PSAS-C. L’analyse des données a permis, notamment, d’examiner la corrélation entre la
nature du trouble anxieux et les problèmes de sommeil. Également, les données socio-
démographiques et la différence de perceptions ont été analysées. Pour le troisième objectif
de recherche, le t-test a été effectué pour tous les items du PSAS-C.
Résultats : 52 enfants entre 7-14 ans (M=9,6 / 54% de garçons et 46% de filles) se
répartissaient selon les différents troubles : trouble d’anxiété généralisée (TAG) (n=16),
trouble d’anxiété de séparation (TAS) (n=10), phobie sociale (n=13) et trouble obsessif
compulsif (n=13). Certaines co-morbidités étaient associées telles que le TDAH. Donc,
avec l’utilisation d’un questionnaire validé rempli par le parent, le CSHQ, il a été trouvé
que 85% de ces enfants présentaient des problèmes significatifs de sommeil et du point de
vue de l’enfant, 54% le relevaient à l’aide de seulement 2 questions. Il est intéressant de
constater que les filles offraient significativement une plus grande résistance à
l’endormissement et éprouvaient une plus grande anxiété face au sommeil. L’ethnicité était
également une variable significative. Il est apparu que, pour les enfants souffrant d’un
TAG, d’un TAS ou de parasomnies, leurs parents rapportaient des difficultés de sommeil
plus élevées et un niveau de stress très élevé entourant l’occupation. Enfin, ces enfants ont
rapporté des niveaux significatifs d’éveil dans les dimensions cognitive et somatique avant
l’endormissement dont la première est associée à une durée plus courte de sommeil et des
difficultés de sommeil plus marquées. Conclusions : Les résultats de cette étude renforcent
la relation déjà bien établie entre les troubles anxieux et les troubles de sommeil chez les
enfants en mettant de l’avant, d’une part, de nouvelles associations tel que le fait de
considérer le niveau d’éveil cognitif pré-endormissement. D’autre part, l’accent est mis sur
l’importance d’utiliser des outils validés pour évaluer les difficultés de sommeil et de
développer des méthodes d’évaluation plus objectives considérant le biais d’utiliser les
perceptions parentales. Pour les enfants souffrant de TAG, l’impact d’un dérèglement du
sommeil ne peut être négligé considérant l’impact négatif sur la régulation des émotions.