Amen invest
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Rétrospective
2010
Perspectives
2011
Conjoncture
internationale
Conjoncture économique
nationale
Le secteur Bancaire
en Tunisie
La bourse en 2010
Les perspectives 2011
Fiches danalyse :
BH - STB
Revue N° 3
Amen Invest
Revue N°3
Retrospective 2010
Perspective 2011
2 3
Rétrospective 2010 & perspectives 2011
CONJONCTURE INTERNATIONALE
Retour à la croissance porté par les pays émergents
Retour sur l’année 2010
La reprise de l’activité mondiale s’est poursuivie en 2010 mais à un
rythme irrégulier, en rapport avec la diminution de l’effet favorable
des mesures de relance budgétaire. La croissance demeure plus
modérée dans les pays développés que dans les pays émergents.
En effet, la reprise a été soutenue par le dynamisme des
économies non membres de l’Organisation de Coopération et de
Développement Economiques l’OCDE, et en particulier l’Asie grâce
aux mesures macroéconomiques entreprises au moment de la
crise financière.
Le redressement dans plusieurs pays de l’OCDE a été plus lent et
devrait être ralenti par l’ampleur de la correction de leurs finances
publiques et par le niveau élevé du chômage. Le taux de chômage
s’est élevé à 8,5% en 2010 contre 8,1% en 2009. Les économistes
tablent sur un taux de 8,2% en 2011.
Certains pays de la zone euro connaissent une crise de la dette
souveraine, conséquence directe de la crise financière mondiale.
Ces pays avaient accumulé des déséquilibres extérieurs importants
et persistants durant la phase d’avant la crise, ce qui a engendré
l’aggravation du déficit de leurs balances courantes, c’est le cas
de la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande. Au moment de
l’éclatement de la crise, ces mêmes économies se sont trouvées dans
l’incapacité de gérer les pressions suscitées par celle-ci en raison de
leurs politiques budgétaires inadaptées, ce qui a entraîné une forte
détérioration de leurs finances publiques. Actuellement, ces pays
suivent des programmes d’assainissement budgétaire soutenus et
financés conjointement par l’Union européenne et le FMI.
Politique monétaire
Selon des enquêtes récentes faites par la Fed et certaines Banques
européennes à l’instar de la Banque de France, les conditions de
prêts bancaires seraient entrain de s’améliorer. Plusieurs banques
ont assoupli leurs critères d’octroi de crédit aux entreprises et à la
consommation même si cet assouplissement demeure toujours
relativement léger. Dans le contexte d’une demande de crédit
toujours atone, l’enquête de la Fed impute ce desserrement à
l’amélioration des perspectives de croissance (face à la hausse de la
demande en rapport avec la reprise de l’activité et de l’investissement)
et à la forte concurrence des institutions financières.
Les tensions inflationnistes sont restées globalement contenues
dans les économies avancées, tandis quelles persistent dans
certains pays émergents.
Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, en janvier, que la
stabilité financière mondiale restait «en danger» même si, d’après
lui, la croissance devrait se poursuivre en 2011, à un rythme inégal
selon les pays.
Après 5% de croissance en 2010, l’institution mondiale mise
désormais sur un taux de croissance de 4,4% cette année, contre
une précédente évaluation de 4,2%, formulée en octobre 2010.
Croissance économique (%) 2009 2010e 2011p 2012p
Monde -0.6 5.0 4.4 4.5
Pays avancés -3.4 3.0 2.5 2.5
Etats-Unis -2.6 2.8 3.0 2.7
Zone euro -4.1 1.8 1.5 1.7
Japon -6.3 4.3 1.6 1.8
Royaume-Uni -4.9 1.7 2.0 2.3
Pays émergents et en développement 2.6 7.1 6.5 6.5
Afrique 2.8 5.0 5.5 5.8
Chine 9.2 10.3 9.6 9.5
Inde 5.7 9.7 8.4 8.0
Russie -7.9 3.7 4.5 4.4
Brésil -0.6 7.5 4.5 4.1
Mexique -6.1 5.2 4.2 4.8
Tunisie 3.1 3.8 1.0 -
Source: Fonds Monétaire International, BCT
Le FMI revoit en particulier ses estimations concernant la hausse du
PIB aux Etats-Unis. Il table désormais sur un taux de croissance de
3% en 2011 contre 2,3% prévu auparavant. Ses nouvelles attentes
de croissance aux Etats-Unis, sont expliquées par la décision
de prolonger, pendant deux années, les réductions d’impôts
décidées en 2001 et 2003, ce qui devrait «ajouter un demi point de
croissance» en 2011.
