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II - Une approche générale de la sémiotique
Nous sommes en perpétuelle présence de signes : qu’il s’agisse de signes vocaux (la
parole), graphiques (code de la route) ou tout autre signe(les symboles, les compositions
visuelles doivent être considérés comme des signes plus ou moins complexes), nous recevons
sans cesse des messages.
Ces messages constitués de signes peuvent nous paraître simple et naturel…et ils le
sont puisque ils font partie d’un processus naturel qu’est la communication.
Ils peuvent aussi nous paraître complexes et réfléchis (parfois inconsciemment)…et ils
le sont aussi car ils sont l’objet d’études, d’analyses menées dans le cadre de disciplines telles
que la linguistique, la psychologie, la sémiologie, etc.
Nous allons, tout au long de ces pages nous intéresser plus particulièrement à la
sémiotique en tant que « doctrine des signes », ou « théorie des signes » (langage, signaux,
rites, coutumes, code divers) utilisés au sein de la vie sociale.
Cette définition présente l'inconvénient de renvoyer la plupart des interrogations sur le
terme "signe", or les doctrines diffèrent suivant le contenu primitif attribué au terme « signe ».
Cependant, dans son acceptation courante, ce terme est suffisamment précis pour que
l’on puisse se satisfaire des expressions « doctrine des signes » ou « théorie des signes »,
suivant la plus ou moins grande prétention à la formalisation scientifique affichée par les
différents courants qui seront inventoriés plus loin.
Cette discipline traite - dans bien des domaines (culture populaire, littérature, presse,
publicité, image, B.D., photographie, cinéma, gestualité, théâtre, architecture, urbanisme,
Étude des sy
stèmes de signes, qui s'intéresse aux
relations des signes entre eux (syntaxe), aux
relations entre signes et signifiés (sémantique), et à
l'utilisation des signes (pragmatique).
SYN. : sémiologie.
© Larousse-Bordas 1998