Newsletter Franco-Arabe2 CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE LA LETTRE MENSUELLE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE - N° 80 > Octobre 2013 Grand Angle PALESTINE Une économie volatile, fortement dépendante de l’aide internationale et des relations avec l’Etat hébreu SOMMAIRE Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. Palestine : une économie volatile dépendante de l’aide internationale et des relations avec l’Etat hébreu p1-8 Coopération Franco-Arabe p9-11 Pétrole p 12-13 Monde Arabe: p14-16 Axtivités de la CCFA: p 17-20 La relance du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, bloqué depuis septembre 2010, nourrit à nouveau tous les espoirs de voir les deux antagonistes poser enfin les jalons d’un règlement qui assure aux uns le droit de vivre dans un Etat indépendant et souverain et aux autres le droit de vivre en sécurité. Pour les Palestiniens en particulier, cette relance ouvrirait la voie à un accord qui leur permettra enfin de se projeter dans l’avenir, de construire un Etat et de fonder les bases d’une société juste et prospère, avec l’aide de la communauté internationale. La reprise de ces négociations, entamée le 30 juillet 2013, est d’autant plus importante que la Communauté internationale, à travers son quartet, a annoncé un « plan Marshall » qui prévoit un investissement de quelque 4 milliards de dollars (3,09 milliards d'euros) et qui pourrait se traduire, selon les plus rompus à l’économie des territoires, par une hausse de 50 % sur trois ans du produit intérieur brut (PIB), une réduction du chômage de 15% (de 23 % il passerait à 8 %) et une progression de 40 % du salaire moyen. Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org Au risque de se répéter, il faut sans cesse rappeler que l’économie palestinienne est fortement dépendante de l’économie israélienne pour son fonctionnement, son développement et ses investissements, puisque tout projet économique doit faire l‘objet d’une autorisation israélienne. En outre, le commerce des Territoires autonomes se fait presque exclusivement avec Israël. L’Etat hébreu, dont l’éco- 2ème Forum économique Euro-Arabe 20 & 21 Nov. 2013 à Amman nomie représente vingt fois celle des Territoires, en est ainsi le premier client. 90% des exportations palestiniennes y sont destinées et 70% des importations en proviennent. Autant dire que la paix ou du moins la détente entre les deux parties est un facteur déterminant pour le développement et la croissance en Cisjordanie et la Bande de Gaza. Faites partie de la délégation de la CCFA contactez: email: fahed@ ccfranco-arabe.org Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 1/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 L’économie après l’accord d’Oslo Le processus de paix d'Oslo qui a abouti à la signature le 13 septembre 1993 d’un accord entre Israël et l’Autorité palestinienne avait inauguré une nouvelle ère dans les territoires, marquée par le retour de la diaspora, d'importantes entrées de capitaux publics et privés et l’envolée rapide d’une croissance soutenue de l’économie. Mais l’espoir soulevé par ce traité historique qui a permis une reconnaissance mutuelle entre Israël et l’OLP et qui prévoyait par ailleurs la résolution du conflit israélopalestinien s’est vite évanoui, et l’on comprend alors le désarroi des Palestiniens qui s’en est ensuivi. Le déclenchement de la deuxième intifada en 2000 avait interrompu la dynamique créée par les accords d’Oslo aussi bien que les cinq années de croissance qui s’ensuivirent durant lesquelles le PIB palestinien enregistrait une progression moyenne annuelle de 8,5%. La fracture interne entre le Hamas et le Fatah est venue prolonger ces années difficiles jusqu’en 2007, jusqu’à l’arrivée du gouvernement Fayyad et la mise en place d un ambitieux plan de réformes accompagné d’un vaste pro- Le plan Kerry ... Pour soutenir le processus de paix, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a dévoilé en mai dernier, lors du Forum économique mondial en Jordanie, les contours d'un projet visant à réduire la dépendance de l'économie palestinienne envers l'aide étrangère en aidant le développement de huit secteurs clé de l’économie à haut potentiel pour le développement, la croissance et la création d’emplois. Un plan qui prévoit : 1-Augmentation de 50% du PIB avec l’injection de 5 milliards de dollars dans l’économie 2-Réduction du taux de chômage qui passerait de 24 à 8% 3-Augmentation de 30% du revenu moyen des ménages 4- Cinq à six milliards de dollars d’investissements sont attendus du secteur privé international et local dont 3 milliards de prêts garantis 5- 1.5 milliards de dollars de prêts pour les collectivités locales 6- 655 millions de dollars de recettes fiscales supplémentaires provenant de certains secteurs clé de l’économie 7- Réduction des emplois publics de 18% en 3 ans gramme pour construire les infrastructures du futur Etat palestinien. Un programme qui s’est traduit par le lancement de plus de mille cinq cents projets, parmi lesquels des écoles, des hôpitaux, des routes, de nouveaux logements, mais surtout avec la l’ambition de transformer les fameuses « zones C », en grande partie inhabitées et contrôlées par Israël, en « pôles économiques ». Bref, un plan qui a permis à l’économie palestinienne de réaliser des taux de croissance honorables avoisinant les 10% durant toute la période 2007-2011. L’aide de la communauté internationale et les assouplissements des restrictions israéliennes sur la libre circulation des biens et des personnes ont favorisé l’embellie. Entre 2008 et 2010, l’Autorité palestinienne a reçu 8 milliards de dollars en « dons », soit 120% de son PIB. En 2011, ces transferts internationaux représentaient encore 40% du PIB, selon la Coface. L’union européenne a versé à elle seule, 356 millions d’euros, dont 88 millions destinés à l’UNRWA (United Nations Relief and Work Agency) qui s’occupe des réfugiés palestiniens depuis soixante ans... Pourtant, malgré cette réussite, l’économie palestinienne n’arrivait pas à trouver un règlement durable au problème du chômage ou du nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté qui restait assez élevé. A Gaza, le chômage touchait 39% de la population en 2009 et 30% en 2010, en Cisjordanie 19% en 2009 et 17% en 2010. Le recul de l’aide internationale En 2012, l’aide de la communauté internationale, a été divisée par deux, entraînant dans son sillage une baisse conséquente de la croissance. De 9 % en 2008-2011, celle-ci est en effet tombée à 5,9% en 2012 et à 1,9% au premier semestre 2013 selon le FMI. Quand au chômage, il reste très élevé et pourra finir l’année en cours avec un effroyable taux de 24%. Enfin, comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, le FMI prévoit pour la fin de 2013, un déficit budgétaire global de 15% du PIB, une dette publique de 38% du PIB et qu’à moyen terme et à ce rythme, « les Palestiniens ne seront plus en mesure de se financer euxmêmes », prévient le FMI. Cette note sombre est toutefois nuancée par le dernier rapport de la Banque mondiale, publié au début du mois d’octobre 2013 et qui indique que « l'économie palestinienne pourrait croître de plus d'un tiers si Israël levait les restrictions au développement dans les 60% de la Cisjordanie qui restent sous son contrôle total ». Elle évalue le manque à gagner pour l'économie palestinienne à 3,4 milliards de dollars par an et estime que « si les entreprises et les exploitations agricoles étaient autorisées à se développer en zone C (sous contrôle total d'Israël), cela ajouterait jusqu'à 35% au PIB palestinien ». Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 2/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 Une population jeune Estimée à 4,29 millions d’habitants, soit 2,65 millions en Cisjordanie et 1,64 millions à Gaza, la population des Territoires autonomes connaît une croissance de 3% par an. Il s’agit là uniquement de la population des « Territoires », et non pas de la « population palestinienne». Les réfugiés palestiniens présents dans les pays voisins et qui seraient susceptibles de réintégrer un Etat devenu indépendant n’y figurent pas. Dans l’ensemble, la population palestinienne est une population particulièrement jeune. 41% a moins de ... Le plan Kerry Dans les huit secteurs clé de l’économie, le plan Kerry prévoit notamment : Dans l’agriculture : un programme de réhabilitation et de forage de puits artésiens est prévu avec l’aide à la transition vers l'amélioration des pratiques agronomiques, le développement des outils de financement pour soutenir les crédits d’achat de matériels et l'assurancerécolte. Le secteur de l’eau : le plan Kerry prévoit d’augmenter l’importation de l’eau, d’augmenter la capacité des usines de traitements de l’eau usée de 25% en Cisjordanie et 40% à Gaza, de réduire la perte d’eau dans les réseaux de distribution, la construction de nouvelle usines de désalinisation de l’eau et la construction de barrages… La construction : le plan kerry veut surtout aider à la construction d’HLM, la rénovation des habitations et la construction de certains projets clés pour les autres secteurs. Par ailleurs il prévoit de mener des études géologiques afin de déterminer les tailles et l'emplacement des réserve additionnelles de pierres, la construction d’un terminal de ciment dans un port israélien, équipé de machines et d’outils de chargements pour faciliter les importations… Le tourisme : Un secteur qu’il faut développer en créant des complexes touristiques autour des grandes villes, et surtout un institut de formations d’équipes spécialisées dans le tourisme… Les télécoms : considéré parmi les secteurs clé de l’économie palestinienne, le plan Kerry veut améliorer les services de télécommunication et les infrastructures en libéralisant le secteur par des appels d’offres, créant un environnement propice aux IDE dans les télécoms. L’énergie : la construction de 6 stations de délestage, la mise à niveau du réseau de distribution de basse tension, la construction de petites stations de production d’énergie solaire, l’agrandissement de la station de production de Gaza, la construction d’une nouvelle station à Djenine et à Gaza, et l’exploitation du champs gazier offshore de Gaza. Enfin il prévoit d’équiper les toits de 2% des habitations de capteurs solaires. quinze ans, et seulement 3% plus de 65 ans. C’est aussi une population éduquée. Les Territoires Palestiniens possèdent le taux d’alphabétisation le plus élevé du monde arabe 92% (PNUD, 2011). Le PIB des Territoires s’élevait à 10.500 milliards de dollars en 2012. L’agriculture y compte pour 5,5%, l’industrie pour 13,3%, les services pour 35%, la construction 3,9%, le commerce 15,1% et le transport 9,2%. Le revenu par habitant est de 2453 dollars par an (rapport de la CNUCED, 2012), avec un taux de pauvreté de 18% en Cisjordanie ; 38% à Gaza. L’agriculture a toujours constitué une part importante de l’activité économique palestinienne. Jusque dans les années 1990, ce secteur représentait un tiers de l’économie, aujourd’hui sa part est tombée à 5,5% environ, mais la société palestinienne demeure une société rurale traditionnelle et le climat et les sols offrent des rendements de qualité pour les oléagineux et les produits fruitiers Elle emploie encore 12% de la population active. L’industrie consiste surtout en de petites unités