1. Conjoncture internationale :
Retour à la croissance porté par
les pays émergents
3
2. Conjoncture économique nationale :
Reprise des échanges commerciaux suite à
la relance de l’économie mondiale
8
3. Le secteur Bancaire :
Pilier de l’économie tunisienne
11
4. La bourse en 2010 :
Entre euphorie et correction
22
5. Perspectives 2011 :
De gros enjeux économiques
32
6. Fiche d’analyse BH
37
7. Fiche d’analyse STB
49
SOMMAIRE
4 5
Rétrospective 2010 & perspectives 2011
Lors de sa réunion du 09 décembre 2010, la Banque d’Angleterre a
maintenu son taux directeur inchangé à 0,5% depuis son dernier
abaissement en mars 2009.
Au Japon, la croissance économique sest élevée à 0,9% au troisième
trimestre contre 0,4% au trimestre précédent, l’activité a été soutenue
principalement par la demande intérieure qui a contribué à raison de
1 point de pourcentage à la croissance du PIB.
Cependant, les économistes estiment que cette croissance est
imputée à des facteurs temporaires tels que les subventions
publiques et le relèvement des taxes sur le tabac.
L’inflation est devenue positive pour la première fois depuis près
de deux ans en s’établissant au taux de 0,2% au mois d’octobre
2010 contre -0,6% en septembre sous l’effet de la flambée des
prix des produits alimentaires et de l’énergie et des mesures
gouvernementales.
La Banque du Japon a décidé de laisser son principal taux directeur
inchangé dans une fourchette comprise entre 0,0% et 0,1% lors de
sa réunion du 05 novembre 2010.
En Chine, le PIB a progressé plus rapidement que prévu. Selon les
chiffres publiés par le Bureau national chinois de la statistique, la
croissance annuelle du PIB de a atteint 10,3% en 2010, à 39.798
milliards de yuans (4.489 milliards d’euros), soit la meilleure
performance annuelle depuis 2007.
La Chine conforte ainsi son nouveau statut de deuxième économie
mondiale après avoir dépassé le Japon au 2ème trimèstre 2010.
Quant à l’inflation, qui constitue l’une des principales
préoccupations du gouvernement, elle a légèrement ralenti en
décembre à 4.6%, après un pic de 5.1% en novembre (la plus forte
hausse des prix en plus de deux ans) en raison de la hausse des prix
des produits alimentaires et de l’immobilier.
Les économistes craignent une nouvelle flambée début 2011, liée
à une météo très froide et au nouvel An Lunaire, qui pourraient
faire grimper encore les prix de l’alimentation et de l’énergie.
La Banque Populaire de Chine a relevé ses taux débiteurs et
créditeurs de référence à un an de 25 points de base à 2,5% et
5,56% respectivement depuis le 20 octobre 2010 en vue de lutter
contre ces tensions inflationnistes.
L’indice des prix à la consommation sest élevé de 4,4% en octobre
2010 et les pressions inflationnistes ont continué de s’intensifier.
Marché de change
Sur les marchés de changes internationaux, la période allant de
début août à début novembre 2010 a été caractérisée par une
appréciation généralisée du taux de change effectif nominal de la
monnaie européenne et par une volatilité implicite de ses taux de
change bilatéraux vis-à-vis des principales devises.
Le 03 novembre 2010, le taux de change effectif nominal de l’euro
a augmenté de 3,2% de plus que son niveau de fin juillet 2010 par
rapport aux principaux partenaires commerciaux de la zone euro.
A cette même date, l’euro s’est apprécié de 7,6% vis-à-vis du dollar
américain en s’échangeant à 1,40 USD.
