Interactive Marketing Book

publicité
IABbook07_nl_v1.qxd
29/05/07
15:58
Page 1
IAB
Interactive Marketing Book
2007
29/05/07
15:31
Page 003
Interactive Marketing book 2007
005
5.7 Blog
5.8 Podcasting/Vodcasting
5.9 iDTV
5.10 Mobile
5.11 Jeux vidéo/In-Game Advertising
5.12 Site web
Introduction
IAB Belgium
Interactive Marketing Book 2007
Rédaction
013
1. L’eMarketing
015
2. La structure du Marché
065
2.1 Concept et création
2.2 Les media et les régies
2.3 La diffusion
2.4 La mesure et l’étude
021
037
051
071
081
8. Prospective
083
9. Annexes
9.1 Formats et Standards
Pourquoi des formats et des standards?
Les formats standards de l’IAB
Universal Ad Package
Formats non standardisés
9.2 Outils
AdServers
Web Analytics
Outils de Customer Relationship Management
5. Les canaux interactifs
5.1 Display advertising
5.2 Email
5.3 Intégration de contenu
5.4 Newsletters
5.5 Keyword buying (SEA)
5.6 RSS
7. Gestion de campagne
7.1 Préparation
7.2 Mise en place
7.3 Planning
7.4 Achat
7.5 Optimisation
7.6 Bilans & apprentissages
7.7 ROI
4. Concept et message
4.1 Création interactive
4.2 User Generated Content / Web 2.0
4.3 Campagne on-line
4.4 Marketing viral
4.5 Marketing tribal
4.6 Gamevertising
4.7 Search engine marketing
4.8 CRM
4.9 Web Analytics
6. Campagnes intégrées
6.1 La consommation d’Internet influence
celle des autres média
6.2 GRP et Internet
6.3 Beta et couverture mémorielle
6.4 Media traditionnels: vers un modèle interactif ?
6.5 Campagnes intégrées
3. Le paysage interactif en Belgique
3.1 Utilisation et profils
3.2 Investissements publicitaires on-line 2006
3.3 Etudes
3.4 Publicité en ligne et législation
sommaire
IABbook07_fr_v1.qxd
093
10. Lexique
003
29/05/07
15:31
Page 005
Introduction
L’utilisation de l’Internet s’est généralisée, le GSM est devenu un terminal permettant de surfer sur le Net ou de
regarder la télévision, l’iDTV s’installe dans les foyers. En quelques années, le marketing interactif est donc devenu
un véritable enjeu pour tout le secteur publicitaire. Par ailleurs, l’expérience accumulée par les professionnels leur
permet de développer des stratégies de communication interactives de plus en plus efficaces et pertinentes dans
un paysage qui ne cesse d’évoluer. L’objectif de ce livre est de vous faire partager ces expériences et vous permettre
ainsi d’intégrer le marketing interactif dans vos stratégies de communication.
Patrick Steinfort
General Manager
Introduction
IABbook07_fr_v1.qxd
Alain Heureux
Président
IAB Belgium
Fondée en 1998, l’Internet Advertising Bureau, devenu
depuis l’Interactive Advertising Bureau, a pour objectif de
développer le marché du marketing interactif et, plus
particulièrement, les investissements publicitaires on-line.
La stratégie de l’IAB est axée sur le partage et la diffusion du
savoir. Etudier, informer et former sont les maître-mots de
l’action de l’IAB qui organise régulièrement conférences,
séminaires et autres formations dans le but d’expliquer les
tenants et aboutissants du marketing interactif et surtout
de le promouvoir auprès des acteurs de la communication.
Pour ce faire, l’IAB a mis en place six workgroups thématiques
animés par les membres et dont le travail est le coeur même
des activités de l’association. Ces workgroups travaillent sur
la mesure des investissements on-line (Research WorkGroup),
la standardisation des formats (Standardisation WG),
l’efficacité du marketing interactif (Efficiency WG), la
formation et les relations avec les universités (Training WG),
les aspects légaux (Legal WG) et, enfin, le développement
de l’eBusiness (eBusiness Club). Par ailleurs, l’IAB collabore
avec la plupart des associations professionnelles belges et
assure la Présidence de l’IAB Europe.
L’IAB travaille sur l’ensemble des canaux interactifs. Elle
s’intéresse tant à l’Internet qu’au Mobile marketing ou à la
télévision interactive (iDTV).
Avec plus de 170 sociétés membres, l’IAB a la particularité
de rassembler un large panel d’acteurs de ce marché
interactif: éditeurs, régies publicitaires, agences créatives,
agences media mais aussi annonceurs et de manière
générale prestataires de services interactifs.
Cette année, l’IAB a fait le pari de développer les investissements online au-delà de leur évolution naturelle
et a mis en place le projet “10 before 10”. Ce projet a pour ambition de porter la part de marché des
investissements publicitaires online à 10% du total des investissements publicitaires avant 2010. Il repose
sur la production de quinze “baromètres verticaux” qui analysent la situation publicitaire de quinze
secteurs économiques par rapport à l’Internet et sur un Roadshow pour présenter ces études aux
annonceurs concernés.
005
29/05/07
15:31
Page 007
IAB Board
IAB Workgroups
L’IAB est gérée par son Conseil d’Administration élu
par l’ensemble des membres.
Research
Stéphanie Radochitzki (Media Contacts)
Efficiency
Patricia Boydens (i-merge)
Standardisation
Gunter Blankaert (Microsoft Digital Advertising Solutions)
Training
Jean-Michel Depasse (MindShare)
Laure-Emmuelle Nonnenmacher (Proximus)
Conseil d’administration 2007
Président: Alain Heureux - COO - Tagora.com
Vice-Présidente (contenu): Stéphanie Radochitzki
Country Manager - Media Contacts
Vice-Président (relations internationales):
Bart Becks Senior Vice President New Media
SBS Broadcasting Europe
Trésorière: Sylvie Irzi - Country Manager
Microsoft Digital Advertising Solutions
Introduction
IABbook07_fr_v1.qxd
Legal
Jan Decorte (KOAN)
eBusiness Club
Damien Lebbe (Total Belgium)
Administrateurs:
- Bruno Van Boucq
Managing Director - BEWEB
- Damien Lebbe
E-Business Project Manager - Total Belgium
- Edwin Hardy
Interactive Services Manager IDTV - Telenet
- Jan Decorte
Advocaat/Avocat & Solicitor - KOAN Legal Strategies
- Jean-Michel Depasse
Digital Manager - MindShare Belgium
- Johan Mortelmans
e-publishing manager - Corélio
- John Wittesaele
Managing Director - AdLink
- Jok Junius
Internet Manager - D’Ieteren
- Laure-Emmanuelle Nonnenmacher
CRM Manager - Proximus
- Patrick Van Waeyenberge
Sales Manager - Fred
- Gilles Bindels
Director Sales & Market Development
Belgacom Skynet
Les activités de l’IAB
L’IAB assure sa mission à travers une série
d’événements récurrents:
Les NetCafés, conférences stratégiques
destinées à analyser les grandes tendances
du marché.
Les Breakfasts, conférences pratiques
qui analysent un aspect particulier du
marketing interactif.
L’IAB Academy, sessions de formation
pour les professionnels du marketing
et de la communication.
Par ailleurs, l’IAB organise chaque année
des événements ponctuels en propre
ou avec des partenaires (Mobile Marketing
Congress, IAB/UBA Forum, etc.).
Consultez notre agenda complet sur notre site:
http://www.iab-belgium.be
007
29/05/07
15:31
Page 009
IAB is powered by:
10 Advertising
AB
Reclamebureau
Actel
activeIDEA
Adhese
AdLINK
Internet Media
After The Hype
Agency.com
Antidot
Atmosphere BBDO
Atomik Studios
Barnes &
Richardson
Be Media Groep
Beiersdorf
Belgacom
Belgacom Skynet
Best of Publishing
BEWEB
Bird & Bird
Brussels Airlines
bSeen.be
CameleOne
CAP47
Cayman
Cegeka
Citibank Belgium
Citobi
Club Med
Combell Group
Comstrat
Concentra Media
Confederatie
Bouw vzw
Connexion
Corelio
Creaxial
Cronos
Cyberwork
Daikin Europe
DataBase
Management
De Persgroep
De Post/La Poste
De reclamewinkel
Delhaize Group
Deutsche Bank
Dexia
D'Ieteren
Digimedia.be
DigiPoint
Doubleclick Inc.
Dreammachine
eBay
Ebuco
EDATIS
Editus
Luxembourg
Electrabel
Emailbrokers
Emailgarage.com
Emakina
Endrone
Epona
Ernst & Young
Ethias
Eucoprise
Euractiv.com
Brussels
Euro RSCG
Interaction
Eurostar Group
Express.be
Extenseo
Eyeplay
Family Service
FastBridge
Fishtank
Fortis Bank
Gamma België
Glaverbel
Globesee.com
Google Benelux
Hi-Media Belgium
Hostbasket
Icygen
I.P.M.
I-consulting
i-Merge
Incrowd
ING Belgium
InSites
Interel PR & PA
Interoute
Isobar
Janssen-Cilag EMEA
Jona E-Publish NV
Kinepolis Group
Kluwer/Pub
KOAN Legal
Strategies
Kunstmaan
LBI
Les Editions de
l'Avenir
Lodestar
Loterie Nationale
Mailmate
McCann Erickson/
Universal
Communication
Media Contacts
Media Marketing
MediaCom
Mediadis
Mediaedge:CIA
(Outrider)
MediaXim
MICT/Universiteit
Gent
MindShare
Minoc Business
Press
Mobile Trend
MobileWeb.be
Mobistar
MSN.be
MTV Networks
Nedstat Belgium
Nestlé Belgilux
Netmagic
NetOnline/
Softsign
OgilvyInteractive
worldwide
OMD Belgium
ONE Agency
Optiseo
Optizen
OX2
Paratel
Periflex
Pioneer
Pixelis
Produpress sca
Promedia
Proximus
Publicitas Media
Publicityweb
Qwentes
R.M.B.
Renault BeLux
Rendez-vous
Group
Robert Half
International
Belgium
Roularta Media
Group
RTBF
RTL Interaction
IP TV
Saatchi & Saatchi
Sanoma Mag. Belg.
SBS Belgium
Scripta
SDE (Software
Developments N.V.)
SE-Marketing
Shopfloor
SNOW
Space
Taatu
Tagora
Telenet
The Crew I eCommunication
The House of
Marketing
The Parking Lot
The Reference
The Ring Ring
Company
These Days
tmp.adcomms
Total Belgium
Toyota Belgium
TradeDoubler
Trustmedia
Uchrony
Ulys
Unibet.com
Universal Media
VNU Business
Publications
WDM Belgium
Zappware
ZenithOptimedia
Introduction
IABbook07_fr_v1.qxd
IAB is boosted by:
009
29/05/07
15:31
Page 011
Interactive Marketing
Book 2007
Cette troisième édition de notre Interactive Marketing Book a été
largement retravaillée. Outre les mises à jour des différents chiffres
présentés, nous avons également modifié la structure pour notamment
donner toute sa place au travail de création. Cette édition propose
également un panorama plus complet des différents “canaux”
de la communication digitale et des techniques de communication
qui y sont utilisées.
Destiné aux professionnels du Marketing et de la Communication, cet
ouvrage se propose de répondre aux questions concrètes que les uns et
les autres peuvent se poser sur les différentes formes de la
communication digitale et interactive, sur le B.A.-BA d’une stratégie online et les moyens d’en mesurer le ROI. Vous y trouverez les principales
études, la liste des formats standards, la structure du marché, un
glossaire, etc.
De la structure de l’audience à l’approche créative, du display advertising
à l’e-mail marketing, du below à l’above, nous nous sommes aussi efforcés
de replacer le marketing interactif dans le contexte global du Marketing
et de la communication afin d’en faciliter la compréhension.
L’ambition de cet Interactive Marketing Book est de participer au
développement de ce marché de l’interactivité en fournissant un outil
pratique, utile et complet.
Ce “Book” est aussi le résultat d’un travail coopératif des membres de
l’IAB. Qu’ils soient ici tous remerciés pour la qualité de leur travail
et leur implication dans ce projet.
Julie Tinant (Media Contacts)
Project leader
Patrick Steinfort
General Manager
Rédaction
Editeur responsable
Jean de Gheldere
Sous la direction de
Julie Tinant (Media Contacts)
et Patrick Steinfort (IAB)
Introduction
IABbook07_fr_v1.qxd
Rédaction
Katrin Ribant (Media Contacts)
Delphine Van Loocke (Zenith Optimedia)
Xavier Francq (BEWEB)
Patrick Steinfort (IAB)
Alex Van De Wal (Skynet)
Julie Tinant (Media Contacts)
Stéphanie Radochitzki (Media Contacts)
José Fernandez (Citobi)
Aurélie Pols (OX2)
Raphaël Stuyck (Adlink)
Gérald Claessens (Publicityweb)
David Hachez (Duval Guillaume)
Olivier De Doncker (Emakina)
Philippe Deltenre (Microsoft Digital Advertising Solutions)
Vincent Delmotte (Publicityweb)
Laure-Emmanuelle Nonnenmacher (Proximus)
Jan Decorte (KOAN)
Dominique Espeel (KOAN)
Remi Maddens (Fishtank)
Comité de relecture
Cédric De Bleye (BEWEB)
Jean-Michel Depasse (MindShare)
Stéphanie Radochitzki (Media Contacts)
Damien Lebbe (Total Belgium)
Secrétariat, coordination et traduction
Gerda Kennis (IAB)
Studio graphique: FingerPrint
Régie: Best Of Publishing - New Media Providers
011
29/05/07
15:31
Page 013
1. L'eMarketing
L'eMarketing n'existe pas!
Voilà d’emblée un pavé jeté dans la mare.
L'idée derrière ce titre légèrement provocateur est
double:
- d'une part, susciter votre curiosité insatiable
de marketer expérimenté
- d'autre part, de vous rappeler qu'après tout :
“it's all about Marketing in the first place”.
L’e-business, c'est d'abord du business n'est-ce pas?
L’e-commerce, c'est d'abord du commerce
n'est-ce pas?
Bien entendu, vous objecterez que le “e” évoque la
dimension technologique mais celle-ci n’a, somme
toute, que très peu d’importance.
L’encyclopédie libre et collaborative en ligne
wikipedia nous rappelle que le marketing est “une
discipline qui cherche à déterminer les offres de biens
et services en fonction des attitudes des
consommateurs et à favoriser leur commercialisation.
Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens
dont dispose une organisation pour s'adapter aux
publics auxquels elle s'intéresse, et pour utiliser,
voire susciter, des comportements favorables à la
réalisation de ses propres objectifs”.
Mais quelles sont les attitudes des consommateurs
d’aujourd’hui? Dans quelle mesure les marques
doivent elles s’y adapter ?
La croissance des connexions broadband, l’innovation
technologique, le passage d’un réseau internet basé sur
le langage HTML à un réseau internet basé sur le XML
sont autant d’éléments d’une spirale vertueuse
aboutissant à un changement durable.
1. L'eMarketing
IABbook07_fr_v1.qxd
Changement durable, … c’est un euphémisme. Il s’agit
d’une véritable révolution et pas uniquement une
révolution technologique, c’est avant tout une révolution
culturelle qui se déroule aujourd’hui. Le consommateur a
aboli la hiérarchie entre lui et les marques.
Choix superlatif, immédiateté, accessibilité permanente,
convergence des médias, interactivité, engagement,
empowerment sont quelques-uns des mots clés de cette
nouvelle réalité. Le consommateur a pris le pouvoir et il
n'y a pas de marche arrière possible.
Face à ces mutations, les outils du marketing et de la
communication changent à leur tour même si, rappelonsle, la mission du marketer reste au final identique car
celle-ci se base avant tout sur l’art de l’analyse, de
l’adaptation et de l’innovation associé à une bonne dose
de bon sens, d’intuition et de créativité.
Puisse le présent ouvrage constituer un guide utile
dans votre exploration des médias sociaux et digitaux.
013
29/05/07
15:31
Page 015
2. La structure du marché
La structure du marché “interactif” correspond à la
structure traditionnelle de la communication
publicitaire. Agences créatives, agences media, régies
publicitaires et éditeurs y jouent globalement le
même rôle. A cette structure de base viennent se
greffer des sociétés spécialisées dans des activités qui
n’ont pas de pendant dans le monde “off-line”
comme, par exemple, les sociétés spécialisées en
Search Engine Marketing. Ce chapitre est destiné à
vous présenter l’ensemble de cette structure,
spécialistes compris.
2.1. Concept et création
Agences créatives
La plupart des agences de publicité ont aujourd’hui
intégré la communication interactive dans leur offre
de services. Elles disposent d’un département
spécifique ou d’une filiale interactive. Ces agences
proposent une offre de services marketing intégrant
l’ensemble des canaux de communication.
Agences créatives spécialisées,
agences interactives ou “web
agencies”
Créées pour faire face à la demande des entreprises
en matière de communication interactive, ces
sociétés se sont peu à peu différenciées en se
spécialisant dans la conception de campagnes
publicitaires interactives, la création de sites web,
l’ergonomie, l’analyse du trafic (Web Analytics), la
gestion de base de données, ou plus globalement
dans la gestion de projet liés aux Nouvelles
Technologies de l’Information et de la
Communication (NTIC).
Aujourd’hui, de la même manière que les agences
traditionnelles intègrent le marketing interactif, certaines
de ces agences spécialisées proposent une offre globale
intégrant tous les canaux de communication.
Agences medias
Comme pour les autres medias, les agences medias
offrent un pôle d’expertise qui assure aux annonceurs
une planification optimale de leur campagne de
communication sur Internet, ainsi qu’un retour sur
investissement contrôlé. Les agences medias
“classiques” disposent d’un département spécialisé
en “Internet advertising” ou font appel à une société
experte en planification et achat media sur Internet.
2. La structure du marché
IABbook07_fr_v1.qxd
Agences spécialisées
Au même titre que de nombreuses agences créatives
“classiques”, beaucoup d’agences de marketing direct
ont adapté et complété leur offre de services avec
l’arrivée d’Internet. Par ailleurs, des sociétes
spécialisées se sont créées dans différents segments
du marketing digital et interactif. Il s'agit des
spécialistes en Mobile marketing, Viral marketing ou
encore travaillant sur le créneau des “réseaux
sociaux”.
Spécialistes en “Search engine
marketing – SEM”
Les moteurs de recherche sur Internet (Google, MSN
Search, Yahoo, etc.) sont devenus des points de
passage incontournables. Ils génèrent un trafic
considérable et retiennent donc l’attention des
015
2. La structure du marché
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:31
Page 016
annonceurs désireux d’augmenter le trafic de leurs
propres sites web.
Cette spécificité de l’Internet a suscité la création
de sociétés spécialisées dont la mission est de
développer la visibilité de leurs clients sur ces
moteurs. Ces spécialistes travaillent sur les deux
aspects du Search Engine Marketing;
l’optimisation (SEO) et la publicité (SEA).
2.2. Les media et les
régies
Les éditeurs
La quasi-totalité des éditeurs de presse, des médias
audio-visuels (TV, radio), ont aujourd’hui développé
leur présence sur l’Internet. Par ailleurs, de
nouveaux éditeurs ont vu le jour et proposent des sites
www.msn.be
www.skynet.be
www.zita.be
016
généralistes (les portails), des sites de services
ou encore des sites visant des marchés niches ou des
communautés spécifiques. Le contenu de ces sites web
va de l’information (textuelle, audiovisuelle…) aux
services interactifs, en passant par le contenu de
divertissement (jeux, etc.). La qualité du contenu est un
facteur déterminant pour l’implication du visiteur sur le
site web et donc pour l’impact des messages
publicitaires qui y sont visibles.
Les régies publicitaires
Internet a entraîné l’apparition de régies publicitaires
spécialisées dans la commercialisation des espaces
publicitaires on-line. Aujourd’hui, certains éditeurs
disposent d’une régie interne qui commercialise les
espaces publicitaires de leurs propres sites web.
D’autres utilisent les services de régies externes. La
seule différence entre les régies off-line et on-line est
que ces dernières gèrent la mise en place technique
des campagnes sur les sites grâce à des outils
informatiques, les “AdServers”. Ceux-ci permettent de
diffuser la campagne et d’en mesurer les résultats.
Outre les espaces publicitaires classiques (Display
advertising), des sociétés spécialisées proposent une
vaste offre de services tels que la location de listes
d’adresses e-mail ou de numéros de GSM, l’achat de
mots-clés (Search Engine Advertising) sur les moteurs
de recherche, l’intégration de contenu sur les sites web
ou encore des programmes d’affiliation. Certaines
agences de Search Engine Marketing remplissent aussi
un rôle de régie lorsqu’elles commercialisent de
l’espace publicitaire sur les moteurs de recherche.
29/05/07
15:31
Page 017
Structure du marché
On distingue trois types d’AdServers;
- L’AdServer “Editeurs/Régie” qui permet de diffuser
et de gérer les espaces d’un site ou d’un ensemble
de sites dont les espaces sont commercialisés
par une même régie publicitaire.
- Le “Third party AdServer” qui est principalement
utilisé par les agences media. Cet outil permet de
gérer et d’optimiser une campagne diffusée sur
plusieurs sites et/ou régies publicitaires et surtout
d’en mesurer les résultats de façon homogène.
Permet également d’obtenir la couverture
nette globale de la campagne.
