Lettre Financière - Financière des professionnels

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LETTRE FINANCIÈRE
HIVER 2017
Par l’équipe de Financière des professionnels — Gestion privée
SURVOL RAPIDE
DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
La croissance économique mondiale est restée plutôt faible au cours de
la dernière année par rapport aux standards historiques, pendant que
le risque de récession demeurait à un bas niveau. La géopolitique a été
à l’avant-plan en 2016, alors que le choix des Britanniques de quitter
l’Union européenne et l’élection de Donald Trump aux États-Unis se
détachent nettement comme les deux principaux faits marquants
de la période sur les marchés. Du côté des facteurs économiques, il
convient de souligner entre autres la hausse de taux de la Réserve
fédérale américaine en fin d’année et l’accord récent entre les pays
producteurs de pétrole membres ou non de l’OPEP.
L’ARRIVÉE DE TRUMP DYNAMISE LES MARCHÉS
Si l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis a causé
toute une surprise, le rebond des marchés à la suite de cet événement
parmi les plus significatifs des dernières années a été tout aussi étonnant.
Après avoir chuté fortement le soir même du vote, les bourses mondiales
se sont ressaisies dès le lendemain, Wall Street affichant une hausse de
plus de 1 % en fermeture de séance le 9 novembre. Il semble donc que
les investisseurs aient été rassurés par le ton conciliant du discours de
victoire du nouveau président populiste, certains estimant même que,
bien qu’elles soient encore floues, les mesures économiques qu’il a
proposées aux Américains devraient favoriser les titres boursiers.
FAITS SAILLANTS
/ Élection surprise de Donald Trump
à la présidence des États-Unis.
/ Reprise généralisée des bourses
dans le monde après le Brexit.
/ Hausse du taux directeur de la
Réserve fédérale américaine à 0,75 %.
RISQUE DE
RÉCESSION
DANS LES
DOUZE
PROCHAINS
MOIS
SELON
NOS DIX
INDICATEURS
/ Maintien du taux directeur de la
Banque du Canada à 0,50 %.
/ Entente sur la réduction de la production
pétrolière mondiale.
/ Montée du populisme dans certaines
régions du globe.
TRÈS FAIBLE
réalisés aux États-Unis en regard des cibles fixées en matière d’emploi
et d’inflation, et elle aura peu d’impact sur le consommateur américain,
puisque le coût du crédit demeure historiquement bas. Par contre,
certains pays étrangers pourraient subir une fuite de capitaux, puisque
les investisseurs voudront profiter de la force du dollar américain et des
taux d’intérêt obligataires plus élevés qui en découleront. À noter que le
discours de la présidente de la Fed pointe vers un resserrement de taux
plus soutenu en 2017, la possibilité de trois hausses ayant été évoquée.
BREXIT : LA SUITE TARDE À SE PRÉCISER
La Bourse de Londres a enregistré de fortes baisses dans la foulée du
vote des Britanniques en faveur de la sortie de l’Union européenne,
un mouvement qui s’est propagé rapidement à l’ensemble des places
boursières du monde. Cependant, toutes les pertes enregistrées ont été
effacées en quelques jours et l’économie européenne a pu alors poursuivre
sa lente progression. L’Europe n’est toutefois pas encore hors de danger
en cette période post-Brexit qui laisse planer beaucoup d’incertitude
quant à la suite des choses. La nouvelle première ministre d’Angleterre
prévoit officialiser la procédure de départ de son pays vers la fin de 2017
et, à partir de ce moment, il faudra compter environ deux ans pour en
négocier toutes les conditions. D’ici là, la volatilité persistera sur les
marchés de la zone euro et d’ailleurs dans le monde.
