La Lettre du Pneumologue Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 | 153
VIE PROFESSIONNELLE
Lettre à un jeune pneumologue :
quelques conseils pour anticiper
la retraite
J. Bourcereau*, B. Melloni**
* Service de pneumologie, hôpital
privé de la Seine-Saint-Denis, Le
Blanc-Mesnil.
** Service de pneumologie, CHU de
Limoges.
L
a loi 2003-775 du 21 août 2003 portant
réforme des retraites énonce, dans son
article 2, que tout retraité a droit à une
pension en rapport avec les revenus qu’il a tirés
de son activité. L’article 3 précise que les assurés
peuvent bénéficier d’un traitement équitable au
regard de la retraite, quelles que soient leurs acti-
vités professionnelles passées et le(s) régime(s)
dont ils relèvent. Le système obligatoire de retraite
français repose sur le principe de la répartition :
les cotisations des actifs sont utilisées pour payer
les retraites en cours. Les cotisations sont comp-
tabilisées sous forme d’annuités ou de points,
qui permettent de calculer l’allocation future. La
complexité des statuts des médecins et les réformes
récentes des retraites justifient cette revue sur les
différents systèmes de retraite.
Préparer sa retraite
Si aujourd’hui de plus en plus de médecins s’in-
quiètent pour leur retraite, très peu savent ce qui
les attend réellement et ce qu’il faut faire pour
la préparer au mieux : reconstitution de carrière,
rachat des années d’études, âge de départ en
retraite.
Selon le mode d’exercice, il existe différents statuts :
libéral, salarié, salarié non fonctionnaire au sein de
la fonction publique hospitalière. Ces statuts sont
régis différemment concernant la retraite ; il n’y a
donc pas de solution unique.
Il existe pour tous une retraite de base. Les sala-
riés du public et du privé peuvent bénéficier d’une
retraite complémentaire ; les libéraux sont obliga-
toirement affiliés à la Caisse autonome de retraite
des médecins de France (CARMF).
Pour préparer sa retraite, la précocité des
démarches est le meilleur conseil à donner aux
plus jeunes : dès que l’on exerce une activité, il
faut conserver des preuves (contrats de travail,
bulletins de paye, relevés Ircantec, etc.).
Quand prendre
sa retraite ?
Il faut avoir au moins 60 ans pour prendre sa
retraite. Mais, à cet âge, vous n’êtes pas sûr de
pouvoir bénéficier de vos retraites de base et
complémentaire à taux plein. Pour cela, il faut
avoir cotisé, quel que soit le statut sous lequel
vous avez exercé, durant 161 trimestres en 2009,
162 trimestres en 2010, et ainsi de suite, ce qui
est impossible pour un médecin qui commence
son activité vers l’âge de 30 ans. Même à 65 ans
(limite d’âge statutaire des médecins), il est difficile
d’obtenir le nombre de trimestres nécessaires. C’est
pourquoi le gouvernement n’écarte pas l’idée d’un
report de l’âge légal pour la réforme des retraites
de 2010.
Tout cela incite d’emblée à majorer très jeune ses
futurs revenus par la capitalisation, avec constitu-
tion d’une retraite complémentaire, et à envisager
de prolonger son activité si cela est possible.
Le mode de financement
de la retraite (tableau)
Les salariés
Retraite de base
La retraite de base est calculée sur les meilleures
années de salaire, avec des différences selon le statut
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VIE PROFESSIONNELLE
(fonctionnaire ou privé). Dès 50 ans, vous recevez un
relevé individuel de situation (RIS). Vous cotisez au
niveau 1 du régime général de la Sécurité sociale et
vous percevrez une retraite au prorata des cotisa-
tions versées (pourcentage du salaire). Vous pouvez
demander un relevé de carrière à la Caisse nationale
d’assurance vieillesse (CNAV ; www.retraite.cnav.fr)
pour vérifier qu’aucun trimestre n’a été oublié et, à
partir de ces documents, vous pouvez obtenir une
simulation de votre retraite. La retraite de base est
un peu inférieure à 50 % du plafond mensuel de la
Sécurité sociale.
Retraite complémentaire
LInstitution de retraite complémentaire des agents
non titulaires de l’État et des collectivités publiques
(Ircantec ; www.ircantec.fr) correspond au niveau 2
obligatoire au prorata du nombre de trimestres
validés. La liquidation de la retraite Ircantec nest
pas automatique : dès que l’on cesse de cotiser, on
peut demander un calcul de la retraite du régime.