Les sociétés d’e-mail marketing et de marketing
mobile se consacrent à la location d’adresses e-mail
et de n° de GSM obtenues sur base de l’autorisation
du consommateur (“opt-in”). Elles garantissent à
l’annonceur des données qualitatives à jour et
complètent souvent leur offre avec des services qui
permettent l’envoi de messages par e-mail et/ou GSM.
2.3. La diffusion
But ultime de toute campagne: diffuser le message au
bon moment, au bon endroit et vers le bon public cible.
Sur Internet, cet objectif est atteint grâce à l’utilisation
d’un logiciel (“AdServer”) qui permet de gérer les
campagnes et d’en mesurer l’impact. Ce logiciel permet
d’implémenter et d’optimiser le planning de l’agence
media en fonction des espaces publicitaires disponibles
ou des résultats de la campagne (mise en avant des
créations les plus efficaces).
- Les “Rich Media” AdServers qui sont notamment
utilisés pour diffuser des campagnes incluant
du contenu audiovisuel (video, …).
2. La structure du marché
IABbook07_fr_v1.qxd
Certains de ces outils offrent par ailleurs des solutions
intégrées qui garantissent l’“interopérabilité” entre les
différents canaux de diffusion (e-mail, SMS…), les
bases de données, les opérateurs téléphoniques, etc.
2.4. La mesure et l’étude
Bureaux d’études
La plupart des bureaux d’études ont aujourd’hui
intégré l’Internet comme outils et certains se sont
spécialisés dans l’étude de l’Internet en tant que canal
de communication. Comportement, consommation,
usage font l’objet de différentes études qui permettent
aux annonceurs de mieux cibler leur communication
on-line, de mesurer le retour sur investissement de leurs
campagnes, l’impact en termes de notoriété, etc.
017
2. La structure du marché
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 018
Instituts de mesure
Le CIM (Centre d’Information sur les Media) est
devenu la référence de la mesure des sites Internet,
tout comme pour les autres media. Depuis 2000,
Metriweb mesure l’audience des sites belges,
de façon quantitative. Depuis 2006, grâce à l’étude
Metriprofil, le CIM fournit également des informations
concernant le profil des visiteurs de ces sites.
Le croisement de ces deux études permet dorénavant
d’approcher le média planning online, non plus sur
une cible générale (tous les surfeurs), mais sur des
cibles spécifiques, définies selon des critères sociodémographiques (sexe, âge…) ou comportementaux
(lieux de surf…).
CIM MDB
Depuis 2006, le CIM a également intégré à son étude
de mesure des investissements publicitaires (Pige
MDB) une partie des investissements online. Cette
intégration concerne les régies Adlink, Beweb,
Corélio, Microsoft Digital Advertising Solutions et
Skynet. La liste des participants devrait s’allonger en
2007 avec l’entrée de Fred, Paratel, Hi-media…
Metriweb report
018
A ce jour, seules les campagnes de display
(bannering au sens large, liens textes),
commercialisées sur base d’une tarification au
volume (CPM) sont incluses dans la Pige. C'est-à-dire
que l’e-mailing ou les ventes au clic (moteurs de
recherche), par exemple, ne sont pas encore inclus
dans la Pige. Cette mesure ne reprend pas donc
encore la totalité des formats disponibles ni les
chiffres de tous les acteurs.
Metriprofil
29/05/07
15:32
Page 021
3. Le paysage interactif en Belgique
a. Internet
a.1 La pénétration d’Internet
Internet est clairement devenu un mass media.
Selon l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) du
CIM (2005-2006), les internautes représentent 56 % de
la population belge âgée de 12 ans et plus. Plus de
5.000.000 de Belges indiquent avoir utilisé Internet
au cours des 12 derniers mois.
Internet: couverture totale
& utilisation hier (% de la population 12+)
60
56
54
matière de pénétration haut débit, à cause, entre
autres, d’une trop faible pénétration des PC dans les
ménages belges et des prix élevés des connections
par rapports à nos voisins européens.
Connexions Internet
92,5 %
Broadband
7,5 %
Smallband
47
50
42
Les connexions à large bande stimulent le marché
40
33
32
30
a.2 Profil des internautes belges
20
10
0
Websites
Hier
E-Mail
Web or Mail
Derniers mois
Source: CIM PMP Study 2006
L’ISPA (Internet Service Providers Association,
groupement professionnel des fournisseurs d’accès
sur le marché belge) a comptabilisé au premier
trimestre 2007 plus de 2,5 millions de connexions
Internet en Belgique dont 92% sont de type “large
bande”. Elles sont plus rapides que les connexions
téléphoniques classiques (dial-up) et favorisent
un usage plus intense de l’Internet. La Belgique a
néanmoins perdu sa position de leader européen en
Internet est un média sélectif jusqu’à 49 ans et sur
les classes sociales supérieures. Chez les 15-24 ans,
la pénétration dépasse les 80%. On dépasse même les
90% sur les 15-20 ans. D’après le CIM, plus de 70% de
cette tranche d’âge affirme avoir utilisé Internet hier.
Source: ISPA/InSites Consulting (Q1 2007)
3.1. Utilisation et profils
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
Le pourcentage d’internautes masculins est
légèrement supérieur à la proportion d’hommes
dans la population totale. Cela vaut aussi pour le
pourcentage d’internautes néerlandophones.
En général, le profil du surfeur se rapproche de plus
en plus de celui de la population Belge en termes
d’âge et de sexe.
021
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 022
Internet: hommes vs femmes
Internet user
12+
54,7
Population
12+
48,6
Men
45,3
51,4
Internet user
12+
47
Population
12+
57
Women
53
43
Main Shopper
Not MS
Source: CIM PMP Study 2006
Source: CIM PMP 2006
Internet: Nord vs Sud
Internet user
12+
40,4
Population
12+
42,9
French
59,6
57,1
L’étude BIM XVI (novembre 2006) nous renseigne sur
le type d’informations recherchées par les surfeurs et
sur leur degré de satisfaction.
Les voyages, les informations générales et la musique
sont les sujets les plus recherchés avec un taux de
satisfaction qui tourne autour de 60%.
Top 5 activités on-line
Flemish
Source: CIM PMP Study 2006
47% des internautes déclarent être les principaux
responsables des achats (PRA) et du choix des
marques dans le ménage.
a.3 Activités des internautes
Selon l’étude CIM, 25% de la population belge 12+
utilise Internet pour la recherche d’information sur
des produits, vient ensuite le surf “au hasard“ (24%)
et la recherche d’informations pour le travail ou
l’école (24%).
022
Internet: PRA vs non PRA
PRODUCT INFO
DOCUMENT
SURF
PC-BANKING
DOWNLOAD
0%
5%
10 %
15 %
Source: CIM PMP 2006
20 %
25 %
30 %
29/05/07
15:32
Page 023
Il ressort de cette même étude que 4 utilisateurs sur
10 de GSM ont déjà participé à des concours par sms
annoncés dans les médias traditionnels.
b. Mobile
Pénétration & Profil
Selon le CIM/PMP, 78% des belges de plus de 12 ans
possèdent un GSM. 68% l’utilisent pour recevoir et
envoyer des SMS. 10% de la population se sert du
GSM comme plateforme pour recevoir et envoyer des
e-mails et 9,7% pour surfer sur l’Internet. Ces chiffres
n’ont guère évolués depuis l’année passée, en cause
le peu d’offres “3G/Internet Mobile” des opérateurs.
Près de 600.000 belges peuvent être considérés
comme utilisateurs avancés, soit 7,5% des utilisateurs
de GSM en Belgique. Ces utilisateurs sont donc
ouverts à des applications mobiles plus
sophistiquées. Il s’agit essentiellement d’achat de
produits ou de services liés au GSM.
Ce nombre d’utilisateurs avancés devrait augmenter
dans notre pays dans le futur.
Utilisation du GSM
c. iDTV
Use GSM to...
...Phone
Le CIM n’ayant publié aucun chiffre concernant l’IDTV
à ce jour, nous nous bornerons à présenter les
déclarations les plus récentes des deux opérateurs
IDTV en Belgique: Belgacom et Telenet.
...Send/Receive SMS
...Send/Receive E-mail
...Listen to E-mail
...Surf on Internet
...Gsm use
All users
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Source: CIM PMP 2006
Telenet déclare avoir atteint le cap des 250.000
abonnés et Belgacom a annoncé, au 31 décembre
2006, 140.000 abonnés. A noter qu’un abonnement
correspond à un foyer soit 2,5 personnes en
moyenne.
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
Selon l’étude BMM (Belgian Mobile Mapping)
d’Insites, un utilisateur belge de GSM sur 3 est
intéressé par la réception d’informations sponsorisées
sur son téléphone portable. Il est important de noter
que ces utilisateurs ne veulent recevoir que des
messages qui les intéressent, provenant d’un
utilisateur clairement identifié et pour lesquels ils
peuvent eux-mêmes contrôler la quantité de
messages qu’ils recevront.
023
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 024
3.2 Investissements
publicitaires on-line 2006
i-Merge, Initiative Media & Universal Media –
Fastbridge, LBi (ex DAD), MindShare-mdigital, MPGMedia Contacts, OMD, Space et These Days.
Méthodologie
L’édition 2006 de l’étude IAB Adex porte sur deux
volets distincts : le premier concerne les campagnes
publicitaires “traditionnelles” (Display, Content
Integration, E-mailing, Newsletter, Keyword). Le
second volet, réalisé à des fins de comparaisons
internationales, porte sur les revenus générés par les
Petites Annonces, la présence dans les annuaires en
ligne, et les annonces de recrutement sur les sites job.
Les résultats de ce second volet seront présentés
ultérieurement.
En 2006, l’IAB a conduit l’étude sur les
investissements online, en collaboration avec SP
Consult. Malgré ce changement de partenaire, la
méthodologie n’ayant pas évolué, les données sont
parfaitement comparables avec celles des années
précédentes. Les chiffres présentés ci-après
représentent la valorisation de l’espace acheté, en
“brut tarif”. Cela signifie qu’aucun discount ou
remise, n’est déduit. Ce système de valorisation
permet de se rapprocher de la mesure de la pression
publicitaire des média off-line, et donc de pouvoir
estimer la part que représentent les campagnes
Internet au sein des budgets des annonceurs.
L’étude est réalisée grâce à la participation des
principales régies publicitaires et agences belges,
responsable du planning et de l’achat de campagnes
Online. En 2006, les régies participantes étaient AdLINK,
BEWEB, eBay, Fred online, Media Marketing, Medialogue
online, Microsoft Digital Advertising Solutions (MSN –
Windows Live), Paratel, Produpress, Skynet Media
Center, Telenet, TradeDoubler, Trust Media, Wegener.
Attention, Google n’ayant pas participé à cette étude,
les chiffres n’intègrent pas l’achat de mot-clés réalisés
sur ce moteur de recherche. Les chiffres 2006 sont donc
sous-estimés, mais sont comparables avec ceux publiés
pour 2004 et 2005.
Côté agence, les chiffres ont été fournis par AegisIsobar, CIA Mediaedge-Outrider, Duval Guillaume | e,
Principaux résultats
En 2006, les investissements online ont progressé de
64% par rapport à 2005, totalisant 72 millions d’euros.
La croissance des investissements, plus ralentie au 1er
trimestre (+49% par rapport à 2005), s’est accélérée
en fin d’année (+77%), ce qui laisse augurer une
excellente année 2007 pour le monde de la publicité
interactive et digitale.
Online ad investments
evolution* (mio €)
72
44
32
2004
+64%
+38%
2005
2006
*Does not include Google figures
024
29/05/07
15:32
Page 025
Pour rappel, la part des différents formats présentés
ici ne tient pas compte des chiffres Google. La place
du keyword est donc clairement sous estimée. Au sein
des autres modes de communications, le canal le plus
utilisé reste le display. Cette notion, regroupant les
banners, boutons, skyscrapers, IMUs, overlayers…
représente 79% de la pression publicitaire on line.
Cette part est stable par rapport à 2005.
Il est à noter que la régie Corelio n’ayant pas souhaité
déclarer ses chiffres, les investissements de De
Standaard et De Nieuwsblad sont sous estimés (seule
la partie vendue via Adlink est incluse), pénalisant
ainsi la part des Newspapers online.
Split per type of site
Other 18%
Les formats qui suivent sont l’intégration de contenu
(8%), où l’annonceur possède une rubrique complète
sur le site publicitaire, et l’e-mailing (7%). La catégorie
“Other” représente essentiellement des packages
composés à la fois de Display, d’e-mailing….
Display still dominates
TV-Radio 5%
Newspaper 15%
Search engine 0%
Directories 1%
Magazine 7%
Classified 3%
Portal 51%
*Does not include Google figures
Newsletter 1%
E-mailing 7%
Keyword* 0%
Other 5%
Les secteurs économiques qui utilisent le plus la
communication online sont les services (banques,
assurances…), suivis par le groupe “Culture,
Tourisme, Loisirs, Sport” (Media, games, hôtels…). Les
transports (automobile, transports aériens…) sont en
3e position, devant les telecoms, dont l’importance
relative diminue d’année en année.
Content
integration 8%
Display 79%
*Does not include Google figures
Les sites les plus utilisés en Belgique sont les portails.
Ils représentent plus de la moitié des investissements
mesurés en 2006. Ce chiffre, en progression par
rapport à 2005, s’explique notamment par l’arrivée de
nouveaux annonceurs, testant le média Internet pour
la première fois pour toucher des cibles généralistes,
avec des budgets réduits.
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
Split by Economical group
Energy 1%
Clothes - Accessories 2%
Distribution 2%
Food 5%
Beauty - Hygiene 1%
Other 7%
Services 29%
House and office
Equipement 8%
Telecom 11%
Culture, Tourisme,
Leisure, Sports 16%
Transportation 14%
025
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 026
En 2006, de nombreux annonceurs ont testé Internet,
en tant que nouveau mode de communication. Le
budget moyen*, pour les campagnes test, est de 13
069 €. Le budget moyen des campagnes plus
pertinentes ou plus complètes et de 87 233 €. Cette
analyse ressort de l’étude de 754 campagnes,
réalisées via des centres médias.
Campaign allocation
by budget
Test 13 069 €
Globalement, les investissements consacrés par les
annonceurs au média Internet sont bien inférieurs à
l’attention que le consommateur lui porte. Selon
l’EIAA, Internet occupe 20% du temps consacré aux
média par les consommateurs... et d’après les études
d’investissements belges, Internet n’occupe que 1.6%
(IAB AdEx) à 2.5% (CIM MDB) des investissements
média. Même si on y ajoutait à ce chiffre la part
consacrée à l’achat de mots-clé (cf non déclaration de
Google), la disproportion resterait évidente.
Share of media consumption
Complete 87 233 €
Newspapers 10% Magazines 8%
168
137
134
TV 33%
104
Radio 29%
84
66
<3500 €
3500 à
12 499 €
12 500 à
24 999 €
25 000 à
36 999 €
37 000 à
49 999 €
budget/campaigns
50 000 à
90 000 €
30
31
100 000 à
150 000 €
<150 000€
Internet 20%
Source: EIAA - European Media Consumption Study 2005
Share of media pressure
Média
Outdoor
Movie
Free sheets
Mag
Newspapers
Radio
TV
Internet
Total
IAB Adex*
+ CIM offline
7,8%
1,0%
6,1%
9,9%
24,3%
11,3%
37,1%
2,5%
100%
CIM only**
7,9%
1,0%
6,1%
10,0%
24,5%
11,4%
37,4%
1,6%
100%
Sources: Off line - CIM MDB 2006, / Online - IAB Adex*, CIM MDB only
026
29/05/07
15:32
Page 027
a. Etudes d’audience
3.3. Etudes
BIM/InSites Consulting
Actuellement, la BIM (Belgian Internet Mapping)
est l’étude “user centric” la plus utilisée par les
agences média, les régies et les sites belges.
L’étude s’appuie sur une méthodologie hybride:
enquête téléphonique auprès de 2.000 Belges, le
sondage ISPA (Internet Service Providers Association)
et une enquête en ligne auprès de 7.800 internautes
représentatifs de la population Internet belge.
Quelques études media générales ont un volet
Internet. Les plus grandes références en la matière
sont l’étude Plurimedia Marques Produits (PMP) du
CIM et l’étude BIM d’InSites.
Globalement, nous pouvons subdiviser les études
Internet en deux catégories: les études “user centric”
et “site centric”. La première catégorie se base sur un
panel d’internautes et extrapole les données
obtenues. La seconde part d’une mesure du trafic sur
les sites web participants.
Vous trouverez ci-dessous la liste des principales
études disponibles en Belgique classés par catégories
et par ordre alphabétique.
Les variables étudiées vont des profils sociodémographiques aux centres d’intérêts des surfeurs,
en passant par leur manière d’utiliser Internet.
Elle analyse également le secteur de l’e-commerce,
tout ce qui concerne l’adoption des technologies
telles que le GPS, photographie digitale, IPODS, iDTV.
Top 10 site Metriweb (regular visitors)
Rank subscriber
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
total unique
visitors
total regular
visitors
total visits
total page
requests
Hotmail
10 701 742
MSN Belgium
8 026 823
Skynet
5 918 867
HLN.be - 7sur7.be Website 3 429 322
Zita
3 505 819
Pages d’Or - Gouden Gids 1 805 584
Het Nieuwsblad
2 242 380
SKYBLOG
3 039 914
Kapaza
2 192 720
De Standaard Online
1 670 081
4 421 551
4 106 864
3 026 118
1 667 776
1 639 707
1 367 314
1 313 869
1 231 819
1 010 004
933 603
58 729 163
36 394 127
18 503 017
14 744 598
9 763 014
3 602 676
6 925 401
13 791 256
5 485 213
6 514 623
429 921 659
111 391 224
80 289 378
79 158 283
48 281 972
24 187 590
35 550 251
293 865 231
124 715 784
28 845 358
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
027
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
028
29/05/07
15:32
Page 028
Elle consacre aussi une partie au secteur du Online
Banking. L’étude fournit également des profils
détaillés par site. Elle est réactualisée tous les six mois.
BMM/Insites Consulting
La Belgian Mobile Mapping (première vague,
Novembre 2006) mesure la notoriété, l’adoption et
la fréquence d’utilisation des différentes fonctions des
téléphones mobiles. Elle analyse également l’intérêt
des utilisateurs et leurs attitudes par rapport au Mobile
Marketing et au M-Commerce. La méthodologie
s’appuie sur une enquête téléphonique et une
enquête online pour assurer un échantillon
représentatif de la population belge. Globalement,
3.100 répondants ont participé à cette étude.
Brand Media Monitor/TNS
Conduite sur un échantillon d’environ 4.800 individus
représentatifs de la population belge de 15 ans et
plus, l’étude comporte plusieurs volets. Les 2
questionnaires (“Media” et “Marques et Personnes”)
sont adressés par voie postale. Les questions relatives
à l’Internet comprennent entre autres la fréquence
d’une trentaine d’activités effectuées via Internet ou
le type d’informations recherchées sur Internet au
cours des 3 derniers mois.
- CIM-PMP
L’étude de référence du CIM contient différentes
questions à propos de la pénétration d’Internet
(audience totale et audience veille), pénétration des
ordinateurs, la fréquence et la durée d’utilisation, les
activités sur Internet, les endroits de connexion, etc.
Les questions posées sur l’utilisation d’Internet
peuvent être consultées sur le site web du CIM
(www.cim.be).
- CIM Metriweb
Metriweb est le système de mesure d’audience
“site-centric” du CIM utilisé sur quelques 260 sites.
Cet outil mesure des visiteurs uniques en identifiant
les différents ordinateurs qui fréquentent un site.
Il mesure également le nombre de pages
consommées (“page requests”) sur un site déterminé.
Metriweb fait une distinction entre les visiteurs
“uniques” et les visiteurs “réguliers” (c'est-à-dire ayant
visité au moins deux sites Metriweb).
Ceci afin d'éliminer les robots et autres spiders qui
peuvent fausser la mesure.
CIM-PMP, Metriweb, Metriplan, Metriprofil
Les études du CIM ont intégré Internet à deux
niveaux. Au niveau stratégique avec l’étude Plurimedia
Marques Produits (PMP) avec des questions
spécifiquement orientées sur Internet.
Metriweb permet de mesurer officiellement
l’audience de chaque site. Elle s’accompagne d’une
série de rapports standards disponibles sur le site
du CIM (www.cim.be). On y retrouve des rapports sur
l’audience quotidienne ou mensuelle, sur l’audience
des différentes sections d’un site, des rapports de
benchmark offrant la possibilité d’analyser l’audience
commune entre un site et ses principaux concurrents.
Au niveau tactique avec un instrument de mesure
“site centric” appelé Metriweb complété par l’étude
Metriprofil, questionnaire online permettant de fournir
les profils socio-démographiques des sites CIMés.
- CIM Metriplan
Metriplan permet de déterminer la couverture nette
(ensemble de personnes touchées au moins une
fois par un ou plusieurs supports) et la duplication
29/05/07
15:32
Page 029
(part des visiteurs communs à plusieurs sites)
générée par une sélection de sites. Ces informations
peuvent s’avérer extrêmement enrichissantes dans
une optique de planning. Cet outil permet, sur une
base d’une période flottante de 12 semaines, de
calculer l’accumulation et la duplication entre plus
de 260 sites ou sections de sites mesurés par
Metriweb après 7,14, 21 et 28 jours. 2007 devrait voir
apparaître de nouveaux logiciels de média-planning
online, plus puissants que Metriplan, et permettant
d’intégrer les données de profile (cf paragraphe cidessous) au calcul de la couverture.
