vrai-faux CHOLESTEROL | Cholesterol Taux de cholestérol : à surveiller Indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, le cholestérol devient un ennemi lorsqu’il s’amoncelle dans les artères. Il existe des médicaments efficaces mais ils ne remplacent pas de bonnes habitudes alimentaires. Rappel des principes de base. Un excès de cholestérol peut avoir de graves conséquences pour la santé. Certaines graisses peuvent avoir un effet bénéfique sur le mauvais cholestérol. Le cholestérol est une graisse indispensable qui joue un rôle important dans le développement et le bon fonctionnement du système nerveux. Il contribue, par ailleurs, à la fabrication de la vitamine D. Mais lorsque son taux augmente (hypercholestérolémie), il constitue l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. En effet, lorsqu’il se dépose sur les parois des vaisseaux en réduisant peu à peu le passage du sang, il expose au risque d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral. Les aliments contiennent diverses graisses qui peuvent influencer le taux de cholestérol. Au rang des graisses qui abaissent le taux de mauvais cholestérol et augmentent le bon figurent les acides gras polyinsaturés, dont les Omega 6 (présents notamment dans les huiles de tournesol, de maïs ou de soja) et les Omega 3, que l’on trouve surtout dans les poissons gras (saumon, hareng, sardine). Ces acides gras (dits essentiels puisqu’ils ne sont pas produits par l’organisme) sont également présents dans l’huile de lin ou de colza. Or, de nombreuses études ont démontré que notre alimentation ne nous apportait que 30% des apports conseillés en Omega 3. Certes, il existe des médicaments efficaces (la découverte des statines a révolutionné le traitement de l’hypercholestérolémie), mais les mesures diététiques peuvent souvent suffire à maintenir son cholestérol à un taux normal. VRAI L’hypercholestérolémie se manifeste par des symptômes spécifiques. FAUX Dans la grande majorité des cas, elle ne s’accompagne d’aucun symptôme. Seule une analyse sanguine permet de dépister cette maladie. Par ailleurs, si une surcharge pondérale s’accompagne souvent d’une hypercholestérolémie, on peut, à l’inverse, avoir un taux trop élevé de cholestérol en ayant un poids normal. Il est donc indispensable de surveiller son taux cholestérol et de réagir dès que celui-ci est trop élevé. Le cholestérol sanguin provient uniquement de l’alimentation. FAUX Il provient en partie seulement de l’alimentation, l’essentiel étant produit par l’organisme et, plus particulièrement, le foie. Etant soluble dans le sang, le cholestérol est véhiculé par deux systèmes de transport aux rôles très différents : les LDL (lipoprotéines de petite densité) transportent le cholestérol du foie vers les cellules, et les HDL (lipoprotéines de haute densité) récupèrent l’excès de cholestérol dans les cellules pour le rapporter au foie où il est éliminé. Il existe un « bon » et un « mauvais » cholestérol. VRAI Lorsque le taux de cholestérol LDL est trop élevé, il se dépose sur les parois des artères et, progressivement, forme des plaques de graisse appelées athéromes. Les LDL sont donc appelés « mauvais cholestérol ». Les HDL, en revanche, ont la capacité de nettoyer les vaisseaux des dépôts lipidiques. Une augmentation de son taux dans le sang diminue dès lors le risque de maladies cardiovasculaires. Il est par conséquent nommé le « bon cholestérol ». VRAI Les règles d’or de la prévention .................................................................................................................. - Misez sur les bonnes graisses et évitez de consommer trop d’aliments riches en cholestérol (jaune d’œuf, abats, mayonnaise…). - Privilégiez les fruits et les légumes (dont les antioxydants contribuent à réduire la formation de plaques dans les artères), le poisson et les viandes maigres. - Surveillez votre poids (maigrir permet souvent de diminuer son cholestérol). - Pratiquez une activité physique : le sport permet non seulement d’augmenter le bon cholestérol, mais de plus, il prévient l’hypertension. - Consommez l’alcool avec modération et renoncez au tabac. Les acides gras et la santé Souvent décriés, les lipides (ou ‘graisses’) que l’on retrouve dans notre alimentation sont pourtant nécessaires au bon fonctionnement de notre métabolisme. Classées en fonction du type d’acides gras qu’elles contiennent, ces graisses possèdent chacune des caractéristiques et des fonctions spécifiques. Qualifiés de «mauvaises graisses», les acides gras saturés augmentent la production de “mauvais cholestérol” et favorisent par conséquent le risque de problèmes cardio-vasculaires. Ils sont présents dans la viande, la charcuterie, les produits laitiers gras (fromages, crème, beurre), certaines graisses végétales (huiles de coco et de palme), etc. Considérés quant à eux comme de « bonnes graisses », les acides gras insaturés se divisent en deux catégories. Les mono-insaturés préservent l’organisme des maladies cardio-vasculaires, grâce à une action de diminution du mauvais cholestérol. On les retrouve dans l’huile d’olive, de colza, d’arachide, la graisse d’oie, les fruits oléagi- Pub PCPF_ARTECHOL_FR[Vectorisé].pdf 1 5/01/2012 09:41:38 C M J CM MJ CJ CMJ N neux tels que les amandes, les pistaches, les noisettes, noix. Les polyinsaturés exercent également une action préventive sur les maladies cardio-vasculaires. Parmi ces derniers, on retrouve les fameux acides gras essentiels de type Omega 3 et Omega 6 (voir page précédente). Ils participent à de nombreuses fonctions de l'organisme: formation des cellules, l’immunité, le fonctionnement du système nerveux, cardio-vasculaire, hormonal et inflammatoire, etc. Depuis plusieurs années, une catégorie d'acides gras est pointée du doigt : les acides gras "trans". Présents notamment dans les produits industriels (biscuits, pâtisseries, pains industriels, certaines margarines et pâtes à tartiner, crème desserts, chips, plats préparés, etc.), ils augmenteraient le mauvais cholestérol et favoriseraient l’apparition de certains types de cancers.