Le montant de votre retraite sera calculé sur le
nombre de points acquis au cours de votre carrière,
multipliés par la valeur du point au moment de la
liquidation. L’allocation sera minorée si le départ se
fait entre 60 et 65 ans et si le total des trimestres
est inférieur à 160. Cette minoration est définitive.
Si vous êtes praticien hospitalier, hospitalo-univer-
sitaire non titulaire, praticien contractuel, assistant
ou interne, vous cotisez obligatoirement à la Sécurité
sociale et à l’Ircantec.
Tableau. Mode de financement de la retraite selon les statuts.
Statut Régime de retraite
Exercice libéral • Niveau 1 : CARMF
• Niveau 2 : retraite complémentaire facultative (PERP,
tontine, loi Madelin, etc.)
Salarié privé • Niveau 1 : retraite de base de la Sécurité sociale
• Niveau 2 : retraite complémentaire attribuée par l’Arcco
(pour la partie inférieure au plafond de la Sécurité sociale)
et l’AGIRC (pour la partie supérieure du salaire privé)
• Niveau 3 : retraite complémentaire facultative (PERP,
tontine, loi Madelin, etc.)
Praticien hospitalier
Praticien contractuel
Assistant, interne
Exercice à temps complet ou partiel
• Niveau 1 : retraite de base de la Sécurité sociale, retraite
au prorata du nombre de trimestres validés
• Niveau 2 : cotisation à l’Ircantec - retraite au prorata
des cotisations versées (point en pourcentage du salaire)
• Niveau 3 : régime optionnel surcomplémentaire, fiscalement
déductible (Préfon, CGOS, PERP, etc.)
Praticien hospitalo-universitaire MCU-PH • Niveau 1 : cotisation au régime de la fonction publique
• Niveau 2 : régime additionnel de retraite de la fonction
publique (RAFP). Abondement possible versé par l’employeur
hospitalier et le praticien universitaire lorsque celui-ci cotise
à un organisme de retraite supplémentaire facultatif (Préfon,
etc.)
• Niveau 3 : régime optionnel possible facultatif et selon
les choix de l’intéressé (PERP, etc.)
Praticien hospitalier ou hospitalo-universitaire exerçant une
activité libérale conventionnée
• Retraite de base identique
• Cotisation CARMF et ASV
Praticien hospitalier ou hospitalo-universitaire exerçant une
activité libérale non conventionnée
• Retraite de base identique
• Cotisation obligatoire à la CARMF
Praticien hospitalier ou hospitalo-universitaire exerçant ou
ayant exercé pour un organisme privé ou associatif
Cotisation obligatoire Arcco (pour la partie inférieure au pla-
fond de la Sécurité sociale) et AGIRC (pour la partie supérieure
du salaire privé)
La Lettre du Pneumologue Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009 | 155
VIE PROFESSIONNELLE
Pension de réversion
En cas de décès du conjoint, le veuf ou la veuve
peut bénéficier, sous certaines conditions, d’une
pension de réversion calculée sur la base des
pensions de retraite que percevait ou aurait
perçues le conjoint décédé :
– Sécurité sociale : 50 % de la pension de retraite
du conjoint décédé, si le conjoint survivant est
âgé de 50 ans au moins en 2009 (sans condition
d’âge à partir de 2011) ;
– Ircantec : une pension de réversion peut être
versée aux conditions suivantes :
– ne pas être remarié,
– avoir au moins 50 ans, ou deux enfants à charge
de moins de 21 ans, ou un majeur infirme à charge
au moment du décès,
– avoir été marié durant au moins deux ans avant
que l’affilié ait atteint l’âge de 55 ans,
avoir cessé ses fonctions relevant de lIrcantec,
sauf si un enfant est né du mariage ou si l’affilié
était titulaire d’une pension d’invalidité.
Statuts particuliers
Les médecins salariés du secteur privé cumulent
au moins deux retraites : une retraite de base versée
par le régimeral de la Sécurité sociale, et une
retraite complémentaire attribuée par l’Associa-
tion pour le régime de retraite complémentaire des
salariés (Arrco ; www.arrco.fr). Ce régime gère la
retraite complémentaire de l’ensemble des sala-
riés du régime privé, y compris les cadres, pour
la partie du salaire inférieure au plafond de la
Sécurité sociale.