- CIM Metriprofil
Grâce à MetriProfil, Internet bénéficie du profil socio
démo de l’audience de chaque site CIMé et du
médium en général, comme tous les autres médias
mesurés par le CIM. Metriprofil est basé sur un
échantillon représentatif de la population internet
belge (récolte via un questionnaire en ligne hébergé
sur les sites participants à l’étude Metriweb). Les
résultats de cette étude permettent au mediaplanner
d'analyser l'audience nette (visiteurs) et brute (pages
vues) de chaque site et de calculer la sélectivité de ces
sites sur un certain nombre de variables sociodémographiques (sexe, âge) ou variables de
comportement (lieu de surf, responsabilité des achats
du ménage). Seuls les sites belges membres de
Metriweb peuvent participer à Metriprofil.
Comscore
EIAA (European interactive advertising association)
L’EIAA publie chaque année une étude
paneuropéenne sur la consommation media. Le volet
belge de l’étude 2006 portait sur un échantillon belge
de 210 répondants. Les interviews téléphoniques
furent conduites entre les 4 et 25 septembre 2006.
L’étude explore différents aspects quantitatifs
(pénétration, temps passé, fréquence et croissance
d’année en année de ces différents paramètres) et
qualitatifs (usage et préférences) de la consommation
internet.
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
ComScore
ComScore est une étude “user centric”.
ComScore étudie les variables socio-démographiques
des membres de son panel ; ainsi que le volume
d’audience de tous les sites internet (belges ou non).
Le panel belge de Comscore est composé d’environ
5.000 personnes.
029
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
030
29/05/07
15:32
Page 030
b. Tests d’impact
MSN - Metrixlab
Microsoft Digital Advertising Solutions a conduit
diverses études d’impact (dans le secteur financier,
énergétique et FMCG) pour ses clients en
collaboration avec Metrixlab. Des internautes
sont recrutés par l’intermédiaire de banners de
recrutement placés sur MSN et les plateformes
Windows Live. Des groupes de test et de contrôle
sont définis sur base d’une technologie de traçage qui
utilise des cookies.
Les variables étudiées sont la reconnaissance
(top of mind, spontanée et aidée), l’intention
d’achat, l’attribution mais également un ensemble
de paramètres déterminés par l’annonceur.
Webimpact / Skynet
Ce baromètre d’impact de la publicité en ligne a été
développé par ANT Research pour la régie Skynet.
Webimpact a pour objectif de mieux comprendre
l’impact des campagnes en ligne, construire une base
de données de cas et utiliser ces apprentissages pour
augmenter l’impact de futures campagnes. Pour ce
faire, le recrutement s’effectue après campagne sur le
site de Skynet au moyen de bannières et d’accroches
texte. Ces formats mènent à une enquête en ligne (+/1.500 répondants par vague). Les paramètres étudiés
sont la reconnaissance (spontanée et aidée),
l’attribution et divers aspects de la perception du
message. Dix-sept annonceurs ont déjà pris part à ce
Webimpact au travers de 20 campagnes. Ces
annonceurs proviennent de secteurs divers comme
les FMCG, le transport, l’énergie, les services
financiers, les medias, la distribution…
c. Etudes d’investissements
Ad Relevance / Nielsen-Netrating
Il s’agit d’un service de traçage (“tracking”) en
continu des créations publicitaires diffusées sur les
sites internet belges, disponible sur abonnement.
Ad Relevance est un service de pige qui propose
des données sur les annonceurs et les campagnes
actives, les formats et sites utilisés, ainsi qu’une
vague estimation du nombre d’impressions et du
budget par campagne.
IAB AdEx
Cette étude de l’IAB effectue la mesure des
investissements publicitaires en ligne sur base des
tarifs bruts. Les investissements sont répartis en six
catégories: Display Advertising, E-mailing, Content
Integration, Newsletters, Keywords et Other. En 2007,
l’étude a développé un nouveau volet de mesure des
investissements dans les “Classified” (petites
annonces), les “Directories” (annuaires/répertoires) et
les sites d’emploi. Ceci dans le but de permettre une
comparaison avec les chiffres annoncés par les IAB
d’autres pays (UK, ….) .
d. Autres études
ISPA/InSites Consulting
L’ISPA (Internet Services Providers Association),
l’association des fournisseurs d’accès à Internet
publie, en collaboration avec InSites Consulting,
des statistiques sur les connexions Internet dans
notre pays. L’étude tient compte des connexions
Internet aussi bien privées que professionnelles.
29/05/07
15:32
Page 031
3.4 Publicité en ligne
et législation
Contrairement à certaines idées reçues, Internet
n’est pas une zone de non-droit où tout est permis. La
publicité on-line est soumise à un cadre juridique
strictement délimité: diverses législations, tant belges
qu’européennes, la réglementent, tandis qu’une
jurisprudence, en cours de développement, fournit de
plus en plus des points de repère sur les pratiques
tolérées ou non.
a. La loi et le marketing interactif
En Belgique, les principaux textes légaux en
matière de marketing interactif sont les suivants :
- la Loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du
commerce et sur l’information et la protection
du consommateur (LPC) ;
- la Loi du 8 décembre 1992 relative à la protection
de la vie privée à l’égard des traitements de données
à caractère personnel (Loi sur la vie privée);
- la Loi du 11 mars 2003 sur certains aspects
juridiques des services de la société de l'information
(Loi sur le e-commerce) ;
- la Loi du 13 juin 2005, relative aux
communications électroniques (Loi sur les
communications électroniques);
- la loi du 26 juin 2003 relative à l'enregistrement
abusif des noms de domaine.
Il est à noter que des règles spécifiques peuvent
s’appliquer selon l’objet de la publicité envisagée.
Tel est par exemple le cas des jeux de hasard, des
médicaments, du tabac, de l’alcool, etc. Il faut
également tenir compte des droits d’auteurs et du
droit des marques, du droit à l’image et droits de la
personne, des droits des mineurs, du respect des
bonnes moeurs, des droits fondamentaux, etc.
La plupart de ces lois ont été adaptées au cours des
dernières années pour se conformer à la légalisation
européenne ou sont même le résultat exclusif
d’initiatives du législateur européen.
Les principes relatifs aux aspects publicitaires visés dans
les lois susmentionnées concernent essentiellement la
relation professionnel-consommateur (BtoC). Ils sont
impératifs, en ce sens qu’une dérogation contractuelle
ne serait par exemple pas opposable à la partie
bénéficiaire de cette dérogation.
La LPC et la loi du 8 décembre 1992 s’appliquent à
toute publicité en général et visent donc tant la
publicité “off-line” qu’ “on-line”. En revanche,
les lois du 11 mars 2003 et du 13 juin 2005 ont trait
plus particulièrement à la publicité électronique et
ne sont donc pas applicables à toute forme de
marketing “off-line”.
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
a.1. La LPC
La LPC peut être considérée comme le texte de
base en matière de publicité. Elle comporte toute
une série de définitions indispensables au
positionnement légal d’une communication à fins
publicitaires, telles que “la publicité” et “la publicité
comparative”,
031
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 032
De manière générale, les articles 93 et 94 LPC interdisent
tout acte contraire aux usages commerciaux honnêtes,
susceptible de nuire aux intérêts d’autres vendeurs ou
de consommateurs.
Le chapitre IV de la LPC est plus particulièrement
consacré à la publicité et régit notamment la publicité
comparative et trompeuse, les informations de base que
doit afficher chaque message publicitaire,
les interdictions, les sanctions et les procédures à suivre
en cas d’infractions, etc…
Un projet de loi transposant la directive 2005/29/CE
du 11 mai 2005 relative aux pratiques de commerce et
modifiant certaines dispositions de la LPC a récemment
été adopté par la chambre des représentants. Il prévoit
notamment que les pratiques commerciales déloyales
et les publicités seront désormais réglementées dans
un même chapitre (chapitre VII).
a.2. La Loi sur la vie privée
Tout “traitement des données à caractère personnel”
est soumis à des conditions strictes. Le champ
d’application de la loi est très large. Toute collecte
et manipulation d’information personnelle relative
à une personne physique telle que le nom, l’âge, sexe,
etc., sont dès lors soumises aux conditions de
la loi. Une adresse électronique (à l’exception des
adresses génériques telles que [email protected]), un
numéro de téléphone portable sont considérés
comme des données à caractère personnel.
Ainsi, si le message publicitaire a pour but la collecte
ainsi que toute forme de manipulation
d’informations au sens de la Loi sur la vie privée il
doit contenir une série d’informations élémentaires,
032
dont les principales sont le nom et l’adresse du
responsable du traitement des données, les finalités
du traitement, … En outre, aucun traitement n’est
autorisé sans le consentement de la personne
dont les informations sont traitées. En cas de
contestation, la charge de la preuve qu’un tel
consentement fut donné, repose sur le responsable
du traitement des données.
a.3. La Loi sur le commerce électronique
Son champ d’application est plus large que celui de
la LPC : doivent dès lors respecter les dispositions de
cette loi, non seulement les communications ayant
pour but de promouvoir la vente des produits et des
services, mais également celles ayant pour but la
promotion de l’image de l’entreprise.
La loi a comme finalité d’assurer la plus grande
transparence dans ses relations avec les entreprises
qui désirent faire circuler des messages publicitaires.
Ainsi, la communication électronique doit
obligatoirement contenir une série d’informations
et est soumise à des interdictions explicites.
Depuis la loi programme du 9 juillet 2004, l’indication
explicite qu’il s’agit d’une publicité n’est plus
systématiquement exigée. Une telle obligation ne
subsiste que lorsqu’ il ne ressort pas clairement et
de manière non équivoque de la publicité, qu’il
s’agit d’une publicité.
a.4. La Loi sur la communication électronique
La Loi sur la communication électronique oblige
les éditeurs de sites web qui utilisent des cookies,
à obtenir le consentement du visiteur et ce
préalablement au traitement.
29/05/07
15:32
Page 033
b. Le marketing interactif et la Loi
Dans la mesure où toutes les formes de marketing
interactif, énumérées ci-dessous, ont pour but de
promouvoir la vente de produits ou de services, les
dispositions de la LPC doivent être respectées pour
toutes ces formes de marketing.
La Loi sur le commerce électronique est également
applicable à la plupart de ces formes de marketing.
Les dispositions telles que mentionnées dans la Loi
sur la vie privée et la Loi sur la communication
électronique ayant pour but de protéger certains
aspects de la vie privée, seront applicables dès que le
message publicitaire implique le traitement de
données personnelles et/ou l’utilisation de cookies.
b.1. Website & “display advertising”
Le site web en lui-même n’est en principe soumis à la
Loi sur le commerce électronique que dans
l’hypothèse où il présente la promotion de produits,
services ou de l’image d’une entreprise, d’une
organisation ou d’une personne, ce qui est le cas pour
pratiquement tous les sites commerciaux. Certaines
communications figurant sur le site web et renvoyant
vers d’autres sites, eux-mêmes publicitaires, tels que
des noms de domaine, des adresses email ou des
hypertextes, peuvent également échapper aux
exigences de la Loi sur le commerce électronique, à
condition toutefois, que ces liens soient élaborés de
manière indépendante, et en particulier, sans
contrepartie financière de l’annonceur.
D’autres communications à caractère clairement
publicitaire, tel que le “display advertising” (les
bannières, les messages interstitiels, les “pop-ups”,
etc.), mais aussi l’utilisation des métatags, payants ou
gratuits, des hyperliens, peuvent être qualifiées de
communications commerciales, soumises à la Loi sur
le commerce électronique.
b.2. Email marketing/Mobile marketing
Outre les e-mails, les sms et les mms, les “chats”,
la vidéoconférence ou les messages laissés dans les
boîtes vocales de téléphonie sont également qualifiés
de “courriers électroniques”, soumis à un régime
spécial dans la Loi sur le commerce électronique.
Aucun courrier électronique ne peut être adressé sans
le consentement préalable et spécifique du
destinataire. Ce système de l’”opt-in” est une réaction
au phénomène du “spamming” ou du “pollupostage”,
c’est-à-dire l’envoi massif de publicités non désirées.
Un arrêté royal du 4 avril 2003 prévoit néanmoins
deux exceptions à l’exigence de consentement
préalable : pour les publicités adressées aux clients
existants à des conditions bien spécifiques, d’une part
et celles envoyées aux personnes morales, d’autre
part.
Sauf dans les cas où les conditions pour bénéficier des
exceptions prévues par la loi sont rencontrées,
le système de l’”opt-in” pose en pratique un réel
problème pour les prestataires de la publicité
électronique : comment obtenir en effet de façon
légale, un consentement préalable, sans devoir passer
par le téléphone ou un courrier classique ? Tout
premier contact par voie électronique ayant pour but
d’obtenir le consentement explicite du destinataire
est en effet susceptible d’être interprété comme une
publicité interdite, à défaut d’accord préalable du
destinataire sur ce premier envoi.
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
033
3. Le paysage interactif en Belgique
IABbook07_fr_v1.qxd
034
29/05/07
15:32
Page 034
Dans une communication du 1 octobre 2004, le Ministre
de l’économie, s’appuyant sur un jugement du Tribunal
de Nivelles du 26 novembre 2003, affirmait que l’envoi
d’un premier courrier électronique (“e-mail de
qualification”), moyennant le respect de certaines
conditions, n’est pas contraire aux dispositions de la Loi
sur le commerce électronique.
En outre, le courriel publicitaire doit indiquer de
manière claire et compréhensible, les possibilités de
s’opposer à l’avenir à la réception de telles publicités
et mettre à disposition un moyen efficace pour
exercer ce droit par la voie électronique.
b.4. “Gamevertising”
Forme courante de marketing viral, les mêmes règles
s’y appliquent grosso modo.
En outre, il faut tenir compte des règles applicables
aux jeux et concours en général. Les jeux organisés
à fins publicitaires sont dès lors soumis à l’article 23,
10° LPC de sorte qu’ils ne peuvent éveiller chez le
consommateur l'espoir ou la certitude d'avoir gagné
ou de pouvoir gagner un produit, un service ou un
avantage quelconque par l'effet du hasard.
b.5. “Search engine marketing”
b.3. “Viral marketing”
Les communications de marketing viral sont souvent
“dissimulées” sous une couverture ou sous une forme
humoristique ou ludique, susceptible de cacher
parfois la nature publicitaire du message,
à tout le moins dans un premier temps.
Si le caractère publicitaire n’apparaît pas de façon non
équivoque dès réception du message, ce dernier doit
obligatoirement indiquer la mention “publicité. Dans
la mesure où le destinataire est invité à colporter le
message à ses connaissances et, ce faisant, à mettre
l’annonceur en copie, ce dernier ne peut se servir de
ces adresses ainsi obtenues, pour des campagnes
publicitaires de marketing direct.
En général, notamment en cas d’absence de
consentement de leurs propriétaires, ces adresses
ne peuvent pas non plus être utilisées à des fins de
marketing, autres que le marketing direct, par
exemple pour l’établissement des statistiques.
S’agissant d’une communication au sens de la Loi sur le
commerce électronique, cette dernière est d’application
dès que l’utilisation des techniques de référencement
(par présence de ‘mots-clés’ dans l’adresse et les pages
du site web, metatags, …) est considérée comme une
publicité, dans le chef de l’annonceur.
En revanche, lorsque les résultats de recherche
affichés par les moteurs de recherche sont établis
de manière indépendante et sans contrepartie
financière de l’annonceur, les moteurs de recherches
ne sont, quant à eux, pas soumis à la Loi sur le
commerce électronique. Il en est par contre
autrement lorsque le moteur de recherche offre
à l’annonceur un référencement plus favorable,
moyennant paiement.
29/05/07
15:32
Page 037
4. Concept et message
4.1 Création interactive
L'Internet bouleverse-t-il la façon de concevoir un
message publicitaire? Le numérique oblige-t-il les
créatifs à réapprendre leur métier? A double question,
double réponse.
Oui, parce que les nouveaux médias ne font pas table
rase du passé et bénéficient de l’expérience
accumulée par les créatifs sur d'autres médias.
Même sur Internet ou sur le téléphone portable,
le fameux adage “AIDA”reste en vigueur : quel
que soit le site ou la campagne interactive, l'enjeu
est toujours de capter l’Attention du consommateur,
de susciter chez lui un Intérêt pour un produit ou un
service, d’attiser son Désir et, in fine, de déclencher
une Action. “New world, same rules.”
Non, parce que, dans leur essence même, les
nouveaux médias intègrent une nouvelle dimension
qui bouleverse les règles du jeu : l’interactivité, c’està-dire la possibilité offerte au consommateur
d’interagir avec un contenu.
L’irruption de cette “troisième dimension” dans la
pratique publicitaire recèle autant d’opportunités
inédites que de contraintes nouvelles. Désormais,
les marques et annonceurs ont la possibilité de nouer
une relation beaucoup plus étroite et personnalisée
avec le consommateur, de connaître en profondeur
ses attentes, ses aspirations, et de lui parler de façon
plus pertinente que jamais l’industrie n’a pu le faire
auparavant.
Si elle ouvre de nouvelles perspectives, l’interactivité
engendre également de nouveaux défis qu’on aurait
tort de sous-estimer. Fondamentalement, les nouveaux
médias impliquent un rééquilibrage des relations entre
l’annonceur et le consommateur. Ce dernier ne se
contente plus d’absorber passivement les messages
qu’on lui envoie et jouit d’une maîtrise grandissante sur
sa consommation médias : je m’informe, je me divertis,
j’achète, je communique avec mes amis… où je veux,
quand je veux, comme je veux.
Les balises du passé s’effacent au profit d’un nouvel
univers que les annonceurs doivent apprivoiser pour
s'adresser à ce nouveau consommateur tout puissant.
Mais, concrètement, quels sont les champs créatifs
qu'ouvrent les nouveaux médias?
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
4.2 User Generated
Content / Web 2.0
Le Web 2.0 est un concept forgé par Tim O’Reilly en 2004.
Dans son article séminal, l’éditeur américain constate que
le Web a changé entre la première génération
d’applications web et celles apparues au lendemain de
l’éclatement de la bulle Internet. Les nouveaux services,
nous dit O'Reilly, portent des caractéristiques communes
qui dessinent un nouveau visage du réseau. Le “Web 2.0“
n’est ni un langage de programmation, ni à proprement
parler une théorie scientifique : il s’agit davantage d’un
ensemble de tendances qu’on peut observer
empiriquement sur la Toile.
Pour autant, ce paradigme n’est pas dénué d’intérêt et
permet d'appréhender certains mouvements de fond qui
agitent actuellement l'Internet.
Pour les professionnels de la communication, le Web 2.0
signifie trois évolutions majeures :
037
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 038
- La montée en puissance du contenu produit par
l’utilisateur. Les services de type Web 2.0 sont fondés sur
la participation massive et décentralisée de milliers
d’internautes qui apportent gratuitement leur créativité,
leur expertise, leur esprit critique… au bénéfice de
l’ensemble de la communauté des utilisateurs (les fans du
Web 2.0 y voient, à tort ou à raison, une nouvelle forme
d’intelligence collective). Exemples : les surfeurs
expriment leurs opinions sur leur blog personnel,
partagent leurs photos sur Flickr, leurs vidéos sur
YouTube, leurs signets sur Del.icio.us… On passe d’un
Web que l’on consomme à un Web que l’on produit soimême. Dans cette nouvelle philosophie, la Toile n’est plus
une destination mais un outil, une plate-forme où les
utilisateurs échangent des données, les classent (système
de “tagging” où les internautes peuvent librement
associer des mots-clés à leurs vidéos, photos, favoris…) et
les combinent entre elles (“mash-up”).
Pour les marketeers, la conséquence de ce “user
generated content” (contenu créé par les utilisateurs)
qui irrigue le Web 2.0 est double.
- L’audience se fragmente. Si le trafic Internet continue de
converger vers de grands points de passage comme les
portails et les sites généralistes d’information, une part
grandissante de l’audience tend à se fragmenter entre
une multitude d’autres sites, blogs et applications. C’est le
principe de la “Long Tail” (“longue traîne” en français)
révélée par le journaliste Chris Anderson dans son
ouvrage éponyme.
- Le rapport de force change entre annonceur et
consommateur. En tant que producteur d’information,
l’internaute discute de tout et n’importe quoi sur le
Net… y compris des produits et services qui peuplent
sa vie quotidienne. S’il ne s’estime pas satisfait d’un
038
produit ou d’un service, l’internaute pourra aisément
diffuser son mécontentement et propager rapidement
son opinion sur la Toile par le truchement du bouche à
oreille (que se chargera ensuite d’amplifier un moteur
de recherche comme Google). Ce nouveau paradigme
bouleverse et rééquilibre le rapport de force qui
gouvernait auparavant les relations entre une marque
et ses consommateurs. Habitués à envoyer des
messages de façon unidirectionnelle, les marketeers
doivent désormais apprendre à dialoguer avec leur
cible, à tenir compte de leurs réactions (en particulier
chez les leaders d’opinion), à surveiller ce qui se
raconte dans la blogosphère au sujet de leurs produits
ou de leurs services.
- L’émergence de nouveaux canaux de transports
d’information comme le RSS (cf. chapitre 5) qui permet
de centraliser, concentrer différentes sources
d’information au sein d’une même interface. A la
différence du surf “classique” où l’internaute tire à lui
des informations qu’il cherche lui-même sur la Toile
(“pull media”), le RSS est un format “push” : une fois
l’internaute abonné à un flux RSS, l’éditeur “pousse”
vers lui du nouveau contenu qui s’actualise dans
l’agrégateur RSS du destinataire.
