CATAPULTE

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CATAPULTE
Directives
 Le sujet comporte 3 types de documents :



Pages 1/31 à 7/31 : socle du sujet ;
Pages 8/31 à 20/31 : Documents réponses (DREP) ;
Pages 21/31 à 31/31 : Documents ressources (DRES).
 Les documents réponses (DREP) doivent être obligatoirement joints à la copie du candidat même si
elles ne comportent aucune réponse.
 Le sujet comporte 3 situations d'évaluation SEV 01 à SEV 03 :
SEV1:
SEV2:
SEV3:
Analyse fonctionnelle interne et description fonctionnelle d’un
automatisme de commande.
Étude cinématique, dynamique et graphique.
Étude de la fabrication en série d’une pièce.
sur 12 points
sur 33,5 points
sur 34,5 points
Les SEV sont indépendantes et peuvent être traitées dans un ordre quelconque après lecture du sujet.
 Prendre deux chiffres après la virgule dans les différents calculs qui seront effectués.
 Si l'espace réservé à la réponse à une question vous est insuffisant, utiliser votre copie de rédaction en
y rapportant le numéro de la question concernée.
 Le sujet est noté sur 80 points.
 Aucun document n’est autorisé.
 Sont autorisées les calculatrices de poche y compris celles programmables.
 Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il en fait
mention dans sa copie et poursuit sa composition. Dans ce cas, il indique clairement la raison des
initiatives qu’il est amené à prendre.
1/31
CATAPULTE
I.
Introduction
Les accidents de la circulation constituent une problématique sociale, et une énorme perte économique.
C’est une guerre sur les routes qui fait des milliers de tués et blessés par an, d’où la nécessité absolue
de trouver des solutions efficaces pour arrêter ce massacre. L’homme reste la cause principale de ce
fléau, par son comportement non respectueux du code de la route et par sa nature imprévisible.
Malgré un parc automobile et un taux de motorisation très réduit, comparativement aux pays
industrialisés, le Maroc présente des indicateurs de gravité très élevés par rapport à ces mêmes pays.
En prenant le cas du Maroc, on peut dire que le véhicule tue 14 fois plus qu’en France, 23,3 fois plus
qu’en Suède et 11,7 fois plus qu’aux États-Unis. Les pays qui ont des indicateurs plus ou moins proches
du Maroc sont la Fédération de Russie (2,1 fois), la Turquie (3 fois) et les pays de l’Afrique du Nord
comme la Tunisie (1,3 fois) et l’Algérie (1,3 fois).
Les accidents et la gravité de leurs conséquences s’expliquent par une combinaison de facteurs liés à la
vigilance du conducteur, à l’état du véhicule et de la route, aux conditions de circulation, à l’efficacité
des secours…
Certains facteurs sont relevés systématiquement par les forces de l’ordre après qu’un accident a eu lieu
: alcoolémie, choc contre un obstacle fixe, conditions météorologiques etc.
D’autres facteurs, difficiles à déterminer avec précision, sont à l’origine des accidents tels que : vitesse,
fatigue, somnolence, distraction, téléphone au volant, distances de sécurité…
Depuis quelques années les constructeurs automobiles ont développé des systèmes de sécurité en guise
de prévention à savoir :

Des systèmes de sécurité active, qui interviennent avant que l'accident ne se produise, tels que le
système d'antiblocage des roues (ABS), le système d'anti-patinage des roues (TCS) ou le système
électronique de stabilité (ESP)...etc. ;

Des systèmes de sécurité passive, tels que les airbags, les ceintures de sécurité, les pare-chocs,
…etc., qui, en cas d'accident ou de collision, par leur présence ou leur fonctionnement peuvent
minimiser la gravité d'un accident sur les passagers et les utilisateurs de la route.
2/31
Pour s’assurer de la fiabilité des systèmes de sécurité dans une voiture et garantir ainsi la sécurité du
conducteur et des passagers, les constructeurs automobiles ont recours à des tests de laboratoires.
Parmi ces tests, il y a le test de collision (essai de choc = crash-test) qui consiste à projeter un véhicule
contre un obstacle fixe en vue d’analyser le comportement du véhicule, des passagers et des systèmes de
sécurité, de les évaluer et d’y apporter les modifications nécessaires pour le bien être des utilisateurs.
Figure : 1 Test de collision frontale d’un véhicule
Lors du crash-test on enregistre les données fournies par les capteurs installés dans le véhicule et sur
les mannequins représentant le conducteur et les passagers :

Sur la voiture, on observe la déformation du véhicule et on étudie le déplacement des
différents composants pour voir s'ils ne sont pas dangereux pour les passagers (par
exemple on observe les pièces qui tiennent le moteur pour que celui-ci, lors du choc, pivote
légèrement et s'enfonce vers la route plutôt que vers les passagers.

