GEX INFO Édition N° 26 Avril 2015 Analyser | Informer | Découvrir gexpertise.fr GROUPE GEXPERTISE : 6 rue de Wolfenbüttel - 92318 SEVRES Cedex - Tél. +33 (0)1 46 26 14 23 - Fax. +33 (0)1 41 14 53 14 l’Edito du Président Vitesse et réactivité, clef de succès ? Feu mon Grand-Père a connu les trains filant à toute vapeur… à 60 km/h ! Aujourd’hui le Maglev nippon vient de passer la barre des 600 km/h. L’évolution des découvertes médicales tient en grande partie dans le respect confirmé de la Loi de Moore (1) offrant aux scientifiques une puissance de calcul et de modélisation exponentielle. Elle satisfait par exemple aux exigences d’un décodage du génome de tout humain en quelques heures permettant d’envisager que le cancer puisse devenir une maladie chronique sous peu par la personnalisation extrême du traitement (cf livre du docteur Alexandre « La défaite du Cancer »). Eu égard aux nombres de patients concernés, la course contre le temps est engagée, la technologie semble pouvoir y contribuer. Parallèlement l’intelligence artificielle atteint des niveaux de performance tels qu’ils dépassent la somme de connaissances et d’analyse supportée par tout cerveau humain. Elle peut « créer » ! Domaine toujours considéré comme strictement « humain », il est urgent que les penseurs de la société se préoccupent des années à venir et de l’utilisation d’une technologie auto-générative qui pourrait détruire 47% des emplois américains dans les 20 ans à venir(2). L’homme va-t-il perdre sa course contre la machine ? Seule une intelligence collective permettra de donner tort à cette hypothèse. Mais revenons à l’accélération de nos outils : Tout particulier, et à fortiori entreprise, analyse la capacité de connexion au réseau avant de choisir son lieu d’installation. Entre les 800Mo proposés en certaines adresses de Boulogne et les 20Mo maxi disponibles en haut de Sèvres, il nous a fallu financer l’installation d’une fibre afin de ne pas nous considérer en « désert numérique ». L’inégalité territoriale est prégnante sur ce chapitre permettant également de se reposer la question des justes plus-values immobilières face à des équipements financés par la collectivité. Au début de ma carrière en 90, nous prenions une longueur d’avance en installant un distance-mètre sur notre théodolite. Un bon opérateur lisait alors jusqu’à 70 points à l’heure. Comme la journée était de 8h, il pouvait, sans s’arrêter, envisager prendre 560 points à la journée. Comment résister aux 62 000 points à la seconde des scanners dynamiques ou encore au million de points à la seconde d’un scanner fixe ? Tout cela en moins de 10 ans. Nous étions précurseurs en investissant dans un scanner en 2006. Il est devenu un outil conventionnel et indispensable du géomètre et si certains n’en disposent pas encore, il faut imaginer la révolution du travail engendrée au sein des équipes par ces nouvelles technologies au sein de cabinets quelque peu sclérosés par des décennies de réitération des mêmes méthodes et pratiques. La même problématique se présente au sein des cabinets de nos amis Architectes avec la montée en puissance du BIM. Le coût de la technologie, sa nécessaire mise à niveau annuelle, la formation des collaborateurs, la volatilité de ces derniers, l’écrasement des marges, tout cela contribue à des craintes souvent peu propices à l’innovation et au progrès. Le progrès, n’est-il pas le fond de nos actions ? Au sein de Gexpertise, nous nous posons sans cesse cette question : Les innovations, nouvelles technologies, nouveaux services, nouvelles organisations constituent-ils un axe de progrès pour nos clients, nos partenaires, nos collaborateurs, l’entreprise ? Ce progrès, qu’il soit cognitif, ou qu’il soit représenté par la montée en compétence, l’amélioration des relations sociales et de l’environnement de travail, la performance économique, la réduction des coûts, ou encore l’amélioration qualitative des services et produits, du confort et de la sécurité, ce progrès se doit d’être au service des hommes et des femmes qui constituent notre écosystème. L’amélioration de la rentabilité n’est pas antinomique avec l’amélioration du progrès. Encore faut-il analyser les deux aspects sans se voiler la face. À notre petite échelle, face à cette accélération du Monde et des relations, nous avons choisi d’éviter la précipitation, source d’incidents et de perte de temps, grâce à l’ingénierie préventive, à la veille technologique, à la planification, au conseil amont, à la formation permanente. Tout cela contribue à la réactivité que vous êtes en droit d’attendre d’une société moderne et dyn amiqu e. Cependant n’oublions pas que nous sommes les acteurs du monde dans lequel nous vivons et si la vitesse est un facteur clef de succès, la bonne prise en compte du facteur temps est indispensable également au succès des opérations que nous menons ensemble. Profitons donc des journées qui s’allongent pour dynamiser l’économie française dans une belle harmonie rythmique et temporelle. (1) Loi de Moore : Elle fête ses 50 ans (comme votre serviteur !) et annonçait un doublement du nombre de transistors intégrés sur un circuit tous les 18 mois doublant ainsi la puissance des ordinateurs. Ainsi, Monsieur Gordon Moore, fondateur d’Intel, fondeur de quasiment tous les processeurs présents dans nos PC, avait-il pu prévoir une évolution exponentielle des puissances de calcul, confirmée sur 2 générations. Notons comme corollaire, la très grande obsolescence des dits ordinateurs. (2) http://www.01net.com/ editorial/611702/47pour-cent-des-emploispourront-etre-confies-a-des-ordinateursintelligents-d-ici-20-ans/ ERIC MALENFER Président Chartered Surveyor - MRICS Géomètre-Expert Expert près les Cours d’Appel de Paris et Versailles AU SOMMAIRE VIE D’ENTREPRISE - Ouverture de l’Agence Aquitaine - Une exposition médiatique hors pair sur le MIPIM - Avec cette 18ème session, le Gexpertise Racing Team atteint sa majorité - Semi-Marathon de Paris, l’exploit ! - Le Gexmusic 2015 : un cocktail de réussite - Carnet Rose - On calcule pour vous - Elèments de langage GEX FOCUS - Innovation et savoir-faire, Gexpertise Conseil se dote d’un IMMS - BIM Conseil, un service dédié au BIM -TopoRezo®, un service qui monte en puissance - Avancement du chantier d’Auscultation Ligne 14 INFO BIM - La modélisation Les réseaux GEXLAW - La scission en volumes, nouvelle solution pour vos projets - Installation obligatoire de détecteur de fumée : décryptage GEX POSE - Sourire lunaire Édition N° 26 - Avril 2015 François Manival, Président de Gexpertise Aquitaine © Gexpertise Ouverture de l’Agence Aquitaine Dans le cadre de son développement, le Groupe annonce la création de sa nouvelle Agence GexpertiseAquitaine. Cette ouverture, après