Gestion et installation d`un cabinet de Médecine Esthétique

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GESTION ET
INSTALLATION
D’UN CABINET DE
MÉDECINE ESTHÉTIQUE
Dr CHELINI LE-ROY Fabienne
Dr ZILATE Kawtare
&
Collège International de Médecine Esthétique
Année académique 2011-2012
Collège International de Médecine Esthétique et de Longévité
Paris
Gestion et installation
d’un cabinet de
Médecine Esthétique
Mémoire de fin d’études présenté par
ZILATE Kawtare & CHELINI LE-ROY Fabienne
En vue de l’obtention du diplôme
du Collège International de Médecine Esthétique
Année académique 2011-2012
Gestion et installation de cabinet de Médecine Esthétique
Mémoire présenté par les
Docteurs ZILATE kawtare et CHELINI LE-ROY Fabienne
Collège International de Médecine esthétique et de Longévité,
diplôme en Médecine Esthétique,
Année académique 2011-2012
Ce travail est destine à évaluer l’importance des choix et les difficultés rencontrées chez les
praticiens, dans le cadre d’une nouvelle installation de cabinet de Médecine Esthétique
Faire le bon choix, n’est pas toujours chose facile, que ce soit pour l’achat de matériel, d’outils
de travail qui nécessiteront probablement un investissement ou lors d’un choix de
perfectionnement ou d’ hyper spécialisation.
C’est pour cela qu’il est important et indispensable, dans ces démarches, de se faire
judicieusement accompagner ou conseiller par des personnes compétentes en la matière.
Tout cela a bien évidemment un coût certain, mais le jeu en vaut la chandelle !
Plusieurs facteurs conditionnent l’installation de son cabinet médical d’esthétique : cadre de
vie, orientations et affinités « esthétiques », infrastructure technique et immobilière, accueil et
publicité adaptés (disponibilité, téléphonie, compétence, suivi…)
TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION..............................................................................................................................2
GESTION D’UN CABINET DE MÉDECINE ESTHÉTIQUE.....................................................3
A :LES RESSOURCES INTERNES .......................................................................................................3
B :RESSOURCES EXTERIEURES ........................................................................................................4
1 :INSTALLATION D’UN CABINET DE MEDECINE ESTHETIQUE ......................................................5
2 :LES DIFFERENTES FORMES DE PRATIQUE EN MEDECINE ESTHETIQUE ....................................8
L’OFFRE DU MARCHÉ ................................................................................................................11
A :INVESTISSEMENT DANS LE MATÉRIEL.......................................................................11
B :INVESTISSEMENT DANS LES PRODUITS......................................................................11
CONCURRENCE ............................................................................................................................12
A : COMPÉTENCES ...................................................................................................................12
1 LES RESSOURCES INTERNES (OU INCORPOREES).......................................................................12
2-LES RESSOURCES EXTERIEURES (OU EXTERNES).......................................................................13
B FORMATION CONTINUE ....................................................................................................14
1 :LES RESSOURCES INTERNES (OU INCORPOREES)......................................................................14
2 :LES RESSOURCES EXTERIEURES (OU EXTERNES)......................................................................14
CONCLUSION.................................................................................................................................15
BIBLIOGRAPHIE ...........................................................................................................................16
ANNEXES.........................................................................................................................................17
ANNEXE 1 :.....................................................................................................................................17
ANNEXE2 :......................................................................................................................................20
ANNEXE 3 : .....................................................................................................................................21
ANNEXE 4 :.....................................................................................................................................23
INTRODUCTION
Être ou paraître… en Médecine esthétique
Dans ce triple autoportrait,
lequel est le vrai Norman
Rockwell?
Celui aux lunettes face à lui tel
qu’il se voit dans le miroir,
alors que nous ne voyons ni
ses yeux ni la direction de son
regard?
Celui de dos aux tempes
grisonnantes, avec un air
gauche
et
cependant
attendrissant?
Celui ébauché sur la toile,
embelli et rajeuni?
Quoi qu’il en soit, il ressort de
ce triple autoportrait à la fois
l’observation, l’étonnement et
la métamorphose.
Norman Rockwell,
Triple autoportrait (1960).
Aujourd'hui, dans nos sociétés, l'apparence physique est, pour la plupart des individus, une des
principales préoccupations. Pour y parvenir, on s'embellit grâce au maquillage, aux crèmes, à un
style vestimentaire et certains passent par un acte chirurgical.
Grâce à l’amélioration des techniques médicales, les patients préfèrent bien souvent des approches
moins radicales, plus douces, moins coûteuses, sans risque dans les solutions recherchées contre le
vieillissement. Ce qui fait tout le succès de la médecine esthétique.
L’installation d’un cabinet de médecine esthétique est différente de celle d’un cabinet de médecine
générale, de part ses patients « clients », son coût, son look, ses matériaux techniques à visée
esthétique et sa localisation.
Ce mémoire s'adresse tout autant à des praticiens chevronnés qu’à des débutants intéressés par
cette nouvelle exigence de leurs patients dans leur quête d'apprendre à "bien vieillir".
-2-
GESTION D’UN CABINET DE MÉDECINE ESTHÉTIQUE.
Afin de gérer un cabinet de médecine esthétique, aux plans matériel, humain, administratif et
économique, nous devons avoir recours à différentes ressources, à savoir :
- d'une part, des ressources internes (connaissances, savoir-faire et aptitudes personnelles),
- d'autre part des ressources extérieures liées à l'environnement (humaines, documentaires,... ) et au
contexte de pratique médicale.
A :Les ressources internes
* Les savoirs généraux :
Connaître les différents modes d’exercice de la médecine esthétique et leurs implications
administratives et fiscales.
