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dans les domaines de l’agriculture et de la
gestion de l’eau ; l’investissement dans les
secteurs de pointe et les hautes technologies et
une ouverture en matière d’éducation,
notamment d’éducation supérieure.
Si la crise financière mondiale de 2008-
2009 a laissé ses empreintes sur l’écono-
mie saoudienne, avec pour conséquenses
une chute des prix du pétrole qui s’est
soldée par un recul de 0,9% du PIB,
l’année 2010 a été celle de la reprise
économique et du retour à une crois-
sance solide qui a atteint les 4%.
Soutenu par cette reprise de l’activité
internationale et une remontée des cours
du brut, le PIB a atteint 434 milliards de
dollars. Le solde budgétaire a été à nou-
veau positif, (+3% du PIB) après
un rare exercice négatif en 2009 (-
6% du PIB) et la dette extérieure
est revenue à 24 % du PIB.
Quant à l’inflation, elle est
aujourd’hui stable à 5%, tout
comme le taux chômage « offi-
ciel » estimé à 5,4% avec toutefois
un handicap majeur lié au fait que
le secteur privé ne représente que
15% des emplois. Soit moins d’un
million de personnes. Cela signifie
que 85% des emplois sont des pos-
tes publics relevant des finances
royales. Pour remédier à cette
situation, le roi Abdallah a mené,
avant même son accession au
trône, une politique de saoudisa-
tion de l’emploi. Celle-ci se heurte
à nombre d’obstacles qui tiennent
à un déficit de formation et de
compétences chez les jeunes.
D’où une cencentration des efforts
dans ce domaine et les deux presti-
gieux campus universitaires qui
ont vu le jour, le KFUPM (King
Fahd University for Petroleum and
Minerals) et le KAUST (King
Abdallah University for Science &
Technology), illustrent bien la volonté
et la détermination des autorités saou-
diennes de multiplier les efforts dans le
domaine de l’éducation, de l’enseigne-
ment et la formation.
Aujourd’hui, le royaume est engagée
dans un programme d’investissements
publics de 386 Milliards de dollars sur
cinq ans (2010-2014) destinées au sec-
teur pétrolier (raffineries) et surtout non
pétrolier (traitement de l’eau, infrastruc-
tures routières, ferroviaires, portuaires et
aéroportuaires, habitat, universités,
phosphates). La croissance devrait
atteindre 7% en 2011.
CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE
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de commerce
Franco-Arabe
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économique &
commercial
40
ans
ans
40
L’Arabie Saoudite dans la mondialisation :
l’économie saoudienne
à l’horizon 2025
« A l’horizon 2024, si Dieu le veut,
l’Arabie Saoudite disposera d’une écono-
mie prospère bâtie sur des fondations dura-
bles. Elle offrira des possibilités d’emplois
satisfaisantes à l’ensemble de ses citoyens,
elle sera dotée d’un système éducatif per-
formant, d’une excellente couverture santé
pour tous, et de tous les services nécessaires
au bien être de ses citoyens, tout en préser-
vant les valeurs sociales et religieuses ainsi
que l’héritage national. »
Cette prévision avancée à l’aube du VIIIeplan
quinquennal, reste l’objectif des réformes
économiques entreprises au sein du royaume
wahhabite. Le royaume cherche plus que
jamais à mettre en place une économie diver-
sifiée, c'est-à-dire qui ne dépende plus exclu-
sivement du pétrole, susceptible d’engendrer
croissance et emplois, et de faire de l’Arabie
Saoudite un acteur de premier plan sur la
scène régionale et internationale.
Dans le cadre des plans quinquennaux établis
à partir des années soixante pour planifier sa
croissance le royaume a établi un certain
nombre d’objectifs dans cette perspective :
- Une croissance démographique contrôlée.
Depuis plus de vingt ans la croissance de la
population saoudienne s’inscrit au dessus de
2% l’an. Il s’agit de la ramener à 0,8% en
2024. Soit une population totale juste en
deçà de 30 millions d’habitants, dont quatre
millions d’étrangers contre plus de six
aujourd’hui.
- Le doublement du revenu par tête.
De 43 333 Riyals Saoudiens, environ en
2000 à 98 000 RS, soit approximativement
25 000 dollars. Pour y parvenir la croissance
économique devra être supérieure à 6% par
an.
-Une hausse des dépenses d’investissement
de 10% par an, jusqu’à ce qu’elles représen-
tent 34% du PIB, tandis que les dépenses de
fonctionnement reculeront de 70% à 55%
du PIB. Ces dépenses d’investissements doi-
vent multiplier les exportations de produits
non pétroliers par huit d’ici 2024 pour pas-
ser de 52 milliards de riyals à 430 milliards
de riyals. Dans le même temps les exporta-
tions pétrolières progresseraient de 50%
passant de 181 mds de SR à 294 mds de SR.
-Promouvoir une croissance du secteur
industriel plus rapide que celle du secteur
pétrolier : 7,8% contre 4,3% actuellement.
Ce qui ne sera possible qu’avec une évolu-
tion radicale du marché du travail.
Superficie : 2 253 000 km2
Population : 26 M
Croissance démo : + 2,3% en 2010
Capitale : Riyad, 4,7 M d’habs
Principales villes : Jeddah, 3,2 M ;
La Mecque, 1,8 M ; Médine, 1,1 M
; Dammam, 0,9 M ; Al Khobar,
Dhahran, (siège de Aramco, coeur de
la région des gisements), Taef,
Tabouk.
PIB : 2009 369 Mds $
2010 : 438 Mds $ (prévision)
Monnaie : Ryal saoudien :
1 SR = 0,27 US $ / et 1 SR = 0,19
€
Budget : 185 Mds$ (revenus)
171 Mds $ (dépenses)
Dette : 60 mds $
( soit environ 15% du PIB)
Inflation : 5,7% (2009)