REGARDS Le journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies Edit L N° 12 rial e dynamisme demeure le véritable leitmotiv de notre établissement. Les multiples initiatives, collectivement déployées par les personnels, l’illustrent en permanence. Le pôle gériatrique s’est ainsi récemment enrichi de deux nouvelles offres de soins : l’Unité Cognitivo-Comportementale et l’Équipe Mobile de Gériatrie. D’une capacité de douze lits, la première accueille autour d’une prise en charge individualisée les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées. Opérationnelle depuis octobre 2010, la seconde propose, dans un délai de 24 heures, une évaluation gérontologique des patients de court séjour et des soins externes. Autre signe de la vitalité du Centre Hospitalier, l’Agence Régionale de Santé a reconnu et autorisé la poursuite de nos trois programmes d’éducation thérapeutique en réadaptation cardiaque, en réhabilitation respiratoire et pour les patients présentant un syndrome métabolique. Vous pourrez découvrir cette dernière activité dans les pages centrales de ce numéro. Enfin, je tiens à saluer et à remercier la mobilisation de l’ensemble du personnel dans le cadre de la V2010. Cette volonté, partagée par tous, de porter haut les valeurs du Centre Hospitalier, a contribué à ce que la Haute Autorité de Santé certifie notre établissement sans réserve. Guy DUSAUTOIR SOMMAIRE 2. L’UCC, une prise en charge centrée sur le patient Alzheimer 3. La larvothérapie, traitement de la plaie chronique 4.Rendre le patient acteur de sa santé 6. L’EMG intervient en 24 heures auprès de la personne âgée 6 7. L’Arbre de Noël a séduit les enfants 8. Magazine 7 REGARDS - 04/11 2 FLASH INFO On en parle... L’UCC en bref L’équipe pluridisciplinaire qui prend en charge le patient assure la mise en place et le développement de mesures adaptatives pour suppléer aux déficits cognitifs avec : la mise en situation d’activités de la vie quotidienne. la stimulation cognitive en groupe ou individuelle. l’intervention par évocation du passé (recueil du récit de vie). des ateliers de stimulation sensorielle. un soutien psychologique aux patients et aux aidants. Depuis son ouverture, l’UCC a accueilli vingt-huit patients provenant : d’un EPHAD. du domicile sur demande du médecin traitant. de la clinique gériatrique. Médecins l’UCC : responsables Dr Annabelle Simon Dr Marie Bertin Gaudin Coordinateur de pôle : Denis Lefebvre de L’UCC, une prise en charge centrée sur le patient Alzheimer Située à la clinique gériatrique, l’Unité Cognitivo-Comportementale (UCC) accueille les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées et leur propose une prise en charge individualisée. En France, la maladie d’Alzheimer touche 5% des personnes de plus de 65 ans et 15% des individus âgés de plus de 85 ans. Avec le vieillissement de la population, la prévalence de cette pathologie neurodégénérative et des maladies apparentées (démence à corps de Lewy, démence frontale etc.) ne va cesser de croître. D’où l’importance d’accueillir ces malades au sein de dispositifs de prise en charge adaptés. C’est dans cette perspective qu’ont été mises en place, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, les Unités Cognitivo-Comportementales. Celle du Centre Hospitalier du Quesnoy a ouvert ses portes le 3 janvier 2011. D’une capacité de douze lits, elle se présente sous la forme d’une unité fermée et sécurisée, dédiée à l’accueil des « patients accessibles à la réadaptation » précise le Dr Annabelle Simon, médecin responsable de l’UCC. A cette fin, l’équipe soignante s’est vue renforcée : AMP, psychomotricien, ergothérapeute et professeur d’APA. La prise en charge pluridisciplinaire procède d’une triple exigence : La réduction, voire la disparition, des troubles du comportement par une ap- proche environnementale. La prise en charge du patient est individualisée, « centrée sur la personne » précise Christelle Trollé, cadre de santé de l’UCC. Dès son