2
2La maîtrise de la procréation.
La maîtrise de la procréation.
2.1
2.1 La régulation des naissances.
La régulation des naissances.
2.1.1
2.1.1 La contraception hormonale.
La contraception hormonale.
Les « pilules contraceptives » empêchent la rencontre des gamètes de deux manières :
•les hormones ovariennes de synthèse bloquent le développement des follicules, donc l'ovulation
par rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire,
•ces hormones rendent aussi la glaire cervicale imperméable aux spermatozoïdes.
2.1.2
2.1.2 La contragestion hormonale.
La contragestion hormonale.
Elle comprend deux méthodes qui empêchent la gestation :
•la « pilule du lendemain » (ou pilule d'urgence) contient des doses massives d'hormones. Elle
empêche l'ovulation si elle n'a pas encore eu lieu, et surtout elle rend impossible la nidation en
provoquant l'élimination d'une partie de la muqueuse utérine,
•le RU 486 est un antagoniste de la progestérone qui se fixe sur les mêmes récepteurs que celle-ci
sans induire de réponse biologique. La progestérone ne peut plus alors se fixer sur les récepteurs
utérins occupés par le RU 486, cela entraîne donc des règles anticipées, anulant ainsi la nidation
de l'embryon (elle peut être utilisée jusqu'à la 5ième semaine de grossesse).
Remarque : le couple peut utiliser d'autres moyens contraceptifs pour empêcher la rencontre des
gamètes (préservatifs masculin et féminin, stérilet...).
Exercice 1 page 354
2.2
2.2 L'aide médicalisée à la procréation.
L'aide médicalisée à la procréation.
2.2.1
2.2.1 Le suivi de la grossesse.
Le suivi de la grossesse.
Questions 1 à 3 page 343
La première échographie est réalisée à 12 semaines d'aménorrhée. Elle permet de mettre en évidence
un marqueur de la trisomie 21, la clarté nucale, dont une trop grande épaisseur (supérieure à 3 mm)
traduit un risque élevé de trisomie 21.
Le dosage des protéines fœtales HCG et AFP dans le sang maternel, réalisé entre 15 et 18 semaines
d'aménorrhée, permet de dépister certaines anomalies graves, dont la trisomie 21.
Remarque : en cas de trisomie 21, la concentration en HCG est deux fois plus élevée, et la
concentration en AFP (alpha fœtoprotéine produite au niveau de la vésicule vitelline et du foie) est plus
faible (2/3 de la concentration normale).
Mais ces méthodes de dépistage ne donnent aucune certitude sur l'état trisomique ou non du fœtus.
La réalisation du caryotype du fœtus par amniocentèse ou choriocentèse apporte alors une certitude
sur l'état trisomique ou non du fœtus.
Pendant toute la grossesse la femme et son foetus sont médicalement surveillés grâce à différents
moyens d'investigation (analyses sanguines, échographies et si des doutes apparaissent, amniocentèse
ou choriocentèse pour dépister une anomalie grave du fœtus).
Remarque : dans ce dernier cas, l'IVG (interruption volontaire de grossesse) est proposée et elle est
possible jusqu'au terme de la grossesse.
2/3