- Les technologies comme Ajax qui enrichissent
l’expérience de l’internaute. Ajax est une nouvelle
méthode de conception des pages où l’actualisation
des données ne nécessite pas un rechargement
complet de la page (en d'autres termes, des briques de
contenu au sein d’une page peuvent être mises à jour
de façon autonome via des requêtes indépendantes
envoyées au serveur). Cette “asynchronicité” autorise
des interactions beaucoup plus complexes entre
l’interface et son utilisateur, ce qui se traduit par
une meilleure “expérience” pour l’utilisateur.
29/05/07
15:32
Page 039
4.3 Campagne on-line
Aujourd'hui, de nombreux annonceurs ne peuvent
plus concevoir de stratégie de communication sans
l'appui de l'Internet. En règle générale, l'utilisation des
nouvelles technologies se traduit tout d'abord par un
site Internet qui présente un produit ou un service
aux internautes. La deuxième étape vise logiquement
à augmenter l'audience sur ce site.
Dans cette perspective, les outils de base les plus
fréquemment utilisés sont le bannering, l’email et
l’achat de mots clés. A ce titre une campagne de
bannering peut par exemple répondre à deux
objectifs: soit générer de la notoriété autour d'un
produit ou d'un service (comme en affichage), soit
attirer du trafic vers un site. Dans ce dernier cas, le
bannering nécessite de créer non seulement un
message qui pousse au clic (“call to action”), mais
aussi une page d'accueil efficace (“landing page”) qui
remplit la promesse initiale (l'annonceur délivre
effectivement l'information annoncée dans la
bannière) ou qui incite l'internaute à chercher plus
d'information sur un produit, à communiquer ses
données personnelles (pour recevoir par exemple
plus tard une newsletter), voire à acheter en ligne.
A noter que le bannering fait l'objet d'une
standardisation (taille, poids du fichier) établie par
l'Interactive Advertising Bureau et reconnue par
l'ensemble des acteurs du marché.
4.4 Marketing viral
Le marketing viral peut être décrit comme la
déclinaison électronique du bouche à oreille :
au lieu d’être exposé passivement à un média, le
consommateur devient lui-même le vecteur de
diffusion du message publicitaire. Les avantages
sont économiques (la diffusion d’une campagne est
gratuite), mais aussi sociologiques: le consommateur
contemporain est moins sensible aux médias
traditionnels et plébiscite davantage l’avis de son
réseau social (collègues, amis, parents..), lequel tend
à devenir sa première source d’information et aussi
son premier prescripteur d’achat. Le marketing viral
apporte une réponse à cette immunisation croissante
contre la publicité… mais encore faut-il que
l’internaute accepte de vous consacrer un fragment
de son attention, puis de devenir votre porte parole
dans son entourage.
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
Le marketing viral n’est pas une “science” aussi
précise que le spot TV ou la pleine page dans la
presse du jour. En revanche, à l’usage, les spécialistes
ont mis au jour un éventail de “meilleures pratiques”
que nous résumons ici.
1. Déterminez l’intérêt du consommateur.
Quelle que soit la qualité du contenu de votre
matériel créatif, les surfeurs n’accepteront de porter la
bonne parole que s’ils en retirent un bénéfice
véritable et immédiatement palpable. Ce profit peut
revêtir de multiples visages :
- L’humour et le second degré (attention tout de
même : comme disait Pierre Desproges, on peut rire
de tout mais pas avec n’importe qui) ;
- L’utilité, qu’il s’agisse de bons de réduction,
d’échantillons gratuits ou de logiciels et applications qui
facilitent la vie de l’internaute (exemples classiques: le
moteur de recherche Google, le navigateur alternatif
Firefox ou le logiciel de téléphonie Skype) ;
039
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 040
Identifier la bonne gratification nécessite de connaître
en profondeur le profil de votre groupe-cible, ses
goûts, ses habitudes, ses canaux favoris de
communication (utilise-t-il l’e-mail ou plutôt la
messagerie instantanée ?)… Cette description du
portrait-robot de votre audience est une étape
incontournable : les internautes sont véritablement
les “derniers décisionnaires” du succès d’une
campagne virale. S’ils refusent de se passer le mot,
l’opération se soldera par un échec.
A retenir: le concept d’une campagne virale ne doit
pas plaire à l’agence créative ou à l’annonceur mais
bien au consommateur lui-même.
2. Détectez les points de connexion avec votre
cible. Pour que votre campagne démarre sur les
chapeaux de roue, vous devez effectuer un
Viral marketing
Réalisé par l'agence Emakina pour le compte de
Volkswagen, VW EscapeTV (www.vwescape.tv) est un
exemple de campagne qui a utilisé le marketing viral
et les plates-formes estampillées “Web 2.0” au
bénéfice d'une marque. VW EscapeTV est une chaîne
de télévision en podcasting qui a attiré plus de
100.000 visiteurs en trois semaines seulement.
040
“seeding”, c’est-à-dire répandre votre matériel créatif
aux endroits où les consommateurs échangent du
contenu (blogs, forums…). En surplus, vous devez
également repérer les “leaders d’opinion” qu’il faut
absolument atteindre pour susciter un “buzz” chez les
autres surfeurs. Soulignons que cet effort doit être
permanent et continuer plusieurs semaines après le
démarrage officiel de la campagne.
Ici, le Web 2.0 représente une tendance écrasante que
vous ne pouvez ignorer. Parallèlement à la
blogosphère, on trouve des services comme YouTube
(partage de vidéos), Flickr (partage de photos),
Del.icio.us (signets)… Combinés, ces nouveaux
canaux peuvent se révéler un puissant levier pour
drainer du trafic.
3. Concentrez-vous sur les paramètres maîtrisables.
Si une campagne virale recèle toujours une part
d’inconnue, certains paramètres peuvent (et doivent)
être envisagés dès le départ. Exemples : quelle est la
masse critique de consommateurs à atteindre pour que
le message se diffuse sans effort ? Quel est l’objectif de
votre campagne : augmenter les ventes, faire connaître
une marque, stimuler le trafic vers un site ?
4. Mesurez les résultats. Les marketeers disposent
aujourd’hui d’un arsenal de sources et d’outils pour
évaluer l’impact d’une campagne virale. Vous pouvez
utiliser des solutions de mesure d’audience comme
WebTrends ou Google Analytics, mais aussi des services
spécialisés comme BlogPulse (www.blogpulse.com),
Technorati (www. Technorati.com), ou Google
BlogSearch (www.google.com/blogsearch).
Ces deux derniers génèrent en outre des fils RSS qui
vous permettent de suivre presque en temps réel
l’évolution d’une rumeur dans la blogosphère.
29/05/07
15:32
Page 041
5. Ne mentez pas. Mieux vaut ne pas tricher avec
les internautes : si votre opération virale joue par
exemple la carte de la parodie et de la dérision, ces
dernières doivent être identifiables instantanément et
n’entretenir aucune confusion quant à la nature
du message. Semblable démarche est non seulement
dommageable pour votre produit/service, mais aussi
prohibée par la loi.
4.5 Marketing tribal
Le marketing tribal peut se définir comme une
stratégie qui vise à créer des groupes sociaux ou des
communautés autour de produits ou de services.
En s’employant à créer des liens entre les
Dogs on the block
Cette communauté permet aux propriétaires de
chiens de trouver de nouvelles idées de promenades
à faire avec leur animal de compagnie mais aussi
d’ajouter vos parcours, de présenter votre chien, de
rencontrer d’autres propriétaires… et de recevoir des
échantillons gratuits de la marque de croquettes
pour chiens Beneful.
consommateurs, l’annonceur renforce, par ricochet,
leur adhésion, leur sentiment d’appartenance à
certaines valeurs qui gravitent autour d’une marque.
Cette dernière devient alors une expérience qui
dépasse et englobe simultanément celle du produit
(“product experience”) et de l’acte d’achat
(“shopping experience”). Certains spécialistes
du marketing tribal n’hésitent pas à affirmer que le
produit ou le service lui-même importe désormais
moins que le rapport au produit ou au service.
Le marketing tribal prend donc note de cette
mutation qui voit l’entourage socio-professionnel
(amis, collègues, voire contacts sur Internet)
remplacer les canaux traditionnels comme principal
prescripteur d’achat dans le chef du consommateur.
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
Une communauté peut se construire de deux façons:
- Ex nihilo, par construction d’une plate-forme
communautaire qui permet aux internautes de se
rencontrer et de communiquer.
- Par “génération spontanée”. De leur propre
initiative, les internautes nouent des liens au sein
de communautés basées sur des centres d’intérêt. On
observe notamment ce phénomène au sein de platesformes de blogs ou de réseaux sociaux comme
mySpace (devenu rapidement incontournable pour
les acteurs de la filière musicale). Le marketeer peut
repérer ces cercles de passionnés et amorcer un
dialogue avec eux.
Ces deux approches peuvent être combinées pour
optimiser les résultats.
041
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 042
4.6 Gamevertising
Dans le monde réel comme dans la sphère virtuelle, le
jeu-concours est un moyen bien établi de susciter
l’intérêt du consommateur.
Les nouvelles technologies confèrent une nouvelle
dimension à ce mode de communication :
interactivité, implication du consommateur et contact
prolongé avec la marque sont les principaux atouts
du gamevertising dans un plan médias.
Deux autres aspects qui méritent d’être soulignés :
- L’effet viral. Les jeux sur Internet sont générateurs
de bouche à oreille, surtout s’il y a des lots attrayants
à la clé. N’hésitez pas à inclure dans vos jeux un
Thalys
module “tell a friend” qui permet aux joueurs d’inviter
des amis à jouer. Mieux encore : pourquoi ne pas
demander aux internautes de former des équipes
pour pouvoir participer ?
- La récolte d’informations. Le gamevertising peut
être une technique extrêmement efficace pour
récolter des données sur les utilisateurs avec leur
consentement exprès (opt-in). S’il apprécie le jeu que
vous lui avez proposé, l’internaute sera d’autant plus
enclin à s’inscrire dans la foulée à une newsletter.
4.7 Search Engine
Marketing
Le nombre de sites web disponibles sur l’Internet
a pris un tel essor que les moteurs de recherche sont
rapidement devenus indispensables aux utilisateurs.
Le Search Engine Marketing est né de la popularité de
ces moteurs de recherche et de l’intérêt pour les
entreprises d’être bien positionné dans les résultats
de recherche de ces moteurs.
Bases du Search Engine
Marketing
Les moteurs de recherche affichent généralement
deux listes de résultats obtenues sur base d’un ou
plusieurs mots-clés saisis par le visiteur.
Thalys souhaitait promouvoir la destination d'Aix-laChapelle durant les fêtes de fin d'année. Le jeu
imaginé par l'agence iFood vous proposait d'essayer
le lancer de boule de Noël, puis de résoudre un quizz
en cherchant les réponses sur le mini-site dédié
(www.monmarchedenoel.be).
042
La première liste contient les résultats “organiques”
ou “naturels” du moteur de recherche. Ces résultats
sont directement issus du moteur de recherche. La
deuxième liste est par contre purement commerciale.
Elle n’affiche que des liens “sponsorisés” par les
entreprises.
29/05/07
15:32
Page 043
L’objectif du Search Engine Marketing est d’assurer
à un site web la meilleure visibilité possible sur ces
deux listes. Objectif qui induit les deux composantes
du Search Engine Marketing; le référencement
organique (“Search Engine Optimisation” – SEO) qui
a pour objectif de faire apparaître un site web le plus
haut possible dans la liste des résultats en travaillant
sur le site web lui-même et l’achat de mots-clés
(“Keywords buying” ou Search Engine Advertising –
SEA) qui assure la présence de leurs clients dans la
liste des liens sponsorisés en “achetant” des mots-clés
sur le moteur de recherche.
SEA
SEO
SEA
Mise en oeuvre du Search
Engine Marketing
Les mots-clés: la première étape incontournable
La première étape de toute campagne de Search
Engine Marketing est la recherche et l’analyse des
mots-clés. Il s’agit d’identifier tous les mots et les
combinaisons de mots qu’un client potentiel peut
utiliser pour trouver ce que le site web de l’entreprise
propose. Le résultat de ce travail conduit à dresser
la liste des mots clés les plus pertinents.
Idéalement, ce travail doit être réalisé dès la phase de
conception du site. En effet, une vision précise sur les
mots-clés importants s’avère utile dès la rédaction du
contenu d’un site. Les moteurs de recherche prennent
en compte l’entièreté du contenu des pages web.
Ce qui signifie qu’un texte riche en mots-clés sera
beaucoup plus porteur en termes de référencement
organique qu’un autre ne comportant que rarement,
voire pas du tout les mots-clés importants.
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
Une fois cette liste des mots-clés établie, les deux
processus – référencement organique et achat de
mots-clés – diffèrent complètement.
Le référencement organique
(SEO)
L’objectif du référencement organique est de
configurer le site d’une entreprise de manière à ce
qu’il fournisse au moteur de recherche toutes les
informations nécessaires à l’indexer correctement
et favorablement dans sa base de donnée.
De la qualité de ce travail dépend la position du site
dans les résultats de recherche.
043
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 044
Sur base des mots-clés sélectionnés commence le
travail d’optimisation des pages du site (adaptations
du code, contenu additionnel, modifications de la
navigation, révision de la configuration du serveur…),
l’enregistrement manuel dans les
moteurs de recherche et l’important travail de suivi,
de reporting et de maintenance. Le référencement
organique est une opération à long terme qui
implique un travail continu sur le site web de
l’entreprise et qui demande au moins un ou deux
mois de patience avant d’observer les premiers
résultats. Ce décalage entre la mise en oeuvre et
l’obtention des résultats peut cependant être
comblé par la mise en place d’une campagne de
liens sponsorisés.
Le référencement organique a un effet direct sur
l’augmentation du trafic ciblé avec pour conséquence
une amélioration sensible du retour sur investissement.
Les liens sponsorisés
(Keywords buying ou SEA)
Contrairement au référencement organique,
la mise en place d’une campagne de liens
sponsorisés est un processus beaucoup plus rapide
qui aura un impact immédiat sur le trafic d’un site.
Il ne demande aucune modification du site, même
si la mise en place de pages spécifiquement conçues
pour augmenter le taux de transformation doit être
envisagée dans certains cas, et permet un ciblage
géographique très précis.
Sur base de la liste des mots-clés, il s’agit ici de rédiger
les annonces, puis de passer à la mise en ligne sur le
ou les moteurs de recherche.
044
La rémunération du moteur de recherche se fait au
clic sur base du trafic effectivement généré par les
liens sponsorisés. Les tarifs étant basés sur le principe
des enchères et donc fluctuant en fonction de la
demande pour tel ou tel mot-clé, le travail de suivi est
ici aussi très important puisque le positionnement et
les résultats varieront en fonction de la concurrence.
Une campagne de liens sponsorisés est
particulièrement indiquée comme support d’une
action promotionnelle ponctuelle et en phase de
(re)lancement de sites afin de palier aux délais liés
à la mise en place du référencement organique.
Sur le long terme et idéalement couplée à du
référencement organique, une campagne de liens
sponsorisés permet de générer un trafic ciblé
récurrent avec un contrôle exact du coût
d’acquisition, souvent relativement faible.
29/05/07
15:32
Page 045
4.8 CRM
processus de décision, ou même d’automatiser les
campagnes marketing.
Le CRM (Customer Relationship Management)
ou Gestion de la Relation Clientèle, concerne la vision
qu’une entreprise a de la relation avec ses clients.
Il passe par la mise en oeuvre de processus de
business adaptés à cette vision.
• Les ventes: il s’agit de fournir des outils de pilotage
aux forces de vente afin de les assister dans leurs
démarches de prospection (prise de rendez-vous,
relances…)
Le CRM permet de prédire l’évolution des clients
(Lifetime management), de mieux comprendre leur
mécanisme d’achat ou encore de cibler les clients en
fonction des canaux de vente (channel optimization)
ou de leur profil (customer segmentation, value base,
share of wallet)
Au niveau de l’entreprise, la vision “CRM” consiste
à passer d’une optique “transactionnelle”, centrée
sur le produit et l’acte d’achat, à une optique
“relationnelle”, centrée sur la relation client, la
fidélisation du client et sa valeur à long terme. Ce
changement d’optique se justifie dans un contexte de
concurrence générale accrue, de marges
compressées, où la conquête d’un nouveau client
est un investissement de plus en plus coûteux et sa
fidélisation un impératif.
C’est entre autres parce qu’il couvre de nombreux
domaines que le terme “CRM” suscite la confusion
dans l’esprit de bien des marketeers. Les différentes
composantes de la relation client où le CRM peut
intervenir sont:
• L’avant-vente: étude des besoins des clients et
démarchage des prospects: l’analyse des informations
collectées permet de répondre plus précisément à la
demande, de suivre le prospect tout au long de son
• La gestion du service clientèle: plus l’entreprise a de
données disponibles concernant ses clients, mieux
elle peut s’adresser à eux de manière personnalisée
• L’après-vente: le support client peut être en grande
partie automatisé via le site web, les call centers….
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
Deux dimensions apparaissent dans le CRM. Une
dimension “[établissement de la] relation” et une
dimension “gestion [de l’information]”. Il faut en effet
d’abord une relation client avant de pouvoir la gérer
et cette gestion suppose un stockage d’information.
La dimension “Relation” touche tout ce qui a trait à
l’interactivité au sens pur. Quels que soient les moyens
utilisés pour entrer en relation avec le (futur) client,
il s’agit d’établir un dialogue mutuellement profitable.
Le client consent à ce que l’entreprise collecte et utilise
des données le concernant, car il y perçoit un
avantage. Il s’agit donc, pour l’entreprise, de définir
quelles données sont prioritaires et de mettre en place
les outils qui lui permettront de les récolter.
La dimension “Gestion” concerne l’approche
permettant de gérer l’information récoltée lors de
l’interactivité. Pour gérer l’information, il faut d’une
part la stocker (data warehousing) et la mettre à
disposition via une interface conviviale. Avec l’arrivée
d’Internet, une nouvelle génération d’outils CRM a vu
045
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 046
le jour. Ils sont généralement structurés en modules,
autours des axes marketing, commercial et service
client. Les modules EMA (Entreprise Marketing
Automation) des outils CRM permettent de générer
automatiquement une action programmée (ex: envoi
périodique d’une newsletter) une réponse
personnalisée déclenchée par une action (ex: envoi
d’un e-mail confirmation suite à une vente).
D’autres modules mettent les informations récoltées
(exposition aux campagnes, produits utilisés,
demandes d’information…) à disposition des équipes
commerciales et du service client, et ce en temps réel.
Les outils CRM disposent généralement aussi d’un
module de forage de données (data mining),
permettant d’analyser les données à des fins de
modélisation (ex: segmentation de profils).
4.9 Webanalytics
Une démarche CRM s’inscrit dans un engagement de
tous les départements de la société et une stratégie
globale. Elle peut être divisée en deux grandes phases:
Le partenaire supervisera les interventions
technologiques et décrira les processus nécessaires
à la bonne récolte des informations. Ce partenaire
guidera l’analyse et soulignera les opportunités de
mise en application afin de s’assurer que le projet
délivre le retour sur investissement attendu.
Un produit de Web Analytics requiert du support
technique ainsi que des ressources humaines. Ils sont
nécessaires à la mise en oeuvre des intégrations et
des actions induites par les conclusions des analyses.
1. La phase d’analyse et de création du modèle
permet d’évaluer quelles sont les données clés pour
l’activité CRM de l’entreprise, de les mettre en forme,
de développer et tester un modèle. Cette phase
nécessite souvent une aide externe afin de garder
toute objectivité sur le processus.
2. L’enrichissement du modèle via l’enregistrement
d’informations clients, la capture des interactions
entre le client et la société (via Les help desk,
Customer Service, département vente, boutique, site
web…), ou encore la récolte des données disponibles
en interne ou en externe comme des benchmarks ou
des tendances. Cette phase permet de faire un état
des lieux des informations que l’entreprise a sur ses
clients, partenaires, prospects…
046
Les logiciels de Web Analytics mesurent le trafic d’un
site ou de toute application basée sur les technologies
“web”. Les services y afférent analysent ce trafic afin de
suggérer des améliorations possibles dans une optique
de retour sur investissement pour l’entreprise.
a. Déroulement d’un projet de
Web Analytics
Un partenaire est choisi afin de guider l’entreprise
et l’aider à identifier correctement ses besoins de
reporting. Un workshop est souvent nécessaire pour
assimiler le jargon utilisé pour ce type de projet.
b. Que peut-on mesurer?
Toute action (événement) induite par le visiteur par le
biais de clics de souris. Les mesures les plus courantes
restent: visites, pages vues/événements, type de
visiteur (uniques vs. répétitifs et segmentés).
Le Flash est totalement mesurable si et seulement si il
intègre les codes nécessaires à la récolte des données.
29/05/07
15:32
Page 047
Techniquement, la majorité des produits distribués
suivent les demandes émanant du Web 2.0 comme
les feeds RSS, les blogs, les podcasts, etc.
c. Que veut-on mesurer?
Il est essentiel de définir les objectifs poursuivis par
le(s) site(s) &/ou application(s), pour définir les unités
de mesures qui serviront les indicateurs clés de
performances (les KPI, Key Performance Indicators).
Pour plus d’information, cf. The Big Book of Key
Performance Indicators par Eric T. Peterson,
http://www.webanalyticsdemystified.com/about_kpi_book.asp.