celle de Tunis, s’inscrit parfaitement dans la continuité et la consolidation de la croissance du Groupe tant sur le territoire Français qu’à l’international. Grâce à ce lancement, Gexpertise, déjà très actif en région Ile-de-France, renforce sa présence sur le marché national. Cette nouvelle entité du groupe sera dirigée par François Manival. Une exposition médiatique hors pair sur le MIPIM La 26ème édition du Marché International des Professionnels de l’Immobilier (MIPIM), qui se tenait au Palais des festivals de Cannes du 10 au 13 mars 2015 à Cannes a réuni les acteurs les plus influents de tous les secteurs de l’immobilier. Une forte croissance de la présence européenne et nord-américaine et la participation de certains pays d’Amérique latine et d’Afrique du Sud ont offert au Groupe Gexpertise une exposition médiatique hors pair, face aux plus grands projets de développement immobiliers et aux sources de capitaux à l’international. Pour renforcer son attractivité, le Groupe Gexpertise a, cette année encore sous une même bannière, partagé le bateau le Solal avec ses partenaires Alsafi, Austin & White, Bergeras Expertise, Liberty Real Estate, Lyon Immeuble Vendôme, Pilm Conseil et VEA (Valorisation Environnement Assistance). Au total, 93 pays dans le monde et plus de 2200 sociétés exposantes ont pris part à cette manifestation. © Gexpertise vie d’entreprise Très apprécié des « stagiaires », aussi bien par les débutants que par les pilotes confirmés, le circuit automobile de la Ferté Gaucher (77) a accueilli le 06 mars, la 18e session du Gexpertise Racing Team. Une vingtaine d’acteurs de l’immobilier et de la construction, dans un premier temps attentifs à l’exposé concernant les prestations du Groupe Gexpertise, se sont ensuite concentrés sur les cours théoriques de pilotage. Fort de cet enseignement dispensé par Kevin Ropars (MRG Racing), © Art4n Furious 2015 Avec cette 18ème session, le Gexpertise Racing Team atteint sa majorité Gexpertise Racing Team Session N°18 Marilyne Renoult pilote émérite, les invités VIP assistés de moniteurs ont pu tester en toute sécurité des courbes très techniques appelant des trajectoires toutes aussi précises. Cette maitrise de la précision, qui rappelle l’expertise professionnelle du Groupe, acquise par les élèves au fil des tours, s’est vécue dans la joie de « vivre quelque chose de fort ensemble ». 02 Édition N° 26 - Avril 2015 Semi-marathon de Paris, l’exploit ! Le Gexmusic 2015 : un cocktail de réussite Véritable marée humaine, 35314 personnes se sont lancées au départ du 23e Semi-Marathon de Paris, célèbre manifestation de course à pied, organisé le 08 mars dernier. Cette course de 21 kilomètres parcourt les avenues du Bois de Vincennes ainsi que les boulevards et rues du 12ème arrondissement avant de s’immiscer dans le centre de la capitale jusqu’à faire le tour de l’Hôtel de Ville. Parmi les coureurs franciliens (68%), provinciaux et près de 4000 étrangers, nous avons pu acclamer Chloé Pierre, Cyrille BesDe-Berc, Antoine Rebaubier, Géraud De Vaugelade, Etienne Aveline, et Maximilien Lhomel qui tous issus de la Gexpertise Running Team ont terminé le parcours. QU’EST-CE QUE LE GEXMUSIC ? © Gexpertise vie d’entreprise Le Groupe Gexpertise envoie à ses clients et partenaires depuis 2010, à l’occasion de la nouvelle année, un CD-carte de vœux. Ce projet réunit tous les ans, les créations musicales d’artistes émergents, souvent compositeurs et interprètes. Le lundi 30 mars dernier, dans ses locaux de Montrouge, Le Groupe Gexpertise a organisé un cocktail de remerciement à l’attention des artistes qui ont participé au GexMusic Vol 6. Cette dernière édition, peut-être plus encore que les précédentes a reçu des critiques enthousiastes de la part des destinataires. Une Femme Mariée (de son vrai nom Constance Petrelli), Gaël Mussati, Gauvain Sers, Vincent 2G, Florent Richard, © Gexpertise Derrière le Kényan Vincent Yator, vainqueur de la course (1h00mn16s) et l’éthiopienne Yebgrual Melese (1h09mn54s), saluons l’exploit de Maximilien (1h34 mn 09 s), Etienne (1h43mn34 s) et Cyril (1h46mn32 s) ! Carnet rose Le groupe Gexpertise présente toutes ses félicitations à Charlotte ANDRÉ, notre Responsable RH, et son époux pour la naissance de leur fils Alexis né le 1er décembre 2014. © Gexpertise © Gexpertise © Gexpertise Mike, Patrick Desche-Zizine et Serge Said nous ont fait l’honneur de leur présence pour cette soirée au gout de partage. 03 vie d’entreprise Édition N° 26 - Avril 2015 © Gexpertise On calcule pour vous Le scooter C-evolution Dans la ligne droite des précédents sujets de la brève « On calcule pour vous », voici quelques chiffres relatifs au scooter C-evolution, dernière acquisition du Groupe Gexpertise. Deux-roues motorisé à vocation urbaine, le « C evolution » de BMW à propulsion électrique, synonyme d’absence de bruit et d’émissions polluantes se conduit avec un permis auto. Son autonomie réelle est d’environ 100 kilomètres et sa puissance de 11kW (15 ch) en continu, 35 kW (47,5 ch) en crête à 4.650 tr/min Le scooter C-evolution La batterie lithium-ion de 8 kWh se recharge sur une prise domestique en trois ou quatre heures, selon que l’installation fournit du courant de 12 ou 16 Ampères A Paris, une recharge à tarif réduit sera possible sur les bornes «tiers» des stations Autolib’ Sur trois ans et 21 000 km, son coût d’utilisation serait inférieur à 2 800 euros Elements de langage L’héberge «L’héberge» ou «figure de murs mitoyens», terme d’architecture, est une ligne correspondant à la limite de mitoyenneté d’un mur séparatif commun à deux constructions de hauteur inégale accolées ou adossées. Mur Séparatif L’héberge est constituée par l’arrête supérieure de la construction la moins haute. Dans le cas de bâtiments contigus et de hauteur inégale, l’héberge correspond à la ligne jusqu’à laquelle un mur est considéré comme mitoyen. La précision : une ligne définissant le contour du mur d’une construction implantée sur la limite séparative entre deux propriétés est également appelée héberge. Voisin © Gexpertise Propriétaire 04 vie d’entreprise Édition N° 26 - Avril 2015 Surface et superficie La confusion entre les termes « surface et superficie » est très courante et préjudiciable dans les domaines de l’immobilier. Analyse et définitions, pour une meilleure compréhension… Par Charles Beyries Gexpertise Conseil D’après un texte issu du Travail de Fin d’Étude réalisé par Aurélie Visine Ingénieur ESGT 2013 « Contenance » appartient à la famille du verbe « TENIR », lié au grec « teinein » (tendre) et au latin « tenere » (tenir). « Contenance » dans le sens de superficie, apparait au XIIIème siècle. Lors de la création du cadastre en 1807 par Napoléon, il est utilisé pour définir