manufacturières. Il s’agit de PMI familiales, liées aux activités agro-alimentaires, à l’artisanat, ainsi qu’à la construction et à la confection. Leur taille moyenne ne dépasse pas quatre salariés. Les territoires palestiniens ont développé, des activités de sous-traitance pour des marques israéliennes. Il n’existe pas de label « made in Palestine », toutefois un certain nombre de produits (chaussures, textiles, etc.) portant le label « made in Israël » sont en fait fabriqués dans les Territoires. Le secteur tertiaire est de loin le plus important. Il concentre 70% de l’activité économique, et se caractérise par une hypertrophie du secteur public. L’administration palestinienne rassemble près de 180 000 personnes. Soit un emploi sur quatre dans la Bande de Gaza et un sur six en Cisjordanie. Une part importante de l’aide internationale sert à financer les salaires de ces fonctionnaires, en particulier les forces affectées au maintien de la sécurité. En retour, ces versements soutiennent la consommation et entretiennent l’activité économique. L’allègement de ce secteur au profit d’emplois privés et productifs sera un des défis à relever par les dirigeants d’un Etat palestinien indépendant… Parce qu’ils importent l’ensemble de leur énergie (95% du carburant et de l’électricité), de leurs matériaux de construction et une partie de leur alimentation d’Israël, les Territoires autonomes sont très sensibles aux fluctuations des cours des marchés et connaissent des pointes inflationnistes. En 2008 la hausse des prix à la consommation était de 12% ; en 2009 de 2% et en 2010 de 5% et en 2012 3,1%. De fait, l’activité économique palestinienne se trouve en état de «dépendance » vis-à-vis d’Israël pour son fonctionnement, son développement et ses investissements, tout projet économique devant faire l’objet d’une autori- Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 3/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 sation israélienne. Depuis 1994, les relations économiques et commerciales entre Israël et les Territoires sont définies par le Protocole de Paris, accord signé dans le cadre du Processus de Paix d’Oslo engagé en 1993. Par ce protocole, l’administration des Territoires et la gestion des affaires sociales ont été progressivement transférées à l’Autorité Palestinienne, dans le cadre d’une relation de subordination à Israël. La division géographique entre Cisjordanie et la Bande de Gaza s’accompagne d’une fragmentation administrative et territoriale. Palestiniens et Israéliens ont établi une « semiunion douanière » avec Israël permettant la libre circulation des capitaux et des marchan- dises. L’Autorité palestinienne fixe les droits d’importations des produits, dont les montants sont perçus par Israël et reversés à l’AP. Israël recueille également l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales des Palestiniens travaillant en Israël, et la TVA payée dans le cadre de transactions avec Israël. La Banque mondiale estime que ces revenus représentent jusqu’à 2/3 du budget de l’AP. Les importations sont systématiquement contrôlées par Israël et certaines doivent faire l’objet d’une autorisation spéciale. Israël, toutefois, peut fixer des limites à l’importation de certains biens de consommation courants pour éviter que ceux-ci ne soient « réexportés » vers Israël. l’Eau Le Gaz à Gaza Elément essentiel à l’agriculture et à la vie, l’eau constitue un des défis majeurs pour la Cisjordanie, comme pour Gaza, son accès est limité, sa qualité médiocre, et les besoins toujours croissants. La découverte de gisements de gaz au large de Gaza remonte à 1999. Un gisement évalué à 1,5 milliards de mètres cube, d’une valeur de 4 milliards de dollars. La Palestine historique est une région au climat sec et aride. L’eau est rare et la pluviométrie inférieure à 250mm/an. Les ressources en eau proviennent du fleuve Jourdain (alimenté à partir du plateau du Golan, surnommé le « château d’eau » régional), des lacs d’eau douce, tel Tibériade, ainsi que de deux aquifères souterrains, dont l’un longe la côte méditerranéenne sous Israël et Gaza, et l’autre va des collines de Cisjordanie à la Méditerranée. La Cisjordanie dispose de ressources annuelles renouvelables évaluées à 390 m3 par habitant et par an. Moins que le seuil critique généralement admis de 500 m3. La gestion de ces ressources dépend d’un Joint Water Committee créé avec Israël en 1995 dans le cadre des accords d’Oslo. Israël garantit un « approvisionnement » en eau, mais limite le droit des Palestiniens de forer des puits. Le problème de l’approvisionnement en eau est encore plus sévère dans La Bande de Gaza. En l’absence de cours d’eau, la nappe phréatique souterraine est surexploitée, ce qui entraine, en plus de la menace d’épuisement, des problèmes de pollution. La consommation annuelle dans la Bande de Gaza est de 150 millions de m3. Soit 91 litres par personne. C’est moins que le minimum de cent litres recommandé par l’OMS. Mais cela représente pourtant 200% des ressources renouvelables disponibles. Ce qui signifie que chaque année le déficit en eau s’aggrave… Une « Autorité Palestinienne de l’Eau » existe depuis 1995 et a initié un certain nombre de réformes dans la gestion de l’eau. Toutefois le déficit d’infrastructure est criant. Il n’existe qu’une seule station d’épuration en Cisjordanie, à Ramallah, d’une capacité de 5 000 m3/jour. Les autres eaux usées sont rejetées directement dans les « Wadis» et s’écoulent vers le Jourdain ou la mer Morte. Dans la Bande de Gaza 66% des eaux usées sont traitées. Il existe trois stations d’épuration, Gaza city, Beit Lahia et Rafah. Toutefois celles-ci connaissent des difficultés opérationnelles. L’Autorité Palestinienne, avait accordé une licence d’exploitation et de commercialisation à British Gas et son partenaire grec Consolidated Contractors Company. L’accord, portant sur vingt-cinq ans, donnait 60% des droits à BG, 30% à CCC et 10% a un fonds d’investissement palestinien. L’AP reçut 40 millions de dollars d’emblée et un droit sur les ventes futures. Aussitôt BG forait deux puits, Gaza Marine 1 et Gaza Marine 2, dans les eaux territoriales de Gaza, avec l’intention de vendre ce gaz à Israël. Mais l’éclatement de la deuxième intifadaa réduit ce joli plan en poussière. Aujourd’hui, douze ans après sa découverte, le gaz de ces poches reste inexploité. Aucun des projets envisagés n’a vu le jour, ni un gazoduc vers l’Egypte, ni la transformation de ce gaz en GNL (Gaz naturel liquéfie) et son transport par méthaniers vers les Etats-Unis, ni même la construction d’un terminal à Gaza pour alimenter une centrale électrique. Le blocus maritime en place depuis juin 2007, bloque toute recherche de solution. Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 4/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 Cisjordanie : La dynamique du développement La Cisjordanie est un territoire situé sur la « rive ouest » du Jourdain. Vaste de 5860 km2 il est compris entre le cours d’eau qui coupe la région du nord au sud, les collines de Galilée au nord, la plaine côtière israélienne à l’ouest, le désert du Neguev au sud et la Mer morte au sud-est. Peuplée de 2,65 millions d’habitants, dont cinq cent mille colons israéliens, (Jérusalemest inclus), la Cisjordanie compte comme principales villes, Djenine et Naplouse au nord, Ramallah, Jérusalem-est et Bethléem au centre, et Hebron au sud. Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org Jusqu’en 1967, la vocation de la Cisjordanie était agricole. Ce secteur représentait entre un tiers et la moitié du PIB. L’occupation israélienne a progressivement changé cette donne en mobilisant la main d’oeuvre dans de petites entreprises semi- artisanales, ou dans le secteur de la construction. Aujourd’hui l’agriculture demeure une source importante de revenus et un moyen de subsistance. La culture des oliviers et la production d’huile d’olive viennent en tête avec une récolte de dix-sept mille tonnes par an en moyenne, Toutefois, dans des conditions optimums, la production pourrait être deux fois plus importante, estiment les observateurs. Actuellement moins de 20% de celle-ci est destinée à l’exportation, le reste étant absorbé par le marché national. jour : une ville nouvelle de 150 000 habitants avec toutes les prestations du XXI e siècle. Une autre ville nouvelle est également à l’étude. Appelée « Ville de la Lune » elle serait bâtie près de Jericho pour accueillir 150 000 habitants. Son coût est estimé à 700 millions de dollars et pourrait être couvert par des capitaux arabes Le tourisme constitue l’autre atout de la Cisjordanie. Les sites bibliques sont nombreux. Comparé à 2009 le nombre de visiteurs à Bethléem et Jericho s’est accru de 49% pour atteindre 1,7 millions. La Cisjordanie compte 89 hôtels, huit supplémentaires sont projetés à Bethléem et deux à Ramallah. La chaine Movenpick a ouvert son premier « cinq étoiles », à Ramallah. Un défi, car de nombreux touristes passent juste une journée dans les Territoires, dans le cadre de séjours en Israël. Pour l’instant cette industrie ne représente que 10% du PIB, pour faire monter ce chiffre l’AP compte sur un vaste complexe en bordure de la Mer Morte. Une station balnéaire clé en mains, avec toutes les installations d’usage, qui coûtera 1,3 milliards de dollars, avancés entre autres par la Russie et le Japon. Ramallah, qui abrite le siège de l’Autorité Palestinienne, connait un boom immobilier, avec la construction de « tours », dont la Burj Palestine, un immeuble de 23 étages, et de bureaux. Pour remédier à sa surpopulation le projet Rawabi (les Collines, en arabe) a vu le 2ème Forum économique Euro-Arabe 20 & 21 Nov. 2013 à Amman Faites partie de la délégation de la CCFA contactez: email: fahed@ ccfranco-arabe.org Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 5/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 GAZA : Une personne sur cinq vit avec 1,5$ par jour exploitées. L’occupation a radicalement transformé l’agriculture de Gaza. Israël a « rasé » certains vergers, au nom de préoccupations sécuritaires. Ceux-ci ont donc cédé la place à des plantes plus basses, comme les fraises, ou à des fleurs. De même une « zone tampon » non cultivable, a été imposée, du côté gazaoui de la frontière, sur certaines des meilleures terres… La Bande de Gaza est un étroit territoire lové dans le coin sud-est du littoral méditerranéen. Entre Sinaï et Néguev, deux déserts. Long de 41 kilomètres, avec une largeur variant de 6 à 12 kilomètres, il totalise 360 km2 et abrite une population de 1,64 millions d’habitants. Ce qui lui vaut une des densités de population les plus fortes au monde : 4 100 habitants au km2. Sa principale localité, Gaza, compte plus de cinq cent mille habitants. Sa population est composée de descendants de réfugiés arrivés en 1948 lors du partage de la Palestine. Ils représentent 65% des habitants et sont répartis sur neuf camps gérés par l’UNWRA, (United Nations Relief and Work Agency) administration de l’Onu spécifiquement dévolue aux réfugiés palestiniens. 44% des gazaouis ont moins de quinze ans, et seulement 2,5% plus de soixante-cinq. A 4,75, le taux de fécondité des femmes reste élevé et la croissance démographique dépasse 3% par an. Les défis sociaux et économiques auxquels doit faire face Gaza sont gigantesques. 