Sur les mannequins, on mesure les accélérations de la tête, du bassin, de la poitrine ainsi
que la déformation de la cage thoracique et la torsion du cou.
De nombreuses caméras filment le crash-test selon différents points de vue afin de pouvoir visionner le
test et donc expliquer certains comportements du véhicule et des mannequins.
Support de l’épreuve :
On se propose d’étudier une catapulte utilisée, par les constructeurs automobiles,
pour projeter un véhicule contre un obstacle massif fixe.
3/31
II.
Description de la catapulte
La catapulte (figure 2) est constituée principalement :
 d’un ensemble poulies-moteur : il permet l’entraînement du câble-lanceur.
 d’un ensemble poulies-tendeur : il permet de tendre le câble-lanceur.
 du chariot tracteur : guidé par un rail, il permet d’assurer la liaison entre le câble-lanceur et le
véhicule par l’intermédiaire d’une pince dont les deux mors spécifiques viennent pincer le câble.
Obstacle massif fixe
Véhicule
Came de décrochage Chariot tracteur
Câble-lanceur
Absorbeur
de choc
Pouliesmoteur
Pouliestendeur
Pince
Réducteur
Accouplement
élastique
Moteur
Armoire de
commande
Frein
Figure 2 : Schéma descriptif de la catapulte
Caractéristiques générales de la catapulte extraites du cahier des charges :
 La précision en vitesse est inférieure à ±1 km/h.
 Le système de traction est composé d’un ou plusieurs câble(s)-lanceur sans fin, fonctionnant dans les deux sens.
 La masse totale à entraîner est de M = 2345 kg (2000 kg pour le véhicule de transport, 30 kg pour le chariot
tracteur et 315 kg pour le câble-lanceur).
 l’accélération de lancement est limitée par le cahier des charges à 5 m/s2.
 La course totale de lancement est de 55 m, l’obstacle massif fixe étant 5 m plus loin.
 Les premiers 32 m sont réservés à la phase d’accélération du véhicule.
4/31
III.
Principe de fonctionnement de la catapulte
Le cycle du crash-test se déroule en trois phases figure 3 :
1. Phase 1 de 0 à ta : Phase « accélération »
2. Phase 2 de ta à tr : Phase « vitesse constante » ;
3. Phase 3 de tr à tc: Phase « décélération » (projection du véhicule).
L’instant de décrochage du véhicule
Vitesse d’entrainement
du véhicule (km/h)
Phase 1
Phase 2
Phase 3
64
L’instant de l’impact
56
0
ta
tr
tc
t(s)
Figure 3 : Vitesse d’entrainement du véhicule.
À tout moment des deux premières phases (1 et 2), l’action sur la poignée de l’arrêt d’urgence provoque
l’arrêt immédiat du test et empêche le décrochage du véhicule.
Déroulement de l’essai de choc (crash-test) :

Installation et configuration des différents capteurs et positionnement éventuelle du ou des
mannequin(s)…) ;

Accrochage manuel du véhicule ;

Accélération (chariot tracteur + véhicule) jusqu’à ce que la vitesse atteigne la valeur de 64 km/h
(l’instant ta) ;

Régulation de la vitesse (de ta à tr) ;

Á l’instant tr : décrochage du véhicule et du chariot tracteur (ouverture de la pince à 5m de
l’obstacle massif fixe) ;

Course libre du chariot tracteur et du véhicule ;

Arrêt du chariot tracteur sur un absorbeur de choc, le véhicule continue sa course seul ;
5/31

Á l’instant tc : percussion de l’obstacle massif fixe par le véhicule ;

Récupération des enregistrements de la chaîne d’acquisition (transmission par bus de terrain) ;

Dépouillement des données.
La motorisation de l’ensemble est assurée par un moteur électrique à courant continu alimenté par un
convertisseur statique, un dispositif d’asservissement intégré au variateur gère la mise en mouvement de
l’ensemble. La gestion du test est réalisée par un ordinateur de supervision en liaison avec un automate
programmable
industriel
Les
(API).
informations
de
consignes
destinées
à
l’ensemble
variateur/convertisseur statique sont délivrées par l’API.
IV.
Analyse fonctionnelle externe :
A- Énoncé fonctionnel du besoin
Sur quoi agit-il?
A qui rend-t-il service?
Constructeurs automobiles
Véhicule
Produit
Catapulte
Dans quel but?
Projeter un véhicule contre un obstacle massif
B- Identification de l’environnement de la catapulte
Énoncé des fonctions :
Obstacle
massif
FC2
Véhicule
FP
FC1
FC5
 FC1 : Fournir des résultats d’essais.
FC6
Catapulte
FC3
FC7
Opérateur
 FP : Projeter un véhicule contre un obstacle massif.
FC4
Environnement
 FC2 : Atteindre le mur de choc.
Energie
 FC3 : S’adapter aux réseaux d’énergie.
 FC4 : Être paramétré par l’opérateur.
 FC5 : Ne pas présenter de risques pour l’opérateur.
 FC6 : s’adapter aux différents modèles de véhicules.
 FC7 : s’adapter à l’environnement et ne pas le polluer.
6/31
Objectifs de l’étude :
V.

Appréhender le fonctionnement de la catapulte ;

Choisir les composants essentiels assurant l’entraînement du chariot tracteur de la
catapulte ;

VI.
Étudier la production de l’une des pièces de la catapulte.
Situations d’évaluation (SEV)
SEV-1.
Analyse fonctionnelle interne et description fonctionnelle d’un automatisme de commande
Afin d’appréhender le fonctionnement des différents organes constitutifs de la catapulte et de réaliser la
description fonctionnelle de son automatisme de commande et en se référant à sa description et à son
principe de fonctionnement, pages précédentes, et aux DRES pages 21 et 22, répondre aux questions des
DREP pages 8 à 11.
SEV-2.
Étude cinématique, dynamique et graphique
Le système d’entraînement du chariot tracteur de la catapulte est composé essentiellement d’un moteur
électrique, d’un accouplement élastique, d’un réducteur à axes orthogonaux, d’un frein monté en bout
du réducteur, d’une poulie motrice, d’une poulie réceptrice et d’un câble. On doit donc les bien choisir
afin d’assurer la quantité d’énergie cinétique nécessaire à la projection du véhicule et d’avoir la
possibilité d’arrêter ce dernier au cours de l’essai. Pour ce faire et en adoptant les modélisations, les
données et les hypothèses et notations des DRES pages 23 à 27, répondre aux questions des DREP
pages 12 à 16.
SEV-3.
Étude de la fabrication en série d’une pièce
On se propose de lancer la fabrication en série de l’arbre intermédiaire du réducteur 18 (DRES page
28).
Les données de fabrication sont :
Ensemble : Réducteur (DRES page 27) ;