Si vous êtes cadre, vous percevez en outre une
retraite complémentaire de l’Association générale
des institutions de retraite des cadres (AGIRC ;
www.agirc.fr) pour la partie supérieure de votre
salaire “privé”. Ce régime gère la retraite des
cadres du secteur privé.
Bien sûr, vous devez cotiser à ces caisses durant
votre activité professionnelle, ce qui permet d’ac-
quérir des points selon la durée de vos cotisations.
Ces points ont une valeur progressive et ils défi-
niront les sommes allouées lors de la liquidation
de votre retraite.
Les médecins salariés non fonctionnaires sont des
médecins hospitaliers exerçant à temps partiels ou
médecins des administrations, services et établisse-
ments publics de l’État, territoriaux ou hospitaliers.
Ils bénéficient également de l’Ircantec, et éventuel-
lement de la Préfon (www.prefon.fr), cette dernière
reposant sur une cotisation volontaire.
Les maîtres de conférences universitaires et
praticiens hospitalo-universitaires (MCU-PH)
sont soumis au régime de la fonction publique.
Classiquement, ils ne percevaient une retraite
que sur la part universitaire de leur salaire et
non sur la part hospitalière. Un décret de 2004
(décret n° 2004-569 du 18 juin 2004 relatif à la
retraite additionnelle de la fonction publique)
a permis l’obtention d’un régime obligatoire de
retraite additionnelle de la fonction publique
(RAFP) pour tous les fonctionnaires, y compris
ceux de la fonction publique hospitalière. Le prati-
cien souscrit un contrat de retraite complémen-
taire pour lequel il verse une cotisation à titre
personnel et volontaire, l’établissement hospi-
talier versant un complément directement sur le
contrat d’assurance. Le montant de cette partici-
pation est limité à 20 % du traitement indiciaire
brut, avec une cotisation de 10 % répartie à part
égale entre le praticien et l’employeur. Le décret
n° 2007-527 du 5 avril 2007 sur la participation
des établissements de santé à la constitution de
droits à la retraite permet une participation de
l’établissement hospitalier qui abonde pour une
part (plafond de 2 000 par an), le praticien
cotisant volontairement pour la même part à un
organisme de retraite (ex. : Préfon).
Les praticiens hospitaliers et hospitalo-univer-
sitaires qui exercent une activité salariée pour un
organisme privé ou associatif cotisent à l’Arrco
pour la partie du salaire inférieure au plafond de
la Sécurité sociale, et à l’AGIRC pour la part supé-
rieure du salaire privé. Les praticiens hospitaliers et
hospitalo-universitaires qui exercent une activité
libérale conventionnée cotisent à la Caisse auto-
nome de retraite des médecins de France (CARMF ;
www.carmf.fr) et à l’ Avantage social vieillesse (ASV
de la CARMF).
La Préfon a été créée en 1967 pour permettre
aux fonctionnaires de compenser la chute de leur
revenu au moment de la retraite, leur pension
étant calculée sur leur seul traitement sans inté-
grer les primes perçues. Les médecins hospitaliers
VIE PROFESSIONNELLE
de la Cmin d’un facteur 6 et de l’ASC de 67% du sitaxentan lors d’une association avec la ciclosporine A. Association contre-indiquée avec la ciclosporine A. Préconiser une surveillance étroite chez les patients prenant
d’autres inhibiteurs des OATP (tels que atorvastatine, ritonavir, rifamycine). Fluconazole (inhibiteur du CYP2C19, du CYP2C9 et du CYP3A4/5) : Pas d’effet sur la clairance du sodium sitaxentan lors de l’administration
concomitante de Thelin et de fluconazole. Kétoconazole (substrat et inhibiteur du CYP3A4/5) : Pas de modification cliniquement significative de la clairance du sodium sitaxentan ou du kétoconazole lors de l’administration
concomitante avec Thelin. Nelfinavir (substrat du CYP3A4/5, du CYP2C19) : Pas de modification cliniquement significative de la clairance du sodium sitaxentan ou du Nelfinavir lors de l’administration concomitante avec
Thelin. Effets de Thelin sur d’autres médicaments : Warfarine (AVK, substrat du CYP2C9) : lors de l’administration simultanée de Thelin, augmentation de 2.4 fois l’exposition systémique à la S-warfarine. En cas d’administration
de sitaxentan chez des sujets traités par warfarine, l’effet anticoagulant thérapeutique (mesuré selon l’International Normalised Ratio (INR)) est atteint avec des doses plus faibles de l’anticoagulant. De même, une augmentation
de l’effet anticoagulant des analogues de la warfarine, tels que acénocoumarol, fenprocoumon et fluindione, est attendu. Chez les patients en cours de traitement par Thelin, il est recommandé d’initier le traitement par AVK
à la dose la plus faible possible. Chez les patients en cours de traitement par les AVK, il est recommandé de diminuer le traitement AVK lors de l’initiation de Thelin. Dans tous les cas, surveillance régulière de l’indice INR.
