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Dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale et de concurrence renfor-
cée, la France a maintenu son attractivité en 2011. Elle a attiré 698 nouveaux projets
d’investissement étrangers permettant la création ou le maintien de plus de 27 958
emplois.
Sur les dix dernières années, la France a séduit plus
de 6000 nouveaux investisseurs étrangers contri-
buant à la création de 330 000 emplois.
Aujourd’hui, plus de 20 000
sociétés étrangères développent
leurs activités en France, elles
emploient près de deux
millions de salariés,
contribuent pour un
tiers aux exportations,
et sont à l’origine de 20 %
des dépenses de R&D consen-
ties par les entreprises.
Dans le même temps et selon la
Banque de France, 43,3% des
actions des sociétés françaises du
CAC 40 étaient détenues par des
non-résidents à fin 2011.
Cette dynamique qui met la France
au premier rang dans le choix des
investisseurs étrangers peut-elle s’ins-
crire dans la durée ? Cette marque de
confiance pour le « site France » va-t-
elle résister aux politiques d’attractivité
conduites par les pays concurrents, en Europe, mais
aussi et surtout dans les pays émergents ? Quels sont les atouts de la France
dans cette compétition internationale ? Et enfin, que doit faire la France pour préser-
ver cette image « d’excellence »?
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FRANCO-ARABE
SOMMAIRE
La France acteur majeur
de l’investissement
international
p1-3
Coopération
Franco-Arabe
p4-6
Foires & Salons
p7-8
Appels d’Offres:
p-9
Dossier :
Le marché du Halal
en France
p10-12
Nouvelles du
Monde Arabe
p13-15
Forum
Arabo-Hongrois
p16
LA LETTRE MENSUELLE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE
-
N° 70 > Décembre 2012
Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris
Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 1/16
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La France acteur majeur de
l’investissement international
Attractivité de la France
Attractivité de la
France en hausse
Selon le dernier rapport sur l’attractivité de
la France, établi par le Ministère de
l’Economie et des Finance, la DATAR, le
Centre d’analyse stratégique et l’Agence
française pour les investissements interna-
tionaux, « l’hexagone est un acteur de pre-
mier rang de l’investissement international.
Plus de 20.000 sociétés étrangères dévelop-
pent leurs activités en France et 30.000
entreprises françaises sont implantées sur
des marchés étrangers ».
En effet, si les grands groupes français
rayonnent par leur savoir-faire sur les
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marchés étrangers et contribuent au déve-
loppement économique des pays hôtes, les
entreprises étrangères opérant en France
apportent à leur tour une contribution subs-
tantielle à l’économie française. Près d’un
salarié sur sept travaille dans une filiale de
groupe étranger, et un salarié sur quatre
dans l’industrie manufacturière. D’autre
part, la forte présence des entreprises étran-
gères dans la capitalisation boursière des
entreprises françaises qui, selon la Banque
de France s’élevait
à 334,6 milliards
d’euros à fin 2011,
si elle témoigne, en
premier lieu, de la
confiance des inves-
tisseurs étrangers
dans la solidité des
entreprises françai-
ses, semble aussi
être le moteur de la
dynamique bour-
sière parisienne.
Selon la CNUCED,
la France, avec 40,9
Md$, s’est placée, en 2011, à la neuvième
destination mondiale des IDE entrants et à
la troisième destination européenne, der-
rière la Belgique (89 Md$) et le Royaume-
Uni (53,9 Md$), mais devant l’Allemagne
(42,4 Md$) et l’Espagne (29,4 Md$)
notamment. Depuis 2008, en moyenne,
treize entreprises étrangères choisissent la
France chaque semaine, pour y installer ou
renforcer leur activité. Ce chiffre a même
été dépassé en 2010 et 2011 puisque 782 et
698 entreprises étrangères, respectivement,
ont décidé d’investir en France dans des
activités créatrices d’emploi.
Fait remarquable, la France se place, au
premier rang européen pour l’accueil des
investissements étrangers dans des activités
industrielles, parmi lesquelles la chimie, les
métaux, ainsi que l’agroalimentaire. Elle se
positionne au deuxième rang des pays d’ac-
cueil des activités de R&D avec 16,1 % de
l’ensemble des projets étrangers de R&D
recensés en Europe, devant l’Irlande
(14,4%) l’Allemagne (13,8%) et l’Espagne
(10,9%), mais derrière le Royaume-Uni.