Cette évolution est imputée essentiellement aux anticipations de
marché concernant les politiques monétaires et budgétaires aux
Etats-Unis et aux environnements conjoncturels dans la zone euro
et aux Etats-Unis.
Par rapport au yen japonais, l’euro s’est légèrement apprécié de
0,9% au cours de la période sus indiquée. Le 03 novembre 2010,
l’euro cotait 113,7 JPY.
En se référant à sa moyenne de 2009, la monnaie européenne a
perdu 12,8% de sa valeur par rapport à la devise nippone au cours
de ladite période ; tandis qu’elle a gagné 0,5% vis-à-vis du billet vert.
Evolution Euro/ dollar Evolution Yen/ dollar
L’institution maintient en revanche ses estimations de croissance
pour la zone euro à 1,5% et à 1,6% pour la France, elles sont
légèrement relevées pour l’Allemagne à 2,2% contre 2%
attendus précédemment. Concernant, les pays émergents et en
développement, les prévisions restent également stables, avec
9,6% de croissance en Chine, 8,4% en Inde ou encore 4,5% au Brésil.
Les nouvelles prévisions devraient dépendre du degré d’implication
des pays avancés dans l’exécution de mesures visant à rétablir
la confiance et la stabilité, notamment le rééquilibrage de leurs
finances publiques.
Les instances financières mondiales estiment que la reprise
économique mondiale reste fragile et que les éléments nécessaires,
en vue d’assurer le retour à une croissance au rythme d’avant la
crise, ne sont pas encore réunis particulièrement, aux Etats-Unis
en raison de la persistance du chômage à des taux élevés et de la
faiblesse de la demande intérieure.
En effet, aux Etats-Unis, la croissance économique s’est améliorée
au troisième trimestre 2010, soit 0,6% contre 0,4% au trimestre
précédent. En rythme annualisé, la croissance s’est élevée à 3,2%
contre 3% au même trimestre de l’année dernière.
L’activité a été soutenue par les dépenses publiques et
l’investissement des entreprises. Cependant, les exportations
nettes ont contribué négativement à l’évolution de la croissance.
S’agissant de l’évolution des prix, l’indice des prix à la consommation
s’est élevé à 1,2% en rythme annuel en octobre 2010 après 1,1%
en septembre. Le taux d’inflation annuel devrait s’établir à 1,5% en
2010 contre -0,3% en 2009.
La Réserve Fédérale a décidé, lors de sa réunion du 03 novembre
2010, de laisser inchangé son taux des fonds fédéraux dans la
fourchette entre 0 et 0,25%.
En matière de finances publiques, le solde budgétaire américain
devrait être ramené de 11,3% en 2009 à 10,5% à 2010 et à 8,7% en
2011. Le Gouvernement fédéral espère réduire le déficit à 3% à
l’horizon de 2015.
Dans la zone euro, l’activité économique a progressé de 0,4% au
troisième trimestre 2010 contre une croissance de 1% au trimestre
précédent. Cette évolution est due principalement à la demande
intérieure.
La consommation privée demeure atone, en enregistrant une
augmentation de 0,3% en rythme trimestriel contre 0,3% et 0,2%
respectivement aux deuxième et premier trimestres 2010, en
raison des évolutions observées sur le marché de travail, le retrait
du patrimoine financier des ménages qui a négativement influencé
leurs dépenses de consommation ainsi que les incertitudes
concernant les perspectives de croissance économique.
L’investissement privé a enregistré un taux de croissance nul
au troisième trimestre 2010 après avoir réalisé une croissance
solide au cours du deuxième trimestre, en partie lié aux
conditions météorologiques défavorables qui ont incité au report
d’investissement dans la construction et la suppression des
mesures d’incitation fiscale au troisième trimestre 2010.
Les exportations nettes ont apporté une contribution positive
à la croissance, soit de 0,1 point de pourcentage par rapport à la
contribution du deuxième trimestre 2010.
Sur l’ensemble de l’année 2010, les économistes de l’Eurosystème
estiment que la croissance du PIB réel est de 1,8% et devrait se
situer entre 0,7% et 2,1% pour l’année 2011.
