + h ) = P ( X ≤ µ ) + P (µ ≤ X ≤ µ + h ) = + P (µ ≤ X ≤ µ + h ) 2 = 0,5 + 0,495 = 0,995. La calculatrice donne µ + h ≈ 126, 29, d’où h ≈ 1, 29 et µ − h ≈ 123,71. 176 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 7 – MA01 C orrigé Séquence 8 Corrigé des activités du chapitre 2 Activité 1 Tangentes et parabole Partie A Soit Ꮿ la parabole d’équation y = c ( x ) = x 2 et T la tangente à Ꮿ au point K K (1 ; 1). La tangente TK a pour équation y = 2x − 1 Pour situer Ꮿ par rapport à TK on étudie le signe de la différence d ( x ) = x 2 − (2x − 1). Pour tout x réel on a d ( x ) = x 2 − 2x + 1 = ( x − 1)2 , d’où d ( x ) ≥ 0. ▶ La courbe Ꮿ est entièrement située au-dessus de la tangente en K. Soit A(a ; a 2 ) un point quelconque de la courbe Ꮿ et T la tangente à Ꮿ A au point A(a ; a 2 ). La tangente TA a pour équation y = 2a ( x − a ) + a 2 , soit y = 2ax − a 2 . Pour situer Ꮿ par rapport à TA on étudie le signe de la différence d ( x ) = x 2 − (2ax − a 2 ) = x 2 − 2ax + a 2 = ( x − a )2. Pour tout x réel on a d ( x ) ≥ 0. ▶ La courbe Ꮿ est entièrement située au-dessus de la tangente en A. Conclusion La parabole Ꮿ d’équation y = x2 est située au-dessus de toutes ses tangentes. Les tangentes à Ꮿ aux points d’abscisses a = −2 , a = −1 , a = 0 , a = 1 , a = 2 sont tracées sur la figure 1. La courbe Ꮿ d’équation y = f ( x ) = − x 2 est la courbe symétrique de la f courbe Ꮿ par rapport à l’axe des abscisses. Corrigé Séquence 8 – MA01 177 © Cned - Académie en ligne Les tangentes à la courbe Ꮿf sont les droites symétriques des tangentes à la courbe Ꮿ par rapport à l’axe des abscisses. On en déduit que la courbe Ꮿf est entièrement située en dessous de toutes ses tangentes. Conclusion La parabole Ꮿf d’équation y = − x 2 est située en dessous de toutes ses tangentes. Partie B Soit la courbe d’équation y = r ( x ) = K (1 ; 1). x et TK la tangente à au point La tangente TK a pour équation y = 0, 5x + 0, 5 soit y = 0, 5( x + 1). Pour situer par rapport à TK on étudie le signe de la différence d ( x ) = x − (0, 5x + 0, 5) = −0, 5( x − 2 x + 1). Pour tout x ≥ 0 on a d ( x ) = −0, 5( x − 1)2 , d’où d ( x ) ≤ 0. ▶ La courbe est entièrement située en dessous de la tangente en K. Soit A(a ; a ) un point quelconque de la courbe et T la tangente à A au point A(a ; a ), avec a > 0. 1 1 (x − a ) + a = ( x − a + 2a ), soit La tangente TA a pour équation y = 2 a 2 a 1 y= ( x + a ). 2 a Pour situer par rapport à TA on étudie le signe de la différence 1 1 d (x ) = x − (x + a ) = − x −2 a x +a . 2 a 2 a 1 ( x − a )2 , d’où d ( x ) ≤ 0. Pour tout x ≥ 0 on a d ( x ) = − 2 a ▶ La courbe est entièrement située en dessous de la tangente en A. ( ) Conclusion La courbe d’équation y = x est située en dessous de toutes ses tangentes. 178 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 Les tangentes à aux points d’abscisses a = 1 , a = 2 , a = 4 sont tracées sur la figure 2. La courbe Ꮿ d’équation y = g ( x ) = − x est la courbe symétrique de la g courbe par rapport à l’axe des abscisses. Les tangentes à la courbe Ꮿ g sont les droites symétriques des tangentes à la courbe par rapport à l’axe des abscisses. On en déduit que la courbe Ꮿ g est entièrement située au-dessus de toutes ses tangentes. Conclusion La courbe Ꮿ g d’équation y = − x est située au-dessus de toutes ses tangentes. y y 4 2 3 2 K 1 -2 -1 Ꮿ y = x2 1 0 -1 2 x y = 兹x 1 K -2 -3 -4 0 1 2 Figure 1 Activité 2 3 4 5 x Figure 2 Tangentes et hyperbole Soit ᐄ l’hyperbole d’équation y = i ( x ) = 1 , définie pour x ≠ 0. x On se place sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ La tangente TK , tangente à la courbe ᐄ au point K (1 ; 1), a pour équation y = −x + 2 . Pour situer ᐄ par rapport à TK d (x ) = on étudie le signe de la différence 1 1 x 2 − 2x + 1 − ( − x + 2) = x − 2 + = . x x x Corrigé Séquence 8 – MA01 179 © Cned - Académie en ligne Pour tout x > 0 on a d ( x ) = ▶ Sur x 2 − 2x + 1 ( x − 1)2 = , d’où d ( x ) ≥ 0. x x l’intervalle ]0 ; + ∞[ la courbe ᐄ est entièrement située au-dessus de la tangente en K. On se place sur l’intervalle ] − ∞ ; 0[. La tangente TH , tangente à la courbe ᐄ au point H (– 1 ; – 1), a pour équation y = − x − 2. Pour situer ᐄ par rapport à TH on étudie le signe de la différence 1 1 x 2 + 2x + 1 d ( x ) = − ( − x − 2) = x + 2 + = . x x x Pour tout x < 0 on a d ( x ) = x 2 + 2x + 1 ( x + 1)2 = , d’où d ( x ) ≤ 0. x x l’intervalle ] − ∞ ; 0[ la courbe ᐄ est entièrement située en dessous de la tangente en H. ▶ Sur 1 La tangente T , tangente à la courbe ᐄ au point A a ; , a pour équation A a y =− 1 1 1 ( x − a ) + = − ( x − a − a ). a a2 a2 La tangente TA a pour équation y = − 1 ( x − 2a ). a2 Pour situer ᐄ par rapport à TA on étudie le signe de la différence d (x ) = 1 1 1 x 2 − 2ax + a 2 + ( x − 2a ) = × . x a2 x a2 se place sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ 1 ( x − a )2 , d’où d ( x ) ≥ 0. Pour tout x > 0 on a d ( x ) = 2 × x a ▶ On Conclusion Sur l’intervalle ]0 ; + ∞[, l’hyperbole ᐄ d’équation y = dessus de toutes ses tangentes. 180 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 1 est située aux ▶ On se place sur l’intervalle ] − ∞ ; 0[ Pour tout x < 0 on a d ( x ) = 1 a2 × ( x − a )2 , d’où d ( x ) ≤ 0. x Conclusion 1 Sur l’intervalle ] − ∞ ; 0[, l’hyperbole ᐄ d’équation y = est située en x dessous de toutes ses tangentes. Les tangentes à ᐄ aux points d’abscisses a = – 2, a = – 1, a = − 1 1 , a= , 2 2 a = 1 , a = 2 sont tracées sur la figure 3. y 3 1 Ᏼ y =— x 2 K 1 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 x –1 H –2 Figure 3 Corrigé Séquence 8 – MA01 181 © Cned - Académie en ligne Tangentes aux courbes des fonctions " exp " et " ln " Activité 3 Soit C exp la courbe d’équation Soit C exp la courbe d’équation y = exp( x ) = e x et TK la tangente à y = exp( x ) = e x et TA la tangente à C exp C exp au point K (0 ; 1). au point A(a ; ea ). La tangente TK a pour équation La tangente TA a pour équation y = ea ( x − a ) + ea , soit y=x+1 . Pour situer C exp par rapport à TK on étudie le signe de la différence y = ea x + ea (1− a ). Pour situer C exp par rapport à TA on étudie d ( x ) = e x − ( x + 1). le signe de d a ( x ) = e x − ea x − ea (1− a ). Étudions la fonction d et déterminons Étudions la fonction d et déterminons son a son signe. signe. On a d '( x ) = e x − 1. On a d a '( x ) = e x − ea . D’où ▶ d '( x ) = 0 pour x = 0 ; ▶ d '( x ) > 0 pour x > 0 ; ▶ d '( x ) < 0 pour x < 0. x Ꮿ 0 TA d '( x ) D’où ▶ d a '( x ) = 0 pour x = a ; – d (x ) 0 + 0 Pour tout x réel on a d ( x ) ≥ 0. Conclusion La courbe C exp est entièrement située au-dessus de la tangente en K (0 ; 1). 182 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 ▶ d a '( x ) > 0 pour x > a ; ▶ d a '( x ) < 0 pour x < a. x d a '( x ) Ꮿ a TA – da ( x ) 0 + 0 Pour tout x réel on a d a ( x ) ≥ 0. Conclusion La courbe C exp est entièrement située au-dessus de la tangente en A(a ; ea ). Les tangentes à C exp aux points d’abscisses a = – 1, a = 0, a = 1 sont tracées sur la figure 4. y 3 e 2 y = exp(x) –2 K 1 –1 0 1H 2 e 3 x –1 –2 y = In(x) Figure 4 y = x –1 2 y = In(x) 1 H –1 0 1 2 3 4 –1 y = —x+1 Figure 5 y = —In(x) –2 Corrigé Séquence 8 – MA01 183 © Cned - Académie en ligne Soit C la courbe d’équation y = ln x et T Soit C la courbe d’équation y = ln x et T ln H ln A la tangente à C ln au point H(1 ; 0). la tangente à C ln au point A(a ; lna ). La tangente TH a pour équation y = x − 1. Pour situer C ln par rapport à TH on étudie le signe de la différence d ( x ) = lnx − ( x − 1). La tangente TA a pour équation 1 y = ( x − a ) + lna. a Pour situer C ln par rapport à TA on étudie le 1 signe de d a ( x ) = lnx − ( x − a ) − lna. a Étudions la fonction d et déterminons son signe. Étudions la fonction d a et déterminons son signe. 