Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique Diversité génétique au sein de l’espèce. Chez les chats Diversité des populations humaine, ici en Afrique Au sein d'une même espèce les individus possèdent des caractéristiques communes qui les distinguent (le plus souvent) des individus d'une autre espèce. Mais, entre eux il montrent une diversité de phénotype pour de nombreux caractères. Diversité génétique au sein de l’espèce. Chez les chats Diversité des populations humaines, ici en Afrique Au sein d'une même espèce les individus possèdent des caractéristiques communes qui les distinguent (le plus souvent) des individus d'une autre espèce. Mais, entre eux il montrent une diversité de phénotype pour de nombreux caractères. Les individus d’une même espèce possèdent les mêmes gènes disposés sur leurs chromosomes. Leur caryotype est caractéristique de l’espèce Caryotype de 2 espèce différentes : La diversité génétique au sein d’une espèce est due à l’existence de plusieurs allèles pour de nombreux gènes : Exemples chez l'homme : Groupes sanguins … Comment expliquer la diversité de la génération 3 Cette diversité varie au cours des générations : Des caractère phénotypiques peuvent être associés chez un individu alors qu'ils ne l’étaient pas chez ses parents Épinoche de « race pur ». repéréez les caractères qui diffèrent en eux. Cette diversité varie au cours des générations : Des caractère phénotypiques peuvent être associés chez un individu alors qu'ils ne l’étaient pas chez ses parents La reproduction sexuée effectue un brassage génétique. Diversification et stabilité du génome Formation des gamètes : passage à la phase haploïde Fécondation : passage à la phase diploïde Production de gamètes génétiquement divers. Le maintien de la stabilité du génome et le brassage génétique implique que les gamètes : ● ● Présente un caryotype haploïde à n chromosome un de cahque paire Soient génétiquement diverses. La formation des gamètes. http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Meiose/Meiose_fichiers/Meiose3.swf Testicule de criquet (X4000) Testicule de criquet (X1000) Déroulement de la méiose Cellules en division observées dans des testicules de criquet Des chromosomes Se séparent sans séparation des chromatides Dans d'autres cellules : séparation des chromatides Une première division sans séparation des chromatides Prophase. Condensation des chromosomes à 2 chromatides 1 cellule Haploïd e Chromo 1 cellule Haploïd e Chromo Une deuxième division avec séparation des chromatides http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/svt/cgaulsvt/travaux/animatio/mitmeio/tpmeiose.h tm BILAN DE LA MEIOSE ( exemple où 2n = 6 ) Première division : la division réductionnelle 1 Cellule diploïde 2n = 6 Deuxième division : la division équationnelle 2 cellules 2 Cellules haploïdes n=3 haploïdes n=3 4 cellules haploïdes n=3 Méiose et quantité d’ADN par cellule Paire d'homologue à 2 chromatines Paire d'homologues à une chromatine Un chromosome de chaque pare à une chromatine Un chromosome de chaque paire à une chromatine Formation du zygote : la fécondation. Formation des gamètes : passage à la phase haploïde → méiose. Production de gamète génétiquement diverses Fécondation : passage à la phase diploïde La fécondation chez les mammifères. Les gamètes Chez la femme, la méiose se termine au moment de la fécondation. Les ovocytes subissent la 2° division de la méiose. Une des cellules, plus petites (globule polaire) ne participe pas à une fécondation. Un seul spermatozoïde va participer à la fécondation. Sa membrane va fusionner avec celle de l'ovule. La fusion des noyaux forme une cellule œuf diploïde. Celle ci se divise pour former un embryon. Son