D’ailleurs, le nombre des investissements
étrangers dans la R&D en France ne cesse
de progresser depuis 2001, de l’ordre de 6
% en moyenne annuelle. Cette dynamique
s’est accélérée d’ailleurs depuis 2007 et
représente désormais une progression
annuelle moyenne de 7%.
Quant à la répartition des projets, en 2011,
en fonction de la taille des sociétés mères,
elle montre que 39 % sont portés par de très
grandes entreprises (plus de 5 000 salariés),
34 % par des entreprises de taille intermé-
diaire (250 à 5 000 salariés), et 28 % par des
petites et moyennes entreprises (moins de
250 salariés). Les entreprises de grande
taille comptaient pour 33 % en 2010 et 35 %
en 2009.
Pourtant ces chiffres qui portent à l’opti-
misme dans cette période difficile nous obli-
gent à revoir notre analyse afin d’adapter
notre stratégie pour pérenniser le choix du
« site France ». En effet, si la France main-
tient son rang de destination privilégiée des
investisseurs étrangers, l’on constate que le
nombre d’emplois créés ou maintenus par
projet ne cesse de diminuer au fil des
années. Ce chiffre qui était de l’ordre de 60
en 2006, 55 en 2007, 50 en 2008, 47 en
2009, 41 en 2010, est descendu à 40 en
2011. Cette baisse qui peut s’expliquer,
notamment, par le nombre plus élevé des
projets de petite taille, la part croissante des
projets dans le secteur des logiciels et pres-
tations informatiques, domaine dans lequel
le nombre moyen d’emplois par projet est
de 19, contre 37 pour le secteur des services,
et enfin, la prudence de certains investis-
seurs, qui réduisent l’ambition initiale de
leurs projets dans un contexte de reprise
économique encore fragile, nous oblige à
rester vigilant.
Les atouts du
« Site France »
Si la taille de marché du pays d’accueil, la
qualité de son capital humain, son potentiel
dans le domaine de la recherche et l’innova-
tion, ses infrastructures, son environnement
administratif et financier et la qualité de vie
qu’il propose sont autant de déterminants
qui influencent le choix d’un investisseur et
l’incite à choisir tel ou tel pays, la France, à
cet égard, reste fidèle à sa réputation comme
pays d’excellence et continue à séduire les
investisseurs par ses innombrables atouts.
En effet, avec un PIB de 2 776 milliards de
dollars en 2011, la France était le 5emarché
mondial après les Etats-Unis, la Chine, le
Japon et l’Allemagne, et sa position géogra-
phique en fait une plateforme de rebond
vers le marché européen, le plus vaste du
monde, avec un PIB estimé à 17 578 mil-
liards de dollars. Ce qui constitue en soit un
atout majeur.
Quant à son capital humain, la France a
fortement investi dans l’éducation et
dispose d’une main d’oeuvre de qualité et
très productive. D’ailleurs pour pérenniser
cet atout, elle continue d’investir dans
l’enseignement supérieur et la recherche
scientifique qui bénéficient d’une dotation
En 2011, onze pays européens,
dont la France, ont été
destinataires de projets
d’investissement en provenance
des pays du Golfe.
Le Royaume-Uni est le premier
pays d’accueil, en Europe, des
investissements physiques venant
de cette région (20% des pro-
jets).
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Evolution du nombre de projets d’investissement créateurs
d’emplois d’origine étrangère en France (2000-2011)
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de 11 milliards d’euros, dans le programme
d’investissements d’avenir mis en place par
le gouvernement.
Enfin, quant aux infrastructures, le « site
France », à ne pas en douter, se caractérise
par la grande qualité de ses infrastructures
qui offrent des connexions rapides et effica-
ces avec le reste du monde, en particulier
l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Ce
facteur d’attractivité représente un atout par-
fois décisif pour les activités productives.
Par ailleurs, les entreprises implantées en
France bénéficient égale-
ment d’une bonne cou-
verture du réseau haut
débit, et d’une fourniture
d’électricité à des prix
très compétitifs par rap-
port à ses voisins euro-
péens. Enfin quant à la
qualité de vie, le classe-
ment international pro-
posé par « International
Living » positionne la
France au 2erang mon-
dial.