1 1− x . On a d '( x ) = − 1 = 1 1 a−x x x . On a d a '( x ) = − = x a x D’où ▶ d '( x ) = 0 pour x = 1 D’où ▶ d a '( x ) = 0 pour x = a. ▶ d '( x ) > 0 pour 0 < x < 1 ▶ d '( x ) > 0 pour 0 < x < a a ▶ d '( x ) < 0 x pour 1 < x. 0 d '( x ) ▶ d Ꮿ 1 + 0 – 0 d (x ) a '( x ) < 0 pour a < x. x Ꮿ a 0 + d a '( x ) 0 – 0 da ( x ) Pour tout x > 0 on a d ( x ) ≤ 0. Conclusion Pour tout x > 0 on a d a ( x ) ≤ 0. Conclusion La courbe C ln est entièrement située en dessous de la tangente La courbe C ln est entièrement située en dessous de la tangente en H (1 ; 0). en A(a ; lna ). Les tangentes à C sur la figure 4. ln aux points d’abscisses a = e −1 , a = 1, a = e sont tracées Soit h la fonction définie sur ]0 ; + ∞ [ par h ( x ) = − ln x et (C) sa courbe représentative. Les fonctions h et ln sont opposées : les courbes C ln et (C) sont symétriques par rapport à l’axe des abscisses : voir figure 5. D’après la symétrie axiale on peut dire que la courbe (C) est située, sur ]0 ; + ∞ [, au-dessus de ses tangentes. 184 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 Corrigé des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 Soit f la fonction définie sur par f ( x ) = x 3 + 6 x 2 + 9 x et C sa courbe représentative dans un repère orthogonal du plan. La dérivée de f est définie, pour tout x réel, par f '( x ) = 3x 2 + 12x + 9 = 3( x 2 + 4 x + 3), soit f '( x ) = 3( x + 1)( x + 3). On a ▶ f '( x ) = 0 pour x = – 3 et pour x = – 1 ▶ f '( x ) > 0 si x < −3 ou x > −1 ▶ f '( x ) < 0 si − 3 < x < −1. La fonction f est ▶ croissante sur ] − ∞ ; − 3] et sur [ − 1; + ∞ [ ▶ décroissante x –3 A f '( x ) sur [– 3 ; – 1]. + 0 –1 – 0 H + 0 f (x ) –4 Le tracé de la courbe C est sur la figure 6. a) La dérivée seconde de f est définie, pour tout x réel, par f "( x ) = 3( 2x + 4 ), soit f "( x ) = 6( x + 2). La dérivée seconde s’annule et change de signe pour x = – 2. Le point K (–2 ; – 2) est un point d’inflexion de la courbe C. Calculons f ’(–2) = –3. Une équation de TK est y = −3( x + 2) − 2, soit y = –3x − 8. b) Développons ( x + 2)3 = ( x + 2)( x + 2)2 = ( x + 2)( x 2 + 4 x + 4 ), soit ( x + 2)3 = x 3 + 6 x 2 + 12x + 8. Pour montrer que la tangente TK ne recoupe pas la courbe C on va montrer que l’équation f ( x ) = −3x − 8 possède une solution unique. Résolvons l’équation x 3 + 6 x 2 + 9 x = −3x − 8, c’est-à-dire x 3 + 6 x 2 + 12x + 8 = 0. Corrigé Séquence 8 – MA01 185 © Cned - Académie en ligne D’après ce qui précède on obtient ( x + 2)3 = 0, d’où x = – 2. L’équation f ( x ) = −3x − 8 admet une solution unique ; la tangente TK ne recoupe pas la courbe C. La courbe C et la tangente TK ont un seul point commun, le point d’inflexion K (– 2 ; – 2). Autre méthode C y = f(x) = x3 + 6x2 + 9x TK y = –3x – 8 4 On a f "( x ) = 6 x + 12 = 6( x + 2). f "( x ) = 0 pour x = – 2 ; 2 TK –4 –3 f "( x ) > 0 pour x > – 2 ; –2 –1 C 0 –2 K f "( x ) < 0 pour x < – 2. Ainsi : C est au-dessus de la tangente TK sur ]− 2 ; + ∞[ ; –4 C est en dessous de la tangente TK sur ] − ∞ ; − 2[. –6 La tangente TK et la courbe C ont donc un seul point commun, le point d’inflexion K (– 2 ; – 2). Figure 6 Exercice 2 1 1 3 Soit f la fonction définie sur [0 ; 4] par f ( x ) = − x 3 + x 2 et C sa courbe 32 16 représentative. La dérivée de f est définie sur [0 ; 4] par f '( x ) = − 3 2 3 3 1 x + x = × − x 2 + x . 32 8 8 4 1 Soit P la parabole d’équation y = − x 2 + x . Cette parabole a pour sommet le 4 1 point S (2 ; 1) et ses branches sont orientées vers le bas car − < 0. 4 La fonction dérivée est donc croissante sur [0 ; 2] et décroissante sur [2 ; 4]. La fonction f est convexe sur [0 ; 2] et concave sur [2 ; 4]. Rassemblons ces résultats dans un tableau. 186 © Cned - Académie en ligne Intervalle Pente de la tangente = f ‘ f [0 ; 2] Croissante Convexe [2 ; 4] Décroissante Concave Position de C C au-dessus de TK C en dessous de TK Corrigé Séquence 8 – MA01 La dérivée seconde de la fonction f est définie sur [0 ; 4] par f "( x ) = − ▶ 3 3 3 x + = ( − x + 2) . 16 8 16 f "( x ) = 0 pour x = 2 ▶ f "( x ) > 0 pour 0 ≤ x < 2 ▶ f "( x ) < 0 pour 2 < x ≤ 4. La dérivée seconde s’annule, en changeant de signe, pour x = 2. Le point K(2 ; 0,5) est un point d’inflexion de la courbe C. Soit TK la tangente à la courbe C au point K. La courbe C est au-dessus de TK sur [0 ; 2] et en dessous de TK sur [2 ; 4] (voir tableau). La pente de la tangente T en M ( x ; f ( x )) est définie M Remarque par p ( x ) = f '( x ). Ce résultat démontre la conjecture faite dans l’exercice II de synthèse de la Séquence 2. ▶ La dérivée de p '( x ) = f "( x ) = − la fonction p est telle que 3 3 3 x + = (2 − x ). 16 8 16 p’(x ) = 0 pour x = 2 ▶ p '( x ) > 0 pour x ∈[0 ; 2[ ▶ p '( x ) < 0 pour x ∈]2 ; 4 ]. La pente est croissante sur [0 ; 2] et décroissante sur [2 ; 4]. Elle est donc maximale pour x = 2. La pente est maximale au point d’inflexion K d’abscisse x = 2. Calculons pmax = p (2) = f '( 2) = 3 = 0, 375. 8 En pourcentage on obtient pmax = 37, 50 %. Exercice 3 Soit f la fonction définie sur par f ( x ) = x 4 − 6 x 2 + 8 x − 3 et C sa courbe représentative dans un repère orthogonal du plan. Développons ( x + 2)( x − 1)2 = ( x + 2)( x 2 − 2x + 1), d’où ( x + 2)( x − 1)2 = x 3 − 3x + 2. La dérivée de f est définie sur par f '( x ) = 4 x 3 − 12x + 8 = 4( x 3 − 3x + 2). On en déduit f '( x ) = 4( x + 2)( x − 1)2. ▶ f '( x ) = 0 pour x = – 2 et pour x = 1 ▶ f '( x ) < 0 pour x < – 2 ▶ f '( x ) > 0 pour x > – 2 et x ≠ 1. La fonction f est décroissante sur ] − ∞ ; − 2] et croissante sur [ − 2 ; + ∞ [. Corrigé Séquence 8 – MA01 187 © Cned - Académie en ligne On peut maintenant dresser le tableau de variation de la fonction f. x –2 A – f '( x ) –1 0 + 0 H + 0 f (x ) –27 La fonction dérivée seconde de f est définie pour tout x réel par f "( x ) = 4( 3x 2 − 3) = 12( x 2 − 1), d’où f "( x ) = 12( x − 1)( x + 1). ▶ f "( x ) = 0 pour x = – 1 et pour x = 1▶ f ''( x ) < 0 pour – 1 < x < 1 ▶ f ‘‘( x ) > 0 pour x < – 1 ou x > 1. x –1 A f "( x ) + f Convexe 1 0 – 0 Concave H + Convexe La dérivée seconde s’annule deux fois en changeant de signe. La courbe C admet donc deux points d’inflexion. Calculons f ( −1) = −16 et f (1) = 0. Les points K ( −1 ; − 16) et A(1 ; 0) sont les deux points d’inflexion de la courbe C. On a f '( −1) = 16 et f '(1) = 0. L’équation de la tangente en K est y = 16( x + 1) − 16, soit y = 16 x et celle de la tangente en A est y = 0. Le signe de la dérivée seconde nous permet de dire quand f est convexe et quand elle est concave (voir tableau). Les tracés demandés sont sur les figures 7 a et 7 b. a) D’après le graphique on conjecture que la tangente T , qui est l’axe des A abscisses, coupe la courbe C en B (– 3 ; 0). Remarque Calculons f ( −3) = 81− 54 − 24 − 3 = 0. On peut écrire f ( x ) = ( x + 3)( x − 1)3 . La tangente TA recoupe C en B (– 3 ; 0). 188 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 b) L’écran de la calculatrice nous montre que la tangente TK coupe la courbe C en un point E. On conjecture xE = 3. Calculons f ( 3) = 81− 54 + 24 − 3 = 48 et 16 × 3 = 48. Le point E se trouve donc sur C et sur TK . La tangente TK recoupe C en E (3 ; 48). On peut, à l’aide de la calculatrice, donner les positions relatives de la courbe C et de la tangente TK . x −∞ –1 3 C au-dessus de TK Positions +∞ C au-dessus de TK C traverse TK C coupe TK relatives C en dessous de TK E n’est pas un point d’inflexion K est un point d’inflexion Inflexion 48 E 40 TK C y = x4 – 6x2 + 8x – 3 TK y = 16x 20 C B –3 A 0 –2 –1 K 0 –20 1 2 3 –16 –27 Convexe –40 Concave Convexe Figure 7 a Figure 7 b Corrigé Séquence 8 – MA01 189 © Cned - Académie en ligne Exercice 4 Pour tout x réel on pose f ( x ) = 4 et g ( x ) = ln(f ( x )). x +3 La fonction f est définie et strictement positive sur . La fonction g est donc bien définie sur 2 . f '( x ) . Comme f ( x ) > 0, g '( x ) a le même signe que f '( x ). f (x ) Les fonctions f et g ont le même sens de variation sur . On a g '( x ) = On peut écrire g "( x ) = f "( x ) × f ( x ) − f '( x ) f ( x ) On a f "( x ) × f ( x ) − [f '( x )] = 2 = D’où g "( x ) = 2 24( x 2 + 3)( x 2 − 1) ( x 2 + 3)4 96( x 2 − 1) − 64 x 2 ( x 2 + 3)4 2 . 