LA FED HAUSSE SES TAUX SANS SUSPENS
Comme le prévoyaient la majorité des observateurs, la banque centrale
américaine a augmenté à la mi-décembre son taux directeur d’un quart
de point de pourcentage, ce qui le place maintenant à 0,75 %. Cette
deuxième hausse de taux en dix ans se justifie par les solides progrès
DES HAUTS ET DES BAS POUR LE PÉTROLE
Entre le 1er juin et le 1er août 2016, le prix du pétrole a perdu environ
20 % de sa valeur, clôturant cette période à près de 40 $US. Depuis ce
temps, il a connu des hauts et des bas, en affichant tout de même une
tendance générale à la hausse qui le place en cette fin d’année à un
peu plus de 50 $US. En décembre, pour la première fois en huit ans,
les pays membres et non membres de l’OPEP ont convenu de réduire
considérablement la production quotidienne de pétrole à l’échelle de
la planète, ce qui devrait se traduire par une diminution des stocks et
une appréciation du cours de cette ressource. Une telle situation aurait
vraisemblablement pour effet de stimuler l’économie du Canada, ainsi
que celles de tous les autres pays producteurs d’or noir.
ZOOM SEMESTRIEL
CHANGEMENT DE RÉGIME AUX ÉTATS-UNIS :
POUR LE MEILLEUR OU POUR LE PIRE?
TRUMP : LES PLUS ET LES MOINS
L’élection du 8 novembre aux États-Unis constitue un véritable changement de régime.
S’inscrivant dans la foulée du mouvement populiste amorcé avec le Brexit, elle doit être aussi
considérée comme une contestation sans appel de l’establishment politique. Une fois le choc
initial passé, les marchés sont repartis à la hausse et le rallye Trump n’a pas ralenti depuis. En
fait, aucun nouveau président américain n’avait réussi à initier une telle remontée des bourses
depuis Lyndon B. Johnson en 1963. En quelques semaines seulement, et ce, avant même son
arrivée officielle au pouvoir, le nouvel élu est parvenu à modifier favorablement les attentes
de croissance et d’inflation
aux États-Unis et ailleurs dans
le monde, ce que les banques
centrales n’avaient pas
réussi à faire depuis la crise
financière de 2008-2009.
UN PRÉSIDENT
IMPRÉVISIBLE
ET ATYPIQUE
Bien sûr, Donald Trump n’a rien
d’un politicien traditionnel, et
c’est d’ailleurs ce qui explique
en bonne partie pourquoi les
Américains l’ont appuyé. Il y a
fort à parier que plusieurs des
promesses qu’il a martelées
durant la campagne électorale ne se concrétiseront jamais. Au cours des prochains mois, il
réalisera vraisemblablement les limites de son pouvoir et de sa capacité à changer les choses,
et ajustera son discours ainsi que ses actions en conséquence. Par ailleurs, le fait que les
républicains aient également obtenu la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants
permet de croire que tous ces membres expérimentés du parti auront un effet modérateur sur
le nouveau président.
Au moment d’écrire ces lignes, les bourses profitent toujours du rallye Trump pour continuer
à s’apprécier, les obligations 10 ans des États-Unis ont grimpé et la croissance économique
américaine au troisième trimestre de 2016 a atteint 3,3 %. Les prévisions pour le quatrième
trimestre se situent entre 2,5 % et 3,6 %. Cet étonnant enthousiasme des marchés financiers
à la suite de l’élection du candidat qu’ils craignaient pourtant le plus se poursuivra-t-il
longtemps? Tout dépendra de la façon dont la nouvelle administration procédera à l’implantation
des politiques mises de l’avant par Donald Trump et comment elle réussira à l’encadrer et à
compenser son manque d’expérience dans le domaine politique.
LES PLUS
/ Politiques procroissance (hausse des
dépenses en infrastructures et baisse
des taux d’impôt pour les particuliers et
les entreprises).
/ Amélioration des perspectives de
croissance des profits des entreprises.
/ Allègement de la réglementation et
des politiques interventionnistes du
gouvernement.
/ Augmentation probable de la création
d’emplois.
/ Simplification du processus
d’acceptation des lois et réduction
de l’immobilisme grâce au contrôle
du Sénat et de la Chambre des
représentants par les républicains.
/ Fin de l’ère des politiciens embourbés
dans des procédures administratives
interminables.