Connaître le matériel de bureau et médical, les produits et médicaments indispensables au
fonctionnement du cabinet en pratique de médecine esthétique.
*Les savoirs procéduraux :
Connaître les règles comptables et fiscales appliquées au mode d’exercice du cabinet médical,
ainsi que la législation du travail appliquée au personnel du cabinet le cas échéant.
*Les savoirs -faire
*Savoir-faire opérationnels
Assurer le bon fonctionnement et la maintenance de tout l’équipement du cabinet.
Gérer les stocks des médicaments et des produits utilisés et l’entretien du cabinet.
Administrer la gestion comptable conformément à la législation fiscale, réaliser une
comptabilité analytique conformément aux règles comptables en vigueur et si
nécessaire, rédiger un bulletin de salaire du personnel du cabinet, ainsi que le payement
des salaires, des cotisations sociales et des impôts en temps utile.
Maîtriser le suivi et la documentation des traitements esthétiques (informatique,
photographie, …)
*Savoir-faire relationnels
Développer et entretenir de bonnes relations avec l’ensemble des collaborateurs au
sein de votre cabinet. Par la suite, étendre des relations de coopération avec les
associés s’il y en a et avec les administrations (impôts, mairie, etc..)
Maîtriser la communication médecin-patient ( PNL, publicité/réputation…)
Participer activement au développement de la Médecine Esthétique (acquérir et/ou
entretenir ses compétences par les lectures, l’assistance aux congrès, la participation
aux workshops, l’inscription aux sociétés savantes de médecine esthétique, etc.)
-3-
B :Ressources extérieures
De nombreuses études montrent que les patients recourent préférentiellement aux médecins
lorsqu’il s’agit de procédures esthétiques1
Faire appel à d’autres pratiques en offrant au patient une variété de solutions et de choix pour
l’accès à un traitement esthétique.
Utilisation des nouvelles technologies d’information comme la publicité, internet, le système
d’information (RDV, contacts par site Internet)
La diversification des activités médicales proposées, les nouvelles techniques…
S’inscrire dans un réseau de compétence (je recommande Dr X pour le traitement qu’il vous
faut et qui est aussi une sommité dans cette spécialité)
1
IAPAM's 2007 Aesthetic Medicine Consumer Study
http://translate.googleusercontent.com/translate_c?anno=2&hl=fr&rurl=translate.google.be&sl=en&tl=fr&u=http://ww
w.iapam.com/study/index.html&usg=ALkJrhj3D4mrGy22p8NsEkknQKdwiT5RKQ
-4-
1 :Installation
:Installation d’un cabinet de Médecine Esthétique
a: Zone rurale /Zone urbaine
Par analogie aux pratiques médicales en médecine générale, nous pouvons raisonnablement
extrapoler l’impact de la zone d’installation du cabinet de médecine esthétique. Il nous faut
cependant souligner les différences fondamentales du type d’activité médicale considéré.
Les quelques publications que nous avons trouvées abordent les disparités géographiques de la
disponibilité des médecins (généralistes), mais peu d’études se sont intéressées aux interactions
entre le type d’activité des médecins et la situation du cabinet médical ou les territoires desservis.
Une étude (en médecine générale) 2 nous indique que La consommation médicale reste très
proche, quelle que soit la zone (rurale / urbaine). Les oppositions soulignées dans l’article traduisent
un rapprochement des modes d’activité et de consommation entre les espaces périphériques, urbains
et l’espace rural.
Concernant la pratique spécifique de médecine esthétique, certains points étudiés sont à
nuancer ou hors-propos (se référant spécifiquement à la médecine générale). D’autres points
peuvent, cependant, constituer un atout en médecine esthétique (confidentialité, visibilité
discrète, environnement moins stressant, facilité d’accès, …)
b :Matériels d’occasions /matériels neufs
Il convient préalablement à toute installation de choisir son matériel. Mais que choisir, du matériel
neuf ou d’occasion ?
Avant de prendre une quelconque décision, il convient d’établir des critères de sélection auxquels
nous nous référerons pour le choix de notre matériel. Que ce matériel soit Neuf ou d’occasion.
Nous proposons les suivants
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
2
Adaptation à nos besoins réels.
Conformité aux normes en vigueur
Convivialité et simplicité d'utilisation.
Technologie du matériel.
Fiabilité, réputation de l'entreprise.
Caractéristique du S.A.V., réputation, fiabilité.
Evolutivité du matériel.
Prix de l'investissement. Coût de l'exploitation.
Coût de la maintenance.
Solidité financière de l'entreprise
La garantie du produit
Activités des médecins généralistes et territoires ; une étude en Auvergne
http://www.hcsp.fr/docspdf/adsp/adsp-40/ad405760.pdf
-5-
(adsp n° 40 septembre 2002
pp 57-60)
Actuellement plusieurs sociétés proposent des produits neufs répondant à ces critères mais
qu’en est-il pour le matériel d’occasion ?
Une installation s’effectue le plus souvent dans un contexte où notre pouvoir d'achat est très
limité.
Nous serions tentés d’économiser, de rechercher des matériels à meilleur rapport qualité /prix
et d’acheter du matériel d'occasion.
Acheter du matériel d’’occasion est délicat car nous tombons dans un domaine qui engage
la santé de nos patients et notre sécurité d’utilisateurs. Un matériel d’occasion doit être certifié
et conforme pour être remis sur le marché or à la différence des dispositifs médicaux, par
exemple, il n’y a pas d’obligation à ce que cette certification de la conformité soit établie par
un organisme habilité par l’AFSSAPS.
