2. L’UCC, une prise en charge centrée
sur le pa>ent Alzheimer
3. La larvothérapie, traitement
de la plaie chronique
4.Rendre le pa>ent acteur de sa santé
6. L’EMG intervient en 24 heures
auprès de la personne âgée
7. L’Arbre de Noël a séduit les
enfants
8. Magazine
Le journal d’informa(on des personnels du CH du Quesnoy-Caudry
et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies
REGARDS
SOMMAIRE
6
7
N° 12
Edit rial
Le dynamisme demeure le ritable
leitmo=v de notre établissement. Les
mul=ples ini=a=ves, collec=vement
déployées par les personnels, l’illustrent
en permanence.
Le pôle gériatrique s’est ainsi récemment
enrichi de deux nouvelles offres de soins :
l’Unité Cogni=vo-Comportementale et
l’Équipe Mobile de Gériatrie.
D’une capacité de douze lits, la première
accueille autour d’une prise en charge
individualisée les pa=ents souffrant de la
maladie d’Alzheimer ou de pathologies
apparentées.
Opéra=onnelle depuis octobre 2010, la
seconde propose, dans un délai de 24
heures, une évalua=on gérontologique
des pa=ents de court séjour et des soins
externes.
Autre signe de la vitalité du Centre Hospi-
talier, l’Agence gionale de Santé a
reconnu et autorila poursuite de nos
trois programmes d’éduca=on thérapeu-
=que en réadapta=on cardiaque, en
réhabilita=on respiratoire et pour les
pa=ents présentant un syndrome
métabolique. Vous pourrez découvrir
ce>e dernière ac=vi dans les pages
centrales de ce numéro.
Enfin, je =ens à saluer et à remercier la
mobilisa=on de l’ensemble du personnel
dans le cadre de la V2010. Ce>e volonté,
partagée par tous, de porter haut les va-
leurs du Centre Hospitalier, a contribué à
ce que la Haute Autorité de Santé cer-
=fie notre établissement sans réserve.
Guy DUSAUTOIR
On en parle...
FLASH INFO
REGARDS - 04/11
2
L’UCC en bref
L’équipe pluridisciplinaire qui
prend en charge le pa=ent
assure la mise en place et le
développement de mesures
adapta=ves pour suppléer aux
déficits cogni=fs avec :
la mise en situa=on d’ac=vités
de la vie quo=dienne.
la s=mula=on cogni=ve en
groupe ou individuelle.
l’interven=on par évoca=on
du pas(recueil du récit de vie).
des ateliers de s=mula=on
sensorielle.
un sou=en psychologique aux
pa=ents et aux aidants.
Depuis son ouverture, l’UCC a
accueilli vingt-huit pa=ents
provenant :
d’un EPHAD.
du domicile sur demande du
médecin traitant.
de la clinique gériatrique.
Médecins responsables de
l’UCC :
Dr Annabelle Simon
Dr Marie Ber=n Gaudin
Coordinateur de pôle :
Denis Lefebvre
L’UCC, une prise en charge centrée sur
le pa=ent Alzheimer
Située à la clinique gériatrique, l’Unité Cogni-
=vo-Comportementale (UCC) accueille les
pa=ents souffrant de la maladie d’Alzheimer
ou de pathologies apparentées et leur
propose une prise en charge individualisée.
En France, la maladie d’Alzheimer touche 5%
des personnes de plus de 65 ans et 15% des
individus âgés de plus de 85 ans. Avec le
vieillissement de la popula>on, la prévalence
de ce?e pathologie neurodégénéra>ve et des
maladies apparentées (démence à corps de
Lewy, démence frontale etc.) ne va cesser de
croître. D’où l’importance d’accueillir ces
malades au sein de disposi>fs de prise en
charge adaptés.
C’est dans ce?e perspec>ve qu’ont été mises
en place, dans le cadre du plan Alzheimer
2008-2012, les Unités Cogni>vo-Comporte-
mentales. Celle du Centre Hospitalier du
Quesnoy a ouvert ses portes le 3 janvier 2011.