Ces mesures sont synthétisées dans des tableaux de
bord personnalisés et automatisés, disponibles en
Excel ou intégré à un outil de reporting interne. Des
mesures plus chirurgicales et segmentées existent
également dont les analyses de Funnel:
lors d’un processus donné, à quel endroit le surfeur
arrête-t-il la conversion ? Les accès aux différents
rapports dépendent des responsabilités des acteurs
spécifiés lors de la phase de lancement du projet.
A ces mesures “classiques”, s’ajoute aujourd’hui une
analyse comportementale (ou “click stream analysis”)
et l’A/B (ou Multivariate) testing : un paramètre dirige
aléatoirement le visiteur vers l’une ou l’autre des deux
pages testées. La page la plus rentable est conservée.
Le marché parle aussi de plus en plus de Behavioral
Targeting où du contenu spécifique est proposé en
fonction de l’attitude de surf du visiteur. Pour se faire,
des règles doivent être établies. L’optimisation
commence.
d. Choisir un produit de Web
Analytics
Les produits de Web Analytics, varient tant de part
leurs fonctionnalités que leurs prix. Dès lors, l’achat et
l’implémentation d’un outil s’accompagne idéalement
d’un processus assurant un choix sur le long terme.
Un produit est choisi sur base : du support
technologique disponible dans l’entreprise, des
besoins d’intégration de données, des besoins
de distribution des rapports, des possibilités de
segmentation des données.
e. Possibilités d’intégration
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
Les informations provenant des efforts d’acquisition
de trafic : Newsletter, SEM, affiliate, campagnes, etc.
Les liens entre CMS, outils de Newsletter, outils de
CRM, outils de type Salesforce… se resserrent afin de
pousser les données récoltées vers une plateforme
commune de type Business Intelligence. Les outils
gratuits restent limités en matière d’intégration des
données même si la version 2 de Google Analytics
permet aujourd’hui des modalités d’exports
automatiques et récurrentes.
Google Analytics
047
4. Concept et message
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 048
f. L’avenir
Alors que les standards et les bonnes pratiques
commencent à se mettre en place grâce au travail
fournit par la Web Analytics Association et les Web
Analytics Wednesdays, l’avènement du Web 2.0
continue à repousser les limites récemment établies,
remplaçant peu à peu la mesure de pages vues par une
notion, plus large, qui est celle d’événements (events).
Induit par l’engouement du SEM, une nouvelle
génération de produits gratuits permet la prise de
conscience du pouvoir d’optimisation par le biais
des Web Analytics. Ils se limitent encore souvent
à cet aspect d’acquisition du trafic, sans encore
assurer une intégration avec d’autres données.
Le projet Gatineau de Microsoft pourrait répondre
à cette problématique ainsi que la version 2 de
Google Analytics. Ce dernier propose également
un outil de Website Optimization, une version
simplifiée de l’A/B ou Multivariate Testing.
Vu le stade actuel de prise de conscience du marché
belge et européen, ce type d’outils gratuits
correspond aux besoins du marché et force les prix
des solutions plus “robustes” vers le bas.
Les solutions plus “robustes” répondent aux besoins
de reporting pour le SEM par le biais d’intégration
d’outils de “Bid Management”.
C’est surtout au niveau des processus internes aux
entreprises qu’un travail de réflexion doit être réalisé,
accompagné de responsabilité face aux résultats. Ceci
afin d’assurer qu’un projet de Web Analytics aide à la
prise de décision et assure en effet un retour sur
investissement. Les services accompagnant la mise en
048
place d’un produit deviennent dès lors les garants du
succès d’une telle entreprise.
A terme, il reste néanmoins intéressant de noter que
les outils de Web Analytics devraient peu à peu se
confondre avec les outils de Business Intelligence plus
classiques puisque le retour sur investissement des
différents canaux doit devenir comparable dans un
but d’optimisation cross-channel.
29/05/07
15:32
Page 051
5. Les canaux interactifs
L’objectif de ce chapitre est de présenter les différents
canaux du marketing interactif
Expandable
5.1 Display advertising
Le “display advertising” constitue le canal le plus
classique de publicité interactive. L’annonceur utilise
des espaces publicitaires prédéfinis par leurs formes
et leurs emplacements sur le site. Les bannières,
Skyscrapers, IMU (Interactive Messaging Unit) ou
Leaderboards sont des exemples de formats
multimedia utilisés en display advertising.
Ceux-ci affichent du texte et des visuels, mais peuvent
aussi diffuser du son ou de la vidéo.
Ils peuvent également se déployer sur la page afin
de donner plus d’espace et d’impact au message
(“expandable banners”). Ces différents formats sont
régis par des normes fixées par l’IAB.
Display Advertising
Par la sélection des sites ou des sections de sites,
le Display Advertising permet d’une part, un ciblage
socio-démographique grâce aux études “usercentric”, (Metriprofil –CIM) et d’autre part un ciblage
contextuel (Voir chapitre 6).
5.2 E-mail marketing
Skyscraper
Leaderboard
Banner
IMU
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
L’e-mail est l’une des applications les plus utilisées
par les surfeurs. L’e-mail marketing est l’envoi d’un
message publicitaire par e-mail sur base d’adresses
récoltées en propre ou louées à un tiers. La récolte
et la gestion de bases de données sont devenues
aujourd’hui un enjeu majeur pour l’annonceur.
L’e-mail permet de développer l’offre produit/service,
d’utiliser toute la richesse du multimedia notamment
en intégrant de la vidéo (video mail) et de construire
une politique de relation client.
051
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 052
L’efficacité de ce canal repose sur la qualité de la base
de données d’adresses et sur l’adéquation entre le
message et la cible. La qualité de la base de données
dépend de la fréquence des mises à jour de cette
base, du degré d’implication des utilisateurs et des
critères de sélection disponibles.
L’e-mail marketing permet un ciblage très fin,
dépendant des critères disponibles dans la base
de données. L’e-mail advertising peut donc être
considéré comme un canal de communication
très sélectif.
E-mail
5.3. Intégration de
contenu
L’intégration de contenu, comprenant entre autre
l’advertorial, est globalement l’équivalent on-line
du Publi-rédactionnel : l’annonceur intègre son
message au sein même d’un site déterminé. Ce
message prend la forme d’un article ou d’une
rubrique complète aux couleurs de l’annonceur. Le
principe est de faire passer son message commercial
à travers un contenu informatif.
Afin d’assurer du trafic vers l’intégration de contenu,
divers moyens peuvent être mis en place : lien
d’appel sur la Home page du site, Display advertising
ou relais via des supports off-line.
Intégration de contenu
052
29/05/07
15:32
Page 053
5.4. Newsletters
5.5 Keywords buying (SEA)
Les Newsletters sont des e-mails d’information
envoyés par un éditeur à des personnes qui s’y
sont abonnées. Ces Newsletters peuvent être le
complément d’information d’un site ou le support
d’information principal de l’éditeur.
L’achat de mots-clés (voir chapitre 4.7) est directement
lié aux moteurs de recherche (“Search Engine”).
L’objectif est de faire apparaître son message à toute
personne qui effectue une recherche dans un domaine
lié au produit/service de l’annonceur. Le message
publicitaire se présente sous la forme d’un texte court
dans une zone identifiée comme étant commerciale.
Les insertions publicitaires au sein de ces Newsletters
prennent la forme d’un texte de quelques lignes ou
de différents formats du display advertising
(Leaderboards, Bannières, …).
L’efficacité du canal repose sur le choix des mots-clés
sélectionnés et la pertinence de l’annonce (rotation,…)
La sélection des thématiques abordées permet
un ciblage sur base de centres d’intérêts.
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
SEA
Newsletter
SEO
SEA
053
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 054
5.6. RSS
Les “fils RSS” sont des fils d’information générés,
diffusés par des éditeurs (de sites web, de Blogs, etc.)
et auxquels les internautes s’abonnent.
Ces fils RSS sont apparus massivement sur les Blogs,
sur les sites d’éditeurs traditionnels et sur les sites
d’annonceurs. Techniquement, le fil RSS est une URL
que l’internaute insère dans un “agrégateur RSS”.
A chaque fois qu’un nouveau contenu est mis en
ligne par l’éditeur, l’internaute le verra apparaître
dans son agrégateur. Il pourra consulter le résumé,
cliquer sur la mise à jour et charger la totalité du
contenu ou se rendre sur le site émetteur.
désire peut envoyer un commentaire, qui sera publié
sur le Blog. L’interaction entre les Blogs a donné
naissance au terme “Blogosphère” : les Blogs sont reliés
entre eux par un système de rétro-liens, permettant à
chaque Bloggeur de faire facilement référence à un
billet posté sur un autre Blog. Ces Blogs proposent
souvent des fils RSS qui permettent aux abonnés d’être
automatiquement tenus au courant des mises à jour du
Blog. La généralisation des accès haut débit a
aujourd’hui permis le développement de la version
“video” du Blogging à savoir le “Vblogging”.
Blog
Certains éditeurs de sites d’information offrent la
possibilité d’insérer des messages publicitaires
dans leurs fils RSS. La mise en place de fils RSS sur
son site permet à l’annonceur de diffuser des
informations sur ses produits, des promotions, etc.
Ce canal s’inscrit dans l’évolution “Web 2.0”
(voir chapitre 4), il permet en effet aux internautes
de choisir leurs sources d’information et de les
rassembler sans devoir systématiquement se
connecter aux différents sites web. Il est libre de
s’abonner et de se désabonner à tout moment.
5.7 Blog/Vblog
Contraction de “web” et “log”, les Weblogs, devenus
“Blog”, ont très rapidement rencontré un immense
succès. Défini comme une chronique en ligne, le Blog
est tenu par un ou plusieurs rédacteurs, qui “postent”
des billets à intervalles variables. Tout surfeur qui le
054
Les Blogs et Vlogs offrent aux entreprises une
magnifique plateforme de communication et d’étude
de leur cible. Il faut garder à l’esprit que les utilisateurs
de Blogs sont très sensibles au caractère authentique
de l’information qui leur est présentée.
Il est mal vu de créer de “faux blogs” destinés à
promotionner un produit en se faisant passer pour
un particulier non lié à la marque.
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 056
5.8. Podcasting/
Vodcasting
Contraction de IPod (le balladeur numérique d’Apple)
et de Broadcasting, le Podcasting a connu un
développement spectaculaire ces deux dernières
années. Il s’agit de la mise à disposition sur l’internet
de fichiers audio (et maintenant video, “Vodcasting”)
de toutes sortes (musique, émission de radio,
interviews, etc.).
IDTV
Le Podcasting permet à tout un chacun de produire, de
diffuser et d'écouter des fichiers sonores qui peuvent
être associés à un fil RSS pour télécharger
automatiquement tout nouveau fichier (Podcast) placé
par un éditeur.
La plupart des éditeurs de presse audiovisuelle ont
développé avec succès une large offre de podcasting
permettant aux internautes d’écouter leurs émissions
favorites où et quand ils le souhaitent.
Tout comme les fils RSS, les podcasts peuvent
véhiculer des messages publicitaires par exemple en
intégrant des spots publicitaires dans des émissions
de radio. Par ailleurs, les sites d’annonceurs peuvent
ici aussi proposer ce type de service à leurs visiteurs.
5.9 iDTV
Le deuxième semestre 2005 a vu l’arrivée de la télévision
numérique interactive (iDTV) sur le marché belge. Les
deux principaux acteurs sont Belgacom
et Telenet. Cette innovation technologique permet
056
de faire entrer l’univers de l’interactivité dans tous les
foyers avec des services tels que la video à la demande,
la possibilité de consulter le guide des programmes
en direct (EPG – Electronic Program Guide), etc.
Campagne iDTV pour la S-Max de Ford. Les
téléspectateurs interactifs pouvait cliquer sur le
bouton rouge et participer à un concours, faire
une demande pour un essai, demander une
brochure, visionner une galerie de photos ou
encore accéder à la liste des distributeurs.
Pour l’annonceur, l’IDTV offre un nouvel espace
de communication et d’interaction avec le
consommateur, à travers des formats allant de la
simple présence dans le “Walled Garden” de
l’opérateur qui mène le téléspectateur vers un DAL
(“Dedicated Advertiser Location”, mini-site IDTV),
au véritable spot TV interactif en passant par le
sponsoring des films proposés en VOD (Video On
Demand). La télévision interactive permet aussi des
applications de e-commerce (T-commerce).
29/05/07
15:32
Page 057
5.10 Mobile
Le Mobile marketing a fortement évolué ces derniers
mois notamment grâce à l’apparition des offres haut
débit (3G, GPRS, etc) qui transforment le téléphone
portable en véritable terminal multi-fonctions.
Si la fonction “téléphone” reste primordiale, de
nouveaux services sont apparus tels que les portails
WAP, la télévision mobile, etc.
a. SMS
Le SMS permet d’envoyer un message publicitaire
à un public cible qui peut parfois y répondre
notamment dans le cadre de concours. Par ailleurs,
des tickets d’entrée d’évènements culturels (concerts,
expositions…) peuvent par exemple être délivrés
sous forme de coupons électroniques par SMS
(m-couponing). Combiné aux autres canaux
interactifs et aux media traditionnels le SMS offre
de nombreuses possibilités d’interactions.
Le SMS permet également de mettre en place
des services payants, sources de revenus nonnégligeables pour les éditeurs. Le succès des services
de téléchargement de sonnerie (“ring tones”) ou
encore des campagnes de DRTV (Direct Respons TV)
sont des exemples significatifs.
b. MMS
Le MMS est un SMS agrémenté d’image et de son.
Avec l’arrivée des réseaux de communication de
3ème génération, de plus en plus d’applications
MMS voient le jour.
Plusieurs campagnes interactives utilisant le MMS
en synergie avec d’autres medias ont déjà été menées
en Belgique. De plus, certains éditeurs proposent du
contenu MMS en téléchargement.
c. Messages vocaux
Il s’agit d’une application qui permet d’envoyer un
message vocal publicitaire sur les téléphones
portables. Le message peut être écouté directement
par l’utilisateur ou être “déposé” sur la boîte vocale du
téléphone pour être écouté par après.
Ces messages peuvent être des spots radio ou des
messages spécialement réalisés pour l’occasion.
Tout comme pour les SMS, ce type de message ne
peut être envoyé qu’à des personnes ayant donné
leur accord préalable (opt-in).
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
PlazZza
MobileWeb.be a réalisé
pour son client Play.be la
première campagne de
bannering mobile sur
PlazZza, le moteur de
recherche pour les sites
Internet mobile lancé en
2006 par les trois
principaux opérateurs
mobiles belges. Play.be est un fournisseur de service
de divertissement pour téléphone portable.
Il propose des services d’alertes SMS (infos, sport,
etc…), des jeux SMS, des chats et des services WAP
tels que des ringtones, jeux, etc.
057
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 058
d. WAP – Internet mobile
f. Bluetooth
Le WAP (Wireless Application Protocol) est une
technologie qui permet aux téléphones mobiles
d’être connectés à Internet. Cette technologie
amène le développement des “sites WAP”,
consultables sur un téléphone mobile.
Chaque opérateur a développé son propre portail
à destination de ses clients qui proposent une large
palette de services équivalents à ceux disponibles
sur les grands portails Internet. Les trois principaux
opérateurs ont également développé, PlazZza,
un moteur de recherche commun qui permet
d’accéder aux différents sites Wap disponibles.
En termes de publicité, PlazZza propose des
bandeaux sur le même principe que les bandeaux
visibles sur les sites web.
Le Bluetooth est un standard de communication
sans fil permettant un échange de données entre
appareils électroniques tels que téléphones mobiles,
ordinateurs, etc. Publicitairement, cette technologie
peut être utilisée pour créer un échange
d’information entre un téléphone mobile et un
panneau d’affichage, par exemple.
e. Mobile TV
La possibilité de regarder la
télévision sur son téléphone
portable a récemment fait son
apparition en Belgique.
Plusieurs chaînes sont
actuellement disponibles et
permettent aux utilisateurs de
regarder leurs programmes
préférés en direct ou en différé.
Si la consommation de ce type
de service est encore
marginale, elle n’en n’est pas
moins amenée à évoluer dans
les prochaines années et à
constituer un support
publicitaire intéressant.
058
Bluetooth
L’année dernière, Mobistar
et Sony Ericsson ont lancé
une campagne interactive
dans huit grandes villes de
Belgique sur base de la
technologie Bluetooth. Les
utilisateurs de Mobistar
ont reçu gratuitement une
sonnerie de Christina
Aguilera, obtenue dans un
rayon de 30 mètres autour
d’un Abribus de JCDecaux
Innovate. Dans cette
primeur de permission
marketing, l’approbation
du consommateur est centrale. La musique joue un
rôle important dans la vie des jeunes, de telle sorte
que ce True Tone gratuit peut être le début d’une
expérience unique dans la musique.
29/05/07
15:32
Page 059
g. LBS
Le LBS (Location Based Service) fournit au client
les informations qu’il souhaite en fonction de son
emplacement sur le réseau GSM. Cette technique
permet à un annonceur de personnaliser sa
communication en fonction du profil du destinataire
et de l’endroit où il se trouve physiquement.
A l’heure actuelle, on utilise le LBS pour plusieurs
types d’applications. Voici deux domaines
d’application typiques:
- Le positionnement géographique d’une personne
par mesure de sécurité: des enfants perdus,
une personne qui a passé un appel d’urgence
et doit être localisée,…
5.11 Jeux video/
In-Game Advertising
La popularité des jeux vidéo ne cesse de croître dans
la population. Ce succès a poussé les éditeurs de
jeux à proposer des solutions publicitaires aux
annonceurs. Ces solutions peuvent être “fixées”
directement dans le jeu ou être diffusées à la
demande dans un jeu grâce aux connexions
Internet des consoles de jeux.
In-Gaming
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
- Location based information: l’utilisateur obtient
diverses informations en fonction de sa position
géographique (restaurants, musées,
stations services,…).
Cette fonction de localisation est strictement
réglementée notamment pour les personnes qui
ne l’ont pas explicitement autorisée.
Campagne Warner Bros. pour le film “300”
diffusée dans le jeu “Anarchy Online”
en mars 2007.
059
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 060
5.12 Site web
a. Base de la communication
online
La plupart des campagnes interactives aboutissent
sur un site web. L’objectif est de fournir à la cible
l’information en lien avec la campagne. Les deux
éléments d’une action – campagne publicitaire et
support – doivent se répondre et être cohérents pour
inciter la cible à passer à l’action. Cette “communion”
entre le site et la campagne amène de plus en plus
souvent à la création d’un site web spécifique.
Il peut s’agir d’un site complet, d’un mini-site (ou
micro-site) ou d’une simple “Landing page”.
- “Site complet”
Le développement d’un site “complet” fait partie
intégrante d’une stratégie de communication mais
est également lié à la stratégie globale d’une
entreprise. La conception et le développement
d’un tel site dépasse le cadre de cet ouvrage.
Utilisé comme destination d’une campagne online,
ce type de site doit tenir compte des impératifs
décrits plus bas (voir “optimisation”).
- “Mini-site” ou “micro-site”
Un “mini-site” ou “micro-site” est conçu dans un but
précis directement lié à une action: de l’information
sur un seul produit ou une gamme, une prise de
contact, une enquête, un formulaire de demande
de documentation, un site pour un public cible
spécifique… Par rapport à un site général, le mini-site
a l’avantage de confronter le visiteur à un volume
d’information limité, précis et parfaitement
maîtrisable. Le visiteur ne peut pas s’égarer ou se
060
perdre dans un site trop étendu. Le mini-site peut
aussi s’adresser à un groupe ou une catégorie sociodémographique spécifique. Le mini-site, souvent
temporaire et lié à l’action, peut être indépendant et
disposer de son propre nom de domaine ou être une
section d’un site existant.
- La “landing page”
La “Landing page” est la page sur laquelle arrive un
internaute lorsqu'il a cliqué sur une annonce
publicitaire (bandeau, lien, etc). Elle peut être
associée à un site plus complet ou n'être mise en
place que pour une action spécifique. Dans tous les
cas, le destinataire doit trouver l’information qui lui a
été promise dans le message. Le message doit être
clair, rapide et facile à embrasser d’un coup d’oeil.
Quelle que soit la solution retenue (site complet,
mini-site ou “landing page”), elle doit
impérativement être en cohérence conceptuelle
et graphique avec la campagne ainsi que fournir les
Micro-site
29/05/07
15:32
Page 061
informations liées au message de cette campagne.
Le surfeur qui clique sur une création on-line ou
saisit directement l’URL d’un site vu sur une page
magazine, s’attend à avoir l’information en rapport
avec les créations publicitaires qui l’ont incité à se
connecter sur le site. Il faut éviter de rediriger le
surfeur vers une page générale, où il devra chercher
l’information qui l’intéresse.
b. Optimiser son site
Comme toute production publicitaire, la création d’un
site web répond à un certain nombre d’impératifs
conceptuels et techniques.
- Affichage
Un site peut être plus ou moins long à s’afficher
à l’écran de l’utilisateur. La rapidité d’affichage est
un élément crucial pour optimiser la relation avec
le visiteur. Outre le temps de chargement, la
compatibilité du site avec les différents navigateurs
(Internet Explrorer, FireFox, etc) disponibles sur
le marché est également à prendre en compte.
- URL
L’adresse d’un site web, son “URL” est déterminante
pour sa mémorisation par les utilisateurs.
Ceux-ci reviendront d’autant plus vite sur un site
que son adresse est facile à retenir.