La seule obligation pour la personne physique ou morale responsable de la revente en la
matière est la justification de documents de maintenance. La revente s’effectuant aujourd’hui
en dehors de tout cadre juridique
Mais nous le redisons : il est nécessaire de s'assurer que l'appareil ne présente aucun
dysfonctionnement, il conviendrait dès lors que la personne physique ou morale nous
revendant du matériel d’occasion nous présente non seulement le carnet de maintenance et du
maintien des performances de son matériel mais aussi une attestation technique par un
organisme agréé par l’AFSSAPS32
D’autres considérations sont à prendre en compte dans son choix :
La maîtrise de l’appareil :
• Maîtrise-t-on le matériel ?
• Non, alors il est conseillé que nous achetions du matériel neuf.
•
Oui, alors nous pouvons acheter du matériel d’occasion.
L’occasion est à privilégier lorsqu’on a une bonne maîtrise du matériel, car il sera vendu sans
formation.
L’appareil d’occasion est à privilégier lorsqu’on maîtrise son fonctionnement et qu’on veut,
par exemple, augmenter son activité et prendre à cette fin un collaborateur supplémentaire.
Ou quand l’activité du cabinet nécessite un second appareil
La garantie de l’’appareil :
En général la garantie d’un appareil d’occasion est de 6 mois, la garantie d’un appareil neuf
est au minimum d’un an.
3
Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux
prévus à l'article L. 5212-1 du code de la santé publique
-6-
L’’achat du matériel neuf est à privilégier pour les raisons suivantes :
* Marketing et impact psychologique sur la patientèle
* Aide technique de la société,
* Formation technique délivrée par la société.
L’achat de matériel neuf devra être aussi gage d’une disponibilité et d’une évolution
technologique toujours actuelle qui permettraient de limiter les risques de dépréciation du
matériel et de rassurer ainsi notre patientèle très attentive aux dernières avancées
technologiques.
La patientèle est très sensible aussi à l’aspect marketing des appareils qu’elle associe souvent
à une meilleure prise en charge et à une promesse de résultats meilleurs. Aspect non
négligeable dans notre activité, même si nous savons que l’usage d’un appareil, quel qu’il soit,
est opérateur dépend essentiellement du praticien.
Des services associés tels que le service après-vente (que nous devons exiger réactif et rapide
notamment dans son intervention),
Des formations à l’usage de l’appareil (qui ne peuvent remplacer des formations
universitaires ou post universitaires) vont de pair avec l’achat de matériel neuf.
Les produits associés proposés tels les flyers, écran plat, affichage, site Internet,
etc.…devront rester accessoires dans notre prise de décision, mais nous savons bien qu’ils
auront un effet marketing positif sur notre patientèle.
Les conditions financières :
Nous laissons volontairement de côté l’aspect financier de l’achat du matériel, chacun sachant
bien évidement qu’un appareil d’occasion sera toujours moins cher qu’un appareil neuf et
que les conditions d’achat et de la maîtrise de dépenses différeront d’autant.
-7-
2 :Les différentes
différentes formes de pratique en Médecine Esthétique
Que ce soit en France ou en Belgique
Selon le praticien, l’exploitation peut être individuelle, en mise en commun de moyens ou en
association avec des confrères.
Pratique de médecine esthétique selon plusieurs modalités ;
• en solo
• en groupe médical (plusieurs médecins esthétiques travaillent ensembles avec chacun +/spécialité),
• en groupe interdisciplinaire (médecins esthétiques travaillent en collaboration/partenariat
avec autres médecins non-esthétiques (nutritionnistes, chirurgien, …) sembles avec
chacun +/- spécialité) ou avec non-médecins (esthéticienne, infirmière, …)
• au sein d’une structure (clinique...)
Parallèlement, la structuration financière sera en fonction du type de pratique médicale ;
Seul, à titre individuel : Exploitation individuelle :
En exploitation individuelle
Dans ce cas le praticien est seul maître à bord, et fait son affaire personnelle.
La collaboration libérale. Adossement à un autre professionnel sans lien de subordination et sans
mise de fonds (hors participation aux frais de fonctionnement du cabinet). Pas de limite de durée en
théorie, même si ce mode d’exercice est souvent considéré comme transitoire. Signature d’un
contrat indispensable. La création d’un cabinet. Formule très souple, où tout est à construire, y
compris les fichiers de patientèle. De plus en plus rare dans les faits, surtout pour les spécialités
nécessitant d’importants investissements techniques, donc un exercice regroupé. Choix du lieu
d’exercice primordial. La reprise d’un cabinet. Formule « tout en un » qui conjugue la reprise de la
patientèle, du matériel et éventuellement des locaux. Nécessité une étude de marché préalable.
En société médicale :
*Société civile de moyens : dans ce cas le praticien décide d’exploiter son cabinet au sein d’une
structure dont les installations et le personnel sont à la charge de tous les associés
*Société de fait : Plusieurs praticiens choisissent cette forme d’exploitation, il s’agit de partager
des locaux en commun, et décider d’un partage des frais ou d’une masse commune d’honoraires.
*Société civile professionnelle : dans ce type d’entité, les associés font masse commune des frais
et des honoraires, c’est la société qui encaisse les recettes et règle les dépenses et les associés
partagent le bénéfice.
Au sein d’une société commerciale
*Société d’exercice libéral : dans ce cas la société est une entité à caractère commercial, qui
dispose de sa propre fiscalité suivant le régime des bénéfices industriels et commerciaux. Le
mode de rémunération est, lui aussi tributaire du type de pratique médicale et de la structuration
choisie. Le payement peut être à l’acte, forfaitaire, contractuelle.