70% de la population dépend, en tout ou partie de l’aide internationale pour survivre. Une personne sur cinq, soit trois cent mille en tout, vit dans une « pauvreté extrême », c’est-à-dire avec 1,5 dollar par jour. Le chômage, officiellement de 30%, dépasserait en fait 45% et atteindrait 60% pour les moins de vingt-cinq ans. Parmi les actifs, un sur quatre appartient à l’administration, notoirement pléthorique, et perçoit un salaire grâce aux aides internationales, notamment celle de l’Union européenne. Le premier employeur à Gaza est l’Autorité Palestinienne, le second l’Onu ! Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org Toutes ces difficultés ne sauraient cependant nier le potentiel agricole, manufacturier, énergétique et pourquoi pas touristique, de ce petit territoire sablonneux. La vocation historique de la bande de Gaza est agricole. C’est une zone fruitière et maraichère servant les marchés égyptiens et israéliens.On y produit des fraises, des agrumes, des fleurs et des olives. 30% de son territoire est constitué de « terres arables », mais 46% de celles-ci sont « inaccessibles » ou non Depuis 1967 sa production est exportée principalement vers Israël par voie de terre. La fermeture des « points de passage » a entrainé une chute de 75% de ces exportations. Les travailleurs agricoles ne représentent plus que 7,4% de la population active, contre 12,7 deux ans plus tôt. La Bande de Gaza a longtemps disposé d’une forte activité manufacturière. Jusqu’en 2007 Gaza exportait vers Israël 75% des meubles produits, 90% des habits, 20% de ses produits alimentaires. La ville de Erez, sur la frontière israélienne, possède une zone d’activités où sont fabriqués des produits sous licence israélienne. En particulier des vêtements et des chaussures. On dénombrait dans les années 1990 plus de 3 900 fabriques dans la Bande de Gaza employant jusqu’à 35 000 personnes. A peine deux cents étaient encore en activité en 2009 donnant un travail à moins de deux mille personnes. Le secteur manufacturier représente aujourd’hui 5% de la population active. Le blocus israélien empêche l’importation des matériaux à « double usage » (civil et militaire). De ce fait les matériaux de construction sont prohibés ce qui bloque aussi bien l’activité industrielle que les efforts de reconstruction. Avant 2007 le secteur de la construction rassemblait 22% de la main d’oeuvre. Le secteur de l’ameublement a subi l’impact du blocus et s’est effondré par absence de matières premières. Enfin les usines alimentaires ont cessé leur activité quand les points de passage avec Israël ont été fermés. La pêche est également victime du blocus. Les zones de pêche sont réduites, leur accès limité, d’où un effondrement de près de 50% de la production . Selon les accords d’Oslo, le territoire de pêche accessible aux Gazaouis est fixé à 20 miles nautiques des côtes. Mais il s’est vu progressivement réduits par les autorités israéliennes, pour des raisons de sécurité. La flotte de pêche autorisée par Israël est limitée à sept cents bateaux, dont beaucoup ne pouvaient prendre la mer faute de carburant. Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 6/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 La Palestine peut offrir aux entreprises françaises de réelles opportunités Son Excellence l’ambassadeur de Palestine en France Hael al Fahoum L'initiative de la Chambre de commerce Franco-Arabe d'organiser un forum sur la Palestine coïncide avec plusieurs autres événements d’actualité concernant la Palestine, tels que la visite du Président François Hollande, la relance des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, ainsi que l'annonce d'un plan de développement pour la Palestine avec, à la clef, une enveloppe de plus de quatre milliards de dollars. Cette initiative est d'autant plus importante aujourd'hui qu'elle est prise à un moment où le monde entier semble être convaincu que la source de chacune des solutions aux problématiques de cette région est le règlement juste de la question palestinienne. Nous croyons aussi que la Palestine peut être aujourd'hui un vrai laboratoire pour expérimenter les meilleures approches pour la construction d'un partenariat stratégique entre la France et l'ensemble des pays de la région. C'est d'ailleurs pour sortir du carcan administratif, souvent rigide, que nous avons créé le Club d’hommes d'affaires et le Conseil économique franco-palestinien, dont le rôle est Territoires Palestiniens en chiffres Pop : 4,29 M (hommes 2,20 et Femmes 2,09) Dont 2,65 M en Cisjordanie, 1,64 M dans la Bande de Gaza 41% a moins de 15 ans Urbanisation : 73% Densité : 703 hab/km2 Chômage : 23% Taux de fécondité = 4,6 Croissance démographique = 3% Taux d’alphabétisation : 92% Indice développement humain: 114e rang (2011) Monnaie : shekel israélien PIB : 10,500M$ (2012) ; PIB par Hab = 2453 $ Inflation : 3,1% Croissance (2012) : 5% Cisjordanie, 9% à Gaza Fournisseurs : Israël 70%, Europe 10%, Pays arabes 3%, autres 17% Clients : Israël 90%, pays arabes 7%, autres 3%. d’adopter des approches plus pragmatiques et plus souples dans le but d'inciter les entreprises françaises à explorer toutes les opportunités d’établissement de partenariats "gagnants/gagnants" avec leurs homologues palestiniens. Nous le savons bien, les relations philanthropiques même les plus solides finissent toujours par s’effriter si elles ne procurent pas un intérêt et un bénéfice réciproques. Aujourd’hui, la Palestine est à même d’offrir aux entreprises françaises de réelles opportunités. Nous ne voulons plus dépendre uniquement des aides, bien qu’elles demeurent indispensables dans l'état actuel des choses : nous voulons aussi construire avec vous des partenariats solides qui ouvriront les portes à une stratégie globale et donneront un sens véritable à la future alliance souhaitée par la France avec les pays arabes. Nous sommes conscients que l’occupation constitue un facteur de risque pour les investisseurs qui choisissent la Palestine. Cependant, les horizons qu'ouvrent ces investissements et les bénéfices qu'ils sont susceptibles d’engendrer à long terme sont importants au regard du volume des investissements mis en jeu. Il existe une réelle volonté politique de l’Europe, et de la France en particulier, de prévenir et minimiser les risques politiques et économiques pour tout investisseur européen qui déciderait de s’installer en Palestine. Les investissements se feront dans le cadre de la loi palestinienne sur l'investissement étranger, mais aussi dans celui des accords entre les villes européennes et les autorités palestiniennes locales. C'est d'ailleurs l'objet de notre deuxième forum, qui aura lieu au début de l'année prochaine en Palestine, et qui réunira des élus de régions et de grands centres urbains européens pour introduire une nouvelle perspective et imposer une nouvelle présence sur le terrain. Des nouvelles négociations de paix ont démarré il y a plus de deux mois maintenant et en sont à leur cinquième round. L'Europe, et tout particulièrement la France, ont un grand rôle à jouer dans la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Je remercie la Chambre de commerce francoarabe, et notamment son Président, Monsieur Hervé de Charrette, et le Secrétaire général, Docteur Salah Al Tayar, pour tous les efforts qu'ils ont déployé afin d’assurer la réussite de cette rencontre. Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 7/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 France-Palestine Des relations fortes et une amitié à toutes épreuves Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org La France a rehaussé en 2010 le statut de la Délégation générale de Palestine en France, devenue depuis la Mission de Palestine, avec à sa tête un Ambassadeur, signe que les relations entre l’Autorité palestinienne et la France sont excellentes. A cela, on peut ajouter, les différentes visites du président de l’Autorité Palestinienne, M. Abbas, reçu à Paris en juin et en juillet 2012 puis le 12 septembre 2013 et la visite programmée du Président Hollande, du 17 au 19 novembre 2013. Par ailleurs la France et l’Autorité Palestinienne ont signé plusieurs accords qui embrassent différents domaines allant de l’enseignement du français à l’aide humaine et sociale. C’est dans ce cadre que l’Agence française de développement mène plusieurs projets, notamment dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement, du développement local et municipal et de l'appui au secteur privé. Il existe en outre entre la France et l’AP un protocole de don (« French Grant ») financé par le ministère des Finances visant à soutenir l’acquisition, par des PME palestiniennes, de Importations en CPF4 (révision 2) 8 mois 2012 8 mois 2013 Total 1 659 664 0122 - Fruits tropicaux et subtropicaux 993 145 0113 - Légumes et melons, racines et tubercules 196 231 1041 - Huiles et graisses 305 203 3103 - Sommiers et matelas 0 14 3100 - Sièges et leurs parties ; parties de meubles 0 0 0128 - Plantes à épices, aromatiques, médicinales et pharmaceutiqu 85 37 1399 - Autres textiles n.c.a. 0 0 2341 - Articles céramiques à usage domestique ou ornemental 26 17 1392 - Articles textiles confectionnés, sauf habillement 0 0 2312 - Verre plat travaillé 0 0 2042 - Parfums et produits pour la toilette 0 6 2572 - Serrures et ferrures 0 0 0125 - Autres fruits d'arbres ou d'arbustes et fruits à coque 0 3 2229 - Autres produits en matières plastiques 0 0 matériel industriel français, ainsi qu’un projet de création d’un institut de finances publiques. En 2012, l’aide globale de la France s’élevait à 48,2 M€ ce qui fait d’elle l’un des principaux contributeurs à l’aide destinée aux Territoires palestiniens. Au premier trimestre 2013, le volume des importations françaises des territoires ont atteint 589 milles euros, et les exportations françaises vers les territoires 3.457 milles euros. Le volume des échanges durant cette période ont atteint 4046 milles d’euros. La France importe des territoires essentiellement des fruits et légumes, des huiles, des articles céramiques, du textile, des chaussures, des pâtes alimentaires, des condiments et assaisonnements, alors qu’elle y exporte de véhicules automobiles, des préparations pharmaceutiques, du sucre, du papier et carton, des parfums et produits pour la toilette, des produits manufacturés… 8 mois 2012 Exportations en CPF4 (révision 2) 8 mois 2013 Total 6 337 5 051 2910 - Véhicules automobiles 2120 - Préparations pharmaceutiques 2660 - Équipements d'irradiation médicale, électromédicaux et électrothérapeutiques 2849 - Autres machines-outils 1200 - Produits à base de tabac 1081 - Sucre 1712 - Papier et carton 2451 - Travaux de fonderie de fonte 2829 - Autres machines d'usage général n.c.a. 2042 - Parfums et produits pour la toilette 2651 - Instruments et appareils de mesure, d'essai et de navigation 2932 - Autres parties et accessoires pour véhicules automobiles 2020 - Pesticides et autres produits agrochimiques 0113 - Légumes et melons, racines et tubercules 2 076 1 379 116 0 0 679 174 462 27 222 374 116 42 54 1 241 1 465 281 342 0 299 113 148 194 166 26 138 18 83 Données brutes de collecte, en milliers d'euros Sources : Douanes françaises - CCFA Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 8/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 COOPERATION FRANCO-ARABE QATAR Implantation de Monoprix. Monoprix, FOCUS IRAK Les entreprises françaises invitées à investir en Irak. Lors de la visite de la ministre