- Disponibilité
Un site Internet comme un standard téléphonique
peut supporter une certaine quantité de visites
simultanées. Si le serveur est surchargé, le site n’est
plus visible. Il est donc important de déterminer le
trafic prévisionnel en fonction du planning et de la
puissance de la campagne.
- Ergonomie
L’ergonomie d’un site est primordiale. Mal conçu,
mal structuré, un site perd toute son efficacité.
L’ergonomie a pour objectif de concevoir un site
qui réponde aux objectifs de communication tout
en tenant compte des caractéristiques du publiccible. L’ergonomie travaille sur la structure du site,
la logique de navigation, le design, la lisibilité, etc. Elle
pose des questions quant aux couleurs utilisées, à la
taille de caractère, à l’adaptation du site aux différents
navigateurs (“browsers”).
Elle prend également en compte la lisibilité du site
pour les moins valides.
L’ergonomie permet de déterminer le positionnement
des éléments graphiques ou textuels en fonction des
objectifs de communication et des processus de
lecture observés chez les utilisateurs. Ces processus
font l’objet d’études et d’analyses notamment grâce
à l’“Eyetracking” qui permet de suivre le mouvement
des yeux d’un internaute lors de sa lecture d’un site.
Ce travail permet d’observer ce qu’un utilisateur
regarde en premier lieu, les éléments qui attirent son
attention, le nombre de clics qu’il effectue pour arriver
à l’information qui l’intéresse, etc.
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
- Search Engine Optimisation
Le Search Engine Optimisation (SEO) est né de
l’intérêt pour les entreprises d’être bien positionné
dans les résultats de recherche “naturels” de ces
moteurs.
L’objectif du SEO est de configurer le site d’une
entreprise de manière à ce qu’il fournisse au moteur
de recherche toutes les informations nécessaires
à l’indexation dans sa base de données.
061
5. Les canaux interactifs
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 062
La première étape de ce travail est la recherche et
l’analyse des mots-clés. Il faut identifier tous les mots
et les combinaisons de mots qu’un client potentiel
peut utiliser pour trouver le site web de l’entreprise.
Le résultat de ce travail dresse la liste des mots clés les
plus pertinents.
Idéalement, ce travail doit être réalisé dès la phase
de conception du site. En effet, une vision précise
sur les mots-clés importants s’avère utile dès la
rédaction du contenu d’un site. Les moteurs de
recherche prennent en compte l’entièreté du contenu
des pages web. Ce qui signifie qu’un texte riche en
mots-clés sera beaucoup plus porteur
qu’un autre ne comportant que peu ou pas de
mots-clés importants.
Sur base des mots-clés sélectionnés commence le
travail d’optimisation des pages du site (adaptations
du code, contenus additionnels, modifications de la
Webtrends
062
navigation, révisions de la configuration du
serveur…), l’enregistrement manuel dans les
moteurs de recherche et l’important travail de suivi,
de reporting et de maintenance. Le SEO est une
opération à long terme qui implique un travail
continu sur le site web de l’entreprise et qui demande
au moins un ou deux mois de patience avant d’en
observer les premiers résultats.
c. Mesure du trafic du site
Les outils spécialisés dans la mesure du trafic du
site (“web analytics”) mettent à la disposition de
l’entreprise une quantité importante de données.
Référez-vous au chapitre 8 qui propose une section
dédiée à ces outils. L’enjeu, dans la plupart des cas,
n’est pas l’obtention d’une quantité suffisante
d’informations, mais bien la mise à disposition
de l’information pertinente au moment approprié,
dans un format qui facilite le traitement des données.
29/05/07
15:32
Page 065
6. Campagnes intégrées
6.1 La consommation
d’Internet influence celle des autres média
La croissance du média Internet n’est plus à prouver.
Aujourd’hui, plus de 56% de la population belge
utilise Internet (CIM 2006), avec des pics dépassant les
90% selon les tranches d’âge. En 2006, un européen
moyen, consommait 11 heures d’Internet par
semaine.
les jeunes, mais touche toutes les tranches de la
population. Chez les personnes responsables des
achats (PRA ou Main Shoppers), la chute de l’audience
TV atteint 55 minutes par jour.
- 55 min
- 1h31
Time Spent Using the Internet Growing at the
Expense of Other Media (2006)
6. Campagnes intégrées
IABbook07_fr_v1.qxd
Arange number of hours per week
Q5a in a typical week how long do you apend watching television reading/newspaper/reading
magazines/listening to the radio ?
4+ No Internet
at home
15.3
14.8
5.2
Listen to the
Radio
Use the
Internet
MS 18-54
No Internet
MS 18-54
Internet
Source CIM Audimetrie Jan-dec 2006
11.3
Watch
television
4+ Internet
at home
Read
Newspapers
4.0
Read
Magazines
Source : EIAA
Les journées n’ayant toujours que 24 heures, cette
hausse de la consommation d’Internet a dû se faire
aux dépens d’autres activités.
Les principales victimes de ce changement de
comportement sont les médias traditionnels.
En effet, un individu possédant une connexion
Internet à domicile, regarde la télévision 1h31 de
moins par jour, qu’une personne n’ayant pas de
connexion. Ce phénomène ne concerne pas que
6.2 GRP et Internet
En 2007, l’arrivée d’une étude single source du CIM,
mesurant d’une part les volumes d’audience
(Metriweb) et d’autre part les profiles des sites
(Metriprofile), permet enfin d’approcher la notion
de GRP sur Internet. Cette notion est essentielle pour
pouvoir intégrer Internet aux plans pluri-media,
car les campagnes traditionnelles utilisent le GRP
comme mesure étalon de la pression publicitaire.
Le Gross Rating Point combine les notions de
couverture (% de la cible ayant vu le message au
moins une fois) et de répétition (nombre de fois où
chaque individu a eu l’occasion de voir le message).
065
6. Campagnes intégrées
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 066
Formule: GRP = Couverture x OTS
OTS: Opportunity To See
A l’heure ou nous imprimons ce texte, les données
Metriweb / Metriprofile sont en cours d’intégration
dans des logiciels de media planning et devraient
donner un nouvel élan à l’intégration d’Internet
au sein du mix media.
6.3 Beta et couverture
mémorielle
Chaque media, chaque format publicitaire possède
un impact différent en termes de mémorisation.
Par exemple, l’exposition à un spot de 30 secondes
dans un cinéma a un impact plus fort sur la
mémorisation de la campagne, que le fait de passer
devant l’affiche publicitaire d’un abribus.
De même l’impact d’un grand format sera plus
important que celui d’un petit format.
Si on veut calculer l’impact global d’une campagne
publicitaire pluri-média ou comparer l’impact de
différents médias, on ne peut donc pas simplement
additionner les performances individuelles
(couverture / GRP) de chaque média. Il est nécessaire
d’utiliser un coefficient de pondération objectif.
Ce coefficient est appelé Beta.
066
Définition
Le Beta est le pourcentage de la cible ayant mémorisé
le message publicitaire après 1 contact. Grâce à la
formule d’Armand Morgensztern, le Beta est utilisé
pour calculer la “couverture mémorielle” d’une
campagne publicitaire, c’est à dire le % de personnes
qui ont mémorisé le message après un nombre “n” de
contacts avec le message.
Couverture mémorielle après n contacts = 1-(1-beta)n
Les Beta des différents média
- Presse Quotidienne (Full Page 1998)
1 page 4 couleurs 36%
1 page Noir & Blanc 29%
1/2 page 4 couleurs 28%
1/2 page Noir & Blanc 27%
1/4 page 4 couleurs 27%
1/4 page Noir & Blanc 24%
- Magazines (Marketing Unit / INRA 1985)
2 pages 4 couleurs 27%
1 page 4 couleurs 19%
2e de couverture 27%
3e de couverture 20%
4e de couverture 22%
- Affichage (More O’Ferrall – 1998)
Abris Bus (2m2) 0.6%
16 m2 2.5%
36 m2 4.85%
- TV (Pub. D’Auj / Sobemap 1984)
30 secondes 27%
15 secondes 19%
- Radio (VAR 2004)
30 secondes 7%
- Cinéma (CPB 1977)
30 secondes 70%
29/05/07
15:32
Page 067
- Internet
Une étude française menée sur 5 campagnes de
bannering par Carat en 2001 estimait que le Beta
d’un banner 468x60 était de 11%. Cela signifie que
sur 100 personnes exposées à un banner placé sur
un site Internet, 11 avaient mémorisé le message.
Cela situe l’efficacité mémorielle d’Internet entre
celle de la TV et celle de la presse (en France).
Autre utilisation du Beta
Le Beta peut également être utilisé pour calculer
la fréquence d’exposition (ou Opportunity To See)
optimale d’un point de vue mémorisation. Pour un
banner sur Internet, par exemple, le message peut
être diffusé jusqu’à 8 fois par personne. Au delà de
ce niveau d’exposition, la couverture mémorielle
cesse de s’accroître.
ß = 0.6% > 7.0 à 25.2 contacts (ex: abris-bus)
ß = 5% > 3.9 à 13.9 contacts (ex: Radio, affichage 36m2)
ß = 10% > 2.5 à 8.8 contacts (ex: banner)
ß = 20% > 1.6 à 5.6 contacts (ex: page magazine, 30 sec TV)
ß = 70% > 1.0 à 2.6 contacts (ex: cinéma)
Limites du Beta
Comme pour chaque étude de benchmarking, le
beta n’est qu’une moyenne. La qualité de la création,
la typologie du produit, le type de cible marketing…
influencent grandement la mémorisation et les
performances d’une campagne publicitaire.
6.4 Médias traditionnels:
vers un modèle
interactif ?
L’année 2005 a marqué un tournant dans les modèles
de distribution des médias traditionnels en Belgique,
avec entre autres l’apparition de l’IDTV et l’essor du
Podcasting (se référer au chapitre 5 pour plus de détails).
L’offre traditionnelle, basée sur un canal unique, évolue
résolument vers un mode de distribution “à la
demande”, via une multitude de canaux.
Côté radio l’internet radiospeler de la VRT et les
podcast de la RTBF ont ouvert la voie. RTL a rejoint
la ronde des podcasteurs en 2007 avec le lancement
de Bel RTL à l’infini.
6. Campagnes intégrées
IABbook07_fr_v1.qxd
Côté TV, en plus de la télévision interactive via
Telenet ou Belgacom TV, les chaînes belges (RTL-TVI,
VTM, Canal Z…) offrent la possibilité de visionner
certains de leurs programmes sur un téléphone
mobile ou via une Play Station Portable. Ces
nouveaux modes de consommations des média
induisent de nouveaux comportements face à la
publicité. Selon une étude réalisée en 2004 par
MPG et Nielsen au Etats-Unis et au Royaume Uni,
9 répondants sur 10 évitent “toujours ou souvent” les
publicités lorsqu’ils regardent des émissions
enregistrées sur leur PVR.
Côté presse, l’audience des sites de presse
quotidienne montre une nette tendance à la hausse.
En mars 2006, Het Laatste nieuws / 7 sur 7 a atteint
la 4ème place du classement CIM Metriweb (visiteurs
réguliers). Cette hausse général des sites de presse est
067
6. Campagnes intégrées
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 068
révélatrice de nombreux efforts effectués par
les éditeurs. Les sites de presse quotidienne
proposent pour la plupart un fil RSS, permettant à
leurs lecteurs d’être tenus au courant des nouvelles
qui les intéressent, sans devoir se rendre sur le site
même. D’autres quotidiens produisent des contenus
audio et video destinés à leur site.
6.5 Campagnes
intégrées
Aujourd’hui, la technologie permet de combiner les
avantages des différents média au sein de campagnes
intégrées (également appelées 360°). Par exemple, il
est possible de combiner les avantages de l’affichage,
de la télévision et de la téléphonie mobile, de manière
efficace, comme le montre le cas ci-dessous.
Volkswagen
Des dispositifs Bluetooth intégrés dans 20 panneaux d’affichage
de l’aéroport de Madrid, offraient la possibilité aux possesseurs
de GSM, passant à proximité, de télécharger du contenu
consacré à la dernière VW Eos (spot video de 30 secondes,
découverte interactive du véhicule, et mini video clip). Les
panneaux sélectionnés étaient placés dans des zones d’attente
(embarquement, zone commerciale, bagages).
Client: Volkswagen
Network: Media Contacts Spain
068
Entre le 15 et le 30 juin 2006, 37 327
téléphones bluetooth sont passés devant
ces panneaux. Parmi eux, 21 335
téléchargements ont été acceptés, soit un
taux de conversion de 57%. En moyenne,
chaque panneau a permis de toucher 50
prospects par heure.
29/05/07
15:32
Page 071
7. Gestion de campagne
7. 1 Préparation
a. Définir ses objectifs
La première étape lorsqu’on décide de se lancer
dans une action de communication, est de bien
réfléchir aux objectifs que l’on souhaite atteindre.
Comme pour tout autre projet de communication,
définir des objectifs opérationnels et mesurables
conditionne toutes les étapes et les résultats de la
campagne de communication interactive.
Si vous ne savez pas ce que vous voulez obtenir,
vous ne saurez pas ce qu’il faut mesurer. Définir ses
objectifs prioritaires permet d’éviter deux écueils
majeurs: se retrouver noyé dans un flot de chiffres
dont on ne sait pas quoi faire et planifier ou optimiser
selon des paramètres ne correspondant pas aux
objectifs prioritaires de communication.
Nous pouvons prendre en considération trois grands
types d’objectifs: ceux relatifs à l’image et à la
notoriété, ceux liés à la stimulation du trafic du site
et ceux relatifs à la conversion. Une conversion peut
par exemple être une inscription dans une base de
données pour recevoir une newsletter, une
participation à un concours, une commande de
brochure, un achat, etc. A chacun de ces objectifs
correspond un type de mesure.
Qu’il s’agisse de ce que le consommateur pense, ressent
(objectif d’image/notoriété), ou de son comportement
par rapport au produit ou à la marque (objectif de
trafic/action), l’utilisation des canaux de communication
interactifs permet donc de servir chaque objectif de
communication de manière spécifique.
b. Hiérarchiser les objectifs
Une des spécificités des medias interactifs est
leur capacité à atteindre plusieurs objectifs de
communication de manière simultanée.
Un surfeur peut par exemple apprendre l’existence
d’un nouveau produit X grâce à une bannière, cliquer
dessus et s’informer plus en profondeur sur le site
web de l’annonceur, comparer ce produit avec
d’autres de la même catégorie, décider que c’est
bien le produit X qu’il préfère, l’acheter sur le site,
et s’inscrire à la newsletter pour être tenu au courant
des nouveautés proposées par la marque du produit
X. Pour déterminer quels canaux, quels formats et
quels messages utiliser, il est essentiel d’établir une
hiérarchie d’objectifs. La hiérarchie des objectifs
détermine les mesures clé qui seront retenues pour
juger du succès de la communication.
7. Gestion de campagne
IABbook07_fr_v1.qxd
Une fois les objectifs définis, il faut aussi bien réfléchir
aux objectifs spécifiques servis par chaque média et à
l’interaction entre ces différents canaux.
c. Identifier sa cible
La seconde étape d’un projet de communication
consiste à déterminer une cible. Il est essentiel de
savoir à qui l’on s’adresse, quelles sont les personnes
à toucher en priorité.
Les medias interactifs permettent une couverture et
une sélectivité importantes sur un nombre appréciable
de cibles. Néanmoins, les critères socio-démographiques
utilisés seuls sont de moins en moins pertinents pour
cerner valablement le comportement des cibles de
communication. Les critères comportementaux
disponibles dans l’étude PluriMediaProduit du CIM,
071
7. Gestion de campagne
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 072
par exemple, permettent d’affiner la description de la
cible, de la valider et de déterminer la place des medias
interactifs dans le mix media.
d. Déterminer les indicateurs de
performance
A chaque objectif de communication correspond
une mesure d’efficacité. Les ratios établis entre
les investissements et l’évolution des mesures
déterminent le retour sur investissement de l’action.
Mesures
Awareness
Reach & Frequenc y
(Total & per channel )
awareness %
Knowledge
association %
wrong association analysis
Like
CTR
correlation CTR / E ective score
Preference
Competitive set
Conviction
Reason why analysis
Purchase
Sales
“Coupons” redeem, Packs sent
Number of new consumers
Loyalty
Retention rate after six months
Number of avoided chur n
Peer recommendatio n
ROI
Objectifs
Awareness
Brand, Product, Ad
Think
Knowledge
Brand association
Message understanding
Like
Brand, product, Message
Likin g
Interest
Preference
Brand / Product
Favourability
Vs Competitive set
Conviction
Purchase intent
Reason wh y
Purchase
Trial, Sales
New consumer acquisition
Loyalty
Life time value
Net sales / usage increase
Word of mouth
Source: Media Contacts 2007
Feel
Do
Source: Media Contacts 2007
072
A chaque mesure correspond un outil ou une
technique de mesure particulière. En plus des mesures
et techniques en usage pour les media off-line
(Couverture, OTS), Internet permet de mesurer
précisément les données relatives à la campagne
(Taux de click-through, conversions,…) grâce à un
adserver, outil de diffusion et de mesure de la
campagne (se référer au chapitre 8 pour plus
d’informations).
7. Gestion de campagne
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 074
7.2. Mise en place
Une action de communication interactive nécessite
une mise en place spécifique au média qui implique
le contenu du site de l’annonceur et éventuellement
son marquage, les emplacements publicitaires
(bannières) sur les sites supports.
Le site de destination d’une campagne est un élément
crucial d’une action de communication interactive.
Il est fondamental que ce site s’intègre dans la
stratégie de communication et qu’il soit en cohérence
avec les objectifs de la campagne. Les pages sur
lesquelles les internautes sont renvoyés après avoir
cliqué sur une création doivent “répondre” au message
affiché sur cette création. Il faut donc garder une
certaine cohérence afin d’inciter la cible à passer
à l’action. Cette homogénéité entre le site et la
campagne amène de plus en plus souvent à la création
d’un site web spécifique à une action particulière
(mini-site, micro-site). L’objectif est que l’internaute
trouve le plus rapidement possible l’information qu’il
est venu chercher.
Les AdServers permettent de mesurer l’impact de
chaque emplacement publicitaire séparément.
Un emplacement publicitaire est un espace placé sur
un site et dans lequel est diffusée une création.
Si l’on diffuse plusieurs créations sur le même espace,
il est également possible de mesurer l’efficacité de
chaque création. Les informations couramment
disponibles sont le nombre d’impressions délivrées, le
nombre de clics et le nombre de visiteurs uniques
atteint (touché par la campagne).
074
Le marquage des pages du site de destination permet
d’aller un cran plus loin et d’obtenir de précieuses
informations, notamment pour des campagnes de
stimulation de trafic ou de conversion. Les “tags”
permettant ce marquage sont fournis par l’AdServer.
Ils peuvent être positionnés sur chacune des pages de
destination et permettent de suivre l’action de
l’internaute après qu’il ait cliqué sur une création. Ce
procédé, la mesure “post-clic”, permet alors de
mesurer l’efficacité de chaque emplacement en
indiquant le parcours de l’internaute sur le site de
destination et/ou le nombre de conversions
effectuées, voire le nombre de ventes, où même le
montant de ces ventes, ce qui permet une mesure
fine de la rentabilité de chaque emplacement.
7.3. Planning
En fonction des objectifs de la campagne, de la cible à
toucher et du budget alloué à cette action, le
mediaplanner sélectionnera les supports, les formats
et déterminera la durée de la campagne.
Le médiaplanning joue un rôle important pour
minimiser le nombre d’impressions diffusées hors
cible” en sélectionnant les supports adéquats.
Globalement, les principes du media planning on-line
sont identiques à ceux du media planning off-line,
seuls les canaux, les formats et les techniques de
mesure changent.
Le choix des canaux de diffusion sera adapté aux
différents objectifs. Les caractéristiques des différents
canaux et les possibilités de ciblage offrent une
palette de choix très étendue: du ciblage sur critères
socio-démographiques aux centres d’intérêt pour l’emailing, à la couverture large des sites généralistes.
29/05/07
15:32
Page 075
La sélection des sites qui vont véhiculer le message de la
campagne repose sur plusieurs critères et techniques
qui ne sont pas sans rappeler ceux et celles utilisés dans
les médias traditionnels. Puissance, sélectivité et
économie restent les paramètres de base à prendre
en compte dans le choix des supports. Le choix des
sites-supports doivent répondre aux objectifs de la
campagne et être en adéquation avec les cibles visées.
Par exemple, si l’objectif prioritaire de l’annonceur est
d’assurer une couverture maximale sur une cible large,
le mediaplanner se tournera davantage vers des sites
généralistes à forte audience comme des portails.
La société Dynamic Logic publie régulièrement
des normes du marché (américain et européen) qui
mettent en avant la suprématie de la video en termes
d’impact. De plus en plus, de régies offrent les frais de
streaming gratuitement.
Le choix des formats doit se faire en tenant compte des
caractéristiques propres à chacun d’eux.
Il est évident que plus un format est grand, plus il a
de chances d’être vu. Mais d’autre part, plus un format
est intrusif, plus il générera d’image négative associée
à la marque ou de la déperdition. La déperdition est
la différence entre le nombre de clics enregistrés sur
une création et le nombre de surfeurs réellement
arrivés sur la page du site de l’annonceur à partir de
cette création. L’objectif est donc de trouver un
équilibre entre visibilité et “intrusivité”. Un bon moyen
d’augmenter la visibilité tout en limitant le taux
d’irritation est de sélectionner des formats qui laissent
le contrôle de leur taille au surfeur (voir “expandable
banners”, dans la section “standard et formats”).
