verbatim Libourne 2006 - Collège Régional des Alcoologues

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L’ACCOMPAGNEMENT
EN AMBULATOIRE
Libourne, le Jeudi 1er juin 2006
Collège Régional des Alcoologues Aquitains
Siège social : 139, rue Lecocq 33000 Bordeaux
Numéro Formateur : 72 33 06455 33 SIRET : 482 881 018 000 14
Secrétariat : 40, rue St Julien 33112 Saint Laurent-Médoc
05 47 83 90 50 / 06 73 00 07 74 [email protected]
http://craa.info/
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Organisation
Gérard OSTERMANN
Médecin Interniste , Psychothérapeute, Bordeaux
Professeur de Thérapeutique,
Président du C.R.A.A.,
Secrétaire du Groupe Sud-Ouest de la Société Française d’Alcoologie
Denis PILLETTE
Psychiatre ,
Chef de Service, Hôpital GARDEROSE, Libourne
Equipe d’Accompagnement en Alcoologie : ‘LA MARGERIDE’, Castillon La Bataille
Jean-Charles LASSAGNE
Infirmier
Carole RAEMACKERS
Infirmière
Carlos SUZO,
Psychologue
Danielle PIET
Monitrice I.F.S.I.
Hôpital GARDEROSE, Libourne
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P R O G R A M M E
Ouverture du colloque
Monsieur Jean-Paul LOTTERIE,
Directeur du Centre hospitalier de Libourne
Gérard OSTERMANN, Bordeaux, Président du C.R.A.A.
Colette LORTET, Bordeaux, Vice-Présidente du C.R.A.A.
Docteur Denis PILLETTE
Psychiatre, Chef de service – Libourne Présentation de la Margeride
Service de cure de sevrage en ambulatoire
Docteur Catherine BELOT
Médecin coordinateur A.N.P.A.A. 33 – Gironde Centre de Soins en Addictologie:
Spécificité de l’Accompagnement Ambulatoire au C.C.A.A de la Gironde
Docteur Pierre FAUCHER
Chef de Service – La Rochelle Une expérience en alcoologie
Docteur Philippe CASTERA
Coordinateur médical du Réseau Addictions Gironde (AGIR 33) Le médecin généraliste:
son regard et sa place dans la cure ambulatoire d’alcool , au sein des réseaux
Docteur Philippe BATEL
Psychiatre, Chef de service Unité de Traitement Ambulatoire des Malades de l’Alcool
Hôpital Beaujon, Clichy
Synthèse de la journée
Docteur Emmanuel PALOMINO
Psychiatre, Chef de service - D.I.S.P.P.A. - JONZAC
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Ouverture du colloque
Monsieur Jean-Paul LOTTERIE,
Directeur du Centre hospitalier de Libourne
En ma qualité de Directeur du Centre Hospitalier de Libourne, je voudrais vous dire tout le plaisir
que j’ai à vous accueillir.
L’Hôpital de Libourne organise une série d’actions en matière d’alcoologie. Un service s’occupe
des cures de sevrage ; tous nos services de psychiatrie adulte développent des actions dans ce
domaine- ; et surtout, avec l’Hôpital de Sainte Foy, nous avons en commun un service de post
cure pour lequel l’Hôpital de Libourne est tout à fait partie prenante, aussi bien sur le volet
alcoologie que pour l’accompagnement en psychiatrie. Nous sommes donc très impliqués dans la
réflexion en alcoologie. Nous sommes en train de préparer un projet d’établissement avec tout un
volet d’addictologie, et particulièrement d’alcoologie. C’est donc une préoccupation forte pour
nous et je vous remercie d’avoir choisi notre site pour organiser cette demie-journée.
Je suis heureux de vous accueillir et je vous souhaite de bons travaux.
Gérard OSTERMANN, Bordeaux, Président du C.R.A.A.