arrivée, l’équipe réalise une évaluation complète afin de déterminer un projet de soins spécifique. « L’objectif étant de réduire les troubles en évitant le recours médicamenteux » indique Delphine Alavoine, psychologue référent de l’UCC. Le soutien aux aidants. Souvent issus de la famille, ils voient leur mode de vie bouleversé lorsque la maladie touche un de leurs proches. Ils peuvent alors être sujets à la fatigue, la dépression ou l’épuisement. Aussi l’UCC leur offre un temps de répit et les aide à travers un suivi psychologique ou en leur proposant d’intégrer un programme psycho-éducatif d’aide à l’aidant . La préparation et l’accompagnement du projet de sortie. Le retour du patient à domicile ou vers la structure d’origine s’effectue en collaboration avec les assistantes sociales. Le saviez-vous ? L’UCC est dotée d’un espace Snoezelen, une pièce adaptée à la stimulation sensorielle et à la relaxation corporelle du patient. L’univers décliné y est très doux. De la musique y est diffusée et des expériences de toucher sont proposées au patient. Depuis fin 2010, deux patients de la Clinique gériatrique ont été soignés par larvothérapie. Focus sur une technique qui a fait ses preuves. Larvothérapie ou asticothérapie. Deux vocables qui désignent une même technique employée dans le traitement de certaines plaies chroniques. Elle repose sur l’utilisation de Lucilia sericata, la larve de la mouche verte. Détour historique Les hommes ont de tout temps et en tous lieux utilisé les larves de mouches pour nettoyer les plaies. On trouve des traces de cette technique chez les Mayas ou dans le Hortus Sanitatis, ouvrage d’histoire naturelle rédigé en 1485 par Johannes de Cuba. Mais c’est William Baer qui signa le premier l’acte de naissance de la larvothérapie moderne. À partir d’observations réalisées sur deux soldats blessés durant la Première Guerre Mondiale, ce professeur de chirurgie orthopédique à l’Université de Médecine Johns Hopkins décide en 1928 de traiter quatre enfants atteints d’ostéomyélite à l’hôpital de Baltimore. Il dépose sur leurs plaies des larves de mouche non stérilisées. Après six semaines de traitement, il constate que les blessures sont entièrement guéries. Le Pr Baer s’emploie alors à affiner sa technique, notamment par la stérilisation de Lucilia sericata. S’ensuit une période faste pour la larvothérapie qui ne sera freinée qu’avec l’arrivée des antibiotiques dans les années 1940. La larvothérapie de nos jours Face à la résistance croissante aux antibiotiques, et grâce aux progrès en terme de stérilisation, la larvothérapie connaît un regain d’intérêt au tournant des années 1990. La technique est indiquée dans le cas de plaies rebelles aux traitements habituels : ulcères de jambe, escarres et plaies du pied diabétique. Son utilisation est contre-indiquée sur les plaies proches d’une cavité naturelle, d’un organe vital ou d’un gros vaisseau. Les larves effectuent une détersion sélective de la plaie tout en épargnant les tissus sains. Elles produisent des sécrétions qui dissolvent la fibrine qu’elles ingèrent ensuite comme source de nourriture. En outre, Lucilia sericata possède une action bactéricide et améliore la cicatrisation. Quant aux effets secondaires, ils se manifestent principalement sous la forme de douleur et de sensation d’inconfort due à la présence d’un corps étranger dans la plaie. La larvothérapie à la Clinique Gériatrique La larvothérapie est employée dans une cinquantaine d’établissements de santé français. Le traitement est délivré sous forme d’ATU nominative (Autorisation Temporaire d’Utilisation) par l’Afssaps (Autorité française de sécurité sanitaire des produits de santé) après étude rigoureuse du dossier du patient. C’est sous l’impulsion du Dr François Gaida, de Dany Rivat et de Karine Ratte REGARDS - 04/11 3 La larvothérapie, traitement de la plaie chronique FLASH INFO Réflexions... que cette technique a été mise en place à la Clinique Gériatrique. « Après avoir participé à un congrès