française du Commerce extérieur à Baghdad, le Premier ministre adjoint pour les affaires d’Energie, Hussein al -Shahristan, a invité les entreprises françaises à « investir en Irak dans les domaines de l'énergie, la construction d'aéroports, les chemins de fer, les ponts et chaussées, les hôpitaux et les complexes résidentiels, en raison de la vaste expérience de la France dans ces domaines ». propriété du groupe français Casino, a annoncé l'ouverture d'un premier magasin au Qatar qui augure d’un développement dans d'autres pays du Golfe. Le magasin de Doha, ouvert en franchise avec le conglomérat Ali Bin Ali, offrira toute la gamme de l'enseigne dans l'alimentaire à l'exception du porc et de l'alcool. La marque propre de l'enseigne - un de ses points forts, notamment dans le textile figurera aussi en bonne place. Monoprix, devenue filiale à 100% de Casino il y a plus d'un an, a fait de l'international un axe de développement pour les années qui viennent. Déjà présent en Tunisie, en Libye et au Liban, il entend accélérer son déploiement - toujours en franchise - au Maghreb ou dans le Golfe où la distribution est en pleine croissance. Il ouvrira l'an prochain un magasin à Casablanca, au Maroc. Technip se renforce. Le groupe français d'ingénierie Technip se renforce au Qatar, grâce à un "important" contrat, dont le montant est compris entre 100 et 250 millions d'euros pour la fourniture des équipements, installer et mettre en service un projet offshore comprenant un quartier d'habitation en mer notamment, avec un pont reliant deux plates-formes. Le projet sera réalisé par le centre opérationnel du groupe à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis), avec l'aide des centres opérationnels de Paris (France) et Doha (Qatar) et verra la mise en oeuvre d’une technique dont il affirme être le précurseur : le « topside » qui revient à avoir des installations de surface permettant d'assurer le forage et/ou la production et/ou le traitement d'hydrocarbures en mer. L’Airbus A350 sponsorisé par Qatar Airways. Dans sa livrée finale, le quatrième prototype de l'A350 portera bien les couleurs d'Airbus sur le tronçon arrière et la dérive de l'appareil, mais aussi celles de Qatar Airways sur la partie avant du fuselage, selon un mémo confidentiel d'Airbus. A ce propos, Airbus précise que «ce n'est pas du tout une première», puisque l'A310 avait été présenté aux couleurs de Lufthansa et Swiss, et que l'A380 l'a été aux couleurs d'Emirates qui avait commandé 90 appareils. Cette opération se justifie donc par le fait que Qatar Airways est la compagnie de lancement. Elle sera la première à recevoir les modèles de l'A350 qui entrera en service au premier semestre 2014. MAROC Filiale de la Société générale à Casablanca. Jean-François Mazaud, directeur général de Société Générale Private Banking a fait le déplacement à Casablanca le 23 octobre dernier pour l’inauguration de sa filiale marocaine qui compte dédier une entité autonome à la gestion de la clientèle fortunée. « Il ne s’agit pas d’une activité nouvelle au sein de la banque. C’est une évolution d’un dispositif qui existe depuis une dizaine d’années », a tenu à précise M. Khalid Chami, président du directoire de SG Maroc. « Il fallait l’adapter parce que les exigences de la clientèle patrimoniale ont évolué mais également la concurrence », a-t-il ajouté. Irak : doubler les exportations en 3 ans A l'occasion de son déplacement à Bagdad, le premier d'un membre du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, la ministre du commerce extérieur, Nicole BRICQ, a salué la signature de plusieurs contrats et fixé un cap aux entreprises : doubler les exportations françaises d'ici 3 ans, en les portant à 1,5 milliard d'euros. Sa visite avait aussi pour objectif de soutenir les entreprises françaises, grands groupes mais aussi PME (22 au total), présentes sur le pavillon français à la Foire internationale de Bagdad, appuyé par UBIFRANCE. De premières réalisations concrètes ont pu être mises en avant au cours de la visite, pour plus de 250 millions d'euros : deux protocoles d'accord ont été signés en présence de Nicole BRICQ et du ministre irakien des Transports, l'un pour les études préliminaires de la ligne à grande vitesse entre Bagdad et Bassora (Alstom), l'autre pour la fourniture de radars pour la navigation aérienne de Thalès. De son côté, Eiffage a annoncé la signature d'un contrat pour la fabrication de la charpente métallique du complexe sportif de Nassyria (12,5 MUSD), alors qu’Alstom Grid a été sélectionné pour la fourniture de 4 sous-stations électriques (55 M€). Par ailleurs, Nicole BRICQ a également appuyé plusieurs autres dossiers majeurs (aéronautique, eau, hydrocarbures). Au total, les entreprises françaises sont positionnées sur 22 milliards d'euros de grands contrats en Irak. Un objectif raisonnable serait d'en obtenir au moins 20%. Enfin, la Ministre a obtenu des engagements irakiens sur deux blocages dans le domaine agroalimentaire : l'embargo ESB. L'exportation de bovins vivants en Irak est désormais autorisée. Elle devra être étendue à l'ensemble des produits carnés. Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 9/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 ALGÉRIE Le textile attire la France. Les perspectives FOCUS LE MADE IN FRANCE EST AUSSI FRANCOLIBANAIS Dans la bataille du Made in France deux Libanais, Carlos Ghosn - le patron de l’alliance Renault-Nissan - et André Choulika - PDG de Cellectis, une société de biotechnologie pionnière dans l’ingénierie du génome -, ont été choisis pour mettre en oeuvre deux des 34 plans de la nouvelle France industrielle. Il s’agit, selon les propres termes du ministre du redressement productif, d’une « course contre la montre » censée positionner la France sur des secteurs stratégiques d’avenir au cours des 10 prochaines années. La mission des deux Libanais est de présenter d’ici à Noël à M. Montebourg une « feuille de route » visant à faire émerger les produits « Made in France » du futur. À Carlos Ghosn revient de mener la réflexion sur les véhicules à pilotage automatique, alors qu’André Choulika doit renforcer les positions françaises en matière de biotechnologies de synthèse et de thérapies cellulaires. Les plans seront financés par l’État qui devrait apporter sur la table 3,7 milliards d’euros, avec pour objectif que l’investissement privé prenne le relais. Chambre de commerce Franco-Arabe de relance de l’industrie textile en Algérie, notamment les importants investissements consentis au profit des entreprises publiques, attirent les entreprises françaises spécialisées qui ont déjà répondu aux appels d’offres internationaux lancés par les unités publiques en vue de l’acquisition de matériels. «La part décrochée par les Français dans ce domaine est de 30%», selon les déclarations de Slimane Boufrioua, directeur général de l’Algérienne des textiles (Texalg). D’autres appels d’offres sont en cours de publication et intéressent d’ores et déjà les entreprises françaises. d’Alger, pour la fabrication de transformateurs et de cellules moyenne tension de 36 KV de puissance. Le second contrat, conclu avec la Société algérienne des produits électromécaniques, entreprise privée installée dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, porte sur l’attribution d’une autre licence pour cette société afin qu’elle puisse fabriquer des cellules de distribution de moyenne tension 36 KV. Ces deux contrats devraient permettre, selon les propos de Christophe Begat, PDG de Schneider Electric Algérie, cité par l’APS, d’améliorer sa réponse aux besoins exprimés en matière de fabrication d’équipements de distribution d’énergie électrique. LIBAN Renault préfère le Maroc à la Roumanie. Renault a ouvert une deuxième ligne de production dans son usine de Tanger-Melloussa où seront notamment produites les Sandero low-cost, jusqu'ici fabriquées en Roumanie. L'usine qui jusqu'à présent produisait 100.000 véhicules par an, devra monter jusqu'à 340.000. La décision prise par le constructeur français de renforcer son site marocain plutôt que roumain a notamment été induite par les aides financières débloquées par le royaume : l'investissement de 1,1 milliard d'euros a été presque à moitié (47,6%) assumé par le gouvernement marocain. Schneider Electric décroche un important contrat. La filiale algérienne du groupe français Schneider Electric a signé, deux contrats de partenariat avec deux entreprises algériennes portant sur la fabrication locale d’équipements de distribution d’électricité. Le premier contrat porte sur l’attribution de deux licences au profit de l’entreprise privée Remelec, implantée à Rouiba dans la banlieue Liban : plate-forme régionale pour les entreprises françaises. La tour de la CMA CGM à Marseille a accueilli durant la deuxième quinzaine d’octobre une conférence organisée par la Chambre de commerce franco-libanaise (CCFL) sur les perspectives offertes aux entreprises françaises. Présent, à cette manifestation M. Patrice Paoli, ambassadeur de France au Liban, a brossé un tableau réaliste de la situation politique au Liban et des conséquences économiques, sociales et financières de la crise syrienne sur le pays du Cèdre, notamment reflétées par un recul de la croissance. Il a affirmé que l’inflation était maîtrisée, que le tourisme restait moribond mais avec de bonnes perspectives à terme. Par ailleurs M. Paoli a énuméré plusieurs « success stories » d’entreprises françaises sur le marché libanais, notamment sur le plan de la grande distribution, l’agriculture ou encore le bâtiment 4 nouveaux partenariats entre PME françaises et tunisiennes du numérique A l’occasion des premières rencontres de l’Alliance franco-tunisienne pour le numérique, qui se sont tenues à Paris le 23 octobre 2013, Nicole Bricq et Mongi Marzoug, ministre tunisien des technologies de l’information et de la communication, ont assisté à la signature de quatre nouveaux partenariats entre PME françaises et tunisiennes du numérique : - Quai des Orfèvres / Web2Com dans le domaine de la communication digitale, - Cynapsys / ACV Plus dans le domaine des logiciels d’éco-conception pour l’analyse du cycle de vie des produits, - Cassiopae / Oxia dans le domaine des progiciels destinés au crédit à la consommation, au leasing et à l’immobilier, - Vermeg / BSB France dans le domaine des logiciels financiers. L’Alliance franco-tunisienne pour le numérique (ANFT) vise à terme une cinquantaine de partenariats qui créerait plusieurs centaines d’emplois sur les deux rives de la Méditerranée. Un fond d’investissement de 30 millions d'euros a été créé en juillet dernier par le groupe Caisse des dépôts et la Caisse des dépôts et consignations de Tunisie. 