positives ou négatives - Les petites folies de Marie

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Qu’est-ce que la psychologie ?
Qu’est-ce que la psychologie sociale ?
C’est une discipline scientifique qui s’interesse aux
comportements humains. La discipline est divisée en
plusieurs branches (psychologie clinicienne, psychologie
du travail etc…)
C’est le domaine d’étude qui analyse le
comportement et les pensées des individus dans des
situations sociales, dont les situations
professionnelles.
Discipline « carrefour », à l’intersection de la
psychologie et de la sociologie
Au coeur de cette discipline : l’interaction entre
l’individu et le collectif
Il y a quatre niveaux d’analyse de la psychologie
sociale :
Introduction
Le
comportement
social s’analyse
selon les
variables
suivantes :
• Les comportements
extérieurs (actions,
paroles, gestes)
• Les cognitions (pensées,
processus intellectuel)
• Les affects (émotions,
sentiments)
Niveau intra-individuel
Dynamique individuelle, psychologie, relation
intérieur de l’individu
Comprendre
l’influence du
contexte social
sur les
individus
La
psychologie
sociale a deux
objectifs
Psychologie
Niveau interindividuel
Relation d’un individu avec son entourage dans
une situation donnée
Niveau intra-groupe
Comprendre les
mécanismes
psychologiques qui
influencent le
comportement des
individus
Relations à l’intérieur d’un groupe
Sociologie
Niveau intergroupe
Relations entre les individus appartenant à des
groupes sociaux différents
Biais d’autocomplaisance :
expliquer sa réussite
par des facteurs
internes, et son échec
par des facteurs
externes, afin de
répondre à un besoin
de valorisation
Cognition :
mécanismes
(perception,
apprentissage,
mémoire, déduction
etc…) par lesquels
un individu acquiert
des informations,
pour ensuite les
exploiter.
Inférence :
Processus par
lequel l’homme
appréhende la
réalité, cherche à
la prédire et à la
maitriser.
Il y a deux types
d’attribution : les
causes internes à
l’individus qui sont
considérées comme
contrôlables, et les
causes externes,
considérées comme
incontrôlables.
Comparaison :
tendance à s’évaluer à
des cibles de
l’environnement social
(ascendantes
(supérieures à soi),
descendantes ou
latérales), ce qui a des
conséquences
(positives ou négatives)
sur l’estime de soi et
sur ses propres
performances.
Attribution causale :
besoin de contrôler ce qui
nous arrive et d’expliquer,
interpréter les
évènements qui
interviennent dans notre
environnement social
(chercher les causes).
Les trois types de besoins
qui motivent le individus
au travail
Le besoin de
contact
Le besoin de
valorisation
« La comparaison sociale est une
opération mentale
qui met en relation des informations
sociales avec le
Soi » (Wood)
« L’utilisation que nous faisons des
autres, afin de
donner du sens au monde et à ce que
nous sommes »
(Bunk et Gibbons)
Le besoin de
maîtrise
ANALYSER LE COMPORTEMENT DES INDIVIDUS
Observations : enregistrement des
comportements sans intervention,
études de docs, de statistiques etc…
Les expériences : mettre en place des
expériences pour montrer que des
évènements peuvent être prévisibles
dans certaines situations (l’objectif est de
tester des hypothèses, puis analyser les
données résultantes). Une des
expériences les plus connues dans le
monde de la psychologie du travail est
celle d’Elton Mayo.
Questionnaires :
ouvert (format des
réponses nonimposé), semiouvert, fermé
(questions précises,
comme un QCM,
avec peu de marge
de manœuvre)
Entretiens :
directifs, semidirectifs (préparer
des questions
ouvertes à
l’avance), directifs
LES STÉRÉOTYPES
Ce sont des raccourcis cognitifs (inconscients), qui attribuent certaines caractéristiques (positives ou
négatives) à un groupe d’individu, en généralisant la caractéristique à tous les membres. Tout le monde à des
stéréotypes, qui vont déboucher sur des préjugés, c’est-à-dire une attitude négative envers un groupe, un
jugement prématuré, non fondé. Le principal danger des préjugés est la discrimination (positive ou négative,
favoritisme ou défavoritisme), soit un comportement à l’égard des membres d’un exo groupe (groupe auquel
nous n'appartenons pas).