consacré aux plaies chroniques à Roubaix, nous avons pris la décision de nous lancer dans la larvothérapie » précise Mme Ratte. Et le Dr Gaida d’ajouter : « Mme Cuingnet, pharmacienne, et son équipe ont spontanément et rapidement adhéré à la mise en place de la larvothérapie au Centre Hospitalier du Quesnoy ». Les larves sont commandées auprès d’un laboratoire gallois. Ne mesurant que quelques millimètres, elles arrivent à la clinique enfermées dans un pansement. Celui-ci est alors appliqué sur la plaie pour une durée maximum de soixante-douze heures. Lorsqu’il est retiré, les résultats peuvent être mesurés. « Ils sont spectaculaires » assure Karine Ratte, qui a pu en observer l’efficacité. Le saviez-vous ? La prise en charge nécessite une hospitalisation. Deux patients ont été traités depuis novembre 2010 au sein de la Clinique Gériatrique. En France, il est possible d’avoir recours à la larvothérapie exclusivement sous forme de «biobags». Il s’agit de sachets stériles, en gaze synthétique très fine, dans lesquels les larves vivent au milieu de particules de mousse qui facilitent leur croissance et aident à gérer l’exsudat. Les larves restent à l’intérieur du sachet durant toute la durée du traitement. REGARDS - 04/11 4 DOSSIER C’est dans l’air... Liste des intervenants de l’activité d’éducation du syndrome métabolique Médecins : Dr Nguyen, diabétologue Dr Tondeux, cardiologue Dr Bastien, ophtalmologue Dr Hidden, angéiologue Dr Bennani, praticien hospitalier IDE : Florian Joly Fabien Telle Samuel Mucklisch Aurélie Taisne Isabelle Wacrenier Sylvie Richard Diététicienne : Régine Ducoulombier Psychologue : Johanna Satuli Ateliers physiques : Benoît Leriche Participent également : Les assistantes sociales. L’Équipe de Réhabilitation Respiratoire. Des ateliers collectifs pour rendre le patient acteur de sa santé : le cas du syndrome métabolique L’activité d’éducation thérapeutique du syndrome métabolique propose aux patients, à travers une série d’ateliers, de les transformer en acteur de leur vie et de leur santé. Le syndrome métabolique ne désigne pas une maladie spécifique mais une constellation d’anomalies physiologiques ou de facteurs de risque liés à un mauvais métabolisme corporel. Bien qu’il ne s’exprime par aucun symptôme particulier, il ne doit pas être considéré comme anodin. Il augmente en effet le risque de développer des pathologies sévères comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires ou les accidents vasculaires cérébraux. C’est la raison pour laquelle la communauté scientifique lui accorde une attention toute particulière depuis quelques années. Deux acceptions du syndrome métabolique existent : celle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et celle du National Cholesterol Education Program (NCEP). La plus communément utilisée en France demeure celle du NCEP. Elle définit la présence de ce syndrome chez un individu dès lors qu’il présente la combinaison d’au moins trois des facteurs suivants : •Obésité abdominale avec un tour de taille supérieur à 85 cm chez la femme et supérieur à 102 cm chez l’homme. •Pression artérielle supérieure ou égale à 130/85 mm Hg. •Glycémie à jeun supérieure à 1,10 g/l. •Triglycérides supérieurs à 1,5 g/l. •Cholestérol HDL inférieur à 0,40 g/l. Facteurs de risque Outre l’hérédité, la sédentarité et l’obésité favorisent le développement de ces anomalies physiologiques, qui touchent en France près d’un adulte sur cinq. Cette prévalence, qui augmente avec l’âge de la population, menace de progresser du fait de l’allongement de l’espérance de vie. La prise en charge précoce de ces facteurs de risque s’avère donc essentielle pour agir sur le syndrome métabolique. Elle procède en majeure partie d’une modification du style de vie. L’augmentation de l’activité physique (trente minutes minimum par jour, cinq fois par semaine), l’adoption d’une alimentation équilibrée (riche en fruits, légumes et fibres) et d’un régime hypocalorique constituent la base de