Dans tous les hôpitaux belges, il existe trois catégories de chambres :
commune, à 2 lits et individuelle.
En fonction du type de chambre, un supplément « hôtellerie » est
demandé au patient. Ce choix du patient autorise également les
médecins à demander des suppléments d’honoraires, c’est à dire
un complément au remboursement de l’INAMI.
Dans notre service, les suppléments ne sont demandés ni en chambre
commune, ni en chambre double et peuvent atteindre 250% en chambre
individuelle; c’est-à-dire qu’une somme équivalente à 2 fois et 1/2 le
remboursement INAMI peut être demandée au patient qui a choisi une
hospitalisation en chambre particulière.
Dans le cas d’une hospitalisation d’une journée (clinique de jour, one
day, ambulatoire) des suppléments peuvent être demandés en chambre
individuelle mais également en chambre double, à raison de 50% (c’est
à dire qu’une somme équivalente à la moitié du remboursement Inami
peut être demandée au patient).
Des suppléments peuvent être demandés non seulement par le
chirurgien, mais également par tous les autres intervenants médicaux
(anesthésiste, cardiologue...).
L’hôpital
En plus des frais habituels de chambre, des forfaits médicaments, etc.
qui vous sont appliqués, il existe également un code qui détermine le
montant de remboursement du matériel et/ou des instruments qui sont
utilisés lors de l’opération. Cette somme est versée à l’hôpital et non
au chirurgien.
Un Arrêté Royal (art.35 bis) détermine non seulement le prix mais
également la partie de cette somme qui est à charge de l’INAMI
(remboursé par la Mutuelle) et la partie qui est à charge du patient
(non remboursée par la Mutuelle de base, mais bien par la grande
majorité des assurances hospitalisation). Cela apparaît sur la facture
en terme de « matériel de viscérosynthèse et/ou endoscopie ».
Si vous avez souscrit à une assurance hospitalisation, nous vous
conseillons de vérier les montants que votre assurance accepte
de couvrir, en frais d’hôtellerie et en frais médicaux.
Vous devez savoir également que, très fréquemment, ce
dysfonctionnement est associé à une HERNIE HIATALE.
La hernie hiatale est une anomalie anatomique : la partie supérieure
de l’estomac a tendance à remonter dans le thorax, alors que
normalement tout l’estomac doit se trouver dans la cavité abdominale,
en-dessous du diaphragme.
Comme l’anomalie du sphincter est très souvent associée à la hernie
hiatale, on parle souvent d’une hernie hiatale pour décrire en fait
une maladie de Reux Gastro-Œsophagien.
I. LE TRAITEMENT DE LA MALADIE DE REFLUX
GASTRO-ŒSOPHAGIEN
Depuis quelques mois ou quelques années, vos médecins vous ont
traité(e) par des médicaments (Zurcal®, Losec®, Dakar®, etc.).
Ceux-ci diminuent la production d’acide par l’estomac, et les reux
sont moins abondants et surtout, moins irritants pour l’œsophage.
Les symptômes disparaissent alors plus ou moins, l’irritation de
l’œsophage diminue.
Malheureusement, ces médicaments ne réparent ni le sphincter
de l’œsophage ni la hernie hiatale, et vous avez constaté que vos
symptômes réapparaissaient dès que vous arrêtez les traitements.
C’est après ces tentatives, que vous a été proposée une opération qui
devra « reconstruire » une valve efcace. C’est ce que nous appelons
la chirurgie « antireux ».
II. LA CHIRURGIE ANTIREFLUX
La chirurgie du reux gastro-oesophagien existe depuis plus de 50 ans.
Elle consiste à renforcer le sphincter inférieur de l’œsophage en
utilisant la partie supérieure de l’estomac. Cette partie est enroulée
autour de la partie la plus basse de l’œsophage, là où se trouve le
sphincter. C’est une sorte de « cravate » autour de l’œsophage.
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