Pièce : Arbre intermédiaire du réducteur (repère 18) ;

Matière : 35 Cr Mo 4 ; Résistance à la rupture Rr = 700 MPa ; HB 250 avant traitement
thermique ;

Brut : Ø 55 étiré ;

Programme de fabrication : 1 lot de 100 pièces par an pendant 5 ans
Vous faites partie de l’équipe chargée de faire l’étude partielle de la production de cet arbre
intermédiaire du réducteur 18. A ce propos et en utilisant les DRES pages 28 à 31, on vous demande de
répondre aux questions des DREP pages 17 à 20.
7/31
Les documents réponses DREP
SEV-1.
Analyse fonctionnelle interne et description fonctionnelle d’un automatisme de commande
Question : 1. Compléter le diagramme FAST suivant :
Fonction principale
Fonctions techniques
Solutions constructives
Gérer la catapulte
……………………………………………………….
Accrocher le véhicule
Chariot tracteur
Solidariser le chariot
tracteur et le câble
Pince
Déplacer le véhicule
Convertir l’énergie électrique en
énergie mécanique
Moteur électrique
Accélérer le déplacement du
véhicule
……………………………………………………….
Moduler l’énergie
électrique
Réguler la vitesse du
véhicule
Projeter un véhicule contre
un obstacle massif
Régulateur de vitesse
Capter la vitesse
Transmettre l’énergie
mécanique
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
Compenser les défauts
Amortir les chocs
8/31
Adapter le mouvement
……………………………………………………….
Transformer le mouvement
de rotation en translation
……………………………………………………….
Libérer le véhicule
……………………………………………………….
Arrêter le chariot
tracteur
……………………………………………………….
Question : 2. Compléter le diagramme SADT suivant :
9/31
Question : 3. Exprimer, en utilisant les données relatives à l’étude de l’automatisme de
commande DRES pages 21 et 22, les équations logiques de « A », « D» et « F » en
fonction de Q1 et Q2 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
Question : 4. Compléter le schéma à contacts de « A », « D» et « F » sachant que M1 et M2 sont des
relais auxiliaires :
Q1
Q2
M1
M2
A
D
F
10/31
Question : 5. Compléter, en se référant aux étapes du Grafcet simplifié de commande de la catapulte
DRES page 22, le grafcet simplifié de commande de point de vue système :
1
Conditions initiales et action sur « ON »
…………………………………….….....
2
…………………………..
...
………………………….....
3
Réguler la Vitesse (Vitesse constante)
Véhicule au point de décrochage
4
…………………
……….....
Décélérer
Action sur « OFF »
……………………...
Temporisation écoulée
5
……………………..………….....
6
Freiner
………………………
….....
Vitesse = 0
Question : 6. Donner, en vous aidant du schéma de la configuration matérielle et du Grafcet de point de
vue système, le Grafcet de point de vue API :
1
I1
…………….
...
2
I4
I2
…………….
...
3
I3
4
I2
………… …………….... …………
…....
…....
………………………….
....
5
……………... ………...…
…....
I4
11/31
6
…………………...……
....
…....
SEV-2.
Étude cinématique, dynamique et graphique
Question : 7. La catapulte doit amener le véhicule de l’arrêt (x0=0 et V0=0) à une vitesse maximale
Vm = 64 Km/h au bout des premiers 32 m de la course et ce à une accélération de
lancement limitée par le cahier des charges à 5 m/s2.
a- Calculer le temps ta (en s) effectué pour atteindre la vitesse Vm :
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
b- Déterminer la distance d (en m) à laquelle la vitesse Vm sera atteinte ?
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
c- Conclure sur le respect de la distance imposée par le cahier des charges :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
Question : 8. Choisir le moteur convenable qui permet au véhicule d’avoir le couple nécessaire à
l’entrainement du chariot tracteur et d’atteindre sa vitesse de tir stabilisée Vm. Pour cela,
on se propose de faire l’étude dynamique suivante selon la modélisation du système et les
données des DRES pages 23 et 24 :
a- Déterminer, en appliquant à la masse totale 𝑀 à entrainer le théorème de la
résultante dynamique en projection sur l’axe 𝑥, l’effort de traction 𝐹𝐶/𝑣 en fonction
de M, de l’accélération de la pesanteur 𝑔, du coefficient de frottement sol/roue 𝑓𝑠/𝑟
et de l’accélération du véhicule 𝛾𝑎,𝑉/𝑆 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
b- Donner la valeur numérique de cet effort de traction 𝐹𝐶/𝑣 (en N) :
……………………………………………………………………………………………………..…
12/31
c- Calculer, en adoptant la modélisation de la poulie donnée sur le DRES page 23, le
moment d’inertie polaire de la poulie 𝐽𝑝/𝑆 (en 𝑘𝑔. 𝑚2 ) :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
d- Exprimer, en supposant qu’il y a roulement sans glissement entre le câble et la
poulie, l’accélération de la poulie 𝜃𝑎; 𝑝/𝑆 en fonction du rayon de la poulie R, de la
vitesse du véhicule Vm et du temps d’accélération 𝑡𝑎 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
e- Donner la valeur numérique de l’accélération de la poulie motrice 𝜃𝑎 ; 𝑝/𝑆 (en
𝑟𝑎𝑑/𝑠 2 ) en prenant pour la suite de l’épreuve 𝑡𝑎 = 4 𝑠 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
f- Isoler la poulie motrice et une partie du câble et appliquer au système isolé le
théorème du moment dynamique en projection sur l’axe 𝑧 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
g- Exprimer le couple 𝒞𝑝 = 𝐶𝑝 . 𝑧 en fonction de la masse de la poulie 𝑚𝑝 , du rayon de
la poulie 𝑅, du coefficient de frottement entre le câble et la poulie 𝑓, de l’angle
d’enroulement 𝛼, de la tension du brin tendu 𝑇, du temps d’accélération 𝑡𝑎 , et de la
vitesse du véhicule 𝑉𝑚 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