D’une capacité de douze lits, elle se présente
sous la forme d’une unité fermée et sécurisée,
dédiée à l’accueil des « pa(ents accessibles à
la réadapta(on » précise le Dr Annabelle
Simon, médecin responsable de l’UCC. A ce?e
fin, l’équipe soignante s’est vue renforcée :
AMP, psychomotricien, ergothérapeute et
professeur d’APA.
La prise en charge pluridisciplinaire procède
d’une triple exigence :
La duc>on, voire la dispari>on,
des troubles du comportement par une ap-
proche environnementale. La prise en charge
du pa>ent est individualisée, « centrée sur la
personne » précise Christelle Trollé, cadre de
san de l’UCC. Dès son arrivée, l’équipe
réalise une évalua>on complète afin de déter-
miner un projet de soins spécifique. « L’objec-
(f étant de réduire les troubles en évitant le
recours médicamenteux » indique Delphine
Alavoine, psychologue référent de l’UCC.
Le sou>en aux aidants. Souvent
issus de la famille, ils voient leur mode de vie
bouleversé lorsque la maladie touche un de
leurs proches. Ils peuvent alors être sujets à la
fa>gue, la dépression ou l’épuisement.
Aussi l’UCC leur offre un temps de répit et les
aide à travers un suivi psychologique ou en
leur proposant d’intégrer un programme
psycho-éduca>f d’aide à l’aidant .
La prépara>on et l’accompagne-
ment du projet de sor>e. Le retour du pa>ent
à domicile ou vers la structure d’origine
s’effectue en collabora>on avec les assistantes
sociales.
Le saviez-vous ?
L’UCC est dotée d’un espace Snoezelen,
une pièce adaptée à la s=mula=on
sensorielle et à la relaxa=on corporelle du
pa=ent. L’univers cliné y est très doux.
De la musique y est diffusée et des
expériences de toucher sont proposées au
pa=ent.
Réflexions...
FLASH INFO
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3
Depuis fin 2010, deux pa=ents de la Cli-
nique gériatrique ont été soignés par lar-
vothérapie. Focus sur une technique qui a
fait ses preuves.
Larvothérapie ou as>cothérapie. Deux
vocables qui signent une même tech-
nique employée dans le traitement de cer-
taines plaies chroniques. Elle repose sur
l’u>lisa>on de Lucilia sericata, la larve de
la mouche verte.
Détour historique
Les hommes ont de tout temps et en tous
lieux u>lisé les larves de mouches pour
ne?oyer les plaies. On trouve des traces
de ce?e technique chez les Mayas ou dans
le Hortus Sanita(s, ouvrage d’histoire
naturelle rédigé en 1485 par Johannes de
Cuba. Mais c’est William Baer qui signa le
premier l’acte de naissance de la
larvothérapie moderne.
À par>r d’observa>ons réalisées sur deux
soldats blessés durant la Première Guerre
Mondiale, ce professeur de chirurgie
orthopédique à l’Université de Médecine
Johns Hopkins cide en 1928 de traiter
quatre enfants a?eints d’ostéomyélite à
l’hôpital de Bal>more. Il dépose sur leurs
plaies des larves de mouche non stérili-
sées. Après six semaines de traitement, il
constate que les blessures sont en>ère-
ment guéries.
Le Pr Baer s’emploie alors à affiner sa
technique, notamment par la stérilisa>on
de Lucilia sericata. S’ensuit une période
faste pour la larvothérapie qui ne sera
freinée qu’avec l’arrivée des an>bio>ques
dans les années 1940.
La larvothérapie de nos jours
Face à la sistance croissante aux
an>bio>ques, et grâce aux progrès en
terme de stérilisa>on, la larvothérapie
connaît un regain d’intérêt au tournant
des années 1990.
La technique est indiquée dans le cas de
plaies rebelles aux traitements habituels :
ulcères de jambe, escarres et plaies du
pied diabé>que. Son u>lisa>on est
contre-indiquée sur les plaies proches
d’une cavinaturelle, d’un organe vital
ou d’un gros vaisseau.