Ajustement de la dose requise d’AVK par paliers très progressifs. Une surveillance inadaptée de l’INR peut exposer le patient à un risque d’augmentation incontrôlée de l’exposition à l’AVK à l’origine d’un risque hémorragique
avec pronostic vital engagé. Contraceptifs oraux (substrat du CYP3A4/5) : lors de l’association avec Ortho-Novum 1/35 (1 mg de noréthindrone/0,035 mg d’éthinyloestradiol), des augmentations de l’exposition systémique
à l’éthinyloestradiol et à la noréthindrone de respectivement 59 % et 47 % ont été retrouvées.Cependant, pas d’observation de modification de l’activité anti-ovulatoire du contraceptif. Sildénafil (substrat du CYP3A4) : lors
de l’administration concomitante d’une dose unique de 100 mg de sildénafil et de Thelin, une augmentation de la Cmax et de l’ASCde sildénafil de respectivement 18 % et 28 % ont été retrouvées. Possibilité d’un
retentissement plus sévère si l’effet vasodilatateur résultant atteint un seuil délétère pour le patient. Pas de nécessité d’ajuster la dose de sildénafil lors de l’association. Nifédipine (substrat du CYP3A4/5) : Pas de variation
cliniquement significative de la clairance de la nifépidine en cas d’administration de faibles doses de Nifédipine avec Thelin. Risque d’augmentation de l’exposition systémique en cas d’administration de doses plus élevées
de Nifédipine non exclu. Oméprazole (substrat du CYP2C19) : lors de l’association avec Thelin, augmentation de 30% de la surface sous la courbe des concentrations plasmatiques (AUC0-24) non cliniquement significative.
Digoxine (substrat de la p-glycoprotéine) : Pas de modification de la pharmacocinétique de la digoxine. Risque d’interaction avec substrat du CYP 2C8 non exclu.Grossesse et allaitement : Grossesse : Thelin ne doit pas
être utilisé en cours de grossesse sauf en cas de nécessité absolue, si aucune alternative thérapeutique n’est disponible. Allaitement : Les femmes traitées par Thelin ne doivent pas allaiter. Femmes en âge de procréer :
Le traitement ne devra pas être initié chez les femmes en âge de procréer sans méthode de contraception fiable. Si nécessaire, un test de grossesse devra être effectué.Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et
à utiliser des machines : Un effet indésirable connu est la sensation vertigineuse qui risque d’influer sur l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines.Effets indésirables : Description générale : La sécurité de Thelin
a été évaluée lors d’études cliniques chez plus de 1200 patients présentant une hypertension artérielle pulmonaire ainsi que par les données de pharmacovigilance rapportées depuis la mise sur le marché. A la dose utilisée
durant les essais comparatifs contre placebo menés chez des patients présentant une hypertension artérielle pulmonaire, les effets indésirables les plus fréquents rapportés comme au moins possiblement liés au traitement
par Thelin étaient : céphalées chez 15 % des patients, œdème périphérique (9% des patients) et congestion nasale (9 % des patients). Dans chaque groupe de même fréquence de survenue, les effets indésirables sont
présentés par ordre de sévérité croissante. Les fréquences de survenue sont désignées comme : très fréquent (1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, 1/100), rare (> 1/10 000, 1/1 000) et
très rare (1/10 000). Effets indésirables : Affections hématologiques et du système lymphatique : Peu fréquent : Diminution de l’hémoglobine (résultant rarement en une anémie), diminution de l’hématocrite. Affections
du sysme nerveux : Très fréquent : céphalée. Fréquent : insomnie, étourdissements. Affections vasculaires : Fréquent : saignements des gencives, rougeurs de la face. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent : congestion nasale, épistaxis. Affections gastro-intestinales : Fréquent : nausée, constipation, douleur épigastrique, vomissements, dyspepsie et diarrhée. Affections hépatobiliaires : Fréquent : Augmentation
des transaminases hépatiques (ALAT et ASAT), augmentation de la bilirubine (associée à l’augmentation des ALAT et des ASAT hépatiques). Rare : Hépatite symptomatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : rash cutané (de types variés). Affections musculo-squelettiques et systémiques : Fréquent : crampes musculaires. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fréquent : fatigue, œdème (le plus
fréquemment périphérique). Investigations : Fréquent : augmentation de l’INR (lors de l’administration concomitante d’AVK), allongement du temps de prothrombine (lors de l’administration concomitante d’AVK). Elévation
des transaminases hépatiques : L’élévation des taux sériques d’ALAT et/ou d’ASAT est liée au sodium sitaxentan. Lors d’études de phases 2 et 3 menées avec le sitaxentan administré par voie orale chez des patients
présentant une hypertension artérielle pulmonaire, une élévation des taux d’ALAT et/ou d’ASAT > 3 LSN a été observée chez 5 % des patients sous placebo (N=155) et 7 % des patients traités par 100 mg de Thelin (N=887).
