L’analyse économique de la prise de décision et risque
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Sommaire :
Introduction :
Partie I : L’analyse économique da la prise de décision et risque selon la
théorie économique :
1- L’analyse économique de la prise de décision et risque selon le
courant néoclassique
2- L’analyse économique de la prise de décision et risque
selon la côté keynésienne
Partie II : L’analyse économique de la prise de décision selon le paradigme
systémique :
1- L’approche systémique :
2- L’analyse de la décision et risque chez les systémiques :
Conclusion
L’analyse économique de la prise de décision et risque
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Introduction :
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L’analyse économique de la prise de décision et risque
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Partie I : L’analyse économique da la prise de décision et risque selon la
théorie économique :
1- L’analyse économique de la prise de décision et risque selon le courant
néoclassique :
A- L’apport théorique :
A partir de la fin du 19émé siècle, un nouveau courant de pensée s’érige dans bien de
pays différents. « Les nouveaux classiques » constituent un prolongement du courant
classique en ce qui concerne les principes de la libéralisation et de la propriété privée. La
pensée néoclassique se focalise sur l’individu à travers les mécanismes psychologiques
déterminant leur choix, ce qui signifie que la théorie de prise de décision occupe une place
importante à travers l’agent économique rationnel face au l’équation de marché .
Influencés par les philosophes tels que DARWIN, BENTHAM, MILL….., les
néoclassiques insistent sur le raisonnement marginal, la valeur utilité et la rationalité.
Trois écoles de pensée marginaliste se sont distinguées :
1 : Ecole de Lausanne : avec à sa tète le suisse L.WALRAS (1834-1910) et son
successeur l’italien V.PARETO (1848-1926).
Outre le concept utilité marginale énoncée par le chef de file, cette école se caractérise
par l’usage des mathématiques (montrant ainsi l’influence qu’a exercé sur lui les
mathématiciens COURNOT, WESER-FECHNER ) et la recherche de solution ayant un
caractère général.
Pour WALRAS, l’économie est « la science de la richesse sociale ». La richesse s’exprime
par l’utilité que procure les consommateurs des biens. L’auteur défend la conception
« mécaniste » de l’économie .WALRAS est le premier à démontre que le comportement de
maximisation des consommateurs et des producteurs peut réaliser l’équilibre général. Il
élabore une théorie qui plaide d’un côté pour une économie normative, par opposition à
l’économie positive, et de l’autre côté à un économie qu’il qualifie de « pure ».En effet,
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l’économie positive concerne l’analyse, l’observation et la mesure des phénomènes
économiques (ce qui est ou était ou sera),l’économie normative est relative aux mesures à
prendre et à la politique à suivre pour réaliser le meilleur résultat ou choix et satisfaire au
mieux les besoins de l’homme ( ce qui doit ou devrait).
Par ailleurs l’objet de « l’économie pure » peut être élucidé à travers l’expression de
l’auteur : « comme la valeur d’échange est une frondeur mesurable et que des grandeurs….il
est certain qu’il y a branche des mathématiques. Oubliée par les mathématiciens, et non
encore élaborée, qui est la théorie de la valeur d’échange ».En d’autre terme l’économie
pure est une science au même titre que les sciences physiques ou mathématiques.
PARETO succède à WALRAS à la chaire de Lausanne. Cet économiste Italien est le
fondateur de l’utilité ordinale. En effet, c’est le consommateur est incapable d’évaluer
l’utilité qu’il, procure de la consommation d’un bien, il est apte à classer les utilités
procurées des biens différents. S’inspirant de modèle d’équilibre général, PARETO est
célèbre par son idée de l’optimum dit « optimum partien ». Cet état appelé communément
le bien être social, est considéré optimum si et seulement si, il n est pas possible d’accroître
l’utilité d’une personne sans réduire celle d’une autre personne. L’optimalité de PARETO
repose sur les trois thèses fondamentales telles :
1-la souveraineté du consommateur : un individu est meilleur juge de son bien être,
2-non paternalisme : le bien être social comprend le bien être de la totalité des
individus composant la société et d’autres personnes non membres de la société.
3-l’unanimité : l’amélioration du bien être social est possible en cas d’allocation
unanimement acceptées par tous les individus membres de la société.
2 : Ecole de Vienne : avec Carl Menger, Fisher, Joseph Alois Schumpeter,
Née à partir de travaux de Carl Menger qui en tant qu’enseignant a exercé une grande
influence sur ses collègues et disciples. Il a développé une théorie de la valeur fondée sur
l’utilité marginale (concept qui sera développé plus loin). Il s’agit d’une théorie subjective de
la valeur qui met en rapport les biens et les besoins : la valeur d’un bien trouve sa source
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