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U.F.R. LYON-SUD
Examen de Pharmacologie, DCEM1, 1ère session, 27 mai 2009
Sauf indication contraire, toutes les questions sont à compléments multiples
Cas n°1. Monsieur G., 69 ans est traité depuis 5 ans pour un diabète de type 2 par des prescriptions hygiéno-
diététiques (régime pauvre engraisses saturées et sucres rapides, exercice physique régulier) et metformine,
2 g/j. Son HbA1C est à 8,3%. Il a également une hypertension, bien contrôlée par un diurétique. A
l’occasion d’efforts inusuels (jardinage intense, ballade en moyenne montagne), il a ressenti une douleur
rétrosternale constrictive qui a cédé spontanément en quelques minutes à l’arrêt de l’effort. Il a consulté un
cardiologue qui a réalisé une épreuve d’effort sur bicyclette ergométrique montrant pour 80% de la
fréquence maximum théorique cardiaque des signes d’ischémie myocardique discrets, qui ont été
accompagnés d’une douleur comparable à celle qu’il avait déjà ressentie. Monsieur G a accepté de subir
une coronarographie (visualisation radiographique des artères coronaires après injection d’un produit de
contraste).
1 Avant de pratiquer la coronarographie (complément simple)
A Il faut intensifier le traitement antidiabétique de Monsieur G pour diminuer le risque de complication lors
de l’examen
B Il faut arrêter la metformine
C Il faut diminuer la dose de metformine à 1g/jour au maximum
D Il ne faut pas modifier le traitement reçu par Monsieur G
E Il faut effectuer une mesure de la concentration plasmatique de metformine
2 A l’issue de la coronarographie, qui a confirmé l’existence de sténoses coronaires, un traitement par
atorvastatine est institué à 10mg/jour. Un bêta-bloquant (metoprolol, 50mg / jour) est ajouté au traitement
pour prévenir de nouvelles crises d’angine de poitrine.
A L’objectif thérapeutique du traitement par atorvastatine est de diminuer le LDL-cholestérol de Monsieur G
B On peut attendre de l’atorvastatine qu’elle augmente d’au moins 40% le HDL-cholestérol de Monsieur G
C L’atorvastatine a démontré une diminution du risque d’infarctus du myocarde uniquement chez les patients
dont la concentration sanguine de LDL-cholestérol est supérieure à 1,6 g/L
D Les statines exposent les patients à un risque de rhabdomyolyse de l’ordre de 1 pour 1000
E Les statines augmentent l’expression des récepteurs hépatiques à l’apolipoprotéine-B
3 Le metoprolol
A Est un antagoniste compétitif des récepteurs β-adrénergiques
B Ralentira la fréquence cardiaque de Monsieur G plus à l’exercice qu’au repos
C Diminue la pression artérielle
D Est contre-indiqué en cas d’asthme
E Diminue la mortalité à la suite d’un infarctus du myocarde
4 Un mois après sa coronarographie, Monsieur G a sous metformine (2g/j) une HbA1C=8,5%. Vous décidez
d’adjoindre au traitement une sulfonylurée
A Les sulfonylurées augmentent la sécrétion d’insuline par le pancréas
B Parmi les sulfonylurées, les produits à demi-vie la plus longue sont à privilégier pour traiter Monsieur G
C On peut espérer de l’adjonction d’une sulfonylurée une diminution d’HbA1C d’environ 1%
D On peut attendre de l’intensification du traitement antidiabétique de Monsieur G une diminution du risque
de rétinopathie
E L’adjonction d’une sulfonylurée à la metformine a été prouvée efficace pour diminuer la mortalité
5 Trois mois plus tard, sous association metformine + sulfonylurée et après corrections de quelques erreurs de
régime, l’HbA1C de Monsieur G est de 7.1%. Au cours d’un voyage, il présente un malaise avec sueurs
profuses, troubles visuels et désorientation. Les troubles ont cédé à la suite de l’ingestion d’un jus d’orange.
A Le malaise de Monsieur G est probablement une hypoglycémie
B La sulfonylyrée est, des deux antidiabétiques oraux qu’utilise Monsieur G, celui qui expose le plus au
risque d’hypoglycémie
C L’âge de Monsieur G est un facteur de risque d’hypoglycémie liée à son traitement
D La modification des habitudes alimentaires de Monsieur G pendant son voyage peut avoir déclenché une
hypoglycémie
E La metformine expose très peu au risque d’hypoglycémie