L’élévation du taux d’ALAT > 5 LSN était de 4 % (36/887) dans le groupe traité par sitaxentan 100 mg une fois/jour et de 0,6 % dans le groupe sous placebo (1/155). La population des sujets traités par sitaxentan incluait
également des patients (N=53) qui avaient arrêté un traitement antérieur par un autre antagoniste des récepteurs des endothélines en raison d’anomalies de la fonction hépatique. Ces sujets présentent un risque accru de
développer une augmentation des ALAT et/ou des ASAT >3 x LSN (19 %, N= 10/53). La plus grande prudence est requise chez ces patients si un traitement par sitaxentan est initié. Diminution de l’hémoglobine :
La diminution moyenne globale de la concentration en hémoglobine chez les patients traités par Thelin était de 0,5 g/dl (variation à la fin du traitement par rapport à la valeur de base). Lors d’études comparatives contre
placebo, des diminutions significatives de l’hémoglobine (diminution de > 15 % par rapport à la valeur mesurée en début d’étude et un taux concentration inférieure à la valeur limite inférieure de la normale) ont été observées
chez 7 % des patients traités par Thelin (N = 149) et 3 % des patients sous placebo (N = 155). Une diminution de la concentration en hémoglobine d’au moins 1 g/dl a été observée chez 60 % des patients traités au Thelin
contre 32 % de patients sous placebo. Expérience depuis la mise sur le marché : Les évènements indésirables rapportés depuis la mise sur le marché sont similaires à ceux rapportés au cours des études cliniques. PROPRIETES
PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Classe pharmaco-thérapeutique : autres antihypertenseurs. Code ATC : C02KX03. DONNEES PHARMACEUTIQUES : Durée de conservation : 24 mois.
Précautionsparticulières de conservation : A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. NUMERO AU REGISTRE COMMUNAUTAIRE DES MEDICAMENTS : EU/1/06/353/001-002-003-004-00. PRESENTATION
ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : THELIN, 100 mg, comprimés enrobés, boîte de 28 comprimés : n° 34009 379 171 7 9. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste I. Médicament
soumis à prescription hospitalière réservée aux spécialistes et/ou aux services spécialisés en pneumologie, en cardiologie ou en médecine interne. Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100%. Agréé aux
collectivités. EXPLOITANT : PFIZER SAS 23-25 avenue du Docteur Lannelongue 75014 PARIS - Tél. (information médicale) : 01 58 07 34 40. DATE DE REVISION D’AMM : 15/04/2009. Version n°001 - 04/09.
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peuvent adhérer à ce mécanisme d’épargne de
la fonction publique qui les autorise à acheter
des points de retraite permettant de calculer un
complément de revenu établi en fonction de l’âge
de l’adhérent, du montant et de la durée de coti-
sation. Cette cotisation volontaire permet une
réduction du revenu imposable des versements
effectués dans la limite de 10 % des revenus d’ac-
tivité, plafonnés à 25 747 € et au minimum de
3 218 € en 2008.
Les libéraux
L’activité libérale
Sont considérés comme activité libérale : l’installa-
tion au cabinet, les remplacements, l’activité d’ex-
pertise d’assurance ou dans un laboratoire privé,
le secteur privé à l’hôpital, l’activité au sein d’une
société d’exercice libéral (SEL) et toute activité
donnant lieu à des honoraires.