64 x 2 4 × 2 − x + 3 ( x 2 + 3)4 = 32( x 2 − 3) ( x 2 + 3)4 . 32( x 2 − 3) ( x 2 + 3)2 2( x 2 − 3) × , g "( x ) = . soit 16 ( x 2 + 3)4 ( x 2 + 3)2 a) La dérivée g " a le même signe que x 2 − 3 = ( x − 3 )( x + 3 ). ▶ g "( x ) = 0 pour x = − 3 et pour x = 3 x> 3 ▶ ▶ g "( x ) > 0 pour x < − 3 ou g "( x ) < 0 pour − 3 < x < 3. La fonction g est convexe sur − ∞ ; − 3 et sur 3 ; + ∞ ; la fonction g est concave sur − 3 ; 3 . b) Les points A et B, d’abscisses respectives x A = − 3 et x B = 3, sont deux points d’inflexion de la courbe C g . 8 3 2 f '( − 3 ) 3 = 36 = . Calculons g ( − 3 ) = ln et g '( − 3 ) = 2 3 3 f (− 3 ) 3 L’équation y= 190 © Cned - Académie en ligne de la 2 3 x + 1+ ln . 3 3 Corrigé Séquence 8 – MA01 tangente en A est y = 2 3 ( x + 3 ) + ln , 3 3 soit 8 3 − 2 f '( 3 ) 3 Calculons g ( 3 ) = ln et g '( 3 ) = = 36 = − . 2 3 3 f ( 3) 3 2 3 ( x − 3 ) + ln , soit L’équation de la tangente en B est y = − 3 3 2 3 y =− x + 1+ ln . 3 3 Les courbes C et C sont tracées sur la figure 8. f g Cf y = f ( x ) = 1,5 4 x2 + 3 1 C g y = g ( x ) = ln(f ( x )) Cf 0,5 –兹3 –2,5 –2 –1,5 A 兹3 0 –1 –0,5 0 0,5 1 1,5 2 B –0,5 2,5 Cg –1 Figure 8 Exercice 5 Soit f, g et h les trois fonctions définies sur par f ( x ) = ( x 2 + 2x + 2) e x , g ( x ) = ( x 2 + 2x + 3) e x et h ( x ) = ( x 2 + 2x + 4 ) e x . Fonction f g h Fonction dérivée f '( x ) = ( x 2 + 4 x + 4 ) e x g '( x ) = ( x 2 + 4 x + 5) e x h '( x ) = ( x 2 + 4 x + 6 ) e x f "( x ) = ( x 2 + 6 x + 8 ) e x g "( x ) = ( x 2 + 6 x + 9 ) e x h "( x ) = ( x 2 + 6 x + 10 ) e x f "( x ) = ( x + 2)( x + 4 ) e x g "( x ) = ( x + 3)2 e x On a x 2 + 6 x + 10 > 0. Fonction dérivée seconde f "( x ) = 0 pour x = – 2 et g "( x ) = 0 pour x = – 3. Signe de la pour x = – 4. Pour tout x réel, h "( x ) > 0. dérivée seconde f " s’annule en – 2 et en – 4, g " s’annule en – 3, sans h " ne s’annule pas. changer de signe. en changeant de signe. Point(s) d’inflexion Cf admet 2 points d’inflexion. Pas de point d’inflexion pour C g . A( −4 ; 10e −4 ) et B ( −2 ; 2e −2 ) Pas de point d’inflexion pour C h . Corrigé Séquence 8 – MA01 191 © Cned - Académie en ligne Exercice 6 La courbe C représentant la fonction " ln" sur l’intervalle [1; + ∞ [ est sur la figure 9 a. Soit k un réel tel que k ≥ 1. Considérons les points A(k ; 0 ), B (k + 1 ; 0 ), M (k ; lnk ), N (k + 1 ; ln(k + 1)). Appelons (D ) le domaine limité par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites d’équations x = k et x = k + 1. Comme la fonction" ln" est concave sur l’intervalle [1; + ∞ [ la corde [MN ] est située sous la courbe C sur l’intervalle [k ; k + 1]. La corde [MN ] et la courbe de la fonction ln sont presque confondues. Le trapèze A B N M est sur la figure 9 b. On a : aire( AB N M ) ≤ aire(D ) (les aires sont exprimées en u.a). Le quadrilatère A B N M est un trapèze rectangle et son aire est : aire( ABNM ) = BN + AM ln(k + 1) + lnk ln k (k + 1) × AB = = . 2 2 2 L’aire du domaine (D ) est : aire(D ) = ∫ L’inégalité se traduit par ln k (k + 1) 2 k +1 lnt dt . k ≤∫ k +1 lnt dt . k Remarque Pour k = 2,5 la calculatrice nous donne : aire (A B N M) = 1,084 526… et aire(D ) = ∫ 3 ,5 2,5 lnt dt = 1, 093 943... N N In(k+1) 1 In(k) M M Trapèze (ABNM) (D) A 0 k 1 Figure 9 a 192 © Cned - Académie en ligne B Corrigé Séquence 8 – MA01 k+1 A B k k+1 Figure 9 b Exercice 7 Cas particulier Au cours du premier trimestre, Yann a obtenu comme notes 9 et 16 en mathématiques. Voici les résultats des 4 moyennes possibles : Moyenne arithmétique x +y 2 G= xy 9 + 16 = 12, 5 2 G = 9 × 16 = 12 A= A= Moyenne géométrique Moyenne harmonique H= H= Moyenne quadratique 2x y x +y 2 × 9 × 16 = 11, 52 9 + 16 Q= Q= x2 + y2 2 92 + 162 = 12, 98... 2 Pour cet exemple on a H < G < A < Q . Yann aura une moyenne égale à 13 . Nous allons voir si, dans le cas général, ce classement reste le même. a) Soit f la fonction définie, pour x ≥ 0, par f ( x ) = x 2 et soit a et b deux réels strictement positifs. La fonction f est convexe sur l’intervalle [0 ; + ∞[, donc aussi sur [a ; b]. 2 a + b f (a ) + f ( b ) a +b a2 + b2 . L’inégalité des milieux f ≤ nous donne ≤ 2 2 2 2 2 a +b a2 + b2 , La fonction x x est croissante sur [0 ; + ∞[ d’où ≤ 2 2 a +b a2 + b2 soit . ≤ 2 2 On a donc A ≤ Q . b) Soit f la fonction définie, pour x > 0, par f ( x ) = ln x et soit a et b deux réels strictement positifs. La fonction f est concave sur l’intervalle [0 ; + ∞[, donc aussi sur [a ; b]. a + b f (a ) + f ( b ) a + b lna + ln b , L’inégalité des milieux f ≥ nous donne ln ≥ 2 2 2 2 a +b 1 soit ln ≥ ln(ab ). 2 2 a +b 1 ≥ ln ab , d’où Pour x > 0 on a ln x = ln x . On obtient ainsi ln 2 2 a +b ≥ ab car la fonction " ln" est croissante. 2 On a donc G ≤ A . Corrigé Séquence 8 – MA01 193 © Cned - Académie en ligne c) Soit f la fonction définie, pour x > 0, par f ( x ) = ln x et soit a et b deux réels strictement positifs. La fonction f est concave sur l’intervalle ]0 ; + ∞[,. Appliquons l’inégalité des milieux aux deux réels 1 1 et . Sachant que a b 1 ln = − ln x on peut successivement écrire : x 1 1 ln 1 + ln 1 a b 2 − lna − ln b a+b ln ; − ln ; ≥ ≥ 1 1 2 2 2 + a b 2 1 2ab ln ≤ ln(ab ) ; ln ≤ ln ab . a + b 2 + a b ab Comme la fonction" ln" est croissante on obtient 2ab ≤ ab . D’où H ≤ G. a +b d) En récapitulant tous les résultats on obtient H ≤ G ≤ A ≤ Q . La moyenne la plus favorable est donc toujours la moyenne quadratique. Remarque ▶ Si a = b les 4 moyennes donnent le même résultat. ▶ Ces formules peuvent être démontrées sans utiliser la convexité de fonctions. Ainsi, en développant ( x− y ( x − y )2 on montre que A ≤ Q . Complément ) 2 on montre que G ≤ A et en développant On peut définir des moyennes analogues pour 3 notes (ou plus). Les trois réels x, y et z étant strictement positifs on définit quatre moyennes. Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne arithmétique géométrique harmonique quadratique A= x +y +z 3 G = 3xyz 3x y z G est la racine H = xy + yz + zx cubique de x y z On a G 3 = xyz Q= x2 + y2 + z2 3 On pourrait montrer que H ≤ G ≤ A ≤ Q. Le vérifier pour x = 9, y = 12 et z = 16. 194 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 Exercice 8 Soit f et g les deux fonctions définies sur par f ( x ) = e − x2 2 et g ( x ) = 2e x . ex + 1 On désigne par Cf et C g leurs courbes respectives dans un repère du plan. Étude de f − La dérivée de f est définie par f '( x ) = − x e dérivée a le même signe que – x. x2 2 , d’où f '( x ) = − x f ( x ). Cette La fonction f est croissante sur ] − ∞ ; 0] et décroissante sur [0 ; + ∞[. Étude de g La dérivée de g est définie par g '( x ) = 2 × d’où g '( x ) = 2e x (e x + 1)2 e x (e x + 1) − e x × e x (e x + 1)2 , . Pour tout x réel on a g '( x ) > 0. La fonction g est strictement croissante sur . Déterminons les fonctions dérivées secondes de f et de g. ▶ On a f "( x ) = − x f ( x ) '= −f ( x ) − xf '( x ) = −f ( x ) + x 2f ( x ), soit f "( x ) = ( x 2 − 1)f ( x ). f "( x ) a le même signe que ( x − 1)( x + 1). ▶ f "( x ) = 0 pour x = – 1 et pour x = 1 ▶ f "( x ) < 0 pour – 1 < x < 1 ▶ f "( x ) > 0 pour x < – 1 ou x > 1. La fonction f est convexe sur ] − ∞ ; − 1] et sur [1; + ∞[ ; la fonction f est concave sur [– 1 ; 1]. ▶ On a g "( x ) = 2 × e x (e x + 1)2 − e x × 2(e x + 1)e x x (e x + 1)4 x = 2e (e + 1) × 1− e x (e x + 1)4 = 2e x (e x + 1) × e x + 1− 2e x (e x + 1)4 . g "( x ) a le même signe que 1− e x . ▶ g "( x ) = 0 pour x = 0 ▶ g "( x ) < 0 pour x > 0 ▶ g "( x ) > 0 pour x < 0. La fonction g est convexe sur ] − ∞ ; 0] et concave sur [0 ; + ∞[. ▶ La courbe C possède deux points d’inflexion, l’un A d’abscisse – 1 et l’autre f B d’abscisse1. Corrigé Séquence 8 – MA01 195 © Cned - Académie en ligne ) ) Calculons f ( −1 = e −0,5 et f (1 = e −0,5 . ( ) ( Les points A −1 ; e −0,5 et B 1 ; e −0,5 courbe Cf . ) sont les deux points d’inflexion de la Le tracé de la courbe Cf est sur la figure 10. La courbe C g possède un point d’inflexion K d’abscisse 0. Calculons 2e0 g (0) = = 1. e0 + 1 ▶ Le point K (0 ; 1) est le point d’inflexion de la courbe C g . Le tracé de la courbe C g est sur la figure 11. Remarque La courbe Cf est une courbe " en cloche". Elle est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. On pourrait montrer que le point K est centre de symétrie pour la courbe C g . 