l’aire des parcelles cadastrales. Cette dénomination est restée jusqu’à maintenant et la « contenance cadastrale » sert à qualifier l’aire d’une parcelle représentée au plan cadastral. Les termes « surface et superficie », sont très souvent confondus et leurs synonymes (aire ou contenance) font référence à des domaines différents de celui de l’immobilier (mathématique et cadastre). Le mot « surface » est souvent utilisé pour qualifier le mot « superficie » mais alors à quoi De cette recherche, correspond le terme nous pouvons retenir « surface » dans ce que le terme « surface sens ? Nous avons » définit l’ensemble réalisé une recherche des points limitant une étymologique et portion de l’espace. terminologique pour Il symbolise ce que ces deux mots et leurs l’on peut toucher, synonymes. voir, mesurer, c’est Le terme « superficie un objet matériel. Le » date du XIIème terme « superficie » Surface de plancher par exemple siècle et vient du latin quant à lui, définit d’une superficie de 32 m2 « superficies ». Il se la mesure de la compose du préfixe « surface, le nombre super », qui signifie « au-dessus de », et qui en exprime l’étendue, une valeur de « facies » utilisé pour ce qui apparaît, mathématique immatérielle. Mais l’aspect, l’apparence, la forme. En qu’indique la Charte de l’expertise en français courant, la superficie est définie évaluation immobilière concernant les comme étant « l’étendue d’une surface, surfaces et superficies utilisées par les [c’est un] nombre qui exprime l’aire experts en évaluation immobilière en d’une surface »5. Dans ce dernier cas, France ? c’est donc une donnée objective, une valeur mathématique. Le mot « surface » est issu du même mot latin que « superficie ». Il est utilisé pour la première fois au XVIIème siècle. En français courant, c’est « l’aspect apparent, directement accessible». En mathématique, c’est l’ensemble des points du plan limité par une courbe fermée. Si l’on s’intéresse aux synonymes « Aire » vient du latin « area » qui signifie « espace non construit ». En mathématique, l’aire représente « la portion de surface, le nombre qui exprime l’étendue de cette portion de surface ». À la fin du XVIIIème siècle, apparaitra l’unité de surface « are » et ses sous multiples et multiples, centiares et hectares. « Le mot surface sera réservé au bâti » La Charte souligne qu’il faut distinguer surface, superficie et contenance. Les géomètres experts ont participé au travail de rédaction de la Charte et en particulier à la définition des surfaces. De ce fait on retrouve les définitions proposées en 1984, suite au congrès des géomètres-experts à Bordeaux. À ce titre, la Charte souligne que « le mot surface sera réservé au bâti, [que] la superficie concernera les terrains à l’exception de la superficie privative dite Carrez, et enfin [que] les contenances seront consacrées aux désignations cadastrales qui souvent sont d’une précision moindre, et n’ont donc pas les mêmes effets en matière de droit et de valeur ». Il faut ici remarquer, que ces définitions ne sont pas satisfaisantes. Depuis quelques années déjà, les géomètres-experts s’efforcent de faire une réelle distinction entre « surface » et « superficie ». C’est pourquoi dans la brochure « Loi Carrez » réalisée par la Commission Immobilier de l’Ordre des géomètres-experts, et dont la dernière édition date de 2012, les définitions du glossaire sont les suivantes : Des définitions conformes Le terme « surface » y est défini comme étant « l’ensemble des points limitant une portion de l’espace ». Le mot « superficie » est envisagé comme « le nombre caractérisant l’étendue d’une surface ». Ces dernières définitions sont conformes aux recherches que nous avons effectuées et à l’usage actuel qui est fait de ces termes. Par ailleurs, la Charte définit la « contenance cadastrale » comme « une étendue de terrain telle qu’elle figure au cadastre ». Il faut noter qu’une contenance est déterminée graphiquement à partir du plan cadastral. Il semble important de préconiser que lors d’une prochaine édition de la Charte, la définition de « superficie d’un terrain » soit revue et précisée. Finalement, nous pouvons retenir que la surface est l’objet et la superficie, la valeur arithmétique de sa mesure, qui devrait être exprimée par un nombre, une unité et une incertitude. C’est pourquoi le mot « surface » sera ici utilisé comme étant l’ensemble des points limitant une portion de l’espace, ce que l’on peut toucher, voir, mesurer. Le mot « superficie » représentera la mesure de la surface, un nombre, une valeur mathématique immatérielle. » En résumé Si l’on se réfère à la brochure « Loi Carrez » réalisée par la Commission Immobilier de l’Ordre des géomètresexperts, et dont la dernière édition date de 2012, les définitions du glossaire sont les suivantes : Le terme « surface » se définit comme étant « l’ensemble des points limitant une portion de l’espace ». Le mot « superficie » est envisagé comme « le nombre caractérisant l’étendue d’une surface ». En clair, la surface est l’objet, ce que l’on peut toucher, voir, mesurer. La superficie, quant à elle, représente la mesure de la surface, un nombre, une valeur mathématique immatérielle. Pour compliquer, une surface n’est pas toujours plane, exemple la surface gauche d’une belle … carrosserie ! 05 Gex Focus Édition N° 26 - Avril 2015 Innovation et savoir-faire, Gexpertise Conseil se dote d’un IMMS Sept fois plus rapide, deux fois moins cher que les méthodes classiques, l’IMMS, scanner mobile de relevé 3D, révolutionne le mesurage intérieur des bâtiments. Une demande à laquelle répond la technologie de l’IMMS. « La récupération des nuages de points représentatifs des lieux s’effectue en un temps record. En une heure, dans certaines conditions optimales, nous relevons 5000 m² ; structure visible, équipement et mobilier ; au lieu de 1000 m² par jour des méthodes classiques de relevés d’intérieurs, pour un rendu identique » précise-t-il. Cette prestation plus complète, sept fois plus rapide que les procédés traditionnels ou le scanner laser 3D fixe, s’adapte parfaitement aux relevés d’intérieur dans tous projets de réaménagement, ou de gestion de patrimoine. Sans contrainte d’installation physique, ni limite de superficie de relevé, cette technologie s’applique aux bâtiments tertiaires, administratifs, hospitaliers, industriels, aux gares, aéroport, centre commerciaux. La précision centimétrique, sans la moindre station fixe Ce système mobile de relevé d’intérieur de qualité topométrique, développé par Viamétris (cf. encadré), permet de répondre à une exigence essentielle du géomètre: le rapport précision / vitesse d’acquisition. En effet, la réalisation des relevés d’intérieur s’effectue à une vitesse 