L`analyse du gène KRAS dans le cancer colorectal

publicité
Notes sur les technologies de la santé en émergence
L’analyse du gène KRAS dans le cancer colorectal
métastatique au moyen de therascreen KRAS RGQ PCR
Numéro 125  juillet 2014
Sommaire
 La présence de mutations du gène KRAS dans le
cancer colorectal (CCR) est une indication
prévisionnelle de l’inefficacité des anticorps
monoclonaux se liant aux récepteurs du facteur de
croissance épidermique (EGFR). Des données
probantes démontrent l’effet bénéfique du traitement
anti-EGFR sur les plans de la survie globale et de la
survie sans progression en l’absence de mutations du
gène KRAS, d’où l’utilité clinique de la détection des
mutations de ce gène pour sélectionner les candidats
au traitement, qui sera inefficace1, voire néfaste dans
certains cas2, si la tumeur porte une forme mutée de
KRAS. En 2010, le Groupe d’experts canadiens a
recommandé le dépistage des mutations du gène
KRAS en cas de CCR métastatique afin de
déterminer l’admissibilité au traitement anti-EGFR.
Toutefois, la pratique en matière d’analyse du gène et
de financement de l’analyse n’est pas la même
partout au Canada.
 Au pays, de nombreux laboratoires procèdent à
l’analyse du gène KRAS selon diverses méthodes
d’exactitude et de sensibilité différentes3,4; il s’agit
notamment du séquençage, de l’électrophorèse en gel
de gradient dénaturant (DGGE), de la
chromatographie liquide à haute performance
dénaturante (DHPLC), de l’hybridation
d’oligonucléotides (allèles précis) sur puce ou en
immuno-essai, de l’amplification en chaine par
polymérase (PCR) d’allèles précis ou de l’analyse
ARMS (amplification refractory mutation system).
Le test therascreen KRAS RGQ PCR fait appel aux
technologies ARMS et PCR Scorpion en temps réel
pour déceler les mutations dans les codons 12 et 13
du gène KRAS.
 Les études de la sensibilité de cette analyse (et de sa
concordance avec d’autres techniques de détection de
mutations du gène) révèlent qu’elle est plus sensible
que la technique de séquençage direct d’usage plus
courant. Selon une lettre formelle de QIAGEN, le
prix unitaire de la trousse therascreen KRAS RCQ
PCR, qui comprend la confirmation de l’intégrité de
l’ADN et la détection de sept mutations de KRAS, va
de 170 $ CA à 200 $ CA (entretien personnel avec
Frederick S. Jones, Qiagen Inc., Germantown,
Maryland, le 13 janvier 2014).
Contexte et technologie
L’un des cancers les plus courants dans le monde, le
CCR est le troisième cancer le plus fréquemment
diagnostiqué au Canada, la deuxième cause de mortalité
par cancer chez l’homme et la troisième cause de
mortalité par cancer chez la femme5. En Ontario, l’on a
dénombré 8 177 nouveaux cas de CCR en 2010
(troisième place pour le nombre après les cancers de la
prostate et du sein), et ce cancer a entrainé 3 269 décès
(deuxième cancer le plus meurtrier après le cancer du
poumon)6.
Santé Canada a autorisé l’usage du cétuximab et du
panitumumab, anticorps monoclonaux antagonistes des
EGFR (médicaments anti-EGFR), dans le traitement du
CCR métastatique7,8. Le gène KRAS fait partie de la
famille des gènes RAS dispersés dans la plupart des
cellules humaines, qui codent une protéine essentielle à
la transduction de signal en aval du récepteur du facteur
de croissance épidermique (EGF)9,10. Les mutations dans
les codons 12 et 13 (qui représentent plus de 95 % des
mutations), ainsi que les mutations dans les codons 61
et 146 sont présentes dans environ 35 % à 45 % des cas
de CCR, et la détection des mutations est recommandée
en cas de CCR métastatique11-13. Le traitement antiEGFR est indiqué chez les seuls patients ayant une
tumeur porteuse de gènes KRAS non mutés (gènes
KRAS sauvages)7,14.
