VIE PROFESSIONNELLE Lettre à un jeune pneumologue : quelques conseils pour anticiper la retraite J. Bourcereau*, B. Melloni** L a loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites énonce, dans son article 2, que tout retraité a droit à une pension en rapport avec les revenus qu’il a tirés de son activité. L’article 3 précise que les assurés peuvent bénéficier d’un traitement équitable au regard de la retraite, quelles que soient leurs activités professionnelles passées et le(s) régime(s) dont ils relèvent. Le système obligatoire de retraite français repose sur le principe de la répartition : les cotisations des actifs sont utilisées pour payer les retraites en cours. Les cotisations sont comptabilisées sous forme d’annuités ou de points, qui permettent de calculer l’allocation future. La complexité des statuts des médecins et les réformes récentes des retraites justifient cette revue sur les différents systèmes de retraite. Préparer sa retraite Si aujourd’hui de plus en plus de médecins s’inquiètent pour leur retraite, très peu savent ce qui les attend réellement et ce qu’il faut faire pour la préparer au mieux : reconstitution de carrière, rachat des années d’études, âge de départ en retraite. Selon le mode d’exercice, il existe différents statuts : libéral, salarié, salarié non fonctionnaire au sein de la fonction publique hospitalière. Ces statuts sont régis différemment concernant la retraite ; il n’y a donc pas de solution unique. Il existe pour tous une retraite de base. Les salariés du public et du privé peuvent bénéficier d’une retraite complémentaire ; les libéraux sont obligatoirement affiliés à la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF). Pour préparer sa retraite, la précocité des démarches est le meilleur conseil à donner aux plus jeunes : dès que l’on exerce une activité, il faut conserver des preuves (contrats de travail, bulletins de paye, relevés Ircantec, etc.). Quand prendre sa retraite ? Il faut avoir au moins 60 ans pour prendre sa retraite. Mais, à cet âge, vous n’êtes pas sûr de pouvoir bénéficier de vos retraites de base et complémentaire à taux plein. Pour cela, il faut avoir cotisé, quel que soit le statut sous lequel vous avez exercé, durant 161 trimestres en 2009, 162 trimestres en 2010, et ainsi de suite, ce qui est impossible pour un médecin qui commence son activité vers l’âge de 30 ans. Même à 65 ans (limite d’âge statutaire des médecins), il est difficile d’obtenir le nombre de trimestres nécessaires. C’est pourquoi le gouvernement n’écarte pas l’idée d’un report de l’âge légal pour la réforme des retraites de 2010. Tout cela incite d’emblée à majorer très jeune ses futurs revenus par la capitalisation, avec constitution d’une retraite complémentaire, et à envisager de prolonger son activité si cela est possible. Le mode de financement de la retraite (tableau) Les salariés ◆◆ Retraite de base La retraite de base est calculée sur les meilleures années de salaire, avec des différences selon le statut * Service de pneumologie, hôpital privé de la Seine-Saint-Denis, Le Blanc-Mesnil. ** Service de pneumologie, CHU de Limoges. La Lettre du Pneumologue • Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 | 153 VIE PROFESSIONNELLE Tableau. Mode de financement de la retraite selon les statuts. Statut Régime de retraite Exercice libéral • Niveau 1 : CARMF • Niveau 2 : retraite complémentaire facultative (PERP, tontine, loi Madelin, etc.) Salarié privé • Niveau 1 : retraite de base de la Sécurité sociale • Niveau 2 : retraite complémentaire attribuée par l’Arcco (pour la partie inférieure au plafond de la Sécurité sociale) et l’AGIRC (pour la partie supérieure du salaire privé) • Niveau 3 : retraite complémentaire facultative (PERP, tontine, loi Madelin, etc.) Praticien hospitalier Praticien contractuel Assistant, interne • Niveau 1 : retraite de base de la Sécurité sociale, retraite au prorata du nombre de trimestres validés • Niveau 2 : cotisation à l’Ircantec - retraite au prorata des cotisations versées (point en pourcentage du salaire) • Niveau 3 : régime optionnel surcomplémentaire, fiscalement déductible (Préfon, CGOS, PERP, etc.) Exercice à temps complet ou partiel Praticien hospitalo-universitaire MCU-PH • Niveau 1 : cotisation au régime de la fonction publique • Niveau 2 : régime additionnel de retraite de la fonction publique (RAFP). Abondement possible versé par l’employeur hospitalier et le praticien universitaire lorsque celui-ci cotise à un organisme de retraite supplémentaire facultatif (Préfon, etc.) • Niveau 3 : régime optionnel possible facultatif et selon les choix de l’intéressé (PERP, etc.) Praticien hospitalier ou hospitalo-universitaire exerçant une activité libérale conventionnée • Retraite de base identique • Cotisation CARMF et ASV Praticien hospitalier ou hospitalo-universitaire exerçant une activité libérale non conventionnée • Retraite de base identique • Cotisation obligatoire à la CARMF Praticien hospitalier ou hospitalo-universitaire exerçant ou ayant exercé pour un organisme privé ou associatif Cotisation obligatoire Arcco (pour la partie inférieure au plafond de la Sécurité sociale) et AGIRC (pour la partie supérieure du salaire privé) (fonctionnaire ou privé). Dès 50 ans, vous recevez un relevé individuel de situation (RIS). Vous cotisez au niveau 1 du régime général de la Sécurité sociale et vous percevrez une retraite au prorata des cotisations versées (pourcentage du salaire). Vous pouvez demander un relevé de carrière à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV ; www.retraite.cnav.fr) pour vérifier qu’aucun trimestre n’a été oublié et, à partir de ces documents, vous pouvez obtenir une simulation de votre retraite. La retraite de base est un peu inférieure à 50 