h- Donner la valeur numérique du couple 𝐶𝑝 (en N.m) avec 𝑇 = 𝐹𝐶/𝑣 ≈ 4824 𝑁 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
i- Déduire, en prenant 𝐶𝑝 = 2015 𝑁. 𝑚, le couple moteur 𝐶𝑚 (en N.m) :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
13/31
j- Calculer, en supposant qu’il y a roulement sans glissement entre le câble et la
poulie, la vitesse angulaire de la poulie motrice 𝜃𝑝/𝑆 (en rad/s) :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
k- Déduire la vitesse de rotation que doit avoir le moteur 𝑁𝑚 (en tr/min) :
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
l- Choisir, sur l’extrait du catalogue constructeur DRES page 24, le moteur
convenable :
……………………………………………………………………………………………………..…
Question : 9. Choisir le frein approprié à placer sur l’arbre porte poulie motrice pour préserver
l’intégrité du véhicule, lorsqu’une anomalie est constatée avant le relâchement du
véhicule, et ce en déclenchant le freinage de l’ensemble (véhicule + chariot tracteur). Á ce
propos et en tenant compte des données pages 24 et 25, réaliser les tâches suivantes :
a- Exprimer, en supposant qu’il y a roulement sans glissement entre le câble et la
poulie, la décélération 𝜃𝑑; 𝑝/𝑆 en fonction de la vitesse du véhicule 𝑉𝑚 , du rayon de
la poulie 𝑅 et du temps de freinage 𝑡𝑓 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
b- Donner la valeur numérique de 𝜃𝑑; 𝑝/𝑆 (en rad/s2) :
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
c- Calculer, en appliquant le théorème du moment dynamique à l’arbre et en prenant
𝑪𝒑 = 𝟐𝟎𝟏𝟓 𝑵. 𝒎, le couple de freinage utile 𝐶𝑓𝑢 (en N.m) :
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
d- Donner l’expression générale du couple de freinage 𝐶𝑓 , développé par le frein dans
le cas d’un frein à disques à contact axial et à commande hydraulique, en fonction
des rayons extérieur et intérieur du disque (𝑅, 𝑟), du coefficient de frottement 𝑓 et de
l’effort presseur 𝑁 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
14/31
e- Vérifier, dans le cas d’un seul disque, si le couple de freinage 𝐶𝑓 est suffisant pour
arrêter le système en mouvement, sachant que l’effort presseur 𝑁 = 5228 𝑁, le
coefficient de frottement f=0,3 et que l’encombrement disponible nous impose un rayon
intérieur minimal 𝑟 = 130 𝑚𝑚 et un rayon extérieur maximal 𝑅 = 380 𝑚𝑚 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
f- Proposer, dans le cas où ce n’est pas suffisant, une solution pour y remédier à ce
problème :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
g- Choisir en le justifiant, à partir du document constructeur DRES page 25, la
référence du frein optimal (du point de vue encombrement) :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
Question : 10. Déterminer, en effectuant les étapes ci-dessous, la distance 𝑑 (en m) parcourue par le
chariot tracteur pendant le temps de freinage avant de s’arrêter :
a- Calculer le nombre de tours effectué par la poulie motrice pendant le temps de
freinage, limité à 𝑡𝑓 = 1,5 𝑠, en supposant que le mouvement est une rotation
uniformément décélérée :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
b- Déduire la distance 𝑑 (en m) parcourue par le chariot tracteur pendant ce temps de
freinage avant de s’arrêter :
……………………………………………………………………………………………………..…
……………………………………………………………………………………………………..…
Question : 11. Déterminer, en tenant compte des concentrations de contraintes (prendre le coefficient de
concentration de contraintes en torsion 𝐾𝑡 = 1,5), le diamètre minimal de l’arbre portant
la poulie motrice pour qu’il résiste au couple de freinage (prendre 𝑪𝒇 = 𝟒𝟑𝟖𝟓 𝑵. 𝒎 pour
cette question) :
a- Ecrire la condition de résistance dans ce cas étudié (torsion avec concentration de
contraintes) :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
15/31
b- Calculer 𝑑𝑚 (en mm) qui est le diamètre minimal de l’arbre portant la poulie
motrice avec un coefficient de sécurité 𝑠 = 2, sachant que son matériau est 30 Cr M
O4, de limite élastique 𝑅𝑒 = 460 𝑀𝑃𝑎, de module d’élasticité longitudinale
𝐸 = 205 𝐺𝑃𝑎 et de limite pratique 𝑅𝑝 ≈
𝑅𝑒
2
:
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
Question : 12. Choisir, en tenant compte des données DRES pages 25 et 26, l’accouplement élastique à
mettre entre le moteur et le réducteur. Parmi les solutions possibles, on cite les
accouplements rigides et les accouplements élastiques :
a- Citer deux avantages et deux inconvénients de ces accouplements :
Avantages
Accouplements
rigides
Accouplements
élastiques
Inconvénients
 ……………………………………………
 …………………………………………….....................................
 ……………………………………………
 ………………………………………………………………………..
 ……………………………………………
 …………………………………………….....................................
 ……………………………………………
 ………………………………………………………………………..
b- Choisir, sur l’extrait du catalogue constructeur, l’accouplement le plus optimal qui
convient en indiquant le type et le numéro, sachant que dans notre cas on adopte un
accouplement élastique selon les conditions décrites sur le DRES page 25 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..…
Question : 13. Compléter graphiquement, en se basant sur le projet du dessin d’ensemble d’une partie du
réducteur (DRES page 27), les parties manquantes de la pièce 06 afin de faciliter son
usinage, en particulier, la réalisation de sa rainure recevant la clavette. Assurer aussi
l’arrêt axial du roulement 05 :
Zone du travail graphique