la prise en charge. Le syndrome métabolique au Centre Hospitalier « Les contraintes diététiques ou d’hygiène de vie se C’est pour les sensibiliser aux conséquences des facteurs de risque et pour les aider à développer les compétences utiles à la gestion de leur quotidien qu’a été mise en place l’activité d’éducation thérapeutique du syndrome métabolique. Elle accueille, pour des sessions d’une semaine par mois, des groupes de patients (six au maximum) au sein de l’unité de Médecine Polyvalente. Implication du patient Leur prise en charge, qui nécessite une hospitalisation, permet tout d’abord d’effectuer un bilan afin de dépister d’éventuelles complications. Échographie cardiaque, consultations diététique, diabétologique et rétinographique figurent parmi les examens. Mais elle agit surtout dans le but de transformer le patient en acteur de sa vie et de sa santé, à travers l’organisation d’ateliers éducatifs collectifs et d’entretiens individuels. Centrés sur la reconnaissance des facteurs de risque, la diététique et l’activité physique, ceux-ci sont orchestrés par une équipe pluridisciplinaire, formée à l’éducation thérapeutique. Les patients sont directement impliqués, ils sont amenés à dialoguer avec les soignants mais aussi entre eux afin de partager leurs expériences. A l’issue de cette semaine d’hospitalisation, un bilan est effectué au cours d’un entretien individuel avec un(e) infirmier(e). Puis une consultation de suivi est proposée sous un délai de trois à six mois, afin de mesurer les progrès effectués par le patient dans l’autonomisation de sa prise en charge. Le point sur le cholestérol Le cholestérol est un composant indispensable de notre corps. Il constitue la membrane de nos cellules, est impliqué dans la fabrication des hormones sexuelles, de la cortisone, de la DHEA et sert aussi à la fabrication de la bile. Le cholestérol proprement dit n’est pas nocif. C’est son excès qui s’avère dangereux. Explications: Il n’existe qu’un seul cholestérol! Pour comprendre ce qu’on appelle le «bon» et le «mauvais» cholestérol, il faut comprendre comment celui-ci se déplace dans notre organisme. Il est véhiculé à l’intérieur de transporteurs que l’on peut assimiler à des camions de deux types : les LDL et les HDL. Les LDL se chargent en cholestérol au niveau du foie. Ils circulent dans le sang et distribuent le cholestérol aux organes. Lorsqu’ils sont présents en trop grande quantité, ils s’accumulent dans la paroi des artères, formant des plaques qui peuvent gêner la circulation du sang. Les HDL sont des «camions éboueurs». Leur fonction est de récupérer le cholestérol en excès au niveau des artères puis de le ramener au niveau du foie pour qu’il soit éliminé ou recyclé. Ainsi le cholestérol transporté par les LDL est appelé «mauvais cholestérol». A l’inverse, le cholestérol transporté par les HDL est appelé «bon cholestérol». REGARDS - 04/11 Les différents ateliers Au cours de leur semaine d’hospitalisation, les patients seront amenés à suivre des ateliers éducatifs, encadrés par deux infirmier(e)s sur les thèmes: Diététique : Les huiles à utiliser, celles à proscrire. La nécessité de varier l’alimentation, de l’enrichir en fruits, légumes et fibres ; de l’appauvrir en sel etc. Autant de conseils qui leur seront dispensés, battant bien souvent en brèche nombre d’idées reçues. A l’issue de cet atelier, les patients sont invités à mettre en application les connaissances acquises à travers la préparation d’un repas. Activité physique : Les patients suivent chaque jour un atelier durant lequel ils sont amenés à pratiquer une activité physique (balnéothérapie, gymnastique etc.). L’objectif est de leur faire comprendre la nécessité de celle-ci pour faire diminuer les différents taux sanguins et les facteurs de risque. Le professeur d’APA leur présente les gestes du quotidien qui permettent d’améliorer sa qualité de vie (préférer les escaliers à l’ascensceur etc.). Facteurs de risque : À travers cet atelier, le patient doit prendre conscience des pratiques qui l’exposent à l’aggravation des anomalies physiologiques du syndrome métabolique et les risques alors encourus (maladies cardiovasculaires, accidents vasculaires cérébraux, diabète de type 2). Le diabète : Des vidéos, suivies d’un débat animé par les soignants, permettent de présenter le mode de fonctionnement du diabète, son évolution, mais aussi la manière de bien le contrôler afin d’éviter ou de retarder les complications (rétinopathie, néphropathie, maladies cardiovasculaires, neuropathie). 