Il nous paraît important de souligner ici, une particularité de médecine esthétique
-8-
Modes d’exploitation
Selon le praticien, l’exploitation peut être individuelle, en mise en commun de moyens ou en
association avec des confrères.
*Exploitation individuelle : dans ce cas le praticien est seul maître à bord, et fait son affaire
personnelle
*Société civile de moyens : Particulièrement adapté aux activités de consultations.dans ce cas le
praticien décide d’exploiter son cabinet au sein d’une structure dont les installations et le personnel
sont à la charge de tous les associés
La mise en commun de moyens. Regroupement de (différents) professionnels avec mise en
commun des moyens d’exercice : locaux, matériel, prestataires… Honoraires et patientèle propres à
chaque praticien. Peut prendre la forme d’une société en participation ou d’une SCM (société civile
de moyens).
Fiscalité des BNC (Bénéfices Non Commerciaux). Pas de séparation entre patrimoine privé et
professionnel.
Particulièrement adapté aux activités de consultations.dans ce cas le praticien décide d’exploiter
son cabinet au sein d’une structure dont les installations et le personnel sont à la charge de tous les
associés
Avantage de la SCM
L'exercice sous forme de SCM présente de nombreux avantages, qui expliquent l'engouement
suscité par ce type de société
*La SCM permet à des professionnels de santé, médicaux et paramédicaux, de même spécialité ou
non, de se regrouper afin de faciliter à chacun des associés l'exercice de son activité par la mise en
commun de locaux, de matériels, du personnel... Elle peut acheter du matériel, ouvrir un compte
bancaire, conclure un bail et engager du personnel.
La SCM permet donc une meilleure gestion économique, puisque les frais sont répartis entre les
associés.
• Dans des domaines qui demandent des investissements lourds, la SCM présente l'avantage
de mettre à la disposition de ses membres un matériel récent et plus performant.
• *La SCM permet enfin un meilleur aménagement du temps de travail, offrant ainsi plus de
liberté pour l'organisation des gardes, de la permanence des soins et des vacances.
Inconvénients de la SCM
•
•
•
Le premier inconvénient, mais qui est valable dans tous types d'association, est le risque de
mésentente entre les membres de la société, qui peut mettre à mal des années de travail en
commun. Il faut mettre ici l'accent sur l'importance de contrats soigneusement rédigés qui
peuvent permettre d'aplanir les difficultés.
L'inconvénient essentiel réside dans le fait que la SCM, lors de sa création ainsi que tout au
long de son existence juridique, reste soumise à un certain formalisme que les
professionnels de santé ont parfois du mal à respecter. La tenue régulière d'assemblées peut
paraître trop contraignante pour ses membres.
La Loi impose en outre la tenue d'une comptabilité détaillée des opérations de la société.
-9-
*Société de fait : Plusieurs praticiens choisissent cette forme d’exploitation, il s’agit de partager
des locaux en commun, et décider d’un partage des frais ou d’une masse commune d’honoraires.
*Société civile professionnelle : dans ce type d’entité, les associés font masse commune des frais
et des honoraires, c’est la société qui encaisse les recettes et règle les dépenses et les associés
partagent le bénéfice.
*Société d’exercice libéral : dans ce cas la société est une entité à caractère commercial, qui
dispose de sa propre fiscalité suivant le régime des bénéfices industriels et commerciaux.
- 10 -
L’OFFRE DU MARCHÉ
L’offre du marché dans les produits et matériels à usage esthétique est stimulée par une
demande de soins esthétiques en forte croissance de la part de la population, du fait des progrès des
techniques entre autres, mais aussi par une prise de conscience de vieillir mieux et autrement.
Malgré cette offre abondante, nous devons toujours garder en mémoire, avant de faire un
achat quelconque, que nous aurons à traiter des patients en bonne santé et qu’il nous faudra toujours
évaluer la balance « bénéfice/risque ».
Elle devra toujours être favorable au patient et à nous-mêmes.
A :INVESTISSEMENT DANS LE MATÉRIEL
Dans ce tableau prévisionnel, nous avons pensé à un ensemble de matériels nécessaires à
une ouverture de cabinet et tout en choisissant du matériel peu coûteux par rapport à un laser. Il
s’avère qu’il s’agit là d’un réel investissement et que chacun d’entre nous doit sérieusement y
réfléchir. (Voir Tableau en annexe 3)
B :INVESTISSEMENT DANS LES PRODUITS
Le choix des produits est tout aussi délicat,
pour exemple les produits de comblement à base d’acide hyaluronique qui restent le «
produit phare » en médecine esthétique ! « RECOMMANDANTIONS DE L’AFSSAPS SUR LES PRODUITS
DE COMBLEMENT »,
(voir Tableau en Annexe 1)
Ensuite les produits de peeling que ce soit doux moyen ou profond
Enfin les produits de sclérose et varices superficielles
Ce sont des produits qui restent relativement peu coûteux pour un début en termes
d’investissement dans un cabinet de médecine esthétique. (voir Tableau en Annexe 4)
- 11 -
CONCURRENCE
A : COMPÉTENCES
« Une compétence donnée est un "savoir-agir" validé dans une
situation professionnelle complexe et en vue d'une finalité ; elles sont le
résultat de la combinaison de différents types de ressources »(G. Le Boterf)
La notion même de "compétence" est le résultat observable d'un ensemble d'éléments,
eux-mêmes variables et composites.
"La" compétence d'un individu, au sens général du terme, est son aptitude à combiner et
mobiliser ces ressources. Elle ne se transmet pas en soi, mais chaque individu la construit pour luimême, dès lors qu'il rencontre des conditions favorables (formation, statut professionnel, richesses
du milieu, ...).