16/31
SEV-3.
Étude de la fabrication en série d’une pièce
Question : 14. Analyser le dessin de définition, DRES pages 28 et 29, en répondant aux questions
suivantes :
a- Donner la signification du matériau de l’arbre intermédiaire du réducteur repère 18 :
…………………………………………………………………………………………………..………………
b- Identifier les spécifications dimensionnelles et géométriques caractérisant la surface D4 :
………………………………………………………………………………………………………..
Ø0,05 D1-D6
c- Interpréter la spécification géométrique suivante : D4
…………………………………………………………………………………………………..……
……………………………………………………………………………………………..…………
………………………………………………………………………………………………………..
Question : 15. Étudier, en tenant compte des données DRES pages 29 et 30, la phase 50 par la réponse
aux questions intermédiaires suivantes :
a- Proposer deux solutions technologiques de mise et de maintien en position qui
permettent d’obtenir la contrainte géométrique suivante :
D4
Ø0,05 D1-D6
………………………………………………………………..............................................................
..............................................................................................................................................................
b- Compléter le tableau suivant en calculant le temps de coupe pour chacune des passes
d’ébauche citées ci-dessous :
ère
1 passe
ème
2
passe
ème
3
passe
ème
4
passe
Longueur usinée L
237,5
237,5
38
36
Diamètre initial D (mm)
55
48
41
35
Le temps de coupe tc (min)
…………….
…………….
…………….
…………….
c- Déduire le temps de coupe total tcT (en min) d’une pièce pour l’opération d’ébauche :
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
d- Déterminer les constantes n et Cv du modèle, sachant que le fabricant d’outil ne donne
pas le coefficient n, du modèle de Taylor, mais fournit le tableau DRES page 30 :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
e- Calculer la vitesse de coupe Vc à utiliser pour réaliser 25 pièces sans changer d’arête de
coupe de la plaquette (on prendra pour cette question n = -5) :
..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
17/31
f- Déterminer la vitesse de coupe maximale VcMax qu’on pourra utiliser :
………………………………………………………………………………………………………..
.……………………………………………………………………………………………………….
.……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
g- Donner, si on réalise la phase 50 sur un tour, la différence entre une machine-outil à
commande numérique et une machine-outil conventionnelle :
………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………….
…………………..……………………………………………………………………………………
……………………….………………………………………………………………………………
h- Installer, si on réalise la phase 50 sur un tour à commande numérique deux axes,
l’origine programme OP sur le croquis ci-dessous, en se référant au dessin de définition
DRES page 28 et au tableau des coordonnées des points du profil finition DRES page 30.
i- Donner la signification d’un axe numérique et tracer sur le croquis ci-dessous les deux
axes numériques (𝑋, 𝑍) et justifier leurs sens positif :
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
j- Tracer les points du profil finition (points 1 à 10) sur le croquis ci-dessous, avec 1 le
point d’approche et 10 le point de dégagement : (Le profil finition est indiqué en trait
fort)
18/31
k- Établir le programme du profil finition (points 1 à 10) en mode absolue (voir DRES page
30) :
…………………………………………………
% Phase 50
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
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…………………………………………………
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…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
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…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
Question : 16. Étudier aussi, en tenant compte des données DRES pages 29 et 31, la phase 60 en
…………………………………………………
répondant aux questions intermédiaires suivantes :
a- Définir ce qu’est un centre d’usinage :
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
b- Compléter le tableau ci-dessous en choisissant la vitesse de coupe Vc (en m/min) et la
vitesse d’avance Vf (en mm/min) pour toutes les opérations d’usinage de la rainure R2,
sachant que Vc en plongée = Vc en ébauche et Vf en plongée = 0,25 x Vf en ébauche :
Les trois opérations pour réaliser
la rainure R1 :
1. Fraiser en plongée ;
2. Ebaucher ;
3. Finir.
Rainure R2
En plongée
En ébauche
En finition
Vc (m/min)
……………..
………………
……………..
Vf (mm/min)
……………
……………
…………….
c- Installer les symboles technologiques de mise en position isostatique, sur le croquis
suivant :
19/31
Question : 17. Faire l’étude de la phase 80 relative à la rectification des deux surfaces D1 et D6 et ce en
répondant aux questions intermédiaires suivantes :
a- Justifier l’opération de rectification des deux surfaces D1 et D6 qui sont ébauchées en
tournage :
………………………………………………………………………………………………………..
…………..……………………………………………………………………………………………
b- Donner le nom de la machine et de l’outil utilisés pour rectifier D1 et D6 :
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
c- Compléter le croquis, ci-dessous, de l’opération de rectification en indiquant le sens de
la vitesse de rotation de l’outil 𝜔𝑚 et celui de la pièce 𝜔𝑝 :
Avec 𝑉𝑝𝑖 è𝑐𝑒 la vitesse tangentielle de la pièce/ bâti.
Outil
𝑉𝑝𝑖 è𝑐𝑒
Pièce
Question : 18. Effectuer l’étude de la phase 90 du contrôle final (métrologie) par la réponse aux
questions intermédiaires sachant :