Réalité & Idées
reçues
Dans les enquêtes d’opi-
nion sur l’attractivité de
la France, le coût du travail, la fiscalité des
entreprises et l’environnement administratif
et réglementaire sont souvent perçus
comme étant les points faibles du « site
France ». Cette vision des choses n’est plus
de mise aujourd’hui et une autre image tend
à s’imposer progressivement à tous les
investisseurs étrangers, surtout après les dif-
férentes améliorations qui ont été apporté
par les autorités concernées depuis 2007.
Les charges fiscales effectives pesant sur les
entreprises apparaissent, désormais, beau-
coup plus faibles que le taux nominal de
l’impôt sur les sociétés ne le laisse supposer
et les coûts d’implantation des entreprises
ont été nettement améliorés. Quant à l’envi-
ronnement administratif et réglementaire, le
dernier classement Doing Business de la
Banque mondiale, qui évalue 183 écono-
mies selon la facilité à y faire des affaires,
place la France au 29e rang en 2011, avec
de bonnes performances notamment en
matière d’exécution des contrats et de créa-
tion d’entreprises.
Cette confiance dans « le site France »
apparait clairement dans un sondage effec-
tué récemment par l’Agence Ernest &
Young qui montre que le niveau d’attracti-
vité de la France reste à la fois élevé (70%)
et stable et que 25% des investisseurs
jugent, même, celle-ci « très satisfaisante »,
soit une augmentation de 11 points depuis
2009.
L’ouverture pour
améliorer l’attractivité
Certes, les investisseurs internationaux
reconnaissent aujourd’hui à la France des
atouts singuliers qui la placent au devant de
la scène de l’attractivité internationale, mais
ces atouts, à leurs yeux, ne suffisent plus,
surtout dans cette période de crise interna-
tionale, à maintenir solidement la France à
cette place d’excellence. En effet, 43% des
investisseurs interrogés, par Ernest &
Young, considèrent que le positionnement
de la France dans la mondialisation devient
inadapté par rapport à celui de ses concur-
rents et que les français ont du mal encore à
voir la mondialisation comme une opportu-
nité. Ces investisseurs estiment par ailleurs
que la France doit appuyer davantage le
soutien à la recherche et à l’innovation
(56%), améliorer l’écosystème économique
et de l’environnement d’affaires (54%) et
pratiquer une plus grande ouverture de la
main-d’oeuvre française à l’international
(32%).
Par ailleurs, certains analystes soulignent
que la France doit intensifier son action de
séduction en direction des pays émergents
où elle serait distancée pour le moment par
le Royaume-Uni qui reste en tête pour les
investissements indiens, et l’Allemagne qui
attire l’ensemble des investissements en
provenance des BRIC.
Pour d’autres observateurs, c’est au sud, du
bassin méditerranéen, et même au-delà, que
la France devrait concentrer ses efforts pour
cueillir les prochains fruits de son attracti-
vité. La proximité culturelle, géographique
et économique de la France avec les pays de
cette région constitue une opportunité histo-
rique pour la France et une belle carte à
jouer à l’avenir.
Trois projets d’investisse-
ment créateurs d’emploi en
provenance des pays du
golfe ont été recensés en
2011.
Près de 90 entreprises
originaires des pays du Golfe
sont présentes en France, où
elles emploient plus de 3 000
salariés. Deux investisse-
ments en provenance du
Qatar, et un projet en prove-
nance de l’Arabie Saoudite
ont été recensés en 2011.
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Attractivité de la France pour les investisseurs étrangers
Tout à fait 24%
Plutôt 42%
Pas du tout 4%
Plutôt pas 30%
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OMAN
OMAN
EADS forme les pilotes. EADS va ouvrir un
centre de formation à Oman à destination des
pilotes locaux et étrangers, ont annoncé les
responsables du projet. « EADS a proposé
cette école et nous l’avons acceptée », a
déclaré Mohammad Sakr al-Amri, sous-secré-
taire chargé de l’Aviation civile. Le centre de
plusieurs millions de dollars sera construit
dans la ville de Sohar, qui devrait accueillir un
nouvel aéroport en 2012. « Le centre sera plei-
nement financé par EADS. Il est proposé qu’il
soit construit sur le site du nouvel aéroport à
Sohar », a déclaré Xavier Azan, directeur
général de l’Offset Development Company
basée à Dubaï.