Au Canada, de nombreux laboratoires procèdent à
l’analyse du gène KRAS selon diverses méthodes
d’exactitude et de sensibilité différentes les unes des
autres.
Stade de la réglementation
En juin 2012, la Food and Drug Administration (FDA)
aux États-Unis a donné son aval à l’usage de therascreen
KRAS RGQ PCR en tant qu’épreuve diagnostique en
prévision du traitement par le cétuximab. Le test est
autorisé au Canada depuis le 15 mai 2014.
Groupe cible
La détection des mutations du gène KRAS est indiquée
en présence de CCR métastatique (stade 4) pour
1
déterminer l’admissibilité au traitement anti-EGFR par
le cétuximab ou le panitumumab.
Pratique courante
Selon un sondage mené en 2009 auprès de
57 oncologues du pays, la pratique en matière de
dépistage des mutations de KRAS et de traitement antiEGFR varie d’une province à une autre15. Dans une
proportion de 63 %, les répondants avaient alors accès
à l’analyse de dépistage des mutations dans leur
établissement de soins; 50 % des demandes d’analyse
étaient présentées avant l’instauration du traitement de
troisième intention, 9 % durant le traitement de
première intention et 2 % au diagnostic. Le sondage
étant vieux de cinq ans, les modalités de pratique et de
financement ont pu changer depuis lors.
D’après les données probantes issues de la littérature
publiée et l’expérience collective (données de
niveau 2A, soit de faible degré de robustesse), un
groupe d’experts canadiens formé d’oncologues
spécialisés en gastroentérologie, de généticiens
moléculaires et de pathologistes a recommandé
en 201015 :
 « La détermination du statut KRAS si l’on
envisage l’emploi d’un médicament anti-EGFR
dans le traitement du cancer colorectal
métastatique. »
 « La demande de détection des mutations de
KRAS à l’instauration du traitement de deuxième
intention du CCR métastatique. »
 « Le choix d’une méthode d’analyse de KRAS
acceptable conforme aux critères fondamentaux
que voici : sensibilité dans la détection des
mutations allant de 95 % à 99 % et spécificité de
100 %. » (P. e182)
Les recommandations du groupe d’experts canadiens
concordent avec les lignes directrices de pratique
clinique de l’American Society of Clinical Oncology
(ASCO) publiées en 2009. Ces lignes directrices
préconisent la détection des mutations de KRAS dans
tous les cas de CCR métastatique avant de prescrire le
traitement anti-EFGR16.
Méthode
La recherche documentaire évaluée par des pairs
couvre les bases de données bibliographiques
MEDLINE, PubMed, Embase et The Cochrane Library
(numéro 11, 2013). Pour répertorier la littérature grise,
nous avons consulté les sources d’information
pertinentes de la liste de vérification Matière Grise
(http://www.cadth.ca/fr/resources/finding-evidence-is).
Aucun filtre n’a été utilisé pour restreindre la recherche à
des types d’études en particulier. Néanmoins, la
recherche se limite aux documents de langue anglaise
publiés dans la période du 1er janvier 2009 au
4 décembre 2013. Nous avons mis en place un système
de mise à jour périodique afin d’actualiser la recherche
jusqu’au 5 avril 2014. Nous avons rejeté les résumés
présentés à une conférence. Nous avons pris en
considération les études évaluant l’exactitude et la
sensibilité de therascreen KRAS RGQ PCR et l’utilité
clinique de la détection des mutations de KRAS. Nous
avons exclu les données inédites, les exposés de cas, les
éditoriaux, les lettres et les analyses documentaires
descriptives.
Données probantes
Exactitude de la trousse therascreen KRAS RGQ
PCR
La recherche documentaire n’a relevé aucune étude
pertinente au sujet de l’exactitude de la trousse
therascreen KRAS RGQ PCR.
Utilité clinique du dépistage des mutations du gène
KRAS
En général, les données probantes appuient l’utilité
clinique de l’analyse du gène KRAS pour sélectionner
les patients chez qui le traitement anti-EGFR peut être
bénéfique. Un examen méthodique, effectué en 2010, a
entrepris de déterminer la valeur prédictive de l’analyse
de KRAS dans le traitement du CCR métastatique par
l’un ou l’autre de deux médicaments anti-EGFR, le
cétuximab et le panitumumab8. Il couvre 14 études
observationnelles (4 sur le cétuximab en monothérapie,
7 sur l’association de cétuximab et d’irinotécan et 3 sur
le panitumumab en monothérapie). Les participants sont
atteints de CCR avancé réfractaire à la chimiothérapie.