7 fois supérieure aux autres méthodes, dans la précision centimétrique et sans la moindre station fixe. L’IMMS révèle d’autres atouts, il permet de circuler de façon dynamique et naturelle sur le lieu à relever, sans requérir à l’évacuation des personnes présentes. Plus encore, l’outil Mapping génère une carte de l’espace relevé en temps réel tandis qu’une caméra panoramique automatique produit des photos sphériques de validation sur le parcours de ce système. Le Géomètre Expert, garant de la fiabilité La sécurité de ces relevés, leur rapidité se fondent sur le professionnalisme du Vers le BIM Si la méthode de scanner-laser classique reste la panacée pour l’acquisition exhaustive de données fines, (relevés extérieurs, monuments historiques, plans au 50e…), la technologie IMMS répond parfaitement aux autres demandes de création de plans 3D de relevé d’intérieur. Moderne et exigeante, cette technologie de la mesure, portée par © Gexpertise Une prestation plus complète, moins chère © Gexpertise Précurseur, Gexpertise Conseil complète son activité traditionnelle de GéomètreExpert dès 2006, en s’équipant d’un scanner-laser. cet équipement est presque devenu classique au sein des cabinets de géomètres. Une décennie a passé et l’émergence de nouvelles technologies, de nouveaux besoins, ont conduit Gexpertise Conseil à investir à nouveau dans un appareil inédit intégrant un système de cartographie mobile, scanner laser et traitement de la donnée : l’IMMS (Indoor Mobile Mapping System). « La demande des clients évolue, ils sont de plus en plus en quête d’informations qui nécessitent la pertinence des nuages de points à des tarifs accessibles » relate Olivier Minot, Directeur Associé Méthode et Qualité de Gexpertise Conseil. Géomètre Expert. « Le positionnement, le calage, les mesures de contrôles sur site sont obligatoires pour corriger certaines contraintes. Cette expertise est essentielle afin de nous assurer que la donnée numérique est fiable. » précise Olivier Minot. Cette fiabilité, certifiée sur site, permet aux spécialistes de Gexpertise Conseil de travailler le chantier, à la carte, au sein de leurs bureaux. En effet, l’extraction des données, leur interprétation et leur modélisation pourront s’effectuer selon les besoins propres au client. Ce dernier pourra aussi profiter de l’enrichissement des données grâce au référencement des éléments divers tels que mobilier, installation électrique, sécuritaire, etc. des Géomètres Experts capables de la contrôler et de la garantir, enrichit la profession qui s’oriente vers l’intégration 3D en gestion informatique des bâtiments ou Building Information Model (BIM). Viamétris : Société française, fondée en décembre 2007, Viamétris a développé le premier système, au monde, de cartographie mobile d’intérieur pour les relevés de bâtiment. Pour en savoir + votre contact : Olivier MINOT 01 46 26 14 23 [email protected] 06 Gex Focus Édition N° 26 - Avril 2015 © Gexpertise BIM Conseil, un service dédié au BIM PRESENTATION : François AMARA & BIM Conseil Age, Formation, Précédente expérience professionnelle ? • 51 ans Formation : • Architecte ENSAPLV-Ecole d’Architecture Paris La Villette • Droit ICH-CNAM • LEED GEPA Expérience professionnelle : • Directeur BIM Développement Groupe Gexpertise • Fondateur BIM France • Architecte-BIM manageur MAJORELLE • Architecte-BIM manageur B&B • Architecte CAD manageur LOCI ANIMA Eric Malenfer continuait à expérimenter le nuage de points, expérience qui sera décisive par la suite, pour initier des projets en BIM, acronyme alors inconnu. Pour moi, le déclic se fera en 2011 lors du projet du Futur Palais de Justice. J’ai acquis l’intime conviction que le succès viendrait de l’usage de la maquette numérique. Après avoir mis en place en mai 2012 un service complet de rétro-conception, allant du nuage de points à la production de la maquette numérique dans sa filiale Gexpertise 4D, le Groupe Gexpertise étend son ambition BIM à l’ensemble de ses filiales en formant un pôle numérique dirigé par Vincent Barbey. Ce pôle intègre un service BIM Conseil, dédié à l’implantation du BIM chez les Maîtres d’Ouvrages et les Directions Immobilières. GexInfo : Aujourd’hui, le BIM est évoqué partout, mais on ne le voit pas encore assez souvent, qu’en est-il ? La maquette numérique n’était présente que dans quelques agences d’architecture et BET de synthèse. On pouvait compter sur les doigts d’une main les organisations capables d’utiliser le BIM comme processus de production et de gestion d’ouvrages immobiliers. En 2014 on voit apparaitre les premiers appels d’offre de marchés publics en BIM. Nous sommes au tout début d’une révolution en France et en Europe dans Building Smart et son antenne française Mediaconstruct travaillaient sur l’interopérabilité des échanges. L’association BIM France s’est attachée, quant à elle, à sensibiliser les éditorialistes de la presse immobilière à ce sujet. L’Europe avait ouvert la possibilité aux états membres d’exiger la « modélisation électronique des données du bâtiment» avec la Directive Européenne 2014/24/UE du 26 février 2014 . L’annonce de Cécile Duflot du 18 mars 2014 apportait le premier jalon : « Il faut déployer la maquette numérique. C’est un excellent outil de travail collaboratif de la conception à l’exécution, en passant par la gestion du bâtiment. L’objectif c’est d’avoir demain une véritable Carte Vitale du bâtiment qui permet aux professionnels et aux habitants de conserver la mémoire de toutes les étapes de la construction et de la rénovation, ou encore de réaliser des économies de matériaux […] Nous allons progressivement rendre obligatoire la maquette numérique dans les marchés publics d’Etat en 2017. Et je suis sûre que les collectivités suivront très rapidement. » Le second jalon était l’incarnation de la stratégie d’implantation du BIM en France, Bertrand Delcambre , nommé par Sylvia Pinel, Ministre du Logement et de l’Egalité des Territoires, s’y attacha en juin 2014. GexInfo : François, pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous dire comment vous avez intégré le Groupe Gexpertise ? Bien qu’ayant rencontré Eric Malenfer plusieurs années auparavant, c’est en 1998 que le président du Groupe Gexpertise a suscité mon intérêt. A l’époque, équipé de capteurs Leica et Faro, il avait travaillé sur le Pont Neuf. J’étais associé à Bertrand Duflos dans SurfaceLab. Nous faisions de la retro-conception dans le domaine de l’industrie, de la maintenance aéronautique et du bâtiment. Si l’industrie, dans les années 19972000, était ouverte à ces modes opératoires, le bâtiment en était encore très éloigné. La 3D était au mieux associée à la communication, c’est-àdire réalisée par des infographistes et éloignée du projet construit. La maille texturée n’avait pas l’intelligence des composants paramétriques et informés d’aujourd’hui. Maquette numérique Le Carillon - Gexpertise 4D les processus de connaissance, de production et de gestion des ouvrages immobiliers. Le BIM encore confondu avec la maquette numérique est évoqué en France dans bien des cénacles et revues professionnels à partir du deuxième semestre 2013. En 2015, les grandes directions immobilières comme I3F lancent leurs premières opérations pilotes et réalisent leurs premières tentatives d’implantation du BIM dans leurs services. 