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale. (Ircantec ; www.ircantec.fr) correspond au niveau 2 obligatoire au prorata du nombre de trimestres validés. La liquidation de la retraite Ircantec n’est pas automatique : dès que l’on cesse de cotiser, on peut demander un calcul de la retraite du régime. Le montant de votre retraite sera calculé sur le nombre de points acquis au cours de votre carrière, multipliés par la valeur du point au moment de la liquidation. L’allocation sera minorée si le départ se fait entre 60 et 65 ans et si le total des trimestres est inférieur à 160. Cette minoration est définitive. ◆◆ Retraite complémentaire L’ Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques 154 | La Lettre du Pneumologue • Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 Si vous êtes praticien hospitalier, hospitalo-universitaire non titulaire, praticien contractuel, assistant ou interne, vous cotisez obligatoirement à la Sécurité sociale et à l’Ircantec. VIE PROFESSIONNELLE ◆◆ Pension de réversion En cas de décès du conjoint, le veuf ou la veuve peut bénéficier, sous certaines conditions, d’une pension de réversion calculée sur la base des pensions de retraite que percevait ou aurait perçues le conjoint décédé : – Sécurité sociale : 50 % de la pension de retraite du conjoint décédé, si le conjoint survivant est âgé de 50 ans au moins en 2009 (sans condition d’âge à partir de 2011) ; – Ircantec : une pension de réversion peut être versée aux conditions suivantes : – ne pas être remarié, – avoir au moins 50 ans, ou deux enfants à charge de moins de 21 ans, ou un majeur infirme à charge au moment du décès, – avoir été marié durant au moins deux ans avant que l’affilié ait atteint l’âge de 55 ans, – avoir cessé ses fonctions relevant de l’Ircantec, sauf si un enfant est né du mariage ou si l’affilié était titulaire d’une pension d’invalidité. ◆◆ Statuts particuliers Les médecins salariés du secteur privé cumulent au moins deux retraites : une retraite de base versée par le régime général de la Sécurité sociale, et une retraite complémentaire attribuée par l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco ; www.arrco.fr). Ce régime gère la retraite complémentaire de l’ensemble des salariés du régime privé, y compris les cadres, pour la partie du salaire inférieure au plafond de la Sécurité sociale. Si vous êtes cadre, vous percevez en outre une retraite complémentaire de l’Association générale des institutions de retraite des cadres (AGIRC ; www.agirc.fr) pour la partie supérieure de votre salaire “privé”. Ce régime gère la retraite des cadres du secteur privé. Bien sûr, vous devez cotiser à ces caisses durant votre activité professionnelle, ce qui permet d’acquérir des points selon la durée de vos cotisations. Ces points ont une valeur progressive et ils définiront les sommes allouées lors de la liquidation de votre retraite. Les médecins salariés non fonctionnaires sont des médecins hospitaliers exerçant à temps partiels ou médecins des administrations, services et établissements publics de l’État, territoriaux ou hospitaliers. Ils bénéficient également de l’Ircantec, et éventuellement de la Préfon (www.prefon.fr), cette dernière reposant sur une cotisation volontaire. Les maîtres de conférences universitaires et praticiens hospitalo-universitaires (MCU-PH) sont soumis au régime de la fonction publique. Classiquement, ils ne percevaient une retraite que sur la part universitaire de leur salaire et non sur la part hospitalière. Un décret de 2004 (décret n° 2004-569 du 18 juin 2004 relatif à la retraite additionnelle de la fonction publique) a permis l’obtention d’un régime obligatoire de retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) pour tous les fonctionnaires, y compris ceux de la fonction publique hospitalière. Le praticien souscrit un contrat de retraite complémentaire pour lequel il verse une cotisation à titre personnel et volontaire, l’établissement hospitalier versant un complément directement sur le contrat d’assurance. Le montant de cette participation est limité à 20 % du traitement indiciaire brut, avec une cotisation de 10 % répartie à part égale entre le praticien et l’employeur. Le décret n° 2007-527 du 5 avril 2007 sur la participation des établissements de santé à la constitution de droits à la retraite permet une participation de l’établissement hospitalier qui abonde pour une part (plafond de 2 000 € par an), le praticien cotisant volontairement pour la même part à un organisme de retraite (ex. : Préfon). Les praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires qui exercent une activité salariée pour un organisme privé ou associatif cotisent à l’Arrco pour la partie du salaire inférieure au plafond de la Sécurité sociale, et à l’AGIRC pour la part supérieure du salaire privé. Les praticiens hospitaliers et hospitalo-universitaires qui exercent une activité libérale conventionnée cotisent à la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF ; www.carmf.fr) et à l’ Avantage social vieillesse (ASV de la CARMF). La Préfon a été créée en 1967 pour permettre aux fonctionnaires de compenser la chute de leur revenu au moment de la retraite, leur pension étant calculée sur leur seul traitement sans intégrer les primes perçues. Les médecins hospitaliers La Lettre du Pneumologue • Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 | 155 VIE PROFESSIONNELLE peuvent adhérer à ce mécanisme d’épargne de la fonction publique qui les autorise à acheter des points de retraite permettant de calculer un complément de revenu établi en fonction de l’âge de l’adhérent, du montant et de la durée de cotisation. Cette cotisation volontaire permet une réduction du revenu imposable des versements effectués dans la limite de 10 % des revenus d’activité, plafonnés à 25 747 € et au minimum de 3 218 € en 2008. Les libéraux ◆◆ L’activité libérale Sont considérés comme activité libérale : l’installation au cabinet, les remplacements, l’activité d’exthelin_210x297-180x130:_ Page2 pertise d’assurance13/10/09 ou dans 11:48 un laboratoire privé, le secteur privé à l’hôpital, l’activité au sein d’une société d’exercice libéral (SEL) et toute activité donnant lieu à des honoraires. Le médecin libéral doit être affilié à la CARMF. Les cotisations sont obligatoires pour les médecins exerçant en France métropolitaine ou dans les départements d’outre-mer. ◆◆ Les différents régimes de retraite du médecin libéral Il existe trois régimes de retraite : – le régime de base, qui fonctionne en points et en trimestres d’assurance : 569 € (année 1), puis 839 € (année 2), puis une cotisation calculée en fonction du revenu à partir de la 3e année. La cotisation associe un montant forfaitaire (fixé chaque année par décret) et une cotisation proportionnelle des revenus non salariés de l’année n – 2, dans la de la Cmin d’un facteur 6 et de l’ASC de 67% du sitaxentan lors d’une association avec la ciclosporine A. Association contre-indiquée avec la ciclosporine A. Préconiser une surveillance étroite chez les patients prenant d’autres inhibiteurs des OATP (tels que atorvastatine, ritonavir, rifamycine). Fluconazole (inhibiteur du CYP2C19, du CYP2C9 et du CYP3A4/5) : Pas d’effet sur la clairance du sodium sitaxentan lors de l’administration concomitante de Thelin et de fluconazole. Kétoconazole (substrat et inhibiteur du CYP3A4/5) : Pas de modification cliniquement significative de la clairance du sodium sitaxentan ou du kétoconazole lors de l’administration concomitante avec Thelin. Nelfinavir (substrat du CYP3A4/5, du CYP2C19) : Pas de modification cliniquement significative de la clairance du sodium sitaxentan ou du Nelfinavir lors de l’administration concomitante avec Thelin. Effets de Thelin sur d’autres médicaments : Warfarine (AVK, substrat du CYP2C9) : lors de l’administration simultanée de Thelin, augmentation de 2.4 fois l’exposition systémique à la S-warfarine. En cas d’administration de sitaxentan chez des sujets traités par warfarine, l’effet anticoagulant thérapeutique (mesuré selon l’International Normalised Ratio (INR)) est atteint avec des doses plus faibles de l’anticoagulant. De même, une augmentation de l’effet anticoagulant des analogues de la warfarine, tels que acénocoumarol, fenprocoumon et fluindione, est attendu. Chez les patients en cours de traitement par Thelin, il est recommandé d’initier le traitement par AVK à la dose la plus faible possible. Chez les patients en cours de traitement par les AVK, il est recommandé de diminuer le traitement AVK lors de l’initiation de Thelin. Dans tous les cas, surveillance régulière de l’indice INR. Ajustement de la dose requise d’AVK par paliers très progressifs. Une surveillance inadaptée de l’INR peut exposer le patient à un risque d’augmentation incontrôlée de l’exposition à l’AVK à l’origine d’un risque hémorragique avec pronostic vital engagé. Contraceptifs oraux (substrat du CYP3A4/5) : lors de l’association avec Ortho-Novum 1/35 (1 mg de noréthindrone/0,035 mg d’éthinyloestradiol), des augmentations de l’exposition systémique à l’éthinyloestradiol et à la noréthindrone de respectivement 59 % et 47 % ont été retrouvées.Cependant, pas d’observation de modification de l’activité anti-ovulatoire du contraceptif. Sildénafil (substrat du CYP3A4) : lors de l’administration concomitante d’une dose unique de 100 mg de sildénafil et de Thelin, une augmentation de la Cmax et de l’ASC∞ de sildénafil de respectivement 18 % et 28 % ont été retrouvées. Possibilité d’un retentissement plus sévère si l’effet vasodilatateur résultant atteint un seuil délétère pour le patient. Pas de nécessité d’ajuster la dose de sildénafil lors de l’association. Nifédipine (substrat du CYP3A4/5) : Pas de variation cliniquement significative de la clairance de la nifépidine en cas d’administration de faibles doses de Nifédipine avec Thelin. Risque d’augmentation de l’exposition systémique en cas d’administration de doses plus élevées de Nifédipine non exclu. Oméprazole (substrat du CYP2C19) : lors de l’association avec Thelin, augmentation de 30% de la surface sous la courbe des concentrations plasmatiques (AUC0-24) non cliniquement significative. Digoxine (substrat de la p-glycoprotéine) : Pas de modification de la pharmacocinétique de la digoxine. Risque d’interaction avec substrat du CYP 2C8 non exclu. • Grossesse et allaitement : Grossesse : Thelin ne doit pas être utilisé en cours de grossesse sauf en cas de nécessité absolue, si aucune alternative thérapeutique n’est disponible. Allaitement : Les femmes traitées par Thelin ne doivent pas allaiter. Femmes en âge de procréer : Le traitement ne devra pas être initié chez les femmes en âge de procréer sans méthode de contraception fiable. Si nécessaire, un test de grossesse devra être effectué. • Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Un effet indésirable connu est la sensation vertigineuse qui risque d’influer sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines. • Effets indésirables : Description générale : La sécurité de Thelin a été évaluée lors d’études cliniques chez plus de 1200 patients présentant une hypertension artérielle pulmonaire ainsi que par les données de pharmacovigilance rapportées depuis la mise sur le marché. A la dose utilisée durant les essais comparatifs contre placebo menés chez des patients présentant une hypertension artérielle pulmonaire, les effets indésirables les plus fréquents rapportés comme au moins possiblement liés au traitement par Thelin étaient : céphalées chez 15 % des patients, œdème périphérique (9% des patients) et congestion nasale (9 % des patients). Dans chaque groupe de même fréquence de survenue, les effets indésirables sont présentés par ordre de sévérité croissante. Les fréquences de survenue sont désignées comme : très fréquent (� 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, � 1/100), rare (> 1/10 000, � 1/1 000) et très rare (�1/10 000). Effets indésirables : Affections hématologiques et du système lymphatique : Peu fréquent : Diminution de l’hémoglobine (résultant rarement en une anémie), diminution de l’hématocrite. Affections du système nerveux : Très fréquent : céphalée. Fréquent : insomnie, étourdissements. Affections vasculaires : Fréquent : saignements des gencives, rougeurs de la face. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Fréquent : congestion nasale, épistaxis. Affections gastro-intestinales : Fréquent : nausée, constipation, douleur épigastrique, vomissements, dyspepsie et diarrhée. Affections hépatobiliaires : Fréquent : Augmentation des transaminases hépatiques (ALAT et ASAT), augmentation de la bilirubine (associée à l’augmentation des ALAT et des ASAT hépatiques). Rare : Hépatite symptomatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Rare : rash cutané (de types variés). Affections musculo-squelettiques et systémiques : Fréquent : crampes musculaires. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fréquent : fatigue, œdème (le plus fréquemment périphérique). Investigations : Fréquent : augmentation de l’INR (lors de l’administration concomitante d’AVK), allongement du temps de prothrombine (lors de l’administration concomitante d’AVK). Elévation des transaminases hépatiques : L’élévation des taux sériques d’ALAT et/ou d’ASAT est liée au sodium sitaxentan. Lors d’études de phases 2 et 3 menées avec le sitaxentan administré par voie orale chez des patients présentant une hypertension artérielle pulmonaire, une élévation des taux d’ALAT et/ou d’ASAT > 3 LSN a été observée chez 5 % des patients sous placebo (N=155) et 7 % des patients traités par 100 mg de Thelin (N=887). L’élévation du taux d’ALAT > 5 LSN était de 4 % (36/887) dans le groupe traité par sitaxentan 100 mg une fois/jour et de 0,6 % dans le groupe sous placebo (1/155). La population des sujets traités par sitaxentan incluait également des patients (N=53) qui avaient arrêté un traitement antérieur par un autre antagoniste des récepteurs des endothélines en raison d’anomalies de la fonction hépatique. Ces sujets présentent un risque accru de développer une augmentation des ALAT et/ou des ASAT >3 x LSN (19 %, N= 10/53). La plus grande prudence est requise chez ces patients si un traitement par sitaxentan est initié. Diminution de l’hémoglobine : La diminution moyenne globale de la concentration en hémoglobine chez les patients traités par Thelin était de 0,5 g/dl (variation à la fin du traitement par rapport à la valeur de base). Lors d’études comparatives contre placebo, des diminutions significatives de l’hémoglobine (diminution de > 15 % par rapport à la valeur mesurée en début d’étude et un taux concentration inférieure à la valeur limite inférieure de la normale) ont été observées chez 7 % des patients traités par Thelin (N = 149) et 3 % des patients sous placebo (N = 155). Une diminution de la concentration en hémoglobine d’au moins 1 g/dl a été observée chez 60 % des patients traités au Thelin contre 32 % de patients sous placebo. Expérience depuis la mise sur le marché : Les évènements indésirables rapportés depuis la mise sur le marché sont similaires à ceux rapportés au cours des études cliniques. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : • Propriétés pharmacodynamiques : Classe pharmaco-thérapeutique : autres antihypertenseurs. Code ATC : C02KX03. DONNEES PHARMACEUTIQUES : Durée de conservation : 24 mois. Précautionsparticulières de conservation : A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. NUMERO AU REGISTRE COMMUNAUTAIRE DES MEDICAMENTS : EU/1/06/353/001-002-003-004-00. PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : THELIN, 100 mg, comprimés enrobés, boîte de 28 comprimés : n° 34009 379 171 7 9. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste I. Médicament soumis à prescription hospitalière réservée aux spécialistes et/ou aux services spécialisés en pneumologie, en cardiologie ou en médecine interne. Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100%. Agréé aux collectivités. EXPLOITANT : PFIZER SAS – 23-25 avenue du Docteur Lannelongue 75014 PARIS - Tél. (information médicale) : 01 58 07 34 40. DATE DE REVISION D’AMM : 15/04/2009. Version n°001 - 04/09. VIE PROFESSIONNELLE limite de 5 fois le plafond de la Sécurité sociale (19 % de la retraite globale) ; – le régime complémentaire vieillesse (RCV) : il est géré en répartition provisionnée et fonctionne en points. La cotisation (9 %) est proportionnelle aux revenus non salariés de l’année n – 2. Il n’y pas de cotisation les deux premières années (42 % de la retraite globale) ; – le régime des allocations supplémentaires vieillesse (ASV) : il concerne les médecins conventionnés en secteur 1 ou 2 et fonctionne en points. Les deux tiers de la cotisation forfaitaire des médecins du secteur 1 sont financés par l’Assurance maladie, le médecin lui-même assurant l’autre tiers (39 % de la retraite globale). Le médecin en secteur 2 règle seul la totalité de la cotisation. ◆◆ Calcul des points Chaque cotisation annuelle nette de frais donne un nombre de points comptabilisés au prix de l’acquisition pour l’année de versement (ex. : 21,95 € en 2006). Pour tenir compte de la durée d’épargne, les points acquis sont affectés d’un coefficient dépendant de l’âge de l’imputation du versement et du taux d’intérêt technique