Selon les constatations, le traitement par le cétuximab
seul procure une survie globale médiane plus longue
chez les porteurs de KRAS sauvage que chez ceux qui
expriment une forme mutée de KRAS (8,0 mois contre
5,5 mois; pas de mention de la portée statistique). La
survie médiane sans progression est également plus
longue chez les porteurs de KRAS sauvage (4,0 mois
contre 2,0 mois; pas de mention de la portée statistique).
L’effet du traitement par l’association de cétuximab et
d’irinotécan est du même ordre : survie globale médiane
et survie médiane sans progression plus longues en
présence de KRAS sauvage (respectivement de 14 mois
contre 8 mois et de 6 mois contre 3 mois; P < 0,00001).
Le panitumumab en monothérapie se traduit par une
2
survie globale et une survie sans progression plus
longues chez les patients porteurs de KRAS non muté
que chez les autres (valeurs regroupées non indiquées).
Une étude observationnelle publiée en 2013 et portant
sur l’efficacité et l’innocuité examine la nature
prédictive du statut de KRAS chez 453 personnes aux
prises avec un CCR métastatique (âge médian de
63 ans); un groupe est traité par le cétuximab et les
soins de soutien usuels, l’autre reçoit les soins de
soutien usuels18. Dans les cas de tumeur exprimant le
gène KRAS sauvage, la survie globale médiane est de
8,6 mois chez les personnes traitées par le cétuximab et
de 5,0 mois chez celles bénéficiant des seuls soins de
soutien usuels (P = 0,002), et la survie médiane sans
progression est de 3,8 mois pour les premiers et de
1,9 mois pour les derniers (P < 0,001). Dans les cas de
tumeur présentant une forme mutée de KRAS, la
survie globale médiane est de 4,8 mois chez les
personnes traitées par le cétuximab et de 4,6 mois chez
celles à qui l’on offre seulement les soins de soutien
usuels (P = 0,55), et la survie médiane sans
progression est de 1,8 mois dans les deux groupes
(P = 0,43).
De nombreux essais cliniques de phase III démontrent
l’utilité clinique du dépistage des mutations de
KRAS19-27.
Administration et cout
En règle générale, l’analyse du gène KRAS sera
effectuée en cas de CCR avancé si l’on envisage un
traitement anti-EGFR. La procédure habituelle veut
que le tissu tumoral soit prélevé dans le cadre d’une
biopsie ou d’une intervention chirurgicale et que
l’ADN à analyser soit extrait du tissu fixé au
formaldéhyde et enrobé de paraffine4.
Qiagen indique que le prix unitaire de la trousse
therascreen KRAS RGQ PCR (qui comprend la
confirmation de l’intégrité de l’ADN et la détection de
sept mutations de KRAS) va de 170 $ CA à 200 $ CA
(entretien personnel avec Frederick S. Jones, Qiagen
Inc., Germantown, Maryland, le 13 janvier 2014). Une
étude cout-efficacité canadienne estime que le
dépistage des mutations de KRAS coute de 150 $ à
500 $ (en dollars canadiens de 2009)8. Elle constate
que toutes les stratégies thérapeutiques anti-EGFR
(cétuximab en monothérapie, traitement associant
cétuximab et irinotécan, panitumumab en
monothérapie) englobant l’analyse du gène KRAS sont
rentables dans le traitement de troisième intention du
CCR métastatique par rapport aux mêmes stratégies sans
l’analyse de KRAS.