1,2 TA TB 1 y = exp (–0,5x2) 0,8 A Cf B 0,6 0,4 0,2 0 –2,5 –2 –1,5 –1 –0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 –0,2 Convexe Concave Convexe Figure 10 2 TK Cg 1,5 1 Convexe Concave K 0,5 –2 –1 O Figure 11 196 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 1 2 Exercice 9 Dans tout l’exercice les aires seront exprimées en unités d’aire ; l’unité d’aire est l’aire d’un carré de côté 1. On a aire(O A B A ) = OA × OA , d’où aire(O A1B A2 ) = 168. 1 2 1 2 D’après l’énoncé on a (figure 16 du cours) aire (O A B ) = 84 et (figure 17 1 du cours) aire (O A2 B ) = 85. On déduirait : aire(O A1B A2 ) = aire(O A1B ) + aire(OB A2 ) = 84 + 85 en soit aire(O A1B A2 ) = 169. Dans la question on a trouvé aire(O A1B A2 ) = 168. Les calculs précédents nous donneraient 168 = 169 ce qui évidemment est faux. Il nous reste à trouver l’erreur du raisonnement précédent. a) Calculons les coefficients directeurs des droites (OB ), (OH ) et (OK ). On peut les appeler respectivement mB , mH et mK . 8 B = 21 = 0, 380... ▶ m 3 H = 8 = 0, 375 ▶ m 5 K = 13 = 0, 384... ▶ m On a donc mH < mB < mK . Les points H et K ne sont pas sur la droite (OB ). Le point H est situé en dessous de la droite (OB ) alors que le point K est situé au-dessus de la droite (OB ). Les points O, H, B, K forment donc un quadrilatère non aplati (en réalité un parallélogramme). b) Vu la position des points O, H, B, K (voir les figures 16 et 17) on peut écrire : aire(OH B K ) = aire(O A2 B K ) − aire(O A1B H ) = aire("carré blanc"). D’où aire (O H B K) = 1. c) Dans la question on a raisonné comme si les points O, H et B de la figure 16 du cours et les points O, K et B de la figure 17 du cours étaient alignés. A2 B Si on place sur une même figure les 4 points O, H, B, K ceux-ci apparaissent " presque" alignés (voir figure 12). Seul le calcul permet d’affirmer que les 4 points O, H, B, K ne sont pas alignés. K H A1 O Figure 12 Corrigé Séquence 8 – MA01 197 © Cned - Académie en ligne a) Soit (P ) la parabole d’équation y = f ( x ) = ax 2 + bx passant par les H points O, H et B. On peut écrire : f (8 ) = 3 et f (21) = 8. 64 a + 8 b = 3 D’où 441a + 21b = 8 −21 8 441 −64 En utilisant les coefficients multiplicateurs indiqués on obtient 2 184 a = 1 et 2 184 b = 811. D’où a = y= 1 811 et b = . La parabole (PH ) a pour équation 2 184 2 184 1 ( x 2 + 811x ). 2 184 Le coefficient de x 2 étant positif la parabole a ses branches orientées vers le haut : la fonction f est convexe. Résolvons l’équation f ( x ) = 0. On a x 2 + 811x = x ( x + 811) = 0, d’où x = 0 ou x = – 811. La parabole (PH ) recoupe l’axe des abscisses au point E (– 811 ; 0) (voir le tracé sur la figure 13). b) Soit (PK ) la parabole d’équation y = g ( x ) = cx 2 + dx passant par les points O, K et B. On peut écrire : g (13) = 5 et g (21) = 8. 169c + 13d = 5 D’où 441c + 21d = 8 −21 13 441 −169 En utilisant les coefficients multiplicateurs indiqués on obtient 2 184 c = −1et 2 184 d = 853 D’où c = − y= 1 853 et d = . 2 184 2 184 La parabole (PK ) a pour équation 1 ( − x 2 + 853x ). 2 184 Le coefficient de x 2 étant négatif la parabole a ses branches orientées vers le bas : la fonction g est concave. Résolvons l’équation g ( x ) = 0. On a − x 2 + 853x = x ( − x + 853) = 0, d’où x = 0 ou x = 853. 198 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 La parabole (PK ) recoupe l’axe des abscisses au point F (853 ; 0) (voir le tracé sur la figure 13). (PK) 50 g est concave E –811 –800 853 0 –600 –400 –200 f est convexe 0 –50 (PH) 200 400 600 800 F 1000 Les deux courbes se coupent aux points de coordonnées (0 ; 0) et (21 ; 8) Figure 13 Remarque Les nombres 8, 13 et 21n’ont pas été choisis au hasard. Ce sont 3 termes consécutifs de la suite de Fibonacci (vers 1180 – 1250) ainsi définie : u0 = 1, u1 = 1 et, pour tout entier n ≥ 0, un + 2 = un +1 + un . On obtient alors la suite 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144,… 2 On aurait pu choisir un rectangle 3 × 8 pour trouver "3 × 8 = 5 ", ou un rectangle 13 × 34 pour trouver " 13 × 34 = 212" ; etc. Exercice 10 Soit f la fonction définie sur par f ( x ) = e− x ln(1+ e x ) La fonction dérivée est définie sur par f '( x ) = − e − x ln(1+ e x ) + e − x × d’où f '( x ) = 1 1+ e x − e − x ln(1+ e x ). ex 1+ e x , Les coordonnées du point A sont (0 ; f (0 )) ce qui donne A(0 ; ln 2). 1 1 Calculons f '(0 ) = − ln 2. Une équation de la tangente TA est y = − ln 2 x + ln 2. 2 2 D’après le graphique on peut dire que la tangente TA recoupe la courbe C en un point B dont les coordonnées sont environ (2,5 ; 0,2). D’après le graphique on conjecture i la dérivée semble négative sur ; i la dérivée semble décroissante sur un intervalle ] − ∞ ; α ] , puis croissante sur [α ; + ∞ [. Corrigé Séquence 8 – MA01 199 © Cned - Académie en ligne Le graphique nous montre que le sens de variation de la dérivée change pour une valeur x = α. La courbe C change donc de convexité pour x = α. Le graphique nous montre que 0 ≤ α ≤ 1. D’après le tableur on obtient les résultats suivants : a) f '(0, 8 ) < f '(0, 7) et f '(0, 8 ) < f '(0, 9 ). D’où 0,7 < α < 0,9. b) f '(0,77) < f '(0,76) et f '(0,77) < f '(0,78) D’où 0,76 < α < 0,78. c) f '(0, 771) < f '(0, 770 ) et f '(0, 771) < f '(0, 772). D’où 0,770 < α < 0,772. L’intervalle [0,770 ; 0,772] a bien pour amplitude 0,002. On choisit α = 0,771. La fonction f semble 200 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 i concave sur ] − ∞ ; α ] ; i convexe sur [α ; + ∞[. Corrigé des exercices de synthèse de la séquence 8 Exercice I Partie A – Préliminaire Comme GA + GB + GC = 0, on a x A − xG + x B − xG + xC − xG = 0 et y A − y G + y B − y G + y C − y G = 0. x + x + x = 3xG , On obtient le système A B C y A + y B + y C = 3y G x +x +x y +y +y d’où xG = A B C et y G = A B C . 3 3 Partie B Le point G, centre de gravité du triangle ABC, est toujours situé à l’intérieur du triangle. Comme la fonction f est concave, les trois cordes [AB], [BC] et [CA] sont situées en dessous de la courbe Ꮿ . Le point G est donc situé en dessous de la courbe Ꮿ et, en particulier, en dessous du point K. On a xG = x K et y G ≤ y K . y +y +y f (a ) + f (b ) + f (c ) . L’ordonnée de G est y G = A B C = 3 3 a + b +c . L’ordonnée de K est y K = f ( x K ) = f ( xG ) = f 3 a + b + c f (a ) + f (b ) + f (c ) ≥ . Comme y K ≥ y G , on obtient f 3 3 Soit a, b et c trois réels tels que a > 0, b > 0 et c > 0. On sait que la fonction ln est concave sur ]0 ; + ∞[. a + b + c ln(a ) + ln(b ) + ln(c ) . L’inégalité précédente s’écrit alors ln ≥ 3 3 La relation fonctionnelle des logarithmes népériens nous permet d’écrire : ln(a) + ln(b) + ln(c) = ln(ab) + ln(c) = ln((ab)c) = ln(abc) . a + b + c ln(abc ) . ≥ D’où ln 3 3 Corrigé Séquence 8 – MA01 201 © Cned - Académie en ligne Exercice II Soit f la fonction définie sur l’intervalle ]1; + ∞[ par f ( x ) = ln(ln x ). Déterminons la dérivée seconde de f. 1 1 ln x + x × 1 x , d’où f "( x ) = − 1+ ln x . On a f ' x ) = x = et f "( x ) = − 2 ln x x ln x ( x ln x ) ( x ln x )2 Comme x > 1, on a 1+ ln x > 0 et f "( x ) < 0. La fonction f est concave sur l’intervalle ]1; + ∞ [. Soit x et y deux réels tels que x > 1 et y > 1. La fonction f étant concave sur l’intervalle [x ; y] on peut écrire, d’après l’inégalité x + y f (x ) + f (y ) des milieux, f ≥ . 