07 Gex Focus Édition N° 26 - Avril 2015 Pour exister, le processus BIM a besoin que les acteurs se cordonnent dans chacune des phases et que la maquette numérique se transmette de manière optimale d’une phase à l’autre. Le BIM, pour cette raison essentielle, est une décision appartenant à la Maîtrise d’Ouvrage. C’est la seule qui, par exemple en conception, peut rassembler l’équipe de Maîtrise d’œuvre autour de son cahier des charges en fixant ses objectifs et en précisant les modes opératoires choisies dans la Convention de Maîtrise d’Œuvre. A titre d’exemple, si l’objectif pour la Maîtrise d’Ouvrage est d’obtenir une maquette utile à la direction immobilière en maintenance et exploitation, elle s’assurera alors avec son BIM AMO (Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage) que les DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés) livrés par la maîtrise d’œuvre de conception puis d’exécution remplissent cet objectif. Aussi, en conception, la Maîtrise d’Ouvrage veillera à ce que le BIM management soit correctement placé en fonction des types de marché PPP (Partenariat Public Privé), ConceptionRéalisation, CREM, MOP… de la taille des entreprises partenaires, des capacités de celles-ci à assurer cette mission. Dans le cas de groupement de Maîtrise d’œuvre il est souvent judicieux de placer le BIM management au centre du dispositif. Dans tous les cas (gestion de l’existant, rénovation, neuf), le BIM passe par un accompagnement en BIM AMO de la Maîtrise d’Ouvrage. GEXPERTISE a initié BIM Conseil pour répondre à ces nouveaux besoins : 1 - par la mise en place de la stratégie d’implantation du BIM dans les services de la Maîtrise d’Ouvrage, de la direction immobilière, passant par la connaissance de ses systèmes d’information, d’organisation et déterminant ses objectifs et stratégies immobilières. 2 - par l’identification des besoins de la Maitrise d’Ouvrage, de la Direction immobilière permettant d’établir des Cahiers des Charges et de proposer des opérations pilotes. 3 - pour le lancement et le suivi des opérations pilotes de manière à obtenir les DOE utiles à l’exploitant. GexInfo : Qu’en est-il de l’interopérabilité dans le BIM ? L’Opérabilité d’un format est déterminée par sa capacité d’échange entre deux © Gexpertise GexInfo : Quels sont les facteurs clés d’une mise en œuvre réussie du BIM ? Maquette numérique Le Carillon - Gexpertise 4D ou plusieurs logiciels de métiers différents et/ou d’éditeurs différents. Il existe trois degrés d’opérabilité : compatibilité, standard de fait et interopérabilité. Les opérations en BIM devront se faire en mode compatibilité pour rester focus sur le projet; éviter les pertes aléatoires de données géométriques et alphanumériques; empêcher la perte de la totalité de la 2D, et être réellement en mode collaboratif… La Convention de Maîtrise d’Œuvre précisera les métiers impérativement en compatibilité. Le Maître d’Ouvrage demandera des livrables en natif et dans un format ouvert type IFC ou encore COBIE s’il n’a besoin que des données alphanumériques. L’interopérabilité totale n’est pas pour demain mais c’est un objectif stimulant à horizon 2020-25 à moins qu’un standard de fait ne l’emporte comme en son temps le DWG pour la DAO-CAO. GexInfo : Quels peuvent être les tendances futures ? Jusqu’où pensezvous que le BIM peut aller ? C’est une révolution en marche dont on ne peut que difficilement anticiper tous les usages. Dans les cinq prochaines années, deux grands axes seront développés. En aval : les outils-solutions orientées vers les directions immobilières et le grand public et en amont celles de l’infrastructure : des réseaux enterrés et de l’urbanisme. Le BIM sortira des revues professionnelles pour apparaitre dans la presse généraliste, dans des applications grand public sur smartphones. Le Campus Thalès à New-Vélizy a ouvert le champ de l’exploitation-maintenance des bâtiments tertiaires neufs. De nombreuses applications sont déjà mûres : portails de copropriété avec GISELE-QUALITEL, immersion de maintenance en GMAO-GTC, parcours de l’aéroport-gare à la chambre hospitalière, application pompier pour couper des vannes… Le BIM dans ses aspects infrastructures : réseaux enterrés, urbanisme, est tout aussi prometteur. Par exemple, sur le terrain énergétique au-delà des STD Simulations Thermiques Dynamique par bâtiment, il permettra de : connaître les besoins par îlot et quartier, contrôler et réaliser l’objectif d’économie d’énergie attendue par la société dans le bâtiment, et favoriser un dimensionnement et une optimisation des réseaux. 1 Directive Européenne 2014/24/UE du 26 février 2014 Pour les marchés publics, elle ouvre la possibilité aux états membre d’exiger la «modélisation électronique des données du bâtiment» sans l’imposer. Article 22 | L 94/107 4. Pour les marchés publics de travaux et les concours, les États membres peuvent exiger l’utilisation d’outils électroniques particuliers tels que des outils de modélisation électronique des données du bâtiment ou des outils similaires. Dans ces cas, les pouvoirs adjudicateurs offrent d’autres moyens d’accès, selon les dispositions du paragraphe 5, jusqu’à ce que ces outils soient devenus communément disponibles http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32014 L0024&from=FR 2 LE MONITEUR - Logement : Cécile Duflot dévoile les premières mesures d’«Objectifs 500 000», 18/03/14 http://www.lemoniteur.fr/article/logement-cecile-duflot-devoile-lespremieres-mesures-d-objectifs-500-000-23903863 3 LE MONITEUR - Bertrand Delcambre, président du CSTB, devient ambassadeur du numérique dans le bâtiment, 25/06/14 http://www.lemoniteur.fr/article/bertrand-delcambre-presidentdu-cstb-devient-ambassadeur-du-numerique-dans-lebatiment-24723586 4 BIM France - Les conditions de succès du BIM dans les marchés publics, 05/09/2014 http://mission-numerique-batiment.fr/wp-content/uploads/ contributions/20140903-1512-Bim-France.pdf 5 Degré d’opérabilité http://www.bimfrance.net/glossaire/operabilite/ Pour en savoir + votre contact : Vincent BARBEY 01 46 26 14 23 [email protected] 08 Édition N° 26 - Avril 2015 TopoRezo®, un service qui monte