Correction Séance n°11 – Semaine du 18/04/2011

2010-2011 Tutorat UE7 SSH Séance n° 11 1 / 8
TUTORAT UE7 2010-2011 SSH
Correction Séance n°11 – Semaine du 18/04/2011
Fin de vie, Médecine prédictive et Transplantations
O.Jonquet, P.Pujol, F.Navarro
Séance préparée par Baptiste Mion, Jessica Delebecq et Clémentine Estric
QCM n°1 : ABC
a) VRAI. Prémices des problématiques d’euthanasie et d’avortement.
b) VRAI. Le Code de déontologie pose 2 devoirs du médecin : éviter l’obstination déraisonnable et ne
pas provoquer délibérément la mort.
c) VRAI. La discussion est primordiale pour une relation médecin/malade harmonieuse. Le mourant
reste un vivant.
d) FAUX. Le processus de fin de vie peut durer quelques minutes ou des années (néoplasies).
e) FAUX. Avec une médecine hypertechnologique, les progrès sont tels que l’on tend à savoir tout
faire ; cependant on ne peut pas et on ne doit pas tout faire (réflexions éthiques).
f) FAUX.
QCM n°2 : D
a) FAUX. On maintient les traitements en cours s’ils s’avisent indispensables mais on ne doit pas
faire d’escalade.
b) FAUX. Il peut être également perçu comme une prise de conscience, une reconnaissance.
c) FAUX. Ceci ne s’applique pas seulement en réanimation et dépend de chaque patient.
d) VRAI.
e) FAUX. Les traitements chirurgicaux et la chimiothérapie sont des traitements étiologiques, mais il
ne faut pas oublier les soins de support.
f) FAUX.
QCM n°3 : B
a) FAUX. L’anticipation de la part de l’équipe, de l’entourage et du malade lui-même est importante.
b) VRAI.
c) FAUX. La loi Léonetti énonce le respect de la vie (devant la vie) et l’acceptation de la mort.
d) FAUX. La loi civile est bien au service du bien commun mais n’est pas là pour faire de la morale.
e) FAUX. Seuls les traitements actifs sont concernés par la limitation/arrêt des thérapeutiques.
f) FAUX.
QCM n°4 : BD
a) FAUX. C’est le médecin avec l’équipe ainsi que le patient ou la personne de confiance.
b) VRAI. Au même titre qu’un pronostic désespéré ou qu’une demande expresse du patient.
c) FAUX. Le dialogue avec le patient en fin de vie est primordial.
d) VRAI.
e) FAUX. Certaines religions autorisent l’arrêt des traitements actifs si la procédure est périlleuse.
f) FAUX.
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QCM n°5 : BCDE
a) FAUX.
b) VRAI.
c) VRAI.
d) VRAI.
e) VRAI.
f) FAUX.
QCM n°6 : BD
a) FAUX.
b) VRAI.
c) FAUX. La réflexion est collégiale, la décision reste médicale.
d) VRAI.
e) FAUX. Le suicide médicalement assisté et l’injection de cocktail lytique sont deux actes interdits en
France et considérés comme de l’euthanasie.
f) FAUX.
QCM n°7 : ABE
a) VRAI. Ainsi que lorsque ces traitements ont d’autres effets que seulement le maintien artificiel de
la vie.
b) VRAI. C’est un patient comme les autres qui a le droit de formuler ses directives anticipées.
c) FAUX. Il peut en tenir compte mais n’est pas tenu de les appliquer.
d) FAUX. Les directives anticipées sont révocables après 3 ans d’ancienneté, et le malade a tout à
fait le droit de changer d’avis.
e) VRAI.
f) FAUX.
QCM n°8 : DE
a) FAUX. C’est le principe du double effet. On peut proposer ce traitement si l’acte n’est pas mauvais
en lui-même, non souhaité (simplement prévisible), et si l’effet indirect mauvais n’est pas le moyen
d’atteindre l’effet bon.
b) FAUX. D’après la loi Léonetti, le médecin est placé sous irresponsabilité pénale. Dans ce cas
précis de limitation/ arrêt de traitements actifs, il ne peut pas être condamné pour meurtre avec
préméditation sur personne vulnérable par personne ayant autorité.
c) FAUX.
d) VRAI.
e) VRAI. Il faut aussi penser à la qualité de vie future du patient.
f) FAUX.