La tâche qui m’est dévolue tout de suite est relativement simple et agréable puisqu’il s’agit
essentiellement de remercier tout d’abord le Directeur, Monsieur Jean Paul LOTTERIE qui nous
accueille en ce lieu. Je veux remercier aussi les 91 participants présents et qui viennent parfois de
loin puisque nous avons nos amis de la Vienne, de la Dordogne, de Bayonne, jusqu’à
Lannemezan vous voyez que cela commence à déborder de l’Aquitaine je crois que ces 91
participants sont le signe que ces demies-journées sont demandées ; elles sont aussi une façon
d’échanger sur nos pratiques. Nos remerciements, au nom du CRAA et du Groupe Sud-Ouest de
la SFA, iront aussi à nos amis et collègues de Libourne, en particulier le Docteur Denis PILLETTE,
l’équipe de La Margeride, avec Madame Carole RAEMACKERS, Jean-Charles LASSAGNE et Carlos
SUZO, Madame Danielle PIET, cadre infirmier à Libourne. Ils ont travaillé de façon intense et
efficace ; ce sont d’ailleurs eux qui nous ont proposé ce sujet de La Cure Ambulatoire. Nous les
en remercions très chaleureusement
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Nous remercions aussi les intervenants.
Catherine BELOT est médecin coordinateur à l’ANPAA 33.
Le Docteur Pierre FAUCHER – que nous remercions particulièrement, il a interrompu ses vacances
vient de La Rochelle ; il a une longue expérience de l’alcoologie ou comme dirait François
Gonnet de gastro-entéro-alcoologie. Il vient aujourd’hui nous parler de son expérience et nous
sommes tout à fait ravis à cette idée car il a balayé différents niveaux d’expérience.
Et comme il est toujours question dans les cures, en particulier les cures ambulatoires, du rôle du
médecin généraliste, Philippe CASTERA a choisi ce rôle, pas toujours facile, d’accepter de nous
dire ce qu’est le médecin généraliste dans tous ces dispositifs, lui qui souvent a l’impression que
les choses sont assez compliquées, que les réseaux ne sont pas si fluides que ça, que cela
mériterait un peu plus de clarté, d’explicitation.
Aussi nous avons la joie toute particulière d’accueillir Philippe BATEL, avec son UTAMA, son
Unité de Traitement des maladies de l’Alcool, à l’Hôpital Beaujon.
Et nous accueillons Emmanuel PALOMINO, que tout le monde connaît ici, qui va jouer le rôle
difficile, si bien rempli souvent par Pierre-Marie LINCHENEAU, de l’homme de la synthèse.
Quand on regarde la question de la cure ambulatoire, on peut se dire qu’il y a une étymologie
incertaine, tant sur le mot cure largement évoqué à Gradignan et à Dax – que sur le mot
ambulatoire. Est-ce que ‘ambulatoire’ signifie uniquement comme le suggère le Littré qu’il n’y a
pas de siège fixe ? Les variations du Littré impliquent aussi la notion de changement et il est
intéressant de faire raisonner ce terme de ‘ambulatoire’ par rapport à la notion de changement.
Qu’est-ce qui change ? On souhaite tous que le patient change dans son attitude, mais est-ce que
nous-mêmes avons changé nos regards pour changer nos pratiques ? C’est aussi l’enjeu.
Le grand manquant de toutes ces réunions c’est souvent le patient lui-même, sa propre parole et
sa propre expérience. Ce n’est pas très facile à organiser !.
Il faut d’abord s’interroger sur cette notion de cure mais nous n’avons pas le temps de revenir ici
sur cette notion le terme ‘ambulatoire’ vient à mon avis en deuxième lieu. Beaucoup d’équipes,
notamment dans les CCAA diront qu’ils font des cures ambulatoires en pensant simplement les
accompagnements un peu longs après un sevrage et alors cure ambulatoire devient synonyme de
prise en charge ou d’accompagnement du malade alcoolo-dépendant après le sevrage. Quelle est
la spécificité que l’on veut cibler avec cette notion de cure ambulatoire. Avec Philippe Batel on
peut se demander si ce n’est pas une unité de traitement ambulatoire du malade alcoolique, et
c’est de l’ambulatoire à l’hôpital. Je pense à Alain Rigaud à Reims, il fait plutôt de l’hôpital en
ambulatoire. Il va nous falloir préciser les contour de ce que chacun fait, en précisant que les
mots à mettre en résonance sont des mots comme résistance, disponibilité, investissement, pour
que cette cure ambulatoire trouve ses applications, faut-il encore qu’il y ait une véritable fluidité
dans les échanges et l’on verra que ce n’est peut-être pas toujours évident.
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