Nicolas MAILLARD TS2 2004 / 2005 - Bar sur Aube http://nicolas.sup.fr
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III Maîtrise de la procréation 2 aspects
A : La régulation des naissances : contraception ; contragestion
1) La contraception hormonale féminine
- nature chimique : hormones sexuelles de synthèse
- mode d’action des pilules combinées (œstrogène + progestérone) plaquette de 21. documents 18 – 19 – 20 p
250 – 251.
Bilan : les pilules combinées agissent au niveau du Complexe Hypotalomo-Hypophysaire (CHH), elles inhibent la
production de FSH et LH il y a suppression du pic de LH.
bloquer le cycle ovarien : plus de maturation du follicule ni d’ovulation et taux des hormones ovarienne
restent faibles.
Rendre la glaire cervicale impropre au passage des spermatozoïdes.
2) Autres moyens contraceptifs
- Barrières mécanique : préservatifs, diaphragmes (efficaces aussi contre les MST)
- Substances à effet spermicides
- Stérilet : voir document p 243 : dispositif intra utérin. Mis en place pour environ 2 ans et conseillé aux
femmes qui ont déjà eu des enfants
- Méthode « des températures » : méthode d’abstinence périodique.
3) Les méthodes d’urgence (usage exceptionnel) : après un rapport sexuel non protégé
pilule du lendemain : document 22 p 252 : progestatif de synthèse à forte dose : à prendre au maximum
72 h après le rapport. Sous forme de 2 comprimés à prendre à 12 h d’intervalle. Effet : empêcher
l’ovulation si elle n’a pas eu lieu. Si la fécondation a déjà eu lieu, l’implantation ne pourra pas se faire. Ceci
monte l’importance du respect des équilibres hormonaux à chaque moment du cycle.
Le RU 486 contragestif : molécule prise sous contrôle médical sous forme de comprimés capable
d’interrompre un début de grossesse (moins de 7 semaines après les dernières règles soit 5 semaines
après la fécondation présumée) c’est un analogue structural de la progestérone : il se fixe sur les
récepteurs à progestérone des cellules de la muqueuse (très grande affinité). Ceux-ci sont donc bloqués et
le RU 486 n’a pas les effets de la progestérone sur ces cellules. Les cellules de la muqueuse utérine étant
inaccessible à la progestérone, ces cellules ne répondent plus à la présence. La muqueuse dégénère : règles
et grossesse stoppée.
B : Aide médicalisée à la procréation
1) Le suivi d’une grossesse (= surveillance)
ex : trisomie 21 (doc 8 p 246) le risque augmente beaucoup avec l’âge de la mère environ à partir de 35 ans.
a) Les moyens de dépistage
2 méthodes :
- échographie : suivi du développement du fœtus, simple et sans risque, on mesure l’épaisseur des tissus
mous au niveau de la nuque. Une trop grande épaisseur traduit un risque de trisomie 21.
- Analyse sanguine chez la mère (sans risque) ex dosage de HCG et d’une protéine fœtale car
statistiquement, les taux de ces produits sont différents en cas de trisomie 21.
Le dépistage est l’ensemble des méthodes qui permettent d’évaluer le risque, elles ne fournissent pas de
certitude quand à la présence réelle de cette anomalie
b) Le diagnostic prénatal
14 p 248 Cela nécessite de prélever des cellules fœtales : - sois directement sur le futur placenta (à environ
9 semaines d’aménorrhée (absence de règles)).
- Dans le liquide amniotique (à environ 16 semaines)
Ces cellules sont mises en culture on obtient le caryotype ou des autres test génétiques. Le caryotype met en
évidence une éventuelle anomalie chromosomique : moyen fiable à 100 %. Il y a a quand même un risque de mort
fœtale (de 1 à quelques pourcents).
Si une trisomie est révélée, et parce que l’on ne sait pas la traiter, la femme pourra choisir l’IVG à motif
thérapeutique (doc 17 p 249)