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Monographie du produit INNOHEP® (tinzaparine sodique) version 3,0 Page 5 de 38
Accidents cérébraux aigus ou accidents vasculaires cérébraux hémorragiques (à l’exception
des emboles dans le système vasculaire).
Saignement actif d’une lésion locale, comme un ulcère aigu (p. ex. gastrique ou duodénal),
ou carcinome ulcéré.
Hypertension artérielle grave non maîtrisée.
Rétinopathie diabétique ou hémorragique.
Blessure ou chirurgie intéressant le cerveau, la moelle épinière, les yeux ou les oreilles.
Anesthésie rachidienne ou péridurale nécessitant des doses thérapeutiques d’INNOHEP
(175 UI/kg, une fois par jour), en raison de l’augmentation du risque de saignement.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
On NE doit PAS administrer INNOHEP (tinzaparine sodique) par injection
intramusculaire, en raison du risque d’hématome.
En raison de l’augmentation du risque de saignement, on ne doit pas administrer de médicaments
concomitants par injection intramusculaire et l’on doit faire preuve de prudence lorsqu’on
effectue une ponction lombaire ou des interventions similaires.
On doit administrer INNOHEP avec prudence à des patients qui reçoivent des anticoagulants
oraux, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des inhibiteurs plaquettaires ou des
agents thrombolytiques, en raison de l’augmentation du risque de saignement.
Il n’a pas possible de remplacer INNOHEP, unité pour unité, par une héparine non
fractionnée ou par une autre HFPM, ou vice-versa, car leur procédé de fabrication, leur
distribution du poids moléculaire, leurs activités anti-Xa et anti-IIa, leurs unités et leurs
posologies diffèrent. Toute modification au traitement exige une attention particulière et
l’observation des directives de chaque produit.
Le dosage de l’activité plasmatique anti-Xa de pointe, de 4 à 6 heures après l’administration,
constitue la seule méthode connue servant à mesurer le taux de tinzaparine. Les épreuves de
coagulation habituelles ne permettent pas de surveiller l’activité anticoagulante de la tinzaparine.