Qu’une bonne vérification des pièces usinées est fonction de l’interprétation
correcte des spécifications dimensionnelles et géométriques et du choix judicieux
des moyens de vérifications ;

Que le contrôle peut être soit un contrôle systématique de la pièce à 100% ou par
échantillonnage.
a- Donner la différence entre le contrôle systématique à 100% et le contrôle par
échantillonnage :
………………………………………………………………………………………………………..
…………..……………………………………………………………………………………………
b- Donner le nom de la méthode (ou du concept) utilisant le contrôle par échantillonnage :
…………………………………………………………………………………………………..
c- Proposer, en se référant aux instruments de métrologie disponibles DRES page 31, une
méthode pour vérifier la spécification suivante : D4
Ø0,05 D1-D6
……………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………..
20/31
Les documents ressources DRES
Données pour l’étude de l’automatisme de commande :
La commande du moteur à courant continu (MCC,) entrainant l’ensemble du système, est assurée
par un automate programmable industriel (API) de type module logique Zelio.
La figure ci-dessous montre la configuration matérielle de l’installation.
Bouton marche
« ON »
24V
I1
Bouton arrêt
« OFF »
I2
Véhicule
Capteur de position
Came de décrochage
(Came de décrochage)
Chariot tracteur
Capteur de vitesse
du véhicule
I3
I4
API
(Module logique Zelio)
Q1 Q2 Q3 Q4
Freinage (F)
Circuit de
commande
du moteur et Accélération (A)
du frein
Frein
Moteur
Régulateur de
vitesse
Décélération (D)
Réseau électrique
triphasé
21/31

I1, I2, I3 et I4 sont des entrées logiques de l’API ;

Q1, Q2, Q3 et Q4 sont des sorties relais de l’API.
Système
électromécanique
de décrochage
A-
Circuit de commande du moteur et du frein
Le circuit de commande du moteur et du frein est un circuit en logique câblée qui permet de
générer les commandes d’accélération, de décélération et du freinage du MCC en fonction des
états des sorties de l’API Q1 et Q2, comme le montre la table de vérité suivante :
Q1
0
0
1
1
B-
Q2
0
1
0
1
Fonction active
Moteur à l’arrêt (en attente)
Accélération (A)
Décélération (D)
Freinage ou Arrêt d’urgence (F)
Grafcet de commande de la catapulte :
On donne ci-dessous les étapes du Grafcet simplifié de commande de la catapulte :
1. Conditions initiales et Départ cycle (Action sur le bouton ON) ;
2. Accélération du MCC ;
 L’entrée I4 vaut 1 logique lorsque le MCC atteint la vitesse V0 qui correspond à la vitesse
de véhicule Vm=64 Km/h ;
 L’entrée I4 vaut 0 logique lorsque le MCC est à l’arrêt.
3. Le MCC tourne à vitesse constante grâce au régulateur de vitesse (On maintient durant cette
phase de fonctionnement l’activation du circuit régulateur de vitesse). À la fin de cette phase le
véhicule est au niveau de la came de décrochage, le véhicule est alors décroché ;
4. Décélération ;
5. freinage du MCC après environ 3 secondes ;
6. L’action sur le bouton OFF, pendant les phases de fonctionnement 1 et 2, active le freinage et
inhibe le décrochage : annule l’action du système électromécanique de décrochage.
22/31
La modélisation à adopter pour l’étude cinétique et dynamique :
Véhicule
Chariot
tracteur
Câble
Poulie
motrice
Poulie
réceptrice
Notations et hypothèses utilisées :
: vitesse maximale du véhicule.
: vitesse du véhicule au moment de l’impact avec le mur.
: temps d’accélération.
: instant de relâchement du véhicule.
: instant de l’impact du véhicule avec le mur.