LES MOINS
/ Politiques inflationnistes représentant
un risque pour les marchés (politique
fiscale expansionniste, imposition de
tarifs à l’importation de produits de la
Chine et du Mexique, renégociation
des accords de libre-échange, frein à
l’immigration).
/ Ajustement à la hausse des taux
d’intérêt.
/ Coût élevé de financement des mesures
procroissance alourdissant le déficit
budgétaire.
/ Hausse du dollar américain susceptible
de nuire aux exportations des
multinationales du pays.
/ Politique monétaire de la Réserve
fédérale possiblement plus restrictive
que prévu.
/ Inexpérience en matière de diplomatie
pouvant générer des conflits,
notamment avec la Chine.
FAUT-IL CRAINDRE LA MONTÉE DU POPULISME?
Au cours des dernières années et plus spécialement en 2016, plusieurs événements survenus dans le monde indiquent une montée du populisme,
comme l’illustrent entre autres la sortie des Britanniques de l’Union européenne, l’élection de Donald Trump aux États-Unis et le rejet des réformes
du Sénat par référendum en Italie. En 2017, l’Europe pourrait bien voir les thèmes du repli sur soi et de l’antimondialisation propres aux populistes
gagner encore du terrain. En effet, les élections qui auront lieu en France au mois de mai, puis en Allemagne plus tard dans l’année, refléteront peutêtre encore le désir de changement des votants. Jusqu’ici, les marchés ont su démontrer leur forte résilience face à plusieurs chocs, mais pourront-ils
encore poursuivre leur progression malgré le lot d’inquiétudes qu’engendre cette tendance? Nous en saurons plus à ce sujet durant l’année…
RENDEMENT DES MARCHÉS : VUE D’ENSEMBLE
LA VOLATILITÉ A ENCORE ÉTÉ BIEN PRÉSENTE SUR LES MARCHÉS BOURSIERS DURANT LE SECOND SEMESTRE DE 2016,
PENDANT QUE LES OBLIGATIONS PROGRESSAIENT FAIBLEMENT. EXAMINONS LA SITUATION DE PLUS PRÈS.
/
Titres à revenu fixe
Les titres obligataires sont lentement
revenus en territoire positif dans l’ensemble
des économies les plus importantes,
principalement en raison de la poussée
qui a suivi l’élection du nouveau président
américain. À titre d’exemple, depuis le creux
de juillet dernier, le rendement à l’échéance
des obligations 10 ans des États-Unis s’est
apprécié de près de 100 points de base pour
atteindre 2,5 % en fin d’année, alors que
celles du Canada augmentaient de près de
qualité de grandes entreprises, ils ont obtenu
de moins bons rendements que les indices.
Les bourses de plusieurs pays émergents
ont affiché de solides rendements en 2016,
en particulier celles du Pérou, de la Russie
et du Brésil, en raison principalement de
leur exposition aux ressources naturelles.
Le fait qu’elles aient eu de moins bons
résultats que celles des pays développés
entre 2012 et 2015 explique également ce
rebond fort attendu. Les performances ont
été moindres en zone euro, d’autant plus
TROIS PHÉNOMÈNES
QUI EXPLIQUENT
LA FAIBLE CROISSANCE
ÉCONOMIQUE MONDIALE
Depuis les dernières années, le taux de
croissance de l’économie mondiale tourne
autour des 3 % et les prévisions pour
2017 suivent cette tendance. Trois principaux facteurs ­expliquent ces progressions
relativement modestes qui sont pratiquement devenues la norme a­ ujourd’hui.
VIEILLISSEMENT
DE LA POPULATION
La proportion de gens âgés croît et ceux-ci
vivent de plus en plus vieux, mais comme
leurs revenus sont moins élevés lorsqu’ils
cessent de travailler, ils réduisent leurs
dépenses, ce qui a un effet négatif sur
l’économie.