Nouvelles techniques
concurrentielles
Outre les méthodes actuelles de détection des mutations
du gène KRAS, des techniques inédites ont vu le jour
dans l’espoir d’augmenter la sensibilité et l’efficacité de
l’analyse du gène KRAS. Roche Diagnostics à
Mannheim en Allemagne a mis au point un test de
dépistage faisant appel à la méthode PCR sur un système
LightCycler (LC) pour cerner les mutations dans les
codons 12, 13 et 61 du gène à une sensibilité de
détection de l’ADN muté dans des dilutions aussi faibles
que 3 % à 6 % 28. Des données préliminaires indiquent
une grande concordance avec la méthode therascreen
(100 %). Un test reposant sur une méthode novatrice,
l’amplification compétitive selon une technologie de
courbe de fusion de haute résolution (CADMA pour
Competitive Amplification of Differential Melting
Amplicons) à l’aide de l’appareil Rotor-Gene Q
(Qiagen; Hilden, Allemagne) fait preuve d’une
sensibilité élevée (dilution à 0,5 %) dans la détection des
mutations dans les codons 12 et 13 du gène. Des
données préliminaires illustrent la grande concordance
avec la méthode therascreen (96 %)29. Le promoteur de
l’appareil a présenté une demande d’homologation dans
le dépistage des mutations de KRAS à Santé Canada. Le
séquenceur automatique de nouvelle génération
454 GS Junior (Roche Diagnostics; Mannheim,
Allemagne) est celui qui a pu cerner le plus grand
nombre de prélèvements porteurs de mutations,
détection confirmée par d’autres techniques, dont le
séquençage direct, therascreen, le pyroséquençage et le
test à puces ADN. Selon des données préliminaires, la
concordance avec la méthode therascreen est grande
(86 %).
Taux d’utilisation
Au Canada, l’analyse du gène KRAS est offerte à bon
nombre de personnes atteintes du cancer colorectal, et
plusieurs laboratoires effectuent cette analyse. Le
ministère de la Santé et des Soins de longue durée de
l’Ontario a confié aux Services Mount Sinai la tâche de
procéder à l’analyse du gène KRAS afin de sélectionner
les candidats au traitement par le panitumumab30.
L’analyse est également financée pour des patients
provenant d’autres provinces en prévision du traitement
par le panitumumab — l’analyse pouvant être effectuée
au Mount Sinai Services, à l’Hôpital St. Michael et au
Réseau universitaire de santé, trois établissements de
3
Toronto, ainsi qu’à l’Hôpital général juif à Montréal30.
Rien n’indique dans quelle mesure le test therascreen
RGQ PCR est utilisé par rapport aux autres méthodes
de dépistage des mutations du gène KRAS.
Questions d’implantation
Une étude d’évaluation de la qualité externe couvrant
59 laboratoires de 8 pays européens révèle que
seulement 70 % de ces laboratoires ont cerné avec
justesse les mutations du gène KRAS dans tous les
prélèvements, d’où l’importance de mesures
d’assurance et de contrôle de la qualité dans
l’exécution de cette analyse génétique13.
L’implantation ne devrait pas soulever d’autres
problèmes dans les laboratoires qui procèdent déjà à
des analyses génétiques.
Références
1. Adelstein BA, Dobbins TA, Harris CA, Marschner
IC, Ward RL. A systematic review and meta-analysis
of KRAS status as the determinant of response to
anti-EGFR antibodies and the impact of partner
chemotherapy in metastatic colorectal cancer. Eur J
Cancer. 2011 Jun;47(9):1343-54.
2. Douillard JY, Oliner KS, Siena S, Tabernero J,
Burkes R, Barugel M, et al. PanitumumabFOLFOX4 treatment and RAS mutations in
colorectal cancer. N Engl J Med. 2013 Sep
12;369(11):1023-34.
3. Shackelford RE, Whitling NA, McNab P, Japa S,
Coppola D. KRAS testing: a tool for the
implementation of personalized medicine. Genes
Cancer [Internet]. 2012 Jul [cité le 9 déc. 2013];3(78):459-66. Accessible à ::
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3527
988/pdf/10.1177_1947601912460547.pdf
4. Anderson SM. Laboratory methods for KRAS
mutation analysis. Expert Rev Mol Diagn. 2011
Jul;11(6):635-42.
5. Canadian Cancer Society. Colorectal cancer statistics
[Internet]. Ottawa: The Society; 2014. [cité le 8 janv.