Les larves effectuent une détersion sélec-
>ve de la plaie tout en épargnant les
>ssus sains. Elles produisent des
sécré>ons qui dissolvent la fibrine qu’elles
ingèrent ensuite comme source de nour-
riture. En outre, Lucilia sericata possède
une ac>on bactéricide et améliore la
cicatrisa>on. Quant aux effets secon-
daires, ils se manifestent principalement
sous la forme de douleur et de sensa>on
d’inconfort due à la présence d’un corps
étranger dans la plaie.
La larvothérapie à la Clinique Gériatrique
La larvothérapie est employée dans une
cinquantaine d’établissements de santé
français. Le traitement est délivré sous
forme d’ATU nomina>ve (Autorisa>on
Temporaire d’U>lisa>on) par l’Afssaps
(Autorité française de sécurité sanitaire
des produits de santé) après étude
rigoureuse du dossier du pa>ent.
C’est sous l’impulsion du Dr François
Gaida, de Dany Rivat et de Karine Ra?e
que ce?e technique a été mise en place à
la Clinique riatrique. « Après avoir
par(cipé à un congrès consacré aux plaies
chroniques à Roubaix, nous avons pris la
décision de nous lancer dans la larvothé-
rapie » précise Mme Ra?e. Et le Dr Gaida
d’ajouter : « Mme Cuingnet, pharma-
cienne, et son équipe ont spontanément et
rapidement adhéré à la mise en place de
la larvothérapie au Centre Hospitalier du
Quesnoy ».
Les larves sont commandées auprès d’un
laboratoire gallois. Ne mesurant que
quelques millimètres, elles arrivent à la
clinique enfermées dans un pansement.
Celui-ci est alors appliqué sur la plaie pour
une durée maximum de soixante-douze
heures. Lorsqu’il est re>ré, les résultats
peuvent être mesurés. « Ils sont
spectaculaires » assure Karine Ra?e, qui a
pu en observer l’efficacité.
La larvothérapie,
traitement de la
plaie chronique
Le saviez-vous ?
La prise en charge nécessite une
hospitalisa=on. Deux pa=ents ont é
traités depuis novembre 2010 au sein
de la Clinique Gériatrique.
En France, il est possible d’avoir recours
à la larvothérapie exclusivement sous
forme de «biobags». Il s’agit de sachets
stériles, en gaze synthé=que très fine,
dans lesquels les larves vivent au milieu
de par=cules de mousse qui facilitent
leur croissance et aident à gérer
l’exsudat. Les larves restent à l’intérieur
du sachet durant toute la durée du
traitement.
C’est dans l’air...
DOSSIER
REGARDS - 04/11
4
Liste des intervenants
de l’ac=vi d’éduca-
=on du syndrome -
tabolique
Médecins :
Dr Nguyen, diabétologue
Dr Tondeux, cardiologue
Dr Bas=en, ophtalmologue
Dr Hidden, angéiologue
Dr Bennani, pra=cien hospita-
lier
IDE :
Florian Joly
Fabien Telle
Samuel Mucklisch
Aurélie Taisne
Isabelle Wacrenier
Sylvie Richard
Diété=cienne :
Régine Ducoulombier
Psychologue :
Johanna Satuli
Ateliers physiques :
Benoît Leriche
Par=cipent également :
Les assistantes sociales.
L’Équipe de habilita=on Res-
piratoire.
L’ac=vité d’éduca=on théra-
peu=que du syndrome ta-
bolique propose aux
pa=ents, à travers une série
d’ateliers, de les transformer
en acteur de leur vie et de
leur santé.
Le syndrome métabolique ne
signe pas une maladie
scique mais une constella-
>on d’anomalies physiolo-
giques ou de facteurs de
risque liés à un mauvais
métabolisme corporel.