maximal autorisé par la réglementation (2 %). ◆◆ Régime de prévoyance et régime ADR Régime de prévoyance : le régime invalidité décès, de cotisation forfaitaire (628 €). Régime “allocation de remplacement du revenu” (ADR) pour les médecins conventionnés : fermé depuis 2003, avec cependant appel de cotisations dès la 2e année (21 €) tant qu’il y aura des bénéficiaires. Les retraites complémentaires La retraite complémentaire volontaire concerne à la fois le statut libéral et salarié et repose sur le volontariat. Le départ à la retraite est synonyme de baisse du revenu. Pour maintenir un certain niveau de vie, il faut se constituer une épargne régulière 158 | La Lettre du Pneumologue • Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 le plus tôt possible : dès 35 ans, un âge précoce dans la carrière médicale. Plusieurs solutions sont possibles : – le Plan d’épargne retraite populaire (PERP), qui permet la constitution par versements réguliers d’un complément de revenu et le reversement d’une rente viagère en complément de la retraite ; – la constitution d’une tontine, qui est un système d’association d’épargnants qui se regroupent pour investir en commun et bénéficient, au terme échu, de l’intégralité des fruits de la gestion. Ce système permet de se constituer un complément retraite (par exemple, tontine du groupe Le Conservateur) ; – le contrat loi Madelin : la loi n° 94-126 du 11 février 1994 relative à l’initiative et à l’entreprise individuelle permet la défiscalisation des cotisations volontaires pour les travailleurs indépendants (médecins libéraux) au titre d’un régime de retraite complémentaire. Comment prendre sa retraite ? Fonctionnaires Il faut tout d’abord réclamer un relevé de compte à votre caisse régionale d’Assurance maladie, en précisant votre numéro d’immatriculation de Sécurité sociale (www.retraite.cnav.fr). Le calcul du total de vos trimestres cotisés à 60 ans vous permettra d’avoir une idée du montant de votre future retraite (Sécurité sociale de base + Ircantec). Ensuite, il faut demander à l’Ircantec (24, rue LouisGain, 49100 Angers) votre bulletin de situation de compte récapitulatif (le relevé envoyé chaque année ne tient pas compte des périodes validées). Libéraux Il faut faire la demande dans le courant du trimestre précédant la date d’effet choisie, et se renseigner auprès de la CARMF (compte tenu des nombreux documents et des dates à respecter, le mieux est VIE PROFESSIONNELLE de prendre rendez-vous avec un conseiller ; vous connaîtrez ainsi avec précision le montant des versements prévus). Il ne faut pas oublier que la retraite est fixée au premier jour d’un trimestre civil et que les premières allocations sont versées à terme échu, donc 3 mois plus tard. Il faut prévenir tous les organismes : Trésor public, Urssaf, mutuelle, Sécurité sociale, assurance, etc. Que faire en tant que retraité ? Salariés ◆◆ Retraite progressive La retraite progressive est accordée aux praticiens hospitaliers à partir de 60 ans à leur demande, mais les conditions sont draconiennes. La cessation progressive d’exercice est possible pour les praticiens hospitaliers, sous réserve de l’intérêt du service ou du pôle. Le compte épargne temps peut, s’il est valorisé immédiatement avant le départ en retraite, constituer une préretraite. ◆◆ Cumul emploi retraite Les médecins retraités qui le souhaitent peuvent désormais cumuler sans restriction leur pension de retraite et le revenu d’une activité professionnelle, sous réserve d’avoir liquidé l’ensemble de leurs pensions auprès des régimes obligatoires de base et complémentaires dont ils ont relevé : à partir de 60 ans s’ils ont cotisé la durée nécessaire pour bénéficier du taux plein ; à défaut, à partir de 65 ans. Ce dispositif est applicable au régime général sur le même mode que celui des professions libérales. Dans ce cas, il faut bien sûr informer la CARMF du maintien ou de la reprise d’activité et prévenir le conseil départemental de l’Ordre de sa demande de retraite avec le cumul d’une activité libérale. Il est nécessaire également de souscrire une assurance en responsabilité civile professionnelle et prévenir l’Urssaf et les caisses d’Assurance maladie. Exemples chiffrés Pour un pneumologue libéral, la retraite moyenne est de 2 555 € mensuels en 2009, se répartissant entre la retraite du régime de base : 488 € (19 %), le régime des ASV : 994 € (39 %), et le RCV : 1 073 € (42 %), soit au total 2 555 € par mois avant prélèvements sociaux (CSG, CRDS). ◆◆ Cumul avec un emploi Pour les praticiens hospitaliers retraités, le cumul d’un emploi avec la pension du régime général est autorisé dans la limite d’un plafond de revenus professionnels égal au plafond de la Sécurité sociale. Cette activité est possible comme praticien attaché ou contractuel. Pour un praticien hospitalier, la retraite de base est d’environ 1 220 € par mois (44 % du plafond) en 2008 ; la retraite Ircantec sera fonction du nombre de points acquis et du nombre de gardes, soit une fourchette mensuelle allant de 2 500 à 3 000 €. La retraite représentera 58 % du salaire d’un praticien hospitalier à l’échelon 13. Libéraux Conclusion ◆◆ Retraite et poursuite d’activité Une fois la retraite liquidée, vous pouvez continuer votre activité et cumuler vos revenus, d’autant qu’il n’y a plus de plafond. En revanche, dans cette hypothèse, vous devez continuer à cotiser à la CARMF sans acquisition de points ; si vous continuez à exercer en tant que salarié, vous pouvez acquérir des compléments d’allocation. Au vu des différents statuts, il n’est pas possible de définir précisément un niveau de pension : tout dépend des années validées, du nombre de points acquis, des périodes militaires, des années d’études, du nombre d’enfants, etc. Pour connaître tous