70 points de base. Les obligations corporatives
mondiales ont bien fait en 2016 et nous en
avons ajouté à nos portefeuilles en cours
d’année pour augmenter leur diversification,
ce qui a été profitable. Le deuxième semestre
fut particulièrement difficile pour les
obligations, avec des rendements négatifs.
Par contre, le taux de rendement s’est avéré
positif pour l’ensemble de l’année.
/
Actions canadiennes
La Bourse canadienne s’est particulièrement
distinguée en 2016, comme le démontre le
rendement total de 21,1 % de l’indice S&P/
TSX1. Plusieurs secteurs ont contribué à
cette excellente performance, notamment
ceux des matériaux, de l’énergie et des
services financiers.
/Actions globales
(incluant les actions américaines)
Aux États-Unis, le S&P 500, l’indice-phare de
la Bourse américaine, a affiché pour l’année
une croissance de près de 8,8 % en dollars
canadiens (12 % en dollars américains),
ayant fluctué au rythme de la campagne
présidentielle avant d’entreprendre un rallye
une fois les résultats de l’élection assimilés par
les marchés. De façon générale, les titres de
petite capitalisation ont eu la cote et comme
nos portefeuilles en actions canadiennes et
américaines favorisent nettement les titres de
que l’euro s’est déprécié de 5,95 % face à
la devise canadienne en 2016. Pour sa part,
l’Angleterre a surpassé les attentes les plus
optimistes, la Bourse de Londres s’étant
appréciée de près de 15 % entre le début et
la fin de 2016. Toutefois, la livre sterling s’est
fortement dépréciée à la suite des résultats
du Brexit (18,8 % face au dollar canadien2).
En 2016, la baisse des devises étrangères
par rapport au dollar canadien a affecté le
rendement des actions globales, produisant
un effet contraire à ce qui s’est produit en
2015. Les actions globales contribuent à
la diversification des portefeuilles, tout en
réduisant la volatilité associée aux actions
canadiennes.
1
2
DÉVELOPPEMENT
DE LA ROBOTIQUE
Dans diverses industries, les robots se
chargent maintenant de plusieurs tâches
qui étaient auparavant effectuées par
des travailleurs. Mais contrairement aux
humains, les machines ne mangent pas et
ne dépensent pas, ce qui freine la hausse
de la consommation.
DIMINUTION DE LA CROISSANCE
DU TAUX DE PRODUCTIVITÉ
La majorité des entreprises ont déjà fait les
investissements nécessaires pour accroître
leur taux de productivité. Les gains de
productivité au travail ne contribuent donc
plus autant à la progression de l’économie.
Source : RBC Capital Markets
Source : The Globe and Mail, 31 décembre 2016.
PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE EN 2017
/ M
ontée du populisme dans diverses
régions du monde.
/ Vigueur de l’euroscepticisme et danger
pour la survie de l’Union européenne.
/ Négociations possiblement difficiles
entre les deux parties après le Brexit.
/ F
in de la lune de miel entre Trump et les
marchés financiers.
/ Frictions éventuelles sur le plan du
commerce et de la diplomatie entre les
Américains et divers pays, dont la Chine.
/ Hausse des taux d’intérêt et du dollar
aux États-Unis.
/ Fragilité de l’économie dans une ère de
désendettement.
/ Décélération du taux de croissance en
Chine et impact sur l’économie mondiale.
EN 2016, LA QUALITÉ N’A PAS ÉTÉ PAYANTE POUR LES PORTEFEUILLES D’ACTIONS!
Chez Financière des professionnels, nous
privilégions une stratégie de placement
basée sur le long terme et c’est pour cette
raison que nous mettons l’accent sur les
actions de sociétés de bonne qualité, qui sont
bien gérées, peu endettées et disposent de
liquidités suffisantes.
depuis le 8 novembre. L’effet de levier
supérieur que ces placements procurent peut
s’avérer intéressant, mais en contrepartie,
ils sont beaucoup plus risqués, ce qui
n’est pas compatible avec notre démarche
d’investissement.