5 surajoutent les unes aux autres à tel point que les patients présentant un syndrome métabolique n’arrivent plus à se repérer » indique le Dr Loan Nguyen, diabétologue au pôle de Médecine Polyvalente de l’hôpital Léon Schwartzenberg. La multiplication des injonctions tend à les égarer : pour équilibrer leur diabète, il leur faut éviter le sucre; pour le poids, ce sont les matières grasses ; pour la tension, le sel… « Les patients désespèrent de savoir ce qu’ils peuvent réellement manger » relate le Dr Nguyen. DOSSIER C’est dans l’air... REGARDS - 04/11 6 DECOUVERTE Du nouveau... L’EMG en bref Missions Elle intervient suite à une demande des services non gériatriques. Elle dispense une évaluation gérontologique médico-pscyhosociale et un avis gériatrique à visée diagnostique et/ou thérapeutique. Elle aide également à l’orientation du patient gériatrique au sien de la filière (SSR gériatriques, court séjour gériatrique, etc.) Composition L’EMG est une équipe pluridisciplinaire comprenant : Un médecin référent : Dr Rachèle Ciupa. Elle valide les demandes d’intervention, participe à l’évaluation gériatrique, coordonne les soins autour du patient, conseille, informe et propose. Trois infirmières : Martine Leclercq, Liliane Marchand et Dany Rivat. Elles participent à l’évaluation, coordonnent les soins, conseillent les équipes soignantes, diffusent les bonnes pratiques gériatriques. Deux secrétaires médicales : Sophie Carrez, Christine Plichon. Elles assurent la permanence téléphonique, la gestion des demandes. Cadre de santé : Karine Ratte. Coordinateur de Pôle : Denis Lefebvre L’EMG intervient en 24 heures auprès de la personne âgée Parmi les mesures phares du plan Solidarité – Grand âge figure la création des Équipes mobiles de gériatrie (EMG). Celle du Centre-Hospitalier est opérationnelle depuis le mois d’octobre 2010. La France vieillit. En 2001, l’INSEE recensait 4,6 millions de personnes de 75 ans et plus, représentant 7,7% de la population. Une part qui ne devrait cesser de croître pour atteindre les 18% en 2050. Ces personnes âgées, caractérisées par leur fragilité et leur polypathologie, demeurent majoritairement hospitalisées dans des services non gériatriques. C’est pour assurer leur prise en charge spécifique que les EMG ont été mises en place dans le cadre du plan Solidarité Grand Âge. infirmière en réponse à une demande formulée par un service non dédié à l’accueil des personnes âgées fragiles polypathologiques. « Nous avons pour mission de dispenser une évaluation gérontologique médicopsycho-sociale et un avis gériatrique à visée diagnostique » précise le Dr Rachèle Ciupa, médecin référent de l’EMG. Et celle-ci d’ajouter : « Nous n’intervenons auprès d’un patient qu’à la demande du médecin du service, nous n’avons pas vocation à nous substituer aux professionnels en charge du patient ». Dénutrition,troubles cognitifs et comportementaux, perte d’autonomie, chutes à répétition, plaies chroniques, soins palliatifs : autant de situations qui justifient le recours à l’EMG. Missions Celle du Centre Hospitalier du Quesnoy est opérationnelle depuis octobre 2010. Elle propose l’intervention d’un médecin gériatre et d’une Modalités d’intervention Pour solliciter l’avis de l’équipe mobile il suffit de remplir, via le Dossier Patient Informatisé, une demande de consultation, de l’imprimer puis de la faxer au secrétariat de l’EMG. L’intervention, qui se déroule en binôme dans un délai de 