2 2 x + y ln(ln x ) + ln(ln y ) ce qui s’écrit encore On a donc ln ln ≥ 2 2 x + y ln (ln x )(ln y ) ln ln . ≥ 2 2 x +y 1 Sachant que, pour x > 0, ln x = ln x on a ln ln ≥ ln (ln x )(ln y ). 2 2 La fonction"ln" étant croissante sur ]1; + ∞[ on en déduit x +y ln ≥ 2 Exercice III (ln x )(ln y ). On sait que f ( x ) = ax 2 et f ( 4 ) = −2. On a donc 16a = −2, 1 d’où a = − = −0,125. 8 La fonction f définie sur [0 ; 4] par f ( x ) = −0,125x 2 est une fonction trinôme représentée par un arc de parabole orienté vers les ordonnées négatives. La fonction f est concave sur [0 ; 4]. La dérivée de f est définie sur [0 ; 4] par f '( x ) = −0, 25x ce qui donne f '( 4 ) = −1. La tangente TA a pour équation y = −( x − 4 ) − 2, soit y = – x + 2. La tangente TA coupe l’axe des ordonnées au point F (0 ; 2). 202 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 On a AK 2 = ( x − x )2 + ( y − y )2 , soit AK 2 = ( 8 − 4 )2 + ( 2 + 2)2 = 32. K A K A D’où AK = 32 = 4 2. De même AF 2 = (0 − 4 )2 + (2 + 2)2 = 32. D’où AF = 4 2. On a aussi FK = 8. Calculons AF 2 + AK 2 = 32 + 32 = 64. Ainsi AF 2 + AK 2 = FK 2 , ce qui prouve que le triangle AFK est rectangle en A (réciproque du théorème de Pythagore). On a donc ( AK ) ⊥ ( AF ). Comme la droite (FA) est perpendiculaire à la droite (AK), la droite (FA) est tangente à l’arc de cercle AB en A. La courbe C traverse sa tangente au point A : le point A est un point d’inflexion pour la courbe C. a) Calculons OA 2 = 42 + 22 = 20, d’où OA = 2 5, soit OA = 4,47… On élimine la valeur 4,47. La longueur de l’arc de parabole OA est intuitivement inférieure à 5. On élimine les valeurs 4,47 et 5,12. La longueur de l’arc de parabole OA est donc égale à 4,59 (en unités de longueur). Remarque Soit J le milieu du segment [A E]. Un calcul nous donne OJ + JA = 17 + 1 = 5,123… On a OA < longueur (arc OA) < OJ + JA, soit 4,472… < longueur (arc OA) < 5,123… = 45° . L’angle b) Le triangle AFK est un triangle isocèle rectangle en A, d’où AKF est un angle droit ce qui nous donne AKB = 45° . L’arc de cercle AB est BKF donc un huitième de cercle. La longueur de l’arc de cercle AB est 1 1 × 2π r = × 2π × 4 2 = 4,442... 8 8 La longueur L de la courbe C est L = 4,59 + 4,44 = 9,03. L’unité de longueur est égale à 100 m ; la longueur de la courbe C est égale à 903 m. Corrigé Séquence 8 – MA01 203 © Cned - Académie en ligne Remarque De O à A la bretelle tourne vers la droite alors que de A à B elle tourne vers la gauche. Au point A il y a un changement de convexité : la bretelle change de courbure. Soit g la fonction, définie sur [4 ; 8], dont la courbe représentative est l’arc de cercle AB. a) D’après le graphique, la fonction g est convexe sur [4 ; 8] (la route tourne vers la gauche). b) Soit D1 le domaine délimité par l’axe des abscisses, l’arc de parabole OA et la droite d’équation x = 4. Soit D2 le domaine délimité par l’axe des abscisses, l’arc de cercle AB et les droites d’équations x = 4 et x = 8. On a aire(D) = aire (D1) + aire (D2 ) en u.a. ▶ Sur [0 ; 4] la fonction f est concave et négative ; son opposée −f sera positive (et convexe) sur [0 ; 4]. 4 4 0 0 On a aire (D1) = ∫ −f ( x ) dx = ∫ 4 1 2 8 1 3 x dx = x = (en u.a). 8 8 × 3 0 3 du domaine D2 est en grisé sur la figure 14. L’aire du triangle AEG est égale à celle du triangle GHK. ▶ L’aire L’aire du domaine D2 est égale à celle du domaine délimité par les deux segments [KA] et [KB] et l’arc de cercle AB. Ce domaine représente un huitième du disque de centre K et de rayon KA. Aire (D2 ) = 1 2 1 8 π r = π × 32 = 4π (en u.a). D’où aire (D) = + 4π u.a. 8 8 3 F K 1 TA E Autoroute 0 1 D1 4 C –2 G H 8 D2 D’après l’énoncé 1 u.a = 10 000 m2 = 1 ha. La calculatrice donne 8 + 4π = 15, 233 037... 3 d’où aire (D) = 15,23 ha A (arrondi à 0,01 près). B Figure 14 204 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 Exercice IV Soit f la fonction définie sur représentative. par f ( x ) = x 4 − 6x 2 + 5 et C sa courbe Résolvons l’équation X 2 − 6 X + 5 = 0. Cette équation a pour discriminant ∆ = 16 et pour racines X 1 = 1 et X 2 = 5. Résolvons l’équation x 4 − 6 x 2 + 5 = 0. En posant X = x 2 , avec X ≥ 0, cette équation s’écrit X 2 − 6 X + 5 = 0. D’après ce qui précède on obtient X = 1 ou X = 5. ▶ si x 2 = 1 alors x = – 1 ou x = 1 Soit ▶ si x 2 = 5 alors x = − 5 ou x = 5. l’ensemble des solutions de l’équation f ( x ) = 0. On a alors { } = − 5 ; − 1; 1; 5 . a) La dérivée de la fonction f est définie sur par f '( x ) = 4 x 3 − 12x = 4 x ( x 2 − 3), soit f '( x ) = 4 x ( x − 3 )( x + 3 ). Donnons le signe de f '( x ) dans un tableau. x −∞ 0 – 3 +∞ 3 x – – x− 3 – – – x+ 3 – 0 + + f '( x ) – 0 + 0 + 0 + 0 + + – 0 + On peut maintenant dresser le tableau de variation de la fonction f. x f '( x ) −∞ 0 – 3 – 0 + 0 +∞ 3 – 0 + 5 f (x ) –4 –4 Corrigé Séquence 8 – MA01 205 © Cned - Académie en ligne b) Le tracé de la courbe C est sur la figure 15. 8 C y = f(x) = x4 – 6x2 + 5 6 4 2 –兹5 (D1) A 0 –2 0 B (D2) 2 兹5 –2 –4 Convexe Concave Convexe Figure 15 a) La dérivée seconde de la fonction f est définie sur par f "( x ) = 12x 2 − 12 = 12( x 2 − 1), soit f "( x ) = 12( x − 1)( x + 1). x −∞ –1 x–1 x+1 – – f "( x ) f + +∞ 1 0 0 – + + + 0 – 0 + Convexe Concave Convexe La dérivée seconde s’annule deux fois, en changeant de signe : la courbe C admet deux points d’inflexion. Les points A( −1 ; 0 ) et B (1 ; 0 ) sont les deux points d’inflexion de la courbe C. b) La fonction f est convexe sur les intervalles ] − ∞ ; − 1] et [1; + ∞[, concave sur l’intervalle [– 1 ; 1] (voir tableau). c) Calculons f '( −1) = 8 et f '(1) = −8. 206 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 La tangente en A (– 1 ; 0) a pour équation y = 8( x + 1). La tangente en B (1 ; 0) a pour équation y = −8( x − 1). Sur l’intervalle [0 ; 1] la fonction f est positive. Le domaine (D ) délimité par 1 l’axe des abscisses, la courbe C et les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 est situé au-dessus de l’axe des abscisses. 1 D’où aire(D1) = ∫ f ( x ) dx u. a. 0 Une primitive F de f est définie sur 1 5 par F ( x ) = x 5 − 2x 3 + 5x . 1 1 1 aire(D1) = F ( x ) = x 5 − 2x 3 + 5x = − 2 + 5. 0 0 5 5 1 D’où aire(D1) = 3,2 (en u.a.) Le domaine (D2 ) limité par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites d’équations respectives x = 1 et x = 5 est situé en dessous de l’axe des abscisses. Sur l’intervalle [1 ; 5 ] la fonction f est négative, d’où la fonction – f est positive. On en déduit : aire(D2 ) = ∫ Ainsi aire(D2 ) = F ( x ) 5 1 − f ( x ) dx = ∫ 1 f ( x ) dx u.a. 5 1 1 5 1 = x 5 − 2x 3 + 5x = F (1) 5 5 car F ( 5 ) = 0. D’où aire(D2 ) = 3, 2 (en u.a.) Comme 1 u.a = 2 cm2 on obtient aire(D1) = aire(D2 ) = 6, 4 cm2. Exercice V Partie A a) Soit f la fonction définie sur 2 3 par f ( x ) = − x 2 + 2. La fonction f est une fonction trinôme définie sur et le coefficient de x 2 est négatif. La fonction f est concave sur . 1 b) Soit g la fonction définie sur par g ( x ) = x 2 − 2x + 3. 3 La fonction g est une fonction trinôme définie sur positif. La fonction g est convexe sur 2 3 et le coefficient de x 2 est . a) Calculons f (1) = − + 2 = 4 1 4 et g (1) = − 2 + 3 = . Les courbes Cf et C g 3 3 3 4 passent par le point E 1 ; . 3 Corrigé Séquence 8 – MA01 207 © Cned - Académie en ligne 4 4 La dérivée de f est définie par f '( x ) = − x , d'où f '(1) = − . 3 3 2 2 4 La dérivée de g est définie par g '( x ) = x − 2, d'où g '(1) = − 2 = − . 