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Lundi 16 mars 2015 Page 4
La gestion des coûts est faite à l’aide de la méthode WBS (Work Breakdown System). Cette méthode consiste à
diviser le projet en phases principales, puis chaque phase en quelques blocs, puis chaque bloc en catégories
(fondations, mécanique du bâtiment, finition, etc) et chaque catégorie est divisée jusqu’aux plus petites boites
possibles. Ensuite, il s’agit de donner un délai et un prix à chaque petite boite et de remonter en additionnant jusqu’en
haut de l’arbre pour avoir le prix total.
La gestion de l’échéancier est élaborée à l’aide du logiciel MS Project. Le 1er échéancier est appelé le baseline, c’est
à lui qu’on doit se coller le plus proche possible du début à la fin. Le client a lui aussi son échéancier, l’entrepreneur
aussi, etc.
La gestion de la qualité sert à s’assurer de la satisfaction du client et que le projet ne prend pas une mauvaise
direction.
La gestion des risques est très importante. Certaines personnes en font leur spécialité et agissent à titre de
consultant. Il s’agit d’identifier tous les risques possibles lors de la planification de projet, de les suivre et de les gérer
tout le temps. Il y a un coût associé aux risques qui peut s’élever jusqu’à 80% de la valeur du projet. Ce n’est donc
pas à négliger!
Un plan de gestion BIM (Building Information Modeling) qui est litéralement l’avenir en gestion de projets. Le principe
du BIM c’est que tout le monde travaille ensemble sur la même maquette du projet. L’architecte dessine l’enveloppe
du bâtiment, l’ingénieur en structure dessine directement sur le même dessin les contreventements par exemple, le
concepteur en mécanique du bâtiment y ajoute les machines et les tuyaux de ventilations, etc.
Les qualités
Selon Monsieur Claude Poulin, un bon gestionnaire de projet possède les qualités suivantes : La communication,
connaître son style de leadership et l’appliquer adéquatement, s’entourer de gens compétents, capacité à faire travailler
les équipes ensemble, savoir prendre des décisions, motiver l’équipe, être constant, faire confiance, la négociation, la
gestion des risques, être positif.
Les certifications du PMI
Le PMI (Project Management Institute) est un regroupement de travailleurs professionnels en gestion de projet qui définit
la norme internationale en gestion de projets, qui donne de la formation, des certifications, qui organise des colloques et
des plates-forme d’échanges et d’informations à propos de la gestion de projets. Tout le monde y travaille bénévolement
depuis 1969. Leur publication la plus connue est le PMBoK (Project Management Book of Knowledge).
Les 2 bases du PMI sont : la formation continue et la pratique du métier. C’est-à-dire que quelqu’un qui veut obtenir la
certification PMP (Project Management Professional) doit d’abord travailler en gestion de projets (la plupart des cas 2-3
ans) et avoir une certaine formation académique, autant que quelqu’un qui n’a pas travaillé en gestion de projets depuis
plus de 3-4 ans pourra perdre sa certification.
Une certification plutôt récente appelée CAPM est une sorte de ‘’probatoire’’ pour ceux qui veulent se diriger vers la
gestion de projets et qui n’auraient pas encore travaillé en tant que tel (les étudiants entre autres). Ça aide évidemment à
obtenir un premier emploi en gestion de projets pour ensuite 2-3 ans plus tard aller chercher sa certification PMP. De plus
en plus d’employeurs recherchent des candidats avec cette certification.
La gestion de projets pour le PMI ne concerne pas seulement le génie civil, mais aussi la gestion dans le domaine
financier, l’informatique, la santé, etc. Fait intéressant, la PMI division Lévis-Québec est la seule à offrir les examens de
certification et de la formation en français en Amérique du nord. Ils tiennent aussi en inventaire la version française du
PMBoK qui est difficile à obtenir autrement par internet.
Pour plus d’informations: PMI.org et pmiquebec.qc.ca.