40 ans Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 10/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 ARABIE SAOUDITE Thalès en bonne position. L’Arabie saoudite pourrait attribuer prochainement à Thales la modernisation de sa défense sol-air à courte portée, un contrat de plus de 2 milliards d’euros après lequel le groupe d’électronique court depuis dix ans. C’est, du moins, ce qu’espère depuis plusieurs semaines le groupe de défense Français. Même si la prudence est de mise et qu’il n’y allait pas que pour cela, la récente visite à Jeddah de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, où il devait notamment rencontrer son homologue saoudien, n’a fait que renforcer les espoirs. Thales joue gros dans cette partie qui a vu s’affronter Français, Russes, Allemands, et un tandem américano-norvégien. Ce sont en effet les missiles Crotale du groupe montés sur chars AMX30 (système baptisé «Shahine») qui équipent le pays depuis les années 80. Pour Thales, l’attente est d’autant plus forte que cela fait plus d’un an que les Saoudiens ont tranché en faveur de la technologie des Crotale de nouvelle génération qui équipent l’armée française. Un groupe saoudien pourrait entrer au capital de Doux. Le groupe saoudien Almunajem, spécialisé dans l’importation et la distribution de produits alimentaires et qui entend maintenir et, si possible, développer ses volumes de commandes et d’achat de volailles et de produits transformés à base de volailles, pourrait acquérir 25 % du capital du groupe Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012. Doux produit un million de volailles par jour et a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 650 millions d’euros. Il dispose de cinq sites de production en France, trois couvoirs et deux usines d’aliments, et compte quelque 2 400 collaborateurs. Nouveau contrat pour Alstom. Alstom a remporté un contrat de 170 millions d’euros en Arabie Saoudite pour équiper une importante centrale au fioul en projet. Il s’agit là d’un nouveau succès pour le géant industriel français déjà fortement implanté dans le royaume. Dans un communiqué, Alstom a expliqué avoir été sélectionné par le groupe coréen Hyundai Heavy Industries (HHI), chargé de la construction de la centrale électrique de Shuqaiq, pour lui fournir quatre groupes turbines-alternateurs à vapeur, d’une puissance de 720 mégawatts chacun. La mise en service de cette centrale est prévue en 2017. Située sur la rive droite de la mer Rouge, elle aura une puissance totale de 2 650 mégawatts, comparable à deux ou trois réacteurs nucléaires. Il s’agit d’un nouveau contrat important pour Alstom en Arabie saoudite, cinq mois après une commande de toute une série d’équipements pour les cinq tranches de la future centrale au fioul de Yanbu 3. La part de marché française au Maroc a été de 13,7 % à fin juin 2013 Selon l’Office des changes marocain, la France a retrouvé sa place de premier fournisseur du Maroc au terme du premier semestre 2013, après l’avoir cédée à l’Espagne à la fin de l’année 2012. Les exportations françaises et espagnoles se sont établies respectivement à 13,7 % et 13,1 % des importations totales du royaume. En glissement annuel, les importations marocaines en provenance de France ont progressé de + 6,4 %. Cette bonne performance française est essentiellement imputable à la hausse des ventes de blé (+ 31 %) et des pièces détachées pour véhicules industriels (+ 237 %). Le premier semestre 2013 a reflété, une nouvelle fois, la prépondérance des produits industriels dans nos exportations vers le royaume. Avec une part de 36 %, les « autres produits industriels » constituent, en effet, la première catégorie des ventes françaises au Maroc. Les principales composantes en sont : les produits textiles (24,5 %), les produits métallurgiques et métalliques (21,7 %) et les produits chimiques (17,9 %). Parmi nos importations en provenance du Maroc, les produits textiles ont représenté le premier poste (28% du total). Les « produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture » ont atteint 20 %, suivis des « matériels de transport » (19 %) et des « équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique » (14 %). A noter que sur les 12 derniers mois de l’année (de juillet 2012 à juin 2013), les ventes françaises à destination du royaume ont dépassé le pic atteint sur l’ensemble de l’année 2008 (4,4 Mds EUR contre 4,2 Mds EUR). Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 11/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 ENERGIE & PÉTROLE Energie : Est-il possible de concilier besoins et climat ? FOCUS CHYPRE Moins de gaz que prévu Le ministre chypriote de l’Énergie, George Lakkotrypis, a annoncé à la mi-octobre que les réserves du gisement de gaz naturel au large de Chypre sont inférieures d’un tiers aux premières estimations mais restent « substantielles ». Le forage d’exploration entamé en juin par le groupe américain Noble Energy sur le gisement du bloc 12 baptisé Aphrodite 1, au sud de l’île méditerranéenne, a ainsi évalué sa taille entre 100 et 170 millions de m3, avec une évaluation moyenne de 140 millions de m3. Il s’agit d’un nouveau contretemps pour le pays au bord de la faillite, dans la mesure où les premières estimations obtenues après une opération de prospection en 2011 évoquaient un gisement de 176 millions à 226 millions de m3, avec une évaluation moyenne de 200 millions de m3. Les Chypriotes comptent en effet sur leurs réserves en hydrocarbures pour se sortir d’une crise qui les a obligés à recourir au printemps à un plan de sauvetage financier de 10 milliards d’euros assorti de conditions draconiennes. Toutefois, la commercialisation du gaz chypriote ne débutera pas avant 2020. Le Congrès mondial de l’énergie, qui s’est tenu au début du mois d’octobre à Daegu, en Corée du Sud, s’est attaché à trouver une réponse à la question de savoir s’il était possible d’étancher la soif d’énergie de bientôt neuf milliards d’habitants à un coût supportable et sans aggraver le dérèglement du climat. Cette question constitue en effet l’équation la plus délicate que doivent résoudre les politiques énergétiques à travers le monde. «Aujourd’hui, moins d’un tiers des sept milliards d’habitants de la planète consomme les deux tiers de l’offre énergétique. (...) Mais d’ici à 2050, neuf milliards d’humains aspireront à une vie prospère, ce qui va mécaniquement tirer la demande de toutes les énergies à la hausse », a ainsi rappelé Khalid al-Falih, PDG de la compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco, lors de ce même congrès. Selon les calculs du Conseil mondial de l’énergie (WEC), organisateur de cet événement d’envergure (plus de 7 000 participants), la demande mondiale d’énergie, poussée par cette pression démographique et l’urbanisation croissante des pays en développement, devrait augmenter de 27 à 61 % d’ici à 2050, selon les efforts accomplis pour lutter contre le changement climatique. Cela pose un gros problème d’investissements. « Au cours des deux décennies qui viennent, l’investissement cumulé dans l’énergie est estimé à environ 40 000 milliards de dollars. C’est autant que les PIB annuels de la Chine, de l’UE et des États-Unis combinés », a encore souligné le PDG d’Aramco. Le WEC a fait ses propres comptes, qui montrent que la hausse de la demande mondiale d’électricité nécessiterait à elle seule 19 000 milliards de dollars dans un scénario plus sobre et 25 000 milliards de dollars dans un scénario plus énergivore. En outre, si la couverture des besoins nécessite de développer rapidement les énergies renouvelables et les économies d’énergies qui capteront une grosse part de cette immense facture, les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) garderont un poids incontournable, en raison surtout de la demande liée aux transports et devraient encore représenter entre 59 % et 77 % du bouquet énergétique mondial en 2050, contre plus de 85 % aujourd’hui. Maroc : Kosmos Energy cède ses parts à British Petroleum Algérie : renforcer la coopération entre producteurs et consommateurs de gaz L'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain a annoncé la cession des parts d'intérêts de son partenaire, la société Kosmos Energy, à la société pétrolière British Petroleum (BP). Au terme de ces transactions, Kosmos (opérateur) détient 30% des parts d'intérêts à Essaouira, 29,925% à Foum Assaka et 30% à Taghazoute. Pour sa part, BP détient, respectivement dans ces sites, 45%, 26,325% et 45%, alors que l'ONHYM détient 25% dans chacun des sites, une part prévue normalement par le Code des hydrocarbures. De son côté, Pathfinder possède 18,750% du site de Foum Assaka. Au cours d’un déplacement en Corée du Sud, le PDG de la société nationale des hydrocarbures (SONATRACH) Abdelhamid Zerguine a souligné la nécessité de renforcer la coopération entre les producteurs de gaz et pays consommateurs afin d' assurer un développement harmonieux du marché et de garantir la sécurité de l'approvisionnement. Selon M. Zerguine, qui a souligné la nécessité de juste partage des risques entre les importateurs et les exportateurs, cet équilibre doit tenir compte de l'évolution des marchés du gaz et de l'incertitude dans l'industrie du gaz. 2ème Forum économique Euro-Arabe 20 & 21 Nov. 2013 à Amman Faites partie de la délégation de la CCFA contactez: email: fahed@ ccfranco-arabe.org Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 12/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 Pétrole : les cours s’envolent Le Sahara Blend algérien à USD 112,95 FOCUS QATAR Réduction de la dépendance aux hydrocarbures Grâce à la forte augmentation de la capacité de production de gaz entre 2005 et 2011, le Qatar a bénéficié d’une capacité de résistance à la crise financière internationale : le PIB a ainsi été multiplié par plus de 4 depuis 2005. En décidant la mise en place d’un moratoire sur l’exploration et l’exploitation du champ de North Field, à partir de 2011 et au moins jusqu’en 2014, les autorités ont engagé une politique volontariste de réduction de la part des hydrocarbures dans l’économie. Depuis 2011, l’objectif est de stabiliser la production du secteur des hydrocarbures à court terme, ce qui s’est traduit par un ralentissement du PIB. Le FMI estime que la croissance a atteint 6,6% en 2012 et pourrait être de 5,2% en 2013. Dès lors, la croissance sera tirée par un ambitieux programme d’investissements publics centré sur les infrastructures (environ 200 Mds USD sur la décennie, soit 100% du PIB) conformément au plan à long terme « Qatar National Vision 2030. Le cours moyen du Sahara Blend s’établissait à 112,95 dollars en septembre contre 111,87 dollars au mois d’août. Le prix du pétrole de la mer du Nord (Brent) continue de son côté de croître aussi (+4,3 % après +2,3 %), à 114,9 $ le baril. Selon le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’évolution des cours du brut, notamment des pétroles légers, durant le troisième trimestre, ayant pris fin en septembre est à mettre sur le crédit de divers facteurs. L’amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et en Chine explique en partie les récents mouvements. L’Opep évoque également la hausse de la demande asiatique, plus particulièrement chinoise, qui s’est L'AIE RELÈVE SES PRÉVISIONS L'Agence internationale de l'énergie(AIE) a relevé ses estimations pour la demande pétrolière mondiale en 2013 et 2014, en raison de la reprise économique en Europe, tandis que la production d'or noir hors Opep ne cesse parallèlement de grimper. Dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier, l'AIE dit désormais tabler sur une consommation pétrolière mondiale de 91 millions de barils par jour cette année, soit une croissance d'environ 1 mbj ou 1,1%, alors qu'elle prévoyait 90,9 mbj en septembre. Pour 2014, elle anticipe 92,1 millions de barils par jour, contre 92 mbj en septembre, ce qui correspond toujours à une demande supplémentaire de 1,1 mbj ou 1,2%. Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org 2ème Forum économique Euro-Arabe 20 & 21 Nov. 2013 à Amman assortie à la reconstitution des stocks hivernaux en Asie. Les plans de stimulus monétaires lancés par la Réserve fédérale américaine ont aussi favorisé, selon le cartel, les flux financiers induisant une multiplication des activités spéculatives. Toutefois, le pool pétrolier précise qu’au cours de la 2e moitié du mois de septembre, les cours du brut, notamment du panier Opep, ont connu une déflation à mesure que les tensions géopolitiques et les craintes sur l’approvisionnement commençaient à s’estomper. USD 750 Mds investis en 2014 Selon une étude de l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN), les investissements pétroliers en exploration et production pourraient croître de 8% dans le monde en 2014 après une hausse d'environ 11% en 2013. D'après les estimations de l'organisme public de recherche, ces investissements atteindraient 750 milliards de dollars l'année prochaine, après 694 milliards en 2013, dans un contexte de prix du baril de Brent attendu toutefois en repli, autour de 100 dollars en 2014 contre 108 à 110 dollars estimés pour cette année. Quant au marché mondial de la géophysique, il pourrait également croître de 8% en 2014 après une hausse de 12% en 2013 ; le forage à terre et en mer augmenterait de 6% après +9% en 2013 et la construction offshore de 6% après +12% en 2013. Les investissements dans le raffinage devraient pour leur part quasiment stagner, à près de 71 milliards de dollars l'an prochain contre 70 milliards cette année. Faites partie de la délégation de la CCFA contactez: email: fahed@ ccfranco-arabe.org Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 13/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 MONDE ARABE MAROC La Loi de finances 2014 devant le parlement. Les deux chambres du Parlement ont commencé à examiner le projet de Loi de Finances pour l'année 2014, ainsi que les documents et rapports l'accompagnant. Ce PLF 2014, qui prévoit la création de 17.975 postes budgétaires, estime le montant total des charges à 367,201 milliards de dirhams, contre FOCUS 358,202 MMDH en 2013, soit une augmentation de 2,51 %. En revanche, le montant des CCG recettes du Budget général s'établit, pour sa USD 10 Mds pour stimuler part, à 264,43 MMDH en 2014 contre 283,5 MMDH en 2013, soit une diminution de l'industrie des engrais 6,73%. Les charges s’établissent, respectivement, à 306,168 MMDH pour le budget généLa capacité de production de l'industrie des engrais du CCG devrait ral, 3,090 MMDH pour les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA) et augmenter de 47% pour atteindre 57,942 MMDH pour les comptes spéciaux du 46,6 millions de tonnes d'ici 2018, Trésor. Les dépenses de fonctionnement en avec l’injection de 10 milliards de 2014 sont, quant à elles, de l'ordre de 199,353 dollars pour stimuler de nouveaux MMDH et les dépenses d’investissement sont projets. La Gulf Petrochemicals and Chemicals Association (ACPG) de l'ordre de 49,502 MMDH, alors que les dépenses de la dette amortissable et de la dette , a déclaré que l' industrie des flottante avoisinent les 57,3 MMDH. Enfin, engrais du CCG allait également les programmes d'investissement des entrepriencourager le développement des ses et établissements publics (y compris ceux énergies renouvelables, ce qui pourrait aider à relever les défis des du Fonds Hassan II pour le développement matières premières dans la produc- économique et social) s'élèvent globalement, pour l'année 2014, à 126,69 milliards de dirtion d'engrais, en particulier pour le gaz naturel . En 2012, la capacité hams environ. de production d'engrais du CCG a été d'environ 31,4 millions de tonDUBAÏ nes. Elle devrait croître de dix pour cent par an au cours des cinq proInauguration de la première phase du chaines années. mégaprojet solaire. Dubaï, qui cherche à diversifier ses sources d’énergie, a inauguré la première phase de son parc Mohammad ben Rached al-Maktoum pour l’énergie solaire, un mégaprojet qui aura à terme une capacité de 1 000 mégawatts (MW) pour un coût total de 12 milliards de dirhams (3,27 milliards de dollars). Selon l’agence officielle WAM, la première centrale du Parc, basé à 30 kilomètres de la ville, a une capacité de 10 MW. Le parc devrait couvrir une superficie de 40 km2 et avoir une capacité totale de 1 000 MW, selon ses promoteurs. Une fois achevé, il matérialisera l’objectif du Conseil suprême pour l’énergie qui est de réduire la dépendance énergétique de Dubaï vis-à-vis des combustibles fossiles, notamment le gaz. L’énergie solaire devait couvrir 1 % des besoins de l’émirat en 2020, puis 5 % à l’horizon 2030. Dubaï : centre de l’économie islamique d’ici à 2016. L’émirat de Dubaï, qui est déjà parvenu à se hisser, au niveau mondial, au rang de plateforme de transport aérien et de zone de transit commerciale majeures, ainsi que comme centre financier régional incontournable, a annoncé un plan ambitieux visant à se positionner en centre principal pour l’économie islamique d’ici à trois ans. Le gouvernement veut tirer profit de l’économie mondialisée de biens et services conformes à la charia, estimée à 8 000 milliards (mds) de dollars (5 900 mds d’euros) et un taux de croissance annuel de de 10 à 15 %, pour une population mondiale de 1,6 milliard de musulmans. Le Comité suprême pour le développement de l’économie islamique, qui comprend les produits alimentaires halal ainsi que le tourisme, MOAN : l’Escwa annonce une croissance de 1,8% pour 2013 Le liban et la Syrie restent à la traîne L’Escwa a prévu une croissance du PIB à 1,8 % pour 2013 avec respectivement 2,6% et 4,4 % pour le Maghreb et les autres économies arabes . Ces prévisions pour 2013 maintiendraient le Liban comme économie la plus lente parmi les pays arabes à l’exception de l’économie syrienne qui devrait se contracter de 7,1 % en 2013. Selon l’Escwa, les remous régionaux ont largement impacté l’économie libanaise, principalement le secteur du tourisme et les flux de capitaux, principaux moteurs de la croissance libanaise. L’Escwa a estimé que la confiance du consommateur et le sentiment des investisseurs demeuraient faibles en 2013, en raison des instabilités internes qui subsistent. En parallèle, le rapport a souligné que le nombre croissant de réfugiés syriens au Liban entraînait des conséquences significatives sur le tissu socioéconomique du pays. Pour l’Escwa, relever ces défis demeure le challenge le plus important pour les autorités libanaises. Le niveau élevé de réfugiés syriens au Liban ayant déjà mis les finances publiques à rude épreuve. En parallèle, l’institution a prévu un indice des prix à la consommation (IPC) à 5,2 % en 2013 contre un taux de 6,6 % en 2012 et en comparaison à des taux d’inflation de 4,8 % pour les pays de la région et de 9 % pour les économies du Maghreb Chambre de commerce Franco-Arabe 40 ans Votre partenaire économique & commercial CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 14/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 la culture, l’éducation, les instruments financiers et les assurances conformes à la charia, a expliqué que son plan était basé sur la mise en place des organes de réglementation et des lois requises pour développer ce secteur. ALGERIE FOCUS LIBAN Baisse sensible de l’excédent commercial. Au cours des neuf premiers mois de 2013, l'Algérie a affiché un excédent commercial de 8,16 milliards de dollars, contre 17,42 Salamé pour une milliards de dollars à la même période de monnaie arabe unique 2012, marquant une baisse de 53,12 %, selon le Centre national des douanes de Au cours d’un discours à l'Informatique et des Statistiques (CNIS) qui l’Université Saint-Joseph (USJ), à attribue cette baisse à « un plus de 7 % de l’occasion du lancement de baisse des exportations ». Les exportations ont l’Institut supérieur d’études bancai- été de 49,49 milliards de dollars, contre 53,63 res (ISEB), le gouverneur de la milliards de dollars durant la même période de Banque du Liban (BDL), M. Riad référence, en baisse de 7,7% et les importaSalamé, a déclaré que « L’absence tions se sont élevées à 41,33 milliards de dold’une monnaie arabe unique et lars durant la période allant de janvier à sepreconnue internationalement rend tembre dernier, contre 36,20 milliards de dolla région vulnérable, surtout pour lars durant la même période de référence, en les pays non pétroliers ». A l’appui hausse de 14,16%. de cette déclaration, M. Salamé a passé en revue le rôle des banques internationales depuis la crise des EAU subprimes aux États-Unis en 2008. « Comme le dollar est une monnaie Priorité à l'énergie, l'eau et la nourriutilisée et reconnue dans une ture. Le directeur de l'énergie et des questions grande partie du monde, la Réserve du climat des EAU, Dr Al Thani Zeyoudi, a fédérale américaine a pu injecter de déclaré lors du Congrès mondial de l'énergie, l’argent dans son économie pour que les secteurs de l’énergie, de l'eau et de la sauver les banques sans causer de nourriture représentent le plus grand défi que grande inflation », a-t-il ainsi expli- la nation doit affronter. « Les Emirats Arabes qué. Selon lui, une monnaie arabe Unis attachent une grande importance à la permettrait d’accroître les échanges question de l'énergie, de l’eau- et de la nourrirégionaux, le mouvement des capi- ture, et cela se reflète dans notre collaboration taux et les investissements. avec le président de la 67e Assemblée générale de l'ONU dans l'organisation d'un débat thématique de haut niveau sur l'énergie et l'eau en mai prochain », a notamment déclaré le Dr Al Zeyoudi ARABIE SAOUDITE Taux d'inflation modéré. Les autorités ont des raisons d’être satisfaits des récents résultats de l’économie nationale qui a engrangé des revenus pétroliers en hausse et affiché des indicateurs économiques solides. Ces résultats sont dus à la hausse des prix du pétrole couplée à une augmentation des niveaux de production résultant des tensions géopolitiques régionales. En conséquence, la masse monétaire a augmenté de 8,4 pour cent au cours du mois d’août sur une base annuelle, s'élevant à SR 307.6 milliards. Le point culminant du mois a été la croissance considérable en dépôts d'épargne, conséquence de la suppression des taux d'intérêt et de l'élan haussier du marché boursier local. Dans le même temps, les prix à la consommation ont été contenus et le taux d'inflation de référence a enregistré une hausse annuelle de 3,5 pour cent au cours de ce même mois d’août. TUNISIE Léger mieux pour le tourisme. Les recettes en dinars du tourisme en Tunisie ont connu une hausse de 2,3% sur les neuf premiers mois en 2013, par rapport à la même époque de 2012, mais restent loin de leur niveau prérévolutionnaire, selon le ministère du Tourisme. A l'issue de la haute saison estivale, le nombre de nuitées dans les hôtels tunisiens reste inférieur de 1,4% par rapport à la période de janvierseptembre 2012 et de 15,7% par rapport à 2010, l'année de référence, selon les chiffres du ministère. La Tunisie s'était fixé pour objectif fin 2012 que le tourisme, qui a souffert de l'instabilité déclenchée par la révolution CCG : proposition d’un visa de tourisme unique Le Secrétaire général des Chambres de Commerce et d'Industrie (FGCC Chambers) de la Fédération de Conseil de coopération du Golfe (CCG) a proposé aux membres de la fédération l'introduction d'un visa de tourisme unique de type Schengen. La proposition est basée sur une étude effectuée par la FGCC qui met en avant les avantages économiques d’une telle ouverture touristiques pour tous les membres du CCG. «L'introduction d’un tel visa aura des avantages impressionnants pour l'économie du Golfe et stimulera les revenus de leurs citoyens, tout en préservant la souveraineté de chaque Etat", précise notamment le rapport qui ajoute que le système de visa unique déjà institué pour les Émirats arabes unis, Oman et le Qatar a démontré l’intérêt d'une telle expérience. 