l’action de l’air sur le véhicule est négligée ;
l’ensemble (véhicule + chariot tracteur) a un mouvement rectiligne uniformément accéléré
pendant la phase d’accélération ;
la norme de l’accélération vaut 𝛾𝑎,𝑉/𝑆 = 5 𝑚/𝑠 2 ;
après la phase d’accélération, le mouvement du véhicule de transport est un mouvement à
vitesse constante de norme 𝑉𝑚 . Á cette vitesse, la poulie motrice tourne à vitesse angulaire
constante, notée 𝜔𝑚 .
la masse totale à entrainer (véhicule + chariot tracteur + câble) 𝑀 = 2345 𝑘𝑔 ;
l’accélération de la pesanteur 𝑔 = 9,81 𝑚/𝑠 2 ,
le coefficient de frottement sol/roue 𝑓𝑠/𝑟 = 0,3
La modélisation de la poulie : roue cylindrique de rayon 𝑹 et d’épaisseur « 𝒆 ».
: tension du brin tendu
: tension du brin mou
: couple au niveau de la poulie
: angle d’enroulement du câble
: rayon de la poulie
𝑇 = 𝑡. 𝑒 𝑓.𝛼
𝑚𝑝 = 800 𝑘𝑔 : masse de la poulie
𝑅 = 0,5 𝑚 : rayon de la poulie
𝑓 = 0,2: coefficient de frottement câble/poulie
23/31


Il y a roulement sans glissement entre le câble et la poulie ;
La transmission entre le moteur et la poulie motrice exige l’adaptation de la puissance par
l’interposition d’un réducteur de vitesse à engrenage conique et à engrenage cylindrique de
rapport de réduction respectif 𝑟1 = 0,65 et 𝑟2 = 0,5 et le rendement global de la
transmission 𝜂𝑔 est de 0,85.
Tableau de choix du moteur électrique : Extrait du catalogue constructeur
Référence
Puissance en kW
Vitesse de rotation en tr/min
Couple en N.m
LSK 1804 CL
LSK 1804 L
LSK 1804 VL
LSK 2004 M
LSK 2004 L
81.4
98.5
101
102
113
1060
1010
1050
1100
1030
733
931
918
883
1046
Données relatives à l’étude du frein :

L’objectif est d’arrêter, en cas d’incident, l’ensemble (véhicule + chariot tracteur) en
mouvement en un temps 𝑡𝑓 = 1,5 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠. Dans ce cas, l’ensemble arbre, poulie motrice
et plateau du frein est soumis à l’action du couple du câble sur la poulie motrice −𝐶𝑝 . 𝑧, à
l’action du couple de freinage 𝐶𝑓 . 𝑧 et aux efforts de la liaison avec le bâti (liaison parfaite)
selon le modèle de calcul suivant :



Bâti
motrice
𝑚𝑝 = 800 𝑘𝑔 : masse de la poulie motrice ;
Plateau du
frein
𝑅 = 0,5 𝑚 : rayon de la poulie motrice ;
On admet que le freinage s’effectue dans les conditions suivantes :
 la décélération 𝜃𝑑; 𝑝/𝑆 est constante ;
 l’ensemble, étant animé de la vitesse Vm constante, est stoppé de telle façon que l’arrêt
total se fasse au bout d’un temps 𝑡𝑓 = 1,5 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 ;
 le couple de freinage, appelé 𝐶𝑓 , est constant.
Les paramètres caractéristiques, pendant la phase de freinage, sont les suivants :

Poulie
Câble
Poulie motrice
de rayon R
24/31
t = 𝑡0 = 0 : début du freinage.
t = 𝑡𝑓 : fin du freinage (jusqu’à l’arrêt total).
𝜽𝒑/𝑺 (𝑡) = vitesse angulaire de la poulie motrice par rapport au bâti,
autour de (K, 𝑍0 ), à l’instant t.
𝜽 (t) = angle balayé par la poulie motrice, par rapport au bâti, autour de
l’axe de la poulie.
On prendra 𝜽 (t0) = 0 au début du freinage.
𝜽 𝒕𝒇 = angle parcouru par la poulie motrice pendant tout le temps 𝑡𝑓 de
la décélération (jusqu’à l’arrêt total).

L’inertie du plateau du frein par rapport à celle de l’ensemble en mouvement est
négligeable.
R : rayon extérieur du disque de frein
r : rayon intérieur du disque de frein
N : effort presseur
Tableau de choix du frein : Extrait du catalogue constructeur
Référence
Série - Grandeur
0123-86
0123-75
0128-80
0123-80
Couple de freinage
en N.m
4800
3600
5600
4800
Nombre de surfaces
de friction
18
18
12
12
Pression de service
en bar
63+5
63+5
80+5
63+5
Données pour le choix de l’accouplement élastique :

Conditions de la transmission de puissance entre le moteur et le réducteur :
Machine motrice :
Moteur électrique
Couple à transmettre 𝐶𝑚 = 775 𝑁. 𝑚
Vitesse 1100 tr/min
Bout d’arbre Ø : 42 mm - long. : 80 mm



Machine réceptrice :
Réducteur à axes orthogonaux
Marche irrégulière -Inertie moyenne
Bout d’arbre Ø : 42 mm - long. : 110 mm
10 démarrages/heure
7 heures de fonctionnement par jour
Couple nominal de l’accouplement 𝑇𝐶𝑁 = Couple nominal à transmettre × coefficient de
sécurité 𝐾.
Le coefficient de sécurité 𝐾 = 𝐾1 × 𝐾2 × 𝐾3.
Les coefficients K1, K2 et K3 :
 Coefficient K1 =MACHINE MOTRICE/MACHINE RECEPTRICE :
1
2
3
Réducteur
4
5
6
25/31
 Coefficient K2 = FREQUENCE DE DEMARRAGE :
 Coefficient K3 = NOMBRE D’HEURES DE FONCTIONNEMENT QUOTIDIEN :