EGYPTE
EGYPTE
Paris et Bruxelles financent l’extension du
métro du Caire. L’Union Européenne et la
France, à travers l’Agence française de déve-
loppement (AFD), ont signé avec le gouverne-
ment égyptien un protocole pour financer l'ex-
tension du métro du Caire. En signant cet
accord dont le montant est de 940 millions
d'euros, le gouvernement français honore près
de la moitié des engagements qu'il avait pris
envers l'Egypte en 2011 au sommet de
Deauville pour soutenir le mouvement de
changement en cours dans le pays. La France
a déjà fourni à l'Egypte un soutien financier et
technique pour les deux lignes de métro exis-
tantes du Caire, construites dans les années
1980. Selon les termes de cet accord, L'AFD
versera 300 millions d'euros et la Banque
européenne d'investissement (BEI) 600 mil-
lions, sous la forme d'un prêt d’une durée de
25 ans et à un taux d'intérêt inférieur à 2%.
Des appels d'offres internationaux seront lan-
cés début 2013 pour la finalisation du projet,
qui devrait prendre huit ans, selon Bruxelles.
Selon des officiels égyptiens, une quatrième
ligne devrait être construite d'ici à 2019.
5 milliards d'euros d'aide à l'Egypte. L'Union
Européenne a approuvé un programme d'aide
financière de 5 milliards d'euros à l'Egypte
dont l'économie s'est sérieusement détériorée
depuis la chute de Hosni Moubarak. Dans le
détail, la Banque européenne d'investissement
(BEI) donnera deux milliards d'euros et la
Banque européenne pour la reconstruction et
le développement (BERD) deux autres mil-
liards. De leur côté, les pays de l'Union
Européenne accorderont un milliard de dol-
lars, a indiqué la présidence après une rencon-
tre du président Mohamed Morsi avec la chef
de la diplomatie européenne Catherine
Ashton.
E.A.U
E.A.U
Gulf Air réduit ses commandes chez Airbus
et Boeing. Gulf Air, la compagnie aérienne de
Bahreïn adapte sa flotte à son rôle de compa-
gnie régionale et annonce des annulations de
commandes de long-courriers A330 d’Airbus
et 787 de Boeing. Elle a ainsi ramené une
commande de 24 Boeing 787, passée en 2008,
« à 12 ou à 16 en fonction de ses besoins stra-
tégiques ». La livraison de ces avions était
prévue pour la fin de la décennie, selon la
compagnie. Dans le même temps, la compa-
gnie annonce la conversion d’une commande
de 20 A330-300 d’Airbus en commande de
moyen-courriers A320. Elle veut se faire livrer
huit A320 d’ici à la fin de l’année et comman-
der 16 exemplaires de la l’A320 Neo, un
modèle qui entrera en service en 2015.
Fondée en 1974 par les États de Bahreïn, du
Qatar, d’Oman et les Émirats arabes unis, Gulf
Air a été jusque dans les années 1990 une des
plus brillantes compagnies aériennes du
Moyen-Orient. En 2007 elle est devenue la
propriété de Bahreïn après le retrait du Qatar
en 2002, d’Abou Dhabi en 2005 et d’Oman en
2007.
ALGÉRIE
ALGÉRIE
La France veut construire une « alliance
industrielle » avec l'Algérie. En visite offi-
cielle d’une journée en Algérie, Arnaud
Montebourg, ministre français du
Redressement productif, a esquissé la nouvelle
vision de la coopération économique entre
l’Algérie et la France lors de sa rencontre avec
Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et
des Technologies de l’information et de la
communication. "Ici en Algérie comme en
France, cette jeunesse ne veut pas voir son
avenir marqué du mot chômage, mais par
croissance et emploi. Cela est le sens de nos
rencontres avec nos collègues et homologues
algériens. Comment voyons-nous la chose ?
Sous la forme d'une alliance industrielle", a
ainsi déclaré le ministre français, rappelant,au
passage, que les problèmes des deux pays se
ressemblent, puisqu’ils dépendent dans les
deux pays des hydrocarbures, la France pour
sa consommation et l’Algérie pour ses impor-
tations. Le ministre a ainsi estimé qu’ «
ensemble les deux pays peuvent reconquérir
les parts de marché perdues en partageant
leurs avantages ».