1 Les ressources internes (ou incorporées)
•
Les connaissances :
* Générales : sciences fondamentales, sémiologie clinique, pharmacologie clinique,
sciences humaines, concept de la médecine esthétique.
* Procédures : lois et réglementations générales et spécifiques à la profession,
recommandations et référentiels de bonne pratique clinique, démarches diagnostiques,
thérapeutiques, préventives en pratique de médecine esthétique
•
Le savoir-faire :
Agissant : maîtrise des procédures de soins et d’organisation, réalisation de gestes
techniques.
Relationnel : savoir se comporter face au patient, et son entourage et avec ses collaborateurs.
Cognitif : analyse des situations, et résolution de problèmes, auxquels on peut ajouter les
acquis de l'expérience.
•
Les aptitudes personnelles :
Ce sont des qualités propres à chaque individu qui font qu’il sera en mesure de réaliser une
activité avec plus ou moins d’aisance et de réussite. Elles vont permettre au professionnel
débutant de passer plus ou moins rapidement au stade de professionnel confirmé, puis
d’expert.
- 12 -
2-Les ressources extérieures (ou externes)
C’est tout ce qui peut être utile au médecin pour l’exercice de son métier en
dehors de ses propres ressources personnelles que sont ses savoirs et savoir-faire.
Les compétences décrites forment un ensemble complémentaire, qui couvre le descriptif
des activités. (voir Annexe 2)
Cet ensemble constitue le champ de professionnalisme attendu du médecin esthétique,
aujourd'hui ou dans un futur proche, compte tenu des évolutions annoncées ou souhaitables.
Professionnalisme attendu du médecin esthétique
CONNAISSANCES
SAVOIRS-FAIRE
COMPETENCE
• Les SOURCES documentaires et
banques de données
• Les PERSONNES-ressources
• Les INSTITUTIONS soignantes, en
tant que sources d’expertise
• Divers OUTILS (informatique,
moyens de communication,...)
APTITUDES
PERSONNELLES
- 13 -
B FORMATION CONTINUE
1 :Les ressources internes (ou incorporées)
•
Les savoirs généraux
Connaître l’organisation générale du dispositif de formation continue, ainsi que les
moyens permettant d’évaluer ses connaissances et sa compétence professionnelle.
•
Les savoirs procéduraux
Connaître les obligations légales et déontologiques en matière de formation continue.
•
•
Les savoir-faire :
Les savoir-faire opérationnels :
*S’informer régulièrement de l’évolution des connaissances, des techniques et des
thérapeutiques médicales. Utiliser les sources documentaires informatisées et télématiques.
*Vérifier périodiquement la capacité à réaliser des gestes techniques peu courants et
indispensables à la pratique des soins spécifique en médecine esthétique.
•
Les savoir-faire relationnels :
Avoir une attitude participative dans une séance de formation collective, séance de
workshop, séminaire, …ainsi que les échanges de connaissances et d’expérience entres
praticiens.
•
Les savoir-faire cognitifs :
*Choisir et faire une lecture critique des sources d’information et de formation donnée
par les commerciaux, laboratoires ou autres.
*Capitaliser les acquis de l’expérience professionnelle, ainsi que son application dans
la pratique professionnelle
2 :Les ressources extérieures (ou externes)
•
•
•
•
•
•
Les sources, documentaires, sélectionnées.
Que leur support soit sur papier, informatique ou télématique.
Les associations de formation continue locales, régionales, nationales ou
internationales
Les organismes gestionnaires de la formation continue.
Maîtriser la communication médecin-patient ( PNL, publicité/réputation, …),
La participation active au développement de la Médecine Esthétique (acquérir
et/ou entretenir ses compétences par les lectures, l’assistance aux congrès, la
participation aux workshops, l’inscription aux sociétés savantes de médecine
esthétique, etc.)
- 14 -
CONCLUSION
La médecine, en général, contribue à guérir les gens, réduire leur souffrance physique
et, ainsi augmenter leur espérance de vie. Parallèlement, laa médecine esthétique contribue à leur
sensation de bien être et en quelque sorte à leur bonheur.
Cette contribution commence lors du premier contact avec patient. L’environnement
habituel, scène de ce premier contact personnalisé avec la médecine esthétique, est en
l’occurrence « le cabinet esthétique ». Avant même de discuter « médecine esthétique »
(embellissement, modification d’apparence, effacement corporel du « poids des années » ou
conservation d’un capital beauté et santé) le patient/client du médecin esthétique s’imprègne
d’une sensation, d’un feeling que constitue le cabinet de médecine esthétique !
Il est donc important de tout mettre en œuvre pour une bonne présentation réfléchie de
cet espace, scène de vie du futur bien-être ou mieux-être/mieux-paraître.
Au-delà de la compétence, de la dextérité, du savoir-faire et du savoir-être du médecin
esthétique ; l’ambiance et le bien-être du patient vont conditionner (promouvoir ou hypothéquer)
la suite …
Ce cadre idéal d’activités, ne peut être assuré que par une bonne installation, des
compétences (diversifiées) authentiques et une saine gestion par le médecin esthétique avisé.
Cette entreprise débute à la conception du cabinet et qui se parachève (habituellement
espérons-le) par le sourire de satisfaction du patient.