ces éléments, il faut se procurer un relevé de carrière, décompter les points acquis et leur La Lettre du Pneumologue • Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 | 159 AP 210 A VIE PROFESSIONNELLE valeur et, surtout, procéder à une simulation avec l’aide de la CNAV et de la CARMF. Il est indispensable de préparer sa retraite très tôt. À partir de 2011, tous les assurés recevront un relevé dès l’âge de 35 ans. Il faut bien choisir sa date de départ en retraite : n’hésitez pas à rencontrer un conseiller, ayez le réflexe Internet (www.lassuranceretraite.fr ; www.cnav.fr ; www.ircantec.fr ; www.arrco.fr ; www.agirc.fr) 23/10/09 14:05 Pour bien vous informer, un atelier “Prévoir sa retraite” animé par Yves Rogeaux et Jacques Bourcereau sera proposé au 14 e Congrès de pneumologie de langue française (CPLF) prévu début 2010 à Marseille. ■ Page 1 SYMBICORT® TURBUHALER® 100/6 microgrammes par dose, poudre pour inhalation SYMBICORT® TURBUHALER® 200/6 microgrammes par dose, poudre pour inhalation SYMBICORT® TURBUHALER® 400/12 microgrammes par dose, poudre pour inhalation COMPOSITION* Budésonide : par dose délivrée : 80 microgrammes, 160 microgrammes, 320 microgrammes, respectivement Fumarate de formotérol dihydraté : Par dose délivrée : 4,5 microgrammes, 4,5 microgrammes, 9 microgrammes respectivement FORME PHARMACEUTIQUE Poudre pour inhalation blanche. DONNÉES CLINIQUES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES Asthme (Dosages 100/6, 200/6 et 400/12 μg par dose) Symbicort® est indiqué en traitement continu de l’asthme persistant, dans les situations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action est justifiée : chez les patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action par voie inhalée à la demande ou chez les patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. Note : le dosage 100/6 microgrammes par dose n’est pas adapté au traitement de l’asthme persistant sévère. Broncho-Pneumopathies Chroniques Obstructives (BPCO) (Dosages 200/6 et 400/12 μg par dose) Traitement symptomatique de la BPCO sévère (VEMS <50% de la valeur théorique) chez les patients présentant des antécédents d’exacerbations répétées et des symptômes significatifs malgré un traitement continu par bronchodilatateur de longue durée d’action. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION* Voie inhalée Asthme (Tous dosages) Symbicort® ne doit pas être utilisé pour l’initiation d’un traitement antiasthmatique. La posologie est individuelle. Le dosage sera prescrit en fonction de la sévérité de la maladie. A l’initiation ou lors de l’adaptation du traitement, si les dosages disponibles de l’association fixe ne permettent pas d’ajuster la posologie de chacun des principes actifs en fonction de l’état clinique du patient, bêta-2 agonistes et corticostéroïdes devront être administrés individuellement. Vérifier que le dosage prescrit de Symbicort® est bien adapté à un traitement optimal du patient, en recherchant la posologie minimale efficace. Lorsque le contrôle est obtenu avec la posologie minimale recommandée, l’administration d’un corticoïde seul pourra être envisagée comme étape suivante dans la recherche du traitement minimal efficace. SYMBICORT® 100/6 ET 200/6 μG PAR DOSE : Il existe deux modalités thérapeutiques d’administration de Symbicort® 100/6 et 200/6 μg/dose : A. Symbicort® 100/6 ou 200/6 μg/dose utilisé comme traitement continu de fond et un bronchodilatateur d’action rapide est utilisé séparément pour soulager les symptômes d’asthme. B. Symbicort® 100/6 ou 200/6 μg/dose utilisé à la fois en traitement continu de fond et en cas de besoin, pour soulager les symptômes d’asthme en réponse à la survenue de symptômes d’asthme pour les soulager. A. Symbicort® 100/6 ou 200/6 μg/dose utilisé en traitement continu de fond Il convient d’informer les patients qu’ils doivent avoir en permanence à leur disposition leur bronchodilatateur d’action rapide en traitement de secours pour soulager les symptômes aigus d’asthme Posologie préconisée : SYMBICORT TURBUHALER 100/6 μG et 200/6 μG PAR DOSE : Adultes (18 ans et plus) : 1-2 inhalations deux fois par jour. Certains patients peuvent nécessiter jusqu’à une dose maximum de 4 inhalations deux fois par jour. Adolescents (12-17 ans) : 1-2 inhalations deux fois par jour. Enfants (6 ans et plus) : 2 inhalations deux fois par jour. SYMBICORT TURBUHALER 100/6 μG PAR DOSE : Enfants (6 ans et plus) : 2 inhalations deux fois par jour. En pratique courante, lorsque les symptômes ont régressé avec deux prises quotidiennes, un rythme d’administration en une prise par jour peut éventuellement être envisagé dans le cadre de la recherche de la dose minimale efficace si le médecin estime nécessaire de maintenir un traitement par bêta-2 mimétique longue durée d’action pour le contrôle des symptômes.Une augmentation de la consommation de bronchodilatateur à action rapide est le signe d’une déstabilisation de la maladie sous-jacente et nécessite une réévaluation du traitement de l’asthme. Symbicort® n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 6 ans. B. Symbicort® 100/6 ou 200/6 μg/dose utilisé à la fois en traitement continu de fond et en cas de besoin, pour soulager les symptômes d’asthme Les patients prennent quotidiennement Symbicort® en traitement continu de fond et utilisent aussi Symbicort® en cas de besoin en réponse à la survenue de symptômes d’asthme pour les soulager. Ils doivent avoir en permanence Symbicort® à leur disposition en traitement de secours. L’utilisation de Symbicort® en traitement continu de fond et pour soulager les symptômes d’asthme sera envisagée notamment chez des patients : ayant un contrôle insuffisant de l’asthme avec recours fréquent aux bêta-2 mimétiques de courte durée d’action