QCM n°9 : E
a) FAUX. Dans tous les cas, la mère doit donner son consentement avant toute IMG.
b) FAUX. Le DPN n’est proposé que dans certaines situations (mère de plus de 38 ans,
anomalie à l’échographie).
c) FAUX. Il existe 3 centres agrées en France.
d) FAUX. Le DPI n’a pour but que de sélectionner un embryon « sain » !
e) VRAI. Il est effectué chez les personnes à risque (risque familial majeur).
f) FAUX.
QCM n°10 : CE
a) FAUX. Pour le DPI, il faut le consentement du couple ! Pour l’IMG, seul celui de la mère
compte.
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b) FAUX. Pour l’IMG, pas pour l’IVG.
c) VRAI. Il existe 3 centres agrées en France.
d) FAUX. C’est un centre de DPN pluridisciplinaire qui en atteste.
e) VRAI. Idem pour l’IMG, et le DPI. Ces dispositifs résultent des lois de Bioéthique de 1994
et 2004.
f) FAUX.
QCM n°11 : BE
a) FAUX. Il existe un registre national des Refus !
b) VRAI. : Par exemple en légitimant le consentement du donneur, la gratuité du don,
l’anonymat, et l’interdiction de la publicité.
c) FAUX. Il faut pour cela le consentement (éclairé ou présumé) du donneur.
d) FAUX. Gratuité du don
e) VRAI. cf. Loi de Bioéthique
f) FAUX.
A l’aide de vos connaissances en SSH, vous commenterez la phrase suivante :
Techniques biomédicales, éthique et encadrement
INTRODUCTION
Dans le cadre d’une médecine moderne hypertechnicisée, l’éthique (ensemble des réflexions
sur les mœurs et la morale pour une bonne conduite) protège le malade d’une éventuelle
dérive qui pourrait être le fruit de l'évolution des sciences de la vie. Nous montrerons en quoi
l’équilibre technique-éthique se révèle être fondamental et encadré par la bioéthique: pour le
début de vie, puis dans le parcours du patient et pour terminer en fin de vie.
I/ Début de vie
(P. PUJOL)
1. Les techniques
Certaines techniques biomédicales interviennent dans le domaine du début de la vie, voire
avant même la conception de l’individu.
La médecine prédictive fait parti de ces techniques et correspond à l’identification des
marqueurs biologiques ounétiques de prédisposition à une maladie, avec pour objectif le
dépistage précoce et/ou la prévention de la maladie.
La médecine prédictive comprend :
Avant la naissance
- Le DPN (Diagnostic Pré-Natal) : on détecte in utero une affection grave chez l’embryon ou
le fœtus (via amniocentèse par exemple).
- L’IMG (Interruption Médicale de Grossesse) : peut faire suite au DPN (si une anomalie
grave et incurable au moment du diagnostic est détectée).
Remarque : ne pas confondre IVG, qui ne nécessite pas de DPN mais doit se faire avant 12
semaines de grossesse, et l’IMG, qui peut se faire jusqu’à terme mais seulement sous
conditions d’avoir détecté une anomalie au moment du DPN.
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- Le DPI (Diagnostic P-Implantatoire) : on va prélever des cellules d’embryon in vitro et
n’implanter l’embryon que si l’on estime que la probabilité d’avoir un enfant malade est faible
(<1%).
L’autre utilité du DPI est celle de l’ « enfant double espoir » (KAHN) : couramment, on parle
de « bébé médicament ». On fait un nouvel enfant auquel on prélèvera des cellules qui
sauveront la vie de l’aîné.
Après la naissance
- L’analyse génétique permet de détecter les maladies génétiques. En ce qui concerne les
maladiesnétiques à expression tardive pour lesquelles on connait l’existence d’un
risque familial majeur, on met en place dépistage et prévention (nous sommes dans le
cadre de la Santé Publique !).
Exemple : chez un sujet à risque, dépistage de la polypose adénomateuse familiale par
coloscopie dès 10 ans, et colectomie (prévention) vers 20 ans.
Le clonage (NOUVEL)
On va produire à partir du stade d’embryon un individu ayant exactement les mêmes gènes
qu’une personne déjà vivante.
2. Les problèmes éthiques
- Problèmes de l’IMG : « quand commence la vie ? ». A partir de combien de semaines
peut-on considérer qu’il s’agit de tuer que d’interrompre une grossesse ?
Il existe plusieurs points de vue quant à l’origine de la vie : point de vue éthique, religieux,
judiciaire… Ainsi, il n’existe pas une réponse à cette question.
On peut aussi se demander si le fait que le fœtus soit malade nous autorise à stopper son
développement.