Les espaces publicitaires sont principalement
commercialisés de trois manières: achat par impression
(CPM – Coût Pour Mille contacts), achat par clic (CPC –
Coût par Clic), achat par conversion (CPA – Coût Par
Action). Ces modes de commercialisation peuvent
également être combiné (achat hybride). A cela s’ajoute
également l’achat par période (jour, semaine, quinzaine,
etc.). Certains supports permettent aussi d’acheter une
cible spécifique (critères socio démo tels que l’âge, le
sexe) ce qui évite considérablement la déperdition.
D’autres encore, proposent la possibilité de cibler la
diffusion sur certains créneaux horaires. En première
analyse, on peut considérer qu’un achat au CPM est
optimal pour une action visant essentiellement la
notoriété, un achat au CPC sert prioritairement un
objectif de stimulation du trafic du site de l’annonceur,
et un achat au CPA est indiqué lorsque le but est de
maximiser les conversions.
Beaucoup de recherches récentes ont démontrées
l’impact du rich media et plus encore de la video sur
l’efficacité des campagnes en ligne. Ces recherches
ont permis de démontrer, par exemple, qu’un spot
télé était au moins aussi efficace en ligne qu’en
diffusion en television.
7.4. Achat
Par achat, on entend la réservation de l’espace
publicitaire, la vérification des conditions générales de
vente et les négociations.
7. Gestion de campagne
IABbook07_fr_v1.qxd
075
7. Gestion de campagne
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 076
Il convient de nuancer quelque peu cette analyse dans
la pratique. Pour une campagne destinée à stimuler
les ventes sur le site de l’annonceur, le paramètre
prioritaire est le nombre d’internautes qui
convertissent sur le site de l’annonceur. Paramètre à
ne pas confondre avec le nombre de clics générés par
les emplacements publicitaires.
L’action “post-clic” ou “post-view” ne mesure pas
seulement la conversion finale, mais aussi le chiffre
d’affaires éventuel généré par cette conversion et
donc la mesure de la rentabilité de chaque client
apporté par la campagne publicitaire.
Un emplacement qui paraît avantageux peut donc
se révéler en réalité très onéreux lorsqu’on regarde
les conversions qu’il a générées, et ce quel que soit
le système d’achat utilisé.
Le suivi des paramètres statistiques mesurés en cours de
campagne permettra d’optimiser la diffusion en
renforçant les emplacements et les créations générant
les meilleurs résultats.
Mapping
Sites ciblés
Ratio Conversion
Dans le cadre d’une campagne destinée à générer des
conversions on mesure l’efficacité réelle d’une annonce
à ce niveau. C’est probablement pour ce type de
campagnes qu’une bonne définition du public cible et
une bonne sélection de formats sont les plus
déterminant. On constate en effet qu’à nombre de clics
égaux, les conversions et leur rentabilité peuvent varier
de manière spectaculaire, selon les sites et les formats
d’ou proviennent ces clics.
0,00
Site 7
Site 18
Site 2
Site 8
Site 15
5,00
Site 13
Site 11
Site 10
Site 17
Site 20
Site 4
10,00
3
2,5
2
1,5
1
Site 19 0
0,5
Site 5
Site 16
Coût / Conversion
Site 12
15,00
Site 14
Site 3
Site 9
20,00
Site 6
Site 1
Bubble size: Nmbre Conversions
Sites économiques
Déperdition
25%
20%
15%
Moyenne: 12%
10%
5%
0%
Site 1
076
Site 2
Site 3
Site 4
Site5
15:32
Page 077
7.5. Optimisation de
campagnes
Afin d’optimiser la campagne sur base des bons
critères, l’optimisation de la campagne se fera en
fonction des objectifs précédemment définis.
Il faut aussi que la durée de la campagne permette une
optimisation. C’est assez difficile d’optimiser une
campagne d’une durée de 10 jours.
L’optimisation se fera grâce à l’utilisation d’un
adserver. Si l’objectif du client est de maximiser le trafic
sur son site, nous pouvons par exemple pousser les
créations avec le meilleur taux de click.
Si l’on remarque que certains formats donnent de
meilleurs résultats que d’autres, il est parfois possible,
avec l’accord de la régie ou de l’éditeur, de faire des
modifications de planning en cours de campagne.
Par exemple, changer de formats, d’emplacements,
de capping, etc.
Si l’option d’un AdServer unique pour la diffusion
de la campagne a été retenue (3rd party adserving),
des statistiques unifiées pour toute la campagne
seront disponibles. Il sera alors possible d’obtenir
une couverture à un contact et plus, de déterminer
si au delà d’un certain nombre d’OTS le taux de
réponse diminue, de déterminer quels emplacements
publicitaires sont les plus rentables… Cette solution
est intéressante, mais implique un coût additionnel
à la diffusion de la campagne.
Response rate
7. Gestion de campagne
29/05/07
160
140
120
Effectiveness
IABbook07_fr_v1.qxd
100
80
60
40
20
7.6. Bilans &
apprentissages
1
2
En fonction des objectifs déterminés dans la phase
stratégique, et des outils mis en place dans la phase
tactique, différentes données seront disponibles.
4
5
6
Frequency Level
Click Rate
Dès que la campagne est terminée, ou en cours de
campagne si la durée de la campagne le permet,
une analyse approfondie permettra de tirer les leçons
nécessaires des paramètres mesurés et de rectifier le
tir. Ces conclusions pourront être appliquées sur une
prochaine campagne.
3
Landing Page
7
Confirmation Page
Pour cette action, l’OTS idéal est de 3:
il maximise les visites de la page d’arrivée
et les visites de la page de confirmation.
Si la campagne est diffusée par les AdServers des
différentes régies, seules les données disponibles
(impressions, clics et taux de clic) par ces AdServers
pourront être analysées. Il est alors utile de joindre
077
7. Gestion de campagne
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 078
des données provenant de l’outil d’audit de trafic
du site de l’annonceur (“web analytics”). Bien sûr,
chaque outil, AdServer ou web analytics, a sa
méthodologie propre, et les chiffres provenant des
différentes sources peuvent être difficiles à intégrer
dans une analyse statistique générale. Cette solution,
plus économique, peut être suffisante si l’entreprise
n’a pas l’utilité de données plus approfondies.
7.7. ROI: mesurer le
rendement d’une action
de communication
interactive
Comme pour les médias off-line, une gestion
cohérente des processus de médiaplanning et d’achat
est garante du contrôle du ROI. Par ailleurs, les
instruments de mesure spécifiques des médias
interactifs permettent une mesure très précise du
rendement d’une campagne. L’essence du contrôle
sur le ROI repose sur une bonne compréhension
des mécanismes de mesure et la maîtrise des
différents paramètres qui doivent être optimisés.
La définition des objectifs de communication
conditionne, tant on-line qu’off-line, la mesure
du ROI. Cependant, grâce à la nature spécifique des
instruments utilisés en marketing interactif, il est
possible d’intégrer des paramètres supplémentaires
et de les mesurer. Parmi ceux-ci, le nombre de clics,
de conversions, de vente voir même le montant de
ces ventes.
078
a. Objectif de notoriété
La mesure “image et notoriété” s’effectue par des
tests d’impact (voir aussi la section “tests d’impact”),
qui fournissent des benchmarks utiles quant au choix
des sites et formats les plus efficaces. Les résultats des
différents tests d’impact menés en Belgique font
clairement apparaître (tout comme à l’étranger
d’ailleurs) que la publicité sur internet a une influence
positive sur la notoriété d’une marque.
b. Objectif de ventes
Grâce au marquage du site de l’annonceur, il est
possible de calculer un coût à la vente.
Ces données sont tirées des AdServers qui sont
impliqués dans la diffusion de la campagne ainsi
que dans le marquage des pages du site impliquées
dans l’action.
c. Objectif de marge
En collaboration avec l’annonceur, il est également
possible de calculer la marge, le profit généré par
une action en particulier.
29/05/07
15:32
Page 081
8. Prospective
Nécessité d’ouverture et de simplicité
Toute personne doit faire chaque jour de nombreux
choix. Où partir en vacances? Que manger? Faut-il
consulter ou non pour cette allergie au pollen…
A chaque génération, le nombre de choix ne cesse
d’augmenter. L’Internet est sûrement pour quelque
chose dans l’augmentation de ces choix. Mais il peut
également nous aider à faire les bons choix.
Toutes les sources sont les bienvenues, tant qu’elles
sont fiables: le portail du gouvernement, le site Web
de l’annonceur, un chat avec un collègue.
Aujourd’hui, on observe deux tendances qui faciliteront
nos choix à l’avenir.
Première tendance: tout devient mobile.
Nous emportons chaque jour des appareils avec nous.
L’année dernière, plus de 800.000 MP3 ont été vendus
dans notre pays et le taux de pénétration du téléphone
mobile est proche des 100%. La dynamique et
l’‘expérience’ qui nous enchaînent encore aujourd’hui
au PC nous feront dépendre à l’avenir de téléphones
mobiles, PDA, GPS, BlackBerry….
Nous maîtrisons déjà les SMS et les sonneries et/ou
autres realtones répondent à notre quête d’identité.
Qui utilise déjà Google Maps pour rechercher un café
branché? Même le chat mobile dans le train, la lecture
d’actualités pendant la pause de midi … tout ça
n’appartient pas à l’avenir, c’est Google Mobile. En
Belgique, Google propose d’ores et déjà Search, Gmail,
Google Maps et Google News sur le téléphone mobile.
Le monde virtuel nous aidera également à faire des
choix. Ou à prendre de nouvelles décisions si nous
ne sommes pas satisfaits…
Les mondes virtuels sont étroitement liés à notre univers
quotidien et ils constituent dès lors une forme très
intuitive de communication.
8. Prospective
IABbook07_fr_v1.qxd
Pas étonnant qu’aujourd’hui plus de 1,5 million
d’Européens paient une cotisation pour World of
Warcraft et qu’ABN Amro ait été l’année passée l’un
des premiers à ouvrir une agence virtuelle dans Second
Life. Cela fait-il aussi partie de la due diligence?
Refermons la parenthèse.
Pourquoi ne nous concertons-nous pas avec notre
fournisseur dans une salle de réunion virtuelle où nous
pouvons échanger des avis ‘en direct’, illustrés avec de
la vidéo, afin de parcourir ensemble le contrat dont
nous examinons les données chiffrées avec un
programme de bureautique en ligne intégré? Ce n’est
pas de l’anticipation, puisque ces fonctionnalités sont
d’ores et déjà proposées dans la Zoho Office Suite.
Ces deux tendances – mobilité et virtualité – offrent des
opportunités. Aussi bien pour l’utilisateur, le marketeer
que l’annonceur ou le média. Le problème n’est pas là.
Nous devons surtout être ouverts à de nouvelles
tendances, les expérimenter, les appliquer et oser sortir
des sentiers battus. Nous devons également viser la
simplicité, traduire la technologie dans quelque chose
de facile à comprendre et à utiliser. “Sense and
Simplicity” pour reprendre la formule de Philips…
L’ouverture et la simplicité sont l’un des grands défis
de ces prochaines années.
081
29/05/07
15:32
Page 083
9. Annexes
9.1. Formats et Standards
a. Pourquoi des formats et des
standards?
La standardisation est synonyme de maturité: la
professionnalisation d’un marché suppose la mise
en place de formats standards clairs qui facilitent la
tâche de tous les acteurs. La définition d’une taille fixe
pour différents formats (leaderboard, skyscraper, voir
ci-dessous) permet ainsi aux éditeurs d’intégrer
aisément la publicité dans la structure de leur site, aux
agences créatives de rationaliser la production
(même taille pour tous les sites) et aux annonceurs
d’obtenir une installation rapide de la campagne.
Les spécifications techniques de l’IAB rassemblent
ainsi une liste de prescriptions dont le respect assure
cette rapidité de mise en place par l’ensemble des
régies publicitaires membres de l’IAB.
La standardisation ne s’applique bien évidemment
qu’aux formats les plus utilisés. La souplesse du web
permet par ailleurs aux concepteurs de réaliser des
créations “hors format” par définition non
“standardisables”. Tout comme pour les supports
classiques, ce type de création “hors format”
demande toutefois un dialogue préalable avec les
régies publicitaires pour s’assurer de l’accord des
éditeurs et/ou du bon fonctionnement technique.
D’un point de vue technique, la standardisation
des formats publicitaires est une question de taille, de
poids et de format informatique.
Taille (pixel)
La taille est exprimée en pixels, soit l’unité de mesure
d’une image numérique. Notons qu’un pixel n’a
pas de dimensions “métriques” fixes. La taille en
centimètres d’un bandeau de 468x60 pixels dépend
de la résolution et de la taille de l’écran sur lequel est
affichée la bannière.
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
Poids (Kb)
Le poids est exprimé en octets et plus précisément en
kilo-octets (Ko). La bannière standard mesure
par exemple 468x60 pixels et pèse 25 Ko. Plus une
bannière est “lourde”, plus le temps de chargement
est long. Si le poids est trop élevé, il y a donc un
risque que votre bannière ne s’affiche pas au moment
où l’internaute parcourt une page.
Du point de vue de l’éditeur, une bannière lourde
peut retarder le chargement de toute la page et
inciter les internautes à changer de site.
Grâce au développement des connexions de type
“large bande”, le poids peut cependant être revu
à la hausse tout en gardant à l’esprit que 15%
des connexions privées sont toujours en bas débit.
Le poids a par ailleurs un impact sur le coût de
diffusion.
Formats informatiques
Le format informatique est déterminé par les
possibilités techniques d’Internet ainsi que par
les recommandations d’utilisation. Seuls quelques
formats sont techniquement utilisables. Certains sont
donc recommandés et ils déterminent les possibilités
créatives. Il s’agit principalement des formats JPG,
GIF et Flash (Macromedia). On utilise le JPG pour un
visuel statique, le GIF pour un visuel statique ou
animé et le Flash pour les animations, le son ou la
vidéo. Le format Flash est le principal format
“rich media” qui permet de véritables créations
multimédia (texte, image, son, vidéo).
083
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 084
b. Les formats standards de l’IAB
Les régies membres de l’IAB, en accord avec les autres
acteurs (agences créatives, agences media…) ont
construit une fiche simplifiée reprenant les principaux
formats et les spécifications techniques pour la
production du matériel publicitaire.
Ce document est disponible sur le site de l’IAB:
http://www.iab-belgium.be
c. Universal Ad Package
Etant donné la demande de tous les acteurs du marché
d’une offre standardisée de formats, la préférence va
bien entendu aux formats les plus populaires. Sur base
du standard de l’IAB US, l’IAB a donc créé un Universal
Ad Package, qui rassemble les formats les plus utilisés.
Leaderboard
Standard Skyscraper
Large Skyscraper
IMU
728 x 90
120 x 600
160 x 600
300 x 250
30 kb
30 kb
30 kb
30 kb
Cette approche a pour but de faciliter l’utilisation
d’Internet comme média publicitaire. Les éditeurs
peuvent en tenir compte lors de la création ou des
adaptations de leur site. Les annonceurs voient leurs
frais diminuer et la planification d’une campagne dans
différents pays se trouve simplifiée.
Pour plus d’information, voir le site de l’IAB,
section “Formats” http://www.iab-belgium.be
d. Formats non standardisés
Il s’agit, par définition, de tous les formats qui ne sont
pas repris dans la liste des formats standards de l’IAB.
Ces formats peuvent être répartis en deux catégories:
1. Les formats basés sur les standards IAB
S’ils ne respectent pas l’une ou l’autre prescription
(taille, poids, format informatique), ces formats ne sont
plus considérés comme standard. Par exemple un
leaderboard de 728x90 pixels (standard) avec un poids
de 40 Ko (pas standard).
2. Les formats “non standardisables”,
ou composés de plusieurs formats standards
Internet offre une variété infinie de possibilités
créatives. Certains formats non standards font partie
d’une offre structurée, et ne nécessitent pas de mise en
place particulière par le site. En voici quelques
exemples:
Splash pages
Formats
Skyscraper
Leaderboard
IMU
084
Splash pages: page publicitaire affichée avant l’accès
au site lui-même.
29/05/07
15:32
Page 085
Layer ads: (Overlayers, Interstitials, Superstitials):
créations Flash qui s’affichent par-dessus la page d’un
site ou entre deux pages intérieures, et se ferment
automatiquement
Road Blocks: généralement composés d’un Banner et
d’un ou de deux Skyscrapers affichés simultanément
Road Blocks
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
Overlayers
D’autre part, il est possible de créer des formats
exceptionnels à l’occasion d’une campagne et/ou
spécifiquement pour un site déterminé.
Expandable ads: créations basées sur un format
standard, mais intégrant une fonction “mouse over”.
Lorsque le surfeur passe sa souris sur la création, il
déclenche l’ouverture d’un panneau supplémentaire.
L’utilisation de ces types de format peut entraîner des
négociations supplémentaires avec l’éditeur et/ou la régie.
Elle peut aussi exiger un temps d’installation plus long.
Click box
Expandable ads
Click Box : format propriétaire lancé par la régie BEWEB
pour accueillir spécifiquement toutes les campagnes
en pay per click et ainsi séparer clairement réseau de
diffusion au CPM et réseau de diffusion au CPC.
085
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 086
9.2. Outils
Ad Servers
Outil incontournable de la publicité on-line, l’AdServer
est un serveur informatique qui stocke les créations
publicitaires et les diffuse sur les sites web. Il permet de
compter, entre autres, le nombre de créations diffusées,
le nombre de clicks sur les créations, le nombre de
personnes qui ont pu voir la création et pour peu que
cela ai été prévu, les actions sur le site de l’annonceur.
a. Le mécanisme de base de l’Ad Serving
1. Le visiteur arrive sur la page;
2. L’information de la page est envoyée à
l’AdServer (quelle page, position sur la page);
3. La bannière appropriée est sélectionnée
et affichée sur la page
4. Interaction possible par l’utilisateur (click);
5. L’AdServer rassemble l’information et l’envoie
vers la base de données de la campagne ainsi
que vers le serveur de reporting;
b. Ad Servers éditeurs/régies et
Third Party Ad Servers
Il existe deux types d’AdServers. Ceux utilisés par les
éditeurs ou leurs régies publicitaires qui permettent
de diffuser les campagnes, de gérer les espaces
publicitaires et d’établir des rapports de campagne.
Les Third Party AdServers sont utilisés par les agences
media notamment lorsqu’une campagne est diffusée
par plusieurs régies.
Un Ad Server Third Party permet d’avoir une source
unique pour les statistiques de la campagne.
086
Un avantage majeur de cette source unique est la
possibilité d’avoir la couverture à un contact et plus
et la fréquence moyenne de la campagne.
Il est également possible de mesurer les actions sur
le site de l’annonceur, que le surfeur ait cliqué sur la
création ou pas (voir plus loin pour plus de détails).
c. Visiteurs uniques: plafond de fréquence
(frequency capping)
Le principe de base du “frequency capping” est
qu’une annonce n’est montrée qu’un nombre limité
de fois au même utilisateur pendant une certaine
période. Il s’agit d’un contrôle de l’OTS, qui permet
d’éviter une sur-exposition des visiteurs fréquents
d’un site. En général, on suppose que cette
démarche mène à un résultat maximal (taux de clics)
par visiteur et qu’ainsi, la campagne peut atteindre
un nombre maximal de visiteurs d’un site web. Les
impressions redondantes du même utilisateur sont
évitées et par conséquent, le taux de clics pour une
campagne est souvent plus élevé lorsque le capping
est utilisé.
d. Post-clic- & post-view-tracking
L’utilisation du traçage “post-clic” et “post-view” est en
augmentation régulière. Ces systèmes de traçage
permettent de mesurer le trafic généré par une
campagne sur le site de l’annonceur et donc de
mesurer précisément l’impact d’une campagne.
La mesure “post-clic” permet de connaître avec
précision le parcours et le comportement de
l’internaute sur le site de l’annonceur directement
après que celui-ci ai cliqué sur le bandeau. Ceci grâce à
des “tags” spécifiques placés sur le site de l’annonceur
qui font le lien entre le bandeau cliqué et le site.
29/05/07
15:32
Page 087
La mesure “post-view” fournit les mêmes
informations dans le cas où l’internaute se rend sur
se site de l’annonceur après avoir vu la campagne
mais sans avoir cliqué sur un bandeau. Ceci grâce
à un “cookie” placé sur l’ordinateur de toutes les
personnes ayant vu la campagne.
Le nombre de visiteurs sur le site web d’un
annonceur ou les actions spécifiques sur son site
web peuvent ainsi être rattachées à la campagne.
Schématiquement parlant, on obtient le
cheminement suivant:
Lors d’une visite sur le site, un visiteur est exposé
à une campagne. Il a remarqué la campagne mais
il n’a pas cliqué dessus.
Après avoir vu la campagne en ligne sans avoir
cliqué sur l’annonce, le même visiteur arrive sur le
site web de l’annonceur où il découvre l’offre qui
faisait l’objet de la campagne. L’AdServer (qu’il
s’agisse de la version éditeur/régie ou Third party)
reconnaît le cookie qui a auparavant été envoyé
par la campagne au visiteur et sauvegarde les
informations appropriées.
Ce type de traçage fournit donc des informations
intéressantes par rapport à l’impact d’une campagne
en intégrant l’effet “au-delà du clic”.
e. Outils pour l’optimisation
Les Ad Servers sont également utilisés comme outils
d’optimisation automatique de campagnes.