- 15 -
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
Guide pratique de la création et gestion du cabinet médical,
Elsevier Masson, 2010,
Jean-Pierre Blanchère,
76 pages , ISBN-13: 9782294709241
Gestion du cabinet médical,
Jean Robin,
Abrégés (Paris. 1971), 5° édition, Masson, 1997,
153 pages, ISBN-13: 9782225831355
Le vademecum de chirurgie esthétique, Mitz & Sulimovic,
Editions Masson,
224 pages, ISBN-13: 978-2901227991
Dermatologie esthétique: Du concept à l'exercice professionnel,
Grognard, Thierry Michaud,
Editions Arnette, 2007, 195 pages, ISBN-13: 9782718411729
Véronique Gassia, Catherine
Web , recherche internet
1- IAPAM's 2007 Aesthetic Medicine Consumer Study
http://translate.googleusercontent.com/translate_c?anno=2&hl=fr&rurl=translate.google.be&sl=en&tl=fr&u=http://www.iapam.com/study/inde
x.html&usg=ALkJrhj3D4mrGy22p8NsEkknQKdwiT5RKQ
2- Activités des médecins généralistes et territoires ; une étude en Auvergne (adsp n° 40 septembre 2002 pp 5760) http://www.hcsp.fr/docspdf/adsp/adsp-40/ad405760.pdf
3- Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité des
dispositifs médicaux prévus à l'article L. 5212-1 du code de la santé publique
4- AFSSAPS http://AFSSAPS.sante.fr.htm
- 16 -
ANNEXES
Annexe 1 :
LISTE DES PRODUITS INJECTABLES DE COMBLEMENT DES RIDES
DECLARES EN FRANCE (octobre 2010). 4 5 6
Les produits suivants sont indiqués dans le comblement des rides du visage.
*R: résorbable (3-6 mois), LR: lentement résorbable (6-24 mois), NR: non résorbable (définitif)
Dénomination commerciale
Fabricant
Composition
AcHyal®
TEDEC-MEIJI FARMA SA
acide hyaluronique
*R – LR Date de déclaration
- NR
à l'Afssaps
R
13/06/2005
Acide
hyaluronique
HYALURONICA-1-®
Acide
hyaluronique
HYALURONICA-2-®
DERMYAL 18®
DERMYAL 24R®
DERMYAL 32HR®
ESTHELIS SOFT
Vital Esthétique
acide hyaluronique
R
19/10/2009
Vital Esthétique
acide hyaluronique
R
19/10/2009
Hyal Intertrade
Hyal Intertrade
Hyal Intertrade
ANTEIS SA
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
09/06/2009
09/06/2009
09/06/2009
12/05/2010
ESTHELIS BASIC
ANTEIS SA
acide hyaluronique
12/05/2010
FORTELIS EXTRA®
ANTEIS SA
GLYTONE
Professional Pierre Fabre Dermo-Cosmetique
2® Rides superficielles
GLYTONE
Professional Pierre Fabre Dermo-Cosmetique
3® Rides moyennes | profondes
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
28/02/2009
15/05/2008
acide hyaluronique
R
15/05/2008
HYALUDERM 2%®
HYALUDERM 2,5%®
IDUNE® 2,0%
IDUNE® 1,6%
IDUNE® 0,8%
ISOGEL®class I, II, III
LCA Pharmaceutical
LCA Pharmaceutical
GENEVRIER
GENEVRIER
GENEVRIER
Laboratoires FILORGA
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
R
R
R
03/08/2009
03/08/2009
28/06/2010
29/06/2010
16/04/2010
10/10/2006
JOLIDERMIS 24®
JOLESS DEFINE
JOLESS BALANCE
JOLESS SOFT
JOLIDERMIS 24+®
JOLIDERMIS 18®
LISSANT-YAL 1.6 %®
ANTEIS SA
HYALTECH Limited
HYALTECH Limited
HYALTECH Limited
ANTEIS SA
ANTEIS SA
Laboratoires PHARMY 2
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
R
R
R
R
28/02/2009
15/09/2010
14/05/2010
15/09/2010
12/05/2010
12/05/2010
14/09/2009
LISSANT-YAL 2.2 %®
Laboratoires PHARMY 2
acide hyaluronique
R
14/09/2009
M-HA18®
Perfectha Derm® - PD
Perfectha Derm® Deep - PDD
FILORGA
OBVIELINE
OBVIELINE
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
02/04/2010
05/10/2007
05/10/2007
Perfectha Derm® Fine Lines - OBVIELINE
PDFL
PREVELLE®
GENZYME Biosurgery
acide hyaluronique
R
05/10/2007
acide hyaluronique
R
13/02/2008
PRINCESS® Filler
PRINCESS® RICH
PURAGEN®
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
02/12/2008
02/06/2009
13/02/2008
RENOFILL Deeply Correction® Laboratoires RENOPHASE
acide hyaluronique
R
28/05/2009
RENOFILL Perfectly Volume®
Laboratoires RENOPHASE
acide hyaluronique
R
28/05/2009
RENOFILL Softy Correction®
Laboratoires RENOPHASE
acide hyaluronique
R
28/05/2009
REVANESSE®
Prollenium Medical Technologies acide hyaluronique
Inc
Prollenium Medical Technologies acide hyaluronique
Inc
Prollenium Medical Technologies acide hyaluronique
Inc
R
09/09/2009
R
09/09/2009
R
09/09/2009
REVANESSE® Lips®
REVANESSE® Pure
CROMA GmbH
CROMA GmbH
Mentor Biopolymers Ltd
- 17 -
REVANESSE® Ultra
Prollenium Medical Technologies acide hyaluronique
Inc
R-FINE®
HYALTECH Limited
acide hyaluronique
Solution viscoélastique intra- CROMA GmbH
acide hyaluronique
dermique
PRINCESS
VOLUME®
STYLAGE HydroMax®
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
09/09/2009
R
R
29/09/2006
16/10/2009
R
29/05/2009
STYLAGE S 0,4ml®
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