Une nouvelle découverte de gaz naturel en
Algérie. Le consortium composé de la
Sonatrach, Repsol, ENEL et du groupe Gaz de
France-Suez a annoncé la découverte d’un
nouveau gisement de gaz naturel dans le péri-
mètre sud-est d’Illizi, à 50 km d’In Amenas.
Avec cette nouvelle découverte, Repsol et
GDF Suez comme l’ENEL renforcent leurs
COOPÉRATION FRANCO-ARABE
L'Institut du monde arabe
ouvre une antenne à
Tourcoing
L’Institut du monde arabe (IMA) a
ouvert le mercredi 21 novembre au
public sa première antenne à
Tourcoing, dans le nord de la
France. Installé dans un local de
800 m2, l’espace occupé par
l’Institut du Monde Arabe se répar-
tit en salle d'exposition et espace
pour des cours d'arabe. Le budget
de 500 000 euros est à la charge de
la région qui est à l'initiative de
cette délocalisation. De son côté,
l'Institut du Monde arabe offre son
savoir-faire. Michel François
Delannoy, maire de Tourcoing,
explique l'intérêt de sa ville pour la
culture et notamment celle véhicu-
lée par l'IMA :« Aujourd'hui, il y a
des pans entiers de l'économie et de
la culture de nos villes qui ont été
portés par des populations venues
de l'autre côté de la Méditerranée.
L'Institut du monde arabe à
Tourcoing est une forme de recon-
naissance de leur place, de leur
apport, de leur contribution histori-
que, mais aussi dans l'avenir. »
FOCUS
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positions dans le domaine minier algérien,
puisqu’ils sont présents sur d’autres périmè-
tres en voie d’être développés. Ainsi, pour
GDF Suez, l’entrée en production du projet
gazier du Touat, dans le Sud-Ouest, près
d’Adrar, est programmée pour 2016, avec une
production de 4,5 milliards de mètres cubes en
plateau pour un investissement de plus de 2
milliards de dollars. GDF-Suez est opérateur
avec 65% aux côtés de Sonatrach qui détient
35%. Le périmètre contiendrait environ 70
milliards de mètres cubes de gaz naturel et
environ 8,5 millions de barils de condensat.
LIBYE
LIBYE
Un fonds souverain chez Pétroplus. Le
ministre du redressement productif, M.
Arnaud Montebourg, a indiqué le 13 novem-
bre que le fonds souverain libyen étudiait une
reprise de la raffinerie Petroplus. "La France
n'est pas étrangère à la libération de la Libye",
a ajouté le ministre. "Je vais demander au tri-
bunal de commerce de surseoir à statuer pour
prendre le temps qu'il faut pour permettre à
nos amis libyens d'éventuellement investir
dans cette raffinerie". A ce jour, les deux seu-
les offres de reprise, déposées respectivement
par Alafandi Petroleum Group (APG), basé à
Hong-Kong, et NetOil, dont le siège est à
Dubaï, ont été refusées. Ces candidats pré-
voyaient tout deux de conserver les 470 sala-
riés du site et d'y investir lourdement mais le
tribunal de commerce a estimé qu'ils ne pré-
sentaient pas de garanties suffisantes. NetOil,
qui a l'appui de l'intersyndicale, a annoncé
qu'il déposait une nouvelle offre.
De son côté, le tribunal dispose encore d'un
peu de temps, la période d'observation ouverte
le 24 janvier, après le dépôt de bilan de l'entre-
prise, ayant été prolongée jusqu'au 15 décem-
bre.
LIB
LIBAN
AN
Le Salon du livre, malgré la tension. Le Salon
du livre francophone de Beyrouth, le troisième
du genre après ceux de Paris et Montréal a
bien eu lieu, envers et contre tout. Placée sous
le patronage du chef de l’État, représenté par
son ministre de la Culture, M. Gaby Layoun,
en présence de Mme Yamina Benguigui,
ministre française déléguée à la Francophonie,
venue spécialement pour l’occasion, l’inaugu-
ration s’est faite en présence de l’ambassadeur
de France au Liban, M. Patrice Paoli, ainsi que
de Mme Salwa Nacouzi, directrice régionale
de l’Agence universitaire de la francophonie,
de M. Aurélien Lechevallier, conseiller de
coopération et d’action culturelle et Mme
Martine Gillet, commissaire générale du
Salon.