3 3 3 On en déduit f '(1) = g '(1). Les tangentes aux deux courbes au point E ont même coefficient directeur, elles sont donc confondues. 4 Les courbes Cf et C g passent par le point E 1 ; et ont la même tangente T 3 en ce point. 4 4 4 Une équation de la tangente T est y = − ( x − 1) + soit y = − ( x − 2). 3 3 3 4 La pente p de la tangente T est égale au nombre dérivé, d’où p = − . 3 Exprimée en pourcentage la pente est égale à – 133,33 %. b) Les tracés demandés sont sur la figure 16. c) La fonction f est concave, elle est donc située en dessous de la tangente T. La fonction g est convexe, elle est donc située au-dessus de la tangente T. 2 La courbe Cf a pour équation y = f ( x ) = − x 2 + 2. 3 2,5 2 A 1,5 4/3 E K 1 La courbe C g a pour équation 1 y = g ( x ) = x 2 − 2x + 3. 3 Ꮿ Ch Pour 0 ≤ x ≤ 1 on a Ꮿ = Cf . 0,5 B 0 –0,5 0,5 1 1,5 2 T Pour 1 ≤ x ≤ 3 on a Ꮿ = C g . 2,5 TK 3 Figure 16 La courbe C h y = h( x ) = a pour équation 4 3 2 2 x − x + 2. 27 3 La tangente à C h au point K a pour équation 5 y = −x + . 2 4 La droite T, d’équation y = − ( x − 2), est tangente à 3 Ꮿ en E. 208 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 Partie B Soit h la fonction définie sur par h( x ) = 4 3 2 2 x − x + 2. 27 3 On a h (0 ) = 2 et h ( 3) = 4 − 6 + 2 = 0. La condition (c1) est vérifiée. 4 4 La dérivée de h est définie par h '( x ) = x 2 − x , d’où h '( 3) = 0 et h '(0 ) = 0. La 9 3 condition (c 2 ) est vérifiée. 8 4 8 3 a) La dérivée seconde de h est définie par h "( x ) = x − = x − . 9 3 9 2 3 Pour x = la dérivée seconde s’annule en changeant de signe. 2 3 3 Calculons h = 1. Le point K ; 1 est un point d’inflexion de la courbe C h . 2 2 3 3 b) On a x − > 0 sur l’intervalle ]1,5 ; 3] et x − < 0 sur l’intervalle [0 ; 1,5[. 2 2 La fonction h est concave sur [0 ; 1,5[ et convexe sur ]1,5 ; 3]. 3 a) Calculons h ' = 1− 2 = −1. Une équation de la tangente T K 2 est 3 5 y = − x − + 1, soit y = − x + . 2 2 La pente de la tangente TK est p = h '(1,5) = −1. En pourcentage on obtient une pente de −100 %. b) La courbe C h et la tangente TK sont tracées sur la figure 16. c) Au point K la courbe C h traverse sa tangente. D’après la convexité de h on peut dire que : Exercice VI ▶ sur [0 ; 1,5[ la courbe C h est située en dessous de la tangente TK ; ▶ sur ]1,5 ; 3] la courbe C h est située au-dessus de la tangente TK . La fonction f est définie sur par f ( x ) = x 3 + x 2 − 5x + 3 . x2 + 3 On a ( x + 3)( x − 1)2 = ( x + 3)( x 2 − 2x + 1) = x 3 − 2x 2 + x + 3x 2 − 6 x + 3, soit ( x + 3)( x − 1)2 = x 3 + x 2 − 5x + 3. Les abscisses des points où la courbe C coupe l’axe des abscisses sont, si elles existent, les solutions de l’équation f ( x ) = 0. Les solutions de l’équation f ( x ) = 0 sont les solutions de l’équation x 3 + x 2 − 5x + 3 = 0. Corrigé Séquence 8 – MA01 209 © Cned - Académie en ligne On résout ( x + 3)( x − 1)2 = 0 dont les solutions sont x = −3 et x = 1. La courbe C coupe l’axe des abscisses aux points A (– 3 ; 0) et B (1 ; 0). Comme x 2 + 3 > 0, f (x ) a le même signe que ( x + 3)( x − 1)2. Le signe de f ( x ) est donné dans le tableau suivant : −∞ x –3 x+3 – ( x − 1)2 + f (x ) – a) Résolvons dans 0 0 +∞ 1 + + + 0 + + 0 + » l’équation X 2 + 14 X − 15 = 0. On a ∆ = 256 ; les solutions de l’équation sont X = – 15 et X = 1. b) La fonction dérivée f ' est définie sur f '( x ) = » par ( 3x 2 + 2x − 5)( x 2 + 3) − 2x ( x 3 + x 2 − 5x + 3) f '( x ) = f '( x ) = ( x 2 + 3)2 3x 4 + 2x 3 + 4 x 2 + 6 x − 15 − 2x 4 − 2x 3 + 10 x 2 − 6 x ( x 2 + 3)4 x 4 + 14 x 2 − 15 ( x 2 + 3)2 . 2 En posant X = x 2 le numérateur de la dérivée s’écrit X + 14 X − 15. Ce trinôme admet comme solutions X = – 15 et X = 1. ▶ x 2 = −15 n’a pas de solution. ▶ x 2 = 1 pour x = – 1 et pour x = 1. La dérivée s’écrit f '( x ) = ( x 2 − 1)( x 2 + 15) ( x 2 + 3)2 trinôme x 2 − 1 = ( x − 1)( x + 1). ▶ f '( x ) = 0 pour x = – 1 et pour x = 1 ▶ f . Cette dérivée a le même signe que le ▶ f '( x ) > 0 pour x < – 1 ou x > 1 '( x ) < 0 pour – 1 < x < 1. c) Dressons le tableau de variation de la fonction f. 210 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 −∞ x –1 + f '( x ) +∞ 1 0 – 0 + 2 f (x ) 0 a) La fonction dérivée seconde est définie sur f "( x ) = par ( 4 x 3 + 28 x )( x 2 + 3)2 − ( x 4 + 14 x 2 − 15) × 2 × 2x ( x 2 + 3) (xx 2 + 3)4 . 4 x ( x 2 + 3) ( x 2 + 7)( x 2 + 3) − x 4 − 14 x 2 + 15 , D’où f "( x ) = 4 2 ( x + 3) soit f "( x ) = 4 x ( x 2 + 3)( 36 − 4 x 2 ) ( x 2 + 3)4 On obtient f "( x ) = . 16 x ( x 2 + 3)(9 − x 2 ) ( x 2 + 3)4 , soit f "( x ) = 16 x ( x 2 + 3)( 3 − x )( 3 + x ) ( x 2 + 3)4 . La dérivée seconde a le même signe que le produit x ( 3 − x )( 3 + x ). x −∞ –3 0 x – 9− x2 – 0 + f "( x ) f + 0 – Convexe – +∞ 3 0 + 0 Concave + + 0 – + 0 – Convexe Concave b) ▶ La fonction f est convexe sur ] − ∞ ; − 3] et sur [0 ; 3] ; ▶ La fonction f est concave sur [– 3 ; 0] et sur [3 ; + ∞[. Les coordonnées des points d’inflexion A, K et H sont données dans le tableau. Point d’inflexion Abscisse x A –3 K 0 H 3 Ordonnée f ( x ) 0 1 2 f '( x ) 4 3 Équation de la tangente 4 y = x +4 3 5 3 4 3 5 y = − x +1 3 4 y = x −2 3 − Corrigé Séquence 8 – MA01 211 © Cned - Académie en ligne 1 L’équation réduite de la droite (AH) est y = x + 1. Pour x = 0 on obtient y = 1, 3 ce qui prouve que le point K (0 ; 1) est sur la droite ( AH ). Les trois points d’inflexion A, K et H sont alignés. Remarque On pouvait aussi montrer que K est le milieu de [ AH ]. x +x y +y On a A H = 0 = x K et A H = 1 = y K . 2 2 c) Les équations des tangentes à la courbe (C ) aux points d’inflexion sont données dans le tableau. Les tracés de la courbe et des trois tangentes sont sur la figure 17. (C) y = f(x) = 3 x3 + x2 – 5x + 3 x2 + 3 (C) (D) A –5 –4 H 2 1 K B 0 –3 –1 –2 0 1 2 3 4 –1 Convexe Concave Convexe –2 Concave Figure 17 a) On peut écrire x + 1− d’où f ( x ) = x + 1− 8x 2 x +3 8x x2 + 3 = ( x + 1)( x 2 + 3) − 8 x x2 + 3 = x 3 + x 2 − 5x + 3 . Posons u ( x ) = x 2 + 3, d’où u '( x ) = 2x . On a alors f ( x ) = x + 1− Une primitive F de f est définie sur 212 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 x2 + 3 1 2 4 u '( x ) . u( x ) par F ( x ) = x 2 + x − 4 ln( x 2 + 3). , b) Sur l’intervalle [– 3 ; 3] la fonction f est positive. 3 L’aire du domaine (D ) est donnée par : aire (D ) = ∫ f ( x ) dx en u.a. −3 3 Ainsi aire (D ) = F ( x ) = F ( 3) − F ( −3). −3 9 9 aire (D ) = + 3 − 4 ln12 − − 3 − 4 ln12 , d’où aire (D ) = 6 u.a. 2 2 Ce résultat est cohérent avec le graphique de la figure 17. Exercice VII Partie A Comme K est le milieu du segment [MR ], son x x + xR e +e ordonnée est y = M , d’où y = 2 2 On pose y = f ( x ) d’où f ( x ) = 5 M −x 4 . e x + e− x . 2 3 K (voir figure 18) 2 Les deux fonctions x convexes sur . ex e− x et x 2 2 sont 1 R 0 Comme la somme de deux fonctions convexes sur –2 –1 est convexe sur on peut dire que la fonction f est convexe sur 0 1 x 2 Figure 18 . La dérivée de f est définie sur ▶ Résolvons par f '( x ) = e x − e− x . 2 l’équation f '( x ) = 0. On obtient e x − e − x = 0 d’où e x = e − x . On en déduit x = – x ce qui donne x = 0. ▶ Résolvons l’inéquation f '( x ) > 0. On obtient e x − e − x > 0 d’où e x > e − x . On en déduit x > – x ce qui donne x > 0. La fonction f est décroissante sur ] − ∞ ; 0 ] et croissante sur [0 ; + ∞[. La courbe (C ) représentant la fonction f sur l’intervalle I = [ −2 ; 2] est tracée sur la figure 19. Corrigé Séquence 8 – MA01 213 © Cned - Académie en ligne 4 4 3 3 Cv ᏼ 2 F 1 (C) –1 0 1 2 –2 E 1 A 0 –2 (D) 2 B 0 –1 Figure 19 0 1 2 Figure 20 Partie B a) La longueur LC de la chaînette (C ) est donnée par L = C e x − e− x On a 1+ [f '( x )] = 1+ 2 2 2 ∫−2 1+ f '( x ) 2 dx . 2 4 + e2x + e −2x − 2 e x + e − x = = 4 2 2 . 