Le médecin libéral doit être affilié à la CARMF. Les
cotisations sont obligatoires pour les médecins
exerçant en France métropolitaine ou dans les
départements d’outre-mer.
Les différents régimes de retraite du médecin
libéral
Il existe trois régimes de retraite :
le régime de base, qui fonctionne en points et
en trimestres d’assurance : 569 € (année 1), puis
839 € (année 2), puis une cotisation calculée en
fonction du revenu à partir de la 3e année. La coti-
sation associe un montant forfaitaire (fixé chaque
année par décret) et une cotisation proportionnelle
des revenus non salariés de l’année n – 2, dans la
158 | La Lettre du Pneumologue Vol. XII - n° 6 - novembre-décembre 2009
VIE PROFESSIONNELLE
limite de 5 fois le plafond de la Sécurité sociale
(19 % de la retraite globale) ;
le régime complémentaire vieillesse (RCV) : il
est géré en répartition provisionnée et fonctionne
en points. La cotisation (9 %) est proportionnelle
aux revenus non salariés de l’année n2. Il n’y pas
de cotisation les deux premières années (42 % de
la retraite globale) ;
le régime des allocations supplémentaires
vieillesse (ASV) : il concerne les médecins
conventionnés en secteur 1 ou 2 et fonctionne
en points. Les deux tiers de la cotisation forfai-
taire des médecins du secteur 1 sont financés par
l’Assurance maladie, le médecin lui-même assu-
rant l’autre tiers (39 % de la retraite globale). Le
médecin en secteur 2 règle seul la totalité de la
cotisation.
Calcul des points
Chaque cotisation annuelle nette de frais donne
un nombre de points comptabilisés au prix de l’ac-
quisition pour l’année de versement (ex. : 21,95 €
en 2006). Pour tenir compte de la durée d’épargne,
les points acquis sont affectés d’un coefficient
dépendant de l’âge de l’imputation du versement
et du taux d’intérêt technique maximal autorisé
par la réglementation (2 %).
Régime de prévoyance et régime ADR
Régime de prévoyance : le régime invalidité décès,
de cotisation forfaitaire (628 €).
Régime “allocation de remplacement du revenu”
(ADR) pour les médecins conventionnés : fermé
depuis 2003, avec cependant appel de cotisa-
tions dès la 2e année (21 €) tant qu’il y aura des
bénéficiaires.
Les retraites
complémentaires
La retraite complémentaire volontaire concerne
à la fois le statut libéral et salarié et repose sur le
volontariat.
Le départ à la retraite est synonyme de baisse
du revenu. Pour maintenir un certain niveau de
vie, il faut se constituer une épargne régulière
le plus tôt possible : dès 35 ans, un âge précoce
dans la carrière médicale. Plusieurs solutions sont
possibles :
– le Plan d’épargne retraite populaire (PERP),
qui permet la constitution par versements régu-
liers d’un complément de revenu et le reverse-
ment d’une rente viagère en complément de la
retraite ;
– la constitution d’une tontine, qui est un système
d’association d’épargnants qui se regroupent pour
investir en commun et bénéficient, au terme échu,
de l’intégralité des fruits de la gestion. Ce système
permet de se constituer un complément retraite
(par exemple, tontine du groupe Le Conserva-
teur) ;
– le contrat loi Madelin : la loi 94-126 du 11 février
1994 relative à l’initiative et à l’entreprise indivi-
duelle permet la défiscalisation des cotisations
volontaires pour les travailleurs indépendants
(médecins libéraux) au titre d’un régime de retraite
complémentaire.
Comment prendre
sa retraite ?
Fonctionnaires
Il faut tout d’abord réclamer un relevé de compte à
votre caisse régionale d’Assurance maladie, en préci-
sant votre numéro d’immatriculation de Sécurité
sociale (www.retraite.cnav.fr). Le calcul du total
de vos trimestres cotisés à 60 ans vous permettra
d’avoir une idée du montant de votre future retraite
(Sécurité sociale de base + Ircantec).
Ensuite, il faut demander à l’Ircantec (24, rue Louis-
Gain, 49100 Angers) votre bulletin de situation de
compte récapitulatif (le relevé envoyé chaque année
ne tient pas compte des périodes validées).
Libéraux
Il faut faire la demande dans le courant du trimestre
précédant la date d’effet choisie, et se renseigner
auprès de la CARMF (compte tenu des nombreux
documents et des dates à respecter, le mieux est
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