GE21 - Préambule et introduction générale 1.1

GE21 – Préambule et introduction générale
GE21 – Préambule et introduction générale
Préambule:
UV GE21
Economie et Gestion de l’Innovation & du Numérique
Pascal Jollivet-Courtois
TSH/Costech
Pourquoi l’UV GE21 ?
Innovation, économie/gestion, numérique
« Innovation » : l’innovation, au cœur de la création de valeur et de richesse
- analyser le processus d’innovation (son déroulement),
- Les sources de l’innovation (ses acteurs, ses lieux, leurs interactions)
« Gestion/ Économie »: d’une perspective d’intérêt particulier (l’entreprise) à
celle d’un intérêt général (la collectivité, la nation …)
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http://tice.utc.fr/moodle/course/view.php?id=82
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Le « numérique » : le rôle privilégié des technologies du numérique dans une
économie fondée sur la connaissance, les réseaux et l’innovation
permanente
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Comment l’UV ? Organisation pédagogique
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« Contrôle » des connaissances / travail à réaliser
- 1 exposé (30%) 1 rapport d’étude (30%), 1 final (40%)
(exposé + rapport d’étude sur le même « sujet » ) = Le projet
- Le Final : une étude de cas basée sur des coupures de presse
Le cours :
Progressivement, présentation de schémas explicatifs, de plus en plus
approfondis, et complets (n’existe pas de schéma unifié)
Posture : comment « rendre compte » de la « réalité » (des phénomènes
innovateurs) ? Aller-retours systématiques théorie/phénomènes observables.
Expliquer la réalité avec les concepts étudiés.
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Contenu du cours : présentation du plan
3 « approches » du phénomène innovateur : séquentielle, interactionniste, sociotechnique/de co-production = 3 « familles » de schémas explicatifs
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Le TD : Chaque semaine :
Travail sur l’actualité + application du cours
travail sur un texte de référence / sur la méthodologie
Travail de « projet » : choix de sujet, préparation d’exposé, de rapport
En travail « dirigés » et « autonome » (binôme/trinôme);
Réalisation de l’exposé programmé
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Fichier : Préambule et Introduction
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2.
3.
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Approche « séquentielle » : problématique principale = « quelles sont les sources
de l’innovation (technique)? » (d’où provient l’impulsion première de l’innovation?)
Réponses proposées : de « l’extérieur » (exogène)/ de la techno-science/de la
demande.
Conséquence de politique de l’innovation/de stratégie d’innovation : investir dans la
science/dans la R&D, stimuler la demande/réaliser du marketing amont.
Approche « interactionniste » : problématique principale = « Comment se déroule
le processus d’innovation ? »
Réponse proposée : par des interactions et apprentissages entre une pluralité
d’acteurs (de l’innovation) dans une structure de réseau
Conséquence : favoriser les montage de réseaux d’innovation, de coopération;
économie qui apprend et entreprise apprenante.
Approche « socio-technique » et de co-production de l’innovation : problématique
principale = « comment sont adoptées (ou pas) les innovations ? »
Réponse proposée : adoption=innovation;
Conséquence : ingénierie sociale, innovation socio-technique, hybridation et
ajustement; veille socio-technique, bureau technique des usages
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Introduction générale : des mutations dans
l’environnement économique contemporain
1) D’une économie fordiste à une économie fondée sur la connaissance et
l’innovation
Fordiste : production de masse de biens matériels standardisés/compétition
par les volumes-les coûts / salariat -> Capitalisme industriel.
Post-fordiste fondée sur la connaissance : production de biens à forte
composante immatérielle et intenses en connaissances / compétition
par l’innovation et la coopération / intermittence - > Capitalisme cognitif
2) L’affirmation du paradigme du numérique
- Quoi ? Technologies du numérique (NTIC): permettent l’inscription de
connaissance et d’information sur des supports numériques
-> possibilité de reproduction (industrielle) généralisée
- Quels rôles ? Un instrument privilégié de la production et diffusion de
connaissance :
une perspective d’accélération du rythme de l’innovation,
une perspective d’extension de l’activité économique à de nouvelles
sphères : industrialisation et marchandisation de la connaissance, sous
support numérique.
Mais également des « effets » plus qualitatifs : nouvelles manière de
créer de la richesse et de l’innovation ?
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Conclusion de l’introduction générale
a. La socialisation de la connaissance et du processus d’innovation
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Du mythe du génie isolé de l’innovateur-entrepreneur ...
À l’affirmation des réseaux socio-techniques de l’innovation
b. Un « dilemme » de l’économie basée sur la connaissance, l’innovation, et
le numérique:
- plus on partage la connaissance, plus on crée de la connaissance
supplémentaire (rendement croissant de partage de connaissance) ;
- la connaissance comme marchandise requiert de mettre des clôtures à
sa diffusion et à son partage (brevet, licences, marque, monopole …)
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Introduction générale (suite)
3) Nouvelles lois économiques et nouveaux termes de la compétitivité ?
a. Le bien numérique, un bien dotés de propriétés économiques singulières :
- Un bien à coûts fixes importants, coût variable faible, coût marginal
tendanciellement nul;
- Le « bien numérique », un bien : indivisible, « non-rival », non-exclusif
-> bien collectif, bien public ?
-> nouvelles stratégies concurrentielle, nouvelles politiques économiques ?
b. De nouveaux mécanismes de production de richesse pour les biens
numériques ?
- Les rendements d’échelle croissant, effets de réseau, rendement
croissant d’adoption
- La coopération productive, au delà de la firme et du marché ?
->
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Problèmes/enjeux :
nouvelles stratégies concurrentielles ?
nouvelles régulations économiques ?
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