inhalés, ayant eu des antécédents d’exacerbations d’asthme ayant nécessité une intervention médicalisée. Une surveil ance médicale attentive des effets indésirables dose-dépendants est nécessaire chez les patients consommant de façon fréquente des doses journalières élevées de Symbicort® pour soulager leurs symptômes d’asthme. Posologies préconisées : Adultes (18 ans et plus) : la dose recommandée en traitement continu de fond est de 2 inhalations par jour, administrées en deux prises (1 inhalation matin et soir), ou en une prise (2 inhalations le matin ou le soir). Chez certains patients, une dose quotidienne de 2 inhalations deux fois par jour de Symbicort® 200/6 peut être nécessaire. En cas de besoin, pour soulager les symptômes, les patients prendront 1 inhalation supplémentaire de Symbicort®. Si les symptômes persistent après quelques minutes, l’inhalation sera renouvelée. Ne pas prendre plus de 6 inhalations en une seule fois. Une dose totale quotidienne de plus de 8 inhalations n’est généralement pas nécessaire ; toutefois, une dose totale allant jusqu’à 12 inhalations pourra être utilisée sur une période limitée. Il convient de fortement recommander aux patients utilisant plus de 8 inhalations par jour de prendre un avis médical. Ils devront être réévalués et leur traitement de fond reconsidéré. Enfants et adolescents de moins de 18 ans : cette modalité thérapeutique n’est pas recommandée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. SYMBICORT® TURBUHALER 400/12 μG PAR DOSE : Symbicort® Turbuhaler® 400/12 μg par dose devra être utilisé exclusivement en traitement de fond continu. Posologie préconisée : Adultes (18 ans et plus) : 1 inhalation deux fois par jour. Certains patients peuvent nécessiter jusqu’à un maximum de 2 inhalations deux fois par jour. Adolescents (12-17 ans) : 1 inhalation deux fois par jour. En pratique courante, lorsque les symptômes ont régressé avec deux prises quotidiennes, un rythme d’administration en une prise par jour peut éventuellement être envisagé dans le cadre de la recherche de la dose minimale efficace si le médecin estime nécessaire de maintenir un traitement par bêta-2 mimétique longue durée d’action pour le contrôle des symptômes. Broncho-Pneumopathies Chroniques Obstructives (BPCO) (Dosages 200/6 μg et 400/12 par dose) Posologie préconisée : Adultes : SYMBICORT TURBUHALER 200/6 μG PAR DOSE : 2 inhalations deux fois par jour. SYMBICORT TURBUHALER 400/12 μG PAR DOSE : 1 inhalation deux fois par jour. Populations à risque : Sujets âgés : Il n’y a pas de recommandations posologiques particulières. Insuffisants rénaux et insuffisants hépatiques : Aucune donnée disponible. Néanmoins, augmentation présagée de l’exposition systémique chez les insuffisants hépatiques sévères. Coût du traitement par inhalation : SYMBICORT TURBUHALER 100/6 μG PAR DOSE : 0,40 euros SYMBICORT TURBUHALER 200/6 μG PAR DOSE : 0,45 euros SYMBICORT TURBUHALER 400/12 μG PAR DOSE : 0,89 euros CONTREINDICATIONS Antécédent d’allergie au budésonide, au formotérol ou au lactose (qui peut contenir des protéines de lait en faible quantité). MISES EN GARDE SPÉCIALES ET PRÉCAUTIONS D’EMPLOI* Avant l’arrêt du traitement, diminuer les doses progressivement. Si contrôle des symptômes insuffisant ou si le patient dépasse les doses maximales recommandées : thérapeutique à réévaluer. Une détérioration soudaine ou progressive du contrôle des symptômes d’asthme ou de BPCO nécessite un avis médical urgent car elle peut annoncer une évolution vers un état clinique grave engageant le pronostic vital. Informer les patients qu’ils doivent avoir en permanence à leur disposition leur inhalateur de secours: soit Symbicort® (pour les patients asthmatiques utilisant Symbicort® à la fois en traitement de fond et pour soulager les symptômes d’asthme), soit un bronchodilatateur d’action rapide (pour tous les patients utilisant Symbicort® uniquement en traitement de fond). Rappeler au patient de prendre le traitement continu de fond par Symbicort® selon la prescription médicale, même en l’absence de symptômes. La prise de Symbicort® « à la demande » ne doit s’envisager qu’en réponse à la survenue de symptômes d’asthme dans le but de les soulager, mais pas pour la prévention de l’asthme d’effort. Pour une telle utilisation, prendre un médicament contenant un bronchodilatateur d’action rapide seul. Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminution progressive de la dose de doit être envisagée. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la phase de réduction du traitement. La dose minimale efficace doit être utilisée (voir rubrique Posologie et mode d’administration). Le traitement ne doit pas être initié pendant une exacerbation, une aggravation significative ou une déstabilisation aiguë de l’asthme. Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et des exacerbations peuvent survenir au cours du traitement. Si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent au cours du traitement les patients doivent continuer leur traitement et prendre avis médical. L’augmentation du sifflement bronchique (bronchospasme à la suite d’une inhalation de la poudre) doit conduire à l’arrêt du traitement, un examen clinique du patient, et à une réévaluation de la conduite thérapeutique. La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou prolongés. La survenue de ces effets est néanmoins beaucoup moins probable qu’au cours d’une corticothérapie orale. La dose minimale efficace devra, par conséquent, toujours être recherchée. Surveil er régulièrement la croissance des enfants recevant une corticothérapie à long terme. En cas de suspicion d’inhibition des fonctions surrénaliennes liée à une corticothérapie préalable par voie générale, une attention particulière