Bien qu’il ne s’exprime par
aucun symptôme par>culier,
il ne doit pas être considé
comme anodin. Il augmente
en effet le risque de dévelop-
per des pathologies vères
comme le diabète de type 2,
les maladies cardiovasculaires
ou les accidents vasculaires
cérébraux. C’est la raison
pour laquelle la communauté
scien>fique lui accorde une
a?en>on toute par>culière
depuis quelques années.
Deux accep>ons du syndrome
tabolique existent : celle
de l’Organisa>on Mondiale de
la Santé (OMS) et celle du
Na>onal Cholesterol Educa-
>on Program (NCEP).
La plus commument u>li-
sée en France demeure celle
du NCEP. Elle finit la
présence de ce syndrome
chez un individu dès lors qu’il
présente la combinaison d’au
moins trois des facteurs
suivants :
•Obésité abdominale avec un
tour de taille supérieur à 85
cm chez la femme et supé-
rieur à 102 cm chez l’homme.
•Pression artérielle supé-
rieure ou égale à 130/85 mm
Hg.
•Glycémie à jeun supérieure à
1,10 g/l.
•Triglycérides supérieurs à
1,5 g/l.
•Cholestérol HDL inférieur à
0,40 g/l.
Facteurs de risque
Outre l’hérédité, la denta-
rité et l’obésité favorisent le
veloppement de ces
anomalies physiologiques, qui
touchent en France près d’un
adulte sur cinq. Ce?e
prévalence, qui augmente
avec lâge de la popula>on,
menace de progresser du fait
de lallongement de l’es-
rance de vie.
La prise en charge précoce de
ces facteurs de risque s’avère
donc essen>elle pour agir sur
le syndrome métabolique.
Elle procède en majeure
par>e d’une modifica>on du
style de vie. L’augmenta>on
de l’ac>vité physique (trente
minutes minimum par jour,
cinq fois par semaine), l’adop-
>on d’une alimenta>on
équilibrée (riche en fruits,
légumes et fibres) et d’un
régime hypocalorique
cons>tuent la base de la prise
en charge.
Le syndrome métabolique au
Centre Hospitalier
« Les contraintes diété(ques
ou d’hygiène de vie se
Des ateliers collec=fs pour rendre le
pa=ent acteur de sa santé : le cas du
syndrome métabolique
C’est dans l’air...
DOSSIER
REGARDS - 04/11
5
surajoutent les unes aux autres à tel
point que les pa(ents présentant un
syndrome métabolique n’arrivent
plus à se repérer » indique le Dr Loan
Nguyen, diabétologue au pôle de
Médecine Polyvalente de l’hôpital
Léon Schwartzenberg.
La mul>plica>on des injonc>ons tend
à les égarer : pour équilibrer leur
diabète, il leur faut éviter le sucre;
pour le poids, ce sont les ma>ères
grasses ; pour la tension, le sel… « Les
pa(ents désespèrent de savoir ce
qu’ils peuvent réellement manger »
relate le Dr Nguyen.
C’est pour les sensibiliser aux
conséquences des facteurs de risque
et pour les aider à développer les
compétences u>les à la ges>on de
leur quo>dien qu’a été mise en place
l’ac>vid’éduca>on thérapeu>que
du syndrome métabolique. Elle
accueille, pour des sessions d’une
semaine par mois, des groupes de
pa>ents (six au maximum) au sein de
l’unité de Médecine Polyvalente.
Implica=on du pa=ent
Leur prise en charge, qui nécessite
une hospitalisa>on, permet tout
d’abord d’effectuer un bilan afin de
dépister d’éventuelles complica>ons.
Échographie cardiaque, consulta>ons
diété>que, diabétologique et ré>no-
graphique figurent parmi les exa-
mens.
Mais elle agit surtout dans le but de
transformer le pa>ent en acteur de sa
vie et de sa santé, à travers l’organi-
sa>on d’ateliers éduca>fs collec>fs et
d’entre>ens individuels. Centrés sur
la reconnaissance des facteurs de
risque, la diété>que et l’ac>vi
physique, ceux-ci sont orchestrés par
une équipe pluridisciplinaire, formée
à l’éduca>on thérapeu>que.