Par exemple, en début
Malheureusement, ces NOUS METTONS L’ACCENT
d’année, le taux de ren­
titres n’ont pas été SUR LES ACTIONS DE SOCIÉTÉS
dement sur la dette de la
favorisés en 2016, comme DE BONNE QUALITÉ,
compagnie Teck Resources
c’est souvent le cas QUI SONT BIEN GÉRÉES,
s’établissait à plus de
lorsqu’un changement de PEU ENDETTÉES ET DISPOSENT
30 %, ce qui laissait prévoir
régime survient et cause DE LIQUIDITÉS SUFFISANTES.
un risque élevé de défaut.
un point d’inflexion sur
les marchés, ce qui a été le cas à la suite du
Malgré tout, Teck Resources s’est avéré l’un
Brexit et des élections aux États-Unis.
des titres boursiers les plus performants en
2016. Pour notre part, nous avons considéré
Dans ces circonstances, les actions
que ce titre était trop risqué pour nos ported’entreprises de petite capitalisation
feuilles et, par conséquent, nous ne l’avons
œuvrant dans des secteurs cycliques ont
pas acheté. obtenu de bons résultats, particulièrement
2016
EN CHIFFRES!
NIVEAU ACTUEL
31 déc. 2016
VARIATION
1 semestre
er
2e semestre
1 an
CAD 10 ans
1,72
-0,33
0,66
0,33
USD 10 ans
2,45
-0,80
0,98
0,18
CAD -> USD
0,75
6,49 %
-3,16 %
3,13 %
EUR -> USD
1,05
1,91 %
-4,75 %
-2,94 %
53,72
30,48 %
11,15 %
45,03 %
1152,27
24,57 %
-12,85 %
8,56 %
S&P/TSX (R.T.)
15 288
9,84 %
10,24 %
21,08 %
S&P 500 (R.T.)
2 239
-2,50 %
11,34 %
8,56 %
MSCI Monde (R.T.)
4 844
-5,48 %
10,29 %
4,25 %
MSCI Europe (R.T.)
5 427
-10,91 %
8,40 %
-3,43 %
282
-7,03 %
9,40 %
1,70 %
19 114
-10,53 %
12,51 %
0,66 %
380
-0,08 %
7,89 %
7,81 %
1 011
4,05 %
-2,29 %
1,66 %
Devises
Denrées
OR
INDICES BOURSIERS
Amérique du Nord (CAD)
International (CAD)
MSCI AC Asie/Pacifique (R.T.)
NIKKEI Japon
MSCI Marchés émergents (R.T.)
Obligataire
FTSE/TMX Univers
Certains changements ont été apportés à
quelques-uns de nos portefeuilles de manière
à offrir davantage de diversification, tout
en atteignant nos objectifs en matière de
protection du capital (atténuation des baisses
de marchés) et d’optimisation du rendement.
PORTEFEUILLE FDP
REVENU FIXE MONDIAL
Taux d’intérêt
WTI pétrole
QUELQUES NOUVEAUTÉS
DANS NOS PORTEFEUILLES!
Les gestionnaires externes Amundi Canada
Inc. et Manulife Asset Management (US
et HK) ont remplacé en décembre PIMCO
Canada Corp. pour assurer une partie de la
gestion de ce portefeuille, alors que l’autre
partie est maintenant administrée par une
équipe interne.
PORTEFEUILLE PRIVÉ FDP
STRATÉGIES ALTERNATIVES
Nous avons ajouté en août trois gestionnaires
externes, soit Fiera Capital, Gestion de
placements Connor, Clark & Lunn et Formula
Growth, afin de diversifier les sources de
rendement et le risque.
PORTEFEUILLE PRIVÉ FDP
RÉPARTITION TACTIQUE D’ACTIF
En décembre, nous avons procédé à une
modification à la politique de placement de
ce portefeuille en réduisant la durée cible de
8,5 années à 4,5 années. Ce changement a
pour but de réduire la sensibilité du fonds à
la variation des taux d’intérêt. Nous pensons
que le creux des taux a été atteint en juillet
2016 dans le cycle actuel.
Source : Bloomberg
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