03/10/2008
STYLAGE XL®
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
11/04/2008
STYLAGE® L
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
11/04/2008
STYLAGE® Hydro
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
11/04/2008
STYLAGE® M
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
11/04/2008
Stylage® M Lidocaïne
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
25/01/2010
STYLAGE® S
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
11/04/2008
Stylage® Special Lips
Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
16/10/2008
Stylage® Spécial Lips Lidocaïne Laboratoires VIVACY
acide hyaluronique
R
25/01/2010
Succeev one
Succeev two
Succeev three
SURGIDERM 18®
SURGILIFT Plus®
TEOSYAL 27G Deep Lines
Single®
TEOSYAL 27G Deep Lines®
Hyal Intertrade
Hyal Intertrade
Hyal Intertrade
Allergan
Allergan
TEOXANE SA
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
R
R
R
08/04/2010
08/04/2010
08/04/2010
03/07/2008
03/07/2008
29/03/2007
TEOXANE SA
acide hyaluronique
R
18/05/2006
TEOSYAL 30G Global Action
(2×1ml)®
TEOSYAL 30G Global Action
Single (1ml)®
TEOSYAL 30G Touch Up®
TEOSYAL First Lines®
TEOSYAL Kiss Single®
TEOSYAL Kiss®
TEOSYAL Ultra Deep Single®
TEOXANE SA
acide hyaluronique
R
18/05/2006
TEOXANE SA
acide hyaluronique
R
29/03/2007
TEOXANE SA
TEOXANE SA
TEOXANE SA
TEOXANE SA
TEOXANE SA
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
R
R
18/05/2006
18/05/2006
29/03/2007
18/05/2006
29/03/2007
TEOSYAL Ultra Deep®
VARIODERM MESOLIFT
VISAGEL®
TEOXANE SA
ADODERM GMBH
SURGICAL Concepts GmbH
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
R
R
R
18/05/2006
19/05/2010
23/03/2006
X-HA3®
Laboratoires FILORGA
acide hyaluronique
R
23/03/2009
X-HA volume®
Laboratoires FILORGA
acide hyaluronique
R
23/03/2009
CONJONCTYL®
SEDIFA Laboratoires
HYDRAFILL Soft Line®
JUVEDERM ULTRA 2®
JUVEDERM ULTRA 3®
JUVEDERM ULTRA 4®
JUVEDERM ULTRA LIP®
JUVEDERM®
ULTRA
SMILE®
JUVEDERM® VOLUMA
NEW-FILL®
Allergan
Allergan
Allergan
Allergan
Allergan
Allergan
Monomethyltrisilanol
sodium
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
acide hyaluronique
de LR
24/05/2004
LR
LR
LR
LR
LR
LR
03/07/2008
26/12/2007
26/12/2007
26/12/2007
26/12/2007
07/04/2008
Allergan
acide hyaluronique
DERMIK LABORATORIES (a acide polylactique
business of SANOFI-AVENTIS US
LLC)
LR
LR
07/04/2008
28/02/2005
RADIESSE®
Restylane Lidocaïne®
Restylane Perlane Lidocaïne®
MERZ Aesthetics Inc
Q-MED AB
Q-MED AB
hydroxyapatite de Calcium
acide hyaluronique
acide hyaluronique
LR
LR
LR
07/10/2010
27/09/2009
27/09/2009
Restylane Perlane®
Q-MED AB
acide hyaluronique
LR
27/09/2005
Restylane SubQ®
Restylane Touch®
Q-MED AB
Q-MED AB
acide hyaluronique
acide hyaluronique
LR
LR
27/09/2005
27/09/2005
- 18 -
orthohydroxy
benzoate
Restylane Vital "Pen Injector" Q-MED AB
(Stylo d'injection)®
acide hyaluronique
LR
03/12/2009
Restylane Vital Light®
Restylane Vital Light-Injector®
Q-MED AB
Q-MED AB
acide hyaluronique
acide hyaluronique
LR
LR
25/05/2009
25/05/2009
Restylane Vital White®
Restylane Vital White-Injector®
Q-MED AB
Q-MED AB
acide hyaluronique
acide hyaluronique
LR
LR
27/08/2008
18/12/2008
Restylane Vital®
Restylane®
SCULPTRA®
Q-MED AB
acide hyaluronique
Q-MED AB
acide hyaluronique
DERMIK LABORATORIES (a acide polylactique
business of SANOFI-AVENTIS US
LLC)
LR
LR
LR
27/09/2005
27/09/2005
06/12/2004
SURGIDERM 24XP®
SURGIDERM 30®
Allergan
Allergan
LR
LR
03/07/2008
03/07/2008
SURGIDERM 30XP®
SURGILIPS®
VARIODERM
VARIODERM plus
VARIODERM lips &medium
VARIODERM Fine Line
X-HA volume®
REDEXIS®
Allergan
acide hyaluronique
Allergan
acide hyaluronique
ADODERM Gmbh
acide hyaluronique
ADODERM Gmbh
acide hyaluronique
ADODERM Gmbh
acide hyaluronique
ADODERM Gmbh
acide hyaluronique
FILORGA
acide hyaluronique
Prollenium Medical Technologies Microbille de dextran+ Acide hyaluronique
Inc
Ferrosan A/S
polyacrylamide
LR
LR
LR
LR
LR
LR
LR
NR
03/07/2008
03/07/2008
19/05/2010
19/05/2010
19/05/2010
19/05/2010
02/04/2010
09/09/2009
NR
13/06/2005
Année
d'arrêt
commercialisation
AQUAMID®
acide hyaluronique
acide hyaluronique
Les produits suivants ne sont plus sur le marché français
Dénomination commerciale
Fabricant
Composition
NOVABEL®
alginate
*RLRNR
LR
OUTLINE
Fine/OUTLINE PROCYTECH
Original/OUTLINE Ultra
EVOLUTION
PROCYTECH
polyacrylamide modifié
LR
2008
Polymères acryliques (polyacrylamide)
NR
2008
NOVASOFT
acide
hyaluronique
+
Particules
Polymères NR
(poly(méthacrylate
d’hydroxyéthyle-co-méthacrylate