Les pa>ents sont directement
impliqués, ils sont amenés à
dialoguer avec les soignants mais
aussi entre eux afin de partager leurs
expériences.
Les différents ateliers
Au cours de leur semaine d’hospitali-
sa>on, les pa>ents seront amenés à
suivre des ateliers éduca>fs, encadrés
par deux infirmier(e)s sur les thèmes:
Diété=que : Les huiles à u>liser,
celles à proscrire. Lacessité de
varier l’alimenta>on, de l’enrichir en
fruits, légumes et fibres ; de l’appau-
vrir en sel etc. Autant de conseils qui
leur seront dispensés, ba?ant bien
souvent en brèche nombre d’idées
reçues. A l’issue de cet atelier, les pa-
>ents sont invités à me?re en
applica>on les connaissances
acquises à travers la prépara>on d’un
repas.
Ac=vité physique : Les pa>ents
suivent chaque jour un atelier durant
lequel ils sont amenés à pra>quer
une ac>viphysique (balnéothéra-
pie, gymnas>que etc.). L’objec>f est
de leur faire comprendre la nécessité
de celle-ci pour faire diminuer les
différents taux sanguins et les fac-
teurs de risque. Le professeur d’APA
leur présente les gestes du quo>dien
qui perme?ent d’améliorer sa qualité
de vie (préférer les escaliers à
l’ascensceur etc.).
Facteurs de risque : À travers cet
atelier, le pa>ent doit prendre
conscience des pra>ques qui
l’exposent à l’aggrava>on des
anomalies physiologiques du
syndrome métabolique et les risques
alors encourus (maladies cardiovas-
culaires, accidents vasculaires
cérébraux, diabète de type 2).
Le diabète : Des vidéos, suivies d’un
débat ani par les soignants,
perme?ent de présenter le mode de
fonc>onnement du diabète, son
évolu>on, mais aussi la manière de
bien le contrôler afin d’éviter ou de
retarder les complica>ons (ré>nopa-
thie, néphropathie, maladies cardio-
vasculaires, neuropathie).
A l’issue de ce?e semaine d’hospita-
lisa>on, un bilan est effectué au cours
d’un entre>en individuel avec un(e)
infirmier(e). Puis une consulta>on de
suivi est proposée sous un lai de
trois à six mois, afin de mesurer les
progrès effectués par le pa>ent dans
l’autonomisa>on de sa prise en
charge.
Le point sur le cholestérol
Le cholestérol est un composant in-
dispensable de notre corps. Il
cons=tue la membrane de nos
cellules, est impliq dans la
fabrica=on des hormones sexuelles,
de la cor=sone, de la DHEA et sert
aussi à la fabrica=on de la bile.
Le cholestérol proprement dit n’est
pas nocif. C’est son excès qui
s’avère dangereux.
Explica=ons:
Il n’existe qu’un seul cholestérol!
Pour comprendre ce qu’on appelle
le «bon» et le «mauvais» cholesté-
rol, il faut comprendre comment
celui-ci se déplace dans notre orga-
nisme.
Il est véhiculé à l’intérieur de trans-
porteurs que l’on peut assimiler à
des camions de deux types : les LDL
et les HDL.
Les LDL se chargent en cholesté-
rol au niveau du foie. Ils circulent
dans le sang et distribuent le
cholestérol aux organes. Lorsqu’ils
sont présents en trop grande
quan=té, ils s’accumulent dans la
paroi des artères, formant des
plaques qui peuvent gêner la circu-
la=on du sang.
Les HDL sont des «camions
éboueurs». Leur fonc=on est de
récupérer le cholestérol en excès au
niveau des artères puis de le rame-
ner au niveau du foie pour qu’il soit
éliminé ou recyclé.
Ainsi le cholestérol transporté par
les LDL est appelé «mauvais choles-
térol». A l’inverse, le cholestérol
transporté par les HDL est appe
«bon cholestérol».
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