noyau pénètre dans la cellule. Maintien du caryotype La succession d'une phase diploïde et d'un phase haploïde permet de maintenir le caryotype de l'espèce : méiose Phase diploïde 2n chromosomes phase haploïde n chromosomes (un de chaque paire) fécondation brassage génétique Les gamètes produits par un individu sont génétiquement divers c’est-à-dire qu’ils ne possèdent pas les mêmes collections d’allèles pour un nombre important de gènes (brassage génétiques). Quelles sont les mécanismes de formation des gamètes permettant à la fois la stabilité du caryotype et le brassage des allèles ? Brassage génétique chez la drosophile Les drosophiles sont des mouches qui ont été et sont toujours très utilisées pour la recherche en biologie et particulièrement en génétique. Ce sont des animaux que l’on peut élever facilement en laboratoire et qui se reproduisent rapidement. Elle présente nombreuses variations de caractères phénotypiques dont on connait le déterminisme génétique : Les drosophiles Ailes vestigiales Yeux blancs Exemples de variation de phénotype pour certains Couleur du corps Ebène clair Caryotype de la drosophile Carte chromosomique de la drosophile Gène b et eb dont des allèles donnent un corps sombre Schématisation des chromosomes avec locus des gènes et allèles portée par un chromosome centromère Chromosome bivalent (à 2 chromatines) Chromosome à une chromatine vg vg vg Locus d'un gène Nom de l'allèle du gène on cherche comment la méiose peut produire des gamètes génétiquement différents. Pour cela on cherche à déterminer les gamètes produits par une drosophile femelle hétérozygote pour deux gènes. Obtention des hétérozygotes : On croise deux mouches homozygotes (dites de lignée pure) pour les deux gènes étudiés. On obtient une génération (F1) hétérozygote. Phénotypes et génotypes des parents de la première génération. On considère 2 caractères : couleur du corps et forme des ailes. Les mouches dites sauvages sont de couleur claire. Les autres varient par la couleur de leur corps noir et la forme vestigiale de leurs ailes. Dans un cas les deux gènes conservés sont eb et vg Dans l'autre bl et vg Ailes longues, corps gris [eb+,vg+] ou [bl+,vg+] Ces mouches sont homozygote et possède les allèles eb+,vg+ et bl+ pour ces gènes Corps noir (ébène) ailes vestigiale [eb-,vg-] Elles sont homozygotes Génotype : (eb-//eb-,vg-//vg-) Corps noir (black) ailes vestigiales [bl-,vg-] Elles sont homozygotes Génotype : (bl-//bl-,vg-//vg-) Phénotype de la F1 On croise des mouches sauvages avec des mouches au corps noir et ailes vestigiales. On obtient une première génération dite F1. Suivant les gènes sur lesquels on travaille on aura les croisements suivants : P2 P1 [eb+,vg+] [eb-,vg-] F1 [eb+,vg+] P2 P1 [bl+,vg+] Dans les deux cas les mouches F1 sont toute de phénotype sauvage [bl-,vg-] F1 [bl+,vg+] Interprétation des phénotypes de la F1 Les parents sont homozygotes. Les individus F1 ont donc reçu un allèle de chacun de leur parent : (en rouge les génotypes des parents, les génotypes des gamètes dans les photos) (eb+//eb+,vg+//vg(eb-//eb-,vg-//vg-) P2 gamètes : +) P1 (eb,vg) Génotype des gamètes : (eb+,vg+) [eb+,vg+] [eb-,vg-] F1 [eb+,vg+] (eb+//eb-,vg+//vg-) (bl-//bl-,vg-//vg-) (bl+//bl+,vg+//vg+) P1 gamète : P2 gamète : (bl-,vg-) (bl+,vg+) [bl+,vg+] [bl-,vg-] Les mouches F1 sont hétérozygotes pour les deux gènes. On en déduit que les allèles : F1 Eb+ sont dominant sur ebBl+ sont dominant sur blVg+ sont dominants sur vgeb-,bl- et vg- sont dites [bl+,vg+] récessives (bl+//bl-,vg+//vg-) Recherche des génotypes des gamètes de la F1 hétérozygote : test cross ou croisement test. Les mouche F1 hétérozygote vont elles produire seulement les mêmes gamètes reçus de