2014]. Accessible à ::
http://www.cancer.ca/en/cancer-information/cancertype/colorectal/statistics/?region=on
6. ColonCancerCheck 2010 program report [Internet].
Toronto: Cancer Care Ontario; 2012. [cité le 8 janv.
2014]. Accessible à ::
https://www.cancercare.on.ca/common/pages/UserFi
le.aspx?fileId=156747
7. Lyseng-Williamson KA. Cetuximab: a guide to its
use in combination with FOLFIRI in the first-line
treatment of metastatic colorectal cancer in the USA.
Mol Diagn Ther. 2012 Oct;16(5):317-22.
8. Health Quality Ontario. KRAS testing for anti-EGFR
therapy in advanced colorectal cancer: an evidencebased and economic analysis. Ont Health Technol
Assess Ser [Internet]. 2010 [cité le 9 déc.
2013];10(25):1-49. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC337750
8/pdf/ohtas-10-49.pdf
9. Zavodna K, Konecny M, Krivulcik T, Spanik S,
Behulova R, Vizvaryova M, et al. Genetic analysis of
KRAS mutation status in metastatic colorectal cancer
patients. Neoplasma. 2009;56(3):275-8.
10. Russo A, Rizzo S, Bronte G, Silvestris N, Colucci G,
Gebbia N, et al. The long and winding road to useful
predictive factors for anti-EGFR therapy in metastatic
colorectal carcinoma: the KRAS/BRAF pathway.
Oncology. 2009;77 Suppl 1:57-68.
11. Tan C, Du X. KRAS mutation testing in metastatic
colorectal cancer. World J Gastroenterol [Internet].
2012 [cité le 10 déc. 2013];18(37):5171-80. Accessible
à:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC346884
8/pdf/WJG-18-5171.pdf
12. van Krieken JH, Jung A, Kirchner T, Carneiro F,
Seruca R, Bosman FT, et al. KRAS mutation testing
for predicting response to anti-EGFR therapy for
colorectal carcinoma: proposal for an European quality
assurance program. Virchows Arch. 2008
Nov;453(5):417-31.
13. Bellon E, Ligtenberg MJ, Tejpar S, Cox K, de HG, de
SK, et al. External quality assessment for KRAS
testing is needed: setup of a European program and
report of the first joined regional quality assessment
rounds. Oncologist [Internet]. 2011 [cité le 2013 9
déc.];16(4):467-78. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC322811
6/pdf/onc467.pdf
14. Ocvirk J, Brodowicz T, Wrba F, Ciuleanu TE, Kurteva
G, Beslija S, et al. Cetuximab plus FOLFOX6 or
FOLFIRI in metastatic colorectal cancer: CECOG trial.
World J Gastroenterol [Internet]. 2010 Jul 7 [cité le 20
janv. 2014];16(25):3133-43. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC289675
0/pdf/WJG-16-3133.pdf
15. Aubin F, Gill S, Burkes R, Colwell B, Kamel-Reid S,
Koski S, et al. Canadian Expert Group consensus
recommendations: KRAS testing in colorectal cancer.
Curr Oncol [Internet]. 2011 Aug [cité le 9 déc.
2013];18(4):e180-e184. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC314955
0/pdf/conc-18-e180.pdf
16. Allegra CJ, Jessup JM, Somerfield MR, Hamilton SR,
Hammond EH, Hayes DF, et al. American Society of
Clinical Oncology provisional clinical opinion: testing
for KRAS gene mutations in patients with metastatic
colorectal carcinoma to predict response to antiepidermal growth factor receptor monoclonal antibody
therapy. J Clin Oncol. 2009 Apr 20;27(12):2091-6.
4
17. Gonzalez de Castro D, Angulo B, Gomez B, Mair D,
Martinez R, Suarez-Gauthier A, et al. A comparison
of three methods for detecting KRAS mutations in
formalin-fixed colorectal cancer specimens. Br J
Cancer [Internet]. 2012 Jul 10 [cité le 10 déc
2013];107(2):345-51. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3394
984/pdf/bjc2012259a.pdf
18. Harbison CT, Horak CE, Ledeine JM,
Mukhopadhyay P, Malone DP, O'Callaghan C, et al.