L’inflation de la zone euro est restée stable à 1,9% en novembre 2010
par rapport au mois doctobre 2010, un taux compatible avec l’objectif
de maintenir l’inflation inférieure mais proche de 2% à moyen terme.
Lors de sa réunion du 02 décembre 2010, le Conseil des Gouverneurs
a décidé de laisser inchangés les taux d’intérêts directeurs de la
BCE en soulignant que le niveau actuel des taux d’intérêt demeure
approprié. Le taux de soumission minimal appliqué aux opérations
principales de refinancement, le taux d’intérêt de la facilité de prêt
marginal ainsi que le taux de la facilité de dépôt demeureront
inchangés à, respectivement, 1,00 %, 1,75 % et 0,25 %.
Au Royaume-Uni, le PIB réel s’est accru de 0,8% au troisième
trimestre 2010 contre 1,2% au deuxième trimestre.
La hausse annuelle des prix a continué de s’estomper au mois
d’octobre 2010 en se situant à 3,2% après sêtre fortement
accentuée début 2010, atteignant 3,7% en avril.
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6
Rétrospective 2010 & perspectives 2011
Matières premières
LAgence internationale de l’énergie (AIE) a revu, une nouvelle fois, à
la hausse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2011.
La récente montée des prix du baril de brut, qui a franchi le seuil
symbolique des 100 dollars fin février, suscite des inquiétudes quant
à l’impact des prix élevés sur la reprise économique mondiale,
affirme l’AIE dans ses prévisions mensuelles.
Les prix récents, atteignant des niveaux record depuis plus de
deux ans, posent déjà un vrai risque économique. Ces hausses
importantes étaient alimentées par la crainte d’une pénurie en
raison des troubles en Libye et qui pourraient s’étendre à d’autres
pays producteurs de la région.
La Libye, membre de l’Organisation des pays exportateurs de
pétrole (OPEP), est l’un des quatre principaux producteurs d’Afrique,
et un important fournisseur des Européens. Elle produit 1,69 million
de barils par jour de pétrole brut, et en exporte 1,49 million par jour,
grande majorité (85 %) vers l’Europe, selon l’Agence internationale
de l’énergie (AIE). Au delà de la Libye, c’est la situation en Afrique
du Nord et dans l’ensemble du Moyen-Orient qui pousse les prix à
la hausse.
Pour 2011, les prévisions de consommation sont aussi revues à la
hausse de 320.000 barils par jour par l’agence, qui table sur une
augmentation de 1,4 million de barils par jour par rapport à 2010
(+1,6%).
Evolution du cours du baril de Brut
Places financières mondiales
Sur les principaux marchés boursiers, la publication d’informations
économiques favorables, notamment l’annonce de bénéfices au
troisième trimestre 2010 pour les sociétés cotées aux Etats-Unis a
alimenté la hausse des cours des actions dans la zone euro et aux
Etats-Unis entre fin septembre et début novembre 2010.
Cependant, les tensions qui persistent sur certains marchés de la
dette souveraine de la zone euro et les inquiétudes concernant
les nouvelles mesures de la FED ont influencé négativement les
valorisations boursières.
Parallèlement, l’incertitude des investisseurs quant aux évolutions
des marchés boursiers, mesurée par la volatilité implicite, s’est
légèrement atténuée dans l’ensemble.
Le 03 novembre 2010, l’indice Dow Jones EuroStoxx a progressé
de 3 % par rapport à son niveau de fin septembre 2010 et l’indice
Standard & Poors 500 a augmenté de 5% au cours de la même
période.
En revanche, l’indice japonais Nikkei 225 a enregistré un léger
retrait.
Place Boursière Indice Performance
Top5
Mongolie MSE 20 +138.44%
Sri Lanka Sri lanka C +96.00%
Bangladesh DSE +82.79%
Estonie OTO +72.61%
Ukraine UEI +67.90%
Principaux Indices
Occidentaux
Francfort DAX +16.06%
New York DOW JONES +11.02%
Londres FTSE 100 +9.00%
Tokyo NIKKEI 225 -3.01%
Paris CAC 40 -3.34%
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