26/31
Extrait du catalogue constructeur pour le choix des accouplements élastiques :
Projet du dessin d’ensemble d’une partie du réducteur :
27/31
28/31
F2
24
Ra 0,4
D1
8
Ø0,1
58
D1
D2=Ø56 ± 0,25
D1 =Ø32 k6
F3
238
198
Ø0,05 D1-D6
1 F3
158
148
0,4
R 2 min
D3=Ø38 ± 0,25
D1-D6
46 ± 0,1
R6 N9
A
A
0,1
Ø0,5
D1-D6
278 ± 0,5
R 2 min
Ø0,05
D1-D6
D4=Ø42 h6
C
R6 N9
F3
44 ± 0,1
0,4
1 F3
1 F3
R 5 min
Ra 0,4
1 F3
2 ±0,5 à 45°
Ra 1,6
0,04 D4-D5
Ra 0,8
2 rainures
Détail C
2 rainures
12 N9
(sauf indication):
Ra 6,3
Etat de surface général
Ra 1,6
0,2 D4-D5
2 rainures
16
0,4
2 ±0,5 à 45°
0,1
A-A
Dessin de définition de l’arbre intermédiaire 18 :
Matière : 35 Cr Mo 4 et HB 250
avant traitement thermique
D6 =Ø32 k6
D5=Ø42 h6
Repérage des surfaces de l’arbre intermédiaire 18 :
R2
R1
F2
F4
F1
F3
D5
D3
D6
D4
D1
C3
C4
C2
C1
D2
Avant-projet d’étude de fabrication de l’arbre intermédiaire 18 :
N° Phase
Désignation
Surfaces usinées
10
Sciage
20
Tournage
F1f ; D6(portée de mors) ; C1
30
Tournage
F4f ; C2
40
Tournage côté gauche
D1éb, 1/2f; F2f ; D2f; C3
50
Tournage côté droit
D6éb, 1/2f ; (D4 ; D3 ; D5 ; F3)éb, f
60
Fraisage
R1 ; R2
70
Traitement thermique
80
Rectification
90
Contrôle final
D1f ; D6f
Données relatives à l’étude de la phase 50 :

Les surfaces de cette phase sont obtenues par un cycle paraxial dont l’ébauche est obtenue
en quatre passes (voir tableau page 30 suivante)

Les conditions de coupe d’ébauche sont :
 La vitesse de coupe Vc = 173 m/min ;
 L’avance f = 0,4 mm/tr.
29/31


Tableau donné par le constructeur d’outils :
T (min)
10
15
20
25
30
45
Vc (m/min)
190
173 164 156 150,5 138,5
Données concernant les conditions de coupe optimales :
f = 0,4 mm/tr ; la profondeur de passe a = 2 mm ; la puissance au moteur de la
machine Pm = 11 kW ; le rendement η = 0,9 ; la pression spécifique de coupe Kc =
277,5 daN/mm2.
Données pour réaliser la phase 50 sur un tour à commande numérique deux axes :

Vitesse de coupe 210 m/min ;

Avance f = 0,1 mm/tr ;

Outil N°3 ;

Gamme de fréquence : M42 ;

Arrosage N°1 ;

Coordonnées des points 1 à 10 :
Point
d’approche
1
22,1
257
X (Ø)
Z

Points du profil finition
2
32,1
252
3
32,1
219
4
5
41,992 41,992
214
164
7
38
76
8
42
74
9
42
16
Tableau des fonctions G-M
Fonctions G
G00 : Interpolation linéaire en rapide
G01 : Interpolation linéaire en avance
programmée
G02 : Interpolation circulaire sens horaire
G03 : Interpolation circulaire sens trigo
G40 : Annulation de la correction d’outil
G41 : correction du rayon d’outil à gauche
du profil
G42 : correction du rayon d’outil à droite
G52 : Programmation absolue (origine
mesure)
G77 : Appel inconditionnel de blocs
G92 : Limitation de la vitesse de broche
(avec S)
G95 : Vitesse d’avance en mm/tr
G96 : Vitesse de coupe avec S en m/min
G97 : Vitesse de rotation broche en tr/min
30/31
6
38
162
Fonctions M
M02 : Fin du programme
M03 : Rotation de broche sens horaire
M04 : Rotation de broche sens trigo.
M05 : Arrêt broche
M06 : Changement d’outil
M08: Arrosage N° 1
M09 : Arrêt d’arrosage
M41 : Gamme de vitesse de broche
Point de
dégagement
10
60
16
Données pour réaliser la phase 60 sur un centre d’usinage vertical trois axes :




Matière de la pièce : 35 Cr Mo 4 et HB 250 avant traitement thermique ;
L’usinage des deux rainures de clavettes ;
Outil : une seule fraise à rainurer monobloc, deux dents en carbure MC45,
sera utilisée pour toutes les opérations d’usinage ;
Informations technique :
Données pour effectuer la phase 90 du contrôle final (métrologie) :
Inventaires des instruments de métrologie disponibles dans le poste de métrologie :










31/31
Pieds à coulisse (1/50) ;
Micromètre d’extérieur (1/100) ;
Micromètre d’intérieur (1/100) ;
Comparateur à cadran (1/100) ;
Comparateur à cadran (1/100) ;
Marbre ;
Vé ;
Cylindre étalon ;
Cales étalons ;
Banc à pointes.
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