d’éthyle) (PHEMA-co-EMA)
2008
MERZ Pharmaceuticals GmbH
ADODERM Gmbh
- 19 -
2010
de
Annexe 2 :
Schéma récapitulant les différents termes de compétences
- 20 -
Annexe 3 :
PLAN DE FINANCEMENT
Besoins durables
EURL (IS)
Statuts
1000 cartes de visite
Com agence15% HT du montant des loyers annuel
Caution 3 mois de loyer
Paiement au loyer trimestriel 60 M2
Matériel de bureau topdeq
390,00
0,00
200,00
1.440,00
2.400,00
2.400,00
6.740,00
loyer mensuel
800,00
fauteuil médecin Aeron
2 chaises visiteur Aeron
1.500,00
1.600,00
lampe toloméo artémide socle
220,00
meuble bas
1.200,00
620,00
1.600,00
4.200,00
1.750,00
2.500,00
caisson à roulettes
bureau andiamo
Matériel salle d'attente
Téléphone Fax
MacBook Pro 15 pouces
OFFICE Mac PME
Logiciel médistory
4.200,00
250,00
1.750,00
300,00
0,00
Logiciel express vitale, vigipaiement, vigicompta
0,00
Fourniture de bureau 3 mois
Consommables 3 mois
Pdts d'injection et soins sur 3 mois
400,00
1.000,00
1.000,00
canapé+ fauteuil vis-à-vis
Macbook pro 15 pouces
Macbook pro 17 pouces
compresses, coton et bandes,
abaisse langue, filet tubulaire,
bouler de coton, tampon zeilin,
bandes cohéban, spatule d'ayre
en bois gynéco….seringues,
aiguilles,
kit
d'instruments
jetables, produits de désinfection
mains surfaces, instruments….
- 21 -
Ressources durables
Capital (exemple)
Compte courrant associé
1.000,00
19.832,00
CPEM (Taux Zéro)
0,00
PLAN DE FINANCEMENT (suite)
Besoins durables
Tensiomètre électronique
Thermomètre auriculaire pro 4000
Stéthoscope Litmann
Electrocardiogramme 3 pistes
Achat Pistolet de mésothérapie
Lampe de Wood/lumière noire
Appareil de lumière pulsée (exemple)
CM6 endomorlab (exemple)
Ressources durables
40,00
230,00
75,00
1.200,00
4.280,00
230,00
2.685,00
2.625,00
0,00
Equipement salle de soins
10.000,00
Assurance civile obligatoire
Assurance multipro
Eau Gaz électricité 3 mois
Plaque
Portable illimitée 3 mois
Frais de véhicule 2400 km 0,58
Cotisation à l'ordre des médecins
Cotisation à SNME (Syndicat)
Cotisation à MG France jeune installé
Forfait CARMF et URSAFF 3 mois
Frais divers
Frais d'expert comptable 3 mois
Besoin en fonds de roulement 3 mois
TOTAUX
800,00
600,00
600,00
250,00
315,00
1.392,00
280,00
300,00
120,00
300,00
500,00
540,00
10.500,00
60.332,00
leasing/5ans EN TTC
leasing/4ans EN TTC
leasing/5ans EN TTC
895,00
875,00
752,00
divan electrique,lampe,
tabouret,
défibrillateur,
mallette
d'urgence,
ambu, guédels,
- 22 -
PRÊT BANCAIRE (OSEO)
30.000,00
Apports personnels (exemple)
TOTAUX
10.500,00
60.332,00
Annexe 4 :
Actuellement environ une centaine de produits sont commercialisés en France par 25
fabricants sans parler des autres produits de comblement qui sont l’acide L- polylactique et
l’hydroxyapatite de calcium
En effet, le marché de ces produits est en constant développement, ils ont représenté un
volume de vente en France entre 2003 et 2008 de plus de 3 millions de seringues soit 600.000
seringues par an.
Ces produits de comblement des rides se présentent sous forme de seringues pré-remplies
de gel prêtes à l’emploi. Ils sont stériles et comme pour toute solution injectable, ils doivent
satisfaire aux exigences de la pharmacopée européenne c'est-à-dire être limpide (absence de
particule en suspension) et apyrogène.
La grande majorité de ces produits sont destinés à être dégradés puis éliminés par
l’organisme. Mais certains d’entre eux sont en partie ou non éliminés et ainsi persistent en totalité
ou en partie définitivement dans le tissu.
Il n’existe pas à ce jour de nomenclature européenne permettant aux professionnels qui
utilisent ces produits d’identifier leurs durées d’effets et les risques associés à leur utilisation. Mais
il est proposé par l’Afssaps au vu des données de la littérature une classification de ces dispositifs
dans le but d’améliorer l’information des professionnels et du public.
Les produits injectables de comblement des rides ont, selon la nature du matériau qui les
compose, une durée d’effet et un processus d’élimination qui les caractérisent. Ces produits peuvent
ainsi être classés en trois catégories principalement selon leur durée de 3 AFSSAPS présence dans
l’organisme : les produits résorbables, lentement résorbables, non résorbables. On entend par
produits « résorbables » et « lentement résorbables » des produits éliminés dans le temps
naturellement par l’organisme par opposition aux « non résorbables » qui persistent définitivement
dans la peau.
- 23 -
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