Corpus de documents sur l`homosexualité

Moreau Marlène
DUT SRC1
Corpus de documents sur l’homosexualité
Questions
1)
Texte 1 :Ce document est une lettre destinée au ministre de l’éducation nationale de
Franck Chaumont auteur de gays et lesbiennes dans les cités.
Texte 2 :Ce document est une interview de Eric Fassin interrogé par l’équipe de la
revue TOC( Trouble Obsessionnel Culturel) en décembre 2004
Texte 3 :Ce document est un extrait d’un livre de Jean-Paul Sartre : In L’être et le
Néant de 1943.
Point communs entre ces différent textes :
-Tous revendiquent les mêmes droits sociaux, la même considération sociale pour les homosexuels
et les hétérosexuels.
-Ce sont des textes argumentatif .
-Ces textes utilisent des questions rhétoriques : « Une république peut-elle s’enorgueillir de
contraindre une partie de la jeunesse à la clandestinité ? »( texte1) « ne laisse t-il pas entendre
que… ?» texte 3 « pourquoi la filiation est-elle plus sacrée… ? »
-Ces textes utilisent de manière intensives la ponctuation.
-Ces textes revendiquent la sincérité de l’Etat ou de la société et sa tolérance vis a vis des
homosexuels.
« Donc, quand on parle d’une loi contre l’homophobie, faisons-nous seulement allusions au
dérapage de quelques individus, évidemment condamnables, ou bien au fondement sociaux,
politiques ou légaux se cette homophobie, autrement dit, à l’institution d’une hiérarchie des
sexualité par l’Etat ? » texte 2
-époque contemporaine
-écrits par des hommes, des français
Les différences entre ces textes :
-Le sentiment de rejet et de peur qu’éprouvent les homosexuels : (que dans les textes 1et 3)
« Certa ins rasent les murs le regard fuyant. D’autres se la jouent virils et vont même jusqu’à casser
du pédé à l’occasion. Mais tous on en commun le mensonge et la schizophrénie liés à leur double
vie et à leur peur d’être démasqués ». (texte 1)
« Un homosexuel a fréquemment un intolérable sentiment de culpabilité et son existence tout
entière se détermine par rapport à ce sentiment ». (texte 3)
-le niveau de langage : il est plus soutenus dans le texte 3. Dans le texte 1 on utilise parfois du
langage familier pour choquer le lecteur et ainsi augmenté l’impact de la parole : « l’homo »,
« casser du pédé à l’occasion » ,utilise des « oui » et des « non » à l’inverse des autres textes, le
texte 1 interpelle le destinateur de la lettre « Monsieur Chatel »
-leurs buts : pour le texte 1 c’est d’établir des campagnes de sensibilisation dans les écoles, dans le
texte2 c’est d’informer le lecteur et de l’aiguiller sur le sujet, le texte 3 vise à faire réfléchir le
lecteur de manière philosophique sur le sujet
-le genre :le texte 1 est une lettre, le 2 une interview, le texte 3 est extrait d’un essai philosophique
-le texte 1 et le 2 sont polémiques
-seul le texte 3 parle brièvement de la situation ailleurs dans le monde
2) Selon ces auteurs, Notre société a un grave problème d'ordre sociale : elle instaure un traitement
de défaveur/elle discrimine les homosexuels vis à vis des homosexuels. En effet, les homosexuels
sont montrés du doigt par la société, ils vivent sanc cesse avec la peur d'être démasqués. Si certain
ose le dire, ils peuvent subir de graves agressions (verbales et physiques), un rejet, un sentiment de
honte injustifié.
De nos jours, être homosexuel, c'est être montré comme diffèrent, la référence et la norme étant
pour certain l'hétérosexualité. Certaines personnes sont homophobes, elle ont une profonde aversion
contre les homosexuels tous comme les racistes envers les personnes de couleurs. Ainsi cette
discrimination à l'image de l'égalité de cette orientation sexuelle s'appelle l'homophobie. Ainsi ces
différents auteurs veulent alerté la population sur cette injustice qui s'exerce jour après jour dans
notre société mais aussi l'informer/réfléchir aux moyens d’y remédier ou aux causes de cette
injustices. Mais plus encore, elle s'adresse plus particulièrement à l'État afin d'avoir pour effet que
celle-ci établisse une loi, des solutions qui permettrait de régler tous ces problèmes.
3) Paroles utilisés par F.Chaumont pour justifier sa démarche:
Un appel à l'éducation national pour éduquer les jeunes afin que ceux-ci ne considères pas toutes
personnes homosexuels comme différentes, méprisables et rejetable.
« Bien plus que la politique de ville, qui s'est révélée depuis trente ans inefficace dans la lutte contre
la ghettoisation,nos espoirs ce tournent aujourd'hui vers l'éducation nationale, qui est le cadre
adéquat à la pédagogie du respect et de la lutte contre l'ignorance. »
« Dans une société « hétéro-centrée », il faut aborder, avec les enfants dans les écoles primaires, les
adolescents dans les collèges et lycées, l'homosexualité et au-delà l'acceptation des diversités et des
différences. »
« une politique résolument volontariste en incluant dans les programmes la lutte contre les
discriminations en raison de l'orientation sexuelle et de l'identité des genres ».
Cette étape permettrait de changer l'état d'esprit de la nouvelle génération en sensibilisant les
jeunes: une société moins homophobe, plus ouverte vis à vis des différences.