leurs parents (gamètes parentaux ) ? (eb+,vg+) et ((eb-,vg-) dans un cas (bl+,vg+) et (bl-,vg-) dans l'autre cas Vont elles ré-associer les allèles différemment (gamètes recombinés) ? (eb+,vg-) et ((eb+,vg-) dans un cas (bl+,vg-) et (bl+,vg-) dans l'autre cas Nous n'avons pas accès aux génotypes des gamètes par l'observation. Pour le déterminer on réalise un test cross ou croisement test : On croise des mouches F1 avec des individus doubles récessifs, c'est à dire homozygotes pour les 2 gènes et possédant les allèles récessifs. Ce sont les mêmes mouches que les parents P2 du premier croisement. Test cross : mouches F1 hétérozygote X mouche double récessives (eb+//eb-,vg+//vg-)(eb-//eb-,vg-//vg-) P2 gamètes : (eb-,vg-) F1 [eb+,vg+] [eb-,vg-] Génération F2 (bl+//bl-,vg+//vg-) (bl-//bl-,vg-//vg-) F1 [bl+,vg+] Génération P2 gamète : (bl-,vg-) [bl-,vg-] Résultats : les phénotype de la F2 [eb+,vg-] [eb+,vg+] [eb-,vg-] [eb-,vg+] On voit ici, dans le cas des gènes eb et vg que l'on obtient 4 phénotypes différents : ● Des phénotypes parentaux (les mêmes que P1 et P2) : [eb+,vg+] et [eb-,vg-] ● Des phénotypes recombinés pour lesquels les caractère sont ré associés autrement : [eb+,vg-] et [eb-,vg+] Que peut on en déduire sur le génotype des gamètes fournis par la F1 ? Dans les deux cas il y a eu brassage génétique Cas du croisement F1X [eb-,vg-] Les mouches doubles récessives produisent un seul type de gamète : (eb,vg) Le phénotype des individus F2 ne dépend que des allèles fournis par les individus F1 On peut ainsi déduire de l'observation des phénotypes de la génération F2 les génotypes des gamètes fournis par les mouches F1 Gamètes Gamètes Génotypes des gamètes F1 → (eb+,vg+ (eb-,vg-) ) Génotype des (eb+//eb-, vg+//vg-) gamète du parent double récessif : (eb,vg) Phénotypes de la F2 (eb-//eb-,vg-//vg-) (eb+,vg-) (eb-,vg+) (eb+//eb-,vg-//vg-) (eb-//eb-,vg+//vg-) Génotype de la F1 [eb+,vg+ [eb-,vg-] ] Phénotypes parentaux [eb+,vg-] Phénotypes [eb-,vg+] Interprétation des proportions des phénotypes parentaux et recombinés Dans les deux cas les proportions des différents phénotypes de la F2 ne sont pas identiques : Ci dessous les résultats du TP (les résultats aberrants ont été éliminés) écriture des phénotypes observés effectifs des phénotypes total Pourcentage des phénotypes de la F2 Résultats habituellement obtenus : [eb+ [eb-, [eb+ [eb-, ,vg+ vg-] ,vg-] vg+] ] 5 7 10 10 2 4 4 6 3 4 5 4 10 15 19 20 15,6 3 23,4 4 29,6 9 31,2 5 25 25 25 25 64 écriture des phénotypes trouvé effectifs des phénotypes total Pourcentage des phénotypes de la F2 [bl+, vg+] [bl-,v [bl+, g-] vg-] [bl-,v g+] 22 21 4 4 22 21 4 4 43,1 4 41,1 8 7,84 7,84 51 Deux possibilités : Les gènes sont situés sur deux chromosomes différents Ils sont situé sur le même chromosome Les schéma de la méiose envisageant les deux cas vous permette de mettre en relation les résultats obtenus et la localisation des gènes : Les gènes sont situés sur deux chromosomes différents : Le brassage dépende de la séparation des chromosomes homologue lors de la première division. Les deux possibilité ont autant de chance de se produire Ils sont situé sur le même chromosome Le brasssage implique une recombinaison des chromatide qui se produit lors d'un crossing over. C'est un événement plus rare donc il y a une proportion plus faible de recombinés que de parentaux. Étudier les schéma ci dessous et les mettre en relation avec les résultats des croisements pour comprendre. Gamètes parentaux Les deux gènes sont sur deux chromosomes différents eb vg (eb,vg) eb vg eb (eb,vg) eb vg vg vg+ eb+ eb+ eb+ (eb+,vg+) vg+ vg+ eb+ vg+ vg vg eb eb (eb+,vg+) Gamètes recombinés Les deux gènes sont sur deux chromosomes différents eb (eb,vg+) vg+ eb eb vg+ vg+ (eb,vg+) eb vg vg+ eb+ eb+ eb+ (eb+,vg-) vg vg eb+ vg vg vg eb eb (eb+,vg-) Les deux gènes sont sur le même chromosome Dans le schéma ci dessous on n'obtient pas de recombinés bl vg Gamètes parentaux bl vg (bl,vg) bl vg (bl,vg) bl+ vg+ bl vg bl+ vg+ (bl+,vg+) bl+ vg+ bl vg bl vg bl+ vg+ bl+ vg+ bl+ vg+ (bl+,vg+) Comment expliquer l'existence de recombinés dans le cas ou les deux gènes sont sur un même chromosome.? Pour obtenir des gamètes recombinés il faut faire appel à un mécanisme qui abouti à la formation de chromatides recombinés : Le crossing over ou enjambement chromosomique Les deux gènes sont sur le même chromosome Prophase I Interprétation : vg+ vg+ vg- vg- bl+ bl+ bl- bl+ bl- Il se produit un échange de segment homologue entre deux chromatides des 2 chromosomes de la paire. Si cet échange a lieu ente les locus des deux gènes pour lesquels la cellule es hétérozygote on obtient des chromatides ou les allèles sont ré associés différemment que chez les parents. bl- Gamètes recombinés Les deux gènes sont sur le même chromosome Un crossing over a eu lieu entre les deux locus du gène. Dans ce cas on obtient deux gamètes recombinés et deux parentaux. bl vg bl vg+ bl vg+ (bl,vg+) bl vg (bl,vg) bl+ vg+ bl vg bl+ vg bl + vg + bl vg bl vg bl+ vg+ (bl+,vg) bl+ vg bl+ vg+ bl+ vg+ (bl+,vg+) Utilisez les schéma ci dessous pour représenter une méiose qui produit des gamètes recombinés. Légendez votre schéma. a a a' a' Ces schémas représentent une paire de chromosomes homologues d'une cellule qui est hétérozygote pour les gènes a et b (allèles b et b', a et a') Fécondation et diversité génétique Pour deux gènes a et b pour lesquels les parents sont hétérozygotes : (a1//a2,b1//b2) X(a3//a4,b3//b4) Tableau de croisement : Gamètes des parents (a3,b3) (a4,b3) (a3,b4) (a4,b4) (a1,b1) (a2,b1) (a1,b2) (a2,b2) Les parents forment 4 gamète génétiquement différentes. On obtient à l'issue de la fécondation : 4X4 zygote possibles → 16 Remplir le tableau Fécondation et diversité génétique Chez l'homme en ne considérant que le brassage interchromosomique on obtient : 13 223X223 soit 7,03687441777 . 10 zygotes génétiquement différents possibles 70 368 744 177 700 → plus de 70 000 milliards A ce nombre il faut rajouter le brassage intrachromosomique. Anomalies de la méiose et diversification du génome Anomalies de la méiose et diversification du génome Le crossing over inégal à l'origine des familles multigéniques Cet accident peut être à l'origine des familles multigéniques : Voire sur la diapo suivante A A A B A A B B A A A A A B B B B B B La cellule œuf possède un chromosome avec 2 Exemplaire du gène sur un chromosome . A A B B A B B fécondation B A A Première division de la méiose : Crossing over inégal : Les segments échangés ne sont pas homologues. Un gène se retrouve en 2 exemplaires sur une chromatide. L'autre chromatide perd ce gène. A A A B B B A A B B ovule spermatozoïde Exemple d'une famille multigénique : les pigments photorécepteurs dans le génome d'une espècec les familles multigéniques sont des gènes dont les séquences présentent des similitudes qui indiquent une origine commune. Il sont tous issus d'un « gène ancêtre » . Des duplications suivies de translocation ont abouti à la présence de plusieurs gènes qui ensuite ont subit des mutations qui les ont différencié. La formation de ces famille est d'une grande importance dans la différenciation des génomes : elle conduit à l'augmentation du nombre de gène et à l'apparition d'une nouvelle fonction sans perdre la première. Dans l'exemple ci-dessus la duplication permet l'existence des plusieurs photorécepteurs aux propriétés différentes (v. diapo suivante). les pigments photorécepteurs