en puissance © Gexpertise Six mois après l’ouverture officielle du service de TopoRézo®, au sein de Gexpertise Conseil, Cyril Bès de Berc exprime les tenants et aboutissants d’une réussite annoncée… Cyril en détection avec géoradar double fréquence GexInfo : Quelle croissance pour TopoRezo® ? TopoRézo® se développe rapidement car les demandes de devis se multiplient et le volume d’activité évolue vite. Nos compétences répondent au niveau de complexité de plus en plus élevé des dossiers à traiter. Sur le site Orange de Montreuil, par exemple, Franck Provost, technicien géomètre et moi-même, avons mis en œuvre différentes méthodes optimisant le détecteur électromagnétique et utilisé le géoradar suivant une procédure avérée de positionnement et de marquage au sol des axes de détection. Nous disposons aussi d’une compétence peu commune et très rarement proposée chez les autres prestataires en détection et les cabinets de géomètres-topographes : nous sommes qualifiés pour le contrôle de classe de précision. Cette discipline que nous maitrisons parfaitement au sein du service TopoRézo®, répond aux exigences des nouvelles réglementations qui sollicitent des connaissances sur la théorie des erreurs et les gabarits de contrôle. GexInfo : Quels sont les leviers de votre montée en puissance ? Un de nos leviers est notre savoir-faire technique et méthodologique en matière d’analyse de radargrammes et d’anomalies électromagnétiques qui est au cœur de l’expertise en détection. Par ailleurs, pour des besoins d’informations lesquelles deviennent cruciales, la demande client pour la modélisation des réseaux en format 3D BIM et exploitable sous SIG devient un autre facteur de croissance du service TopoRezo®. La construction et la consolidation de notre développement actuel sont fondées sur la reconnaissance de nos compétences polyvalentes qui s’illustrent au travers de nos deux derniers chantiers : celui de Montreuil, avec une haute densité de réseaux télécom, ou encore à Clamart, le chantier Eiffage de 40 000 m² et d’une vingtaine de réseaux différents… Quid du contrôle de classe de précision ? Tous les travaux topographiques réalisés par l’Etat, les collectivités locales et leurs établissements publics ou exécutés pour leur compte doivent être spécifiés et évalués selon les modalités définies dans l’arrêté du 16 septembre 2003 à l’exception des levés hydrographiques. © Gexpertise Gex Focus GexInfo : qu’est-ce qui différencie TopoRezo® des offres existantes sur le marché Notre offre est originale, pointue et adaptée aux nouvelles réglementations sur les travaux à proximité des réseaux enterrés : le fameux décret DT-DICT. D’une part, alors que classiquement les géomètres mesurent la partie visible des terrains ou bâtiments, l’équipe TopoRézo procède à la localisation d’éléments souterrains, donc invisibles, un domaine inhabituel pour cette profession. D’autre part, la solide compétence en géoréférencement détenue par les géomètres experts de Gexpertise Conseil répond parfaitement à la mise en œuvre de la réglementation DT/DICT qui exige la réalisation, à l’horizon 2026, de cartographies géoréférencées très précises de toutes les conduites enterrées des réseaux sensibles en France. Les Géomètres-experts sont d’ailleurs les seuls à ne pas avoir besoin de certification pour pouvoir géoréférencer les réseaux, ce qui est pourtant exigé des autres prestataires en géoréférencement. Notre service de détection de réseaux, renforcé par la maitrise et le savoirfaire spécifique des Géomètres experts garantie la qualité et la fiabilité de nos prestations. Détecteur électromagnétique Les écarts déterminés lors des contrôles des levés topographiques permettent de vérifier le respect de la classe de précision de ceux-ci. Lors de levés d’objets géographiques, les mesures d’écarts s’appliquent sur des points caractéristiques des objets levés, bien identifiés et ne présentant aucun caractère d’ambiguïté. Ces points sont comparés aux points correspondants du terrain nominal. La précision d’un levé d’objets géographiques peut être spécifiée soit par un gabarit d’erreurs spécifique, soit par un modèle standard. Pour en savoir + votre contact : Cyril BES-DE-BERC 01 46 26 14 23 [email protected] 09 Gex Focus Édition N° 26 - Avril 2015 Avancement du Chantier d’Auscultation Ligne 14 © Gexpertise Le chantier de la ligne 14 suit son cours, les équipes de Gexpertise 4D sont à l’œuvre et poursuivent l’installation des équipements d’auscultation. Afin de renforcer la lutte contre les nuisances sonores, un sonomètre supplémentaire a été installé sur le pavillon de l’horloge, (façade Est) en complément de celui, déjà présent côté chantier. Djamel en train de récupérer les données d’un sonomètre Gexpertise 4D PCY (Porte de Clichy) Sous-terrain : PCY (Porte de Clichy) – surface PCA (Pont Cardinet) : Le terrassement a été entamé sur l’emplacement de la future station « Pont Cardinet ». 6 jauges de contraintes ont été installées sur les butons des murs de soutènement, la 1ère semaine d’avril. Le tunnel En prévision du prochain terrassement des ouvrages PCY d’accès sécurité et de postes de ventilation, Gexpertise procède actuellement à l’installation PCA de prismes sur les bâtiments présents à proximité de deux futurs ouvrages : l’ouvrage Klock (situé rue Klock) et l’ouvrage TUNNEL Fillion (situé à proximité du square des Batignolles). Les installations mises en place sur les immeubles (43 prismes), serviront à établir leur « état zéro », qui fera référence lors du terassement des ouvrages, mais également lors des injections qui seront réalisées pour renforcer leurs fondations en prévision du percement du tunnel. © Gexpertise Des barres électronivelles ont également été installées sur les traverses afin de vérifier que les voies ne subiront pas de déformation lors du percement de la ligne 14. En effet, à cet endroit précis, la ligne 14 passera en dessous de la ligne 13. La partie de l’avenue de Clichy, jouxtant le chantier, 30 points « reflectorless » (permettant d’effectuer des visées sans prisme au moyen d’une station totale) ont été ajoutés. En surface toujours, dans le cadre du suivi des déformations pouvant être générées par les travaux de génie civil et de terrassement, les équipes de Gexpertise 4D ont récemment implanté des points de nivellement sur voirie, afin de surveiller le percement des couloirs d’accès à la future station porte de Clichy (« accès Berthier » et « puits TGI »). Cette surveillance correspond à un suivi topographique manuel. © Stif © Gexpertise 40 prismes ont été installés dans la demi-station Asnières de la ligne 13 du métro, située porte de Clichy (on parle de demistation, lorsque la station ne compte qu’une voie à sens unique et un seul