RAPPORT FINANCIER / EXTRAITS DU RAPPORT DE GESTION
Sofinco - 2009 05
RAPPORT FINANCIER / EXTRAITS DU RAPPORT DE GESTION
2Activité du groupe Sofinco
2.1. Activité France
1Environnement
économique et financier
2.1.1. Clientèle des particuliers
Dans un marché resté particulièrement déprimé tout au
long de l’année, l’activité de distribution directe, certes
en décroissance par rapport à 2008, a pu néanmoins
reconquérir des parts de marché vis-à-vis des autres
établissements spécialisés (source ASF).
Ceci a été rendu possible grâce aux mesures prises sur
l’acceptation dès 2008 et grâce à une capacité intacte de
déploiement d’opérations commerciales attractives.
Même dans un marché déprimé, la montée en puissance
du canal Internet ne s’est pas pour autant ralentie, bien
au contraire. Cette évolution inexorable du comportement
des consommateurs a conduit la société à tester différents
modes de traitements de ces demandes, amenant à une
modification de l’organisation de ses points de vente.
2.1.2. Crédit LiFT
Crédit-LiFT, filiale à 100 % de Sofinco, a une activité de
courtage et de crédit direct.
Activité courtage
Dans un marché en baisse de 30 %, et ce pour la
deuxième année consécutive, la production est équivalente
à celle de 2008 grâce à l’augmentation du nombre de
courtiers mandatés.
Cette production a en outre été réalisée essentiellement
sur une clientèle « prime », ce qui permet de respecter
les objectifs, maîtriser le coût du risque et respecter
l’ensemble des paramètres de rentabilité.
Activité clientèle directe
En dépit d’une politique d’acceptation de plus en plus
restrictive au fil de l’année, la production est conforme aux
prévisions (la commercialisation de l’offre amortissable a
été suspendue).
Dans une économie mondiale à peine convalescente
avec une baisse de l’emploi qui s’est amplifiée, 2009
restera comme une année de crise pour le crédit à la
consommation : depuis que les statistiques d’activité
existent, jamais un repli d’une telle ampleur (-13,3 %
en valeur en France) n’avait été enregistré. Il s’agit de
surcroît de la deuxième année consécutive de baisse
(-2,4 % en 2008).
Le point le plus bas en évolution a été atteint au second
trimestre 2009 (-18,5 %). Depuis, la diminution est
moindre (-16,0 % au 3e trimestre et -5,6 % au 4e trimestre).
Cette baisse historique est principalement due à la baisse
de la consommation de biens durables, à la baisse de la
confiance des ménages et à la décrue de l’immobilier,
sachant qu’il existe une corrélation, avec un décalage
de 9 à 12 mois, entre l’investissement immobilier des
ménages et le crédit à la consommation.
L’année a par ailleurs été marquée par des taux de
refinancement historiquement bas et un coût du risque
toujours élevé du à la fragilisation de nombreux ménages,
éléments que l’on retrouve dans l’ensemble des pays
européens.