sera portée lors de la mise en route d’un traitement. L’administration de budésonide par voie inhalée ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Le risque de persistance d’une freination des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l’esprit dans les situations d’urgence ou de traitement au long cours. Une corticothérapie adaptée de supplémentation devra être envisagée dans les périodes susceptibles de déclencher un état de stress ou en cas de chirurgie programmée. Afin de prévenir le risque de candidose oro-pharyngée, recommander au patient de se rincer la bouche à l’eau après chaque inhalation du traitement administré en traitement continu de fond et après les inhalations « à la demande » en cas de candidose oro-pharyngée. Symbicort® doit être administré avec précaution chez les patients présentant les pathologies suivantes : thyrotoxicose, phéochromocytome, diabète sucré, hypokaliémie non traitée, cardiomyopathie obstructive, sténose aortique sous-valvulaire idiopathique, hypertension artériel e sévère, anévrisme ou autres troubles cardiovasculaires graves. La prudence est requise chez les patients présentant un prolongement de l’intervalle QTc. Possibilité d’une hypokaliémie susceptible d’entraîner des conséquences graves après administration de doses élevées de bêta-2 mimétiques. Prudence particulièrement requise en cas d’asthme instable ou d’asthme aigu grave. Surveil er la kaliémie chez les sujets en crise d’asthme grave. Comme avec tous les bêta-2 agonistes, contrôles supplémentaires de la glycémie justifiés chez les patients diabétiques. Sportifs : possibilité de tests positifs lors des contrôles antidopage. INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MÉDICAMENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS* Interactions pharmacocinétiques Itraconazole, ritonavir et autres inhibiteurs puissant de l’isoenzyme CYP3A4 : association à éviter. Sinon, respecter un intervalle de temps suffisamment long entre les 2 administrations ou diminuer la dose de budésonide. L’utilisation de Symbicort® à la fois pour le traitement continu de fond et « à la demande » pour soulager les symptômes d’asthme n’est pas recommandée chez les patients traités par les médicaments inhibiteurs puissants de l’isoenzyme CYP3A4. Interactions pharmacodynamiques Bêta-bloquants (même en collyres): doivent être évités. Quinidine, disopyramide, procaïnamide, phénothiazines, antihistaminiques (terfénadine), IMAO et antidépresseurs tricycliques. L-Dopa, L-thyroxine, ocytocine et alcool. IMAO ou produits ayant de propriétés similaires (furazolidone et procarbazine). Anesthésiques volatils halogénés Digitaliques et existence d’une hypokaliémie. GROSSESSE ET ALLAITEMENT* N’utiliser chez la femme enceinte ou allaitante que si nécessaire, en recherchant la dose minimale efficace. EFFETS INDÉSIRABLES* Fréquents : palpitations et tremblements (transitoires régressant à la poursuite du traitement), céphalées, candidose oro-pharyngée, irritation légère de la gorge, toux, raucité de la voix. Peu fréquents : tachycardie, crampes musculaires, anxiété, agitation, nervosité, nausée, étourdissements, troubles du sommeil, ecchymoses. Rares : Arythmies cardiaques telles que fibril ation auriculaire, tachycardie supraventriculaire, extrasystoles, Réaction d’hypersensibilité immédiate et retardée, telle que exanthème, urticaire, prurit, dermatite, angioedème, et réaction anaphylactique Bronchospasme Hypokaliémie. Très rares : Hyperglycémie, Angor, Signes ou symptômes d’effets systémiques glucocorticoïdes tels que : inhibition des fonctions surrénaliennes, retard de croissance, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, Dépression, troubles du comportement, Dysgueusies, Modification de la pression artériel e. Comme avec les autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir dans de très rares cas. Le traitement par bêta-2 agoniste peut entraîner une augmentation des taux sanguins d’insuline, d’acides gras libres, glycérol et corps cétoniques.SURDOSAGE* Surdosage en formotérol : tremblements, céphalées, palpitations, tachycardie. Surveil ance clinique et traitement symptomatique préconisés. Surdosage en budésonide : même à dose très élevée, ne constitue pas une urgence vitale. Si le traitement doit être interrompu en raison d’un surdosage du composant formotérol, le remplacement par un traitement corticoïde inhalé approprié doit être envisagé. DONNÉES PHARMACOLOGIQUES* ADRENERGIQUES ET AUTRES MEDICAMENTS POUR LES SYNDROMES OBSTRUCTIFS DES VOIES AERIENNES Code ATC : R03AK07 DONNÉES PHARMACEUTIQUES* PRÉSENTATION ET NUMÉROS D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE-CLASSIFICATION EN MATIÈRE DE DÉLIVRANCE Liste I. SYMBICORT TURBUHALER 100/6 μG PAR DOSE : AMM 3400935658203: 120 doses en dispositif inhalateur (plastique) avec embout buccal Prix : 47,47 Euros Remb. Sec. Soc. à 65%- Agréé Collect. SYMBICORT TURBUHALER 200/6 μG PAR DOSE : AMM 3400935658432 : 120 doses en dispositif inhalateur (plastique) avec embout buccal Prix : 54,48 Euros Remb. Sec. Soc. à 65% - Agréé Collect. SYMBICORT TURBUHALER 400/12 μG PAR DOSE : AMM 3400935997302 : 60 doses en dispositif inhalateur (plastique) avec embout buccal. Prix : 53,48 Euros Remb. Sec. Soc. à 65% - Agréé Collect. EXPLOITANT AstraZeneca 1 place Renault 92 844 RUEIL-MALMAISON CEDEX Tel : 01 41 29 40 00 *Pour une information complémentaire, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’AFSSAPS. DATE DE REVISION Avril 2009 [SYMBICORT Mixte 100-200-400 MLR 0409.1] 160 | La Lettre du Pneumologue • Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 DSYB 7293-2009/10 mls 190X155 et pensez à vous informer sur les réformes (de nouveaux textes de lois devraient être promulgués en 2010 par le gouvernement).