L`infographie sur les impacts de notre alimentation sur

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LES CONSÉQUENCES DE NOTRE ALIMENTATION
SUR LE CLIMAT :
COMMENT FAIRE FACE AUX ENJEUX DE DEMAIN ?
ÉTAT DES LIEUX, CAUSALITÉS ET SOLUTIONS
Source : BIPE, 2015
PRINCIPALES SOURCES D’ÉMISSION DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES) EN 2014
Production
alimentaire
Energie
Résidentiel,
commercial et tertiaire
Des émissions qui devraient
croître de 7% d’ici 2030.
DU CHAMP À L’ASSIETTE, QUEL IMPACT SUR LE CLIMAT ?
Comprendre les émissions de GES générées par les productions végétales
Pour obtenir un kilogramme de viande,
la quantité de végétaux varie :
c’est l’effet de conversion
54 %
des émissions de CO2 liées à la production
alimentaire proviennent de la production
végétale destinée aux hommes et au bétail
L’impact croissant de la production végétale destinée à l’alimentation
D’ici 2030, + 30 % de demande
mondiale en végétaux destinés
à l’alimentation animale
D’ici 2030, + 40 % de demande
mondiale en végétaux destinés
à l’alimentation humaine
CH 4
CH 4
CH 4
CH 4
CH 4
Fermentation entérique =
production animale de méthane (CH4) À 100 ans, le pouvoir de réchauffement du CH4
est 34 fois plus élevé que celui du C02
Demande supérieure à ce qui est réellement consommé
1/3 de la production alimentaire est perdue (FAO)
D’autres impacts à considérer : l’exemple de la déforestation
13 %
des émissions de GES
de la production alimentaire
mondiale dus à la déforestation
L’AUGMENTATION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES)
EST LIÉE À 2 FACTEURS :
Une forte évolution des modes de consommation :
deux transitions alimentaires d’ici 2030
1ère transition
2ème transition
Augmentation
de la consommation de
protéines animales
Diminution
de la consommation
de protéines animales
Augmentation
de la consommation
de protéines végétales
D’ici 2030,
8,4 milliards de personnes
à nourrir dans le monde (+ 15 %)
85 %
=
de la population encore
dans la 1ère transition
Augmentation de la demande en viande
Augmentation des émissions de GES
La composition des assiettes et les méthodes de production déterminent
le niveau des émissions de CO2
EUROPE
AFRIQUE
SUB-SAHARIENNE
ASIE DE L’EST
550 g de produits laitiers
80 g de produits laitiers
60 g de produits laitiers
350 g de céréales
340 g de céréales
570 g de céréales
330 g de fruits et légumes
660 g de fruits et légumes
136 g de fruits et légumes
55 g de sucre
15 g de sucre
15 g de sucre
50 g de matières grasses végétales
65 g de matières grasses végétales
30 g de matières grasses végétales
230 g de viande
165 g de viande
2,2kg CO2/j, dont 1,1kg dû à la consommation de viande
34 g de viande
2,5kg CO2/j, dont 1,7kg 2,1kg CO2/j, dont 1,2kg dû à la consommation de viande
dû à la consommation de viande
UNE ÉQUATION COMPLEXE :
Comment satisfaire les besoins alimentaires du monde de demain
en limitant l’impact sur le climat ?
Les Solutions Avril
Réduction des émissions de GES des exploitations agricoles
Avril accompagne l’amélioration des pratiques culturales et d’élevage de ses partenaires
agriculteurs qui l’approvisionnent.
• La Démarche de Progrès : programme d’amélioration de la production de Colza pour le biodiesel
Diester® afin de réduire les émissions de GES.
• Fleur de Colza : l’huile de la marque Lesieur repose sur un cahier des charges agricole comportant
des engagements pour une agriculture durable et une diminution de l’émission de GES.
• Soutien aux 26 000 éleveurs partenaires : nos techniciens accompagnent les éleveurs dans
l’amélioration de la performance globale, y compris énergétique, des exploitations.
Promotion et développement de protéines
végétales made in France
Une alimentation animale limitant
l’émission des GES
Avril répond à l’augmentation de la demande en
matières végétales pour l’alimentation animale, de
deux manières :
Une gamme enrichie en matières grasses
sélectionnées permet de réduire les émissions de
GES des élevages, grâce à :
• Par la production de tourteaux
de colza et de tournesol,
coproduits de la trituration des
graines, riches en protéines
et
composants
essentiels
de la nutrition animale.
Cela optimise la chaine de
production en valorisant tous
les éléments de la graine ce
qui en évite le gaspillage.
• Une efficacité nutritionnelle
améliorée : les animaux
produisent autant tout en
consommant moins de matières
végétales. Par exemple, l’indice
de consommation du porc a
baissé de 13% entre 1990 et
2013.
CH 4
CH 4
CH 4
CH 4
• Par l’appui au développement
d’une filière soja française, en
substitution aux importations
de soja d’Amérique du sud
principalement, limitant les
émissions de GES dues aux
transports et aux possibles
déforestations.
CH 4
• Une formulation de l’aliment
qui réduit jusqu’à 10% la
fermentation entérique.
Les techniques développées au centre de
recherche en nutrition animale de Sourches
permettent de réduire les émissions de GES de 25%
au niveau d’un élevage laitier.
Les Solutions Carrefour
Diffusion de bonnes pratiques agricoles
Mise en place des Filières Qualité Carrefour depuis plus de 20 ans :
partenariat durable avec plus de 21000 producteurs dans le monde,
démarche collaborative avec un cahier des charges exigeant.
•P
armi nos 552 filières, Carrefour Taïwan propose un bœuf FQC
100% élevé en pâturage et sans traitement antibiotique.
• Carrefour France propose un brocoli FQC 100% breton, agriculture
de précision avec un usage raisonné d’engrais, cultivé sans herbicide
et récolté à la main.
Amélioration des techniques
d’élevage
d’émissions de GES/unité
de produit.
Objectif zéro déforestation
Plan Antigaspi
Carrefour s’engage pour la traçabilité de ses
approvisionnements.
Lutte continue contre le gaspillage alimentaire
avec nos fournisseurs, collaborateurs et clients.
• Bœuf : Viande bovine certifiée par
l’ONG Rainforest Alliance au Brésil
depuis 2013.
• Redéfinition de la durée de vie de
certains produits : 50 références
à DLUO (Date Limite d’Utilisation
Optimale) supprimée et 300
références à DLC (date limite de
consommation) et DLUO allongées.
• Soja : Production de soja durable
et soutien au Moratoire du soja en
Amazonie.
• Palme : Substitution/certification de
l’huile de palme dans nos produits,
engagé depuis 2009 auprès de nos
fournisseurs.
Autres sources : FAO, GIEC, ONU
• Dons aux associations : 88 millions
d’équivalent repas donnés en 2014.
• Valorisation des biodéchets de nos
magasins en biométhane utilisé
comme carburant pour nos véhicules
de livraison (en France). Objectif pour
2017 : 200 camions biométhane.
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