Stéréotype
Préjugé
Discrimination
Différentes formes
d'influence sociale :
le conformisme
l'obéissance
la persuasion
• Obéissance :
Tendance chez certains groupes très cohésifs à prendre des décisions basées
sur une évaluation erronée de la situation, prise pour acquis le fait que les
membres d'un groupe pensent et ressentent la même chose, ignorance des
points de vue divergents
• Conditions d'émergence d'une "pensée de groupe"
cohésion élevée du groupe, isolement du groupe par rapport à l'extérieur,
pas de méthode d'évaluation des diverses options / possibilités d'actions,
présence d'un leader puissant et directif
• Conformisme : changement de comportement dans le sens du
comportement d'un groupe ; mise en adéquation de son comportement avec
les normes sociales en vigueur
Degrés de conformisme (Kelman, 1958) :
• complaisance : les individus se conforme pour
avoir des avantages ou éviter un désagrément
• identification : l'individu cherche à établir une
vraie relation avec le groupe
• intériorisation (degré le + élevé de
conformisme) : intérioriser les normes du
groupe au point d'adhérer totalement à ses
logiques de valeur, ses décisions
• Symptômes de la "pensée de groupe" :
• illusion d'invulnérabilité
• efforts collectifs de rationalisation
• croyance à la moralité inhérente au groupe
• perception stéréotypée de l'adversaire
• pression à a conformité
• autocensure à l'égard de toute déviance
• illusion d'unanimité
LA MÉTHODE EXPÉRIMENTALE
Variable
indépendante
Variable
dépendante
• Dimension manipulée volontairement par le chercheur
• Variable possédant au moins deux modalités
• Comportement dont on attend un changement après
intervention (si l’hypothèse est correcte)
• L’hypothèse prédit la relation entre les deux
Expérimentation
Expérience de Rosenthal et
Jacobson, 1950 :
Catégorie sociale
Stratégie qui nous permet de compenser nos
capacités limitées en matière de traitement de
l’information
Principe d’économie cognitive : classement,
catégorisation des Informations et
simplification de l’environnement
Théorie du «
canal unique »
Postulat 1 : le système nerveux
central fonctionne comme un canal
unique par lequel passent tous les
divers types d'activité cérébrale :
identification, mémorisation,
décision, action
A quoi sert la catégorisation sociale ? Faciliter
le traitement de l’information + Donner du sens
à l’environnement et le rendre plus prévisible
Postulat 2 : la capacité de ce canal
est limitée. Il n'est pas possible
d'effectuer plusieurs choix conscients
simultanément et le
nombre maximum de choix
conscients que le cerveau humain est
capable d'effectuer par minute est
limité.
Constitution de 2 deux groupes de rats
génétiquement identiques.
Etudiants chargés de les dresser : « les
animaux du premier groupe ont été
sélectionnés sur la base de leur intelligence
supérieure, et ceux du second pour leurs
capacités intellectuelles médiocres »
Résultats meilleurs obtenus avec les rats du premier
groupe car comportement des étudiants en accord
avec l’information donnée (niveau de stimulation,
attention accordée aux animaux, ….)
Le
conformisme
Attitude
Pourquoi se
conformer ?
• Explication motivationnelle : Norme du groupe à laquelle
il faut adhérer + Souci d’intégration ; éviter les conflits
• Explication cognitive : Volonté de répondre de façon
exacte, d’améliorer la qualité de son comportement
Soumission à l’autorité :Changement
de comportement afin de se
soumettre à l’ordre provenant d’une
autorité légitime ou perçue comme
légitime
3 explications
• Une attitude représente un état psychique et nerveux de
préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience
et exerçant une influence directrice ou dynamique sur les
réponses de l’individu à tous les objets et à toutes les
situations qui s’y rapportent
• Je n’ai pas confiance dans mes jugements :je en veux pas
me heurter à un échec
• Les autres ont plus d’informations que moi, je veux être
accepté par le groupe
« Les individus réunis en groupe créent des normes, des règles
de conduite »
« L’obéissance a lieu lorsqu’un individu modifie son
comportement afin de se soumettre à l’ordre direct »
La norme de soumission
Le comportement de soumission
est socialement appris, voire
socialement valorisé selon les
cultures
L’engagement
Le choix d’un comportement nous
incite à répéter ce comportement
L’état d’agent (Milgram) Etat
psychologique de perte du
sentiment d’autonomie. L’individu
se considère comme l’instrument
de la volonté d’autrui, et non
responsable de ses actes Le sujet
ne s’appuie pas sur ses convictions
personnelles
Pour qu’il y ait un
groupe social
Rigidité : La minorité pour influencer autrui doit se
situer entre la rigidité et la souplesse
L’investissement : La minorité accorde une grande
importance à ses objectifs et ses idées
Quels sont les
comportements permettant à
une minorité d’être influente
?
L’autonomie : La minorité a une indépendance
d’opinions, de comportements
Les individus sont
en interaction
entre eux, se
reconnaissent
Il faut un
ensemble
d’individus
La consistance : La minorité persiste dans son
opinion
Ayant un objectif
commun
Liés entre eux par
des normes,
activités, valeurs
communes
Relations
interhumaines
réciproques
modifiant le
comportement
positives :
coopération •
négatives : conflit,
lutte, rivalité, •
Ambivalentes :
compétition,
concurrence
Les
interactions
sociales
Les interactions
sont verbales ou
non verbales
(gestes, regard,
attitudes...).
Ensemble des
échanges entre les
membres d’un
groupe
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