Cette optimisation est principalement basée sur
le taux de clics et agit automatiquement en fonction
de critères pré-établis. L’AdServer peut par exemple
remplacer automatiquement un bandeau qui
n’atteint pas le taux de clics paramétré par un autre
bandeau. Il peut également stopper la diffusion de la
campagne sur telle ou telle page en fonction du
même critère.
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
f. Pénétration du rich media: large bande,
versions logicielles actualisées, possibilités
des navigateurs
La forte pénétration de la large bande et les
possibilités offertes par de meilleurs navigateurs
ont considérablement augmenté l’usage du “rich
media”. Les annonceurs peuvent être plus
démonstratifs dans leurs créations en utilisant de
la vidéo ou d’autres formats comme le Flash
(Macromedia).
L’utilisation de ces technologies permet un travail
d’image, avec des créations spectaculaires qui
permettent une interaction poussée avec le surfer
sans qu’il n’ait à être redirigé vers le site de
l’annonceur.
g. L’avenir
Les derniers développements aux USA et en Grande
Bretagne portent sur l’“Audience Management”.
Les éditeurs et les annonceurs sont de plus en plus
nombreux à se rallier à une vision où les campagnes
ne sont plus uniquement affichées en fonction du
contenu d’un site, d’une rubrique ou d’une page
spécifique mais aussi sur base d’informations sur
le comportement et/ou sur le profil du visiteur.
Au cours des dernières années, certaines entreprises
se sont spécialisées dans cette niche et leur
exemple est suivi.
Le principe général de l’approche basée sur le
comportement du visiteur (behavioral targeting) est
087
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 088
de lui montrer des campagnes qui ne se rapportent
pas uniquement à la partie du site qu’il est en train
de visiter mais aussi en fonction des thématiques
des pages qu’il a visitées précédemment. Exemple:
après avoir visité plusieurs fois le canal “automobile”
d’un certain site, un visiteur arrive sur la partie
“voyages” du même site. Il ne sera plus uniquement
confronté aux campagnes génériques du canal
“voyages”, mais aussi à des campagnes liées à
l’automobile puisqu’on a pu déterminer de son
parcours sur le site qu’il est intéressé par ce sujet.
L’approche basée sur le profil (profile targeting)
constitue un autre pas en avant.
Dans ce cas, on couple une base de données
d’utilisateurs à un AdServer. Cela permet de diffuser
des campagnes en fonction des paramètres
socio-démographiques du visiteur.
Par ailleurs, le ciblage contextuel se développe
dans la foulée des programmes et outils SEA qui font
le succès des “text-ads” sur les moteurs de recherche
(cf Google AdSense - AdWords).
Le online video advertising sous toutes ses formes
est également un sujet “chaud” du moment.
Les sociétés spécialisées en technologie publicitaire
online élargissent actuellement leurs offres
concernant le ciblage et les outils de
programmations, la plupart investissant sur des
plateformes RichMedia intégrées. Enfin, une
tendance attendue en 2007 est l’intégration des
différentes plateformes technologiques avec un
accès unique pour l’intégration de données.
088
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
090
29/05/07
15:32
Page 090
Web Analytics
a. Produits :
Mode
Pricing
SEM
Exports & datawarehouse
Comments
ClickTracks
Inhouse & ASP
Licence ou fee mensuel
Bid Hound
limité
Flexible, vision intégration
des outils constituant une
plateforme web (CMS,
Newsletter,..). Site instructif
DeepMetrix (Microsoft
Gatineau) pas encore lancé
ASP
gratuit
Intégré
Inconnu pour l’instant
Focus SEA + intégration des
données (Microsoft)
DoubleClick
Racheté par Google
Google Analytics (V2)
ASP
gratuit
Intégré
IndexTools
ASP
Fee mensuel
NedStat
ASP
Fee mensuel
Cookies de 1ère partie pas
inclus
Omniture
ASP
Fee mensuel
Bid Manager :
Search Center
Manuel, automatique et
planifié par email:
PDF, XML, CSV, TSV
Planifié par email: HTML ou
Excel. Manuel : Excel ou CSV.
Inclus un API
Focus SEA
Européen et très flexible.
Excellent rapport qualité/prix
Classique
Néerlandais, se proclame leader
Européen
Beaucoup de possibilité
d’exports.Plateforme Genesis,
warehouse
Solution ouverte, intégrable
avec beaucoup d’autres outils
sous format
plug & play
Datawarehouse totalement
ouverte, nativement intégrée
avec Cognos,
entre autre
Prix compétitif, produit évolutif,
vision EMM (Enterprise
Marketing Management)
Unica
Inhouse & ASP
License ou fee mensuel
WebSideStory/Visual
Sciences
ASP pour WSS,
inhouse & ASP
pour VS
licence ou
fee mensuel
Bid Manager :
WebSideStory Bid
Manual, automatique et
Vision complète 360° avec
planifié sous divers formes. Inclus Visual Sciences, le produit le
des API très bien documentés, plus abouti sur le marché
datawarehouse
actuellement
WebTrends
Inhouse & ASP
Licence ou
fee mensuel
Bid Manager :
Dynamic Search
Manuel, automatique et
Solution élégante et complète.
planifié par email sous divers
D’autres modules devraient voir
format, ODBC (via DataLinks),
le jour prochainement
Datawarehouse (Marketing Lab)
Xiti
ASP
fee mensuel
En construction
Manuel, automatique et
planifié : XML, Access, CSV, …
Acteur français, continuité de
la gamme : compte peut être
upgradé en fonction de la
montée de la compétence
29/05/07
15:32
Page 091
b. Liste vendors AP
c. Ressources
-
Livres
-
Nedstat
WebSideStory/Visual Sciences
Google Analytics
DeepMetrix (très brièvement puisqu’il réfère
à Microsoft aujourd’hui)
ClickTracks
WebTrends
IndexTools
RedSherrif
Xiti
Weboscope
WebTrends
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
Web Site Measurement Hacks, Eric T. Peterson
Web Analytics: An Hour a Day, Avinash Kaushik
Actionable Web Analytics: using Data to make smart
Business Decisions, Jason Burby & Shane Atchison
Web Metrics: Proven Methods for Measuring Web
Site Success, Jim Sterne
Association officielle:
Web Analytics Association:
www.webanalyticsassociation.org
Evénements:
Sommet Emetrics, www.emetrics.org, 4 x par an :
Londres, Düsseldorf, Santa Barbara, Washington.
091
9. Annexes
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 092
Outils de Customer
Relationship Management
Si le CRM est avant tout une révolution de
l’entreprise, qui décide de mettre le client au centre
de ses processus métier, il s’appuie sur une
infrastructure technique importante.
Suivre le client depuis le stade de prospect jusqu’à
la gestion de la relation après-vente nécessite de
stocker l’information d’une part, et de pouvoir y
accéder et la mettre à jour facilement d’autre part. La
majorité des outils de CRM disponibles sur le marché
est structurée en modules.
Les modules les plus courants sont:
Sales Force Automation
Ces modules servent à gérer les listes de prospects
et des clients, l’historique des contacts, le planning
des forces de vente, mais aussi à faire des prévisions
de chiffres d’affaire.
Service and support
Les modules de service se chargent de la relation
client après-vente: envoi d’un e-mail automatisé si le
client contacte le support on-line sur le site, stockage
de l’historique des questions et leur traitement par
le service clientèle…
Marketing Automation
Les modules EMA (Entreprise Marketing
Automation) des outils CRM permettent de générer
automatiquement une action programmée
(ex: envoi périodique d’une newsletter) une
réponse personnalisée déclenchée par une action
(ex: envoi d’un e-mail confirmation suite à une
092
vente). Ils peuvent comprendre des sous-modules
mettent les informations marketing récoltées
(exposition aux campagnes, produits utilisés,
demandes d’information…) à disposition des
équipes commerciales et du service client, et ce
en temps réel.
Ils disposent généralement aussi d‘un module
de forage de données (data mining), permettant
d’analyser les données à des fins de modélisation
(ex: segmentation de profils).
Dernier-né dans les différents modules liés au CRM,
le MA est également celui qui autorise le plus
l’utilisation des medias interactifs. En effet, le MA
s’appuie notamment sur des programmes de
recrutement ou fidélisation, utilisant très souvent
les canaux on-line ainsi que sur des scénarios
avancés permettant d’enclencher et de suivre
différentes approches de segmentation ou
d’activation.
Bon nombre d’actions sont ainsi liées par des
modules de MA à des campagnes de webvertising,
e-mailing, etc. sensés enrichir les bases de données
existantes ou à développer tout en permettant une
segmentation fine des profils recrutés et leur
utilisation ultérieure dans des processus de relance
automatisés.
29/05/07
15:32
Page 095
10. Lexique
3G
Technologie de téléphonie mobile dite de “Troisième
Génération” qui permet un accès rapide à l’Internet
et à des services multimedia. Aussi appelé UMTS.
Adresse IP (Internet Protocol)
L’adresse numérique d’un ordinateur
connecté à internet.
Adserver
Logiciel de gestion et d’analyse de campagnes
publicitaires on-line.
ASP
ASP est l’acronyme d’“Application Service Provider”
et désigne un modèle économique
dans lequel un logiciel accessible via Internet
est loué aux utilisateurs.
Bannière (bandeau ou encore “banner”)
Format publicitaire rectangulaire couramment
utilisé sur Internet.
Alt text (Alternate texte)
Texte qui apparaît sur fond jaune près du curseur
de la souris pour expliciter un élément du site
(par exemple, “cliquez ici” lorsque le curseur
survole un banner).
Bêta
Le Beta est le pourcentage du public cible
qui a retenu le message publicitaire après 1 contact.
Blog
Un blog, aussi appelé weblog, est un site Internet
personnel. Le blog ajoute aux fonctionnalités
d’un site web personnel la simplicité et l’interactivité:
il permet la publication d’articles que les visiteurs
peuvent commenter. Ces blogs sont regroupés
sur différents sites hôtes et forment la blogoshpère.
10. Lexique
IABbook07_fr_v1.qxd
Bounce e-mail
Message email qui n’est pas livré au destinataire.
Les e-mails peuvent ‘bouncer’ pour différentes
raisons. L’adresse peut être erronée ou clôturée,
la boîte de réception du récepteur peut être remplie,
il peut y avoir des problèmes avec le serveur de
courrier, le système peut avoir identifié du spam,
et cetera.
Capping
Voir Plafond de fréquence
Cookie
Petit fichier texte généré par un site web et placé
sur l’ordinateur du visteur de ce site.
Ce fichier contient certaines informations relatives
au parcours du visiteur sur le site.
CPA (Coût par Action)
Mode de commercialisation de l’espace publicitaire
basé sur le nombre d’actions (achat d’un produit,
inscription à une newsletter, etc.) effectivement
constatées. Ce mode de commercialisation peut être
décliné en CPL (Coût au “lead”).
095
10. Lexique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 096
CPC (Coût par Clic)
Mode de commercialisation de l’espace publicitaire
basé sur le nombre de clics générés.
Expandable banner
Bannière dont le format s’agrandit lorsqu’on clique
dessus ou lors du passage de la souris sur la création.
CPM (Coût par Mille)
Mode de commercialisation de l’espace publicitaire
basé sur le nombre d’impressions. Ce prix est exprimé
en coût par millier d’impressions.
Eye-tracking
Technologie qui permet de suivre le mouvement des
yeux d’un internaute lorsqu’il visite un site web. Cette
technique est utilisée pour étudier l’ergonomie d’un site.
CRM
Acronyme de Customer Relationship Management:
l’ensemble des techniques destinées à accroître
l’efficacité de la relation avec un client à travers tous
ses contacts avec l’entreprise.
Faux positif (False positive)
Un message légitime qui est à tort identifié comme
du spam par un programme anti-spam.
Plus le programme anti-spam est sévère,
plus il y aura de faux positifs.
DAL
Dedicated Advertiser Location: terme venant de
la télévision numérique interactive (iDTV).
La “DAL” est l’environnement attribué à un
annonceur sur lequel le téléspectateur aboutit
lorsqu’il interagit avec une annonce interactive.
Flash™
Technologie développée par la société Macromedia
permettant l’utilisation du “Rich media” (animation,
son, video) pour les bannières publicitaires.
Delivery tracking/rate
La mesure (et le ratio) du nombre d’e-mails livrés
en fonction du format, de l’ISP ou d’autres facteurs
et problèmes lors de la livraison (rebonds, adresses
non valides, erreurs de serveur, etc).
Display advertising
Le “Display advertising” est le canal le plus classique
de publicité interactive. L’annonceur utilise de
l’espace publicitaire préalablement déterminé,
aussi bien en termes de forme que d’emplacement
sur le site. Les bannières, skyscrapers, IMU (Interactive
Messaging Unit) ou leaderboards sont des formats
multimédia utilisés dans le Display advertising.
096
Floating ads
Annonce publicitaire qui apparaît dans la fenêtre
principale du navigateur par-dessus le contenu de
la page web et qui circule (“flotte”) sur celle-ci.
GRP
Le GRP ou Gross Rating Point est une unité de mesure
de la pression d’une campagne publicitaire.
Il combine les notions de couverture (% de la cible
ayant vu le message au moins une fois) et de
répétition (nombre de fois où chaque individu a eu
l’occasion de voir le message.).
GIF et GIF animé
Format informatique utilisé pour la production
de bannières publicitaires.
29/05/07
15:32
Page 097
iDTV (Interactive Digital Television)
Technologie de télévision numérique qui permet
l’interactivité au sein d’une plate-forme télévisée
et offre des fonctions supplémentaires au spectateur
(guide des programmes, vidéo à la demande, etc.).
Impression
Unité de mesure qui exprime le nombre d’affichage
d’une annonce publicitaire on-line.
IMU (Interactive Marketing Unit)
Format publicitaire carré ou rectangulaire inséré
au sein même du contenu d’une page web.
Instant messaging (messagerie instantanée)
Communication interactive en temps réel
via un programme de messagerie instantanée
(par exemple: MSN Messenger).
Landing page
Page web de destination d’une action
de communication on-line.
Large bande (haut débit ou “Broadband”)
Une connexion internet, comme l’ADSL ou le câble,
qui est plus rapide qu’une connexion téléphonique
(“dial-up”) classique.
Layer ad
Format publicitaire qui se positionne librement
au-dessus d’un site web (overlayer, superstitial…)
LBS
Le LBS ou Location Based Service est un service fourni
à l’utilisateur d’un téléphone portable
en fonction de sa position géographique.
Intégration du contenu (“content integration”)
Equivalent on-line du publi-reportage.
Leaderboard
Format publicitaire rectangulaire généralement
affiché en haut d’une page web.
Interstitial
Annonce publicitaire qui apparaît entre deux pages web.
Metriweb
Système de mesure d’audience “site centric” du CIM.
ISP (Internet Service Provider)
Un fournisseur d’accès à internet.
Microsite
Un “mini-site” ou “microsite” est un petit site web
réalisé spécifiquement dans le cadre d’une action
de communication.
JPEG (Joint Photographic Experts Group)
Format informatique utilisé pour la production
de bannières publicitaires.
Ce format ne permet pas d’animation.
Keyword buying
Voir SEA – Search Engine Advertising
10. Lexique
IABbook07_fr_v1.qxd
MMS
MMS ou Multimedia Messaging Service est une
évolution du SMS qui permet notamment l’utilisation
de son et de vidéo.
Navigateur (“browser”)
Logiciel utilisé pour consulter les sites web sur l’Internet.
097
10. Lexique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 098
Opt-in
La règle opt-in impose que chaque communication
commerciale électronique (e-mail, mais aussi SMS)
se fasse après autorisation préalable expresse
du destinataire.
Opt-out
La règle opt-out impose que chaque communication
commerciale électronique (e-mail, mais aussi SMS)
indique un moyen pour le récepteur du message
de signifier son refus de recevoir à l’avenir d’autres
message du même expéditeur.
OTS (Opportunity to See)
Aussi appelé Fréquence ou Répétition
Nombre de messages vus par les individus touchés
par une campagne.
Les individus touchés par plusieurs insertions
ou plusieurs supports ont eu plus de chances
(opportunités) d’avoir été en contact avec le message
publicitaire.
Overlayer
Format publicitaire dont la particularité
est de s’afficher par-dessus le site web
PLF – Pay For Listing
Voir Keywords buying
Permission marketing
Communication marketing basée sur l’autorisation
du consommateur. Le terme vient de Seth Godin.
Pixels
Unité de mesure d’une image numérique notamment
utilisée pour la définition des formats publicitaire
sur Internet.
098
Plafond de fréquence (“Frequency capping”)
Fonctionnalité des adservers qui permet de limiter
le nombre d’expositions d’un même bandeau
publicitaire au visiteur d’un site.
Podcasting
Le podcasting (contraction de “iPod” et de
“broadcasting”) est un moyen de diffusion de fichiers
sonores sur Internet.
Pop-under
Annonce publicitaire qui apparaît dans une
fenêtre séparée en-dessous de la fenêtre
du navigateur ouverte.
Pop-up
Annonce publicitaire qui apparaît dans une fenêtre
séparée au-dessus de la fenêtre du navigateur ouverte.
Rich media
Terme utilisé pour désigner les annonces publicitaires
utilisant des animations, du son ou encore de la vidéo.
Robot
Programme informatique qui fonctionne
automatiquement sans intervention humaine.
Des robots (“crawler” ou “bot”) sont utilisés
par les moteurs de recherche (“search engines”)
pour répertorier automatiquement les sites et pages
web accessibles sur l’Internet.
RON (Run Of Network)
La planification d’une publicité en ligne pour laquelle
le réseau publicitaire détermine lui-même le
placement en fonction de l’espace disponible.
29/05/07
15:32
Page 099
ROS (Run Of Site)
Même principe que le “RON” mais sur un seul site web.
RSS (Rich Site Summary ou Really Simple Syndication)
Procédé qui permet le partage (la “syndication”)
de contenu sur le Web. Dans la pratique,
les sites d’informations proposent des “flux” RSS
pour générer du trafic sur leurs sites.
SEA – Search Engine Advertising
Technique publicitaire liée aux moteurs de recherche
et qui permet d’afficher une annonce publicitaire
textuelle (liens sponsorisés) en fonction du
ou des mots-clés saisit par l’utilisateur du moteur
de recherche.
Technique également appelée “Keywords buying”
ou “Pay For Listing – PFL”.
SEM
Le Search Engine Marketing (SEM) est une discipline
née de par le développement de la popularité
des moteurs de recherche. Le SEM a pour objectif
d’augmenter la visibilité d’un site web
sur ces moteurs de recherche en travaillant
sur le site web lui-même (voir Search Engine
Optimisation) ou en achetant des mots-clés
sur le moteur de recherche (voir SEA).
SEO
Par Search Engine Optimization ou SEO, on entend
l’ensemble des interventions entreprises sur un site
web pour que celui-ci apparaisse en bonne position
dans les résultats de recherche “naturels” des moteurs
de recherche.
Shortcode
Numéro de téléphone abrégé utilisé pour des
actions de “mobile marketing”.
10. Lexique
IABbook07_fr_v1.qxd
SMS
Le SMS ou Short Message Service est un service utilisé
en téléphonie mobile permettant
aux utilisateurs de s’adresser de courts messages
textuels composés d’un maximum de 160 caractères.
SMS MO
Acronyme de SMS Mobile Originated.
SMS envoyé d’un téléphone mobile vers une
application distante (serveur).
SMS MO-R
Acronyme de SMS Mobile Originated Reversed
Charging. Signifie que le prix du SMS est pris en
charge par le récepteur du message. Dans ce cas,
l’opérateur ou le prestataire de service.
SMS MT
Acronyme de SMS Mobile Terminated.
SMS envoyé par une application distante (serveur)
vers un téléphone mobile.
SMS MT-R
Acronyme de SMS Mobile Terminated Reversed
Charging. Signifie que le prix du SMS est pris en
charge par le récepteur du message. Dans ce cas,
l’utilisateur du téléphone mobile.
Spam
E-mail non sollicité.
099
10. Lexique
IABbook07_fr_v1.qxd
29/05/07
15:32
Page 100
Splash page
Page publicitaire affichée avant l’accès à un site web.
Vodcasting (voir Podcasting)
Equivalent video du Podcasting.
Superstitials®
Format publicitaire développé par Unicast et qui
apparaît entre deux pages web pendant les “temps
morts”. Les superstitials peuvent remplir toute la
surface de l’écran en ouvrant une nouvelle fenêtre
de navigateur sur la page d’accueil d’un site web.
Walled garden
Espace promotionnel proposé sur les plateformes
iDTV. Equivalent iDTV d’un site web.
Tag
Terme désignant une ligne de code informatique
placée sur un site et qui permet notamment de
mesurer le trafic d’un site web.
Taux de clic (“click through rate”)
Rapport entre le nombre d’exposition d’un bandeau
et le nombre de clics qu’il a généré. Ce taux exprimé
en pourcentage.
Taux de conversion (“conversion rate”)
Pourcentage des visiteurs d’un site qui entreprend
l’action souhaitée par une action de communication
(par exemple s’inscrire à un événement).
100
WAP
Le Wireless Application Protocol (WAP) est un
protocole de communication dont le but est
de permettre d'accéder à Internet à l'aide d'un
terminal mobile (par exemple un téléphone portable,
un PDA…). Le WAP est l’équivalent du web pour
les terminaux mobiles.
Web 2.0
Web 2.0 est un terme utilisé pour désigner ce qui
est perçu comme une transition importante du World
Wide Web, passant d'une collection de sites Web
à une plate-forme informatique à part entière,
fournissant des applications Web aux utilisateurs.
103
Téléchargement