Séquence 4 / Le Combat des Philosophes Texte 2 Montesquieu, Lettres Persanes XXIV L’auteur / l’époque : Voir l’esprit des lois. Plan et analyse I) L’épistolaire Indices de la lettre : externes : lieu, date (mélange des références) ; internes : « je »/ « nous » ⇒ « tu », décalage entre les 2 cultures, écrit au présent. Indices orientaux : x les éléments qui donnent l’impression de réel, comparaison : « Paris est aussi grand qu’Ispahan » comparatif d’égalité, références sur la hauteur des maisons ⇒ magie et astrologie très présentes dans les mœurs. Plan de la lettre : 1er§ récit du voyage, 2ème§ présente la ville de paris ⇒ gigantisme et folie, 3ème§ présente les parisiens ⇒comique de geste, 4ème§ observation + profonde et amène une satire + audacieuse, 5ème§ satire de la monarchie absolue, 6ème§ satire du pape et religion catholique. Le regard : étonné pour invité le lecteur à la réflexion, critique indirecte qui protège de la censure, ça met le lecteur à distance du monde auquel il a l’habitude. L.10 « tu ne le croirais pas peut-être » ⇒précaution oratoire ; le verbe « croire » relais l’étonnement dans tout le texte. II) La satire Monarchie absolue : « d’où le roi tire-t-il sa puissance et sa richesse ? » ⇒ effet de retardement ⇒ « de la vanité de ses sujets. » Exploitation de l’orgueil : solution miracle : « se trouvaient » transition avec « le roi magicien » naturelle, magie ⇒ manipulation financière. Il exerce son pouvoir par des tours de « passe-passe » reposant sur la sottise des sujets. Le pape : analogie entre les miracles du pape et du roi, mais le pape est roi de l’esprit du roi, autant que le roi l’est de l’esprit de ses sujets ; critique en 3l. désacraliser les mystères de la religion catholique, il soumet le mystère à des exigences rationnelles « que le pain qu’on mange n’est pas du pain ou que le vin qu’on boit n’est pas du vin, et mille autres choses de cette espèce » ⇒ allusion à la trinité (le père le fils le st esprit) et à l’eucharistie (le pain, le vin, l’Ostie.) Conclusion