2 e x + e− x = f ( x ). Comme LC = ∫ 1+ f '( x ) 2 dx on en D’où 1+ f '( x ) = − 2 2 2 2 déduit que LC = ∫ f ( x )dx . −2 2 La longueur LC de la chaînette (C ) est donnée par LC = ∫ f ( x )dx . −2 1 b) Une primitive F de f est définie sur [– 2 ; 2] par F ( x ) = (e x − e − x ). 2 2 2 2 1 x 1 LC = ∫ f ( x )dx = F ( x ) = e − e − x = e2 − e −2 − e −2 − e2 −2 −2 2 2 −2 ( d’où LC = e2 − e −2. ) Ce résultat est exprimé en unités de longueur. Ici l’unité de longueur est égale à 2 cm. D’où LC = 2(e2 − e −2 ) cm. La calculatrice donne LC = 14,507… Une valeur arrondie à 0,01 près est LC = 14,51 cm. Calculons f ( 2) = e2 + e −2 = 3, 762... et appelons α l’arrondi à 0,01 près de 2 cette valeur. D’où α = 3,76. 214 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 Soit g une fonction définie sur l’intervalle I = [–2 ; 2] par g ( x ) = ax 2 + 1 et telle que g (2) = α . On a g (2) = 4a + 1 = 3, 76 d’où a = 0,69. La fonction g est définie sur I = [–2 ; 2] par g ( x ) = 0, 69 x 2 + 1. a) À l’aide d’un logiciel on obtient les courbes (C ) et ᏼ représentant respectivement les fonctions f et g sur I = [ −2 ; 2]. Les deux courbes sont sur la figure 19. On observe que sur l’intervalle I = [ −2 ; 2] les deux courbes sont très proches l’une de l’autre. La courbe (C ) semble se situer légèrement en dessous de la courbe ᏼ. b) La longueur de l’arc de parabole représentant la fonction g est égale, arrondie à 0,01 près, à 14,26 cm. On a trouvé LC = 14,51 cm. L’écart entre les deux longueurs, noté e, est donc e = 0,25 cm. Partie C a) Soit v la fonction définie sur l’intervalle I = [ −2 ; 2] par v ( x ) = 1+ f ( 2) − f ( x ). La fonction f étant convexe sur I , la fonction –f est concave sur I . Le fait d’ajouter une constante, ici 1+ f (2), ne change pas la concavité de –f. La fonction v est concave sur I . b) Le tracé de la courbe Cv est sur la figure 20. Sur l’intervalle I = [ −2 ; 2] la courbe C est au-dessus de la droite d’équation v y = 1. L’aire du domaine (D ) limité par la courbe Cv , la droite d’équation y = 1 et les droites d’équations x = – 2 et x = 2 est donnée, en unités d’aire, par aire(D ) = ∫ 2 −2 v ( x ) − 1 dx = ∫ aire(D ) = [f (2) × x ] 2 −2 2 2 −2 f (2) − f ( x ) dx . − ∫ f ( x ) dx = 4 f (2) − (e2 − e −2 ) = 2(e2 + e −2 ) − (e2 − e −2 ) aire(D ) = e2 +3e −2 u.a. −2 Ici 1 u.a = 4 cm2 d’où aire(D ) = 4(e2 + 3 e −2 ) cm2. D’après la calculatrice, 4(e2 + 3 e −2 ) = 31,180... Une valeur arrondie de cette aire, au mm2 près, est aire(D ) = 31,18 cm2. Ce résultat est cohérent avec ce que l’on observe sur le graphique de la figure 20. Corrigé Séquence 8 – MA01 215 © Cned - Académie en ligne Exercice VIII Partie A – Étude du coût marginal Le coût marginal C 8 ma est défini sur l’intervalle [0 ; 5] par C ma ( x ) = x + 2x + 1. La fonction dérivée est définie sur [0 ; 5] par C 'ma ( x ) = 1− 16 (2x + 1)2 D’où C 'ma ( x ) = = (2x + 1)2 − 16 (2x + 1)2 (2x − 3)(2x + 5) (2x + 1)2 = (2x + 1− 4 )(2x + 1+ 4 ) (2x + 1)2 . . Cette dérivée est du signe de 2x – 3. ma ( x ) = 0 pour x = 1,5 ▶ C 'ma ( x ) > 0 pour 1, 5 < x ≤ 5 ▶ C ' ma ( x ) < 0 pour 0 ≤ x < 1, 5. ▶ C ' a) La fonction coût marginal est i décroissante sur [0 ; 1, 5] ; i croissante sur [1, 5 ; 5]. Le coût marginal est minimal pour x = 1,5. Calculons C ma (1, 5) = 3, 5. Le coût marginal est minimal pour x = 1,5 et est égal à 3,5 (x est exprimé en centaines et C ma ( x ) en milliers d’euros). b) Les rendements marginaux sont i croissants sur [0 ; 1, 5] ; i décroissants sur [1, 5 ; 5]. Partie B – Étude du coût total a) On définit la fonction coût total, notée C , comme la primitive de la fonction T coût marginal sur l’intervalle [0 ; 5] qui est égale à 7,5 – 8 ln2 pour x = 0. Soit F une primitive quelconque de la fonction coût marginal sur [0 ; 5]. 2 u '( x ) On peut écrire C ma ( x ) = x + 4 × = x +4× 2x + 1 u( x ) en posant u ( x ) = 2x + 1, avec u ( x ) > 0. 1 Toutes les primitives F sont définies par F ( x ) = x 2 + 4 ln(2x + 1) + k où k est 2 une constante réelle. b) Déterminons k sachant que F (0 ) = 7, 5 − 8 ln 2. Comme F (0 ) = k on obtient k = 7, 5 − 8 ln 2. La fonction coût total est définie sur [0 ; 5] par 1 CT ( x ) = x 2 + 4 ln(2x + 1) + 7, 5 − 8 ln 2. 2 216 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 La dérivée de la fonction coût total est la fonction coût marginal qui est strictement positive sur [0 ; 5]. La fonction CT est strictement croissante sur [0 ; 5]. a) Déterminons la dérivée seconde de la fonction C , c’est-à-dire la dérivée T première de la fonction C ma . CT "( x ) = C 'ma ( x ) d’où CT "( x ) = (2x − 3)(2x + 5) (2x +1)2 . CT "( x ) a le même signe que 2x − 3. Ainsi CT "( x ) s’annule en changeant de signe pour x = 1,5. 9 15 69 69 Calculons CT (1, 5) = + 4 ln 4 + − 8 ln 2 = + 8 ln 2 − 8 ln 2 = . 8 2 8 8 3 69 Le point K ; est un point d’inflexion pour la courbe Ꮿ. 2 8 8 7 b) Le coefficient directeur de la tangente en K est égal à C ma (1, 5) = 1, 5 + = . 4 2 7 27 7 3 69 d’où y = x + . La tangente en K a pour équation y = x − + 2 8 2 2 8 Partie C Le coût moyen est défini sur l’intervalle ]0 ; 5] par C (x ) x ln(2x + 1) 7, 5 − 8 ln 2 CM ( x ) = T = +4× + . 2 x x x 8 7 6 A 5 K B 4 1 On a C M (3) ≈ 4,746 3 et C M (4) ≈ 4,686 2 x K ≈ 3, 734 et y K ≈ 4 , 679. 1 0 Figure 21 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 ␣⬇3,7 4 4,5 5 Corrigé Séquence 8 – MA01 217 © Cned - Académie en ligne a) La fonction CM admet un minimum pour une valeur α telle que 3 ≤ α ≤ 4 (voir figure 21). Le tableur nous montre que le sens de variation de CM change sur l’intervalle [3,733 ; 3,735]. D’où 3,733 ≤ α ≤ 3,735. b) Le coût moyen, par centaine d’appareils, est minimum lorsque l’entreprise produit 373 appareils. Le tableur nous permet de dire que le coût moyen minimal, par centaine d’appareils, est égal à environ 4 679 euros. On sait que C Le réel α est solution de l’équation x 2 + d’où α 2 + α 8 ma (α ) = α + 2α + 1 et CM (α ) = 2 + 4 × ln(2α + 1) 7, 5 − 8 ln 2 + . α α 16 x − 8 ln( 2x + 1) − 15 + 16 ln 2 = 0, 2x + 1 16α − 8 ln(2α + 1) − 15 + 16 ln 2 = 0. 2α + 1 On en déduit 8 ln(2α + 1) = α 2 + d’où, en divisant par 2 α , 4 × On obtient alors CM (α ) = 16α − 15 + 16 ln 2, 2α + 1 ln(2α + 1) α 8 7, 5 − 8 ln 2 = + − . 2 2α + 1 α α α α 8 7, 5 − 8 ln 2 7, 5 − 8 ln 2 8 + + − + =α + . 2 2 2α + 1 α α 2α + 1 On a montré que CM (α ) = C ma (α ). 8α . On peut écrire CT (α ) = α × CM (α ), d’où CT (α ) = α 2 + 2α + 1 218 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 8 – MA01 C orrigé Séquence 9 Corrigé de l’exercice du chapitre 1 Exercice 1 1 = ≈ 0, 333 et n = 100. Les conditions 6 3 1 1 d’utilisation de l’intervalle p − ;p+ sont vérifiées et on trouve environ n n Le dé est bien équilibré donc p = 2 × 0, 233 ; 0, 434 . p = 0, 51 et n = 25, les conditions sont vérifiées et on trouve environ 0, 31; 0, 71 , ce qui signifie, en multipliant par 25, entre 8 et 17 garçons parmi 25 nouveau-nés. Utilisation Prise de décision Dans chacun des deux cas suivants, les conditions d’utilisation de l’intervalle de fluctuation vu en seconde sont vérifiées. Pour n = 100 et p = 0, 5, l’intervalle de fluctuation est 0, 4 ; 0, 6 . La fréquence observée f = 0, 56 appartient à cet intervalle, on décide que la pièce est équilibrée. Pour n = 1000 et p = 0, 5, l’intervalle de fluctuation est environ 0, 4683 ; 0, 5317 . La fréquence observée f = 0, 560 n’appartient pas à cet intervalle, on décide que la pièce n’est pas équilibrée. Remarque Dans les deux cas la fréquence est la même, mais la décision est différente. Dans le deuxième cas, la taille de l’échantillon est plus grande ce qui diminue l’amplitude de l’intervalle de fluctuation. Corrigé Séquence 9 – MA01 219 © Cned - Académie en ligne Corrigé de l’activité du chapitre 2 Activité 1 1 1 Dans le premier cas, l’intervalle I = 0, 25 − ; 0, 25 + 50 50 est à peu près l’intervalle 0,108 ; 0, 392 et l’intervalle 0, 25 × 0, 75 0, 25 × 0, 75 J = 0, 25 − 1, 96 ; 0, 25 + 1, 96 est à peu près l’inter50 50 valle [ 0,129 ; 0,371]. Remarque On prend des valeurs approchées des bornes des intervalles. Il faut arrondir la borne inférieure d’un intervalle par défaut et la borne supérieure par excès. Dans ce premier cas, toutes les fréquences appartiennent à I et trois n’appartiennent pas à J. Ainsi, 100% des fréquences appartiennent à I et 94% appartiennent à J. Dans le deuxième cas, l’intervalle I est l’intervalle 0,15 ; 0, 35 et l’intervalle J est à peu près l’intervalle 0,165 ; 0, 335 . On observe 99% des fréquences dans I et 95% des fréquences dans J. Dans le troisième cas, l’intervalle I est à peu près l’intervalle 0,179 ; 0, 321 et l’intervalle J est à peu près l’intervalle [ 0,189 ; 0,311]. On observe qu’une fréquence n’est pas dans I et que six ne sont pas dans J. On observe que 99,5% des fréquences sont dans I et 97% des fréquences sont dans J. Dans les trois cas l’intervalle I contient l’intervalle J. Dans les trois cas, on observe qu’au moins 95% environ des fréquences sont dans J et plus de 95% dans I. C’est une propriété générale qui sera vue dans le cours. 