►Ainsi le croisement 1 proposé dans le document 2 s’écrit comme suit :
[yeux noirs] a+b+//a+b+ X ab//ab [yeux clairs]
F1 100% [yeux noirs]: a+b+//ab.
Les parents étant homozygotes, F1 est hétérozygote mais seuls les allèles a+ et b+ s’expriment :
ils sont donc dominants. Les allèles a et b sont récessifs.
► Les différentes catégories possibles de gamètes produits par les individus F1 sont les 4
suivantes : a+b+, ab, a+b, ab.
Un brassage explique l'apparition des deux dernières catégories de gamètes.
Lors du croisement 2 (document 3) on croise un individu de F1 avec un homozygote récessif :
c’est un croisement test, il permet d’élucider le génoles génotypes et phénotypes que l'on peut
trouver à la génération F2 sont les suivants :
On sait que les % des phénotypes obtenus dans la descendance d’un croisement test
correspondent aux gamètes produits par l’individu testé : F1
On obtient, à l'issue du second croisement, 3032 rats dont 41,4 % de rats aux yeux noirs et 58,6
% de rats aux yeux clairs :
- 41,4% de l'ensemble des rats F2 sont donc de génotype : a+b+//ab.
- Parmi les rats aux yeux clairs, 41,4% des rats sont de génotype ab//ab, pourcentage
équiprobable avec les rats a+b+//ab (" phénotypes parentaux)
- Parmi les rats aux yeux clairs, 17,2% (100 - 82,8) ont un génotype recombiné
On a donc 82,8% de gamètes de type parental >> 17,2% de gamètes de type recombiné. : les
gamètes recombinés ont subi un phénomène relativement rare en méiose : !un crossing-over
entre les deux gènes étudiés. (chiasma en prophase 1 lors de l’appariement des chromosomes
homologues puis échange de chromatides en anaphase 1)
(Conclusion) C’est bien un brassage intrachromosomique qui est à l’origine du % plus faible
des gamètes recombinés que le pourcentage de gamètes de type parental.
Exercice 3 (voir rubrique correction)8 page 36