- Eugénisme (faire en sorte que seuls les individus qui ont les « bons » gènes puissent se
reproduire) : Par le DPI et le DPN, on choisit de ne garder que des personnes ayant des
gènes sains. Par le clonage, on choisit de cloner certains individus plus que d’autres, pour
les avantages génétiques qu’ils présentent : ainsi on donne plus de valeur à certaines
personnes, et vient se poser la question de la valeur de la vie.(Dérives nazisme en 1945)
- Problèmes propres au clonage : jumeaux désynchronisés.
- Problèmes de l’enfant double espoir : d’après Kant, chaque personne doit être
considérée comme une fin et non comme un moyen. Ainsi, si l’enfant n’est considéré que
comme le sauveur de l’aîné, il peut y avoir un problème éthique.
3. Les encadrements
- Lois de bioéthique de 1994, 2004 et 2011 et les dispositifs du Code de Santé Publique
qui en découlent : elles encadrent les indications et conditions de mise en œuvre du DPI et
DPN (tout le monde n’y a pas droit).
Des centres pluridisciplinaires attestent de l’indication du DPN et du DPI.
En ce qui concerne le DPI, seuls 3 centres sont agréés pour le faire en France (dont un à
Montpellier), et celui-ci se fait après avis de l’Agence de Biomédecine.
- Consentement, décision (doivent être éclairés !) : Une IMG nécessite le consentement de
la mère. Le DPI se fait sur décision du couple (projet parental)
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II/ Entrée et parcours de soin
(JL PUJOL, SAINT AUBERT, JONQUET, FABRE, VISIER, NINOT)
1. Les techniques
Le dépistage qui est un moyen de rentrer dans le parcours peut être considéré
comme une technique (statistiques, plans nationaux…)
Avec l’augmentation de la place de la technique en médecine, hyper technicité (imagerie,
analyse biologique) on risque de ne voir le patient que derrière cet écran technique.
Avec l’avènement des maladies chroniques les traitements se chronicisent, et même si les
ils tendent à être de plus en plus efficaces ils ont une répercussion sur l’individu
(psychologique et sociale).
Dans le cancer après l’annonce, l’étape du traitement (chimiothérapie, radiothérapie,
chirurgie) est aussi un moment difficile avec tous les effets secondaires et les
répercussions psychologiques qu’ils entrainent.
Afin de mettre en place des traitement on utilise aussi des essais thérapeutiques.
2. Les problèmes éthiques
Les problèmes éthiques qui se posent sont qu’on a tendance à réduire le patient à un objet
de soin (un organe, une maladie) et non plus le considérer dans sa globalité comme sujet
de soin.
La technique est en grande partie tournée vers la dimension biologique de la maladie et en
oublie les autres aspects.
La technique fait gagner du temps pour le médecin technicien mais enlève du temps à la
relation médecin malade, c’est la baisse de la temporalité.
Il peut y avoir une incompréhension dans le dialogue médecin malade si le médecin utilise
un vocabulaire trop technique et qu’il ne s’adapte pas à la singularité (respect de la
désynchronisation et de l’élaboration des temps psychiques) du patient.
Le risque est que l’hôpital devienne une institution totale (dépersonnalisation et
réification).
Les essais thérapeutiques posent de nombreux problèmes éthiques : choix des personnes
recevant les produits traité, analyse du bénéfice risque, recherche du profit.. (on retrouve ici
toutes les icones corruptrices : délire sacré, sous estimation du niveau d’Humanité, bénéfice
risque démesuré et argent)
3. Les encadrements
Pour limiter ces dérives éthiques il y a des réglementations :
- Le code de déontologie : qui encadre la pratique médicale (article 35 : « le médecin doit
fournir une information claire, loyale et appropriée »)
- La loi Kouchner (04/03/02) : qui remet le patient au centre du système de soin en insistant
sur la nécessité de l’information.
- Plan cancer : encadrement du parcours du patient (RCP, PPS) respect de la temporalité.
- Charte du patient hospitalisé (1995) : respect de la subjectivité du patient (traditions,
religions…)
- Loi Hurriet (1988) : contrôle des essais thérapeutiques.
Qui entraînent des actions :
Remise au centre du système de soin du patient par l’information, l’évaluation et le respect
de sa qualité de vie ainsi que par l’éducation thérapeutique (programme évolutif,
permanent et personnalisé basé sur un dossier ARS respectant des critères qualité de l’OMS
et des recommandations de la HAS).
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