24 heures, consiste en une évaluation gériatrique standardisée. Elle donne lieu à un compte-rendu adressé au médecin demandeur, dans lequel figurent les conseils et recommandations de l’Équipe Mobile. En outre souligne le Dr Ciupa, « nous agissons également en vue de la formation du personnel soignant et de la diffusion des bonnes pratiques gériatriques ». Le saviez-vous? Depuis sa création, l’Équipe Mobile de gériatrie est intervenue plus d’une cinquantaine de fois, principalement pour des patients présentant des troubles du comportement. L’EMG est implantée au rez-de-chaussée de la Clinique Gériatrique. 7 REGARDS - 04/11 PORTRAITS Rencontres... L’Arbre de Noël a séduit les enfants Depuis des années, l’Arbre de Noël constitue un moment privilégié de la vie du Centre Hospitalier du Quesnoy. Cette année encore, l’événement a fait salle comble. Retour sur un après-midi de fête. Il est 14h30 ce mercredi 8 décembre 2010. Les premiers spectateurs arrivent au Théâtre des Trois Chênes. Des enfants accompagnés de leurs parents, personnels du Centre Hospitalier du Quesnoy et de Caudry ainsi que des établissements rattachés (Solesmes et Landrecies). Les membres du comité de l’Arbre de Noël les accueillent chaleureusement. Nadine Beauvois, Murielle Guernez, Carole Petit, Martine Leclercq et Adeline Hamaïde le composent. Dès le matin, elles s’activaient déjà à la préparation de l’événement, de ce « moment fort de la vie du Centre Hospitalier » selon Mme Petit. Rien n’a été laissé au hasard : préparation du buffet, mise en place de la montagne de cadeaux (400 en 2010), derniers briefings avec les artistes. Tout est prêt. La fête de l’Arbre de Noël peut commencer. Elle s’ouvre par deux discours, ceux de M Dusautoir, Directeur et de M. Raoult, Sénateur-Maire. Puis le rideau se lève. Entrent en scène chiens savants, clowns, jongleurs et magiciens. Des personnages de cirque qui déambulent sous l’œil amusé des enfants. Un spectacle d’une heure et demie conclu par l’arrivée, tant attendue, du Père Noël et le dévoilement de l’amoncellement de cadeaux. Munis de leurs tickets, les jeunes se ruent sur scène pour obtenir leurs présents et leurs sachets de friandises. Une distribution orchestrée par les membres du comité. Celle-ci terminée, parents et enfants se retrouvent autour d’un goûter dans le hall du Théâtre pour y partager un « moment de convivialité et de sociabilité» précise Mme Hamaïde. L’Arbre de Noël relève d’une tradition qui perdure depuis des années. Il est le fruit de l’investissement des membres de son comité qui partagent une même volonté, celle « de s’investir collectivement afin d’assurer le bon déroulement de la fête » affirment les intéressées, qui ne ressentent jamais tant de satisfaction qu’ en « constatant le bonheur des enfants à l’issue de l’après-midi » ajoutent-elles. En amont Les préparatifs de l’événement débutent dès le mois de mai par une réunion afin de déterminer le contenu du spectacle. Une étape qui suscite de nombreux débats puisque « les animations proposées doivent satisfaire les plus jeunes enfants comme les plus âgés » confie Mme Beauvois. Au mois de septembre, les membres du comité distribuent les chèques dans les différentes unités. Leur montant s'élevait à 35 euros en 2010. Les parents les utilisent dans les commerces partenaires (Furet du Nord, Intersport, Joué Club) afin de choisir les cadeaux de leur progéniture. Les enseignes les livrent ensuite au Centre Hospitalier où ils sont réceptionnés, stockés et étiquetés par les membres du comité. Avant d’être redistribués lors de l’Arbre de Noël, avec l’aide des services techniques qui, par leur investissement et le déploiement d’une logistique finement menée, contribuent au bon déroulement de la fête. Le saviez-vous ? L'Arbre de Noël est destiné aux enfants âgés de moins de 14 ans dont les parents sont en activité et comptent un an de service. Ils étaient 408 en 2010 (287 au Quesnoy, 77 à la Résidence Léon Bajart de Caudry, 21 à la Résidence Soleil