2ème Forum économique Euro-Arabe 20 & 21 Nov. 2013 à Amman Faites partie de la délégation de la CCFA contactez: email: fahed@ ccfranco-arabe.org Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 15/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE FOCUS MAROC L'octroi de visas par l'Union Européenne aux Marocains va être facilité La Commission européenne annonce, le 4 octobre 2013, son intention "d’entamer des négociation avec le Maroc en vue de faciliter la délivrance de visas" de court séjour. Ceci, dans le cadre du partenariat pour la mobilité, signé en juin 2013. Parmi ces mesures, la Commission propose notamment de réduire le nombre de preuves documentaires à fournir à l’appui d’une demande. Pour Cecilia Malmström, commissaire chargée des Affaires intérieures, cette initiative devrait,"renforcer le développement économique et social et la compréhension mutuelle entre nos pays et nos citoyens". Si le Conseil de l'UE adopte la proposition, des pourparlers seront mis en place avec les autorités marocaines. N° 80 > Octobre 2013 de décembre 2010-janvier 2011, revienne dès 2013 au niveau précédent la révolution. Toutefois, le gouvernement a reconnu en juin que cet objectif ne serait pas tenu, la reprise ayant été affectée par la multiplication des crises politiques et l'incertitude politique d’un pays toujours privé de Constitution et d'un calendrier électoral près de trois ans après la révolution. gaz non-conventionnels (en particulier aux Etats-Unis et au Canada) ne devrait pas remettre en cause ce modèle économique en raison de la hausse de la demande (notamment en Asie) et du faible coût de production du gaz qatarien. Le secteur a aussi été mis à mal par la crise économique en zone euro, son principal marché. Le ministre du Tourisme Jamel Gamra avait indiqué fin septembre que la clientèle européenne, plombée par un repli massif des Français (-22%), était en baisse de 3,6% sur la période janvier-août, alors que celle du Maghreb était en hausse de 15,5%. Introduction des noms de domaine web en arabe. Le régulateur mondial d'internet a QATAR Des performances remarquables tirées par le GNL . La forte croissance (15% par an sur la période 2007-2011) de l’économie du Qatar a été portée par l’augmentation rapide de la production gazière, de 27 Mds m3 en 2001 à 157 Mds m3 en 2012 (soit 4,7% de la production mondiale) et d’un effet prix. Le Qatar détient le premier rang mondial pour la production (77 MT/an, soit 31% de la production mondiale) et l’exportation de GNL. La production de pétrole (734.000 b/j auquel il convient d’ajouter 1.200.000 b/j de condensats de gaz soit 2% de la production mondiale) enregistre une hausse nettement moins dynamique tirée exclusivement par les condensats de gaz. Le Qatar joue aussi un rôle pionnier dans la production de carburant liquide à partir de gaz (Gas To Liquid). L’augmentation de la production de MOAN annoncé l'apparition prochaine sur le réseau des premiers noms de domaine dans les écritures arabe, chinoise et cyrillique. « Cela arrive, c'est le changement le plus important sur internet depuis son lancement », a salué Akram Atallah, de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), une agence indépendante chargée de réglementer au niveau mondial les noms de domaine internet. « Dans les semaines et les mois qui viennent, il y aura de nouveaux noms de domaine en ligne venant de tous les coins de la planète », a-t-il poursuivi, cité dans un communiqué du régulateur basé en Californie. Le principe d'adresses se terminant par les mots en chinois pour "jeu", en arabe pour "réseau" ou "toile" et en cyrillique pour "site" et "en ligne" a été approuvé, et d'autres devraient suivre rapidement, a précisé l'Icann. A l'heure actuelle, seuls 22 termes dits « domaines de premier niveau générique » (generic Top-Level domains), les extensions suivant le point dans un nom de domaine, existent, majoritairement dérivés de l'anglais, comme ".com", ".gov" ou ".net". Repères Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfrancoarabe.org L’indice moyen des marchés financiers de la zone MOAN s’est apprécié de 6,4% au cours des six premiers mois de l’année 2013. C’est à Damas (49,3%), à Dubaï (37%) et à Abu Dhabi (35%) qu’il a été le plus dynamique. C’est à Bagdad (6,4%), à Beyrouth (12,2%) et au Caire (13%) qu’il a le plus baissé. D’après l’« International Air Transport Association », le bénéfice cumulé des compagnies aériennes du Moyen-Orient serait appelé à passer de 0,8 Md USD en 2012 à 1,6 Md USD en 2013. Selon les chiffres publiés par ERNST & YOUNG, c’est à Dubaï (86%), à Abu Dhabi (80%) et à La Mecque (80%) que le coefficient moyen d’occupation des chambres d’hôtel a été le plus élevé au cours du premier semestre 2013. C’est au Caire (31%), à Manama (45%) et à Beyrouth (58%) qu’il a été le plus faible. D’après les données publiées par l’IATA, le trafic « passagers » des compagnies du Moyen-Orient a augmenté dans des proportions voisines de 12% entre le premier semestre 2012 et le premier semestre 2013. Quant à leur coefficient d’occupation des sièges, il s’est établi à 78% au cours du premier semestre 2013. 2ème Forum économique Euro-Arabe 20 & 21 Nov. 2013 à Amman Faites partie de la délégation de la CCFA contactez: email: fahed@ ccfranco-arabe.org Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 16/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 ACTIVITÉS DE LA CCFA « Modifications de la loi sur les hydrocarbures en Algérie et les évolutions des pays arabes » A l’invitation de la Chambre de commerce Franco-arabe, Maître Mehdi HAROUN, avocat aux barreaux de Paris et d'Alger, Associé de King & Spalding à Paris, vice-Président du Conseil de l'arbitrage franco-arabe, accompagné de Maître Nora Djeraba, avocate spécialisée en énergie chez King & Spalding, ont donné le mercredi 30 octobre, lors d’un petitdéjeuner à la Maison des Polytechniciens à Paris, une conférence sur le thème : « Modifications de la loi sur les hydrocarbures en Algérie et les évolutions des pays arabes ». Cette rencontre a réuni, autour du Secrétaire général de la Chambre de commerce francoarabe, Dr. Saleh Al-Tayar, des membres du Conseil d’administration et cadres de la CCFA, une cinquantaine d’hommes d’affaires, des chefs d’entreprises et des spécialistes des relations franco-araLa loi de 2013 bes. apporte des modicette conférence, Dr Alfications substan- Ouvrant Tayar, a souligné l’importance de tielles, mais sur- ce secteur dans les économies des tout elle introduit pays arabes et l’impact de tout changement législatif dans ce des nouveautés domaine à la fois sur les éconoau niveau de mies de ces pays, le développel’exploitation du ment des investissements étrandans ce domaine ainsi que gaz non conven- gers leurs partenariats avec les pays tionnel voisins. Avant de passer la parole à Maître Mehdi Haroun, il a transmis les excuses du président de la CCFA, M. Hervé de Charette, qui n’a pas pu assister à cette rencontre pour des raisons personnelles urgentes. Prenant la parole, Maître Mehdi Haroun a choisi d’articuler son intervention autour de deux axes. Il a retracé dans un premier temps le contexte historique de la législation algérienne sur les hydrocarbures avant d’énoncer et ensuite d’expliquer les 12 mesures de la nouvelle loi qui « attend toujours son décret d’application ». Retraçant l’évolution historique de la législation algérienne sur les hydrocarbures, Maître Haroun a pris soin de prendre pour repère une date importante, celle du régime mis en place en 1986 « destiné à booster les investissements étrangers dans ce secteur ». Rappelant que les richesses du sous-sol algérien appartiennent à l’Etat, Maître Haroun a indiqué que sous l’empire de la loi de 1986, la Sonatrach avait le monopole de l’exploitation de ces richesses avec toutefois la possibilité pour elle de créer des partenariats avec des entreprises étrangères. « Des partenariats qui pouvaient prendre la forme de trois types de contrats » a-t-il indiqué, les contrats de partenariat, les contrats de partage de production et les contrats de service à risque. Certes pour Maître Haroun, la loi de 1986 a permis de booster l’activité pétrolière en Algérie, « puisqu’elle a permis la signature de nombreux contrats d’investissements étrangers ». Mais malheureusement le pays a connu une période très difficile dans les années quatre vingt dix, ce qui a freiné un peu les investissements étrangers, et « la nécessité de donner un nouveau souffle se faisait sentir dès les années 2000 » a-t-il indiqué. Puisque le constat était simple : « sans de nouveaux investissements dans la recherche et l’exploitation pétrolières, l’Algérie, pour faire face à son développement économique, deviendrait dans une période très courte, en 2026, un pays importateur de pétrole », D’où une nouvelle loi en 2005. Une loi qui s’inspirait du modèle américain et qui a mis la société Sonatrach, la deuxième société pétrolière au monde et la première en Afrique, au même niveau que les autres entreprises étrangères en lui permettant notamment, d’entrer en compétition avec les autres sociétés pour obtenir des concessions et des blocs. Mais cette loi permettait aussi à la Sonatrach, pour les blocs stratégiques, de prendre une participation de 30%. Cette loi, innovante pour l’Algérie, selon Maître Haroun, a surtout enlevé à la Sontrach « sa casquette de régulateur » qui était désormais confié à des entités administratives, dites indépendantes, et c’est à cette époque que l’on a créé l’Agence Al-Naft. Parmi les autres nouveautés de cette loi de 2005, souligne-t-il, le remplacement des contrats « de partage de production » par les contrats dits « de recherche et d’exploitation pétrolière », ce qui don- Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 17/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 nait la possibilité à une société étrangère d’avoir un bloc à 100%. Finalement cette loi qui a été beaucoup critiquée et que l’on disait « qu’elle vendait le pays et ses ressources » n’a jamais été appliquée. Il y a eu, certes, une ordonnance mais pour modifier certaines dispositions de la loi de 2006 qui elle-même a été adoptée pour modifié la loi de 2005. Toujours est-il que l’on avait un système en perpétuel changement créant une instabilité juriAlors que le dique ; « du contrat de partage de production, on est passé à un Maroc développe système de concession, puis on l’exploration de a enlevé certaines dispositions son offshore, l’on de la loi de 2005 pour obliger la Sonatrch à participer à tous les constate qu’en blocs » et donc interdisant à Tunisie, et en nouveau à toute société étranLibye il n’y a pas gère de détenir un bloc à 100%. de réels changeSous l’empire de la loi de 2006, il y a eu 3 appels d’offres a indiments dans la Maître Haroun, avec peu de législation sur les qué participants et 9 blocs seulement hydrocarbures ont été octroyés, en majorité à la Sonatrch. D’où à nouveau l’urgence de