220 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 9 – MA01 Corrigés des exercices d’apprentissage du chapitre 2 Exercice 1 n = 400, p = 0, 06, np = 24 et n (1− p ) = 376, donc les conditions sont remplies pour utiliser l’intervalle de fluctuation asymptotique du cours. p (1− p ) p (1− p ) p − 1, 96 est environ égal à [ 0,036 ; 0,084 ]. ; p + 1, 96 n n 50 La fréquence est f = = 0,125. Cette fréquence est en dehors de l’intervalle de 400 fluctuation donc on conclut que les femmes ayant eu un travail pénible pendant leur grossesse sont plus susceptibles d’avoir un enfant prématuré que les autres. Exercice 2 f = 21 ≈ 0, 204. 103 n = 103, p = 0,12, np = 12, 36 et n (1− p ) = 90, 64 donc les conditions sont remplies pour utiliser l’intervalle de fluctuation asymptotique du cours. p (1− p ) p (1− p ) p − 1, 96 est environ égal à [ 0,057 ; 0,183]. ; p + 1, 96 n n La fréquence observée f se situe en dehors de l’intervalle de fluctuation. Non, on ne peut pas dire que ce club est représentatif de la proportion de gauchers dans le monde puisque, dans ce club, la fréquence des gauchers n’est pas dans l’intervalle de fluctuation comme le sont 95% des fréquences des gauchers pour des groupes de 103 personnes choisies au hasard. Exercice 3 Pour p = 0, 02, les conditions pour n deviennent : n ≥ 30, n ≥ n≥ 5 . La plus petite valeur de n qui convient est donc n = 250. 0, 98 L’amplitude de l’intervalle de fluctuation est égale à 2 n 5 et 0, 02 ≤ 0,1 est équivalente à 2 n . L’inéquation 2 ≤ n , la plus petite valeur de n qui convient 0,1 est n = 400. Corrigé Séquence 9 – MA01 221 © Cned - Académie en ligne Corrigés des exercices d’apprentissage du chapitre 3 Exercice 4 On se place dans le cas où l’échantillon contient au moins 30 éléments et où la fréquence f observée est telle que nf ≥ 5 et n (1− f ) ≥ 5. f = 0, 23 et n = 100, nf = 23 et n (1− f ) = 77, donc les conditions d’utilisation de l’intervalle de confiance au niveau 0,95 sont remplies et on 1 1 obtient f − ;f + = 0,13 ; 0, 33 . n n Après avoir fait des modifications, la fréquence obtenue dans un nouvel échantillon est égale à 0,09. Les conditions sont de nouveau remplies et on obtient un nouvel intervalle de confiance : −0, 01; 0,19 . On retient [0 ; 0,19 ]. Les deux intervalles ne sont pas disjoints, il est donc possible, au niveau de confiance de 95%, que les modifications n’aient pas apporté d’amélioration. Exercice 5 La fréquence des avis favorables est égale à 0,53, donc nf = 53 et n (1− f ) = 47. Les conditions sont remplies et un intervalle de confiance au niveau 0,95, est 1 1 ;f + donné par f − ; on obtient 0, 43 ; 0, 63 . Il est donc possible n n que la proportion de la population favorable à la proposition de la mairie soit inférieure à 50%, on ne peut donc pas dire que la majorité de la population est favorable au projet. La fréquence obtenue est la même, mais maintenant n = 500. Les conditions sont toujours remplies, le nouvel intervalle de confiance est [ 0,485 ; 0,575] et ne permet toujours pas de conclure quant à la position de la majorité de la population. Pour estimer, au seuil de confiance 0,95 que la majorité de la population est favorable à cet emplacement, on doit choisir n de telle façon que la borne 1 1 inférieure de l’intervalle 0, 53 − ; 0, 53 + soit supérieure à 0,5. n n 1 1 1 > 0, 5 ⇔ < 0, 03 ⇔ × 104 < n. La plus petite valeur de n On a 0, 53 − 9 n n qui convient est 1112. 222 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 9 – MA01 Corrigés des exercices de synthèse de la séquence 9 Exercice I Les comportements des clients étant indépendants les uns des autres, la variable aléatoire X n suit la loi binomiale de paramètres n et p. On a n > 300 et p = 0, 85 donc on a np ≥ 5 et n (1− p ) ≥ 5, et on peut utiliser p (1− p ) p (1− p ) . ; p + 1,96 l’intervalle I n du cours : I n = p − 1,96 n n 0,1275 0,1275 I n = 0,85 − 1,96 ; 0,85 + 1,96 . n n Si In ⊂ 0 ; 300 X n 300 X ≤ ≥ P n ∈I n . , alors P n n n n Comme I n est un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil 95 %, on X 300 obtient que P n ≤ est supérieur à une valeur proche de 0,95. Or n n X 300 P ( X n > 300 ) = 1− P ( X n ≤ 300 ) = 1− P n ≤ , donc P ( X n > 300 ) est n n inférieur à une valeur proche de 0,05. a) Si In ⊂ 0 ; 300 0,1275 300 ≤ et donc , alors 0, 85 + 1, 96 n n n 0, 85n + 1, 96 0,1275 n − 300 ≤ 0. b) La fonction f définie sur [1; + ∞[ par f ( x ) = 0, 85x + 1, 96 0,1275 x − 300 est croissante sur [1; + ∞[ car c’est la somme de deux fonctions croissantes sur [1; + ∞[ ( x 0,85x − 300 et x 1,96 ) 0,1275 x . La calculatrice montre que f ( 337) ≈ −0, 702 et f ( 338 ) ≈ 0,166, donc le plus grand entier n0 pour lequel la fonction f prend une valeur négative est n0 = 337. 0,1275 0,1275 ; 0,85 + 1,96 c) On obtient alors I 337 = 0,85 − 1,96 qui, 337 337 en prenant des valeurs approchées des bornes, est inclus dans 0, 811; 0, 889 . Corrigé Séquence 9 – MA01 223 © Cned - Académie en ligne 300 300 ≈ 0, 891 on a bien l’inclusion I 337 ⊂ 0 ; . 337 337 On peut conclure que la compagnie aérienne peut vendre 337 billets pour un avion n’ayant que 300 places avec une probabilité d’environ 95 % que le nombre de passagers ne dépasse pas 300. Comme Avec p = 0, 9, la fonction f est définie par f ( x ) = 0, 9 x + 1, 96 × 0, 3 x − 300, 300 le nombre entier n0 vaut 321 et on a bien I 321 ⊂ 0 ; . 321 Avec p = 0, 95, la fonction f est définie par f ( x ) = 0,95x + 1,96 × 0,0475 x − 300, le nombre entier n0 vaut 307 et on 300 a bien I 307 ⊂ 0 ; . 307 On observe que, sur les trois cas, c’est lorsque la probabilité p est la plus grande que le nombre n0 est le plus petit, ce qui était prévisible. Il reste à la compagnie aérienne à calculer des indemnités pour les passagers refusés à l’embarquement… Exercice II 18 = 0, 225. Comme n = 80, nf = 18 et 80 1 1 n (1− f ) = 62, on considère que l’intervalle f − ;f + est un intervalle n n de confiance au niveau 0,95 de la proportion p. Cet intervalle vaut à peu près La fréquence observée est f = 0,113 ; 0, 337 . La précision est donnée par l’amplitude de l’intervalle de confiance qui vaut 2 2 ≤ n ce qui donne n ≥ 1600. 0, 05 n n 1 1 On cherche n tel que 0, 225 − ; 0, 225 + ⊂ 0 ; 0, 25 c’est-à-dire tel n n 1 1 que 0 ≤ 0, 225 − et 0, 225 + ≤ 0, 25. n n 1 1 et n ≥ . Cette Ces deux conditions sont équivalentes à n ≥ 0, 225 0, 025 dernière inéquation équivaut à n ≥ 1600, l’autre inéquation étant alors vérifiée. . On veut 2 ≤ 0, 05 c’est-à-dire Pour n = 1600 les deux conditions sont vérifiées, l’intervalle de confiance au 1 1 niveau 0,95 est alors 0, 225 − ; 0, 225 + soit 0, 2 ; 0, 25 . 1600 1600 224 © Cned - Académie en ligne Corrigé Séquence 9 – MA01