quai). Les prismes ont été fixés à la voute de la ligne 13, à proximité de l’endroit où doit déboucher une galerie d’accès (nommée « puits TGI », en référence à sa proximité au futur Tribunal de Grande Instance de Paris). Un ouvrage et cette galerie d’accès seront prochainement percés et les visées des prismes permettront de sécuriser et de prévenir tout déplacement dommageable de la structure de la paroi. Pour en savoir + votre contact : Yves MORCRETTE Alassane posant des jauges à Pont Cardinet 01 81 89 00 54 [email protected] 10 Info BIM Édition N° 26 - Avril 2015 © BECIS La modélisation des réseaux Loin de la représentation filaire classique, la maquette numérique proposée par Gexpertise, permet aux bureaux d’études de compléter, changer, ou redimensionner les réseaux sans remodélisation de l’existant… Tel un paquebot constitué de compartiments à usage dédié, l’immeuble actuel est composé d’espaces à destinations diverses et de grandes unités fonctionnelles. Conçues pour garantir le confort aux occupants, ces unités de fonctionnement administrent l’air, l’eau, l’électricité dans leurs applications et extension (climatique, téléphonique, etc.) grâce à leurs différents composants (pompes, gaines, etc.) aux caractéristiques et dimensions diverses. Le besoin fondamental de continuité, de qualité de service, en plus de ceux, récents, d’optimisation énergétique, de maîtrise des coûts d’exploitation et de maintenance met aujourd’hui en relief la place prépondérante de ces composants distribués en réseaux, tant dans l’état des lieux que dans leur réalisation. Face à ces enjeux, on le pressent, la rétro conception rejoint désormais le monde de la conception. Local Chaufferie Château Villette et de la modélisation, a fait le choix, avec ses partenaires, de la maquette numérique ou BIM (Building Information Model) pour modéliser les réseaux du bâtiment existant en 3 dimensions. Levier de performance, répondant aux besoins des clients, la maquette numérique, réplique virtuelle d’un modèle de bâtiment, est une base de données dans laquelle les objets ont des contraintes paramétriques qui les rendent intelligents. « Tout modèle BIM comprend une maquette numérique constituée d’entités modélisées en mode objet représentées dans leur localisation spatiale, leur dimensionnement et leurs caractéristiques fonctionnelles propres », résume Éric Malenfer, président du Groupe. Gexpertise fait le choix du BIM pour modéliser les réseaux Compléter, changer, redimensionner De par sa parfaite connaissance des modes constructifs, le groupe Gexpertise, spécialiste du levé et de la Bien loin de la représentation filaire classique, peu renseignée, cette rétroconception, telle que proposée par Gexpertise, permet aux bureaux d’études de s’appuyer sur les dimensions réelles du modèle pour compléter, changer, ou redimensionner les réseaux sans remodélisation de l’existant et ce grâce à des outils informatiques spécifiques. Relever les éléments nécessaires à la modélisation des réseaux suivant les besoins du client et le degré de précision « BIM » à apporter permet, outre un gain de temps, de sécuriser parfaitement la conception et le budget des travaux de maintenance sans perte de responsabilité… Pour en savoir + votre contact : Yves MORCRETTE 01 81 89 00 54 [email protected] Arsenal Château d’Oléron : Extension et mise en œuvre système de désenfumage. Modélisation du Local Centrale Traitement d’Air CTA, désenfumage et extraction d’air. © BECIS © BECIS © BECIS Réalisation en partenariat : Groupe Gexpertise et BECIS, bureau d’études techniques Local Chaufferie Château Villette : Restructuration complète, modélisation de la chaufferie dans le sous-sol du château en tenant compte des contraintes architecturales du bâtiment. LT Hôpital Meaux : Réaménagement du réseau de ventilation dans une partie du local technique de l’Hôpital. 11 Gex Law Édition N° 26 - Avril 2015 La division en volumes a été imaginée par les praticiens dans les années 70 afin de trouver une alternative au régime de la Copropriété encadré par la Loi du 10 juillet 1965, relativement inadapté aux ensembles immobiliers complexes. Cette division de la propriété, particulièrement appréciée des investisseurs, a permis l’édification et l’organisation juridique et technique de beaucoup d’ensembles immobiliers. Cependant le régime de la copropriété a continué à être utilisé pour beaucoup © Gexpertise La scission en volumes, nouvelle solution pour vos projets La loi ALUR du 24 mars 2014 a modifié cet état de fait par l’introduction de la scission en volumes dans l’article 28. Dorénavant, il est possible, pour un ou plusieurs copropriétaires, de décider de sortir de la copropriété par la création d’un ou plusieurs volumes. Les conditions de cette procédure de scission sont relativement souples. Cependant, elle est soumise à l’avis du Maire et à l’autorisation du Préfet. © Gexpertise Le bilan de l’année d’ensembles immobiliers pour lesquels créer une volumétrie aurait pu être plus adapté. Jusqu’à présent transformer une copropriété en division en volumes était une procédure exceptionnelle, dont les conditions étaient très compliquées à réunir. En effet la procédure de scission de copropriété de l’article 28 de la loi du 10 juillet 1965 ne s’appliquait qu’à des situations ou la division du sol était possible, ce qui de facto, excluait les bâtiments imbriqués. Il fallait donc réussir à obtenir l’unanimité des copropriétaires. Un an après la mise en place du texte, il nous est possible de faire un premier bilan sur cette nouveauté législative. Le premier élément marquant concerne l’accélération notable des projets ayant pu bénéficier de la scission en volumes. La plus grande liberté d’action permise par la division en volumes, notamment au sujet de la destination de l’immeuble ou les possibilités de construire, favorise la concrétisation de projets qui auraient eu beaucoup plus de difficulté à grandir dans le cadre de la copropriété. Une deuxième constatation tient, à contrario, à une certaine inertie exercée par les copropriétaires peu concernés par les projets lors de l’élaboration des scissions. Cela s’explique par la crainte de modifier une situation qui fonctionne, tant bien que mal, par la méconnaissance de ces solutions nouvelles portées par un propriétaire qui souhaite généralement apporter des modifications à l’ensemble immobilier, ou encore par la crainte d’incidences sur les charges. Les explications sur la nature des modifications et une plus grande pédagogie de la part des professionnels permettent généralement de convaincre ces propriétaires. Il faut le souligner, l’enjeu principal et le bénéfice de la scission en volumes sont la valorisation de l’immeuble et donc de la propriété dans