Un appel à l'association LGT pour lancer « des campagnes d'informations, des débats avec les
élèves et le personnel pédagogique. »
Une « semaine de lutte contre l'homophobie à l'image de la semaines d'éducations contre le racisme
qui, malheureusement, tend à tomber en désuétude »
Pour pouvoir mettre en place cela, il faut d’abord que la société cesse sa « pudibonderie ». Il faut
qu’on puisse parler de sexe librement en classe pour cesser la discrimination sexuelle.
4)Les homosexuels sont des êtres humains à part entière seul leur orientation sexuel diverge. Alors
pourquoi réagissons nous de manière différentes envers eux que envers les hétérosexuels? Étudier le
cas des homosexuels afin de vouloir y apporter des solutions c'est aussi les considérés dans un
« «autre bloc » que celui de l'humanité entière et donc d'accentuer cette différence qui n'a pas lieu
d'exister. Ainsi de nombreux homosexuels revendiquent leurs droits à l'indifférence c'est à dire
cesser de les comparer aux hétérosexuels et de ne plus susciter l'attention car après tous ils n'ont rien
de diffèrent par rapport aux autres. Ainsi en établissant une loi spécifique envers les homosexuels
on détruit cette idée d'indifférence mais s'ils ne le fait pas il y a des risque que la condition des
homosexuels ne s'améliore pas pire même se dégrade. Le journaliste s'interroge: « Est-ce que l'on
s'éloigne pas un peu du droit à l'indifférence qui était revendiqué par de nombreux homosexuels, en
s'éloignant de l'égalité des droits avec une loi spécifique? »
Selon Sartre l'homosexuel à deux choix possibles: dire son homosexualité ou la taire. Il a donc le
choix entre la mauvaise foi (« c'est le silence et le pouvoir des autres sur soi ») ou la sincérité
(« c'est le risque de voir sa vie réduite à sa seule homosexualité »). Pour lui, un homosexuel pour
obtenir l'indifférence doit s'offrir une autre alternative afin d'être libre : « la liberté réside donc,
pour Sartre, dans le dépassement de cette alternative par la création de ces propres modes de vie »
5)C'est la société qui accule l'homme au choix dont Sarte parle dans son oeuvre. L’homosexuel n’a
qu’une alternative, avouer son orientation sexuelle ou la taire. Ce choix n’en est pas réellement un,
en effet en avouant être homosexuel celui-ci s'expose à être jugé de manière négative et d'en subir
de lourde conséquence ainsi il peut avoir peur du destin/ des conséquences de cet acte sur sa
relation avec autrui. qu'implique cette acte: « L'homosexuel reconnaît ses fautes, mais il lutte de
toutes ses forces contre l'écrasante perspectives que ses erreurs lui constituent un destin. »
Ainsi un homosexuel n'est pas considéré par la société comme une personnes ayant des attirances
pour le même sexe mais comme une chose : « il a l'obscure et forte compréhension qu'un
homosexuel n'est pas homosexuel comme cette table est table ou comme cette homme roux est
roux ». Il y a donc un sens caché derrière le terme « homosexuel » et ce sens dicté par la société et
responsable des vices que subissent les homosexuels, de la peur qu'il succite (car toute sorte de
discrimination vient avant tous d'un manque connaissance envers le sujet donc de peur vis à vis
l'inconnu qu'il incarne). L'homosexuel doit donc se reconnaître en tan que tel d'après Sartre et
obtenir par la suite clémence est considération vis à vis de la société car « Péché avoué est a moitié
pardonné. » Ainsi la société (« le censeur ») exige par rapport à sa « victime»(l'homosexuel):
« qu'elle se constitue elle-même comme chose,qu'elle lui remette sa liberté comme un fief, pour
qu'il la lui rende ensuite comme un suzerain à son féal ».
6)Le texte qui m'intéresse le plus est le texte n°1.
Sortant à peine du lycée, je sens plus concernée dans ce texte que pour les autres texte de ce corpus,
car il est axé sur la sensibilisation des jeunes des cités dans les institutions scolaires. Cela me
permet donc de voir les futures modifications dans les programmes qui auront peut être lieu et dont
je n'ai pas bénéficié. Cela me donne aussi un point de vue critique sur ces programmes du point de
vue de ces jeunes. En effet, étant moi même une élève je trouve que l'ont obtient plus souvent de
meilleurs résultat au niveau de l'écoute et de la sensibilisation lorsqu'une personne vient
bénévolement parler d'un sujet important de manière professionnel et interactive (ici
l'homosexualité) plutôt que l'incrémentation de ce thème dans les programmes scolaires. De plus, il
rapporte plusieurs éléments importants : l'existence d'une association SOS Homophobies qui est une
de rares associations qui a obtenu le droit d'exister par l'éducation nationale et depuis peu(mois de
septembre); l'urgence de ces procédures (en effet le taux de suicides est plus élevé chez les jeunes
adolescents homosexuels); les impacts
que cela inflige: « ils n'ont de recours et de solution que dans les subterfuges, la fuite ou la la
ruptures familiale ».
Enfin, je trouve que cette lettre est bien écrite car elle suscite un sentiment de juste colère et
d'indignation avec le désir de vouloir changer les choses: sentiments et désir voulu par l'auteur.