prendre des mesures radicales pour arriver à un système plus attractif pour les compagnies étrangères. Ce fut l’objet de la loi de 2013. Une loi adoptée sans débat ni consultations « ce qui est regrettable » a-t-il dit. Cette nouvelle loi qui comporte 12 mesures apporte des modifications substantielles, mais surtout elle introduit des nouveautés au niveau de l’exploitation du gaz non conventionnel. Aujourd’hui l’Algérie est peutêtre « l’un des premiers pays au monde qui a instauré dans son arsenal des dispositions spécifiques pour le développement des sources non conventionnelles » a-t-il souligné. Après ce chapitre historique, Maître Haroun, est passé à l’explication des mesures de la nouvelle loi de 2013. Il a notamment souligné les « assouplissements des conditions d’exercice des activités de prospection, de recherche et d’exploitation, avec la possibilité désormais de proroger la période d’exploration pour les travaux de délimitation à deux ans au lieu de six mois auparavant, et la flexibilité sur les rendus. Il a exposé les nouvelles dispositions spécifiques à la prise en charge de la recherche et de l’exploitation et la révision de la méthode de détermination du taux de la TRP qui est désormais basée sur la rentabilité du projet. Enfin il a souligné l’obligation faite à toute personne de s’associer à la Sonatrach pour l’exercice des activités de transformation des hydrocarbures et de raffinage. Pour finir Maître Haroun, a exploré la législation sur les hydrocarbures dans les pays arabes voisins de l’Algérie. Il a notamment indiqué que le Maroc développe l’exploration de son offshore, soulignant au passage que les ressources estimées étaient importantes. En ce qui concerne la Tunisie, il a indiqué qu’il n’y avait pas de réel changement dans la législation tunisienne et que l’approche dans ce pays restait contractuelle. Enfin pour la Libye, « le contexte politique ne permet pas d’envisager de changements sur la loi d’hydrocarbures » a estimé Maître Haroun. Remerciant, cette intervention méthodique, claire et intéressante, le Secrétaire général de la Chambre de commerce franco-arabe a conclu cette rencontre en soulignant le potentiel économique dans les pays arabes et tout spécialement dans ce secteur stratégique. Il a invité les entreprises françaises à explorer ce marché dans son ensemble en portant un regard particulier sur le secteur de la sous-traitance qui peut-être un marché très compétitif et avantageux pour les PME-PMI. La CCFA, un outil efficace à la disposition des régions françaises ! Dans le cadre de la volonté de la Chambre de Commerce Francoarabe d'intensifier ses relations avec les CCI régionales et de faire connaître aux représentants des pays arabes les avantages et les opportunités d'affaires des régions françaises, et suite au succès de la visite organisée en juin dernier à Lyon, la CCFA organise un déplacement à Strasbourg du 2 au 4 décembre prochains. CCFA par le Président et le Secrétaire Général, la délégation des CCI ALSACE Conduite conseillers commerciaux près des ambassades arabes à Paris partici- pera à des réunions de travail avec la CCI de la Région Alsace, le Conseil Régional : elle profitera de l’occasion pour aller sur le terrain et visiter deux entreprises fleurons de la Région, sans oublier de passer par le Parlement européen. Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 18/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 Participation active de la Chambre de commerce Franco-Arabe au Salon CLASSE EXPORT 2013 Redonner confiance aux exportateurs français et les aider à définir une stratégie de croissance à l’international, tels étaient les objectifs affichés de la 6ème édition du Salon Classe Export qui s’est déroulé le 10 octobre 2013 au Cnit – La Défense Economistes, analystes financiers, banques, et institutions publiques ou privées, des experts en fonds d’investissement et fonds propres, systèmes d’assurance prospection, crédit d’impôt export… étaient présents aux côtés des chefs d’entreprises et entrepreneurs pour explorer les leviers de croissance à l’international, repérer les secteurs porteurs à l’étranger, évaluer les outils à dispodes entreprises qui peuvent les Hervé de Charette: sition aider pour se lancer sur des marchés « la crise qui lointains… Voilà en quelques mots le secoue certains but moteur de cette journée d’action pays du proche et de la nouvelle édition du Salon moyen-orient n’est Classe Export. 3502 visiteurs, 2848 rendez-vous professionnels, 2302 pas spécifique au en conférences, tel est le Monde arabe, car auditeurs bilan de l'édition 2013. ses causes peuvent Chambre de Commerce Francoêtre partout dans le La Arabe était présente à cette rencontre Monde»... « c’est à travers la participation de son préla France qui est sident, M. Hervé de Charette, à un débat sur le thème « où exporter en attendue sur ces marchés…Il faut y 2014 ? Risques et opportunités des pays en croissance », comme à traaller». vers la conférence donnée par son directeur exécutif Mme Fahed Neirouz et son directeur des Relations extérieures, Eric Hélard, sur le thème "Comment et pourquoi approcher les pays du Golfe", et enfin, à travers son stand animé par ses cadres, qui ont distillé les bons conseils et les réponses aux nombreux visiteurs en quête d’information sur ce monde en pleine crois- sance. Lors de la conférence animée par le directeur exécutif et le directeur des relations extérieures, M. Eric Hélard a indiqué que les pays du Golfe cherchaient « un second élan économique en investissant dans des grands projets d’infrastructure, mais aussi dans le tourisme, l'éducation et les grandes écoles ». Il a estimé que les PME et PMI françaises pouvaient se positionner sur ce marché où plus de 2000 Mds de$ sont engagés dans les travaux d'infrastructures, comme elles pouvaient aussi se positionner sur les marchés de la sous-traitance où elles ont un savoirfaire réputé. Axant son intervention sur les modalités pratiques et les éléments qui participent à la réussite d’un projet, Mme Fahed a conseillé aux entrepreneurs et chefs d’entreprises de « bien définir leurs projets, de ne pas hésiter à demander conseil sur place auprès des autorités et agences crées spécialement pour aider les investisseurs étrangers comme la « SAGIA » en Arabie Saoudite, ou l’«Economic Development Board» à Bahreïn. Elle a par ailleurs souligné l’importance du choix de l’associé ou de l’agent sur place, puisque c’est lui qui va suivre les affaires, régler les formalités et finalement « introduire l’entreprise ou présenter le projet sur ces marchés » a-t-elle notamment dit. Lors du débat télévisé qui a vu la participation de Bruno Durieux Ancien ministre, président du Comité national des Conseillers du Commerce Extérieur de la France, Thierry Willième, Président GE Capital France, MicheL Martinez, Chef économiste Société Générale et Ludovic Subran, Chef économiste Euler Hermes, le président de la CCFA, M. Hervé de Charette, a indiqué que « lorsqu’on cherche où aller pour chercher la croissance aujourd’hui, on constate qu’il faut aller à l’étranger, et parfois sur des marchés lointains » ; Il a souligné que la croissance des pays du Maghreb était assez élevée et que la présence des entreprises françaises était forte alors que dans les pays du golfe cette présence était plutôt faible malgré le fort potentiel de ce marché ». Par ailleurs, M. de Charette a estimé que la crise qui secoue certains pays du proche et moyen orient n’était pas spécifique au Monde arabe, car ses causes peuvent être partout dans le monde. Il a souligné qu’une bonne partie du Maghreb n’était pas touchée par le « printemps arabe » et que les pays du Golfe jouissent d’une totale stabilité et d’une formidable prospérité, ajoutant, même en Egypte « les affaires continuent malgré la crise et il y a une incroyable vitalité ». Par ailleurs M. de Charette à indiqué que « c’est la France qui est attendue sur ces marchés…Il faut y aller et nous travaillons pour y emmener le maximum d’entreprises ». Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 19/20 NEWSLETTER Franco-Arabe CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE N° 80 > Octobre 2013 La Chaermbre de Commerce Franco-arabe au 1 Forum d'Affaires Economiques « Gagnez dans le Golfe » à Lille La Chambre de Commerce Franco-arabe participait mardi 22 octobre à Lille au 1er Forum d'Affaires Economiques « Gagnez dans le Golfe » organisé par la CCI Nord de France. Cette manifestation consacrée essentiellement aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et au Koweït a connu un réel succès tant par la qualité de ses intervenants que par la présence de très nombreux chefs d’entreprises de la région Nord-Pas de-Calais intéressés par les opportunités d’affaire dans l'une des zones les plus prospères au monde. Partenaire de l’événement, la CCFA était venue avec une importante délégation comprenant notamment son Président, Hervé de Charette, son Sécrétaire Général, Dr Saleh al Tayar, son Directeur Exécutif, Madame Neirouz Fahed et son Directeur des relations extérieures, Eric Hélard. La volonté affichée par la CCFA est en effet de poursuivre et d’intensifier ses relations avec les Chambres régionales de commerce et d’industrie pour mieux faire connaitre l’attractivité économique du monde arabe dans les régions françaises. Ouverte par Philippe Vasseur , Président de CCI Nord de France et par Hervé de Charette, Président de la Chambre de commerce Franco-arabe, la première partie de la matinée a permis de mieux comprendre les mécanismes et enjeux géopolitiques et géostratégiques d'une zone sous tension grâce à la brillante intervention de Gilles Kepel, Professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabomusulman. Le séminaire était animé avec brio par Georges Malbrunot, Grand reporter au Figaro et spécialiste du monde arabe. L’intervention très concrète et franche de notre Secrétaire Général, Dr Saleh Al Tayar, a permis à l’auditoire de mieux comprendre comment se comporter pour réaliser des affaires dans le Golfe et comment actionner les leviers de la réussite : il a insisté, comme notre Président, sur la nécessité pour les entreprises françaises de faire plus et mieux dans une région où les échanges économiques de notre pays sont trop timorées au regard de l’excellence des relations politiques. L’intervention détaillée et chiffrée de François Sporrer, Directeur pays d’Ubifrance à Dubai a permis également aux entrepreneurs présents d’avoir une cartographie claire des secteurs porteurs et des opportunités d'affaires dans la région tout en envisageant la meilleure méthodologie d'investigation du marché. Luc Doublet, Président de CCI International Nord de France a conclu la matinée de travail en remerciant les partenaires présents, sans omettre de saluer la cheville ouvrière de cet événement, Medhi Bouzekri. L’après- midi était consacrée à la présentation de la zone franche de JAFZA et aux entretiens individuels. Bref, une belle réussite et des relations solides désormais construites ente la CCFA et CCI Nord de France. Pour recevoir la Newsletter de la CCFA, veuillez remplir ce document et l’envoyer à l’adresse suivante : Chambre de Commerce Franco-Arabe 250 bis boulevard Saint Germain 75007 Paris Mme Melle M. Adresse : Société : Prénom : Nom : Fonction : Email : Code postale : Ville : Pays : Tél : Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 20/20