Validation of companion diagnostic for detection of
mutations in codons 12 and 13 of the KRAS gene in
patients with metastatic colorectal cancer: analysis of
the NCIC CTG CO.17 trial. Arch Pathol Lab Med.
2013 Jun;137(6):820-7.
19. Au HJ, Karapetis CS, O'Callaghan CJ, Tu D, Moore
MJ, Zalcberg JR, et al. Health-related quality of life
in patients with advanced colorectal cancer treated
with cetuximab: overall and KRAS-specific results
of the NCIC CTG and AGITG CO.17 Trial. J Clin
Oncol. 2009 Apr 10;27(11):1822-8.
20. Poulin-Costello M, Azoulay L, Van CE, Peeters M,
Siena S, Wolf M. An analysis of the treatment effect
of panitumumab on overall survival from a phase 3,
randomized, controlled, multicenter trial (20020408)
in patients with chemotherapy refractory metastatic
colorectal cancer. Target Oncol [Internet]. 2013 Jun
[cité le 3 mars 2014];8(2):127-36. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3669
517
21. Van CE, Kohne CH, Hitre E, Zaluski J, Chang Chien
CR, Makhson A, et al. Cetuximab and chemotherapy
as initial treatment for metastatic colorectal cancer.
N Engl J Med. 2009 Apr 2;360(14):1408-17.
22. Douillard JY, Siena S, Cassidy J, Tabernero J,
Burkes R, Barugel M, et al. Randomized, phase III
trial of panitumumab with infusional fluorouracil,
leucovorin, and oxaliplatin (FOLFOX4) versus
FOLFOX4 alone as first-line treatment in patients
with previously untreated metastatic colorectal
cancer: the PRIME study. J Clin Oncol. 2010 Nov
1;28(31):4697-705.
23. Adams RA, Meade AM, Seymour MT, Wilson RH,
Madi A, Fisher D, et al. Intermittent versus
continuous oxaliplatin and fluoropyrimidine
combination chemotherapy for first-line treatment of
advanced colorectal cancer: results of the
randomised phase 3 MRC COIN trial. Lancet Oncol
[Internet]. 2011 Jul [cité le 3 mars 2014];12(7):64253. Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3159
416
24. Tveit KM, Guren T, Glimelius B, Pfeiffer P, Sorbye H,
Pyrhonen S, et al. Phase III trial of cetuximab with
continuous or intermittent fluorouracil, leucovorin, and
oxaliplatin (Nordic FLOX) versus FLOX alone in firstline treatment of metastatic colorectal cancer: the
NORDIC-VII study. J Clin Oncol. 2012 May
20;30(15):1755-62.
25. Sobrero AF, Maurel J, Fehrenbacher L, Scheithauer W,
Abubakr YA, Lutz MP, et al. EPIC: phase III trial of
cetuximab plus irinotecan after fluoropyrimidine and
oxaliplatin failure in patients with metastatic colorectal
cancer. J Clin Oncol. 2008 May 10;26(14):2311-9.
26. Peeters M, Price TJ, Cervantes A, Sobrero AF,
Ducreux M, Hotko Y, et al. Randomized phase III
study of panitumumab with fluorouracil, leucovorin,
and irinotecan (FOLFIRI) compared with FOLFIRI
alone as second-line treatment in patients with
metastatic colorectal cancer. J Clin Oncol. 2010 Nov
1;28(31):4706-13.
27. Seymour MT, Brown SR, Middleton G, Maughan T,
Richman S, Gwyther S, et al. Panitumumab and
irinotecan versus irinotecan alone for patients with
KRAS wild-type, fluorouracil-resistant advanced
colorectal cancer (PICCOLO): a prospectively
stratified randomised trial. Lancet Oncol [Internet].
2013 Jul [cité le 3 mars 2014];14(8):749-59.
Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC369971
3
28. Netzel BC, Grebe SK. Companion-diagnostic testing
limited to KRAS codons 12 and 13 misses 17% of
potentially relevant RAS mutations in colorectal
cancer. Clin Chim Acta. 2013 Oct 21;425:1-2.