son ensemble. L’achat d’un lot de copropriété sera, par exemple, peu apprécié de certains investisseurs étrangers, au contraire de l’achat d’un volume immobilier. La propriété d’un volume permettra également de déposer de manière autonome des demandes d’autorisations de construire sans passer par une assemblée générale. En définitive, la scission en volumes est un vecteur de la mise en place ou de l’accélération de projets qui étaient bridés par le régime de la copropriété. Elle donne aux propriétaires au sein des ensembles immobiliers complexes la possibilité de valoriser leur patrimoine. Pour en savoir + votre contact : Justin ARNAULT 01 46 26 14 23 [email protected] 12 Gex Law Édition N° 26 - Avril 2015 Installation obligatoire de détecteur de fumée : décryptage Le report au 1er janvier 2016 de l’obligation d’installation de détecteur-avertisseur autonome de fumée ne sera accordé, à priori, qu’aux gros bailleurs et sous condition. © Cascain Un amendement de loi Macron, adopté en toute discrétion, à l’Assemblée nationale,le 6 février dernier, trouble le cadre juridique de la nouvelle obligation d’équiper son logement de détecteur-avertisseur autonome de fumée (DAAF). Celle, inscrite dans la loi Morange de 2011 applicable le 8 mars 2015. Selon cet amendement, « les propriétaires ayant signé un contrat d’achat de détecteurs au plus tard le 8 mars 2015 sont réputés satisfaire l’obligation prévue à l’article L.129-8 du code de la construction et de l’habitation, à la condition que le détecteur de fumée soit installé avant le 1er janvier 2016 ». des raisons indépendantes de sa volonté », peut-on lire dans l’exposé des motifs. Le texte d’application qui accompagne l’amendement précise que « certains propriétaires doivent faire face à une indisponibilité des détecteurs ou des entreprises d’installation, notamment les bailleurs ayant un parc important de logements ». Vers une précision juridique L’imbroglio législatif Pour autant, l’amendement stricto sensu ne précise pas quels propriétaires sont concernés. D’un point de vue juridique, l’ensemble des propriétaires, petits et grands profitent, pour le moment, de ce délai supplémentaire mais selon le cabinet de la ministre, «une analyse juridique va être conduite» pour vérifier si l’amendement est suffisamment précis pour ne s’appliquer uniquement qu’aux gros bailleurs. « Une correction en deuxième lecture au Sénat sera alors apportée. « En clair, les propriétaires en charge de l’achat et de l’installation du détecteur, disposeraient de dix mois supplémentaires pour placer un DAAF dans leurs logements. L’unique obligation subsistant depuis le 8 mars est de prouver l’achat ou la commande d’un détecteur de fumée, pour être en conformité avec la loi. Mais, l’imbroglio législatif est né lorsque la ministre du Logement Sylvia Pinel a précisé, le 3 mars, qu’il n’y avait pas de remise en cause de la date du 8 mars. «Tous les logements doivent être équipés Un report sous conditions de DAAF à cette date». Quoiqu’il en soit, l’amendement précise Les vrais concernés : les bailleurs d’un qu’un propriétaire ne pourra bénéficier de ce report qu’à condition d’avoir «signé un parc de logement contrat d’achat des détecteurs au plus tard Si l’on analyse finement l’amendement, il vise au 8 mars 2015».Le nombre de propriétaires, à repousser l’installation le 1er janvier 2016 à priori concernés par ce report, est d’ores au plus tard, dans le but « ne pas engager la et déjà limité puisqu’en mars, les chiffres responsabilité du bailleur qui aurait tout mis en avancés par la Fédération Française des œuvre afin d’installer des détecteurs a vant la Métiers de l’Incendie (FFMI) annonçait un date d’application de la loi, sans y arriver, pour taux d’équipement des foyers de 50%... Achetez NF ! La loi oblige à acheter un détecteur porteur du marquage CE et conforme à la norme EN 14604, mais les tests pour ces derniers ne sont pas tous probants. Ces DAAF mettent trop de temps à détecter les premières fumées et mettent en péril la sécurité des foyers. Il est donc recommandé d’opter pour un détecteur ayant obtenu la certification NF EN 14604. Ils ont été soumis à de nombreux tests pour bénéficier du marquage NF et vous garantissent donc une sécurité optimale grâce à un détecteur de fumée avec pile lithium 10 ans, avec un bouton pause et test. Vis et cheville sont recommandées, les adhésifs pouvant se décoller facilement pour différentes raisons. Cette norme vous assure un contrôle rigoureux avec un niveau d’alarme assez élevé, 85dB, pour réveiller une personne en plein sommeil, une alarme qui se déclenche durant au moins 4 minutes ainsi qu’un signal «pile faible» qui sonne plusieurs jours d’affilés. De plus, l’appareil est obligatoirement vendu avec un mode d’emploi rédigé en français. Il dispose aussi d’un service d’assistance par téléphone. Niveau tarif, il faut prévoir une vingtaine d’euros minimum. Pour les personnes au sommeil très lourd, ou les personnes malentendantes, un détecteur de fumée, disposant d’un émetteur-récepteur radio sans fil, émet une alarme suite à une détection de fumée permettant de déclencher et d’activer : une lumière stroboscopique et un coussinet vibrant à placer sous le matelas ou l’oreiller... Pour les maisons, les habitations à grandes surfaces et à multiples pièces, les détecteurs de fumée « Interconnectable » sont recommandés. Le DAAF concerne tous les propriétaires Appelé détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF), le dispositif d’alerte incendie concerne toutes les résidences principales ou secondaires, les immeubles collectifs ou maisons particulières, d’un usage exclusif ou partiel, que le logement soit vide ou occupé par le propriétaire ou un locataire. Assurance : une déclaration sur l’honneur obligatoire L’article R.129-15 du Code de la construction, de l’habitation, prévoit que le propriétaire devra transmettre une déclaration sur l’honneur à son assureur couvrant les dommages incendie en spécifiant qu’un ou des détecteurs de fumée normés, ont été installés. L’avantage de cette contrainte est que la loi autorise l’occupant à négocier pour minorer sa prime d’assurance. Si cette information à son assureur est obligatoire, la loi n’a cependant pas prévu de sanction spécifique eu égard au droit des assurances. En l’absence de détecteur de fumée, ou de déclaration, la compagnie d’assurance ne peut pas s’exonérer de son obligation de prise en charge des dégâts, refuser d’assurer une personne ne s’étant pas conformée à cette obligation, ni augmenter sa prime pour aggravation de risque. Pour en savoir + votre contact : Gilles RAMECOURT 01 46 26 14 23 [email protected] 13 Gex Pose Édition N° 26 - Avril 2015 Sourire lunaire par Franck - Gexpertise Conseil