Envers et contre tout donc, les invités de ce
Salon, auteurs, conférenciers et éditeurs ont
fait le déplacement de France, de Suisse, de
Belgique pour cette fête annuelle du livre fran-
cophone dans la capitale libanaise qui a vu
défiler, depuis 20 ans déjà, des centaines de
personnalités culturelles de grande envergure
venues avec enthousiasme partager des
moments d’échanges intenses avec un public
toujours fidèle au rendez-vous et toujours
aussi avide de connaissances et de nouveautés.
TUNISIE
TUNISIE
Accor annonce son intention d’ouvrir 30
nouveaux hôtels en Afrique d'ici à 2016. Ces
nouveaux établissements viendront s'ajouter
aux neuf autres ouverts au premier semestre de
cette année, marquée par le retour du groupe
en Tunisie avec l'ouverture d'un Ibis et d'un
Novotel à Tunis. Le développement du
groupe, actuellement présent dans 18 pays
avec 118 établissements, lui permettra de dis-
poser de 22 000 chambres en 2016. Ses mar-
chés prioritaires sont le Maroc, l'Algérie, le
Nigeria, le Ghana, l'Afrique du Sud, l'Angola
et le Kenya. Au premier semestre, Accor a
déjà ouvert neuf hôtels et 1 000 chambres en
Afrique, notamment à Bata, en Guinée équa-
toriale et à Constantine, en Algérie.
ALGÉRIE
ALGÉRIE
Négociations en bonne voie pour l’adhésion
à l’OMC. L’Algérie est déterminée à défendre
ses intérêts à la faveur des négociations qu’elle
mène pour son adhésion à l’Organi-sation
mondiale du commerce (OMC), a affirmé
début novembre le ministre du Commerce, M.
Mustapaha Benbada. « Jusqu’à présent, nous
avons cédé sur quelques positions tarifaires
qui ne posent pas de problèmes à nos indus-
tries naissantes ou à celles connaissant des
restructurations, mais ce qui est sûr, c’est que
nous sommes déterminés à défendre l’intérêt
de notre pays », a-t-il notamment affirmé.
« Actuellement, nous négocions sur le volet
marchés. Nous n’allons pas donner à nos par-
tenaires de l’OMC le taux zéro comme ce fut
le cas pour l’Union européenne pour l’horizon
2020 ou pour la Zone arabe de libre-échange
», a ajouté M. Benbada. Faisant remarquer que
l’OMC n’était pas une zone de libre-échange
comme c’est le cas pour l’accord d’association
avec l’UE, le ministre a souligné que la pre-
mière institution nommée « est synonyme de
règles de fonctionnement, de systèmes rigou-
reux, de transparence, de liberté de circulation
de marchandises et d’encouragement de l’ini-
tiative commerciale ».
M. Benbada a réitéré la volonté politique de
l’Algérie d’adhérer à l’OMC, indiquant toute-
fois que certaines conditionnalités posent pro-
blème, à l’image, a-t-il dit, de l’article 12 qui
n’est pas « très clair ». Le ministre a saisi l’op-
Moyen-Orient et Asie ont
acheté la moitié de la dette
française en 2012
Selon le directeur général de
l’Agence France Trésor, concer-
nant la dette levée en 2012, la moi-
tié des créanciers de la France sont
au Moyen-Orient et en Asie, contre
à peine un tiers pour la zone euro
qui sont, pour l’essentiel, des assu-
reurs français. L'année 2012 a été
historiquement bonne pour la
France puisque ses taux d'emprunt
sur les échéances moyen et long
terme ont été inférieurs à 2%
depuis le début de l'année. La
France s'est offert le luxe d'em-
prunter à un plus bas taux histori-
que sur l'échéance de référence 10
ans, à 2,21% en septembre, tandis
qu'elle profite de taux négatifs
depuis début juillet sur le court
terme, signe de confiance puisque
les investisseurs perdent de l'argent
pour lui prêter.
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