29. Kristensen LS, Kjeldsen TE, Hager H, Hansen LL.
Competitive amplification of differentially melting
amplicons (CADMA) improves KRAS hotspot
mutation testing in colorectal cancer. BMC Cancer
[Internet]. 2012 [cité le 10 déc.2013];12:548.
Accessible à :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC351777
8/pdf/1471-2407-12-548.pdf
30. Colorectal Cancer Association of Canada [Internet].
Montreal: The Association. Personalizing colorectal
cancer medicine: the KRAS biomarker; 2014 [cité le
13 févr. 2014]. Accessible à : http://www.colorectalcancer.ca/drug_tree/testing.html
5
Citer comme suit : Ho, C. L’analyse du gène KRAS dans le cancer colorectal métastatique au moyen de therascreen KRAS RGQ PCR [Notes sur les
technologies de la santé en émergence, Numéro 125]. Ottawa : Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2014.
Un expert clinique en oncologie a été consulté par l’ACMTS lors de la préparation de ce rapport.
******************
Les Notes sur les technologies de la santé en émergence sont une série de bulletins précis qui mettent en relief des médicaments et des technologies non
médicamenteuses qui ne sont pas encore utilisés (ou bien répandus) au Canada. Le contenu reflète l’expérience préliminaire concernant la technologie en
question ; toutefois, d’autres données probantes à son sujet pourraient s’ajouter à l’avenir. Ces sommaires ne sont pas conçus pour tenir lieu d’expertise
médicale professionnelle. Les renseignements techniques sont rassemblés à titre de service d’information offert aux personnes participant à la planification
et à la prestation des soins au Canada.
Bien que l’ACMTS ait tout mis en œuvre pour veiller à l’exactitude, à l’exhaustivité et à l’actualité du contenu en date du mois de novembre 2013, elle
décline toute responsabilité à cet égard. Elle ne saurait être tenue responsable des erreurs ou omissions, des blessures, des pertes, des dommages ou des
préjudices découlant de l’usage ou du mésusage de l’information contenue ou implicite dans le présent document ou dans la documentation source.
Ce document et l’information fournie dans ce dernier sont préparés et destinés à être utilisés dans le cadre du système de soins de santé canadien. D’autres
systèmes de soins de santé sont différents et les questions ou informations relatives au sujet faisant l’objet de ce document peuvent varier dans d’autres
secteurs de compétence ; tout usage (ou mésusage) de ce document en dehors du Canada s’effectue au propre risque de l’utilisateur. Les modalités
d’utilisation et toute question ou cas de toute nature résultant du contenu ou de l’utilisation (malveillante ou non) de ce document seront régies par et
interprétées selon les lois de la province de l’Ontario et les lois canadiennes applicables. Tout litige découlant des présentes modalités sera tranché
exclusivement par une cour relevant de la compétence de la province de l’Ontario.
L’ACMTS est subventionnée par Santé Canada et les gouvernements de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de
Terre-Neuve-et-Labrador, des Territoires du Nord-Ouest, de la Nouvelle-Écosse, du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Saskatchewan et du
Yukon. L’ACMTS assume l’entière responsabilité de la forme et du contenu définitifs du présent document. Les énoncés, conclusions et points de vue qui
y paraissent ne représentent pas forcément l’opinion de Santé Canada ou d’un gouvernement provincial ou territorial.
© 2014, ACMTS. Vous pouvez utiliser, télécharger ou imprimer ce document à des fins personnelles non commerciales ou à des fins de recherche et
d’étude privées uniquement, pourvu qu’il ne soit pas modifié et que l’ACMTS soit dument mentionnée. Il vous est autrement interdit de copier, de
reproduire, de modifier, de traduire, de télécharger, d’enregistrer électroniquement, de publier à nouveau ou de redistribuer tout contenu de ce document
de quelque façon ou par quelque moyen que ce soit, sans avoir au préalable obtenu le consentement écrit de l’ACMTS.
Veuillez contacter la vice-présidente des Services généraux de l’ACMTS à [email protected] pour toute demande au sujet de cet avertissement ou toute
autre question juridique relative aux services de l’ACMTS.
ISSN: 1488-6332 (online)
6
Téléchargement