d'Automne de Solesmes et 23 à la Résidence du Pays de Mormal de Landrecies). Le montant du chèque de 35 euros est financé à hauteur de 20 euros par le Centre Hospitalier et de 15 euros par le CGOS Le comité prévoit de diffuser une enquête de satisfaction afin de mieux cerner les attentes des parents et des enfants, notamment en matière de choix du spectacle. En outre, il recherche de nouveaux membres sur le site de l’Hôpital Léon Schwartzenberg. Il suffit de s'adresser à Nadine Beauvois, à l'accueil du centre « Les Chênes ». REGARDS - 04/11 8 PELE-MELE Mouvements du personnel Arrivées : Laurent BAUDOUX (Infirmier diplômé d’Etat), Julie Briatte (Infirmière diplômée d’Etat), Lucie CARON (Psychologue), Catherine CAPPELLO (Préparatrice en pharmacie), Xavier CLABAUX (Aide Soignant), Pascale COLEAUX (Pneumologue), Elodie DEFRANSURE (Infirmière diplômée d’Etat), Julien DENORME (Éducateur Médico Sportif), Eliane DUEE (Infirmière diplômée d’Etat), Isabelle FILARETO (Aide Médico-psychologique), Philippe LIMMELETTE (Masseur Kinésithérapeute), Elise POULEUR (Manip Radio), Louis TESSA (Faisant Fonction d’Interne) Départs : Olivier CRETEL, Magali DUJARDIN, Agnès LEBRUN Bonne retraite à : Edith ARFEUILLE, Claude BERTUIT, Anne DEMURIEZ, Jean-Francis FEDERBE, Marie-Françoise MALAQUIN Magazine... Disparition : Dr MBELEPE Son décès a touché tous ceux qui l'ont cotoyé. Grand médecin et homme chaleureux, il a été, avec ses collègues Jean-Paul ROUX et Lassaad FAKHFAKH, un acteur important du démarrage et du développement de l'unité de réhabilitation respiratoire. Ses très nombreux confrères, tout le personnel de l'unité et moi-même sommes allés lui rendre un dernier hommage au cimetière de l'Est à Lille où il a été enterré. Guy DUSAUTOIR Le conseil de la pharmacie sur le diabète : Les trois principaux facteurs de risque du diabète sont : le surpoids, la sédentarité et l’hérédité. Que faire pour éviter le diabète ? Faites reculer cette maladie en chaussant vos baskets, en surveillant votre alimentation et en limitant le stress. C’est une maladie longtemps silencieuse mais non douloureuse. Elle réduit votre espérance de vie mais aujourd'hui de nombreux moyens existent pour contrer cette maladie. N'hésitez pas à consulter votre médecin. Développement durable : où en sommes-nous? Depuis juin 2010 le nouveau groupe « développement durable » est à l’œuvre. Il est dans la phase d’élaboration de sa politique. A cette fin, des formations et sensibilisations ont dans un premier temps été organisées en juillet/août et novembre 2010. Chaque membre a ensuite été invité à proposer des actions à mettre en place. Les informations du CGOS Nouvelle procédure : Les dossiers CGOS 2011 doivent être envoyés à Palaiseau. Toutes les autres demandes doivent être transmises au CGOS via le correspondant. Prestation études: Date limite de réception des dossiers : le 30 avril 2011. Activités chèques : Chèques lire/disque, chèques vacances : les formulaires 2011 sont disponibles. A l’issue de ce travail préliminaire, un premier projet de politique a été rédigé. Les sous-groupes de travail vont à présent le finaliser, par thématique. Il sera ensuite soumis à validation des instances. Les plans d’actions proposés pourront ainsi être mis en œuvre. Parallèlement des actions ont d’ores et déjà été réalisées. Il s’agit en particulier de la semaine du développement durable qui s’est tenue du 1er au 7 avril 2011. Journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies n°12 - Avril/Juillet 2011 - 700 exemplaires Directeur de publication : Guy DUSAUTOIR - Rédacteur en chef : Geoffrey PAMART - Comité de rédaction : Christelle CAUCHIES, Joachim DELPLANCQ, Delphine DE VREESE, Martine FREHAUT, Daisy GOURGOUILLON, Angélique HALLE, Françoise LERICHE, Evelyne MAGNIN, Fabien PETIT, Karine RATTE, Valérie RICHET Mise en page et photos : Geoffrey PAMART Impression : Imprimerie Gantier Dépôt légal : A parution CH Le Quesnoy. 90 rue du 8 mai 1945, 59530 Le Quesnoy - 03.27.14.86.30